L’évolution de la conscience critique

Canadian Arctic – credit: @NorthernScavenger YouTube

Conférence avec Daniel Ménard 109

« DM : Ce soir, nous abordons en première partie : “L’évolution de la conscience critique”. On a souvent l’occasion à travers les années de recherche et de développement, de vivre le doute d’une façon assez aigüe en ce qui concerne souvent les relations avec la vie concrète, la vie matérielle, et les aspects de … » BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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Daniel Ménard (DM) : Ce soir, nous abordons en première partie : “L’évolution de la conscience critique”. On a souvent l’occasion à travers les années de recherche et de développement, de vivre le doute d’une façon assez aigüe en ce qui concerne souvent les relations avec la vie concrète, la vie matérielle, et les aspects de notre vie, disons qui sont plus psychiques, plus occultes. Ce soir, nous recevons donc, Bernard de Montréal, pour nous permettre de voir un petit peu plus clair dans les rapports qu’il y a entre le psychique et la vie matérielle, nous recevons donc, Bernard de Montréal. (Applaudissements). Bonsoir Bernard.

Bernard de Montréal (BdM) : Bonsoir.

DM : Bernard, le sujet ce soir, c’est : “La conscience critique”.

BdM : La conscience, pas la masse !

DM : Oui, la conscience critique, versus la masse critique. L’évolution, Bernard, de différentes personnes est souvent soumise à des contradictions flagrantes, on en a déjà souvent parlé, on est exposé à beaucoup de polarisations dans notre mental : beaucoup de bien, de mal, de vrai, de faux, et on est évidemment, dans ce tiraillement-là, on est souvent porté à vivre de la critique. Quand on parle de conscience critique, est-ce qu’on sous-entend qu’on a éventuellement accès à être conscient de ce que l’on critique, de ce que l’on fait vivre à d’autres même, de notre critique comme telle ? Est-ce qu’un être qui se conscientise devient éventuellement conscient de ce qu’il critique ?

BdM : La conscience critique, c’est très intéressant ! La conscience critique, c’est un niveau de perception qui est basé sur la faculté intelligente supérieure de l’Homme, qui lui permet d’atteindre un très très haut niveau d’objectivité, parce que les émotions ne sont pas impliquées, dans l’évaluation de n’importe quoi. Puis ça permet à l’Homme de critiquer, pas critiquer dans le sens subjectif, mais d’évaluer, de mesurer n’importe quoi, que ce soit de la connaissance ou des évènements, ainsi de suite, par rapport à lui-même.

Une conscience critique, c’est une conscience totalement personnelle, c’est totalement personnel, c’est prépersonnel, c’est transpersonnel dans le sens que ça relève du lien entre l’Homme et sa source, ça préconise un besoin pour l’Homme, ça implique une relation étroite entre l’Homme et sa source, afin qu’il puisse avoir une intelligence très, très, très vaste, d’un phénomène qui est très petit ou d’un phénomène qui est très grand.

La conscience critique c’est une inévitabilité chez l’Homme. Plus l’Homme va devenir conscient, plus il va la développer cette conscience critique là. Ce qui va l’empêcher de la développer sa conscience critique, c’est sa personnalité, c’est ses émotions, c’est son inhabilité ou son incapacité de traiter du phénomène, que ce soit n’importe quoi à partir de sa vision ultimement universelle. Et ça ne sera pas facile, parce que pour développer une conscience critique, il faut presque complètement se situer au-dessus des valeurs ou des dispositions qui relèvent de l’involution.

Donc un Homme qui est dans une conscience critique, automatiquement ne fait plus partie de l’involution de l’Humanité. Il est totalement individualisé, ça ne veut pas dire qu’il ne respecte pas le passé, ça ne veut pas dire qu’il ne respecte pas les perceptions de l’involution ou des races involutives, mais ça veut dire qu’il a la capacité de transiger avec le devenir du phénomène. Donc si on prend… Je vous donne un exemple. Si on prend les connaissances occultes ou les connaissances ésotériques qui flottent un peu partout dans le monde, en Europe, au Tibet, partout… Un Homme qui a une conscience critique est capable sur le champ d’évaluer la valeur formative de ces informations-là, dans le sens qu’il est capable de se dissocier émotivement de l’information et de la restructurer pour le bien-être de la race.

Supposons, par exemple, que quelqu’un, un Homme conscient, par exemple, qui irait en France rencontrer des exégètes à Paris, ainsi de suite, qui ferait un gros séminaire sur la réincarnation, par exemple, bon, un Homme qui a une conscience critique, à ce moment-là serait capable de tout redéfinir ce qu’on appelle nous autres “réincarnation” dans le monde occidental ou dans le monde oriental. Donc il passerait de ce qu’on appelle la connaissance, qui est une accumulation de perception, et il rentrerait directement dans le savoir, c’est-à-dire qu’il entrerait dans des niveaux de conscience suffisamment subtils pour pouvoir réellement fracturer la forme, puis lui donner une nouvelle vie.

Donc un Homme qui a une conscience critique ne peut jamais être envahi ou rendu fait prisonnier d’une forme. La forme ne colle pas avec lui parce que c’est un Esprit libre. Donc un être qui a une conscience critique n’est pas intéressé à la connaissance, il est simplement dans la vibration de sa conscience, donc il a accès à un savoir qui est très vaste, qui va venir, qu’il va canaliser au fur et à mesure où il se met en vibration. Et à ce moment-là, il peut jeter de la lumière sur ce qu’on appelle de la connaissance pour faire évoluer la connaissance, pour que l’Homme éventuellement passe de la connaissance au savoir, ainsi de suite.

Donc pour avoir une conscience critique, ça demande énormément de centricité. Tu ne peux pas avoir une conscience critique et fonder ce que tu sais sur ce que l’Humanité sait. Tu peux respecter ce que l’Humanité sait, mais tu ne peux pas fonder ce que tu sais sur ce que l’Humanité a perçu pendant des siècles. Et cette conscience critique là va permettre à l’Homme finalement de redéfinir la forme, c’est-à-dire de réencadrer la connaissance, reformuler la connaissance en allant dans des registres de conscience plus avancés pour lui permettre et permettre aussi à l’Humanité de finalement se désengager de la conscience de la race. C’est ce que ça fait la conscience critique.

Quand tu as une conscience critique, tu n’appartiens plus mentalement à la race humaine involutive cinquième. Tu appartiens à un autre niveau d’évolution, une autre échelle de l’évolution qu’on appelle aujourd’hui la sixième race-racine. Donc c’est un phénomène extrêmement important, ça fait partie de l’évolution, ça fait partie de la transmutation des corps, ça nécessite une grande gestion de son énergie mentale… Une grande gestion de son énergie mentale !

Parce que tu ne peux pas vivre le doute quand tu as une conscience critique. Par contre, ça demande une grande gestion de l’énergie mentale, parce que ça demande que l’Homme soit suffisamment habilité pour pouvoir, par lui-même, en fonction de sa science interne qui est universelle… Mais que lui, dans un certain temps, à laquelle il peut accéder, mais toujours en respectant la connaissance de l’involution, la connaissance de l’Humanité… Un Homme qui a une conscience critique ne peut pas aller dans le monde, puis aller en guerre. Tu ne vas pas en guerre !

