Mutation de la mémoire en identité

Canadian Arctic – credit: @NorthernScavenger YouTube

Conférence avec Daniel Ménard 110

“DM : Bernard, dans la deuxième partie, le sujet, c’est : “Mutation de la mémoire en identité”. Est-ce qu’il est possible pour un individu de rapatrier une information ou une vibration dans tout ce qu’il a vécu comme mémoire, pour la passer à une dimension qu’on nomme de l’identité ? Est-ce qu’il est possible …” BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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DM : Bernard, dans la deuxième partie, le sujet, c’est : “Mutation de la mémoire en identité”. Est-ce qu’il est possible pour un individu de rapatrier une information ou une vibration dans tout ce qu’il a vécu comme mémoire, pour la passer à une dimension qu’on nomme de l’identité ? Est-ce qu’il est possible que, dans tout ce qu’on a vécu, même dans nos réincarnations, il y a du matériel qui soit valable pour forger notre identité ?

BdM : De la mémoire, c’est une subtance dans ce sens qu’une fois qu’elle est activée, elle appartient à un tiers ou à un autre de l’Homme. Dans l’involution, la mémoire en tant que substance appartient au plan de l’âme de l’Homme, elle fait partie de la personnalité de l’Homme, elle fait partie de son moi, elle permet à l’Homme d’évaluer jusqu’à un certain point ou de qualifier son intelligence. Donc la mémoire pour l’Homme, c’est un appui personnel pour sa conscience personnelle.

Dans l’évolution, à partir du moment où l’Homme va prendre conscience du versant de sa conscience, c’est-à-dire que dans la mesure où l’Homme va prendre concience de l’origine de sa pensée, dans la mesure où l’Homme va prendre conscience que le contact avec les circuits universels peut modifier la mémoire, peut l’arrêter la mémoire, complètement l’éteindre la mémoire, pour rendre l’ego conscient qu’il y a à l’autre versant de sa conscience, une conscience plus vaste qui est le double, la source, à ce moment-là, la mémoire de l’Homme va cesser d’être utilisée par l’ego et va permettre à l’ego, donc à la partie mentale de l’Homme, d’entrer dans des domaines de la science ou de la connaissance à l’infini, et récupérer dans ces mondes-là, donc ce que j’appelle les architectures du mental, des notions, donc des vibrations qui vont permettre à l’Homme à ce moment-là d’utiliser sa mémoire incarnationnelle, donc sa mémoire morte, d’une façon intelligente.

Il y a deux sortes de mémoire chez l’Homme, il y a une mémoire morte, il y a une mémoire vive. C’est un petit peu comme un computer. L’Homme vit de sa mémoire morte, il ne vit pas de sa mémoire vive. Et de la conscience, dans le fond, c’est une capacité chez l’être humain de vivre de plus en plus de sa mémoire vive et de moins en moins de sa mémoire morte, de se servir de sa mémoire morte simplement pour pouvoir travailler logiquement avec le matériel, et de se servir de sa mémoire vive, donc instantanée, ainsi de suite, pour pouvoir explorer des dimensions de son matériel, mais à des niveaux qui vont plus loin que la réflexion de son ego ou l’expérience de l’âme à travers la personne, donc la personnalité, ainsi de suite.

Mais vivre de la mémoire vive, ce n’est pas facile, parce que ça nécessite que l’Homme prenne congé de lui-même !

DM : Congé dans quel sens ?

BdM : Congé de lui-même dans le sens que son taux vibratoire étant altéré, le corps astral s’unit au corps éthérique. Et une fois que le corps astral s’unit au corps éthérique, c’est comme si l’âme devient de plus en plus assujettie à son Esprit. Une fois que l’Homme est assujetti à son Esprit, sa personnalité prend du recul, sa personne prend de l’avant, il s’individualise, développe une grande centricité, donc une grande identité. Et à ce moment-là il n’est plus capable de vivre… Il n’a plus besoin de vivre de sa mémoire morte comme avant.

Dans des cas particuliers, probablement comme moi-même, je vis un minimum de mémoire morte, mais la mémoire morte est toujours contrôlée par la mémoire vive, par contre je vis d’un minimum de mémoire morte parce que je suis obligé d’explorer, à cause de mon travail, je suis obligé d’explorer la mémoire vive pour amener des nouvelles notions puis briser la forme. L’Homme probablement ne vivra pas, autrement dit l’Homme ne perdra pas autant de sa mémoire morte, mais l’Homme va perdre un peu de sa mémoire morte. Et ça, ça crée chez l’ego, ça crée chez l’Homme une nouvelle conscience.

Pour avoir une nouvelle conscience, donc une conscience ultimement mentale, il faut perdre de la mémoire morte. Parce que la mémoire morte sert à prédisposer l’Homme émotivement à des constats au niveau du phénomène, qui conviennent à sa nature animale, donc aiguisent ses mécanismes de défense, aiguisent ses mécanismes de réflexion, aiguisent ses mécanismes de territorialité, ainsi de suite.

Tandis que dans la mémoire vive, tous ces mécanismes-là sont éclipsés au profit d’une présence, la présence étant l’aboutissement de la fusion, contact télépathique avec les circuits universels, très grand développement de la sensibilité électrique de son feu, donc très grand développement de son système nerveux, puis finalement aboutissement de la conscience de ses cellules. Mais si l’Homme ne prend pas conscience de sa source, il ne pourra pas en arriver à développer une mémoire vive, puis il va rester dans sa mémoire morte.

Une mémoire vive, c’est extrêmement intéressant parce que ça permet éventuellement à l’ego de ne plus réfléchir, donc de sortir complètement de la connaissance, pour rentrer dans le savoir. Un jour il faudra réellement définir la différence entre ce qu’on appelle la connaissance et le savoir. Pour le moment, on peut dire que la connaissance c’est la fonction de la mémoire morte, alors que le savoir c’est la fonction de la mémoire vive. Une fois que l’Homme va vivre simplement d’une mémoire vive, à ce moment-là il ne sera plus intéressé à la connaissance. Si on l’approche au niveau de la connaissance, il va prendre une position purement technique par rapport à elle, dans le sens qu’il va l’accepter ou il va la fracturer, ou il va la remodeler, ainsi de suite, parce qu’il aura une très grande conscience critique.

C’est comme… Si on regarde le monde de la chimie ou le monde de la physique, si on regard le monde moléculaire ou le monde matériel au niveau de la mémoire vive, c’est évident qu’on ne peut pas décréter sur ces plans-là de la même façon qu’on le ferait avec de la mémoire morte. Par exemple, l’atome pour un être conscient ou l’atome pour une mémoire vive, ça n’a pas la même configuration au niveau éthérique que ça l’a au niveau électromagnétique, pour un scientiste qui regarde avec son instrumentation. Par contre, pour le moment, la mémoire vive ne peut pas être utilisée au niveau de la science parce que la matière n’est pas capable de recevoir les impressions.

Donc à ce moment-là, un Homme qui utilise sa mémoire vive au niveau du savoir, autrement dit au niveau des études, des différentes études surtout matérielles, il est obligé de faire ces études-là sur un plan éthérique et conserver son expérience, dans le sens de vivre instantanément sa mémoire vive quand il a besoin, mais ne jamais essayer de la rapatrier dans les confins de sa mémoire morte.

C’est pour ça que c’est très fatigant pour un être qui a accès à une mémoire vive de traiter de science avec une mémoire morte, parce qu’il ne peut pas l’utiliser tout de suite. Il y a un temps, il viendra un temps dans l’évolution scientifique de l’Humanité où l’Homme pourra utiliser la mémoire vive, mais là, à ce moment-là ça renversera la science de la mémoire morte sur la Terre, puis ça créera une nouvelle science, ainsi de suite.

Si on le regarde au niveau de la personnalité, l’ego dans son évolution, donc l’Homme, au fur et à mesure où il va transmuter ses corps, transmuter son corps astral, transmuter son corps mental, va en arriver éventuellement à aboutir à une conscience nerveuse qui fait partie de la conscience éthérique. La conscience éthérique c’est une conscience très très “nerveuse”, dans le sens qu’elle est névralgique, elle est très sensible, très vibratoire, c’est là la conscience vibratoire !

Et l’Homme à ce moment-là, va rentrer dans ce que j’appelle la mémoire vive, et une fois qu’il va rentrer dans la mémoire vive, il ne pourra plus en sortir. On n’entre pas dans la mémoire vive pour en sortir, on reste dans la mémoire morte et dès qu’on rentre dans la mémoire vive, on est obligé d’altérer le coefficient psychique de notre conscience, c’est-à-dire qu’on ne peut plus traiter avec la connaissance qu’on avait. On est obligé de particulariser notre relation avec l’invisible, c’est-à-dire qu’on est obligé d’être en relation mentale, intelligente, avec les architectures du mental, donc on est obligé à ce moment-là de déformer ce qui était formé, de briser la forme, parce que la connaissance ne fait plus partie de notre appropriation en tant qu’être. Donc techniquement, on n’appartient plus psychologiquement ou psychiquement à l’Humanité contemporaine.

