Conférence avec Daniel Ménard 111
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Daniel Ménard (DM) : Ce soir, nous recevons Bernard pour nous parler : “Des conséquences de l’acharnement de la personnalité”. Évidemment, vous avez tous eu à vivre au cours de la vie cette espèce d’entêtement égoïque que certaines personnes ont, quand elles veulent avoir raison. Donc nous recevons Bernard de Montréal pour nous entretenir sur ce sujet. Bonsoir Bernard.
Bernard de Montréal (BdM) : Bonsoir.
DM : Bernard, on a un sujet qui est extrêmement intéressant ce soir, c’est les gens qui sont naturellement, extrêmement entêtés…
BdM : Vous n’êtes pas gelés vous autres dans la salle ? (rires du public).
DM : C’est ce qu’on appelle un “new wave” (rires)… Bon, je répète… On est souvent confronté, Bernard, à des gens qui s’acharnent à avoir raison, et ils mettent une sorte d’accent au niveau de la personnalité, à établir finalement un rapport quasi de conflit permanent pour établir une ascendance, une autorité sur l’autre. Est-ce qu’il y a des conséquences graves dans ce jeu de conflit là entre deux individus, quand on regarde un processus de conscience ou de développement de conscience ? Est-ce qu’il y a des conséquences graves, est-ce que ça peut bloquer une attitude comme ça, est-ce que ça peut bloquer l’équilibre de ces êtres-là au niveau développement psychique ?
BdM : Oui, effectivement, parce que quand l’Homme veut avoir raison sur une autre personne, ça devient des jeux de personnalité, puis si l’Homme demeure au niveau de sa personnalité, il ne peut pas élever son taux vibratoire mental pour en arriver à connecter avec l’autre personne sur le plan de l’Esprit. Et à ce moment-là il ne peut pas bénéficier de l’intelligence de l’autre, et il ne vit que dans l’illusion de sa propre intelligence. Et ça, ce que ça crée, ça crée la rupture d’un pont entre les deux individus, puis éventuellement la conversation ou la relation s’astralise, puis éventuellement elle se brise. Ça empêche l’individu de se créer des alliances, parce qu’une alliance avec un individu, ça se crée sur le plan de l’Esprit. Puis pour ça, il faut que l’Homme laisse à l’autre la chance de vibrer son Esprit, de le sentir, puis d’y goûter, puis de se faire allumer par cet Esprit-là.
Au cours de l’évolution, l’Homme va être obligé de reconnaître que c’est impossible d’être totalement intelligent tout seul, tu es toujours intelligent à deux. Puis l’Esprit a tendance à échanger avec un autre Esprit, alors que l’âme a tendance à se mettre en position par rapport à une autre âme, donc la personnalité elle, devient réfractaire à tout ce processus de conscience créatrice là, puis éventuellement l’individu perd, parce qu’il s’empêche d’accéder à la richesse de l’autre.
Puis, soit que l’autre soit très intelligent, très cultivé ou moins cultivé, c’est sans importance parce que l’Esprit passe à travers la forme, l’Esprit peut passer à travers un Homme qui est très, très, très simple comme il peut passer à travers un Homme qui a un mental plus sophistiqué. Puis si l’autre n’a pas d’écoute parce que justement il fonde sa conviction personnelle sur l’emploi de cet outil-là qui est d’avoir raison, ben, à ce moment-là il ne bénéficie pas de l’Esprit de l’autre. Puis éventuellement il ne peut pas enrichir sa vie, ça fait qu’il vit comme dans une garde-robe.
DM : On remarque une chose, Bernard, c’est que les gens, quand ils sont dans un processus de développement de conscience, deviennent plus sensibles. En étant plus sensibles, on voit assez souvent qu’ils ont besoin de sélectionner leur échange avec l’environnement, c’est-à-dire qu’ils ne veulent pas établir une communication avec tout le monde, parce qu’il y a des registres de sensibilité qui semblent se marier plus ou moins.
Il est souvent flagrant de voir des gens qui ont une sensibilité peut-être un petit peu plus brute, chercher à confronter des sensibilités un petit peu plus éthérées. Quels sont les droits réels ou quel est l’aspect “respect” qu’il peut y avoir dans l’être qui a une sensibilité un peu plus éthérée qui est en contact avec un autre qui a une sensibilité plus brute, plus “basic” (basique en français), plus portée au combat, à la lutte ? Quels sont les droits réels de l’être qui cherche vraiment à faire respecter sa sensibilité ? Voulez-vous que je reformule ?