D’abord, quand tu as une conscience critique tu n’es pas intéressé à avoir une mission ! Tu n’es pas intéressé à changer l’Humanité, tu es intéressé simplement à vivre un rapport de plus en plus étroit entre toi-même puis les circuits universels, la source. Ça fait qu’à ce moment-là, tu deviens extrêmement diplomate. Extrêmement diplomate, ça veut dire que tu deviens très habilité à pouvoir laisser aux Hommes ce qu’ils sont en mesure, pour le moment, d’affectionner au niveau de la forme, de la connaisssance, et de donner à d’autres Hommes ce qu’ils sont en mesure, eux, de saisir au niveau de la forme.

Puis c’est ça qui va permettre finalement à l’être humain de passer de l’involution à l’évolution, de nettoyer un petit peu l’astral des sciences ésotériques pour que, finalement, les Hommes quand ils parlent d’une chose, que ce soit ésotérique ou que ce soit exotérique, que ce soit de la politique universelle cosmique, que ce soit de la politique planétaire, que ce soit n’importe quoi, que les Hommes aient réellement une objectivité intégrale dans leur perception, puis qu’ils puissent se comprendre instantanément.

Le problème avec la connaissance aujourd’hui, c’est que les Hommes ne sont pas capables de se comprendre parce que la connaissance est trop astralisée. Alors que le savoir n’est pas astralisé, il n’est pas astralisable, il n’appartient pas à l’ego, l’ego ne peut pas “taponner” avec ça. Ça fait qu’une fois que l’Homme a une certaine conscience vibratoire, c’est facile pour lui de comprendre un autre Homme qui a une conscience vibratoire, puis ensuite les deux ensemble, explorer l’univers très vaste du mental des architectures.

DM : Bernard, quand une personne a une conscience critique, généralement elle est percutante, pour une personne, entre guillemets, involutive. Elle est percutante parce qu’elle a de l’assurance, elle a de la certitude, elle est généralement extrêmement pécise. La personne elle, qui n’est pas dans une conscience critique, mais qui a un esprit, disons, critiqueux, qu’est-ce qui doit se passer pour pas qu’il y ait de conflit ? Qu’est-ce qui doit se passer pour pas que la personne qui a une conscience critique déclenche, ni plus ni moins, le côté critiqueux de l’autre ?

BdM : Ça dépend de son ego. Qu’une personne soit critiqueuse, qu’une personne ait les deux pieds dans l’involution de la connaissance, ça c’est une chose. Mais il faut qu’il y ait un Esprit ouvert. S’il y a un Esprit ouvert, à ce moment-là la conscience critique ne passera pas à un autre niveau de choc vibratoire. Mais s’il y a trop d’ego, s’il y a un mur, la conscience critique va passer à travers, parce que la conscience critique permet à l’Homme de passer dans un niveau de fusion.

Quand tu es dans une conscience critique, tu peux passer dans un niveau de fusion presque instantanément. Ça fait qu’à ce moment-là, l’énergie elle passe, puis elle va créer un choc à un esprit rationnel, têtu, qui obstrut le passage de cette lumière-là. Mais si l’Homme a un bel Esprit ou si l’Homme a un certain Esprit ou si l’Homme a de l’Esprit, à ce moment-là la conscience critique peut être très, très, très patiente, puis travailler à passer à travers le roc. Puis elle est capable de passer à travers le roc, parce qu’à cause de sa précision, à cause de son objectivité, il n’y a pas d’ego dans une conscience critique.

Par contre une conscience critique, ce qui lui donne sa qualité, sa force, c’est qu’elle n’appartient pas à l’Homme. Tandis que la conscience critiqueuse, comme vous appelez, elle appartient à l’Homme, elle fait partie de sa personnalité, elle fait partie de son insécurité. Dans la conscience critique, il n’y a pas d’insécurité. Donc à ce moment-là, un Homme qui a une conscience critique, même si on lui demande d’évaluer des niveaux de connaissance dans le monde qui ont été sanctionnés par l’Histoire, qui ont des milliers d’années de fondation, ainsi de suite, la conscience critique va le faire éclater instantanément sur le champ, parce qu’un Homme qui est dans une conscience critique, sur le plan universel, c’est un initié, que ce soit un petit initié, un grand initié, ça n’a pas d’importance.

La conscience critique c’est une conscience initiatique, puis ça ne recule devant rien ça… La conscience critique. Par contre, au fur ou à mesure où l’Homme va faire une bonne gestion de son énergie au niveau de ses émotions, de son mental, à ce moment-là il va garder sa conscience critique pour lui-même. Il va l’utiliser pour lui-même, il va l’utiliser pour ses pairs, il va l’utiliser pour ses amis, pour les gens avec lesquels il y a un rapport d’égal à égal au niveau de l’Esprit, pour pouvoir ensemble eux, étudier le monde extrêmement infini de la connaissance objective, donc le savoir.

Une fois que la conscience critique est très développée, l’Homme n’aura plus le goût de perdre son temps, il n’aura plus d’ailleurs l’énergie de perdre son temps avec des esprits qui sont encore là, piégés par la conscience critiqueuse qui est une conscience subjective, émotive, raciale, basée sur l’insécurité de l’ego.

DM : Bon, une personne comme vous, on ne discute pas le fait qu’elle ait une conscience critique, quand vous partez sur un sujet, vous le développez à l’infini, vous pouvez parler deux jours de temps. Comment un individu qui est en voie d’accéder à une conscience critique peut savoir qu’il a un acquis de conscience critique ?

BdM : Ah ! C’est intéressant ça. Une personne qui a un acquis de conscience critique ou la mesure de cet acquis-là, c’est sa capacité de supporter l’absence de doute. Donc si vous traitez avec des niveaux de savoir qui sont très très occultes, parce que la vie c’est très vaste, à ce moment-là, l’Homme à cause de son corps émotionnel, son corps astral, son imagination… Papapa… Papapa… Tout ça, va avoir tendance à peut-être avoir un petit doute, même si le doute n’est pas psychologique, il peut être vibratoire, il peut avoir un petit doute par rapport à ce qu’il sait, il peut avoir un petit doute par rapport à ce qu’il dit. Et ça, ça fait partie de l’évolution de sa conscience critique.

Ça fait qu’on ne peut pas rentrer dans une conscience critique sans vivre un petit peu de ce doute-là au fur et à mesure qu’on avance, parce qu’éventuellement, on rentre dans des territoires qui sont d’abord inexplorés, qui n’ont pas été explorés par l’Humanité, c’est une mise en chantier, c’est passer à travers une forêt, c’est totalement neuf. Ça fait qu’il y a des choses que l’Humanité sait, puis il y a des choses que l’Humanité ne sait pas.

Ça fait que quand tu rentres dans des domaines de connaissance ou de savoir, ou de science, qui ne font pas partie des registres de l’Humanité présentement, à ce moment-là, l’Homme en tant qu’individu peut vivre un petit peu de doute. Puis ça, ça fait partie de son évolution, ça fait partie de la séparation de son corps émotionnel, de son corps mental, ce qui crée la fameuse conscience critique. Ça peut durer un certain nombre d’années, il peut rencontrer des gens qui sont très, très, très forts en sciences occultes, ainsi de suite.

Puis là, il va être mis en vibration, puis il va vivre un petit peu de doute, ainsi de suite, puis ça, éventuellement il va le brûler. Ça fait partie de la transmutation de ses corps. Ça crée une souffrance, il y a une sorte de souffrance psychique reliée au développement de la conscience critique. Parce que douter, c’est souffrir, hein ! Douter c’est souffrir, dans ce sens que quand on doute de quelque chose, ça veut dire techniquement qu’on n’a pas la maîtrise totale de ce que l’on sait. Donc pour un Homme qui a une conscience vibratoire, ne pas avoir la maîtrise totale de ce qu’il sait, c’est-à-dire ne pas être capable de confronter de façon absolue, pas relative, mais de façon absolue ce qui est su ou ce qui est connu par rapport à ce que lui descend sur le plan matériel, ça devient une souffrance.

