Les conséquences de nos façons de penser

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Conférence avec Daniel Ménard 97

« DM : Ce soir, nous recevons Bernard de Montréal pour nous parler de la conséquence ou des conséquences de nos différentes façons de penser. Nous recevons donc Bernard (applaudissements). Bonsoir Bernard… Direct d’un long voyage, au chaud… Bernard, les gens sont confrontés à différentes impressions dans la société, … » BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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Daniel Ménard (DM) : Ce soir, nous recevons Bernard de Montréal pour nous parler de la conséquence ou des conséquences de nos différentes façons de penser. Nous recevons donc Bernard (applaudissements). Bonsoir Bernard… Direct d’un long voyage, au chaud… Bernard, les gens sont confrontés à différentes impressions dans la société, est-ce que la nature des impressions qu’on capte ou qu’on reçoit nous force à des façons de penser qui modifient ou qui codifient nos vies ? Est-ce qu’il y a des milieux, des ambiances, des atmosphères qui, dans ce qu’on absorbe comme impressions, ont des conséquences en terme de modifier, de codifier notre mode de vie ou notre fonctionnement matériel concret ?

Bernard de Montréal (BdM) : L’Homme… Les impressions ce sont des énergies qui affectent le centre émotionnel de l’Homme, qui structurent son centre mental. Puis tout, sur le plan matériel, informe l’Homme d’une manière ou d’une autre. Et dans le processus d’informations, l’Homme est soit, bien informé ou désinformé, autrement dit l’Homme peut être bien formé ou mal formé. Le problème des impressions… D’ailleurs on ne peut pas se sortir de l’expérience de l’impression, parce que l’impression ça fait partie des structures de la forme, ça fait partie de la dynamique de la forme, ça fait partie des énergies dans le monde, autant sur le plan matériel que sur les plans subtils.

Puis le problème avec les impressions, c’est que l‘Homme se laisse impressionner, problème numéro un, et quand il se laisse impressionner il perd de l’identité, c’est-à-dire qu’il n’est pas capable de puiser à la source même de son intelligence pour pouvoir discerner ces impressions-là, c’est-à-dire mesurer le facteur de vie ou le facteur de mort qu’elles créent dans sa conscience. Parce que les impressions donnent de la vie à l’Homme, allument l’Homme, énergisent l’Homme, le mettent en vibration positive. Il y a des impressions qui font le contraire, détruisent l’Homme, amenuisent sa conscience, diminuent sa conscience, brisent sa conscience. Puis la drogue, par exemple, ce que la drogue fait chez l’Homme, ça détruit sa conscience… Bon !

C’est très important pour l’Homme d’apprendre à reconnaître dans le monde des impressions qui l’amènent petit à petit à se rallier avec lui-même, à s’allier à sa conscience, à s’allier avec des gens qui ont une conscience semblable. C’est très important pour l’Homme de comprendre que, surtout dans le temps où nous vivons, à la fin du vingtième siècle, il y a des forces occultes, voilées qui font partie de la réalité du monde involutif, qui utilisent les impressions pour empêcher l’Homme de rentrer dans sa conscience.

Vous savez que la conscience c’est un mot qu’on utilise dans un cadre philosophique, mais dans le fond, la conscience c’est simplement de l’intelligence. Puis les forces sociales dans un monde moderne, dans un monde extrêmement déshumanisé, dans un monde aliéné, sont très puissantes. Et si l’Homme n’a pas de centre de gravité, si l’Homme n’a pas, ne s’habitue pas à se former un centre de gravité, c’est-à-dire à devenir réellement indépendant d’Esprit, ces impressions-là dans le monde, éventuellement, assument par rapport à sa personne, une autorité.

L’Homme perd son autorité, donc il perd son autonomie, il perd sa conscience, il perd son intelligence, il devient automatiquement un esclave de la société ou de ces courants d’énergie qui passent et qui font partie du monde de l’impression. On est impressionné à partir de notre naissance, on est impressionné jusqu’à la mort, puis à un certain moment au cours de notre vie, il faut que l’Homme en arrive à pouvoir exercer sur le monde des impressions, un certain contrôle.

Il y a des contrôles qui ne sont pas nécessaires, il y a des contrôles qui sont nécessaires. Les contrôles qui ne sont pas nécessaires, ce sont les contrôles qui font partie de ses réflexes, qui font partie de sa substance purement biologique. Mais où l’Homme est affecté sur le plan psychique, sur le plan émotionnel, sur le plan mental, ce qui touche à sa conscience, ce qui touche à sa réalité, ce qui touche à son moi planétaire, là il a la responsabilité par rapport à lui-même, seul, de s’occuper à en arriver à pouvoir avoir sur ces impressions-là, un certain contrôle.

On parle de la télévision, on parle de la musique, on parle du cinéma, on parle des modes, on parle de tout ce qui dans le monde bouge et fait bouger les masses. Tant que l’Homme n’a pas le contrôle sur les lois, sur les impressions, il ne peut pas accéder aux lois d’impressions et s’il ne connaît pas les lois d’impressions, il ne connaît pas les lois de la conscience, parce que les lois de la conscience sont intrinsèquement liées aux lois d’impressions.

DM : Pouvez-vous faire un rapport entre les deux ?

BdM : C’est parce que la conscience dans sa forme élevée, la conscience ça devient éventuellement de la communication télépathique entre le moi planétaire puis le moi universel, ou le moi cosmique, ou le double, puis éventuellement, l’Homme, quand il a une conscience, autrement dit quand il est éveillé, il ne vit plus sa vie planétaire seul, c’est-à-dire en fonction simplement de sa personnalité, il vit sa vie planétaire en fonction d’une relation étroite avec les plans parallèles, le plan mental.

Puis pour aboutir au plan mental, il faut que l’Homme en arrive sur le plan matériel à contrôler les impressions qui font partie, qui créent un mur entre lui et sa réalité. Parce que quand l’Homme est en communication avec son ego universel, l’information qu’il reçoit, donc l’intelligence dont il bénéficie, n’est pas exactement équivalente à ce que lui, sur le plan matériel de la vie, réfléchit par rapport au monde des impressions.

Autrement dit, quand l’Homme est informé de la condition de vie sur le plan matériel à partir du plan mental, les forces de lumière ne voient pas la vie sur la Terre comme l’Homme lui, à travers sa réflexion, à travers son ego planétaire, la perçoit. Donc à ce moment-là, ben, ça devient plus facile pour lui de les comprendre les lois d’impressions, parce que déjà il est en communication avec des circuits de conscience plus élevée.

Mais quand l’Homme est inconscient, ça fait partie de son éducation, ça fait partie, je pourrais dire des théorèmes fondamentaux de sa vie, de sa conscience, d’en arriver à ne pas se laisser influencer par ces impressions-là dans le monde qui, aujourd’hui, deviennent de plus en plus fortes, deviendront demain de plus en plus fortes, ainsi de suite. Parce que tous les systèmes de communication, toutes les puissances sont en mouvement pour astraliser l’Humanité, et empêcher l’Homme d’actualiser, de s’actualiser en tant qu’être intégralement conscient.