On appartient à une autre Humanité, dans un autre temps, et à ce moment-là on est obligé de restreindre les conséquences de notre savoir, on est obligé de restreindre les conséquences de notre mémoire vive, on est obligé de… Et ça, ça se fait naturellement, on le sait ce qu’on peut dire, ce qu’on ne peut pas dire, on sait ce qu’on peut avancer, ce qu’on ne peut pas avancer, parce que la mémoire vive, elle est directement connectée à la mémoire des cellules, et à ce moment-là on sait ce qui est bon de dire, puis on sait ce qui n’est pas bon de dire.

Tandis que dans la mémoire morte, tout est bon ! Parce que la mémoire morte a pour fonction de donner… Pas nécessairement… Ce n’est pas tellement qu’elle a la “fonction de”, mais conséquemment elle donne à l’ego du prestige, tandis que la mémoire vive enlève à l’ego tout prestige.

DM : C’est vrai !

BdM : Ça se comprend ?

DM : Oui, parce que c’est prépersonnel !

BdM : Ça enlève, parce que c’est totalement prépersonnel.

DM : C’est ça, oui.

BdM : Ça fait que comme ça enlève à l’ego tout prestige, l’ego lui, n’est pas intéressé à savoir. Des fois, on va demander à l’ego des choses, on va demander à une personne qui a une mémoire vive des… On va poser des questions concernant n’importe quoi. Puis la mémoire vive va s’actualiser, on va le faire pendant un certain temps, pendant deux, trois minutes, quatre minutes, cinq minutes, après ça l’Esprit se fatigue. Pourquoi l’Esprit se fatigue ? L’Esprit se fatigue parce que la mémoire vive ne peut pas être traduite dans une expérience phénoménale. Si l’ego n’est pas capable d’avoir une mesure instantanée de ce qu’il sait, il est mieux de laisser ça de côté. Tandis que l’ego inconscient, involutif, peut facilement bénéficier, s’amuser avec ce qu’il pense qu’il sait.

DM : Oui, ce qui fait partie de faire de la recherche ?

BdM : Ce qui partie de faire de la recherche. Ce qui fait partie de la dynamique de l’intellect.

DM : C’est ça.

BdM : Bon, tandis que dans la mémoire vive, ça ne peut pas servir tout de suite pour des raisons de temps, pour des raisons de chronologie universelle, pour des raisons de conscience, de fusion consommée, ainsi de suite. À ce moment-là, ben, l’ego n’est pas intéressé parce que la mémoire vive, c’est trop, c’est trop… Ce n’est pas que c’est trop grand ou que c’est trop intelligent, mais c’est trop de la science fiction. Je vous donne un exemple de mémoire vive, rien que pour vous donner un exemple.

Les dauphins, les dauphins sur la Terre font partie d’une race d’humains avortés. On découvrira un jour que les dauphins, s’ils n’avaient pas été avortés dans leur évolution, ils seraient devenus des humains, pas comme nous autres, mais des humains, autrement dit une race intelligente qui se serait promenée dans l’eau. Donc la race des dauphins a été avortée. Bon, quand tu commences à rentrer dans la mémoire vive de l’évolution des dauphins, à ce moment-là c’est comme rentrer dans un tunnel tellement étroit où la réalité cosmique, évolutive, biogénétique, c’est tellement loin, comment vous dites ça,… Il y a un terme… “Far out” (loin), c’est tellement extra hors de l’ordinaire que, c’est comme si l’Esprit, dans un corps matériel, se fatigue.

Donc si tu veux étudier l’évolution des dauphins, leur genèse, leur “proto-genèse”, puis leur relation planétaire avec d’autres intelligences avant l’incarnation, de la descente dans un corps matériel totalement de l’ordre des poissons, ou des mammifères qui sont dans l’eau, à ce moment-là tu rentres dans l’étude de mondes, il faut que tu ailles sur les plans voir ça. Ça fait que tu vas sur le plan éthérique un soir, tu vas sur le plan éthérique, là tu peux étudier ça, puis regarder ça ! Là, il n’y a plus de stress au niveau de tes émotions, il n’y a plus de stress au niveau de ton corps astral, puis tu ne vis plus ce que tu vois en tant qu’Homme, tu vois simplement en tant qu’immortel sur un autre plan. Ça fait qu’à ce moment-là, ça ne te fatigue pas de rentrer dans la mémoire vive.

Je vous donne un autre exemple de la mémoire vive. Si on regarde les cerveaux électroniques aujourd’hui, ça ne fait pas longtemps, ça fait dix, quinze, vingt ans là, réellement, que ça bouge, imaginez-vous ce que ça va faire dans deux-cents ans, hein ! Si tu extrapoles un petit peu, t’sé, regarde la science depuis cent ans ce qu’on fait aujourd’hui, imagine-toi des cerveaux électroniques dans deux-cents ans, imagine-toi dans cinq-cents ans, comprends-tu ce que je veux dire, bon ? Ce que je veux dire, c’est qu’il va venir un point où l’Homme ne sera plus capable de “dealer” avec des cerveaux électroniques de façon mécanique. Il va falloir que ce soit de l’intelligence artificielle, tu lui parles, puis elle te répond, ça va être quasiment humanisé, bon ! Alors à ce moment-là, la mémoire vive de cette science mécanique là, elle va être très vaste.

C’est un petit peu la même chose pour l’être humain quand il a une mémoire vive. Le savoir, le potentiel, surtout le potentiel d’extrapolation sur le plan matériel, on extrapole afin de trouver des courbes assez proches de l’infinité pour nous donner de l’espace, afin de rentrer énormément de paramètres de possibilités, mais quand tu rentres dans le mental des architectures, tu peux extrapoler comme tu veux, mais quand tu extrapoles comme tu veux, puis que tu le fais à travers la parole, tu parles, tu es obligé ensuite de ramasser le choc vibratoire de la mémoire vive.

Ça veut dire qu’en tant qu’ego, un Homme qui extrapolerait trop, qui vivrait trop de sa mémoire vive là, alors qu’il serait dans un corps matériel, éventuellement il voudrait automatiquement mourir, pas aller dans l’astral, mais mourir, puis aller sur le plan éthérique, parce que la vie sur le plan matériel, elle serait trop “plate” (ennuyeuse).

DM : Oui, je comprends !

BdM : Tu comprends ? Ça fait que tu étudies n’importe quoi, les abeilles, c’est quoi une abeille, t’sé, ça vient d’où les abeilles, c’est quoi la conscience des abeilles, c’est quoi les fourmis, c’est quoi, ça vient d’où l’architecture du mental, tous les mondes qui sous-tendent cette organisation-là, puis là tu vas dans le petit, c’est comme l’affaire des virus, ainsi de suite ! Tu peux aller dans l’autre direction, les planètes, t’sé, ça fait qu’il vient un point où tu ne peux pas vivre trop dans la mémoire vive, puis… Sans ça tu veux “crever”, tu veux changer de plan.

Là, si tu t’en vas sur le plan éthérique, ben, à ce moment-là tu peux vivre dans la mémoire vive, parce que le plan éthérique c’est la mémoire vive. D’ailleurs, il y a collusion entre les circuits universels et l’Homme dans l’évolution future de l’Humanité où l’Homme va vivre la fusion, c’est-à-dire un contact direct avec les circuits universels. L’Homme aura une mémoire vive, l’Homme vivra d’une mémoire vive, puis l’Homme sera un grand scientifique. Et à ce moment-là, les portes auront été ouvertes à l’Homme.

Ça fait qu’une fois que les portes de ces plans-là seront ouvertes à l’Homme, l’Homme aura accès à d’autres temps. Quand tu as accès à d’autres temps au niveau de ta conscience, puis que tu reviens dans ton corps matériel, mais que tu peux ressortir à volonté de ton corps matériel, il n’y a plus de problème ! Mais quand tu es obligé de rester dans ton corps matériel pour des raisons de temps, puis que tu ne peux pas te véhiculer du plan matériel au plan éthérique à volonté, pour des raisons de temps et de descente de certaines informations, à ce moment-là ce n’est plus plaisant d’avoir une mémoire vive. Moi, mon expérience m’a démontré que, quand les gens me demandent des questions où je vais dans la mémoire vive, je suis obligé de faire quasiment… T’sé, ce que j’appelle…

DM : Du “crayon” !