BdM : Non, c’est correct. Faire respecter sa sensibilité, pour faire respecter sa sensibilité, ça prend une certaine force. Une raison pour laquelle souvent des gens très sensibles ne réussissent pas à faire respecter leur sensibilité, c’est parce qu’ils n’ont pas de force. Ils ont de la sensibilité mais ils n’ont pas de force, dans ce sens qu’ils ne sont pas capables ou ils sont incapables d’assumer la puissance de leur vibration. Donc ils ne sont pas capables par eux-mêmes d’élever leur propre taux vibratoire, pour techniquement entrer dans une confrontation, mais pas dans une confrontation pour neutraliser l’autre, mais dans une confrontation pour apparaître devant l’autre. Nous autres, quand on entre en confrontation, on rentre en confrontation pour neutraliser l’autre personne. Avoir raison, c’est ça.
Tandis qu’une personne qui est d’une grande sensibilité intérieure, puis qui se met en vibration, ou qui est capable de se mettre en vibration, ou qui est capable de se laisser aller à sa vibration, éventuellement elle va élever son taux vibratoire à un point où elle va réellement apparaître devant l’autre, puis c’est là que l’autre va prendre une distance, va prendre sa place par rapport à elle, mais ça, ça demande une force intérieure. Ça demande une force intérieure qui est basée sur l’élimination graduelle du doute de soi.
Ce n’est pas facile pour l’Homme d’éliminer le doute de soi dans sa conscience, parce que notre civilisation nous a confinés pendant très très longtemps à accepter l’autorité des autres, à accepter la sagesse des autres. Donc l’Homme n’est pas encore capable d’un façon totale d’assumer la vibration de sa connaissance ou de son savoir. Il y a encore du doute, puis ce doute-là démagnétise son centre mental, fait vibrer son corps émotionnel, et l’autre le sent, puis à ce moment-là il va prendre avantage. Tandis qu’un Homme qui se met en vibration, puis qui se présente devant une autre personne, la vibration est suffisamment forte pour neutraliser l’autre automatiquement, l’arrêter, puis le forcer de regarder dans sa direction. Mais ça, ça demande un développement intérieur, ça demande une grande centricité.
Puis tout ça, c’est basé sur l’élimination du doute, puis l’élimination du doute c’est fondamentalement relié à la transmutation des corps subtils, ça fait partie de la souffrance de l’Homme conscient, parce qu’éventuellement il devient son propre support. Il n’a plus de support extérieur, c’est lui qui devient son propre support, il s’individualise. Une fois que l’Homme est individualisé, à ce moment-là ces problèmes-là n’existent plus.
DM : OK. Donc si je comprends bien, on ne peut pas développer une sensibilité sans développer de force quand on parle de conscience ?
BdM : Si vous développez une sensibilité… Le développement de la sensibilité, ça fait partie de l’éveil de la conscience aux vibrations de l’âme, qui met l’Homme en mouvement vers une recherche, un développement, mais ça n’a rien à voir avec la transmutation de l’âme. Je dirais que les Hommes sur la Terre aujourd’hui, dans l’Est et dans l’Ouest, sont au niveau de l’éveil de la conscience de l’âme, mais ils ne sont pas dans la phase de la transmutation de l’âme. Et c’est au niveau de la transmutation de l’âme que, l’Homme, à ce moment-là, commence à pouvoir se mettre en vibration au niveau où il veut, et ensuite peut techniquement affronter les oppositions dans le monde mais d’une façon créative, d’une façon respectueuse, puis d’une façon qui mène éventuellement à l’avancement d’une conversation ou d’une relation humaine.
DM : On remarque que les gens qui ont des personnalités acharnées, ce sont des gens qui bâtissent beaucoup ?
BdM : Je veux seulement dire deux mots là, sur l’autre partie, parce qu’elle est très importante. Vous allez réaliser au cours de l’évolution que l’évolution spirituelle de l’Homme, ce n’est pas suffisant pour qu’il devienne intelligent. Un Homme intelligent n’est pas un être spirituel, il comprend la spiritualité, comme il comprend la matérialité, mais il a transmuté l’âme à un point où sa Volonté, son Intelligence puis son Amour sont réellement très très unifiés.
À ce moment-là, cet Homme-là a une grande identité, il a une grande centricité de conscience et il ne vit plus son intelligence par rapport à l’émotion. Ça, c’est la transmutation, c’est pour ça que quand on parle des êtres spirituels, il faut faire bien attention parce que les êtres spirituels sont des êtres qui sont encore à la recherche de quelque chose, alors que l’Homme qui est en transmutation de conscience est en finalité de développement.
DM : Développement dans le sens global ?
BdM : Global ! Tous ses principes. Après ça, il n’y en a plus de recherche. Tant que l’Homme est en recherche spirituelle, c’est parce qu’il est poussé, il vit des poussées d’âme, donc l’âme peut être une âme évoluée mais ce n’est pas suffisant que l’âme soit évoluée, ce n’est pas suffisant que l’Homme soit un être spirituel, l’Homme doit devenir dans l’évolution, un Être Intelligent.
DM : Bon, quand on parle d’intelligence, est-ce qu’on peut faire un parallèle avec l’évolution du sytème nerveux ?