DM : Est-ce que l’individu qui se développe une conscience, est-ce qu’il doit affronter ou rechercher les impressions ou les ondes de puissante impression qu’on rencontre dans la société pour se mesurer ou même mieux se définir ? Est-ce qu’il doit faire face à une sorte, je dirais presque de satanisme de la pensée, au niveau de l’impression pour pouvoir faire face à son identité ou prendre conscience de son identité ?

BdM : Je vais vous dire une chose, il y a assez de satanisme dans le monde, l’Homme n’a pas besoin de se faire l’effort pour se tester. La vie est suffisamment dure, suffisamment difficile. Les impressions astrales sont suffisamment fortes, d’ailleurs elles sont très fortes, et l’Homme a amplement d’occasions dans la vie de se mesurer. Puis si l’Homme, pour une raison ou une autre, cherche à s’impressionner, cherche à tester un peu sa capacité à traiter avec les impressions, il va s’apercevoir éventuellement qu’il n’a pas autant de force qu’il pense.

Donc chaque être humain, dépendant de son niveau d’évolution, dépendant de sa programmation est testé dans la vie, c’est à lui de se rendre compte, de prendre conscience que les impressions sont là, et quand elles se créent ces impressions-là, sur son corps émotionnel, sur son corps mental, c’est-à-dire à ce moment-là, d’en prendre contrôle, d’en prendre contrôle, d’en prendre contrôle !

Puis là, éventuellement, il en arrivera à pouvoir traiter de ce qui se passe dans le monde en terme de phénoménologie, d’une façon totalement intelligente, et là, il aura une identité. Mais s’il se laisse impressionner, à ce moment-là il perdra de la conscience. Parce que se laisser impressionner par quoi que ce soit ou qui que ce soit, c’est un manque de conscience, c’est un manque d’identité. Et que l’Homme inconscient se laisse impressionner parce qu’il ne le sait pas, parce qu’il est inconscient, parce qu’il n’a pas de centre de gravité, qu’il n’a pas de contact avec sa source universelle, c’est compréhensible.

Par contre, ça devrait faire partie de l’éducation de son moi planétaire, de son éducation psychologique, même à l’école, dans la famille, d’en arriver éventuellement à comprendre ces lois-là, pour qu’il en arrive éventuellement à se libérer de ce qui est connu, de ce qui lui est présenté, de ce qui lui est présenté par avalanche, de ce qui le sature, pour en arriver éventuellement à avoir un Esprit en paix, puis un Esprit qui est grand, puis un Esprit qui voit grand, puis un Esprit qui voit tout, puis un Esprit qui comprend tout. Ça fait partie de sa conscience universelle.

DM : Est-ce qu’il y a des souches d’impressions, des familles d’impressions, des groupes d’impressions ?

BdM : Il y a des groupes d’impressions, oui. Il y a des égrégores d’impressions.

DM : Est-ce que vous pourriez en nommer quelques uns qui affectent le plus l’individu ou que l’individu… Qu’on sait le plus sujet à rencontrer au cours de la vie ?

BdM : Chaque période historique, chaque période, chaque segment de l’histoire apporte des impressions nouvelles, force l’Homme à se baigner ou à prendre un bain d’impressions, par exemple, depuis les années 60, 50/60 l’Homme, surtout la jeunesse, est très impressionnée par la musique, la forme musicale. Avant les années 50, avant les années 60, la jeunesse était plus impressionnée par la forme intellectuelle, l’existentialisme par exemple, les philosophes. Donc chaque génération… Dans les années 30 on était impressionné par le mouvement de “Happy Days”, pendant la période de l’Art-Déco, les danses légères. À chaque période, l’Homme est impressionné de façon différente.

Au dix-neuvième siècle, durant la période Victorienne, l’Homme était impressionné par une moralité un peu restreignante. Donc ça fait partie de l’évolution. Il y a des périodes où l’Homme est impressionné par des révolutions, en Russie en 1905, en 1917, la Révolution française. Donc aujourd’hui, dans le monde occidental en Europe, en Amérique, l’Homme est affecté par une autre évolution, une évolution qui est plus tranquille, une évolution qui est insidieuse, une révolution qui semble en apparence le libérer mais qui, dans le fond, le plonge dans un tourbillon d’incertitudes, et ça c’est la musique.

La musique aujourd’hui… Les parents, les éducateurs, les gens qui s’occupent de l’évolution ou de l’élévation de la conscience humaine ont une grande responsabilité par rapport aux jeunes qui n’ont pas d’identité, dans ce sens qu’ils doivent s’occuper de les protéger le plus possible des influences néfastes non créatives de la musique, le danger de la musique, la drogue de la musique, la saturation de la musique. Il y a des jeunes qui ne sont pas capables de marcher sur la vie sans avoir le “walkman”… C’est abominable, c’est devenu une drogue la musique… Les acteurs de cinéma, les artistes, ainsi de suite. Des gens qui, à travers leur expérience, ont amené certaines choses à l’Humanité dans le sens qu’ils ont créé un certain libéralisme, bon, OK. Ils ont libéré un peu l’Humanité des mœurs restreignantes de nos pères, de nos anciennes générations. Ça, c’est le côté positif.

D’un autre côté, il y a eu des abus là-dedans. Puis ce sont des gens qui se font des fortunes abominables, absolument démentielles. Puis là, tu as des jeunes, toute cette masse-là qui n’a plus d’identité, cette masse-là qui est coupée de la racine parentale pour souvent des bonnes raisons, mais qui n’a pas été reprise en main par elle-même, ou par des gens, ou des éducateurs, ou d’autres parents, pour lui donner dans les mains, tout de suite. Donc vous avez un monde qui est très confondu, vous avez un monde qui est très difficile.

Vous savez qu’aux États-Unis aujourd’hui, le plus grand problème c’est la criminalité. Donc si ça commence aux États-Unis, ensuite ça s’en vient chez nous, hein ! Ensuite ça se promène, ça va en Europe, ainsi de suite. Puis, ça fait tout partie des lois d’impressions. Le plus grand problème de l’Homme, de l’Humanité aujourd’hui, c’est un problème d’impressions.

DM : C’est fondé sur la musique d’après ce que vous dites ?

BdM : La musique, c’est une des forces astrales qui est utilisée dans le monde à partir des plans astraux pour créer dans la conscience humaine de la confusion. Je n’ai rien contre la musique, je n’ai rien contre les arts, d’ailleurs je n’ai rien contre rien “anyway” ! Mais je suis très conscient des conséquences de la musique sur une base de deux, trois, quatre générations, qu’est-ce que ça fait à l’Homme, qu’est-ce que ça fait à son Esprit, ainsi de suite ! Donc il va falloir un jour que les éducateurs, les parents ou les gens qui sont dans la société, qui élèvent les générations, sur une base individuelle, je parle toujours sur une base individuelle, parce que laissez-moi vous dire une chose, que je n’ai aucune confiance dans l’évolution collective de l’Humanité !