Ça fait que la fonction de la conscience critique, c’est de descendre sur la Terre, autrement dit dans la conscience de l’Humanité, des notions qui ne font pas partie de la conscience de l’Humanité. Ça fait qu’à ce moment-là, l’Homme il est pris en sandwich, il est pris en sandwich, il est pris par rapport à ce que l’on sait, ce que beaucoup, des milliers ou des millions d’individus, ou des systèmes, ou des religions, ont maintenu comme étant ça, puis lui il est obligé de descendre une vibration pour fracturer ça, pour “dé-astraliser” la conscience, “dé-astraliser” la connaissance. C’est ça que ça fait la conscience critique !

La conscience critique, ça “dé-astralise” la connaissance, et tant que la connaissance sur la Terre, surtout la connaissance occulte ne sera pas “dé-astralisée”, ben, on aura des religions, on aura des sectes, on aura des maîtres, on aura des métaphysiques, ainsi de suite. Elles sont nécessaires pour le moment, mais un jour, elles devront être mises de côté par un Homme parfaitement, totalement individualisé. Parce qu’un Homme qui est totalement individualisé n’a plus besoin de religion, il n’a plus besoin de métaphysique, il n’a plus besoin de science occulte, il n’a plus besoin de maître, il est simplement un point de lumière qui vibre puis qui travaille, qui crée, ainsi de suite. Ça, c’est ce que j’appelle la conscience critique.

DM : Bon, il y a des gens, Bernard, qui vous ont accompagné depuis au moins déjà quatorze ans. Votre instruction, le feu de votre instruction a marqué une nouvelle mémoire, est-ce que ces gens-là qui sont liés à la mémoire de votre instruction, ont une conscience critique réellement personnelle, ou ce ne sont pas des gens qui sont appelés, à ni plus ni moins, répéter par mémoire les affirmations que vous-même avez données, il y a X années ? En d’autres termes, est-ce que de la conscience critique, ça fait toujours parler du neuf hors de la mémoire ? Est-ce qu’une personne, exemple, qui aurait une conscience critique dans cette salle, dirait des choses que vous n’avez jamais dites ?

BdM : Oui. D’ailleurs c’est ça la fonction de la conscience critique. La conscience critique va créer une mémoire, parce qu’elle détruit les formes, donc elle va créer d’autres formes ou réarranger les formes, donc ça crée une nouvelle mémoire. Par contre, l’Homme qui est en évolution de conscience, au fur et à mesure où il avance dans sa conscience, en arrivera éventuellement à avoir une conscience critique, parce qu’il sera obligé un jour de se séparer de l’instructeur. Les Hommes un jour, seront obligés de se séparer temporellement, psychologiquement de l’instructeur pour rentrer dans leur individualité.

Un instructeur c’est un évènement dans le temps, c’est un évènement nécessaire dans le temps, mais un jour, il faut que l’Homme en arrive à réaliser la parfaite domination de sa conscience sur la forme. L’instructeur c’est simplement un déclencheur, donc l’instruction c’est un déclencheur. Et l’Homme doit en arriver un jour par lui-même à pouvoir la vérifier cette conscience critique là, et dire des choses ou écrire des choses qui n’ont jamais été dites. Et ça, une fois que l’Homme sera rendu là, ben, la science occulte sur la Terre deviendra très vaste, parce qu’un instructeur ne peut pas, même si sa vie occulte dure tant d’années, un instructeur ne peut pas toucher à tous les domaines de la vie, c’est infini.

Donc il y a d’autres Hommes qui le feront, il y a d’autres Hommes qui le feront en architecture, il y a des Hommes qui le feront en science, il y a des Hommes qui le feront en médecine, il y a des Hommes qui le feront en psychologie, ainsi de suite. Donc un instructeur c’est simplement un “master key” (clé passe-partout), c’est un “master key”, puis ensuite, tu as d’autres clés. Alors les Hommes doivent en arriver à vibrer leur propre conscience.

Un Homme qui vibrera sa propre conscience rentrera dans une conscience critique, deviendra créatif, et à ce moment-là, ce qu’il fera au niveau de ce qu’il a à faire, ce qui fait partie de sa destinée, ça deviendra pour l’Humanité des nouvelles connaissances, ainsi de suite, qui seront “dé-astralisées”, et qui feront aussi partie des architectures du mental.

C’est très important que l’Homme en arrive à être totalement, dans l’évolution, libre de ceux qui, dans le temps, ont eu une fonction d’ouverture. Sinon on retombe encore dans les mêmes registres de l’involution… Maître untel… Puis dans l’évolution future, l’Homme doit s’individualiser, ça veut dire qu’il doit développer une masse critique suffisamment puissante pour que sa conscience devienne elle-même, par elle-même, pour elle-même un faisceau de lumière sur la Terre.

DM : Bon, devenir un faisceau de lumière, vous, on peut dire que vous le démontrez régulièrement, votre crédibilité est établie. Comment un individu qui a vécu une forme d’instruction en arrive à se bâtir une crédibilité avec cette conscience critique ?

BdM : Il va le faire dans la mesure où il va respecter les principes qui ont été inscrits dans l’instruction. Dans l’instruction, par exemple, ça a été dit depuis des années de temps, dans l’évolution future de l’Homme, ça sera extrêmement fondamental que l’Homme respecte l’Homme. Quelle que soit la sensibilité ou la grandeur d’être d’une personne, un être conscient qui fait partie de l’évolution future, qui ne comprendra pas la fondamentale de respecter tout être humain, surtout les êtres avec lesquels il est en relation – le respect de l’Homme qui fait partie de l’Amour du mental – ne pourra pas en arriver à avoir une conscience critique parce qu’il va déjà astraliser son intelligence.

Puis à ce moment-là, il peut facilement occultifier son intelligence, puis il peut facilement tomber dans des aspects nocturnes de cette énergie-là, puis techniquement, si on le regarde techniquement, il pourra en arriver éventuellement à developper sur le plan matériel une certaine dictature psychologique ou même psychique par rapport aux Hommes. Donc pour que l’Homme bénéficie d’une conscience critique, une conscience critique c’est très fort, c’est très puissant, puis c’est abominable une conscience critique, dans le sens qu’il n’y a rien qui y résiste au niveau psychologique, à cause de la fusion.

Alors si un Homme n’a pas de respect pour l’Homme, automatiquement la conscience critique deviendrait dans un cas comme ça, un outil luciférien, ça deviendrait un outil d’extrême domination sur la Terre. Et les Hommes qui seraient affectés par une conscience critique comme ça, n’auraient pas la force de s’en sortir à moins de tomber malade, puis de réellement perdre toutes leurs ressources.

Donc le respect de l’Homme, c’est fondamental dans l’évolution de la conscience supramentale, et c’est encore plus fondamental lorsque l’Homme en arrivera à développer une conscience critique. Sinon vous aurez une grande force mentale, vous serez capables de réellement jouer avec la forme, vous deviendrez des adeptes de la forme, des grands manipulateurs de la forme, mais en même temps vous manipulerez l’Homme. Si vous manipulez l’Homme, vous ne le respectez pas.