BdM : Quand on parle d’Intelligence, on parle de développement à l’extrême du système nerveux. Et ce sont les énergies du système nerveux qui sont utilisées pour la formation extérieure du corps éthérique, et ce sont ces énergies-là qui permettent éventuellement à l’Homme de véhiculer sa conscience sur différents plans sans passer par le plan astral, sans aller dans ce que vous appelez, vous autres, le voyage astral. Mais pour ça, il faut que le corps mental soit très développé, que le doute soit totalement éliminé de sa conscience, puis que la conscience des cellules soit suffisamment développée. Et pour ça, il faut que le doute soit totalement extrait de la conscience humaine.
Le doute c’est totalement involutif, et l’Homme vivra le doute. D’ailleurs, l’Homme sera testé dans son expérience jusqu’au jour où le doute sera totalement éteint dans sa conscience. Mais ça, ca ne peut pas se faire à partir de l’extérieur de lui-même. Ça peut se faire simplement dans la relation qui existe entre lui et sa source. Ça fait que plus l’Homme devient conscient de sa source, plus l’Homme devient conscient des mécanismes de la pensée, plus l’Homme devient conscient du fameux phénomène de la polarité du mental. C’est là que le doute se détruit, puis le doute se détruit, puis le doute se détruit, puis qu’éventuellement le taux vibratoire devient très élevé. À ce moment-là l’Homme n’a plus de problème par rapport à l’Homme.
Là, à ce moment-là il n’a plus besoin de prouver rien, parce que quand on veut avoir raison chez quelqu’un, c’est parce qu’on veut prouver quelque chose. Si on veut prouver quelque chose, c’est parce qu’on est insécure par rapport à soi. Tandis qu’un Homme qui est conscient, puis qui a un centre de gravité très développé, n’a pas besoin d’avoir à prouver quoi que ce soit, il est simplement dans sa vibration. Et à ce moment-là, il devient totalement sélectif dans ses rapports humains.
DM : Dans le développement de ce système nerveux là chez l’individu, est-ce qu’il peut y avoir une sensibilité qui est astrale et une sensibilité qui est liée à l’extrême aptitude à capter la relation avec sa source ?
BdM : Le système nerveux est utilisé par les Archanges planétaires pour transformer l’intelligence à partir d’un plan mental dans un plan totalement électrifié. Donc un Homme qui est conscient… Quand on dit qu’un Homme conscient est intelligent, ça ne veut pas dire nécessairement qu’il est obligé d’écouter des paroles dans sa tête, c’est la vibration qui passe en lui, et lui, au niveau de la conscience de ses cellules, est capable de décoder la vibration.
DM : Dans le développement de ce système nerveux là chez l’individu, est-ce qu’il peut y avoir une sensibilité qui est astrale et une sensibilité qui est liée à l’extrême aptitude à capter la relation avec sa source ?
BdM : Le système nerveux est utilisé par les Archanges planétaires pour transformer l’intelligence, à partir d’un plan mental dans un plan totalement électrifié. Donc un Homme qui est conscient… Quand on dit qu’un Homme conscient est intelligent, ça ne veut pas dire nécessairement qu’il est obligé d’écouter des paroles dans sa tête, c’est la vibration qui passe en lui, et lui, au niveau de la conscience de ses cellules, est capable de décoder la vibration.
Donc quand on dit qu’un Homme conscient est un être intelligent, ça veut dire qu’il y a deux plans qui sont interactifs, il y a le plan universel au niveau des circuits universels où existent, puis évoluent les Archanges planétaires, puis il y a le plan humain qui est fait du mental, du corps émotionnel, du corps éthérique puis du corps physique, qui sert de réceptacle à cette énergie-là.
Mais plus l’Homme est évolué, plus ça descend au niveau de son corps physique, au niveau de son système nerveux. Plus le système nerveux est développé, plus la conscience des cellules est développée, puis éventuellement, la conscience des cellules devient comme un genre de paratonnerre, elle pige tout. Puis là, à ce moment-là sa voyance change. Au lieu d’avoir une voyance à travers son écran mental, comme les voyants de l’involution ont eue, il a une voyance qui est totalement vibratoire, sa voyance est totalement vibratoire.
DM : On remarque que, quand les gens vivent au niveau d’une forme quelconque d’astralité, il y a un acharnement au niveau de la personnalité, mais d’un autre côté on voit des gens qui ont une extrême conscience qui eux, ont une sorte de constance dans leur conscience. Comme vous, exemple, vous avez une permanence dans votre travail, dans votre parole, avec les milliers de cassettes que vous avez, vous n’avez jamais établi de contradiction.
Donc on pourrait parler d’une constance, et puis on dirait que l’évolution de l’inconscient lui, c’est à travers un acharnement qu’il est capable d’assurer la même permanence. Qu’est-ce qui fait la différence dans ces deux êtres-là fondamentalement ? Quelle est la différence entre l’acharnement de la personnalité, puis la conscience de l’Esprit ? C’est quoi la dynamique ?