BdM : Du “crayon” parce que je ne veux pas supporter ça dans mon mental, ça fait que je fais “du crayon”. Mais supporter ça dans mon mental, je ne suis pas intéressé. Probablement, si j’avais un écran mental comme le monde (les gens) ont, puis je serais capable de voir dans mon écran mental – qui est un écran personnel, puis très utile – ce que je sais, probablement je pourrais m’amuser à aller dans la mémoire vive, mais ça ne fait pas partie de mon expérience, je n’ai aucune imagination. Quand je ferme les yeux, je ne vois plus rien ! Ça fait qu’à ce moment-là, pour moi c’est une protection.

Tandis qu’il y a des gens comme ma femme, par exemple, qui a un écran mental très développé. Si je vais dans la mémoire vive, elle, elle voit ce que je sais. Seulement qu’elle, elle ne supporte pas ce que je sais. Ça fait qu’elle, elle est intéressée à voir ce que je sais, parce que pour elle c’est comme aller au cinéma. Seulement moi, je suis tanné de vivre dans la “dilation” (dilatation) comprends-tu, ça fait que je suis obligé de dire à ma femme : “Bon, ben, OK. Deux minutes, on va en parler pendant deux minutes de tout ça”.

DM : Vous, c’est comme si vous étiez “computer”, puis elle l’écran ?

BdM : C’est ça !

DM : Ça fait que si elle n’est pas branchée au computer, il ne se passe rien sur son écran ?

BdM : C’est ça ! Ça fait que de temps en temps, on va explorer la mémoire vive comme ça, tu peux aller n’importe où dans le temps, dans le futur, dans le passé, n’importe quoi ! Mais au niveau de l’Homme, en tout cas, comme moi là, je ne suis pas intéressé parce que je hais la connaissance. Vous allez dire : “Comment est-ce que tu peux haïr la connaissance”… La raison que je hais la connaissance ou que je n’aime pas la connaissance, ce n’est pas parce que la connaissance ce n’est pas bon, c’est parce que la connaissance au niveau de la mémoire vive, ça n’a pas d’utilité pour le moment. Ça fait qu’à ce moment-là, je préfère la connaissance de l’involution à la connaissance de la mémoire vive.

J’ai plus de plaisir de prendre un livre qui est écrit par quelqu’un qui est à l’Université ou un psychologue, ou un historien, ou je ne sais pas, j’ai plus de plaisir à lire ce que des gens dans le monde de l’involution de la cinquième race-racine écrivent que d’aller dans ma mémoire vive.

DM : Oui, je comprends.

BdM : Parce qu’au moins ça, c’est en relation avec ce qui se passe dans le monde. Ça fait que si je lis un livre sur l’architecture, si je lis un livre sur la médecine, après ça, je peux aller un petit peu dans ma mémoire vive, puis faire une critique de la science pour mon plaisir personnel, ce qui va se passer dans ce domaine-là dans deux-cents ans, trois-cents ans, quarante ans, “whatever”, mais au moins ça reste dans ma tête, je n’ai pas à le traduire dans le monde. Mais pour avoir du plaisir, quand je suis sur la plage, je prends un bon livre, je ne sais pas moi, un livre de science-fiction, pas de science-fiction, un livre d’espionnage, un livre banal, profane, bon, j’ai plus de plaisir à lire ça que d’aller dans ma mémoire vive.

Ce qui démontre que la mémoire vive pour l’Homme aujourd’hui, c’est un gros fardeau, et que l’Homme pour le moment, tant qu’il est dans un corps matériel, qu’il ne passe pas en conscience éthérique à volonté, puis qu’il n’est pas rentré encore dans le temps où il peut venir en contact avec d’autres intelligences, d’autres civilisations sur ces plans-là, l’Homme a plus avantage à étudier la connaissance de la mémoire morte, tout en respectant son individualité. Parce qu’il y a des choses qui sont écrites dans le monde qui sont intéressantes, puis là tu peux revenir un petit peu à ta mémoire vive. Mais vivre dans ta mémoire vive, c’est très lourd pour un être conscient.

DM : Bernard, est-ce que la personnalité serait le support de la mémoire morte ?

BdM : Oui.

DM : Et l’identité, le support de la mémoire vive ?

BdM : Très juste !

DM : Est-ce que le fait de vivre avec la mémoire vive, ça crée une tension parce qu’on est obligé d’avoir de l’identité ?

BdM : Ah ! Ça, c’est intéressant ! Oui. Ce qui rend difficile de vivre avec une mémoire vive, c’est que tu es obligé de maintenir l’identité de ce que tu sais. L’identité de ce que tu sais, c’est la capacité que tu as de reconnaître que ce que tu sais, ça ne bouge pas et c’est “intransigeable”, autrement dit ce n’est pas de la connaissance discrétionnaire, c’est absolu, c’est de même. À toi de le supporter. Ça fait que moi, si je vais dans ma mémoire vive, supposons qu’elle, la dame qui est là, ferait des études sur les dauphins à Miami, puis qu’on se rencontre, OK. Bon, elle me parle de ce qu’elle fait, elle me parle des études, elle me parle des langues qu’ils sont en train de faire, ainsi de suite. Là, j’arrive avec ma mémoire vive, puis je commence à y rentrer…

Probablement si je contiens, puis si je fais une bonne gestion de mon énergie, je serais capable de faire une corrélation entre ma mémoire vive puis ce qu’ils sont en train de découvrir, si on étudie, par exemple, le langage des dauphins, si on rentre là-dedans. Si je fais une bonne gestion de mon énergie, je vais pouvoir l’intéresser à ce qui sort de ma mémoire vive, même si elle ne sait pas que ça fait partie d’une mémoire vive. Elle va dire probablement : “Ça vient d’où ça ? Sur quelle place vous avez lu ça ? Sur quelle place vous avez étudiez ça”… Ben, je peux lui dire : “J’ai un chum au Japon, il a étudié ça”, t’sé, je vais passer à côté !

Ça fait que moi, je vais la laisser dans l’espérance que ma mémoire vive fait partie d’une mémoire morte qui appartient à quelqu’un d’autre. Mais si je lui dis : “Bon, ben, ce que vous étudiez, c’est bien intéressant, je vais vous mettre en contact avec une mémoire vive qui fait partie de mon contact avec”… Papapapa… À ce moment-là elle va prendre son café, elle va s’en aller ! Comprends-tu ce que je veux dire ? Ça, ça fait partie de la gestion du matériel, puis en général c’est ce que je fais, puis que je suis obligé de faire !

Ça fait que je me crée des “chums” (amis) dans le monde. Je dis : “Bon, ben, il y a un avocat dans tel pays, ou il y a un juge dans tel pays, ou il y a un scientiste dans tel pays qui dit ça”. Ça fait que comme ça, ce n’est pas moi qui dis ça, ça fait que j’utilise la mémoire morte d’une autre personne, puis là, je la rends aussi vive que possible (rires du public), puis là, je lui donne ça à elle ! Ça fait qu’après ça, elle va me rappeler au téléphone, elle va me dire : “C’est intéressant, est-ce que je pourrais le rencontrer cet homme-là”…. Là, je dis : “Ben, il est bien occupé”, t’sé, (rires du public). Ça fait que c’est ça le problème de la mémoire vive.

DM : Moi je suis en train de comprendre une chose, c’est que la personnalité est supportée par une collectivité !

BdM : Pardon ?

DM : Je suis en train de voir qu’une personnalité qui traite avec la mémoire morte est supportée par une collectivité, et que ce qui est difficile dans le développement de la conscience, c’est que quand on développe une identité, c’est nous autres qui sommes obligés de se supporter intégralement ?

BdM : C’est ça.

DM : Mais est-ce que ça veut dire que quand on a de l’identité, on est seul ?

BdM : Quand on a de l’identité, on est seul, par contre on rencontre, puis on connaît des gens qui sont en voie d’évolution dans leur identité, ça fait qu’éventuellement on n’est plus seul. Mais on est seul dans le sens que seul… Ça dépend… Bon, comme moi je pourrais dire : “Je suis seul, je suis seul dans mon affaire”, mais je ne suis pas seul, j’ai ma femme, j’ai vous, j’ai d’autres personnes que je connais dans la Province de Québec ou un peu partout à l’exérieur ! Puis j’ai des gens avec qui je peux parler, ça fait que je ne suis pas seul, par contre, je suis seul !