Que vous soyez capables de fracturer la forme, retravailler la forme, un peu comme les computers font là, t’sé, tu peux faire ce que tu veux avec la forme, ce qui fait partie de la conscience critique, la lumière, autrement dit à travers l’astral, la forme… Mais si vous ne respectez pas l’Homme de façon intégrale, et quand je dis intégrale, je veux dire sans condition, si vous ne respectez pas l’Homme sans condition, éventuellement votre conscience critique deviendra une conscience critiqueuse à un très haut niveau. Et à ce moment-là, vous deviendrez des êtres de domination malgré vous-mêmes, puis vous ne le verrez même pas, donc vous serez dangereux malgré vous-mêmes.

DM : C’est quoi la caractéristique, parce que je pense que tout le monde dans un sens veut être respecté, mais ce n’est pas évident que tout le monde peut respecter l’autre, on veut tous être respecté, mais on a de la difficulté à respecter, est-ce qu’il y a une caractéristique qui nous permettrait d’avoir comme une lumière rouge quand on ne respecte pas, quand on critique l’autre, puis quand on le domine sans s’en rendre compte, parce que c’est le phénomène de l’inconscience de la domination qui est le problème surtout dans des gens… ?

BdM : Bon, il y en a une, il y en a une : la souffrance. Si vous faites souffrir une personne, vous ne la respectez pas.

DM : Puis qu’est-ce que font des gens qui nous manipulent avec leur souffrance ?

BdM : Les gens qui nous manipulent avec leur souffrance ?

DM : Tu me fais souffrir, grosse accusation, culpabilité, tu ne me respectes pas, tu ne m’aimes pas !

BdM : Ouais, mais c’est pas de ça que je parle.

DM : Oui, mais c’est ce qu’on entend des fois.

BdM : Je parle de l’Homme qui, à travers son action, fait souffrir, quand à travers votre action vous faites souffrir, à ce moment-là il y a un manque de respect.

DM : C’est parce qu’il y a bien des nuances, Bernard, qui font qu’à un certain moment donné, on est mis en vibration, on est dans une intensité…

BdM : Même une personne qui va dire : “Bon, ben, tu me fais souffrir”, une personne qui va dire : “Tu me fais souffrir”, même si vous dites, même si elle est très astrale la personne, puis elle vous manipule comme vous dites, ça fait partie de son inconscience, mais si elle est capable de te dire ça, c’est parce qu’il y a de la souffrance de créée quelque part. Si vous ne créeriez pas de souffrance, la personne elle, ne vivrait pas de la souffrance.

DM : Mais comment c’est subtil ! Ça veut dire que quand on a de la conscience critique…

BdM : Vous ne pouvez pas vous cacher indéfiniment derrière le fait que l’être humain est astral. L’être humain est astral, l’Homme est faible, l’Homme n’est pas centrique, l’Homme n’a pas de conscience, bon, OK. Mais vous-mêmes dans votre action, quand vous faites souffrir un être, même si son interprétation de la souffrance est réellement grossièrement amplifiée, il y a souffrance. À partir du moment où vous faites souffrir un être humain, il y a un manque de respect.

DM : Ben, ça va bien, mais là qu’est-ce qu’on fait ?

BdM : À ce moment-là, vous n’avez plus de problème si vous comprenez ça. Puis si vous ne comprenez pas ça, vous avez des problèmes. Puis c’est ça qui est à la base de vos problèmes dans le monde ! (rires du public). On parle de conscience critique, bon, c’est évident qu’un être humain normal ne va pas interpréter la valeur de la souffrance importée chez un autre, ou exportée chez un autre, d’une façon objective, parce que l’être humain a tendance, pour toutes sortes de raisons qui font partie de la polarisation de son mental, à vivre à l’intérieur des lois de compensation.

Mais quand tu as une conscience critique, il y a des lois absolues, ça fait partie de la conscience universelle. Donc si l’Homme fait souffrir l’Homme, à ce moment-là il y a un manque de respect. Là, vous allez dire : “Ben, on peut faire souffrir les Hommes, puis on ne s’en rend pas compte”. Je suis d’accord, vous pouvez faire souffrir l’Homme, puis vous ne vous en rendrez pas compte, mais éventuellement vous allez être obligés de vous en rendre compte, parce que si vous faites souffrir l’être humain, c’est parce que vous êtes astralisés.

Si vous n’étiez pas astralisés, vous ne feriez pas souffrir l’Homme, c’est votre astral, c’est l’âme qui a encore un pouvoir sur votre conscience mentale qui vous permet de faire souffrir l’Homme ! Quand tu arrives à la maison le soir, puis ta femme elle a brûle ta soupe, le mouvement normal, c’est de dire : “Tu as brûlé ma câlisse de soupe”… Ça fait qu’elle, elle s’en va dans son coin, puis elle pleure ou elle va essayer de t’en faire une autre. Mais si tu rentrais à la maison, elle a brûlé ta soupe, puis tu dis : “Ah ! Tu as brûlé la soupe, bon, on va aller chez McDonald’s”… Ça, c’est ne pas faire souffrir sa femme.

Mais vous autres, vous allez l’engueuler – je vous donne un exemple stupide – pour une “crisse” de soupe, puis après ça, elle va pleurer, puis après ça, vous allez vous raccorder dans le lit, puis ça va recommencer la semaine prochaine avec d’autres choses. Ça fait qu’on fait ça tout le temps, tout le temps, pendant notre vie. Comment voulez-vous qu’on en arrive à se créer des couples ! Puis qu’on arrête de vouloir être heureux avec nos femmes puis nos maris, au lieu d’être simplement bien dans notre peau. Ça fait que vous ne pouvez pas passer à côté… Vous ne pouvez pas jouer dans l’involution, vous ne pouvez pas jouer avec la polarité de votre conscience astralisée pour découvrir des principes d’Esprit ou des principes ouverts sur l’Esprit, en ce qui concerne votre relation humaine. Vous faites souffrir l’Homme, il y a un manque de respect, c’est final, puis c’est final !

DM : OK. Bernard, on parle souvent de contact avec la source, quand on est en contact avec…

BdM : Là, je vais continuer ça, là ! Ça fait que là, vous allez dire : “Bon, ben, okay, okay, c’est correct, on fait souffrir l’Homme, c’est parce qu’il y a un manque de respect dans notre personne par rapport à lui, mais supposons qu’on ne le voit pas, ah”… Que vous ne le voyez pas, je ne crois pas ! Parce que l’autre il va pleurer, l’autre il va déprimer, l’autre il va avoir de la crainte, l’autre il va se sentir dominé, l’autre il va toujours vous renvoyer – parce qu’on est des radars – l’autre il va toujours vous renvoyer un message que vous pouvez interpréter à votre guise ou que vous pouvez interpréter pour sa guise à lui. Puis il y a bien du monde qui vont faire les choses… L’autre autour de lui souffre, puis les gens autour de lui vont dire :”Qu’il mange d’la marde” (qu’il aille se faire foutre), c’est son expérience (rires du public).

DM : Puis c’est fréquent ! (Coupure enregistrement…)

BdM : (Reprise en cours) (…) Fréquentation qu’il aura avec des Hommes sur une relation réellement très, très, très équilibrée, très vivante, très créative, très permanente, très substantielle.

DM : Vous parlez de gestion de ses énergies, quand vous êtes mis en vibration par votre source, qu’est-ce que vous avez comme contrôle par rapport à ce qu’ils nous obligent à vivre ?

BdM : Le contrôle vous l’avez… Ah ! Ça, c’est intéressant, cette question-là que vous me posez ! Le contrôle que vous avez sur votre source, il est proportionnel à votre capacité de ne pas faire souffrir l’Homme, autrement dit dans l’involution, à travers les religions, les systèmes métaphysiques, les sciences occultes… Papapa… Papapa… l’Homme a toujours considéré la source comme étant une source spirituelle.