BdM : C’est parce que plus un être est conscient, plus la personnalité est transmutée, donc éventuellement il n’y en plus de personnalité, il y a simplement de la personne. Puis de la personne, c’est la totale action du corps physique, du corps éthérique, du corps astral puis du corps mental. C’est l’unification de ces principes-là, ça fait que ces principes-là, quand ils fonctionnent réellement en harmonie, l’Homme automatiquement est constant. Il ne peut pas ne pas être constant parce que sa pensée n’est plus polarisée.
Ce qui brise la constance d’une conversation ou ce qui brise la constance d’une idée, ou d’une intelligence, au cours des années ou des générations, c’est que l’Homme émotive cette énergie-là, donc il peut y mettre la spiritualité dedans, il peut y mettre de l’émotion dedans, il peut y mettre des valeurs, alors que dans une conscience réellement intégrale, la valeur n’existe pas parce que la polarité n’existe pas. Donc pour un Homme conscient, le bien, le mal, ça n’existe pas. Ça existe dans le monde, ça se voit, ça se perçoit, ça s’explique, mais au niveau de la conscience universelle, ça n’existe pas parce que la polarité qui est à la base de la création du bien et du mal, est totalement unifiée dans sa conscience individualisée.
DM : OK. Puis l’individu qui lui, vit de l’acharnement au niveau de la personnalité, c’est parce qu’il est pris dans la polarité ?
BdM : Il est toujours pris dans la polarité, oui.
DM : Bon. Est-ce que quand on est pris dans un aspect de la polarité, il faut aller vivre l’autre aspect de la polarité pour neutraliser ?
BdM : Ça, c’est intéressant cette question-là. Quand on vit la polarité, pour la neutraliser, il faut qu’on en souffre. On ne peut pas vivre la polarité simplement au niveau de l’expérience, il faut qu’on en souffre. Parce que c’est quand on souffre de la polarité qu’à ce moment-là l’ego du mental inférieur est mis sur la sellette, dans le sens que c’est là que l’Homme, rendu à un niveau suffisamment avancé de souffrance mentale, qui vient de la connexion de sa lumière avec son mental, c’est là que l’Homme dans certains cas, peut se demander s’il est en train de perdre “ses esprits”.
DM : OK.
BdM : Puis quand tu es rendu au point où tu es capable de te poser la question : “Es-tu en train de perdre ton Esprit”… Là, tu vis comme les derniers registres de la polarité. Puis après ça, le lendemain ça s’arrête, ça s’estompe, tu t’aperçois que tu n’as pas perdu ton Esprit, tu es bien correct, puis ça va. Puis dans un autre temps, il arrive une autre expérience, puis là encore, tu es mis en vibration. Puis là, ça va un petit peu plus loin, puis là, tu te demandes si ici tu vas perdre ton Esprit, puis le lendemain ça recommence, puis tu continues ton affaire, puis tu t’aperçois que tu ne perds jamais ton Esprit. Parce que tu ne peux pas perdre ton Esprit si ton Esprit est “dé-astralisé”, donc dépolarisé.
Quand on perd notre Esprit, c’est parce que notre Esprit polarisé… C’est-à-dire que les forces de l’âme empiètent tellement sur notre personnalité que notre personne – donc la connexion entre notre universalité, puis notre caractère planétaire, est brouillée, fracturée – puis là, à ce moment-là l’être se divise en deux. Puis c’est la partie astrale qui, souvent, peut être une entité qui cohabite avec lui, qui va prendre le dessus, puis qui va suffisamment polariser ses pensées pour que le type se suicide, par exemple, ou qu’il tue des gens dans la société.
DM : Vous dites que les entités se servent de la polarité pour, ni plus ni moins, posséder l’individu ?
BdM : Les entités vont toujours utiliser la polarité parce que la polarité c’est un mécanisme du mental qui fait partie des lois du monde, puis quand je dis des lois du monde, je ne veux pas dire simplement les lois du monde matériel, je veux dire les lois de tous les mondes. Tous les mondes sont régis par les lois de polarité. Polarité, cosmiquement parlant, ça veut dire la bienvenue à la division de tout ce qui existe. Ça fait qu’aussitôt que quelque chose existe, il doit être polarisé dans du bien, dans du mal, la noirceur, la lumière, le beau, le pas beau, pourquoi ? Pour créer des mondes. Pour que les mondes soient créés, il faut que la lumière se divise. Quand la lumière se divise, il y a polarité, il y a création de mondes.
Quand la lumière n’est pas divisée, c’est-à-dire que quand la lumière est vécue au niveau du mental intégral, et non pas au niveau de l’intellect, donc de l’ego, donc de la personnalité, donc de l’âme, à ce moment-là la lumière est capable de faire vibrer les corps subtils, le mental, l’émotionnel, l’éthérique et le physique, puis mettre en vibration la conscience des cellules, électrifier le système nerveux, puis à ce moment-là l’Homme est libre de la polarité de la pensée.