DM : La raison fondamentale ?

BdM : La raison fondamentale, c’est que l’évolution de la conscience sociale humaine, l’évolution de la conscience collective est régie par des lois planétaires qui sont fortement, à ce moment-ci, fortement descendantes. Alors que par contre, j’ai beaucoup d’espoir pour l’évolution individuelle de l’Homme, l’Homme en tant qu’individu, unique… Individu, oui.

DM : Comment est-ce qu’on peut se former individuellement ? Comment est-ce qu’on peut travailler l’impression, la pensée, pour se former individuellement ?

BdM : On ne se forme pas individuellement, on se déforme de notre ancienne forme. Et ça, ça devient notre forme.

DM : On se dégage de la formation collective ?

BdM : On sort de notre ancienne forme, on sort de nos anciennes façons de penser, on sort de la façon collective de penser, on sort de la façon collective de voir, donc on s’individualise, puis éventuellement on se forme. L’Homme n’est pas formé, l’Homme est totalement difforme, l’Homme c’est un infirme, l’Homme n’existe pas sur la Terre. L’Homme dans sa noblesse naturelle, créative, dans sa pleine intégrale conscience, ça fait partie de l’évolution du Verseau. Le Verseau, vous le savez, c’est l’évolution de l’intelligence. La période du Poisson qui a duré deux-mille ans, ça a été l’évolution de la foi. Il faut que l’Homme devienne intelligent, puis c’est pas évident “devenir intelligent” ! Ça n’a rien à voir avec l’Université de Montréal ou l’école, “devenir intelligent” !

DM : C’est une puissance d’adaptation ?

BdM : C’est une puissance d’adaptation en soi, à soi d’abord. Si l’Homme s’adapte à lui-même, il s’adaptera à la société d’une façon créative. S’il ne s’adapte pas à lui-même, il deviendra adapté par la société, la société l’adaptera comme elle veut. Elle créera les moules. Les psychologues vous disent… Quand on vous mesure, quand on vous fait passer des tests, on s’attend à ce que l’Homme se comporte d’une certaine façon dans certaines conditions, ainsi de suite.

DM : On le normalise !

BdM : On le normalise, ainsi de suite, bon ! Sur le plan individuel, ça n’existe pas ça ! Autrement dit, si vous êtes au coin d’une rue, qu’il y a un gros gros accident, vous voyez tout le monde aller vers l’accident, un Homme conscient peut s’en aller dans la direction totalement opposée !

DM : C’est pas son karma ! (rires)

BdM : C’est pas son karma !

DM : On s’adapte à soi, j’accroche à cette phrase-là, on s’adapte à quoi à soi ? Parce que la pensée qu’on a, c’est des pensées qui sont liées à des impressions qui sont venues de l’extérieur ?

BdM : Oui, mais ces pensées-là changent avec le temps. Avec le temps, la pensée humaine deviendra très lucide, très individualisée, très prépersonnelle. Parce que la pensée humaine est très personnelle aujourd’hui. Plus l’Homme deviendra conscient, plus la pensée deviendra prépersonnelle, c’est-à-dire qu’il y aura un contact entre l’Homme et le plan mental de sa conscience, donc entre l’ego planétaire puis l’ego universel.

À ce moment-là la pensée elle devient prépersonnelle, et quand elle devient prépersonnelle, la pensée n’a plus le même taux vibratoire, donc elle n’a plus la même conséquence sur l’ego. Elle permet à l’Homme d’agir différemment, elle neutralise les lois d’impressions négatives, elle ne laisse passer que les impressions créatives, ainsi de suite, ainsi de suite. Donc l’Homme devient de plus en plus autonome, l’autonomie, L’AUTONOMIE ! La fameuse autonomie.

On parle souvent d’individualité aujourd’hui dans les temps modernes : “Bois ton lait comme ça te plaît”… Mais ça n’a rien à voir avec l’individualisation de l’Homme, ça ! L’individualité… Tu t’en vas sur la rue, tu décides de te faire un chapeau tout “croche” ou t’habiller tout “croche”, parce que tu veux te donner de l’individualité, tu peux aller jusqu’à l’excentrisme, mais ça, ça n’a rien à voir avec l’individualité de l’Homme, c’est simplement que tu n’es pas bien pas dans ta peau, puis tu t’en crées une extraordinaire…

DM : Pour avoir de l’attention !

BdM : Pour avoir de l’attention, c’est de l’exhibitionnisme. Vous parlez des lois d’impressions… L’esthétique, la beauté, l’ordre dans la forme, l’harmonie dans la forme, ça fait partie des lois de l’Esprit. Ça fait que l’Esprit en soi, quand il vibre chez l’Homme ou quand il peut vibrer chez l’Homme, il ne va pas créer chez lui un besoin de travestir la forme, de détruire l’harmonie de la forme pour créer – je prends un exemple – pour créer un ordre vestimentaire qui est totalement déréglé sur le plan du canon esthétique pour s’attirer de l’attention, parce qu’on n’a pas d’identité, ainsi de suite, ainsi de suite. Donc ça fait encore partie des lois d’impressions.

DM : Mais l’esthétique ou la mode, ça a été défini par des gens qui pensaient dans un certain registre collectif ?

BdM : L’esthétique et la forme… Disons, la mode, ce que vous appelez la mode, ça fait partie des ordres planétaires de la civilisation, ça fait partie des besoins dynamiques de créer dans une civilisation un ordre vestimentaire qui permet à une industrie ou à tout ce qui est artiste chez l’Homme, ou tout ce qui est manufacture dans la société, de se manifester. Par contre, il y a différentes étapes là-dedans, il y a des gens qui vont faire des beaux beaux tissus, si tu regardes le tissu en soie, il est très beau, il est bien fait.

Puis ensuite, quand ça passe à une autre étape dans un autre département de ceux qui créent, à ce moment-là dépendant du temps, dépendant des perceptions, dépendant du caractère des impressions, vous allez avoir un beau tissu qui n’a plus la fonction créative qui lui serait assignée par une personne sensible. Ça fait que tu peux avoir une personne qui est techniquement toute “décrissée”, qui va se mettre une belle pièce de satin sur le dos, alors que tu pourrais avoir une autre personne qui est plus harmonisée dans ses centres, qui pourrait donner à cette pièce de satin là, une fonction beaucoup plus harmonique. Bon, c’est ça la mode !

DM : Oui, je comprends. Mais, Bernard, on regarde la pensée, je vous ai déjà entendu dire dans une autre conférence que c’est important de pouvoir comme détruire une pensée ou enlever à la pensée l’effet magnétique qu’elle a sur nous autres, OK. Et je pense que les gens, souvent, quand ils font un processus de développement, ne savent plus, à un moment donné, comment traiter avec les impressions qui, évidemment, génèrent des pensées dans leur mental, parce qu’ils ont besoin de l’impression, ils conviennent avec une société qui travaille, qui fonctionne avec l’impression.