Dans l’évolution, l’Homme considérera ce qu’on appelle la source comme une source simplement de manipulation de ses énergies. Ça fait que… Quand l’Homme aura réellement une conscience très avancée de l’invisible, il comprendra que le rapport étroit entre les “supérieurs” et lui, sont des rapports de gestion de son énergie, qu’on peut même appeler jusqu’à un certain niveau une sorte de vampirisme extraordinaire très sage, très scientifique. Parce que ce qui est en haut veut coller avec ce qui est bas, donc ce qu’on appelle la fusion.

Et l’Homme devra en arriver éventuellement à réellement maîtriser la décharge d’énergie qui vient de ces plans supérieurs là vers lui, et ça, il va l’apprendre à travers un principe, qui va encore plus loin que le Principe de l’Amour du Christ, parce que le Principe de l’Amour du Christ qui était donné quand il est venu, c’est un Principe qui ne pouvait pas être connu sur la Terre, pendant que l’Homme avait des énergies astralisées. Quand je dis : “Quand vous respecterez l’Homme complètement au point de ne pas le faire souffrir”, c’est là que vous comprendrez le Principe Christique de l’Amour qui ne pouvait pas être compris dans l’involution.

Donc un Homme qui respecte l’Homme dans le sens d’une conscience mentale supérieure, automatiquement actualise sur la Terre ce qu’on appelle l’Amour. Et si l’Homme ne le fait pas, l’Homme ne pourra pas en arriver à maîtriser ses énergies, parce qu’il y aura toujours en lui une partie de sa conscience, de son être, à laquelle il donnera plus de valeur que sa relation avec les Hommes.

Si vous ne comprenez pas un jour, les ésotéristes, les occultistes, tous ces gens-là qui sont techniquement marginaux de la connaissance marginale, la connaissance rationnelle, si vous ne comprenez pas un jour, les Hommes qui sont en évolution spirituelle… Que les êtres humains, l’Amour que vous devez porter à l’être humain est plus important que l’Amour que vous portez pour les forces, vous serez toujours manipulés par les forces et vous ne serez jamais capables de complètement intégrer leurs énergies.

C’est une illusion spirituelle puissante de l’involution que l’Homme doive aimer l’invisible ! Et ça, sera reconnu un jour, ça sera compris un jour, il n’y a pas d’Amour… L’Amour que le Christ a amené sur la Terre, le Principe de l’Amour, c’était un Principe d’alliance entre les Hommes, ce n’était pas un Principe d’alliance entre l’Homme et l’invisible. La seule relation qui doit exister ou qui existera un jour entre l’Homme et les “supérieurs”, ça sera une relation d’énergie vibratoire, où l’Homme aura la capacité, à cause de sa conscience critique, d’intervenir instantanément dans le partage des pouvoirs entre l’invisible et la matière.

Sur le plan matériel, dans le corps matériel, dans l’incarnation matérielle, les Hommes devront, au cours de l’évolution, comprendre que l’Amour, le Principe de l’Amour, c’est un Principe dont l’origine est cosmique sur le plan de sa vibration, mais dont la finalité est planétaire sur le plan de sa fonction. Si les Hommes perpétuent le mythe involutif d’aimer l’invisible, d’aimer les “supérieurs”, quels que soient les noms que vous donnez à ces êtres-là, qu’ils soient dans l’astral spirituel, ou qu’ils soient dans d’autres dimensions du cosmos universel, l’Homme sera automatiquement perturbé dans son énergie, l’Homme n’aura pas la capacité de faire la gestion de son énergie, et l’Homme n’aura jamais les pouvoirs de la Lumière sur la Terre.

DM : Les gens sont pris avec le fait que, dans votre instruction, quand on parle d’amour, d’amour humain du moins, on est confronté à une initiation astrale assez importante, il y a un jeu de polarité dans le phénomène de l’amour puis la haine. Et quand on parle d’Amour comme vous le dites, on parle d’un Amour où il y a un facteur de respect qui est beaucoup plus froid que l’amour humain dont on parle, mais on utilise toujours le mot amour. Il y a une confusion, Bernard ?

BdM : J’aime mieux le terme “respect” que le mot “amour”, parce que pour le moment, le mot “amour”, c’est un terme qui fait partie du vocabulaire de l’involution. Puis d’ailleurs, la chiffrerie du mot “Amour” sur les plans, c’est 777, donc si vous regardez dans les archives, la chiffrerie 777, c’est le Principe de l’Amour, puis 777 en tant que Principe Cosmique non planétarisé, parce qu’on n’est pas dans une conscience, devient 666 à l’envers. Parce que si les Hommes avaient compris le Principe Christique de l’Amour, en tant que Principe 777, on n’aurait pas, sur la Terre, survécu, heureusement, pendant des siècles, à la domination des forces ahrimaniennes, qui est le 666 sur la Terre, tout en relation avec le Principe de l’Amour.

On a eu des guerres de religion au niveau de Dieu, on a eu des guerres fondamentales au niveau des religions, on a eu des guerres fondamentales au niveau de l’amour pendant des siècles. Parce que le Principe de l’Amour, dont la chiffrerie est 777, a toujours été juxtaposé à la conscience astrale de l’Homme, donc a toujours fait partie de la programmation de l’âme, n’a jamais fait partie du pouvoir de l’Esprit sur la Terre. C’est pour ça que l’involution n’a jamais été capable de prescrire à l’Humanité des règles fondamentales concernant ce Principe de 777 là. Donc l’Amour n’a jamais été compris, il a été bafoué, les peuples ont été divisés, des barrières ont été élevées entre les nations.

Et au nom de l’Amour, on a divisé l’Humanité, on a séparé les religions, et on a totalement permis aux forces de l’astral de rentrer, de prendre un très grand pouvoir sur la Terre. Et un jour, l’Homme va être obligé de corriger ça, puis il va le corriger quand il va cesser d’aimer les forces. Vous ne pouvez pas aimer les forces, c’est anti-Homme, c’est anti-adamique d’aimer les forces.

Puis pendant l’involution, les Hommes qui ont traité dans les sciences occultes, ésotériques, marginales, spirituelles, tout ça là, les Hommes ont constamment spiritualisé leur conscience, donc ils ont aimé les forces, ils ont été extrêmement, extrêmement courts sur le respect de l’Homme, donc automatiquement, conséquemment, il y a eu un abus de pouvoir occulte dans les sciences ésotériques.

L’Homme n’a jamais été libéré des sciences ésotériques, l’Homme n’a jamais atteint un niveau de conscience critique suffisamment développé, pour finalement comprendre que l’Amour, le Principe 777 ne peut s’appliquer que sur une planète en horizontal, ne doit jamais s’appliquer sur une planète en vertical, et que les forces occultes, que ce soit les forces astrales ou que ce soit des forces qui font partie des architectures du mental, doivent un jour servir l’Homme.

Comment voulez-vous que les forces de l’invisible servent l’Homme si l’Homme les aime ?! C’est impossible ! Parce que l’Homme va utiliser les énergies astrales de sa conscience, donc il va utiliser automatiquement les points saillants de son âme, donc la charité, l’humilité, la spiritualité, toutes les qualités, ce que vous appelez vous autres, des vertus, toutes les vertus. Et les vertus, au lieu de lui donner de la puissance, vont faire de lui un être assimilé par les forces astrales. Si vous regardez les Hommes dans le monde qui ont de la vertu, ils n’ont pas de force, toutes les “vertueux” sont dans la merde ! Les bandits ont un petit peu plus de force, même si cette force-là est astrale. Donc l’Homme sur la Terre qui est supposé d’être vertueux, bon, il s’évertue à être bon, puis toute sa vie c’est un niaiseux !

