Conférence avec Daniel Ménard 107
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Daniel Ménard (DM) : Ce soir, nous abordons un sujet qui vous habite pendant le temps que vous êtes inconscients, c’est-à-dire le sommeil. Pour le reste, vous êtes évidemment conscients, et on se questionne souvent, lorsqu’on rêve, à savoir si le rêve a une coloration astrale ou s’il a une qualité mentale. Et lorsqu’on vient en évolution dans ce domaine qu’est l’invisible ou l’occulte, on s’intéresse éventuellement à savoir qu’est-ce qui se passe sur les plans et qu’est-ce qu’on pourrait faire comme activité sur ces mêmes plans.
Donc le rêve est un terrain souvent inconnu pour bien des gens, qui semble avoir une influence majeure sur l’évolution de l’individu. Ce soir, nous recevons Bernard de Montréal pour nous entretenir sur ce sujet. Bernard… (Applaudissements). Bonsoir Bernard.
Bernard de Montréal (BdM) : Bonsoir.
DM : Bernard, le sujet ce soir : “Rêve astral ou Rêve mental”. Les gens sont, dans leur historique de vie, appelés à se souvenir, à un certain moment donné, de cauchemars qu’ils ont vécu, de rêves qui dans certains cas sont prémonitoires. Je sais qu’il y a eu des scientifiques qui ont même étudié les rêves, programmer les gens à rêver d’une certaine façon, dans le but techniquement d’arriver à des résultats.
Est-ce “qu’a priori” il est possible, de notre état conscient, de notre état éveillé, pour prendre leur terme, de conditionner notre Esprit ou notre mental pour rêver d’une certaine façon, pour rêver en se programmant, éveillé ? Est-ce qu’on peut programmer nos rêves, dire : “Bon là, je veux rêver à ça cette nuit”, et faire quelque chose avec ces rêves-là, se développer ou travailler ce rêve-là de telle façon à ce qu’il y ait un suivi, une progression dans l’individu, dans sa vie éveillée après s’être réveillé le lendemain matin ou le surlendemain ?
BdM : Oui, effectivement on peut se programmer, comme vous dites. Le mot “programmé” n’est pas tellement juste, on n’est pas des computers, mais dans la mesure où l’Homme a un Esprit éveillé… Un Esprit éveillé c’est un Esprit qui est d’abord conscient des plans, il faut être conscient des plans pour pouvoir vivre des rêves qui sont des formats d’étude, des sources d’étude, des façons d’étudier la vie, notre propre vie ou la vie des autres.
Si on n’est pas conscient des plans, à ce moment-là, c’est plus difficile parce qu’on est sujet à des courants de conscience astrale qui sont régis par le domaine astrologique de notre conscience, dans le sens que, c’est un petit peu comme le “Stock Market” des rêves, selon que le “Stock Market” monte ou que le “Stock Market” descend ; au niveau de notre conscience c’est la même chose. D’après les positions planétaires, on vit des états de conscience qui sont en notre faveur ou qui sont en notre défaveur, à cause des courants astraux qui régissent énormément un grand pourcentage de la conscience humaine.
Mais lorsque l’Homme devient conscient, qu’il est conscient des plans, donc qui a un Esprit éveillé, il devient dans un sens – un sens qui est plus ou moins conscientisé chez lui – il devient dans un sens, le gardien de son propre seuil astral, dans le sens qu’il est capable dans l’état de sommeil, de manipuler lui-même toute l’information extraordinairement complexe qui sous-tend la formation du rêve, du mouvement du rêveur. Puis si l’Homme est conscient des plans, donc s’il a un Esprit très très éveillé, il est plus conscient, il est plus éveillé, il est plus en “Mesure de Pouvoir” dans le rêve, donc lorsqu’il est au seuil de sa conscience occulte, de pouvoir travailler avec ces énergies-là et de les filtrer.
Ce qui nous permet dans un sens de construire la direction d’un rêve, c’est notre capacité sur les autres plans, de les filtrer ces énergies-là, donc ces informations-là. Si on n’est pas conscient des plans c’est plus difficile, parce qu’on n’est pas capable de se donner une direction au niveau de l’éveil qui va continuer dans le sommeil. Pour que la direction continue dans le sommeil, il faut que l’Homme ait une conscience des plans suffisamment avancée, pour que son Esprit demeure éveillé quand il va dans le sommeil. Même s’il dort, son Esprit demeure éveillé, et à ce moment-là ça dépend des individus.
Puis plus l’être est conscient, plus il est capable de formuler dans le monde du rêve les paramètres de sa conscience, dans le sens qu’il est capable de formuler les besoins de sa conscience. Il est capable d’établir sur ces plans-là des formats d’éveil interne, c’est-à-dire il est capable de créer des conditions, des limites sur le plan astral, à l’intérieur desquelles il va travailler. Puis plus il est conscient, plus ces limites-là sont vastes, puis sont vastes, puis sont vastes, puis c’est ça qui donne éventuellement… Qui amène l’Homme éventuellement à pouvoir se déplacer en forme astrale.
Puis ça, ça va encore plus loin, ça va jusque sur le plan éthérique, ainsi de suite, ainsi de suite. Donc pour répondre brièvement à votre question là, pour que l’Homme puisse travailler sur le plan du rêve, pour qu’il puisse utiliser son rêve, pour qu’il puisse aller chercher de l’information utile au niveau de sa vie de tous les jours ou celle des autres, il faut qu’il ait conscience des plans.
DM : Bon, ça m’amène à poser la question : Comment on arrive à être conscient des plans, parce que là, quand on parle de plans, on parle de quelque chose qui n’est pas perceptible dans la vie de tous les jours ?
BdM : La conscience des plans est établie fondamentalement sur le principe de la reconnaissance de la part de l’ego que la pensée vient d’ailleurs. À partir du moment où l’ego reconnaît que la pensée vient d’ailleurs, son Esprit peut facilement se diriger ailleurs, peut facilement changer de plan : Partir du plan psychologique, aller au plan psychique ; partir du plan psychique, aller sur le plan occulte du mental ; partir du plan occulte du mental, entrer dans le plan mental intégral ; partir du plan mental intégral, commencer à recomposer ce plan-là, le retravailler, puis se substituer en tant qu’ego pour devenir simplement un peu partiellement une conscience morontielle.
Puis ça monte, puis ça monte, puis ça monte, c’est un processus de définition la conscience, c’est des couches d’énergie. Puis si l’Homme est conscient que la pensée vient d’ailleurs, à ce moment-là il a déjà accès à des modes de perception sur les autres plans, qui sont en harmonie avec sa conscience sur le plan matériel. Mais s’il n’est pas conscient que la conscience vient d’ailleurs ou que la pensée vient d’ailleurs, c’est difficile pour lui de manipuler des courants astraux, parce qu’il n’aura pas l’éveil de la conscience nécessaire pour les manipuler.
Ce qui nous permet de manipuler le rêve ou de faire des rêves qui sont à la mesure de notre conscience ou de notre “volution” dans le rêve, c’est notre capacité d’être conscient de l’ailleurs. À ce moment-là ça devient plus facile, puis avec le temps, ça deviendra de plus en plus facile, de sorte que l’Homme une fois qu’il sera suffisamment détaché de son corps physique, dans le sens qu’il se sera suffisamment libéré dans le rêve de tous ses problèmes psychologiques dans l’ego durant la journée, l’Homme pourra travailler simplement à façonner cette information-là, la rediriger vers lui, la réimprimer sur le plan éthérique de sa conscience, pour que le lendemain matin il puisse s’en souvenir puis l’utiliser.
DM : Bernard, il y a des gens qui sont pris avec des rêves qui reviennent cycliquement, dans le sens que ça colle à leur mental pendant des années puis des années. Est-ce que le simple fait d’être conscient que la pensée vient d’ailleurs, comme vous dites, c’est suffisant pour que dans le rêve on puisse affronter cette obsession-là, en dormant ?