Ça fait que je ne suis pas seul parce que je peux avoir des relations mentales, intelligentes, créatives, soutenues, avec du monde, mais par contre je suis seul au niveau de mon expérience à moi-même. Ça fait que chaque individu est seul dans son expérience à lui-même, mais il n’est pas seul. C’est comme s’il y a deux sortes de solitude. Il y a une solitude qui est au niveau de ton niveau d’évolution, puis il y a une solitude qui est simplement temporaire, qui peut-être “bridgée” si vous voulez, “pompée” avec une autre solitude qui, automatiquement, neutralise la solitude, parce que là tu rencontres quelqu’un qui est sur ta longueur d’onde, avec lequel tu peux avoir de l’échange.

Ça fait que dépendant du niveau d’évolution de l’individu, autrement dit dépendant de la grandeur de la mémoire morte, la seule raison pourquoi est-ce que je suis seul, c’est parce que ma mémoire vive est tellement grande que si je vais n’importe où dans le monde, que je rencontre n’importe qui dans le monde, je peux activer ma mémoire vive contre sa mémoire morte avec tellement de facilité que, là je suis encore tout seul ! Comprends-tu ? C’est ça le problème de la mémoire vive.

On devient habile avec ça, puis avec le temps, on rencontre des gens qui passent de la mémoire morte à la mémoire vive, donc qui commencent à développer une conscience vibratoire, puis à ce moment, ben, on a du plaisir mais on demeure toujours tout seul. Ça fait que c’est quoi la solitude d’un Homme qui a une grande mémoire vive ? Probablement c’est une solitude qui est naturelle, puis dans le fond, je ne suis pas tout seul parce que j’ai mon “chum” en haut, je peux toujours “placoter” (bavarder) avec lui de quoi que ce soit, si je veux ! Ça fait que dans le fond, de la solitude il n’y en a pas ! Il y en a une par rapport aux Hommes, mais ça, c’est purement illusoire, puis le contact que tu as avec ta source, ben ça, ça neutralise la solitude.

Ça fait que si je veux m’étendre chez nous le soir, puis étudier pour le fun, puis faire une excursion dans la mémoire vive, puis étudier l’évolution des lapins, pourquoi les lapins, c’est quoi les lapins, ça sert à quoi sur la Terre les lapins… À ce moment-là… Ou pourquoi est-ce que les Lémuriens ont disparu de la Terre il y a des milliers d’années, pourquoi est-ce qu’ils n’ont pas pu rester sur la Terre, ils ont été obligés de repartir, ainsi de suite, c’est des études intéressantes !

Là, je vais le faire avec lui (son chum en haut), puis à un certain moment donné, il va dire : “Bon, ben c’est assez là”, parce qu’à un certain moment donné, je vais me fatiguer “anyway”, ça fait qu’il faut que tu changes de plan pour réellement vivre de ta mémoire vive, comme tu vis de ta mémoire morte… Je vous redonne la parole là… Autrement dit ce que je veux dire, quand l’Homme sera conscient, il pourra vivre de sa mémoire vive sur le plan éthérique et l’Homme inconscient ou l’Homme involutif planétaire, il vit de sa mémoire morte sur le plan matériel. La mémoire morte elle sert à la vie sur le plan matériel, la mémoire vive sert à la vie sur le plan éthérique. C’est ça la conclusion de tout ce baratin !

DM : Ce qui est curieux, Bernard, c’est que les gens qui vivent de la mémoire morte ont une soif de mémoire vive, parce qu’ils ont l’impression de ne pas être créatifs dans la vie, ils ont l’impression simplement de répéter…

BdM : Ça, c’est bien intéressant ! C’est bien intéressant ! La raison pour laquelle, puis ils ont raison, pour laquelle les Hommes veulent vivre d’une mémoire vive, autrement dit les Hommes dans le fond, ce qu’ils veulent vivre, ils veulent vivre un rapport étroit avec leur Esprit. De la mémoire vive, c’est simplement le fait que tu es capable d’être en communication télépathique avec “Bell téléphone”, c’est ça ! C’est ça ta mémoire vive !

DM : Téléphone sans fil !

BdM : Seulement que… Bon, c’est ce qu’on appelle de la conscience, ainsi de suite, mais pour pouvoir vivre ça, cette proximité-là qui éventuellement devient une fusion, ou deviendra une fusion avec l’Homme, bon, ça nécessite des grands changements, une grande transmutation de ses corps subtils que j’appelle une Initiation Solaire ! Il y a des Hommes sur la Terre qui sont prêts à ça, il y a des Hommes qui sont moins prêts, il y a des Hommes qui ne sont pas prêts, il y a des Hommes qui avancent vers ça, graduellement, ainsi de suite.

Puis ces Hommes-là éventuellement goûteront un peu plus de leur mémoire vive, donc ils sentiront qu’ils ont une certaine conscience créatrice, qu’ils rentrent dans la conscience créatrice. Par contre, il ne faut jamais oublier qu’on vit sur le plan matériel et que sur le plan matériel, ça peut être très dangereux pour un Homme qui commence à prendre conscience de sa mémoire vive, et de vouloir l’appliquer sur le plan matériel.

La mémoire morte est suffisamment vaste, grande, sur le plan matériel pour pouvoir donner à l’Homme les outils dont il a besoin pour suffire à ses besoins matériels. Si vous rentrez dans la mémoire vive par sensibilité ou par contact direct, vous allez créer sur le plan matériel des barrages d’énergie très puissants… Et pour vous donner un exemple… Les gens qui veulent trop utiliser leur mémoire vive ou ce que vous appelez leur conscience, dans le monde des affaires, dans le monde matériel, s’aperçoivent qu’il y a énormément d’obstacles.

C’est très, très, très, très dur, pourquoi ? Parce que ça prend une grande gestion de l’énergie pour le faire, donc l’Homme n’est pas capable de faire une grande gestion de son énergie. Comme l’Homme n’a pas réellement une grande maturité dans le mental, comme l’Homme n’est pas encoie lucide, il n’est pas capable de participer à cette puissante lumière là qui est la mémoire vive, et de la soutenir, de la supporter, puis de se mouvoir avec elle pendant X temps, t’sé. Ça fait qu’à ce moment-là, l’Homme est mieux de ne pas rechercher de trop grande… (coupure enregistrement)…

(Reprise en cours (…) L’Homme ne pourra pas utiliser sa mémoire vive… Et en l’astralisant… Autrement dit tu n’astralises pas le savoir. On peut astraliser la connaissance qui a fait partie de l’involution, d’ailleurs c’est la définition de l’involution, mais on n’astralisera pas le savoir qui fait partie de l’évolution. Ça fait que quand l’Homme passe de l’involution à l’évolution, qu’il passe d’une mémoire morte à une mémoire vive, donc qu’il passe d’une inconscience à une conscience, donc qu’il passe d’une insensibilité interne à une sensiblité interne, il faut qu’il fasse attention de ne pas trop trop occultifier sa relation avec le phénomène, avec la forme, avec la matière, autrement dit ça prend de la maturité.

Si l’Homme est moindrement… Si l’Homme ne fait pas attention à ça, là il va vivre une expérience occulte dans le matériel, il peut perdre sa maison, il peut perdre sa femme, il peut perdre son “business”, il peut perdre toutes sortes de choses parce que la mémoire vive a des règles du jeu qui sont indomptables, qui sont irréductibles. Il n’y a rien à faire avec une mémoire vive. On ne peut pas utiliser une mémoire vive au profit de la personnalité.

DM : Est-ce que ça veut dire qu’à ce moment-là l’identité ne peut pas se collectiver ?

BdM : L’identité ne se collectivera jamais, parce que l’identité, dans le sens qu’on le parle aujourd’hui, fait partie de l’individualisation, et l’individualisation de l’Homme c’est le respect intégral de sa personne. Donc pour qu’un Homme puisse bénéficier intégralement de sa personne, il faut qu’il soit totalement individualisable, donc il faut qu’il soit totalement dans son individualité. À ce moment-là il est ce qu’il doit être, il fait partie d’un autre Rayon d’évolution.

Tandis que dans l’involution, l’identité était toujours… Il y avait toujours un collatéral à l’identité. L’identité c’était le collatéral de quelque chose, l’identité de l’Homme n’était pas réel, elle était en fonction de la conscience de la race, la mémoire de la race, la conscience de la civilisation, les valeurs de la civilisation, ce qui créait pour l’Homme, au niveau du développement de son ego, une certaine stabilité. Donc c’est bon, puis les psychologues le savent ça !

Mais quand l’Homme rentre dans l’évolution d’une conscience mentale où les architectures sont altérées, parce que l’Homme rentre dans une mémoire vive où il a finalement accès à une critique absolue de la forme, il faut qu’il ait une critique absolue de la forme pour pouvoir regarder la forme, et l’étudier à partir d’un point de vue qui ne fait pas partie de la mémoire de la race.