Si on va un petit peu plus loin comme dans le cas des initiés, ben, à ce moment-là ils n’ont même plus besoin de penser. Là, ils tombent dans un registre de communication universelle, puis s’ils vont encore plus loin, ils n’ont même pas besoin du registre de communication universelle, ils sont simplement vibratoires. C’est ça la conscience vibratoire. Mais à ce moment-là leur médiumnité est totalement vibratoire, elle n’est plus utilisée pour l’évolution de l’âme. Elle ne fait plus partie des caractéristiques de l’âme, elle ne fait plus partie des contacts astraux entre l’Homme et les entités astrales, même de haut niveau, l’Homme n’est plus capable de traiter dans sa médiumnité avec des maîtres spirituels ou des entités spirituelles de haut niveau dans l’astral.
L’Homme est totalement libre, et c’est à ce moment-là que l’Homme devient sur la Terre un porteur de lumière, c’est-à-dire un être qui est capable de s’engager finalement à établir sur la Terre les lois de l’évolution future de l’Humanité, mais sans aucun référent à ce que l’Humanité antérieure a connu ou a vécu, quels que soient les hauts niveaux et la grandeur des systèmes nécessaires, dans ce temps-là, pour l’évolution d’une race inférieure.
DM : Si l’individu qui se conscientise élimine autant de polarité, le JE, dans quelle mesure il est un élément qui sert la polarité ?
BdM : Le JE, temporairement pour l’Homme, dans le développement de sa conscience égoïque, dans le développement de sa conscience planétaire, il est nécessaire parce qu’il permet de construire au niveau de ses émotions, puis de son intellect, donc de l’ego réfléchi, il permet de construire un plan de conscience qui le sort du royaume animal et qui fait de lui un être particulièrement évolué. À partir du moment où l’Homme rentre dans une conscience plus avancée, éventuellement, surtout quand le système électrique est très très développé et que ses principes subtils, puis son corps matériel, sont très très unifiés, à ce moment-là le JE n’est plus nécessaire au maintien de sa personnalité. Parce qu’il est rendu une personne !
Ça fait qu’à ce moment-là, le TU remplace le JE, la communication télépathique avec les plans universels commence à s’établir, mais le passage du JE au TU, ça crée un fractionnement de la personnalité, dans le sens que ça rend l’Homme conscient de l’invisible. Ça rend l’Homme conscient d’être habité par une lumière quelconque, puis ça fait partie de son expérience de découvrir quelle lumière c’est. Est-ce que c’est sa propre source, est-ce que c’est une autre source, est-ce que c’est de la cohabitation astrale ou est-ce que c’est un processus de fusion éventuel avec sa source ?!
Puis ça, ça fait partie de l’initiation de l’Homme, ça fait partie de ses souffrances, ça fait partie du développement de son identité, ça fait partie de la compréhension de son propre mystère, du mystère de l’Humanité, ça fait partie de la compréhension du mystère de la connaissance. Puis ça fait partie aussi de la compréhension du mystère de la pensée, parce que tant que l’Homme ne comprendra pas le mystère de la pensée sur la Terre, qu’il soit dans l’Orient ou qu’il soit dans l’Occident, l’Homme ne pourra pas travailler “physico-éthériquement” avec les intelligences qui font partie des plans parallèles, donc l’Homme n’aura pas droit d’accès sur la Terre aux corridors éthériques. Il sera obligé seulement de travailler avec les forces qui sont techniquement obscures et astrales.
DM : Dans ce sens-là, Bernard, est-ce que vous diriez que les gens qui vivent plus au niveau d’une conscience du JE, ce sont des gens qui se retiennent à la matière, qui ne sont pas capables de passer à l’occulte ?
BdM : Le JE, c’est une protection pour l’Homme.
DM : Contre les forces occultes ?
BdM : C’est une protection pour l’Homme contre l’habitation des forces occultes. Souvent, par exemple, on va entendre des gens qui sont malades, on va les entendre dire à leur psychiatre, quand ils ont commis un crime, ils ont entendu une voix. Ça fait que déjà, c’est une dilution du JE, c’est très grave. C’est pour ça que dans un sens, vous savez, on a toujours parlé pendant des années, même des siècles, de la voix intérieure, puis de la voix intérieure, puis de la voix intérieure, puis ça, c’est bien bon parler de la voix intérieure, ça fait partie de l’évolution de l’Homme, la voix intérieure ! Mais un jour, l’Homme va être obligé de s’assurer que la voix intérieure, c’est la sienne. Puis il va être obligé de la mater cette voix-là, il va être obligé de la dépolariser cette voix-là, il va être obligé éventuellement d’en devenir maître, de cette voix-là.