BdM : Oui, parce que quand vous êtes conscients que la pensée vient d’ailleurs, ce que vous faites techniquement, c’est que vous renversez la conscience astrale, vous renversez le pouvoir de l’âme sur l’ego, vous neutralisez la puissance des mémoires, parce qu’à ce moment-là vous vous raccordez à des niveaux de conscience qui sont très très perfectionnés, qui sont très évolués, qui sont très avancés, qui sont réellement… Qui sont techniquement cosmiques ou universels.
Et à ce moment-là quand vous regardez votre rêve, ou vous faites l’expérience du rêve à travers cette nouvelle lumière là, vous ne pouvez plus succomber aux effets astraux ou aux courants astraux qui font des rêves, des genres de risée de la conscience humaine. Mais pour ça, il faut que l’Homme traite avec la nature de sa conscience d’une façon nouvelle, créative, basée sur les nouvelles lois de l’évolution qu’on commence à découvrir depuis un certain nombre d’années, pour en arriver finalement à se dissocier complètement du pouvoir de l’âme sur sa conscience.
C’est le pouvoir de l’âme sur la conscience qui fait que les Hommes sont obligés de subir des rêves cycliques comme ça, c’est le pouvoir de l’âme sur la conscience qui fait que l’Homme n’est pas réellement intelligent. Intelligent voulant dire capable de manipuler, de traiter de ces informations-là à sa guise. Si l’Homme était capable de traiter à volonté sans devenir subjectif, sans devenir aucunement subjectif de ce qui se passe dans sa conscience, l’Homme serait très très avancé en conscience. Puis probablement que l’évolution de l’Humanité future au cours des siècles à venir, ça va être justement cette capacité de l’Homme de finalement pouvoir traiter l’information occulte de sa conscience.
L’Homme n’a jamais traité de l’information qui s’est produite dans sa conscience, il l’a subie pendant des siècles, et des siècles, et des siècles. Aujourd’hui, il commence à la traiter. C’est un petit peu comme la différence entre nous autres aujourd’hui, puis nous autres voilà quarante, cinquante ans. Voilà cinquante ans, pourquoi est-ce qu’il y avait des phénomènes dans le monde comme Hitler, pourquoi est-ce qu’il y avait des phénomènes dans le monde absolument abominables ? Parce que l’Homme, donc le journaliste, la presse, la télévision, les systèmes d’information, n’étaient pas suffisamment évolués pour traiter l’information.
Aujourd’hui on traite l’information. Quand il se produit des choses dans le monde, c’est traité, c’est étudié, ainsi de suite. C’est la même chose au niveau de la conscience humaine, il va falloir qu’un jour l’Homme traite de l’information qui se passe dans sa psyché. Ça, j’appelle ça l’évolution de la conscience supramentale. C’est un processus qui est relativement long parce que c’est un processus qui est très profond. C’est un processus qui n’est pas nécessairement facile non plus parce que l’Homme doit se libérer de certains coefficients psychologiques pour réellement rentrer dans la perception occulte de son moi.
C’est très vaste le moi ! Le moi, ce n’est pas simplement une composition psychologique qui est basée sur les mécanismes de réflexion puis qui est basée sur l’accumulation des mémoires humaines. Le moi, ça va beaucoup plus loin que ça. Le moi, ça entre dans des territoires de conscience, de conversion d’énergie, de neutralisation instantanée de sa fonction psychologique, puis l’expansion instantanée de sa fonction occulte universelle normative. Donc le moi, c’est très très occulte. Par contre ça se comprend, ça se comprend à partir du moment où l’Homme entreprendra finalement de traiter de son information au lieu de la subir.
Alors si l’Homme traite son information, puis il sait traiter de son information, puis qu’on a les lois, on commence à avoir les mécanismes pour la traiter cette information-là, en tout cas au Québec. À ce moment-là l’Homme va pouvoir commencer à entrer en conscience sur ces plans-là, puis éventuellement passer d’une conscience purement astrale, passer à une conscience morontielle, ainsi de suite.
DM : Vous parlez de traitement d’information. Dans une information il y a un concept, il y a une idée, et quand on a suivi un peu votre instruction, on sait aussi que l’information véhicule à un certain moment donné, une vibration. Quand vous parlez de traiter de l’information, est-ce que vous semblez combiner le traitement conceptuel ou idéologique avec la vibration ou c’est strictement au niveau de la vibration ?
BdM : Non. Traiter de l’information, ça veut dire être totalement vibratoire. Un Homme qui traite de l’information sur le plan vibratoire, il est totalement non touché par les courants astraux de cette information-là. Alors c’est comme faire une étude en laboratoire, si vous faites une étude en laboratoire de quelque chose, d’un microbe, il faut que l’environnement soit propre. Si l’environnement n’est pas propre, les évidences, les matériaux que vous allez utiliser pour traiter de l’information vont être contaminés.
Et la seule façon pour que l’Homme puisse traiter de l’information psychique, il faut qu’il soit totalement non contaminé. Pour ça, il faut qu’il ait une conscience vibratoire, vous allez dire : “C’est quoi une conscience vibratoire, c’est difficile à sentir ou à mesurer une conscience vibratoire”… Mais techniquement, une conscience vibratoire c’est une conscience humaine qui n’est pas affligée émotivement par le contenu psychologique du moi.
Donc une conscience vibratoire c’est une conscience où les attributs de l’ego, les attributs du moi, quelles que soient les conditions de ces attributs-là, n’affligent pas l’Homme en tant qu’être planétaire, matériel, incarné. Ce qui veut dire que l’Homme est émotivement totalement détaché de l’information qui se passe dans son cerveau. Si vous ne faites pas ça, vous tombez automatiquement sur les lois astrales – ce qui était le cas de l’involution – que j’appelle aujourd’hui la pollution du mental de l’Homme. Et les lois de pollution sont très vastes, très graves, sont fondamentales chez l’Homme.
Si vous me demandiez : “Bon, quelle est la définition, qu’est-ce que c’est la meilleure définition qu’on peut donner à l’Homme”… Je vous donnerais une définition qui serait très très différente de celle de Descartes, je dirais que l’Homme c’est un être, l’Homme de l’involution, c’est un être qui a un mental pollué. Ça fait que ce n’est pas suffisant comme Descartes dirait : “Je pense, donc je suis”. Parce que si je pense la pollution, je suis de la pollution, donc ça ne t’amène pas nulle part, ça te garde toujours dans des conditions inférieures de conscience.
Donc dans l’évolution, l’Homme… On va être obligé de le réaliser… Que la définition intégrale de l’Homme, c’est celle qui nous amène à le définir comme étant un être qui n’est plus polluable dans le mental, donc qui est capable de réellement contrôler la masse très vaste des courants astraux qui amènent constamment vers sa conscience de l’information, qui est techniquement de la désinformation. Et c’est cette désinformation-là qui sert dans sa conscience involutive à la formation de son ego, donc dans le fond, à la déformation de son intelligence.
Donc il va falloir au cours de l’évolution qu’on redéfinisse l’Homme, et qu’on regarde l’Homme non pas nécessairement en tant qu’être qui réfléchit les égrégores astraux de sa conscience pour avoir accès à une pensée subjective, mais qui est capable de demeurer neutre émotivement par rapport à leurs bombardements. Tant que l’Homme va avoir une conscience astrale, tant que l’Homme n’aura pas contact avec le plan éthérique, l’Homme va être sujet à une certaine pollution du mental, puis cette pollution du mental sert à certaines choses.