Ça fait qu’il n’en arrive jamais à se créer une fondation solide sur le plan matériel, dans la matière, par rapport à la science, par rapport à la construction, par rapport à l’évasion des formes, par rapport à la permanence des formes, puis en même temps, intégrer l’énergie de l’invisible, donc des forces occultes, pour que lui puisse éventuellement pouvoir leur commander et amener cette lumière-là dans le monde, pour qu’un jour l’Homme ait accès à une résonance vibratoire suffisamment avancée, pour qu’à travers la conscience des cellules, il soit capable de guérir le monde animal, qu’il soit capable de guérir le monde biologique, qu’il soit capable de donner une autre vibration à l’atome pour créer de nouvelles structures moléculaires à partir de son mental, pour éventuellement en arriver à avoir une nouvelle science.

Donc il y a des lois qui sont prescrites dans le monde aujourd’hui qui font partie de l’instruction, ces lois-là font partie, d’accord, de territoires avancés de la conscience, mais il y a parmi ces lois-là des principes fondamentaux qui ne peuvent pas être mis de côté… d’ailleurs que l’Homme ne pourra pas mettre de côté. Parce que l’Homme conscient, plus l’Homme va devenir conscient, plus il va s’apercevoir que le respect de sa personne, c’est intégralement nécessaire à sa sensibilité d’être.

Donc aujourd’hui, l’Homme a des “buffers” (tampons), vous le respectez, vous ne le respectez pas, il ne rouspète pas, mais il va venir un jour que l’Homme conscient va avoir suffisamment de conscience critique que, si vous ne le respectez pas, il va vous “crisser” une “ostie” de choc. Là, à ce moment-là vous allez comprendre qu’est-ce que c’est que le pouvoir sur le plan matériel.

L’Homme ne peut pas indéfiniment se faire bafouer par le manque de respect par des êtres qui manifestent par rapport à lui une certaine précédence, un certain avancement, une certaine science, un certain ci, un certain ça. Le respect, ça ne se discutera pas demain dans l’évolution. Puis ça, ça va se faire entre les individus, ça ne va pas se faire sur une tribune publique ! Puis vous verrez qu’au niveau des individus, là où il n’y aura pas de respect de l’Homme, il n’y aura pas de croissance de la conscience, donc il n’y aura pas de possibilité de manifestation de la conscience critique, point final !

On ne peut pas passer à côté de ça, ce n’est pas une affaire de… Ça fait partie de l’instruction, ça fait partie des lois de la conscience universelle, ça fait partie des lois de ce que vous appelez vous autres, l’Amour, en tant que Principe 777. Il n’y a rien à faire avec ça, c’est fondamental. Pendant l’involution, l’Humanité ou l’Homme n’a pas été capable d’appliquer les lois de l’Amour, donc les lois du Respect, parce que pendant l’involution l’Homme était trop astral, trop ignorant. Dans l’évolution, l’Homme conscient va appliquer sur la Terre, dans ses relations humaines, les lois de l’Amour, donc les lois du Respect, avec les Hommes avec lesquels il aura des relations.

Puis je peux vous dire une chose, ces lois-là seront tellement, mais tellement irréductibles, que les Hommes qui ne vivront pas le respect entre eux, seront totalement bannis et mis de côté dans ces sociétés-là. C’est inévitable ! Inévitable ! Parce qu’il n’y aura jamais sur la Terre de retour à ce que j’appelle la “magie astrale”. L’Homme nouveau, ce sera réellement un être supérieur, intégral, réel, fondamental, il n’y aura pas de “taponnage”, il ne sera pas astralisable.

Donc si l’Homme n’est pas capable de respecter l’Homme ou apprendre graduellement à respecter l’Homme, pour en arriver à faire une grande gestion de son énergie, parce que ça demande une grande gestion de son énergie de respecter l’Homme… Le gars qui arrive chez lui le soir, puis sa femme a brûlé sa soupe, il faut que ça lui prenne un petit peu de gestion de son énergie pour pas l’envoyer chier. Ça fait que quand on a des relations un petit peu qui ne font pas notre affaire, ça prend une grosse gestion de notre énergie pour ne pas faire une guerre psychologique à des Hommes.

Ça fait que vous allez voir qu’avoir le respect ou respecter l’Homme, c’est réellement un travail de grande envergure, puis au lieu de passer votre temps à voir si vous êtes évolués, puis à vous occuper d’évoluer, passez donc votre temps à voir si vous respectez l’individu ! Puis je peux vous dire une chose, l’Homme qui en arrivera un jour à travailler rien qu’à ce niveau-là, à pouvoir respecter l’Homme et à haïr les forces, automatiquement il aura une conscience cosmique, il aura une conscience universelle.

DM : Bernard, j’ai une personne une fois qui m’arrive et qui me dit…

BdM : Parce que vous autres, vous passez à travers… Se conscientiser, se développer, faire de la recherche, se perfectionner… Papapapa… Vous passez votre temps à jardiner dans votre “crisse” de vie psychologique, puis pendant ce temps-là, vous êtes bien plus intéressés à savoir ce qui se passe au niveau de l’involution, les systèmes, qu’est-ce qui va arriver avec Jupiter qui se fait bombarder, ça veut dire quoi les extraterrestres ! Regardez donc dans votre affaire, dans votre petit coin, puis dans votre expérience de tous les jours quand vous allez au bureau, quand vous traitez votre femme, vos enfants, regardez donc si vous les respectez ces êtres-là ! Si vous ne les respectez pas, à ce moment-là, tout le reste, ce que vous faites, c’est totalement – pas une perte de temps – mais c’est une perte d’énergie.

DM: Bernard, il y a quelqu’un qui m’arrive à un moment donné qui me dit : “Bernard, il parle des forces, je ne les vois pas”, quand on parle de relation avec les forces, ne serait-ce que de savoir que c’est pas nous autres qui pensons…

BdM : OK. Je vais vous donner une réponse à ça. Que vous ne voyez pas les forces, OK. Pas de problème, vous êtes bien, vous êtes chanceux, “anyway” (rires du public). Mais dans l’affaire du respect, dans le respect que vous devez avoir ou travailler à avoir avec l’Homme, vous allez voir dans ça que c’est dur, ce n’est pas facile, tu veux l’envoyer chier parce qu’elle a brûlé ta soupe, c’est dur de lui dire : “Bon, ben, on va aller chez McDonald’s à la place”. Bon, ben, la petite vibration qui est dure, ça, c’est les forces !

DM : Ah ! Ça c’est intéressant.

BdM : Là, tu en as une mesure ! Ça, c’est les forces. Vous allez voir qu’elles sont fortes les forces.

DM : OK. Là, à un moment donné, il nous passe une vibration de haïr, comment vous faites la chirurgie entre haïr la personne, puis ce qui est dur ?

BdM : Tu n’es pas supposé haïr la personne ! Haïr l’être humain, c’est une abomination… Haïr les forces !

DM : OK. Bernard je veux faire le point, il y a du monde que, dans ce qui passe dans eux autres, on ne veut pas les haïr mais on voudrait tasser quelque chose pour “boxer” à côté ? (rires du public).