Si je regarde le dauphin, je ne peux pas le voir, le dauphin, avec ses yeux à elle, parce que là, je vais être limité à ce que la science, avec sa méthodologie, peut aller chercher au niveau de ses instruments du phénomène du dauphin. Alors si je veux aller plus loin dans l’étude du dauphin, il faut que je me libère de la mémoire de la race, donc il faut que je me libère de la connaissance, ainsi de suite. À ce moment-là ça nécessite que j’aie une identité intégrale, donc une capacité critique aboslue.

Si elle, en tant que scientifique n’est pas prête à écouter mon baratin, parce que je n’ai pas la gestion parfaite de mon énergie, à ce moment-là elle aura raison, elle dira : “Voyons, Monsieur Bernard, vous charriez”, mais si j’ai une parfaite gestion de mon énergie, elle ne pourra pas dire : “Monsieur Bernard, vous charriez”, parce que là je vais être assez intelligent pour déplacer le fardeau de la preuve. Je vais dire : “C’est pas moi qui suis intelligent de même, c’est mon chum au Japon ou c’est mon chum en Russie”, t’sé, autrement dit l’ego ne va pas essayer de s’approprier la valeur de la connaissance pour elle.

Donc l’ego ne s’appropriant pas la valeur de ce qui, pour elle, est de la connaissance, ne va pas faire transparaître la puissance du savoir. Donc là, elle va être bien, elle ne va pas être menacée, ce n’est pas moi qui connais tout ça, c’est mon petit Japonais ou mon petit Russe, ou mon petit Allemand ou mon petit Américain.

DM : Comment ça se fait que les gens sont menacés par le savoir d’un autre ?

BdM : Parce que, si on parle de savoir, l’Homme est menacé par le savoir parce que le savoir c’est une vibration qui n’est pas réfléchissable, qui est absolue, ça ne se discute pas. Puis dans le savoir, tu as un autre outil. Le savoir c’est comme un tube, puis tu as bien des fils là-dedans, puis au centre de tout ça, c’est comme si tu as un autre fil, puis ce fil-là c’est de la voyance. Ça fait que si l’Homme n’est pas capable de connecter avec le savoir dans certains fils, à ce moment-là… Puis c’est nécessaire qu’il comprenne, tu vas lui passer ça par le fil d’en dedans, ça c’est de la voyance.

Puis j’en ai eu de l’expérience voilà bien bien des années avec des gens que j’ai connus, des gens extrêmement intelligents à Montréal, je pense à eux, des brillants, ce que vous appelez des “brillants”, des beaux esprits, intellectuels ! Il y en a un qui disait : “Ben oui, mais ça, tu as lu ça là-dedans. Ça, tu as lu ça là-dedans. Puis ça, tu as lu ça là-dedans. Puis ça, tu as lu ça là-dedans. Tel autre a dit ça”… Bon, finalement, il n’y a rien à faire avec lui, ça fait que là, je vais dans le fil en dedans, ça fait que là, j’ai commencé à raconter sa vie à partir du moment où il est venu au monde jusqu’à quatorze ans. Puis des choses que lui savait, qui faisaient réellement partie de son expérience, des choses qu’on ne dit pas en public, puis qu’il ne voulait même pas que personne sache !

Puis quand j’ai eu fini, je lui ai dit : “Ça, j’ai lu ça dans tel livre. Ça, j’ai lu ça dans tel livre. Ça, j’ai lu ça dans tel livre” (rires du public), ça fait que ça a arrêté l’affaire ! Des fois, tu es obligé de faire ça, t’sé, parce que c’est “too much”, t’sé ! Ça fait qu’à ce moment-là, c’est pour ça que je dis : Quand tu es dans le savoir, quand tu as une mémoire vive – j’aime ça le concept de la mémoire vive – quand tu es dans une mémoire vive, à ce moment-là tu es capable de faire la gestion de ton énergie, de ton portefeuille, tu dis : “Bon, ben, c’est lui qui a dit ça ou c’est lui qui a dit ça, puis c’est lui qui a dit ça, j’ai entendu parler de ça quelque part”.

DM : Bernard, quand on est dans un processus de conscience, on cherche sans s’en rendre compte, une sorte de pouvoir à travers le phénomène de la mémoire vive dont vous parlez. Est-ce que tant qu’il y a une sorte d’appétit de pouvoir, on est coupé de notre identité ?

BdM : Le pouvoir qu’on cherche au début, c’est normal, parce que l’ego au début n’est pas habitué à la mémoire vive, puis l’ego pense que la mémoire vive, ça a la même fonction que la mémoire morte, autrement dit l’ego a l’impression qu’il peut faire quelque chose avec la mémoire vive comme il a fait avec la mémoire morte.

DM : Comme sous son contrôle ?

BdM : Comme sous son contrôle ! Ça fait que je vous donne un exemple ! Un Homme qui a une mémoire vive, qui s’en va aux courses, par exemple, puis qui dirait : “Quel cheval qui va rentrer, puis quel cheval qui va rentrer, puis quel cheval qui va rentrer”, l’ego qui n’est pas habitué au début, il dit : “Bon, j’ai réglé mon affaire, je vais aux courses, j’ai de l’information, tel cheval rentre, tel cheval rentre, tel cheval rentre”. Puis après ça, il va s’apercevoir qu’il va être amené dans une expérience où il va perdre tout son argent pour comprendre que la mémoire vive, c’est pas ça, la mémoire vive ça a une autre fonction.

Ça fait qu’ils peuvent se servir des courses pour lui montrer que ça existe la mémoire vive, qu’ils sont capables de savoir quel cheval va rentrer à telle heure. Mais l’ego lui, au début, il va se faire prendre dans la “game” parce que là c’est intéressant, il a accès à de la mémoire vive. Mais il veut lui donner la fonction de la mémoire morte, il veut l’utiliser comme de la connaissance pour quelque raison que ce soit, tu ne peux pas faire ça !

Ça fait qu’un jour il va perdre tout son argent, ça fait qu’au début ils vont le faire gagner là, pour le stimuler, pour le stimuler, puis un jour l’ego va être bien content, il va dire : “Wouah, je gagne tout le temps, ce soir, je mets 10 000 pièces sur mon cheval”, puis là il va perdre. Ça fait qu’il va comprendre que la mémoire vive, c’est pas fait pour ça, là il va rentrer, puis ils vont dire : “Ça, c’est pas fait pour ça”. C’est ça l’affaire !

DM : OK. La mémoire vive, c’est fait pour quoi ?

BdM : La mémoire vive, pour le moment, à ce stage-ci de l’Humanité, la mémoire vive a simplement une fonction, elle a pour fonction de faire évoluer l’Homme psychologiquement, c’est tout.

DM : Mais pas psychiquement ?

BdM : Psychologiquement. S’il évolue psychologiquement, il va passer à une évolution psychique. La seule fonction présentement de la mémoire vive, c’est ça. Puis la fonction de la mémoire vive, pour faire évoluer l’Homme psychologiquement, ça va durer jusqu’en 1997. Ça fait que d’ici jusqu’à 1997, l’Homme ne pourra pas utiliser la mémoire vive pour autre chose que de faire évoluer l’Homme psychologiquement. Ce qui veut dire techniquement, descendre de l’information pour l’évolution de l’Homme psychologiquement.

DM : L’autre point, c’est que pendant des milliers d’années, on a neutralisé la survie avec notre personnalité, il nous fallait des diplômes, des titres, il nous fallait créer des impressions plus ou moins intelligentes dans certaines situations pour être capable de neutraliser la survie sur la planète. Est-ce que la mémoire vive dont on parle, donc l’identité, a également une fonction éventuelle dans le temps de neutraliser la survie chez l’Homme ?

BdM : Quand l’Homme pourra utiliser sa mémoire vive sur le plan survie, il aura le pouvoir sur ce que vous appelez l’argent, puis la créativité, parce que l’Homme ne sera plus astralisable, donc l’Homme sera rentré dans ce que j’appelle la phase ascendante de sa conscience critique. Il va être capable, à cause de sa conscience, de ne plus être astralisé par le pouvoir, le pouvoir de l’argent, ainsi de suite. Ça fait qu’à ce moment-là, l’Homme sera libre de ce qu’on appelle la survie matérielle, puis à ce moment-là il pourra faire des travaux à d’autres niveaux. Mais il faut que l’Homme soit transmuté suffisamment pour ça, parce qu’on a des appétits qui sont trop forts, puis la vie sur le plan matériel est difficile.

DM : OK. Est-ce que c’est la personnalité qui met les gens dans une situation de survie ?

BdM : C’est toujours la personnalité.

DM : La mémoire morte, par conséquent ?

BdM : La mémoire morte, oui.