Premièrement elle sert à garder, à empêcher qu’il tombe dans un état de “comatose”. Un Homme qui serait empêché de penser et qui ne vivrait pas de temps en temps un petit peu de pollution, il tomberait en “comatose”. Parce que l’Homme n’est pas capable de supporter l’absence de courants astraux dans son mental, pour la simple raison que son ego a besoin de réfléchir une certaine quantité d’impressions ou d’informations pour pouvoir demeurer éveillé.
Mais avec l’évolution, l’Homme va pouvoir de plus en plus longuement demeurer dans un état de suspension, ne pas être bombardé par des facteurs d’information qui sont astraux. Parce qu’il va avoir été de plus en plus habitué à vivre dans une atmosphère de non pollution où, à ce moment-là, le seul courant d’énergie qui se passe entre lui et les plans subtils, c’est un courant d’énergie de conscience mentale intégrale, c’est-à-dire que c’est de la communication avec les circuits universels. Mais avant que l’Homme puisse communiquer avec les circuits universels, il faut qu’il puisse graduellement se défaire de cette pollution-là qui constitue la totalité de son moi qui est à la base de sa souffrance sur la Terre, et qui est responsable aussi pour la diminution de son intelligence.
DM : Donc quand vous parlez de traitement de l’information, vous ne parlez pas de traitement dans un sens de critique ou de valeur ?
BdM : Quand je parle de traitement de l’information, je ne parle pas de traitement de texte, je parle de traitement de l’information par vibration, c’est par vibration. Mais dans la vibration, un Homme qui a une conscience vibratoire, le fait d’avoir une conscience vibratoire, déjà ça l’immunise contre l’information ou la désinformation. Donc le problème de l’Homme aujourd’hui, puis le problème de l’Homme dans l’évolution future, ça va être d’en arriver à passer d’un stage d’information qui peut être la désinformation, à un stage qui est totalement vibratoire, où à ce moment-là il est capable de regarder l’information ou la désinformation toujours d’un point de vue objectif, universel, c’est-à-dire d’un point de vue vibratoire. Parce qu’à partir du moment où l’Homme a une conscience vibratoire, il ne participe plus psychologiquement à la conscience de l’Humanité.
Il participe à la conscience d’une autre Humanité qui est une Humanité future, mais il est capable de se raccorder au mouvement expérimentiel de l’Humanité présente. Ça, ça crée chez lui de plus en plus un effet de vouloir se retirer psychologiquement de l’Humanité, même s’il reste intégralement connecté à elle, mais psychologiquement, il est retiré d’elle, dans le sens que tout ce qu’il évalue au niveau de l’information dans le monde, ça ne le touche plus.
Il le regarde d’une façon vibratoire, tandis qu’avant l’Homme regardait l’information qui se produisait dans le monde et qui l’affectait au niveau de sa conscience personnelle à partir de ses émotions, ce qui créait en lui des états de conscience affective, donc des états de conscience élevée ou des états de conscience “affaissante”, dépendants de l’information de son impact sur son ego. Donc s’il y a une guerre on est “affaissé”… Si on gagne au Loto Québec, on est Up comme vous dites, mais au niveau d’une conscience vibratoire, ça n’existe pas le Up et le Low.
Donc qu’il y ait une guerre, ça ne te dérange pas, que tu gagnes au mini Loto, ça ne te dérange pas, parce que t’es dans une autre zone de temps, tu ne travailles plus avec l’information de façon astrale, tu travailles avec l’information de façon mentale, c’est-à-dire de façon intelligente. Et pour traiter de l’information de façon intelligente, il ne faut pas que l’Homme puisse émotiver cette énergie-là, émotiver cette information-là, donc l’astraliser. À ce moment-là il en est libre et il devient conscient à un autre niveau, et là il peut passer à des étapes de conversion très, très, très, très subtiles de l’énergie, pour éventuellement en arriver à contrôler l’énergie, la faire descendre sur le plan matériel, puis l’utiliser pour la formation de sa propre vie, le développement de sa propre vie, ou ultimement le développement d’une nouvelle civilisation.
DM : La conscience vibratoire, Bernard, ça revient souvent dans vos conférences, et pour y arriver à cette conscience vibratoire, est-ce qu’il faut affronter dans la vie tout ce qui nous fait vivre des chocs au niveau émotionnel ?
BdM : Pour développer la conscience vibratoire, il faut en arriver à comprendre que tout ce qu’on vit en tant que choc, ou tout ce qu’on vit en tant que souffrance, ou tout ce qu’on vit en tant qu’information, c’est de la désinformation. Tout est désinformation !
DM : OK. On est informé en un système de valeurs… Puis c’est de la désinformation ?
BdM : C’est difficile pour moi de… Je pourrais le faire si je prenais du temps, mais c’est difficile d’expliquer à l’Homme que toute l’information chez l’être humain qu’il vit à l’intérieur d’une parenthèse expérimentale est de la désinformation. Pourquoi ? Parce que c’est très très difficile d’expliquer à l’être humain qu’il peut vivre et qu’il peut être très bien, vivre très bien dans une conscience où la pensée n’est pas réfléchie, donc où l’information n’est pas traitée par l’ego.
Quand on a une conscience vibratoire, c’est facile parce qu’on est dedans. Mais quand on n’a pas une conscience vibratoire, c’est difficile qu’on puisse traiter d’information ou de désinformation, donc de pensée, sans être affecté par elle. Parce que c’est la conscience qu’on a qui est une conscience involutive qui nous force à traiter toujours nos pensées d’une façon positive ou négative, donc d’une façon totalement polarisée.
Mais dans l’évolution de la conscience future, l’Homme va être amené petit à petit à traiter de l’information d’une façon totalement intégrale, c’est-à-dire qu’il ne sera plus impliqué dans la forme. Donc à ce moment-là, qu’il y ait choc, qu’il n’y ait pas choc, qu’il y ait désinformation – parce qu’il y a toujours désinformation – l’Homme ne sera plus affecté par les courants astraux de sa conscience. Donc à ce moment-là, il va être obligé de traiter au niveau de sa conscience, à partir de niveaux qui sont réellement très, très, très subtils. C’est là que l’Homme va prendre ce que j’appelle le contrôle de son énergie, la faire descendre sur le plan matériel et évoluer avec cette énergie-là, et faire évoluer les formes dont il aura besoin pour s’exécuter en tant qu’être créatif.
DM : Vous dites qu’on est continuellement désinformé, la proportion de réalité ou de réalisme qu’on peut avoir dans notre vie, c’est quoi ?
BdM : Nul !
DM : Donc c’est paniquant de savoir que tout est une désinformation !
BdM : C’est paniquant parce que vous traitez l’information d’une façon émotive. Je viens de vous dire tout à l’heure que vous ne pouvez pas traiter l’information de façon émotive. Si vous traitez de l’information de façon émotive, automatiquement ça devient paniquant. Si vous ne traitez pas de l’information de façon émotive, à ce moment-là ce n’est plus paniquant, ça fait simplement partie des lois occultes du mensonge cosmique sur la Terre. Ça fait partie des lois de l’involution de la conscience humaine, ainsi de suite. C’est de même, puis c’est de même !
La raison pour laquelle ça nous met dans un état de panique, c’est parce qu’on a été habitué pendant des millénaires à penser qu’on pensait, puis on a développé la pensée à un niveau tellement, tellement raffiné aujourd’hui, tellement sophistiqué, qu’on a de la difficulté en tant qu’être de se dissocier de l’importance de la pensée en ce qui concerne la conservation de notre moi. Mais je vous dis que ça, c’est simplement une illusion. Ça fait encore partie des barrières psychologiques de l’ego.
L’Homme va aller plus loin dans l’évolution de sa conscience, c’est un petit peu comme si on regarde l’évolution de la science depuis cent ans, où est-ce qu’on est rendu, puis ce qu’on faisait à la roue des chevaux ! C’est évident que dans deux-cents ans, la science va être très très avancée, comparée à ce qu’elle est aujourd’hui. C’est la même chose au niveau du mental de l’Homme, on rentre dans la science du mental. Donc automatiquement, ce que l’Homme va comprendre du mental au cours de l’évolution, ça va être très très avancé en relation ou en “contradistinction” avec ce qu’il comprend du mental aujourd’hui.