BdM : Je ne dis pas que ce n’est pas nécessaire dans la vie de créer un choc à une personne, de la tasser, qu’elle apprenne quelque chose, ce n’est pas ça que je veux dire. Je veux dire, je parle… Le monde (les gens) avec lesquels vous êtes, vous ne pouvez pas toute votre vie être en situation de guerre, la vibration de haïr, la vibration de pas respecter toujours l’autre, il faut que vous la contrôliez cette vibration. Il faut que vous en arriviez à faire la gestion de cette énergie-là. Moi si j’arrive sur la rue, puis il y a un gars qui veut me donner une claque, c’est évident que je vais lui faire quelque chose, parce qu’il a besoin d’une leçon.

DM : Vous haïssez quoi à ce moment-là ?

BdM : Son inconscience.

DM : OK.

BdM : Puis après ça, je vais peut-être lui donner cinq pièces, puis lui dire, : “Va prendre une bière avec, cétait rien pour que tu apprennes à rester tranquille, puis pas me donner de claque sur la gueule de même, ce n’est pas fin”. (rires du public).

DM : C’est la capacité… Non, mais c’est important, parce que dans la forme, quand on est dans l’action, je vous jure qu’il y a des drôles de nuances qu’il faut faire. Vous balancez ?

BdM : Balancer, oui.

DM : C’est ça qui fait le respect, parce qu’il y a des gestes…

BdM : Ça fait qu’il a besoin d’un choc, OK. Mais il faut que tu balances.

DM : Puis il y a une science là-dedans.

BdM : Ah ! Ben, c’est tout ça, c’est ça la conscience. Tu ne peux pas blâmer un être humain pour être inconscient, mais tu lui donnes un choc, ça le fait évoluer, mais il faut que tu balances, sans ça tu le laisses en suspension.

DM : Bon, vous avez une conscience critique, êtes-vous des fois exaspéré par l’inconscience de votre environnement ?

BdM : Non, mais je suis fatigué de vivre certaines affaires (rire du public).

DM : C’est pas de l’exaspération !

BdM : L’Esprit est fatigué.

DM : OK. Êtes-vous encore capable d’haïr ce qui passe dans un individu ou si vous haïssez juste ce qui passe par vous ?

BdM : Non, je hais seulement ce qui passe par moi.

DM : OK. Est-ce que quand on est en relation avec les gens, on ne doit haïr que ce qui passe par nous ?

BdM : Reposez-là moi donc, celle-là !

DM : On est dans un échange avec un individu, puis il y a quelque chose qui peut créer un conflit long, on sent monter un effet de moutarde, et puis là on sent physiquement que l’adrénaline nous rentre dans le cadran, ça pousse, est-ce qu’on doit haïr ce qui passe par nous, seulement ?

BDM : Oui. En être conscient.

DM : OK. Il faut être conscient dans l’instantané que là, le mouvement se fait, puis il ne faut pas haïr ce qui va se passer avec l’autre ou ce qui se passe avec l’autre ?

BdM : Ça ne fait pas partie de nous autres, ça fait partie de l’autre. L’autre, c’est son problème à lui.

DM : L’autre c’est son problème ! Est-ce qu’une personne qui s’occupe strictement de la gestion de ses humeurs, de ses états, a automatiquement un respect envers l’autre ?

BdM : Oui, techniquement oui.

DM : Pourquoi vous dites techniquement ?

BdM : Parce que c’est dur ! (rires du public).

DM : Vous faites souvent… Avec le sourire que vous faites là, ça doit être vraiment dur (rires du public), tout dépend de l’état. Est-ce que dans l’évolution de cette instruction-là, on parle souvent de conscience vibratoire, bon, j’imagine que c’est notre source qui nous met en vibration, elle nous place devant des personnes ou des individus qui sont sujets à déclencher cette mise en vibration là. La contenance… Parce que là, je veux étudier la gestion de ces humeurs-là qui peuvent venir à un moment donné, est-ce que cette gestion-là de la mise en vibration, c’est une aptitude à être totalement lucide de qu’est-ce qu’ils veulent nous faire vivre ?

BdM : Il faut être totalement lucide, il faut être totalement lucide, autrement dit il faut que ça soit nous autres-mêmes qui contrôlions cette énergie-là. Cette énergie-là elle peut aller des deux bords, un Homme peut se servir de cette énergie-là pour tuer si c’est nécessaire, parce que là tu n’es plus dans la polarité du bien puis du mal, tu peux te servir de cette énergie-là pour tuer, ou tu peux te servir de cette énergie-là pour créer. Mais il faut que ça soit toi qui sois maître. Il ne faut pas que ça soit les forces dans l’Homme qui dominent, il faut que ça soit l’Homme qui domine sur cette énergie-là. Ça fait que tu la prends cette énergie-là, puis tu crées avec.

DM : OK. Mais il y a quelque chose, Bernard, qui se passe pour savoir que c’est eux autres qui nous font vivre quelque chose ?

BdM : C’est toujours eux autres ! L’Homme c’est un paratonnerre. C’est toujours eux autres, c’est toujours eux autres !

DM : Bon, OK.

BdM : Quand tu arriveras chez vous, puis que ta femme elle brûlera ta soupe, puis tu vibreras, c’est eux autres ! Un Homme ça n’existe pas tout seul, c’est pas unidimensionnel, on est fait de plusieurs plans, c’est tout interconnecté. La pensée vient d’eux autres. Si la pensée vient d’eux autres, ça fait partie de toute la totalité de l’Homme.

DM : Bernard, c’est important pour vous de comprendre, pourquoi vous vous choquez ?

BdM : Si c’est important… Quoi ?

DM : Si c’est important pour vous de comprendre, pourquoi vous vous choquez ?

BdM : Pourquoi je me choque ? Je vous choque ? (rires du public).

DM : Vous vous rappelez… Le coup du téléphone ?

BdM : Ouais (rires du public), mais les téléphones, ça fait partie de prendre le contrôle, ça fait partie de mettre de l’ordre par mes ordinateurs.

DM : Je comprends, mais ça fait partie d’être conscient de ce qui se passe aussi ?

BdM : Ça fait partie de mettre de l’ordre, ça fait partie de prendre le contrôle, je vous ai dit au téléphone, ça n’a rien à faire avec toi.

DM : Non, non, ça c’est correct, je comprends ça, ce n’est pas ça que je discute, moi j’essaie juste de comprendre ou de faire comprendre aux gens que, quand on vit un état d’explosion infini, je comprends que ça peut déborder sur les autres, mais est-ce que c’est important pour un individu qui vit ça dans l’instantané, de comprendre ce qui se passe ou s’il y a juste à comprendre après ?

BdM : C’est important.. Ben, c’est avec le temps que tu en arrives à comprendre instantanément, c’est comme un jeu ça, c’est comme une “game” qui se passe entre toi puis eux autres, puis c’est comme… Tu es mis en vibration à travers des évènements, puis ta conscience de tout ça te fait mettre un ordre. Ça fait que là, à ce moment-là il s’exprime chez l’être humain ce que vous appelez “du fâché”. Mais l’être humain, s’il est conscient de ce qui se passe, il va dire à l’autre : “Ça n’a rien à faire avec toi”, c’est la bataille entre moi puis eux autres.

DM : Bon, ben, quand est-ce que la colère ou l’énergie très forte que l’individu vit crée un désordre versus l’autre qui crée un ordre ?

BdM : Quand il ne balance pas.

DM : Quand ce n’est pas balancé !

BdM : Oui, c’est évident, c’est évident !

DM : C’est tout là le secret !

BdM : C’est tout là le secret ! Ça, c’est du respect. Si moi je vide mon énergie pour mettre de l’ordre dans ma vie par rapport à tout ça, puis je vous parle au téléphone, puis je ne vous balance pas, vous auriez le doit de dire : “C’est un vrai fou ce gars-là”.

DM : Non, non, mais ce n’est pas un problème pour moi.