DM : Est-ce que le dégagement de la personnalité nous sort de la survie ?

BdM : Le dégagement de la personnalité… Le mot dégagement n’est pas juste. Le passage de la personnalité à la personne, ça nous amène graduellement, très très graduellement, à sortir de la survie. Mais dans le passage de la personnalité à la personne, c’est là que se fait la transmutation, c’est là que se développe la maturité, c’est là que se développe la lucidité. Puis éventuellement la personne intégrale est là, à ce moment-là on est en dehors de la survie. Par contre, si on avait accès à notre mémoire vive, donc si on avait suffisamment de conscience pour ne pas vivre le doute psychologique de la personnalité par rapport à la survie, on saurait que même dans la survie, la souffrance de la survie est illusoire.

DM : Toute survie est illusoire ?

BdM : Oui.

DM : Parce que ce n’est pas toujours évident quand tu as 50 cents dans tes poches ?

BdM : Non, mais c’est toujours illusoire pareil ! Tu t’en vas sur la rue, tu as 50 cents dans tes poches, tu arrives à la maison, puis tu as une note sur ton téléphone que ta belle-mère est morte, puis qu’elle t’a laissé 10 000 pièces.

DM : On voit ça dans les films !

BdM : Regardez la vie, la vie c’est toujours parfaitement orchestré, parfaitement. Puis si je vous disais… Si tu me disais : “Jusqu’à quel point c’est parfaitement orchestré la vie”… Je vous dirais que l’Homme ne vit même pas sa vie sur la Terre à plus de cinq à six %. Ça fait que seulement au niveau de nos pensées, la vie est orchestrée. Si l’Homme était conscient, puis qu’il avait une mémoire vive, ainsi de suite, il serait capable d’interpréter instantanément l’astral de sa pensée. Donc il n’en aurait pas.

Donc un Homme qui est inconscient, qui vit toujours dans l’astral de sa pensée, donc qui fait que la survie existe psychologiquement, verrait que ça n’existe pas la survie quand tu es dans la mémoire vive, parce que tu sais que tu es toujours supporté par l’autre bord. Tu es toujours supporté par l’autre bord ! Tu n’es jamais mort avant d’être mort ! (rires du public). Vous comprenez ? Ta maison elle ne brûle jamais avant de brûler !

DM : Oui, oui !

BdM : Tu n’as jamais d’accident avant d’en avoir un, mais nous autres, notre maison elle brûle dans notre tête, elle brûle avant qu’elle brûle. On a des accidents avant que ça arrive, pourquoi ? Parce qu’on se fait du souci.

DM : Oui, oui, on pense !

BdM : Ça fait qu’on a des assurances, toute l’affaire ! On a peur de ne pas avoir de job, tout d’un coup on n’en a pas pendant trois mois, puis au bout de trois mois, il y en a trois qui arrivent dans la journée, comme des grappes de raisins, trois jobs. Ton beau-père, ta belle-mère, tout le monde te trouve un job, la même journée. Vous avez déjà vu ça des jobs qui arrivent en même temps ? Ça fait que la vie, c’est une grosse, grosse connerie, (rires du public).

Puis plus l’Homme entre dans une mémoire vive, puis qu’il peut parler avec les facteurs déterminants de ce processus-là qu’on appelle la vie sur la Terre, parce que dans le fond, on n’est pas en vie sur la Terre, on est réellement des morts-vivants, ça fait que la vie n’existe pas sur la Terre, mais quans tu commences à rentrer dans une mémoire vive, la vie elle commence à transparaître, à transparaître, à transparaître. Puis quand la vie transparaît, tu vois que ce que tu pensais vivre avant dans ton existence, c’était réellement du gruau !

DM : Le simple fait de prendre réellement conscience de l’illusion de la survie, est-ce que ça nous fait passer radicalement à l’identité ?

BdM : Le fait de prendre conscience de la survie, puis de la manigance derrière en fonction de nos états personnels, parce que le double peut seulement travailler avec l’Homme en fonction, par rapport à ses illusions à lui, une fois que les illusions sont transmutées, il peut travailler plus, il peut travailler plus ! Ça fait qu’un Homme qui a beaucoup d’insécurité ou un Homme qui est réelleement bloqué dans sa vie à cause de ses insécurités qui font partie de l’âme, il faut qu’il en prenne conscience.

S’il en prend conscience de ça, il va briser le “grid-lock” (grille de verrouillage) sur sa survie. Comme quelqu’un qui dit : “Il n’y a pas de job, il n’y a pas de travail”… Il y en a tout le temps du travail, si tu dis qu’il n’y en a pas, il y en a tout le temps du travail, Il y a du monde qui n’ont jamais arrêté de travailler dans la vie, ils en trouvent tout le temps. Ça fait qu’il y en a tout le temps du travail, s’il n’y en a pas à St-Tite, il y en a à Montréal, s’il n’y en a pas à Montréal, il y en a à New York, s’il n’y en a pas à New York, il y en a à Tombouctou, il y en a tout le temps. Autrement dit c’est une affaire de volonté. Si l’Homme s’actualisait en terme d’être volontaire, il en arriverait à briser le “grid-lock”.

Ça fait qu’une des raisons pour laquelle la vie est très difficile pour l’Homme, pourquoi est-ce qu’il y a tellement de survie dans notre expérience, c’est parce qu’on limite toujours notre expérience à ce que l’on est, au lieu de faire de notre expérience ou d’assujettir notre expérience à ce que l’on est. C’est notre expérience qui nous assujettit au lieu que nous autres, on l’assujettisse. Notre expérience : “Il n’y a pas de travail”, ça m’assujettit. Au lieu que moi j’assujettisse la condition de l’expérience, je dis : “Du travail, il y en a sacrament, je vais prendre mes bottines, mon char, je crisse mon camp à New York, puis je vais m’en trouver un job de waiter (serveur), sur la quarante-quatrième.”.. Ça fait que notre expérience nous assujettit au lieu que nous autres, on l’assujettisse.

Ça fait que quand tu commences à comprendre la “game” qu’on est réellement des morts-vivants, qu’on est réellement marionnettés à travers nos pensées, toute la “bébelle” là, à ce moment-là tu commences à prendre le feu, puis ce n’est pas le feu cosmique, c’est le “feu au cul” (très fâché), puis là, tu la vois la “game, tu la vois la “game”, puis éventuellement, tu la casses, puis tu la casses !

DM : Mais tu ne casses pas ton environnement ?

BdM : Tu ne casses pas ton environnement mais tu changes ta relation avec. Tu sais, je prends toujours l’expérience de cette fameuse fille là qui vient me voir un jour, qui me dit : “Monsieur Bernard, je suis en amour avec un homme qui a une blonde, qui a une femme, puis une autre maîtresse”. J’ai dit : “C’est la théorie des dominos, qu’est-ce que tu vas faire avec ça, ça ne va pas tenir, une femme… Elle dit : “Ben, je l’aime”. J’ai dit : “Ça ne va pas tenir, une femme”… Ben, elle dit : “Je l’aime”. Je lui dis : “Tu viens me voir dès que tu ne l’aimes plus” (rires du public).

Sais-tu combien de temps ça lui a pris pour casser ça ? Deux ans ! Puis quand elle a cassé, elle dit : “Je ne savais pas que c’était facile de même”. Mais pourquoi est-ce que c’était facile ? Parce que là, elle avait assez souffert pour casser, mais avant, elle n’avait pas assez souffert. Ça fait que le “mioum-mioum” était plus fort (rires du public). Deux ans ! Ça fait qu’elle a été assujettie à cette condition-là pendant deux ans de temps. Prends ça comme expérience, comme exemple, puis projette ça dans l’expérience de l’Homme dans la société à tous les niveaux, nos “chums”, nos carrières, toute la “bébelle”, on est toujours assujetti à l’expérience.

Quand je dis que l’Homme nouveau aura une conscience vibratoire, ça veut dire qu’à partir du moment où un Homme a une conscience vibratoire, il commence à ne plus être assujetti à une expérience. Quand tu prends un gars comme moi qui a une conscience vibratoire très développée, il n’y a aucune expérience qui va m’assujettir, je vais toujours la faire éclater, ça fait que je suis bien dans ma peau. Je ne suis pas intéressé à être heureux comme vous autres. Vous autres, vous appelez ça être heureux, parce que c’est du “mioum-mioum. Moi je ne suis pas intéressé à être heureux parce que du “mioum-mioum” tu l’as, du “mioum-mioum” tu ne l’as pas ! Tandis que moi je ne veux pas être heureux, je veux être bien dans ma peau. Puis être bien dans ma peau, ça veut dire que c’est moi qui “run le show” tout le temps !