Mais quand on prend conscience de certaines lois phénoménales concernant la nature occulte du moi, à ce moment-là c’est évident qu’on a tendance à percevoir le phénomène humain, le phénomène cosmique de l’Homme, comme étant aberrant. Surtout quand on est obligé d’établir que toute forme de pensées, c’est de la désinformation. De la désinformation, ça ne veut pas dire que la pensée n’est pas véritable, la désinformation veut dire que penser, c’est être désinformé. L’Homme n’a pas besoin de penser. L’Homme a la parole.
Si l’Homme a besoin de vivre ce que vous appelez de la pensée, à ce moment-là, cette pensée-là dans son taux vibratoire est élevée à un autre niveau, puis elle devient de la communication télépathique avec les circuits universels. Mais tant qu’elle est réfléchie, elle est sujette à de la désinformation. D’ailleurs, il y a des lois très très intéressantes qu’on peut tester en ce qui concerne ça. Si vous allez jouer au Casino, puis que vous travaillez avec des nombres dans votre tête, la chance que vous perdiez est plus grande que si vous alliez jouer au Casino, puis qu’il n’y a rien qui se passe dans votre tête. Parce qu’à ce moment-là l’ego ne colore pas l’information.
Il y a des gens qui vont dire… Ils vont prendre des jetons puis ils vont les mettre là, puis ils gagnent ! Pas d’effort ! La première fois qu’ils arrivent sur la table, ils ne savent même pas comment jouer puis ils gagnent. Alors il y a des moyens de vérifier ça, puis il y a des moyens encore plus subtils de vérifier ça. Mais un jour, il va falloir que ça fasse partie de la conscience de l’Homme, de la science de l’Homme, ce savoir-là, que la pensée c’est toujours de la désinformation !
Mais on a vécu… Vous savez… On a été tellement pollué pendant des siècles que pour nous autres, la pollution aujourd’hui, c’est devenu une atmosphère naturelle. Être pollué, c’est naturel ! C’est un petit peu comme les gens qui mangent de la viande, puis qui “switchent” à manger du raisin. “Switcher” à une diète, “ à un traitement de nourriture qui est un petit peu moins astral, c’est difficile pour quelqu’un qui mange de la pâtisserie, puis des hamburgers, puis des steaks toute sa vie. C’est la même chose au niveau de la pensée.
DM : Il y a comme un registre d’adaptation, j’imagine ?
BdM : Il y a un registre d’adaptation, on s’est très très bien adapté à la pollution, la preuve, regardez comme on s’adapte bien à la télévision, la radio, la musique rock, les films pornographiques, je ne sais pas moi, ce qui se passe dans le monde, ces affaires-là… La guerre !
DM : Oui, on s’adapte même à CNN ! (rires)
BdM : On s’adapte à tout !
DM : Mais Bernard, quand on parle de filtrage d’information, vous voulez dire, en tout cas si je comprends bien là, que toute information réfléchie est une information qui s’astralise, mais que toute information qui passe dans le canal ou qui est simplement parlée, comme ça, spontanément, ça peut être une information qui est plus mentale ou du moins dans laquelle la vibration va donner un contenu qui est plus adapté à la réalité immédiate, est-ce que je me trompe ?
BdM : Dans la mesure où l’ego n’est pas impliqué, dans la mesure où il n’y a pas de réflexion.
DM : OK. Une personne peut vivre toujours vingt-quatre heures, peut-être pas vingt-quatre heures, c’est fort, mais dix-huit heures sur vingt-quatre, le reste il dort, avec cet état de spontanéité dans le mental, puis dans la pensée sans réflexion ?
BdM : Une personne devrait, ouais !
DM : À ce moment-là, la personne qui est en transition, elle peut convier ces deux ambiances-là, une ambiance où elle est réflective et…
BdM : Ça fait partie de son évolution, ça se fait graduellement, ça ne se fait pas tout d’un coup.
DM : Mais y a-t-il une façon d’identifier les registres d’information où on sait qu’à un moment donné, ça commence à être réflectif, puis l’autre c’est une pensée qui est plus mentale ?
BdM : Aussitôt qu’on souffre !
DM : Aussitôt qu’il y a souffrance ?
BdM : Aussitôt que vous souffrez dans la pensée, la réflexion !
DM : Mais est-il possible que les gens n’aient pas la sensibilité pour souffrir au bon moment ?
BdM : Souffrir au bon moment ?
DM : Vous parliez du casino là, OK. Moi j’ai vécu une expérience dans le passé. Je vais sur une table de roulette, je gagne vingt-deux fois d’affilée, puis pendant les vingt-deux fois où j’ai gagné, ça me disait des fois : Tu vas perdre ! Puis je jouais pareil puis je gagnais, puis ça me disait : Tu vas perdre ! Puis je jouais pareil. À un moment donné, le croupier s’est en allé, puis là, ça a quasiment crié dans ma tête : Va-t’en de là, l’autre croupier va te faire perdre !
Et là, ça faisait à peu près huit ou dix informations à l’envers que j’avais, je disais : Je vais rester. Mais là, c’était vrai. Là c’était bon ! Pour démêler ça là, c’est juste comment je me sentais là. Comment je me sentais, c’était plus réel que l’information qui me passait dans le mental. Comment on fait la nuance entre une information qui nous renverse qui est de la désinformation, puis l’autre elle est bonne, puis celle-là, il faut que tu l’écoutes ?
Comment vous faites pour démêler ça, c’est une vibration, c’est un état, c’est une claque en arrière de la tête, c’est quoi qu’il faut pour que l’individu, il allume ? Parce qu’il y a des décisions, des fois, dans la vie, qu’on prend qui sont importantes à prendre, puis on est pris avec l’information qui nous rentre dans la tête, puis on ne sait pas s’il faut la parler, on ne sait plus comment traiter avec cette information-là ?
BdM : Tant que vous êtes volontaires à jouer avec les forces – comme dans votre cas – parce que vous jouez avec les forces, tant que vous êtes volontaires à jouer… (coupure enregistrement)… (Reprise en cours)… Vous n’aviez pas le goût de perdre, vous ne voudriez pas perdre, ce serait une insulte à votre intelligence de perdre. Bon, donc pour en arriver à ne pas pouvoir perdre, il faudrait que vous en arriviez à être capables éventuellement de réellement travailler seulement sur la vibration.
Mais à ce moment-là, vous ne recevriez plus de signe dans votre tête, parce que tant que vous recevez de l’information, bonne ou mauvaise, ça, ça fait partie du “screening”, ça fait partie du caractère subtil, occulte, de votre relation avec les plans. Mais quand vous demeurez dans une relation de communication avec eux autres, vous êtes toujours sujets à la perte éventuelle, parce que c’est toujours eux autres qui vont déterminer la nature de l’information.
Alors qu’éventuellement, c’est l’Homme qui doit déterminer le temps de la mise, ce n’est pas la nature de l’information qui est importante. D’abord les statistiques, ça n’existe pas. Les statistiques existent pour l’Homme, parce qu’il est obligé de compiler des informations, des évènements d’une façon mathématique pour découvrir dans cet amoncellement d’informations là, des pics et des bonds. C’est normal, ça ne s’en va pas à l’infinité d’un bord, il y a un plafond d’un bord puis ça s’en va d’un autre bord. Si ça s’en allait dans l’infinité d’un bord, il n’y en aurait pas de statistiques.