BdM : Non, non, mais j’explique.

DM : C’est parce que quand on est en relation avec des gens qui exposent ou qui expriment une colère, si on vit ça comme étant une énergie forte, qui nous sert à se balancer par rapport à un échange qu’ils ont avec leur environnement, on n’a pas de tension, mais on cherche toujours à savoir c’est quoi la séquelle, parce que quand on parle de respect, on a toujours l’impression qu’il faut être doux, il faut être fin… ?

BdM : Non, non, non !

DM : Il ne faut pas avoir d’autorité, parce qu’il y en a un paquet… Qui “capotent” sous l’autorité là ?

BdM : Le respect, c’est ne pas faire souffrir. La meilleure définition du respect, c’est de ne pas faire souffrir.

DM : Ça ne veut pas dire ne pas faire de colère ?

BdM : Non, non, non, c’est très bon une colère.

DM : Mais c’est ça, qu’est-ce qui fait que c’est bon, puis qu’est-ce qui fait que…

BdM : C’est très bon une colère, parce qu’une colère ça permet de descendre une grosse vibration qui, sur le plan matériel, va créer un ordre, mais il faut qu’il y ait du respect au bout. Respect, c’est égal à ne pas faire souffrir les autres.

DM : Puis ne pas faire souffrir les autres qui vivent la colère, comment l’individu qui vit la colère, peut savoir que les autres n’en souffrent pas ?

BdM : Parce qu’il balance.

DM : Donc ça veut dire que l’autre peut souffrir, mais le fait de le rebalancer, ça lui permet… Ben, je veux dire, tu peux faire souffrir quelqu’un d’une colère…

BdM : Pas si vous balancez !

DM : Ouais, plus tard, mais sur le coup il souffre !

BdM : Ouais, mais il faut faire ta colère d’abord, tu fais la colère puis après tu balances !

DM : C’est ça !

BdM : Tu ne peux pas balancer puis faire ta colère en même temps (rires du public).

DM : J’imagine des échanges qu’on peut avoir avec des personnes…

BdM : Vous, si vous voulez faire une colère, vous pouvez avancer : “Je ne veux pas te donner de la merde là, mais il n’y a rien à faire avec toi”.

DM : Oui ,oui, ça c’est ce qui s’est passé (rires du public). Non, mais je ne voudrais pas rester sur l’affaire du téléphone, je veux regarder d’autres aspects là, il y en a d’autres, j’essaie pour des gens, tout le monde ici a l’air beau, fin, gentil, mais quand ils sont dans leur quotidien, ils ont leur caractère, puis ils veulent savoir s’ils sont respectueux, ils veulent savoir si…

BdM : S’ils ne font pas souffrir !

DM : Ouais, mais c’est important de savoir, Bernard, que la colère qu’on vit, c’est ça qui…

BdM : La colère qu’on vit est supposée de faire partie de la lutte entre nous autres et eux autres.

DM : Bon, il faut être conscient de tout ça, au moment ou on la vit ?

BdM : Ah ! Oui, définitivement.

DM : Bon, ben, c’est ça que je voulais savoir, parce que les gens qui vivent la colère mais qui vivent une colère adressée à l’autre, c’est là qu’il y a un problème ?

BdM : Ils vont faire une transposition, une projection.

DM : Mais c’est parce qu’elle est là la nuance ! Toute la nuance est là.

BdM : Oui, parce que si vous n’êtes pas conscients d’eux autres, la colère vous allez la projeter sur l’autre, c’est l’autre qui va être responsable, c’est l’autre que vous allez blâmer, ainsi de suite, ainsi de suite, c’est automatique.

DM : C’est là qu’il n’y a pas de respect.

BdM : Tandis qu’ici, c’est toujours votre lutte entre eux puis eux autres, l’autre il est simplement un interprète de ce qui se passe.

DM : OK. La même chose, on parle de conscience critique, quand vous critiquez, quand on est conscient, on parle de faire des études, mais dans les verbes, dans le verbe, c’est de la critique, c’est entendu comme de la critique. Est-ce que cette critique-là, c’est une étude par rapport aux forces qui nous font vivre quelque chose par rapport au milieu ? En d’autres termes, est-ce que l’étude qu’on fait quand on parle avec quelqu’un, elle doit être également pris en conscience comme quoi on fait une étude de ce qu’ils nous font vivre par rapport à un individu… Et qu’on parle à quelqu’un qui lui, peut entendre ça comme de la critique ?

BdM : Ça dépend de votre objectivité. Quand vous avez une conscience critique, dans vos rapports avec les Hommes, quand vous avez une conscience critique, éventuellement vous devenez très très habiles avec les mots, la vibration. À ce moment-là les gens sentent que c’est objectif, ça fait que là ils sont corrects, ils sont bien dans cette conscience critique. Mais ça, ça fait partie de l’évolution du corps mental, puis de l’évolution du corps émotionnel. On n’en arrive pas à faire des études à partir d’une conscience critique facilement, ça vient avec le temps ça. J’appelle ça la maturité du mental qui fait partie de la lucidité de l’Esprit, ainsi de suite, ainsi de suite. Mais la conscience critique, ça fait partie de l’évolution de l’Homme.

DM : Et elle vit toujours avec le fait qu’on est conscient de la relation qu’on a avec la source… Ça, c’est comme avec la colère ?

BdM : Oui, c’est la base, parce que si vous n’êtes pas conscients de votre relation avec la source, automatiquement vous allez subjectiver, vous allez astraliser votre conscience critique, donc elle va devenir critiqueuse, ou vous allez subjectiver ou astraliser votre colère, donc elle va être projetée sur l’autre.

DM : OK. Bon quand on parle à l’autre, est-ce qu’on parle à l’autre ou on est un canal pour l’autre ?

BdM : On devient un canal pour l’autre, puis si on est un bon bon canal pour l’autre, à ce moment-là on devient une autorité pour l’autre, à ce moment-là seulement peut-on parler à l’autre.

DM : L’autre qui nous écoute, est-ce que c’est sa source qui nous écoute ?

BdM : L’autre qui nous écoute, c’est sa source qui convient parfaitement avec nous autres. Ça fait que vous êtes capables de dire à l’autre : “Qu’est-ce que c’est qu’ils disent de tout ça”… Ils vont dire : “C’est ça” !

DM : OK. Donc conséquemment, une personne qui a un malaise ou qui a une difficulté d’écouter, c’est que c’est une personne qui n’est pas consciente de sa propre source dans l’écoute qu’il fait de la relation ?

BdM : Oui.

DM : OK. Pour terminer, Bernard, est-ce qu’une personne qui vit de la conscience critique est capable de savoir la source de l’autre indépendamment des jeux ou des manipulations de l’astral qui vit en l’autre, et parler à la source sans s’adresser à l’aspect égoïque de sa personne ?

BdM : Oui, dans la mesure où il y a une conscience appointée. Une conscience appointée, ça veut dire une sorte d’état de conscience en fusion qui permet automatiquement de passer à la conscience de l’entité de l’autre, sans réflexion. C’est ça une conscience appointée. Puis plus la conscience est appointée, moins il y a de doute, ça fait qu’à ce moment-là, là tu es capable de rentrer dans l’univers occulte, astrale, de cette entité-là, par exemple, puis de la maîtriser au niveau de ta lumière. Là, c’est ta lumière qui domine la lumière astrale de cette entité-là, ainsi de suite, ainsi de suite.

DM : Merci beaucoup, Bernard de Montréal. (Applaudissements). De retour dans trente minutes environ.

mise à jour le 22/08/2024

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