Ils sont obligés de projeter une impression pour se faire endosser, accepter, créditer, et en même temps, ils ne doivent pas, vis-à-vis de cette impression-là, disons, trop goûter à cette impression-là pour ne pas se laisser aspirer dans l’impression, parce qu’ils vont développer des comportements, puis des modes de vie finalement qui vont avec les impressions, surtout si les impressions sont puissantes, sont attachées à l’argent ou à la sexualité. Qu’est-ce qu’un individu qui s’individualise, qu’est-ce qu’un individu peut faire avec des impressions qui ont de la puissance, puis qui répondent à des besoins au niveau social, au niveau collectif, tout en gardant sa liberté ?

BdM : Ils les utilisent créativement !

DM : Oui, mais c’est flou ça, dans le sens… Exemple, une personne comme vous, vous ne refuseriez pas d’avoir un avion privé pour vous ou vous ne refuseriez pas de vivre dans un monde de luxe, mais vous ne seriez pas possédé par cette situation-là, c’est quoi la mécanique ?

BdM : Pas nécessairement ! Je pourrais très bien refuser une expérience de luxe si ce n’était pas le temps de la vivre !

DM : Oui, mais comment est-ce qu’on fait pour savoir ça, que ce n’est pas le temps ?

BdM : Là, vous me posez une question, ça fait que je vous réponds. C’est évident que ce n’est pas facile pour l’Homme de savoir si c’est le temps pour lui de vivre une impression ou une autre, ça fait partie d’un certain état de conscience. Mais quelle que soit l’impression que l’Homme vit, il faut qu’il la vive d’une façon réelle. S’il ne la vit pas d’une façon réelle, à ce moment-là cette impression-là, elle va créer en lui des états d’esprit qui sont particulièrement mal définis. Je vous donne un exemple, puisqu’on parle d’impressions. Prenons un type, là je mets l’exemple un petit peu à l’extrême, prenons un type qui travaille dans le cinéma, puis ça s’adonne qu’il a fait une chanson, il a fait un hit puis il a fait cinq millions, supposons…

DM : On en connaît !

BdM : Bon, OK. Il a fait cinq millions, bon, qu’est-ce que c’est qu’il va faire, disons qu’il veut s’acheter une maison, OK. Ça marche, puis ensuite il décide de s’acheter une… Comment vous appelez ça… Une Rolls-Royce, bon ! Le gars il a une belle voix, il y a quelqu’un qui a écrit sa chanson, il a chanté sa chanson, ça a fait un hit, parce que ça a “pogné” dans le code émotionnel de la société, mais le gars en lui-même, il n’a aucune allure. Aucune allure, ça veut dire qu’il n’a pas le corps émotionnel puis le corps mental pour supporter une forme qui crée une impression de puissance, qui a son registre de valeur dans une société, donc cette Rolls-Royce là ! Donc il s’en va au magasin puis il s’achète une Rolls-Royce, une belle Rolls-Royce noire, puis là il sort du magasin, puis il va la conduire…

DM : Ça demande un chauffeur une Rolls-Royce !

BdM : Si tu veux respecter les lois de la forme, tu veux t’acheter une Rolls-Royce, au moins loue-toi un chauffeur, ajoute une casquette, ça fait partie de la forme, l’esthétique…

DM : C’est complet !

BdM : C’est complet ! Le gars il se promène, il va avoir ses lunettes de soleil… D’ailleurs oublions ça là, on va amener ça un petit peu plus proche de nous autres là. Tu fais un beau “party” chez toi, tu invites tes amis : Je fais un beau “party” en fin de semaine, puis on se met beau pour se créer un petit peu d’atmosphère, pour que ce soit élégant, plaisant, ainsi de suite… Le monde vient au “party”. Tu t’es bien habillé, tu as fait un effort, tu as nettoyé ta maison, tu as même fait venir quelqu’un pour faire de la pâtisserie, une belle présentation !

Puis le gars, il arrive en jean, en “running shoe”, puis des trous dans ses bas… Moi c’est évident que je le retournerais tout de suite ! Parce que c’est un manque de sensibilité, c’est un manque de respect pour l’autre. Bon, on est rendu comme ça aujourd’hui. On vit dans une période où les valeurs sont en train de sauter, puis il y a deux côtés là-dedans. Il y a un côté qui est bon sur le plan de la conscience sociale, planétaire, que les valeurs sautent, que les formes soient détruites pour qu’il s’en crée d’autres plus tard. Ça, ça fait partie de l’évolution de notre civilisation.

Mais à l’intérieur de tout ça, au niveau de ton individualité, au niveau de ton cercle de vie, au niveau de tes amis, au niveau de ton monde, au niveau des gens avec qui tu t’identifies, tu n’as pas besoin de vivre ça. Je veux bien comprendre que la société est en train de vivre une fracturation des formes, tout le monde le sait ça, tu n’as pas besoin d’être un occultiste pour savoir ça, bon. Par contre, au niveau de ton expérience personnelle, ta vie sociale, ton monde, tu n’as pas besoin de vivre ça. Ça fait partie de l’évolution de la transmutation d’une conscience sociale au large, mais au niveau de ta personne, ton être, les gens autour de toi, tes amis, tu veux vivre un équilibre dans la forme.

Moi si je faisais un “party” chez nous – je n’en fais pas, mais si j’en faisais un – bon, ben, je m’attendrais à ce que les gens respectent un cadre vestimentaire que je donne pour cette soirée-là. Je ferais ça autant pour eux autres que pour moi-même, je ferais ça pour le plaisir visuel comme pour le mien, ainsi de suite. Ça fait partie des lois de la conscience. (Coupure enregistrement)… (Reprise en cours)… (…) Lorsque l’Homme se libère de la forme, que l’Homme soit libre de la forme, c’est une chose. Que l’Homme ne vive pas la forme aujourd’hui comme il la vivait voilà cinquante ans, c’est une chose, mais qu’il la vive d’une façon créative !

DM : C’est probablement ça, Bernard, qui devient un petit peu conflictuel dans le processus d’individualisation, c’est qu’effectivement on a besoin d’être libre de la forme mais on est obligé de la remplacer par quelque chose. Comment se fait le processus de remplacement ? Qu’est-ce qui permet à l’individu qui s’individualise de trouver quelque chose qui améliore sa situation quand il sort d’une forme, qu’il sort d’une condition de structure sociale, qu’il refuse un milieu de travail quelconque ou même un protocole ?

J’ai vu combien de gens, moi, en consultation qui se révoltaient contre un protocole familial ou un protocole professionnel quelconque, qui voulaient se libérer de la forme, mais qu’ils n’étaient pas capables de remplacer. Qu’est-ce qui doit se passer dans l’individu, qu’est-ce qui doit se passer dans sa pensée pour qu’il puisse changer quelque chose ?