Mais dans le cas d’un Homme qui est conscient, qui travaille avec la vibration, qui n’est pas intéressé lui, à être pris dans le jeu des statistiques – puis pour ne pas être pris dans le jeu des statistiques, il faut absolument qu’il travaille en fonction de la vibration – puis c’est la vibration qui va déterminer le temps de sa mise. En déterminant le temps de sa mise, il va faire son “move”, mais il ne peut pas perdre parce que s’il perd, ça veut dire qu’il n’est pas encore suffisamment conscient pour contrôler la vibration. Donc il y a encore des registres astraux subtils là ! Puis c’est comme ça qu’il est traité”, puis qu’il est traité”, puis qu’il est traité dans ses énergies, jusqu’à tant qu’un jour l’Homme ait le pouvoir sur la matière. Ça, c’est la “dé-astralisation” de la finance. Mais ça, ça fait partie de l’évolution de l’Homme. Ça, c’est long !
DM : OK. Donc si je comprends bien, dans le traitement de l’information, tant qu’il y a de l’espace pour jouer avec la pensée, il y a une place quelque part pour vivre une astralisation ?
BdM : C’est ça !
DM : Une désinformation !
BdM : Oui.
DM : Donc on est désinformé parce qu’on crée une ouverture ?
BdM : Vous êtes désinformés parce que vous vous laissez… Surtout dans votre cas là, où vous n’êtes plus conscient là, vous laissez l’information traitée par les forces. Donc les forces : Ça marche, ça marche pas, ça marche, ça marche pas, puis vous êtes assez intelligent pour aller un petit peu contre les forces, ce qui est bon, parce que ça, ça vous amène à intégrer leur énergie. Par contre, à un certain moment donné là, il y a un changement de croupier. Puis là, les forces vont dire : “Là, tu vas perdre”… Puis là, c’est là que vous devriez être suffisamment conscient pour vous retirer de la table.
Ça en revient à votre question : “Comment est-ce que je peux l’être”… Vous allez l’être dans la mesure où vous allez perdre un certain nombre de fois. Après, vous en aurez assez de perdre, et un jour même une petite perte ça va vous insulter, ça fait que quand vous êtes rendu à pouvoir être insulté dans votre intelligence avec une petite perte, là, à ce moment-là vous n’irez plus. Ou si vous y allez, vous allez y aller pour ne pas perdre. Même là, à l’intérieur de ça, les conditions vont changer, dans le sens que vous ne pourrez pas jouer dix, quinze, seize, dix-sept fois sur une table, vous allez jouer une fois, une “choppe”, un mouvement, bonjour, vous vous en allez ! Ça fait que ça, ça fait partie de l’évolution de la conscience mentale par rapport aux courants astraux de la finance sur le plan matériel.
DM : Est-ce que je comprends bien, quand vous dites que l’individu qui ne veut plus perdre, il n’essaie plus, il n’essaie plus de faire quelque chose, il fait quelque chose ?
BdM : L’individu qui ne veut plus perdre n’essaie plus, il travaille puis il s’en va faire quelque chose, oui, très juste.
DM : Donc ça veut dire que les gens qui se font manipuler au niveau de l’information, c’est des gens qui, à la base, doutent de l’information qu’ils reçoivent, puis ils se font manipulés par cette information-là, sur le doute ?
BdM : C’est ça ! C’est ça oui.
DM : OK. Bon, est-ce que l’individu qui ne doute plus de l’information, dans le sens qu’il reçoit…
BdM : C’est impossible de ne pas douter de l’information, parce que même dans une suite d’évènements, éventuellement ils vont vous désinformer. Parce que ça, ça fait partie du jeu des forces sur le plan matériel. Un Homme qui ne douterait pas de l’information, ce serait un Homme qui ne traite pas l’information dans son mental, il n’y aurait pas de traitement de l’information. Ça fait qu’à ce moment-là, vous arriveriez à la table, puis vous verriez qu’il n’y a aucune communication possible entre vous puis le double.
Quand il n’y a plus de communication possible entre vous puis le double, il n’y a aucun traitement de l’information, à ce moment-là c’est l’Homme qui gère. Mais tant qu’il y a de l’information entre l’Homme et le double, même s’il y a de la communication, ce n’est pas l’Homme qui gère, c’est le double. Il peut gérer en sa faveur ou il peut gérer en sa défaveur, dépendant de l’expérience de l’individu puis jusqu’où il va amener l’individu à comprendre les lois occultes des statistiques.
DM : Bon, moi je veux rester sur l’affaire du traitement de l’information parce que pour les gens conscients des plans là, c’est jouer avec l’affaire de la pensée. Quand vous recevez une pensée, vous dites : “Bon, ben là, je considère que cette pensée-là est réelle”. La personne dans l’action ou dans la décision, se rend compte qu’elle a été, entre guillemets, trahie dans l’évènement, avec l’information qu’elle a eue.
Est-ce qu’elle doit prendre une décision par rapport au niveau de désinformation qu’elle a pour que la vibration change, décision style : “Bon là, c’est fini, j’arrête, je ne m’en vais plus dans cette direction-là”. Exemple, je vous donne un exemple tout à fait…. Une femme est dans un bar, ça lui dit en dedans : “Ce gars-là, c’est un bon gars pour toi”… OK. Elle va le voir, puis le gars c’est un pourri, ça ne passe pas. Elle revient, elle dit : “C’est fini, je coupe avec ce genre de milieu-là, de cet espace-là, puis je m’en vais dans un autre espace”… Est-ce que c’est une façon de changer la vibration ?
BdM : Oui. Ça, ça fait partie d’intégrer son énergie, elle intègre son énergie.
DM : Bon, est-ce qu’intégrer l’énergie, à ce moment-là, ça fait sentir le changement vibratoire chez l’être ?
BdM : Oui, elle va sentir le changement vibratoire parce que son énergie astrale va se décomposer à ce moment-là. Puis quand l’énergie astrale se décompose, c’est comme si on vit deux extrêmes, on vit l’extrême de l’amour, on vit l’extrême de la haine, puis c’est la haine qu’elle va utiliser contre les forces pour finalement intégrer son énergie. L’Homme ne peut pas intégrer son énergie avec l’amour des forces, c’est avec la haine des forces. Puis un évènement comme ça, ça lui permet de faire ça.
DM : OK. Donc elle a une indication, elle y va, ce n’est pas de l’information, mais par contre l’information peut avoir un niveau de réalité dans une expérience qu’elle n’est peut-être pas nécessairement capable de saisir. Est-ce que c’est bon dans une expérience d’essayer de voir le bon côté de l’expérience ou si ça ne convient pas avec l’intention qu’on a à la base, là il faut agir dessus, il faut couper avec cette expérience ?
BdM : Ça dépend d’où vous êtes rendu dans l’écœurement par rapport aux plans. Si vous êtes bien bien écœurés par rapport aux plans, si l’Homme devient bien écœuré par rapport aux plans, autrement dit si l’Homme en arrive un jour à réellement avoir la haine occulte des plans, ça lui prendra pas gros pour pouvoir se changer de bord. C’est ça qui est le problème avec l’être humain, c’est que l’Homme… D’abord l’Homme n’est même pas conscient des plans. Ceux qui deviennent conscients des plans sont en amour spirituel avec les plans, donc c’est simplement une extension dans un autre niveau du mensonge, jusqu’à tant que ces gens-là soient suffisamment initiés pour réellement n’avoir aucun amour pour les plans.
Et à ce moment-là l’énergie astrale est fortement divisée, la partie de l’amour de l’énergie astrale est utilisée pour les êtres qui doivent bénéficier de cette vibration-là, et la partie de la haine est totalement dirigée vers les forces occultes. De sorte que l’Homme éventuellement en arrivera à haïr tout ce qu’on appelle aujourd’hui “occulte”. Dans ce processus-là, l’Homme intégrera son énergie, dans ce processus-là l’Homme pourra la faire descendre sur le plan matériel, puis l’utiliser créativement.