Sans ça, l’Homme va avoir des contacts médiumniques, subliminaux, avec les plans astraux, il va spiritualiser énormément mais il n’aura jamais d’identité. Il sera toujours un être spirituel. Un être spirituel, c’est un être qui n’a aucune identité, excepté une identité spirituelle. C’est comme si on disait : Un être matérialiste c’est un être qui n’a pas d’identité autre qu’une identité matérielle. Un être spirituel c’est un être qui n’a aucune identité sauf autre qu’une identité spirituelle. Et ce n’est pas suffisant pour l’Homme d’avoir une identité spirituelle ou d’avoir passé d’une identité matérielle à une identité spirituelle.
L’Homme doit avoir une identité intégrale, c’est-à-dire qu’il doit comprendre parfaitement le monde de la matière pour l’évolution de la science, complètement le monde spirituel pour l’évolution de son intelligence. Un Homme qui ne comprend pas les mondes spirituels ne peut pas évoluer intelligemment dans le sens cosmique du terme. Il va évoluer spirituellement, il va évoluer par rapport aux forces de l’âme, il va toujours évoluer par rapport à l’extérieur de lui-même. Donc il va être obligé de connecter avec des sectes, il va être obligé de connecter avec des religions, il va être obligé de connecter avec des systèmes qui ont été pensés ou amenés par d’autres. Et un jour, il faut que ça arrête, il faut que l’Homme soit totalement intégral, qu’il rencontre d’autres Hommes dans le monde qui sont parfaitement intégraux, et qu’il travaille avec ces Hommes-là, autrement dit il deviendra totalement sélectif.
Mais l’Homme ne peut pas vivre à l’intérieur d’une secte, à un niveau ou à un autre. Même un système philosophique c’est une secte, toute forme de pensée qui n’est pas sous la domination de l’Homme, qui n’est pas issue de sa conscience, dont il n’a pas l’esprit critique total. Un Homme conscient a un Esprit critique total, pas “critiqueux”, critique. Un Esprit critique, ça veut dire qu’un Homme intelligent a la capacité de prendre une forme qui lui est apportée à travers la conversation, à travers les livres, à travers les systèmes, la regarder, puis s’assurer que cette forme-là lui plaît, mais pas au niveau de l’ego. Au niveau vibration.
Parce que vous pouvez avoir une forme qui peut vous plaire au niveau de l’ego parce qu’elle est très très bien construite, si on prend, par exemple, le marxisme, en tant qu’idéologie, si on le regarde au niveau idéologique, c’est une forme qui a été très très bien construite. D’ailleurs, c’est pour ça qu’elle a été si puissante. Par contre sur le plan de l’Esprit, sur le plan de la vibration, elle est totalement dissoute par la lumière, parce qu’il y a trop de principes à l’intérieur de cette forme-là qui renient les principes évolutifs de l’Humanité. Donc éventuellement, historiquement, le communisme ou le marxisme s’est effondré.
Alors une forme, quelle que soit la forme, une fois qu’elle est perçue par vibration, à ce moment-là c’est l’Homme lui-même, en tant que personne, qui est capable seul, dans son propre coin, d’en valider la couleur, d’en valider la vibration, et ça sera ça, sa sécurité. Parce qu’il y a trop de choses dans le monde aujourd’hui qui se passent à l’Est comme à l’Ouest, ou au Nord et au Sud, il y a trop d’écoles, il y a trop de choses qui sont très bien construites, parce que l’astral est capable de construire de très très belles formes, et de ces choses-là qui sont bien construites, l’Homme n’a aucune protection.
Donc ce n’est pas parce qu’un Homme est très spirituel qu’il est protégé contre une forme spirituelle, au contraire ! Il va être envahi par elle, il va être fasciné par elle. Puis éventuellement, il peut être fasciné par elle. Et un Homme qui est moindrement fasciné par la beauté d’une forme, ça veut dire qu’il n’a pas le pouvoir de la fracturer. Et si l’Homme n’a pas le pouvoir de fracturer une forme, donc une forme de connaissance, il ne sera jamais dans le savoir. Et c’est ça la différence entre l’involution puis l’évolution.
C’est pour ça qu’il y aura définitivement une guerre mentale sur la Terre entre les formes qui ont servi à l’Humanité de l’involution, et les formes qui seront créées par l’Homme de l’évolution. Parce que dans l’évolution, c’est l’Homme qui va créer les formes. Tandis que dans l’involution, les formes ont été créées par des Hommes, mais ils ont été utilisés par des systèmes pendant des siècles pour la création de la civilisation. Alors que dans l’évolution, l’Homme n’utilisera pas de formes pour la création d’une civilisation, il utilisera des formes simplement pour faire vibrer certaines énergies qui seront utiles à la civilisation.
DM : Vous voulez dire qu’à ce moment-là, les gens qui vont être en conscience mentale, la forme va être simplement un véhicule temporaire, alors que pour les autres, c’était une identité ?