BdM : Il faut qu’il en arrive éventuellement à un état de conscience mentale suffisamment intégré pour pouvoir supporter l’isolation que ça crée, parce qu’il y a une période d’isolation. Quand l’Homme sort de la conscience sociale ou du monde de l’impression sociale que crée la société, puis qu’il rentre dans son individualité, il y a une période d’isolation féroce, profonde. Il faut que l’Homme soit assez fort pour la supporter, puis après ça, il peut retourner dans ce que vous appelez le monde social. Mais à ce moment-là, c’est lui qui est maître. Moi je ne vis certainement pas une vie isolée, je ne suis pas isolé dans le monde, je participe beaucoup au monde, mais je participe au monde dans le cadre de mon autonomie personnelle.

DM : Vous n’êtes pas obligé aux conventions !

BdM : Non, non, je ne suis pas obligé, puis je ne m’oblige pas, puis je ne m’obligerai jamais. Mais j’ai appris au cours de ma propre initiation personnelle à supporter mon isolation, à supporter ma façon de voir, à supporter ma communication interne, ainsi de suite. Ce qui n’est pas facile pour l’ego planétaire. Mais éventuellement ça devient facile, ça devient une seconde nature, puis ensuite quand tu reviens dans le monde, tu reviens dans le monde d’une façon agréable. Parce que n’oubliez pas une chose, hein, ce qui est ordonné, ce qui est créatif, ce qui est élevant, ainsi de suite, tous les Hommes l’apprécient.

Quand l’Homme revient dans le monde ou quand il se replonge dans le monde d’une façon consciente, il ne dérange rien, d’ailleurs il dérange encore moins qu’avant, parce qu’il devient beaucoup plus raffiné, fin, subtil, ainsi de suite. La seule chose, c’est qu’il va se mettre en relation avec des égrégores ou des égrégores d’impressions qui lui plaisent, qui font partie d’une harmonie, qui s’accordent avec lui-même, c’est normal.

DM : Qu’est-ce qui harmonise le mental d’un individu qui est conscient, qui est intelligent ? C’est quoi qu’il recherche dans les gens ? Qu’est-ce que vous, vous recherchez dans les gens quand vous les rencontrez ? Qu’est-ce que vous regardez qui fait comme vibrer votre mental ?

BdM : Une bonne vibration. Pas trop d’ego !

DM : C’est quoi, ça a l’air de quoi, ça a quelle couleur ?

BdM : Pas d’attitude, pas d’attitude négative, pas trop de spiritualité, je déteste les gens spirituels, ça me fâche… Ils sont bons puis ils sont fins… Ils n’ont pas de volonté. Dans toute forme de spiritualité, il y a une grande faiblesse de fond. La spiritualité, ça fait partie de l’âge de la foi… T’sé… On rentre dans l’âge de l’intelligence, l’Homme va devenir intelligent. La foi c’est fini ça, c’est bon pour le restant de l’Humanité, pour le reste de l’Humanité.

DM : La foi c’est pour plus tard, puis l’intelligence c’est pour tout de suite ?

BdM : Non, non, non, la foi c’est passé.

DM : Non, non, mais quand je dis que c’est pour plus tard, je veux dire que la foi, il ne vit pas son temps présent, il se projette toujours dans le futur.

BdM : Oui, la foi c’est s’assujettir à quelque chose de plus grand que soi.

DM : L’individu est comme magnifié par l’autre ?

BdM : Il n’y a pas d’autorité dans la foi, il n’y a pas d’autorité personnelle dans la foi, il n’y a pas d’identité dans la foi. C’est quelqu’un d’autre ou quelque chose d’autre qui est plus grand que soi, la foi. La foi, ça a été nécessaire pendant l’involution, parce que l’Homme n’était pas arrivé à un point où le corps mental était capable de supporter des données très avancées concernant les mondes puis les plans, puis la réalité. Mais dans l’évolution future, l’Homme va être capable de traiter avec des données très très occultes qui vont effondrer toutes les structures mentales involutives de la foi spirituelle.

Il faut que l’Homme devienne un scientifique du mental, il faut que l’Homme connaisse les lois de la vie occulte qui sont occultes, de la même façon qu’il connaît les lois de la matière. Il faut qu’il connaisse les lois de conséquence. L’Homme ne peut plus demeurer indéfiniment un niaiseux planétaire, une créature du bon Dieu. Il faut que l’Homme prenne en main la totalité de son énergie, la totalité de sa conscience. Sans ça, l’Homme ne passera jamais à une conscience éthérique. Le plus loin qu’il va aller, c’est la mort puis le retour à l’incarnation, ainsi de suite. L’Homme ne pourra jamais contester les plans.

Tant que l’Homme ne pourra pas contester les plans, dans le fond il aura une mentalité de foi, parce que ne pas contester les plans, ça a été la condition de l’involution, on n’a jamais contesté les plans, on n’a jamais contesté les plans spirituels. Je parle des gens qui avaient des communications télépathiques ou médiumniques avec les plans. L’Homme n’a jamais contesté les plans. Si tu vas haut, haut, haut, haut dans les plans, puis tu ne contestes pas les plans, si tu n’en arrives pas à contester les plans, tu ne peux pas, sur le plan humain, entrer dans une conscience solaire, c’est-à-dire tu ne peux pas individualiser ta conscience. Tu ne peux pas avoir de communication télépathique directe avec ce qu’on appelle encore aujourd’hui le moi universel, mais c’est quoi ce moi universel ?!

Les mots, tous les mots qu’on utilise dans notre réflexion, tous les mots qu’on utilise pour exprimer une réalité, surtout la réalité psychique, occulte, tous les mots qu’on utilise pour expliquer les mystères, l’invisible, si vous les regardez, ce sont des mots qui font encore partie d’un dictionnaire involutif. Il va falloir un jour que l’Homme fasse éclater ça, ces formes-là, pour qu’il entre dans de nouvelles… Pour qu’il accède à de nouvelles impressions.

Autrement dit, quand un Homme dit : “Bon, je suis en contact avec mon ego universel ou mon ego cosmique”, ça veut dire quoi ? C’est quoi cette “crisse” de “bébelle” là, tu vois ce que je veux dire ? Si l’Homme n’a pas la force mentale pour aller par en dedans, puis dire “Bon, ben, c’est quoi ça, ce que tu appelles un ego cosmique ou un ego universel, c’est quoi ça, parle, explique-moi ça, cette affaire-là”… Puis forcer les intelligences dans les mondes parallèles à expliquer la structure planétaire de leur monde spatiotemporel – qui devient pour nous autres totalement intemporel – l’Homme n’aura jamais de compréhension de l’invisible, l’Homme va toujours demeurer un être enraciné dans la période, la grande période de la foi planétaire !

L’Homme n’aura jamais accès à la science des plans qui touche autant le matériel, que l’éthérique, que l’astral, que le mental, ainsi de suite ! L’Homme ne pourra jamais connaître profondément les lois de la télépathie, l’Homme ne pourra jamais sortir du rêve pour entrer dans une conscience éthérique avec son corps morontiel, ainsi de suite, ainsi de suite. L’Homme ne pourra jamais découvrir qu’il existe des civilisations imaginaires qui sont interposées entre lui puis les facettes occultes de son esprit matérialisé qu’on appelle l’ego. L’Homme ne pourra jamais connaître les mystères.