DM : À partir de là, il n’est plus vraiment conscient des plans ?
BdM : Ça, ça fait partie d’être conscient.
DM : OK. Mais est-ce qu’être conscient des plans, ça part de la capacité qu’on a de haïr une pensée qui nous a désinformé, dans un registre…
BdM : Oui, c’est une base.
DM : Bon, le sujet de cette partie-là c’est le rêve mental puis le rêve astral. Est-ce qu’une personne qui réussit à être consciente de haïr une pensée qui la désinforme peut, rendue dans le sommeil, haïr de la même façon ?
BdM : Non, parce que dans le sommeil les pensées sont vulgarisées au niveau de l’image puis d’une forme, donc dans le sommeil les pensées ne sont pas contenues dans l’ego. Les pensées sont simplement mises dans un mouvement giratoire autour de son périsprit, et à ce moment-là l’Homme en tant qu’être pensant dans l’ego, devient simplement une formulation psychique de son moi décorporalisé. Ça fait que dans le rêve, même si vous êtes conscients, dans le rêve vous n’êtes jamais conscients comme vous êtes dans l’ego. Vous êtes simplement préconscients comme vous seriez dans la mort.
Dans le rêve, vous êtes préconscients comme si vous étiez dans la mort ! Il y a une grosse différence entre la conscience puis la préconscience. La conscience, c’est notre habilité de traiter l’information à travers la réflexion. La préconscience, c’est notre habilité de traiter l’information en tant que symbole, en tant que forme, sur un plan qui est, disons, astral. Mais la préconscience nous permet dans le rêve d’étudier – j’appellerais ça un mouvement d’information – traiter avec lui, dépendant de notre niveau de conscience.
Donc une personne qui serait très, très, très consciente dans le rêve, pourrait en arriver éventuellement à manipuler suffisamment l’information là, pour que sur le plan matériel, il se passe des évènements qui coïncident avec ça. Ça, ça fait partie de la préconscience, et la préconscience dans le rêve, ça fait déjà partie des attributs occultes du moi en connexion avec sa lumière.
Donc un Homme qui est très conscient dans le rêve, il est déjà plus dans sa lumière qu’il l’est dans son ego quand il est éveillé. Et il faut qu’il en arrive avec le temps d’être suffisamment conscient ou préconscient dans son ego éveillé pour que sur le plan du rêve, il puisse réellement travailler, puis traiter cette information-là. Là, à ce moment-là l’Homme aura des pouvoirs occultes, et l’Homme pourra prendre des décisions sur les plans qui affecteront la conscience de l’Homme sur la Terre ou les évènements sur la Terre.
DM : Le rêve, pour les forces, est-ce que ça sert à quelque chose ?
BdM : Le rêve pour les forces, c’est une condition qui leur permet d’être en étroite relation avec l’Homme sans se dévoiler complètement. Le rêve, c’est de la manipulation, c’est de la manipulation astro-planétaire, c’est une insulte à l’intelligence humaine. Rêver, ça veut dire ne pas accéder au plan éthérique. Rêver là… Un Homme qui rêve, c’est un Homme qui ne peut pas accéder au plan éthérique. Donc dans le rêve, il n’y a aucune conscience morontielle. Il y a simplement une conscience astrale.
Par contre, le rêve est suffisamment utile et peut être traité par l’Homme qui a une certaine conscience, parce que dans le rêve il y a une suspension de l’ego. Et aussitôt qu’il y a une suspension de l’ego en ce qui concerne les forces, il y a toujours une capacité pour elles de travailler plus conjointement avec l’Homme. Mais aussitôt que l’ego est impliqué, les forces ne peuvent pas travailler conjointement avec l’Homme parce que l’Homme astraliserait ces relations-là, donc automatiquement l’Homme tomberait dans la magie noire, l’Homme tomberait dans le pouvoir, la recherche du pouvoir.
Tandis que dans le rêve, il n’y a pas de problème, c’est là que le rêve est important. Mais d’un autre côté, le rêve ultimement, c’est encore une continuité sur le plan astral, c’est encore une continuité des “games”… Des “games” qui sont jouées entre l’Homme et l’invisible et jouées par l’invisible. Et un jour, il va venir un point où l’Homme va en avoir ras-le-bol de rêver, puis à ce moment-là il va passer du plan astral du rêve au plan morontiel de la conscience, de la préconscience.
Puis à ce moment-là, quand l’Homme va passer sur le plan morontiel de la préconscience, l’Homme va devenir sur la Terre un adepte solaire. L’Homme va prendre des décisions là, qui vont affecter le monde, qui vont affecter la politique dans le monde, qui vont affecter des mouvements dans le monde, et c’est comme ça qu’il s’établira sur la Terre ce que j’appelle une Régence planétaire, pour qu’éventuellement les affaires de l’Homme, des Hommes, sur la Terre, puissent être remis dans un ordre cosmique en évolution.
DM : Un rêve prémonitoire, Bernard, pour vous ça représente quoi, c’est un pouvoir que l’individu a acquis ou… ?
BdM : Non. Un rêve prémonitoire, c’est simplement un constat qui est fait dans la conscience de l’ego en suspension astrale, parce qu’il y a une certaine sensibilité qui lui permet de traiter de l’information d’une certaine façon. C’est ça un rêve prémonitoire. D’ailleurs les gens en ont tous des rêves prémonitoires, par contre les gens n’ont pas tous la même capacité de traiter de l’information. Il y a des gens qui ont une grande capacité de la traiter, il y a des gens qui ont une moins grande capacité à la traiter.
Mais tous les Hommes ont accès à des rêves prémonitoires, mais il s’agit de la traiter l’information. Puis pour la traiter, il faut être conscient. Donc il faut avoir altéré suffisamment le coefficient psychique de l’ego pour que, quand l’Homme vit le rêve, il s’imprime dans le corps éthérique qui est la matrice psychique de son moi matérialisé, pour pouvoir finalement l’utiliser sur le plan matériel, pour faire quelque chose avec ou faire une étude avec.
DM : Est-ce que l’étude, ça amène à une décision ?
BdM : Une étude, ça amène à une prise de conscience. La prise de conscience éventuellement peut amener à une décision dépendant du stress psychique qui est imposé contre l’Homme, parce que l’Homme ne prend pas de décision, même l’Homme conscient ne prend pas de décision tant qu’il n’est pas mis contre un mur. On dirait qu’on prend des décisions quand on vit un stress. Puis c’est plus facile pour un être conscient de prendre une décision quand il est en stress qu’un être inconscient. Parce que ça lui prend moins de stress pour prendre une décision qu’un être inconscient. Un être inconscient, ça lui prend toute une guerre pour prendre une décision, tandis qu’un être conscient ça prend une petite bataille.
DM : Qu’est-ce qui fait ça, cette différence-là ?
BdM : La haine des forces !
DM : C’est la haine de la pensée ?
BdM : La haine des forces, ça veut dire la haine de l’invisible à tous les niveaux… À tous les niveaux ! Puis si vous saviez ce que je veux dire… À tous les niveaux !
DM : On aimerait ça, savoir ce que ça veut dire ? (rires du public).
BdM : À tous les niveaux !
DM : C’est… À tous les niveaux… Bernard…
BdM : À tous les niveaux, tous les niveaux, tous les niveaux. Tous les niveaux, ça veut dire la moindre pensée qui fait partie de la conscience humaine est totalement rejetée dans le néant absolu de l’énergie.
DM : Ça inclut bien des choses, ça !