DM : Pouvez-vous “run(er)” le show avec un autre qui veut “run(er)” le show ?

BdM : Tu peux “run(er) le show” avec un autre qui connaît la “game” du show. Moi je “run le show” avec ma femme, on est totalement complices nous autres, il n’y a personne sur la planète qui hait l’occulte comme nous autres, les forces comme nous autres, t’sé. Ça fait que ma femme, elle dit… Ma femme elle est couchée un soir, puis il y a une boule de feu qui rentre dans la chambre qui se place près de son lit, puis il y a un bonhomme dedans. Ils sont capables d’envoyer des “crisses de game” eux autres ! Il y a un bonhomme, il la regarde, sais-tu ce qu’elle lui a dit ? “Grandis-toi donc avant de venir me voir, grandis-toi donc, donne-toi donc une grandeur normale là, puis tu reviendras me voir”. La boule de feu est partie ! Ça, c’est contrôler la situation ! Comprends-tu ce que je veux dire ?

Tandis que nous autres, on regarderait la boule de feu avec le petit bonhomme dedans, on deviendrait tous des magnétisés là, on ferait dans nos culottes probablement, t’sé ! (rires du public). Là, la première personne qu’on verrait, on dirait : “Ah ! J’ai vu une boule de feu dans ma salle, ma maison, il y avait un petit bonhomme dedans, c’était intéressant, c’était peut-être un extraterrestre” (rires du public), comprends-tu ce que je veux dire ? Ça fait qu’il faut que l’Homme prenne contrôle.

DM : Mais Bernard, si on parle de prendre contrôle, là on prend contrôle dans un sens…

BdM : Parce que c’est une insulte à notre intelligence, d’envoyer une petite “crisse” de boule de feu grosse de même qui rentre avec un bonhomme dedans… dans une boule de Noël ! “Va chier, quand tu viens me voir, tu prends une allure normale, cinq pieds sept, assois-toi, puis on va prendre une tasse de café ensemble” ! (rires du public). Ça, c’est intelligent. Non ! Ils nous font la passe des boules de feu, t’sé ! Ça fait qu’il faut prendre le contrôle (rires du public).

DM : Mais peut-on parler du contrôle psychologique de la vie quotidienne ?

BdM : C’est la même chose.

DM : Bon. Quand vous êtes avec des échanges avec des êtres humains, puis que vous êtes en train de prendre le contrôle de vos énergies, puis de tout, et puis que vous êtes avec des êtres qui sont aussi vibrants en processus de prise de contrôle d’eux-mêmes, est-ce que dans cette période de transformation là, il faut être seul pour que ça se passe, dans le sens, est-ce qu’on devient asocial au moment où on rentre dans ce processus de prise de contrôle là ?

BdM : Dans la mesure où on prend contrôle, éventuellement, notre taux vibratoire, notre conscience vibratoire devient tellement définie que les gens avec lesquels on est en relation sont des gens qui, aussi, sont capables de démontrer qu’ils sont capables de prendre des prises de contrôle. Sans ça, on les magnétise trop.

DM : C’est souvent le cas, c’est souvent cette situation-là qui se produit.

BdM : Je vous donne un exemple. Je pense à quelqu’un que je connais qui est un ami de la famille très, très, très proche là. Ça fait qu’à un certain moment donné, cette personne-là, il fallait qu’elle prenne un certain contrôle sur sa vie, pour rester notre ami, ami avec nous autres, sans ça on va toujours… Si elle ne prend pas contrôle, on va toujours voir son manque de prise de contrôle, puis on va toujours ête là pour l’aider, être là pour la conseiller. Ça fait qu’un jour, il faut que tu te prennes en main !

Sans ça, on va dire : “Bon, ben, viens plus chez nous là, parce que si tu n’es pas capable de te prendre en main”… Sans ça, on devient constamment ce que vous appelez des “médecins de l’âme”. Moi je ne suis pas intéressé à être un “médecin de l’âme”, je ne suis pas intéressé à être un pied au monde, je suis intéressé d’aller au restaurant, je suis intéressé de jouer au golf, je ne joue pas à ça, mais… Disons… (rires du public), comprends-tu ce que je veux dire ? Je suis intéressé à vivre pour m’amuser, je ne suis pas intéressé moi, à toujours donner du “Brandy” à quelqu’un parce qu’il n’est pas capable de se prendre en main !

Ça fait que quand tu as une conscience vibratoire, les gens qui sont autour de toi qui vont devenir, si tu veux, ton cercle, ta société, ta famille, tes amis, il faut qu’ils se prennent en main ! Sans ça, éventuellement, tu vas être obligé de les laisser prendre une distance pour qu’ils puissent en arriver à se prendre en main, puis peut-être qu’en coupant avec eux autres, ils vont se prendre en main. Sans ça, tu n’as plus de plaisir, tu n’as plus de plaisir avec tes amis.

DM : OK. Prendre le contrôle, ça transparaît concrètement dans quoi ?

BdM : Prendre le contrôle, ça veut dire qu’au niveau où tu es, au niveau où tu es limité, dans la mesure où tu peux le faire, il faut que tu changes ta vie. Prendre le contrôle, ça veut dire changer ta vie, il faut que tu la changes ta vie. Il y a des choses dans ta vie que tu ne peux pas changer, il y a des choses que tu peux changer, il y a des choses que tu ne peux pas changer avant tant d’années, il y a des évènements qui vont se faire, mais il y a des choses dans ta vie que tu peux changer “now” (maintenant), il faut que tu le changes !

Sans ça, tu restes toujours dans la personnalité, dans les failles de la personnalité, dans l’astral de la personnalité. Ça fait que si tu es en contact avec des gens qui ont une certaine conscience, éventuellement ils ne pourront plus te supporter parce que supporter du monde, c’est trop travailler, puis travailler, puis travailer, puis travailler ! Alors qu’à un certain moment… Tu prends un gars comme moi qui est supposé d’avoir une conscience vive, c’est quoi mon plus grand plaisir ? C’est de rencontrer quelqu’un, puis de dire : “Bon, ben”… Puis moi me faire parler, j’aime ça rencontrer quelqu’un, puis me faire dire : “Bon, ben, moi je suis un ingénieur, moi je suis un architecte, ou moi je suis un psychologue, ou moi… Je ne sais pas moi… Puis je fais telle affaire, telle affaire, telle affaire, telle affaire, je suis dans les affaires”… Me montrer quelque chose, j’aime ça que le monde me montre quelque chose.

Ça ne veut pas dire que je ne suis pas capable de parler sur ce qu’ils vont me montrer, mais au moins, je me fais nourrir, je me fais créer une ambiance par ces gens-là, sans ça c’est toujours moi… Moi je suis tanné d’être… À cette heure je fais des conférences, c’est correct, mais en privé je veux vivre normal, en privé Bernard de montréal, je ne veux plus qu’il existe Bernard de Montréal. Je le tue en privé, Bernard de Montréal… C’est “p’tit cul” là, c’est “p’tit cul” de tout le monde, t’sé…

DM : Oui, c’est ça.

BdM : Ça fait que c’est ça ! Mais si le gars il ne se prend pas en main, ben, à ce moment-là tu ne peux pas avoir de relation avec lui. Comme là, j’ai étudié le “Stock Market” (Bourse), j’étudie le “Stock Market” pour étudier les fondamentaux, pas pour faire de l’argent, pour étudier les fondamentaux, la mécanique de tout ça. Puis j’ai un de mes “chums” qui est là-dedans, puis je vais le voir bien vite, puis on va en parler, ça fait qu’il va me parler du “Stock Market”. Je vais lui demander c’est quoi ça, puis c’est quoi ça, puis c’est quoi ça, puis c’est quoi ça ! Parce que je ne veux pas vivre de ma mémoire vive, je veux vivre de ma mémoire morte ou de la sienne, ça fait qu’à ce moment-là, je vais avoir du fun, prendre un petit café, puis on va parler du “Stock Market”…

DM : Ça fait que l’individu qui prend le contrôle…

BdM : Mais si Jacques, là c’est un exemple, si Jacques il n’est pas raisonnabe, s’il est trop “gung ho”, s’il est trop content de parler du “Stock Market” avec moi, puis parler de cette affaire, il va m’énerver là, t’sé, à ce moment-là, ben, je ne le ferai plus. Mais s’il est normal, comme il en rencontre du monde normal quand il va à NASSAU, il en rencontre des hommes d’affaires normaux qui parlent de “business” normal, s’il me parle de “business” normal là-dedans, ben, à ce moment-là je vais avoir du fun, puis là, il va m’apporter quelque chose. C’est comme ça que ça marche.