L’Homme sera obligé d’aller voir, rencontrer les grands-pères de l’involution qui, dans le fond, étaient une forme d’inquisition psychologique et philosophique imposée à une Humanité totalement dormante, à travers l’autorité totalement planétaire, involutive, d’une spiritualité qui est totalement naïve. Puis ensuite, l’Homme, à cause de son évolution puis de ses besoins profonds, va se diriger vers des conférenciers dans le monde qui vont parler du contact avec d’autres civilisations, ainsi de suite, puis l’Homme va tomber encore dans la même trappe, parce qu’il va être encore fasciné par ce qui est plus grand que lui, au lieu d’en arriver éventuellement à être capable par son propre Feu, donc sa propre fusion, donc sa propre lumière, de réellement faire éclater la forme de toutes ces différentes variations spirituelles ou mythico-éthériques des réalités invisibles.

On commence là, la science… Ça fait cent ans que ça commence, puis on est rendu à des computers puis à des 4/86, puis à des ci, puis des ça, à des intelligences artificielles ! Puis on est sur le plan matériel, on n’a même pas fait de la transmutation d’énergie en matière, matière-énergie, encore ! On a essayé au niveau de la fusion, puis on n’a pas réalisé… Puis on n’est même pas capable de s’imaginer plus loin que ce qu’on pense, on n’est même pas capable d’aborder des pensées qui ne font pas partie de notre souvenir.

On n’est pas capable de fracturer notre propre monde mental pour pénétrer dans des temps qui sont totalement différents du nôtre, qui sont totalement réels, qui sont totalement connectés spatiotemporellement à l’expression dynamique de nos corps subtils, qui sont des véhicules de transport différents de notre corps matériel, qui a besoin d’un “char”, d’une chevrolet pour se transporter. Donc on est totalement ignorant.

Mais on arrive dans une période de grande révolution de conscience qui est l’ère du Verseau, puis il va falloir un jour qu’on se prenne en main, puis ça, individuellement. Ça ne se fera jamais collectivement. N’attendez-vous jamais à ce qu’il y ait sur la Terre une conscience collective. Ça, ça se fait au cours de la septième race-racine, puis on a encore… On a deux-mille-cinq-cents ans à attendre pour ça. Pressez-vous pas ! Mais individuellement ça commence, et c’est sur le plan individuel que l’Homme finalement prendra conscience ! Une fois que l’Homme prendra conscience, à ce moment-là c’est évident que tu es tout seul, tu es tout seul avec d’autres qui prennent conscience, puis tu n’as pas besoin de plus que ça.

DM : Quand on vit le paradoxe d’être tout seul avec d’autres qui sont conscients, tout seul avec d’autres ?

BdM : Tout seul avec d’autres, parce que tu as un problème de temps puis tu as un problème de quantité, ça prend des années pour un Homme en arriver à intégrer son énergie. Donc ça prend des années à un autre Homme à intégrer son énergie, ça fait partie du processus évolutif. Pendant l’involution, on s’est créé des affinités psychologiques avec des Hommes qui étaient aussi stupides que nous autres. Puis dans l’évolution, on ne pourra pas faire ça. Parce qu’un Homme conscient ne peut pas vivre sa conscience en fonction de la dictée d’un autre.

Alors que pendant l’involution, on vivait notre conscience par rapport à la dictée des autres. Il y avait une hiérarchie, il y avait des professeurs, il y avait des philosophes, il y avait des écrivains, il y avait des penseurs, il y avait des prêtres, il y avait des curés, des cardinaux, il y avait des papes. Il y avait des gens au-dessus de soi qui, de leur autorité historique, nous imposaient une vision du monde qui souvent pour eux autres a été difficilement mal digérée, lorsque des initiés venaient sur la Terre comme Galilée, puis Copernic, puis qu’ils renversaient toutes les données que l’Église avait voulu contrôler pour son propre pouvoir temporel !

Mais ça, tu peux faire ça pendant un certain temps, contrôler le pouvoir temporel, mais un jour ça saute parce qu’il y a des gens qui viennent, il y a des gens qui en créent, de par leur propre vibration, de par leur propre vision, des chocs dans la conscience sociale, des Jean-Jacques Rousseau, ainsi de suite. Ça, c’est ce qui fait partie de la transmutation de la conscience humaine involutivement. Mais imaginez-vous ce qui va se faire au cours de l’évolution quand des Hommes vont venir sur le plan matériel et vont créer des chocs à tous les niveaux de la conscience humaine, pas simplement au niveau des idéologies spirituelles, religieuses, politiques, mais au niveau de la structure même du mental, au niveau de la structure des mondes, au niveau de l’origine des mondes, au niveau de la définition des intuitions organisées de la vie, comme le mot âme.

Qu’est-ce que ça veut dire de l’âme ? On parle de l’âme parce que c’est un mot qui fait partie des anciennes intuitions ésotériques de l’involution. On parle de l’âme parce que c’est un mot qui nous a été soufflé à travers… Par l’astral. On parle de l’âme parce que c’est un mot qu’on a besoin de reconnaître dans sa fonction spirituelle, pour que nous autres en tant qu’individus, on ait une identité spirituelle. Mais si on tombe dans le domaine de la science du mental, si on tombe un jour dans le domaine de l’architecture du mental, si on tombe un jour dans le domaine de l’invention universelle de toute catégorie, ça devient quoi une âme ? Quand l’Homme aura l’autorité psychique… Parce qu’une autorité à ce niveau-là, ce n’est plus psychologique, ce n’est pas de l’autorité parce que l’Université de Montréal t’a donné un doctorat, ce n’est pas de l’autorité ça, c’est rien qu’une convention !

Mais quand tu as une autorité dans le sens que tu es capable de supporter ton propre vide historique, ton propre vide involutif, ton propre vide psychologique, quand tu es capable de vivre en dehors de ta mémoire, autrement dit quand tu es capable de vivre totalement dans une forme de cohabitation entre l’ego planétaire puis l’ego temporel, qu’on appelle cosmique, quand tu es capable de vivre ta conscience, perché sur rien, puis là tu es capable de regarder le monde des mots qui fait partie des structures du mental !

Puis tu es capable de reconnaître que les mots sont étudiés dans les mondes très avancés du mental, comme des structures aussi fortement organisées et régies dans leurs lois de causalité que les lois de gravité ici, les murs, ainsi de suite ! Quand tu réalises que le mot est plus fort… Que la parole est plus forte que le “sword, how do you say the sword” : L’épée ! Tout est mot ! Le mot c’est la substance même de toute forme de réalité. Puis quand tu es en contact avec des mondes où les mots sont créés…

DM : C’est eux autres qui sont à l’origine… ?