BdM : Ça inclut tout ! Un Homme conscient n’est pas capable de traiter de la pensée comme un Homme inconscient. Pour lui, de la pensée c’est une abomination, c’est un contrôle. La pensée, c’est un contrôle. Et l’Homme a été tellement contrôlé, donc il a été tellement pollué qu’il est habitué à être contrôlé. L’Homme c’est un esclave, l’Homme c’est un mort-vivant, donc comme il est ça, cela, il n’est pas capable d’intégrer son énergie. Donc il n’est pas capable de descendre sur le plan matériel le pouvoir de sa propre lumière pour se guérir, pour guérir les Hommes, il n’est pas capable parce qu’il est totalement astralisé. Puis on a fait de la pensée jusqu’au vingtième siècle, on a fait de la pensée la grande barrière qui divisait le royaume de l’Homme du royaume animal. T’sé… Quand Descartes dit : “Je pense, donc je suis”, tout le monde part avec ça, “je pense, donc je suis”…
DM : Mais comment un être humain peut vivre dans un environnement où ça pense, dans le cas où c’est industriel, et puis où il hait tout ce qui se pense, c’est de convenir avec l’environnement qui devient difficile à ce moment-là est-ce que ça suppose qu’il faut s’isoler intégralement ou ne pas côtoyer finalement les gens qui pensent ?
BdM : Ce qui arrive, c’est que quand l’Homme aura une conscience vibratoire, à ce moment-là c’est évident que son évaluation de la vie – ou son évaluation des systèmes de vie, son évaluation des idéologies, son évaluation des valeurs, son évaluation de ce qu’on appelle l’existence ou tout le mouvement expérientiel de la conscience planétaire – va être très différente de celle de l’Homme inconscient. Et à ce moment-là, il va prendre des décisions par rapport à lui-même, seul. Il sera capable de supporter ces mouvements-là. En les supportant – parce qu’il aura intégré sa propre énergie – lui ira plus loin dans tout le développement de sa conscience, de sa préconscience, ainsi de suite. Et l’Homme éventuellement n’appartiendra plus à la cinquième race-racine, c’est évident.
Donc la cinquième race-racine continuera son évolution, puis l’Homme participera à une autre évolution, ça fera partie du caractère unique de sa conscience morontielle. On ne peut pas regarder ou étudier l’Homme en évolution qui est très rapide maintenant, par rapport à des facteurs psychologiques qui ont défini sa conscience involutive. L’Homme nouveau c’est un Homme nouveau, il est réellement neuf.
DM : Il est en train d’explorer aussi comment il se vit, comment il se…
BdM : Exactement, exactement, c’est un petit peu comme les Atlantes puis les Rishis, la fin de la quatrième race-racine, le début de la cinquième race-racine, la fin de la cinquième race-racine, le début de la sixième race-racine, ce qui viendra un jour, la fin de la sixième race-racine, le début de la septième race-racine, puis finalement l’évolution Jupitérienne ! Donc quand on parle de l’évolution de l’Homme, on parle d’une nouvelle science, donc aujourd’hui à la fin du vingtième siècle, à la fin de l’involution, à la fin de l’incarnation de l’âme, à la fin du processus très très long du développement de l’ego, on est rendu à un point où l’Homme doit retourner à la source.
Retourner à la source, ça ne veut pas dire se repiquer de spiritualité. Retourner à la source, ça veut dire la faire éclater complètement parce qu’elle ne fait plus partie des conditions involutives, elle ne fait plus partie du fait qu’il n’y aurait pas de conscience mentale. Pendant l’involution, la spiritualité était nécessaire parce que l’Homme était naïf, l’Homme n’était pas mentalement suffisamment stimulé par l’énergie pour pouvoir comprendre les mystères par lui-même. Il était obligé de se faire expliquer les mystères par d’autres personnes ou par d’autres situations, ou par d’autres institutions.
Mais dans l’évolution, c’est l’Homme lui-même qui va étudier les mystères, hors les ordres… S’il décide d’en parler, il va en parler, s’il décide de ne pas en parler, il n’en parlera pas, ça dépendra des conséquences de ce qu’il saura. Autrement dit, dans la conscience évolutive, les religions, l’institutionnalisation de la vérité, ça sera totalement non existant. Ça, ça fait partie des besoins de la cinquième race involutive, c’est normal, il faut le respecter ça. Mais quand on parle de l’Homme nouveau, on parle d’un individu, deux individus, trois individus, totalement intégrés dans leur conscience morontielle.
À ce moment-là ce que ces Hommes-là sauront dans l’avenir, ce qu’ils voudront communiquer à l’Humanité, ça fera partie de leur science, de leur intelligence, de leur mesure, ainsi de suite. Mais ça ne sera pas fait avec les mêmes intentions que l’Homme a traité l’information dans le passé qui fut, techniquement, pour la consultation du pouvoir spirituel ou du pouvoir politique, ou du pouvoir des idéologies sur la Terre. L’Homme sera totalement, intégralement libre.
DM : Mais quand vous parlez de “libre”, puis quand vous parlez d’un individu qui traite l’information comme on l’a expliqué, on se demande dans quelle mesure on peut avoir des intentions justement… On est dans une société où le fait de penser, ça nous ferait vouloir dans deux ans telle chose, dans dix ans telle chose, tandis que dans la façon dont vous parlez, l’individu n’a pas de but, n’a pas de projet, c’est de l’information qu’il reçoit puis c’est la vibration qui, dans ce moment-là, doit s’exécuter d’une telle ou telle façon.
Tandis que l’Homme inconscient lui, il conditionne sa réaction pour dans deux ans, dans trois ans. Puis vous, vous dites : “Non, l’individu, l’Homme nouveau, lui, c’est un être qui va être totalement vibratoire”, mais une vibration ça peut changer “d’un dix minutes à l’autre”. Comment on vit une vie d’être conscient quand on sait que la vie, vibratoirement parlant, peut changer ?
On devient totalement imprévisible pour notre environnement, il n’y a pas un être humain qui peut spéculer sur un être conscient, il y a juste des gens inconscients qui peuvent cohabiter avec un être conscient parce qu’eux autres fonctionnent en se donnant un but d’être avec, mais deux, trois, quatre êtres conscients ensemble, qui sont totalement imprévisibles l’un pour l’autre, il faut que ça soit géré dans quelque part là ?
BdM : Les êtres conscients sont imprévisibles dans le sens qu’ils ne permettent pas que des conditions astrales fassent ingérence dans leur vie, c’est ça qui fait que des êtres conscients sont imprévisibles, ce n’est pas leur conscience vibratoire qui les rend imprévisibles, c’est l’anormalité psychologique des “moi” astralisés qui les rend imprévisibles. Donc plus il y aura d’êtres conscients, comme vous dites, imprévisibles, plus ces êtres-là entre eux seront très très prévisibles. Un être conscient par rapport à un être conscient, c’est très prévisible, c’est par rapport à l’astral de l’involution qu’un être conscient est imprévisible, parce qu’il n’est plus intéressé à se laisser manipuler par des forces extérieures à lui-même.
Mais un être conscient en relation avec un être conscient devient très très prévisible, il est très prévisible, d’ailleurs il est encore plus prévisible qu’un être inconscient peut l’être par rapport à l’être inconscient. Il y a beaucoup plus d’alliance d’Esprit… Il y a beaucoup plus de permanence entre un être conscient qui a de l’Esprit, avec un être conscient qui a de l’Esprit, qu’il peut y avoir d’alliance ou d’amitié, ou de relation ou de permanence entre un être inconscient qui n’a pas d’Esprit, qui a simplement de l’âme, puis un autre être inconscient qui n’a pas d’Esprit, qui a simplement de l’âme.
DM : Oui, je le vois, parce que dans l’inconscience, tout est fondé sur l’intérêt !
BdM : Exactement.
DM : Puis dans la conscience, c’est quoi ?
BdM : Ben, c’est fondé sur la réalité !