J’étais allé chez eux à NASSAU voilà une couple d’années, j’ai eu du fun, il n’y avait plus de Bernard de Montréal là-dedans. Il m’a amené au Casino, il m’a amené dans les hôtels, il m’a amené dans les restaurants, on a eu du fun, j’ai eu du plaisir, il m’a montré son chien qu’ils ont de même là, ça fait que j’ai eu du fun. Il ne m’a pas charrié avec ses problèmes ou des questions au niveau de ma mémoire vive, sans ça je n’ai plus de vie moi, je n’ai plus de plaisir social, je suis obligé de rester rien qu’avec mon chat, ma fille, ma femme. Tu comprends ce que je veux dire ?

DM : Oui.

BdM : Ma fille elle veut un chien, je regarde ça au niveau de ma mémoire vive, un chien, un chien c’est une responsabilité !

DM : Ben ouais !

BdM : T’sé, elle veut avoir un petit chien… Elle aimerait ça un petit chien, elle n’a pas de chat, mais un chien c’est le fun… Elle peut coucher avec, elle regarde ça… Tu ne peux pas rentrer un petit chien, puis après ça, tu ne t’en occupes plus… Tu vas au restaurant, un petit chien… Est-elle prête à avoir un petit chien tout le temps avec elle ! Elle me dit : “Je vais attendre, je vais regarder ça”… Ce n’est pas comme un chat, un chat tu le laisses là, il s’en revient. Moi je reviens, mon chat, après trois mois, tu viens mon minou, puis il s’en va à la cuisine manger, t’sé. Tandis qu’un chien c’est une autre affaire.

Si tu regardes ça un chien, un chien c’est une entité bien vivante. Si tu veux un chien, moi je veux bien t’acheter un beau petit chien, mais demande-moi pas après ça de m’en occuper ou à ta mère de t’en occuper ! Si tu veux t’en occuper, occupe-t’en, ça fait qu’elle n’est pas prête. Ça fait que c’est fatigant une mémoire vive, tandis que si j’étais dans une mémoire morte, ben, je voudrais un chien, tout le monde veut un chien ! Ça fait que vivre une vie normale quand tu as une mémoire vive, c’est bien dur. Il faut que tu fasses attention “en maudit” ! Même acheter un chien ça devient un gros job !

Vous, vous achetez un chien, vous avez trois, quatre chiens ! Moi, acheter un chien, c’est comme faire un contrat avec un avocat sur un “business” de 50 000 pièces, les conséquences d’avoir un chien ! Vous ne voyez pas ça, vous autres ici. Moi, il y a des conséquences. J’en ai acheté un de chien l’an passé, parce qu’il fallait que je sache comment est-ce que j’étais capable de “dealer” avec un chien… Puis j’ai acheté un petit Milou, j’ai dit à ma femme, je veux un Milou, pas n’importe quel chien, je veux un Milou, tu te rappelles dans Tintin, quand on était petit…

Ça fait que je suis resté fixé à ma mémoire morte avec Tintin. Ça fait que je m’en vais au magasin, puis je trouve un petit Milou de même, il était “cute” (mignon). La femme elle me donne un petit chien, il était gros de même, il était tout énervé, les yeux étaient propres, mais quand je l’ai amené chez nous… Elle, elle ne me l’a pas dit la femme : “Monsieur, après une semaine les yeux commencent à pleurer, il faut que tu nettoies ça, parce que ça devient tout jaune ici”, puis il était énervé, puis il me faisait pipi à terre.

Moi, j’ai des beaux tapis chez nous, tu vois ce que je veux dire, ça fait que là j’ai juré à ma femme que je ne l’achalerais pas avec ça, je vais “dealer” avec le chien, je commence à m’occuper du chien, je m’occupais du chien comme je m’occuperais de toi (rires du public). Tu “checkes” le pipi, tu “checkes” tout ça, j’étais après venir totalement malade. Le chien Milou il m’a mis à terre au bout d’une semaine. Il ne te mettrait pas à terre toi, moi il m’a mis à terre au bout d’une semaine le chien !

Ça fait que là, ça a été fini pour le chien, il court après moi, j’allais au magasin… Je n’arrêtais pas…. Ça fait que le chien Milou m’a rendu fou. J’ai redonné le chien à une de vous autres que je connais là, puis qui en a bien pris soin. Là, il est rendu en Afrique le chien, il voyage plus que moi. Ça fait qu’au moins ça a servi à ça, puis la femme qui l’a achété là, apparemment elle voulait un Milou : “Ben, justement on en a un Milou”, on lui a passé mon Milou. Mais c’est fini “les Milou”, je n’en veux pas, ça fait que là je me suis guéri de ça là. Là, ma fille elle m’arrive avec un chien ! Là, j’ai dit : “C’est ton affaire”… Là, j’ai fermé ma mémoire vive, puis occupe-toi de la tienne. Ça fait que ça devient compliqué, vivre ! (rires du public).

DM : On évolue pour quoi ?

BdM : Non, non, ce n’est pas une bonne question : On évolue pour quoi !

DM : Non, non, mais le processus de conscientisation nous amène à…

BdM : Pourquoi est-ce qu’on devient conscient ? On devient conscient parce qu’éventuellement il faut qu’on devienne intelligent. Puis éventuellement, devenir intelligent, la vie est plus agréable, on rentre dans une mémoire vive, puis les conséquences au niveau de notre potentiel de vie humaine, matériel, éthérique, est très vaste, ainsi de suite. Autrement dit, l’Homme finalement devient le magicien de sa propre dynamique, de sa propre conscience. Là, tu n’es plus unidimensionnel, tu es en relation avec des plans télépathiquement, visuellement, ainsi de suite. Donc la vie, elle commence à partir de l’évolution. Mais c’est le prix à payer.

DM : Ça fait qu’une personne qui a de l’identité n’a pas les mêmes champs de satisfaction que les gens qui vivent au niveau de la personnalité ?

BdM : C’est un autre, c’est un autre ! Quand tu es conscient… D’abord quand tu es conscient… La Terre, c’est une planète expérimentale, donc tout est en expérience, il n’y a rien comme du monde ici, tout est à l’envers. Si l’Humanité devenait consciente demain matin, les structures de la civilisation s’effondreraient de même. Ça fait que quand tu as une mémoire vive, puis que tu regardes la politique mondiale, tu regardes la politique du Québec, tu regardes la politique, tu regardes les politiciens, tu regardes n’importe quoi, tout est à l’envers, parce qu’il n’y a pas de conscience. Ça fait qu’éventuellement, c’est très dur sur ta conscience, sur ton Esprit. Ça fait qu’à ce moment-là l’Homme conscient, il se crée comme une oasis, l’Homme conscient se créera une oasis selon sa sensibilité.

DM : Il se crée un environnement qui est propre à sa sensibilité ?

BdM : Un environnement qui est propre à sa sensibilité, on est obligé de faire ça, on n’a pas le choix. Les gens riches, ils se font des oasis pour eux autres, l’Homme conscient qui est un Homme riche à un autre niveau, il se fera une oasis pour lui-même, ça fait qu’à ce moment-là, ben là, tu peux avoir le plaisir de vivre juqu’à tant que tu passes à un autre plan de conscience. Mais quand tu réalises comment est-ce que c’est un gros job rien que pour avoir un chien, tu t’imagines, le reste !

DM : Bernard, pour terminer, une personne qui a de l’identité ou qui veut avoir de l’identité, est-ce que c’est long le processus d’épuration de son mental, est-ce que ça prend du temps, avoir de l’identité, ou c’est quelque chose, quand on change un axe dans notre vie, on tombe instantanément dans notre identité ?

BdM : L’identité, c’est le résultat de la conscience de la souffrance qui vous amène à prendre conscience du manque d’intelligence quand vous avez souffert. Si vous ne prenez pas conscience du manque d’intelligence qui a créé votre souffrance, vous n’en arriverez pas à avoir de l’identité, vous n’en arriverez pas à savoir qu’est-ce que c’est l’identité, vous ne pouvez pas indéfiniment souffrir puis dire : “Bon, ben, ça va s’arranger demain”, là vous êtes capables parce que vous avez des “buffers” (tampons) !

Tandis que quand vous allez avoir une conscience vibratoire, vous ne pourrez pas vivre une souffrance, parce que la petite souffrance qui vous fait souffrir, ça va être immense vibratoirement. Tandis que là, ben, vous autres, vous vous faites couper des bras, vous vous faites arracher des dents, il n’y a rien là, t’sé, des accidents, il n’y a rien là. Plus tard, quand vous allez avoir une conscience vibratoire, la moindre petite chose va vous faire souffrir, la moindre… Coupure – FIN

mise à jour le 22/08/2024

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