BdM : Quand tu es en contact avec des mondes où c’est leur job de créer des mots… Nous autres on crée des bouteilles de whisky, eux autres créent des mots. Quand tu es en contact avec des mondes dont la technologie inimaginable sur le plan matériel est toute “gyrée” (tournée) à la création des mots, au travesti des mots, à la spiritualisation des mots, à la formation de la déformation des mots, ainsi de suite, à l’éclatement des mots à travers des initiés, par exemple !

Quand tu commences à “dealer” avec des civilisations que j’appelle moi des civilisations imaginaires, parce qu’il faut aujourd’hui les appeler des civilisations imaginaires, parce que ça fait encore partie de l’imaginaire de l’Homme, parce que l’Homme n’est pas rentré dans la conscience morontielle encore pour venir en contact direct avec ces civilisations-là, parce que l’Homme “crèverait”, il n’est pas équipé émotivement, à ce moment-là tu commences à savoir puis à comprendre qu’est-ce que c’est la vie.

Tu commences à t’apercevoir puis à comprendre que, la vie elle commence dans l’invisible puis elle finit ici. Elle ne commence pas ici pour aller là ! C’est là que ça commence, la forme de l’Homme elle commence là, la forme de l’animal elle commence là, la forme de la plante elle commence là, la forme de la planète elle commence là ! Tout commence là ! La réalité commence dans l’invisible, puis avec les temps, les grands grands temps, elle descend dans la matière !

Ça fait que nous autres on arrive dans la matière, on est des terminaux dans la matière, le contact est fait subliminalement, on pense, on n’est pas des animaux, mais on ne sait pas qu’on pense qu’on pense, encore. Là on commence petit à petit à réaliser qu’on pense qu’on pense. Quand l’Homme commence à réaliser qu’il pense qu’il pense, ben, là il passe à une autre étape, c’est la communication télépathique. Ça fait que là, whoop, tu parles avec ces mondes-là ! Qu’est-ce que c’est qui arrive quand tu commences à parler avec ces mondes-là ? Tu ne peux plus avoir la même conscience de l’impression sur la Terre que tu avais avant !

Donc tu fractures l’impression, tu fractures la forme, ta vie change, ta conscience change, il se crée une “amalgamation” de ton énergie mentale, émotionnelle, éthérique et matérielle. Tu peux guérir ton corps matériel par simple volonté vibratoire, tu guéris ton corps matériel, parce que ça fait partie des cycles naturels de vie, de l’organisation naturelle de l’Homme qui ne s’est pas encore découvert, ainsi de suite.

Mais au stage où on en est, puisqu’on passe de l’involution à l’évolution, il y a une période historique de transition extrêmement puissante qu’on vit là, et les Hommes dans le monde, Américains, Européens, Pacific Rim, Amérique du Sud, vivront tout ça, la désintégration de la forme. Quand la forme se désintègre, qu’est-ce que c’est que vous avez comme résultat social ? Plus de valeur, il n’y a plus de “ganglines”.

Quand bien même, on te dirait : “Bon, ben, il n’y pas d’avortion”. Si le monde, ils veulent avorter ils vont avorter. Tu peux utiliser ça en Amérique du Sud : “Pas d’avortion” ! Mais tu ne peux pas dire ça en Europe. Les Européens ne vont pas suivre sur “pas d’avortion” comme les gens en Afrique vont faire, comme les gens en Amérique du Sud vont faire. Ça fait qu’à ce moment-là, au moins tu vas aller chercher le monde en Afrique, tu vas aller chercher le monde en Amérique du Sud, tu vas les soutenir encore, ça fait un maintien, il y a un ordre, il y a une fonction dans la non-avortion.

Mais quand tu arrives à des peuples qui sont un petit peu plus capables de supporter par eux-mêmes le décisionnel, la femme moderne, la petite Québécoise, qui se fait dire par quelqu’un : “Pas d’avortion” ! Si elle veut se faire avorter, elle va dire : “C’est mon corps, je me fais avorter”… Prrroot ! Elle vient de casser une loi d’impression. Elle vient de sortir d’une impression historique.

Bon, ben, amène ça plus loin, amène ça au niveau de la conscience, amène ça au niveau du mental, amène ça au niveau du sacré, amène ça au niveau de Dieu, amène ça au niveau de ce que vous appelez, vous autres, des Anges, des Archanges, amène ça au niveau des hiérarchies, amène ça au niveau des plans astraux, amène ça au niveau du plan mental. Amène ça au niveau de ce qui pense en toi, amène ça au niveau de ce qui crée une pensée en toi, amène ça au niveau de la personnalité qui crée la pensée en toi, que j’appelle moi une prépersonnalité…

Amène ça au niveau de l’intelligence qui est en toi, puis amène ça, cette intelligence, cette pensée-là dans toi, puis amène ça au niveau de la remise en question de sa fonction psychologique, de la remise en question de sa valeur psychologique, qu’est-ce que c’est qui se passe ? Il se crée une transmutation de ton mental, il se crée un processus de fusion, il se crée une individuation de l’Homme. Il se crée une nouvelle conscience. Donc il se crée une nouvelle façon de regarder le monde de l’impression sur la Terre, ça fait que c’est évident qu’après ça, tu es tout seul.

DM : Ouais, effectivement ! Il faut faire tout ce chemin-là pour être intelligent !

BdM : Je parle du processus évolutif, ça fait que tu rencontres des gens dans le monde qui sont “guerrés” dans ce processus-là, puis ça devient tes “chums” (amis). Le reste, c’est rien que projeter…

DM : Je comprends, tu n’as même pas besoin de gros !

BdM : Tu n’as pas besoin de gros !

DM : C’est vrai ! Il en faut juste deux, trois pour parler, là !

BdM : C’est ça !

DM : Mais c’est juste la communication à ce moment-là qui nourrit un individu qu’on dit “intelligent”, parce qu’en étant conscient de ces sources-là, finalement…

BdM : D’ailleurs, l’Homme le réalisera un jour, la communication dans le sens “quand l’Homme parle”, quand l’Homme parlera, il se nourrira de ce qu’il dit puis apprendra de ce qu’il dit. Puis ça, ça sera sa nourriture.

DM : Bernard, diriez-vous que la communication pour les individus conscients, c’est la seule impression qui va être essentielle pour eux ?

BdM : La communication pour l’être conscient, ça sera sa dernière impression, ça sera son dernier besoin avant de passer à la conscience morontielle. L’Homme conscient, à travers la communication consciente, pourra supporter les plus grandes souffrances d’isolation.

DM : C’est dû à quoi ça, exactement ? Je sais que c’est ça…

BdM : C’est dû au fait que cette vibration-là, ça met en vibration, en mouvement, son corps mental supérieur.

DM : OK. Puis ça habite le reste du corps ?

BdM : Ça habite tout le reste, ça affecte l’émotionnel, ça affecte l’éthérique, ça affecte le physique, c’est la lumière qui vibre, puis qui fait vibrer les corps subtils…

DM : Puis ça, c’est plus fort… Ce qu’on parle, ce phénomène de communication là, c’est plus fort que toutes les impressions de la forme qui existent présentement dans la société ?