DM : La réalité des deux êtres…
BdM : La réalité de leur conscience, la lumière de leur conscience, l’intelligence de leur conscience. Donc le concept de l’imprévisibilité de l’être conscient, c’est un concept ça, qui vient de la perception de l’être inconscient par rapport à des êtres qui sont plus évolués qui connaissent plus les lois astrales, qui sont capables de les détecter, puis de les voir, puis de dire : “Bon, ben là, c’est assez ça, je mets ça de côté, puis je m’en vais vers là”… Ça, ça fait partie de l’universalité de la conscience, ça fait partie du caractère unique de l’Homme conscient, ça fait partie du fait qu’il n’est pas astralisable.
DM : OK. À ce moment-là son côté imprévisible vient du fait qu’il est libre ?
BdM : Il vient du fait qu’il est libre, puis il vient du fait qu’il voit facilement l’astral chez l’Homme inconscient.
DM : OK. Donc un être qui est libre dans la pensée, c’est un être qui est imprévisible…
BdM : Libre dans le mental. Vous n’êtes jamais libre dans la pensée, vous pouvez être libre dans le mental. Je n’ai pas d’objection à ce que l’Homme pense, mais j’ai objection à ce que l’Homme ne soit pas libre dans le mental. Je ne m’attends pas à ce que les Hommes, dans l’évolution future, puissent être en état de fusion suffisamment avancé pour pouvoir ne pas penser. Ça fait que l’Homme pense, ce n’est pas un problème, du moment qu’il est libre dans le mental.
Si l’Homme est libre dans le mental, à ce moment-là il va pouvoir regarder sa pensée, l’évaluer d’une façon intelligente. S’il n’est pas libre dans le mental, il ne peut pas le faire. Puis au fur et à mesure où l’Homme va rentrer en conscience vibratoire, à ce moment-là il n’aura plus besoin de la pensée, tout ce qu’il vivra ce sera de la communication avec les plans… Les circuits universels, puis à ce moment-là l’Homme sera totalement libre dans le mental et à la fois dans la pensée.
DM : Quand on parle de pensée, on parle à un certain niveau d’espèce de pensée magnifiée comme “avoir un rêve dans la vie”, les gens disent : “Bon, ben moi, mon grand rêve dans la vie, ce serait d’atteindre telle chose, telle chose”, est-ce qu’un être conscient a un rêve comme ça, est-ce qu’il a comme une perception de lui-même dans un futur quelconque ?
BdM : Non.
DM : Non ?
BdM : Parce qu’avoir un rêve, c’est une projection de l’ego, c’est une projection de soi. Tandis qu’un être conscient, surtout sur une planète comme la nôtre là, un être conscient tout ce qu’il veut c’est la paix, je suppose, la paix à sa mesure, la paix pour lui-même, la paix à sa mesure…
DM : Ça fait que ce n’est pas un rêve, c’est un besoin !
BdM : C’est un besoin, oui.
DM : OK. Est-ce qu’un être conscient est médium de sa vie dans le sens que ce n’est peut-être pas un rêve qu’il a de son avenir, mais c’est une conscience d’un devenir qu’il peut avoir ?
BdM : Il peut être médium de sa vie au début, mais plus il va avancer en conscience, moins il va vouloir l’être.
DM : Parce que c’est une manipulation encore ?
BdM : Parce que c’est comme si… À un certain moment donné, il va voir trop, puis il va vouloir se protéger contre ce qu’il voit, donc il ne voudra pas voir. Tandis qu’au début il n’est pas habitué, il veut voir, parce qu’encore il n’est pas habitué, les corps ne sont pas ajustés, et une fois qu’il est très très habitué, qu’il peut regarder n’importe quoi puis voir, à ce moment-là il ne veut plus voir, il descend les “blind” volontairement, il ne veut plus voir pour se protéger.
De la voyance c’est bien le fun quand on est blindé, mais la voyance ce n’est plus le fun quand on est “à repos”, parce que plus on est conscient, plus la voyance devient absolue. Tu peux regarder vingt ans, trente ans, quarante ans, cinquante ans, donc quand c’est rendu… Parce que plus le taux vibratoire change, moins l’Homme se trompe, moins l’Homme se trompe, moins l’Homme se trompe. Donc moins il est astralisé, moins il se trompe, moins il est astralisé, moins il se trompe ! Et le jour où l’Homme ne se trompe plus, puis qu’il regarde telle chose, telle chose puis il ne se trompe plus, là il ne veut plus rien regarder pour se protéger.
DM : Oui, je comprends ça.
BdM : Ça fait que tant que l’Homme se trompe, pas de problème, il peut regarder, peut-être que ça va arriver, peut-être que ça n’arrivera pas, au moins il regarde, c’est un petit peu du voyeurisme, mais quand tu es capable de regarder l’avenir de l’Humanité, des races, ainsi de suite là, puis ça s’en va là, tu ne veux plus regarder, là tu veux te retirer, puis te protéger. La voyance c’est astral.
DM : Ouais… Ben, c’est parce que pour les gens, avoir une voyance d’un avenir, c’est que ça permet de prendre des décisions qui, entre guillemets” apparaissent très avantageuses… Pour un individu qui est conscient, ce n’est peut-être pas perçu de la même façon, t’sé, souvent les gens voudraient avoir une avance sur leur avenir, pour dire : “Ben, je vais prendre les bonnes décisions”…
BdM : La vie, ça ne marche pas de même !
DM : Non je sais, c’est une illusion, mais réaliser son rêve, souvent on aurait l’impression que les gens vont nous donner une recette pour réaliser un rêve…
BdM : Réaliser un rêve, c’est en arriver à vivre le karma de ce rêve-là… T’sé, tu veux réaliser le rêve de marier la belle grande fille, tu veux réaliser le rêve de marier le beau grand garçon, ou tu veux réaliser le rêve de devenir médecin, mais rattaché à ça, il y a un karma, il y a des choses, il y a lois de conséquences là-dedans, t’sé, ça fait que…
DM : L’individu conscient lui, il voit tout ça ?
BdM : Ben, il n’est pas intéressé lui, à vivre karmiquement sur le plan matériel.
DM : OK. Ça fait que l’individu conscient, il n’est pas intéressé à voir des choses qui lui donneraient un avantage ou un désavantage potentiel avec le karma qui se rattache, c’est ça que vous voulez dire ?
BdM : L’ndividu conscient n’est pas intéressé à vivre karmiquement sur le plan matériel.
DM : Il ne s’attache à rien, de la façon dont vous parlez, il ne s’attache à rien ?
BdM : Oui, il ne s’attache à rien.
DM : C’est comme s’il avait tout mais il n’y a rien qui lui appartient ?
BdM : Oui, oui, il est réellement libre.
DM : Puis cette liberté-là, elle est garantie par quoi ?
BdM : Elle est garantie par sa capacité de ne pas souffrir. L’Homme conscient a une immense capacité de ne pas souffrir, tandis que l’Homme inconscient a une immense capacité de souffrir.
DM : OK. C’est vraiment ce qui différencie ?
BdM : Ah ! Ben, c’est tout ça ! C’est tout ça ! C’est tout ça !
DM : C’est valable !
BdM : Ah ! C’est très valable ! L’Homme inconscient peut faire toutes sortes de choses au profit de l’expérience, au profit d’une projection, au profit d’une ambition, ainsi de suite, au niveau de l’ego, au niveau de l’âme, ça fait partie de l’âme. Tandis que l’Homme conscient lui, non ! On vit maintenant là, maintenant là, on vit la défaite d’une civilisation là… Vous voulez étudier la Terre, l’Humanité à venir, étudiez comme microcosme l’Amérique, étudiez l’Amérique, puis vous allez voir que dans le monde, ça s’en va… Où l’Amérique va, le monde va, avec des bons côtés puis des mauvais côtés…. Très polarisé… La conscience humaine très, très, très, très, très, très polarisée…
DM : Ben, je vous remercie beaucoup, Bernard de Montréal. On prend une demi-heure et on revient. (Applaudissements).
mise à jour le 22/08/2024