BdM : Toujours temporaire. L’Homme ne trouvera jamais d’identité dans une forme mentale. Un Homme conscient peut vous dire quelque chose aujourd’hui, puis dans deux ans, fracturer la forme pour vous faire aller plus loin. C’est la vibration qui est constante, mais pas le caractère didactique sémantique de la forme. C’est la vibration qui est constante.
DM : C’est pour ça, Bernard, que vous avez souvent dit que les gens qui cherchaient la vérité étaient pour éventuellement vivre une trappe ou un piège ?
BdM : Exactement, parce que la vérité c’est la polarité, ça fait partie de la polarité de la forme, le vrai puis le faux, le vrai puis le faux, puis le vrai puis le faux. Puis ce qui est une vérité pour eux est faux pour l’autre. Ce qui est faux pour un est vrai pour l’autre. Ça, ça fait partie de l’évolution de l’Homme, ça fait partie des chemins qui mènent à Rome, ça fait partie de tout l’acheminement de l’Humanité, autant matérielle, philosophique, métaphysique, occulte ou ésotérique. Puis un jour, il va falloir que l’Homme sorte complètement de tout ça pour rentrer dans ce que j’appelle La Genèse du Réel ou dans le Réel, c’est-à-dire l’accomplissement intégral de sa tâche en tant qu’humain, qui est celui de se libérer complètement du monde de la mort, sur la Terre, pour passer à une conscience immortelle, une conscience éthérique.
DM : Moi, Bernard, je côtoie beaucoup de gens qui ont beaucoup de difficultés à se libérer au niveau de la personnalité, de l’intellect. Le besoin des gens de garder des points de repère, même à l’intérieur d’un processus d’instruction, c’est fascinant. Qu’est-ce qu’il faut pour passer à une conscience vibratoire ? Quels sont les éléments, les ingrédients qui permettent à des individus de se dégager des… (coupure enregistrement)…
BDM : (Reprise en cours) (…) Une conscience vibratoire… Il faut prendre conscience que l’intellect a son niveau, il a ses limites, par contre l’intellect c’est un outil extraordinaire pour la construction, pour la science, le développement de la civilisation. Donc l’Homme, même s’il est conscient, ne peut pas mettre de côté l’intellect parce que l’intellect c’est une forme qui est très stabilisée. Par contre la conscience vibratoire, c’est un niveau de conscience qui permet à la forme d’évoluer rapidement. Et si un Homme est trop pris dans son intellect, donc s’il est trop cartésien, éventuellement il va s’empêcher de rentrer dans une conscience vibratoire parce qu’il ne pourra pas apprécier la subtilité de l’Esprit, il va réussir simplement la confrontation avec l’Esprit.
DM : La confrontation avec l’Esprit ?
BdM : Oui. La confrontation avec l’Esprit, ça veut dire l’apparition d’une forme bien organisée. Un Homme qui vous parle, puis qui vous donne une forme bien bien organisée, c’est comme s’il confronte votre Esprit. Tandis qu’un Homme qui vous parle, qui a une conscience vibratoire, il peut utiliser une forme bien organisée, dépendant de votre niveau de sophistication mentale, ou il peut utiliser une forme très très simple, puis il va passer la même vibration. C’est pour ça que l’Homme conscient est capable de parler à une personne très très simple, très profane, puis à une personne très sophistiquée.
Tandis qu’une personne qui est dans l’intellect, trop dans l’intellect, c’est simplement avec des intellects, où il y a de l’intellect qu’il va fonctionner bien. À ce moment-là il est automatiquement en confrontation avec l’Esprit, parce que l’Esprit ne joue pas les jeux de l’ego. La Lumière ne joue pas les jeux de la forme. La Lumière peut créer des formes, la Lumière peut avantager l’Homme de formes extrêmement subtiles de très grande beauté, dans la mesure où lui, en tant qu’ego planétaire, est suffisamment flexible pour les regarder, leur donner une chance.
DM : Qu’est-ce que vous voulez dire par donner une chance ?
BdM : Donner une chance, ça veut dire avoir une certaine humilité mentale en tant qu’ego. Ça fait que si vous, vous êtes à l’Université, vous êtes en sciences pures, puis vous rencontrez une “waitress” (serveuse) dans un restaurant, il y a des chances que la “waitress” vous dise des choses qui ne font pas partie du curriculum à l’Université, comprends-tu ?
DM : Oui, oui, je comprends.
BdM : Mais si vous tombez dans votre gros “enginieering” (ingénierie), puis votre grosse psychologie, puis votre grosse identité universitaire, parce que dans le fond, quand vous allez à l’Université, ce que vous faites, quand on va à l’Université ce n’est pas simplement pour se donner une éducation – pour se donner une éducation, ça c’est un aspect de tout ça – mais on va à l’Université pour se confirmer une certaine identité !
DM : C’est bien dit !