BdM : Ben, c’est plus fort parce que ça les détruit toutes !

DM : Ah ! OK.

BdM : Elle est là sa force, la force de la vibration de la lumière, quand elle passe dans le canal humain puis qu’elle regarde n’importe quoi, puis qu’elle vibre là… Je ne sais pas moi, tu parles avec quelqu’un de telle affaire, de telle affaire, de telle affaire, elle va toujours briser la forme, parce que la lumière ne voit pas la vie sur la Terre comme l’Homme la voit, autrement dit l’ego cosmique ne voit pas la vie sur la Terre comme l’ego planétaire la voit. Ça fait qu’automatiquement, si l’ego planétaire est mis en vibration par sa contrepartie universelle cosmique, “whatever”, à ce moment-là, ce que lui vibre mentalement et ce que lui observe et regarde mentalement sur le plan matériel en fonction de son expérience, des valeurs qui coexistent avec lui-même, c’est totalement changé.

DM : Bernard, diriez-vous que pour contenir les plus grosses impressions dans la société, “impressions” c’est toujours gros en proportion… (BdM fait une blague avec un bouton et le public rit)… Il faut une bonne concentration pour vous interviewer…

BdM : Non, mais c’est important… (rires du public).

DM : Ouais, ouais, c’est dérangeant mais c’est important (rires du public). La question justement que j’avais, c’était au niveau de la contenance, est-ce qu’une personne qui a l’aptitude à parler à partir de cette relation-là avec les plans, est-ce que devant n’importe quel type d’impression, y compris se faire distraire.. Hum… (rires du public)… Est-ce qu’il est capable en parlant de neutraliser absolument n’importe quoi ?

BdM : Oui, oui.

DM : Et, est-ce que ça, s’il le neutralise, ça lui donne une totale contenance des impressions dans lesquelles il est obligé de fonctionner ?

BdM : Ça fait partie de la contenance parce que la contenance de l’impression, c’est… Contenir l’impression, c’est pouvoir jouer avec l’impression. Au lieu que l’impression joue avec soi c’est nous qui jouons avec l’impression. C’est l’Homme qui devient le maître d’œuvre au lieu que l’impression soit le maïtre d’œuvre.

DM : Puis c’est la parole qui donne ce contrôle-là ?

BdM : La parole ça fait partie de ce contrôle-là, parce que la parole c’est une invitation à l’acte.

DM : Pourquoi vous dites “invitation, pourqui vous ne dites pas : c’est l’acte ?

BdM : C’est une invitation à l’acte parce que l’Homme ne connaît jamais les conséquences de la parole quand il parle, donc c’est l’invitation à l’acte, l’acte lui-même part des plans…

DM : C’est l’évènement, l’acte c’est l’évènement !

BdM : L’acte de la parole il part des plans. Quand l’Homme parle, ça a déjà été parlé.

DM : OK.

BdM : C’est pour ça qu’un Homme qui serait suffisamment conscient par exemple, pourrait parler, puis pendant qu’il parle, il pourrait savoir ce qu’il va dire tout à l’heure !

DM : C’est de la vitesse là ! (rires du public).

BdM : C’est parce que ça vient des plans.

DM : Oui, je comprends.

BdM : Ça, ça fait partie de la différence entre l’acte puis l’invitation à l’acte. Quand l’Homme parle, il est toujours invité à l’acte de la parole, tandis que l’Homme quand il est inconscient, il n’a pas conscience de tout ça, il pense qu’il est l’acte de la parole.

DM : OK. À cause du JE.

BdM : À cause du JE. C’est intéressant : “être invité à l’acte de la parole”, parce que quand tu parles, automatiquement, tu te laisses aller, ce n’est plus toi qui parle, ça parle, tu t’écoutes parler ou tu écoutes parler, ainsi de suite. Puis tu as toujours un référent qui est plus élevé sur le plan cosmique que toi-même, autrement dit tu as toujours un référent qui fait partie de l’intemporel avec lequel tu peux communiquer, effectivement.

DM : Diriez-vous que, quand vous êtes invité, comme vous dites, à l’acte de la parole, puis que vous êtes conscient des plans, est-ce que vous diriez que la parole sur les plans c’est de l’action ?

BdM : La parole sur les plans c’est une vibration, ça devient une action quand c’est parlé, quand c’est adapté au système psychique de l’Homme.

DM : Et est-ce que toute parole qui vient des plans a inévitablement une conséquence ou une redondance sur la forme matérielle ?

BdM : Toute parole qui vient des plans a éventuellement une conséquence sur les plans, mais dépendant du registre de l’individu. Si l’individu est très, très, très, très conscient, la conséquence sur le plan est plus proche. Si l’individu est moins conscient, la conséquence sur les plans est plus loin, puis il peut même ne pas s’en apercevoir.

DM : OK. Donc c’est juste le fateur temps qui joue à ce moment-là ?

BdM : C’est le facteur temps.

DM : Quand vous dites : “Sur les plans”, vous parlez du plan matériel ?

BdM : Non, non, je parle du plan mental.

DM : Du plan mental, mais est-ce que la parole venant des plans, parlée par un individu qui a assez de conscience – il faut que ça soit fait dans des registres de temps, disons, on va dire trois jours, une semaine – est-ce que ça a une conséquence sur le plan de la forme, du plan matériel ?

BdM : Toujours.

DM : Tout le temps !

BdM : Il y a deux raisons pour ça, parce que la parole quand elle est consciente, autrement dit quand elle est transparente, qu’il n’y a pas d’ego dedans, elle pénètre. La différence entre la parole puis la jasette, “whatever”, ou la parole consciente puis la parole inconsciente, c’est qu’elle pénètre. Un ego qui est pénétré par la parole, c’est un petit peu comme un patient qui est pénétré par l’aiguille très très habile d’un chirurgien. Quand tu as un chirurgien avec une aiguille là, puis tu ne la sens pas l’aiguille, elle rentre. Tandis que nous autres, quand on parle, on se fait piquer un petit peu comme les dentistes font, tu le sens (rires du public). Tout le temps tu le sens.

Un ego normalement… Si tu pouvais dire à quelqu’un : “Je t’envoie chez le dentiste, tu ne sentiras rien”, tout le monde se ferait arranger les dents, le monde il se mettrait de l’argent de côté pour se faire arranger les dents, ce serait un plaisir de se faire arranger les dents. Même les dentistes feraient encore plus d’argent ! Mais ce n’est pas ça qui se passe ! On se fait toujours donner des chocs. Au niveau de la parole c’est la même affaire, l’ego vit toujours des chocs, il n’est pas pénétré par la parole. Puis ça, c’est parce que l’Homme n’est pas conscient suffisamment des lois d’impressions. L’Homme a trop l’impression que c’est lui qui est intelligent, il n’a pas conscience qu’il est invité à la parole, il a simplement l’inconscience que c’est lui qui parle.

DM : Merci Bernard… À la deuxième partie ! (Applaudissements).

mise à jour le 22/08/2024

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