BdM : Il y a deux choses, on va à l’Université pour chercher une éducation, mais dans le processus en arrière de ça, on va là pour se confirmer une identité, pour se donner une identité. Puis comme c’est très bien construit, c’est très solide, c’est très sophistiqué, éventuellement cette construction-là qui fait partie du piège de la personnalité, si l’Homme ne s’ouvre pas à d’autres choses, ben, éventuellement il nous confine à des doctrines universitaires, puis nous empêche de rentrer dans des domaines de la science de l’Homme, puis de ses mystères qui font partie de ce qu’on appelle l’ésotérisme ou la pensée plus marginale ou avancée.
DM : Ça m’amène à poser la question, est-ce qu’on peut développer une identité avant de commencer à s’instruire ?
BdM : Oui, il y a des êtres qui ne connaissent pas l’instruction, qui ne connaîtront pas l’instruction, puis qui se développent une certaine identité parce qu’ils ont une sorte de capacité de supporter la conscience qu’ils ont d’être particuliers. Je vais vous donner un exemple réellement ridicule qui retourne quand j’étais jeune avant la fusion, quand j’étais petit gars… Puis je me rappelle que quand j’allais à l’eau, disons, j’allais en Floride à l’eau pour me baigner, tout le monde se baignait, puis ça se jetait à l’eau, puis ça avait du fun. C’était à celui qui plongeait le plus, puis c’est à celui qui allait à l’eau quand il faisait le plus froid. Puis moi j’arrivais à l’eau, puis, wooop, ça me prenait un bon quinze minutes avant que je rentre, je commençais avec les orteils, puis ça montait là, puis ça montait là, puis ça montait là. Il fallait que je me frappe, puis tout !
Ça fait que je n’allais pas à l’eau comme tout le monde, les autres s’en allaient à l’eau. Tandis que moi je découvrais l’eau. Ça fait qu’au niveau de mon ego d’homme, de jeune homme, je trouvais ça drôle, je me disais : “Oui, c’est drôle le monde (les gens), ils fonctionnent… Ils font du ski, ils descendent des pentes, puis moi je regarde, puis je la mesure”. Le monde (les gens) ils disent : “C’est beau cette montagne-là, hein, c’est beau les oiseaux”, puis moi je disais : “C’est beau là, c’est assez”… Ça fait que ça, ça faisait partie de mon identité, mais inconsciente.
Ça fait que quand j’étais jeune, ben, je me disais : “Je suis de même, je suis de même”, j’étais capable de la vivre malgré que ça créait… Je n’ai jamais aimé ça, tomber en pâmoison devant les oiseaux, puis devant les montagnes, puis la nature, comme j’en voyais du monde : “Comme c’est beau, heeeen, il fait beau aujourd’hui”… Il fait beau aujourd’hui, c’est correct !
DM : Respire par le nez !
BdM : Respire par le nez, t’sé, (rires du public), ça fait que ça, ça faisait partie de cette identité-là, mais je ne la comprenais pas cette identité-là, avant des années plus tard où j’ai compris qu’il y avait des raisons pour que je n’entre pas à l’eau trop vite, parce que ça protégeait mon cardiaque, ainsi de suite.
DM : Dans le développement d’un individu, est-ce qu’on devrait vivre le JE à fond, passer à l’identité après, parce que je regarde les gens qui sont pris par une spiritualité ou un fanatisme quelconque, ils ont un JE totalement fragmenté, ou ils se le font fragmenter par quelqu’un qui a un JE très fort ?
BdM : La réponse à ça est très simple, ne cherchez pas à évoluer, si vous cherchez à évoluer, vous allez spiritualiser votre mental, vous allez aider à la fracturation du JE, vous allez développer une voyance, vous allez développer une communication avec les plans, ainsi de suite. Puis ça, ça va affaiblir votre personnalité, puis au lieu que votre personnalité soit graduellement, lentement, renforcée par en dedans, elle va être fracturée par vos sentiments. C’est vos sentiments qui vont la fracturer. Parce que la lumière est capable de prendre une personnalité, la fracturer puis la structurer.
Tandis que l’Homme, si l’Homme utilise ses attributs spirituels, s’il passe par toute sa sensibilité d’âme, ainsi de suite, sa grande spiritualité, éventuellement sa personnalité va se fracturer. Puis la première chose, le type il ne veut plus travailler, il ne veut pas être dans le monde, il veut se retirer, ainsi de suite. À ce moment-là, le JE qui est nécessaire pour l’Homme dans une vie planétaire, n’a plus la valeur organisationnelle qu’il devrait avoir. Puis c’est là qu’on a des gens qui vivent des crises ou qui vivent des “burn out” psychiques.
Votre JE, protégez-le votre JE, puis ne cherchez pas à évoluer parce que l’Homme n’évoluera pas… Dans l’évolution, l’Homme ne va pas évoluer à travers des efforts. Ça, ça faisait partie de l’involution, on allait à l’église, on allait aux Indes, on allait à Louxor. Dans l’évolution, l’Homme va évoluer par transmutation et cette transmutation-là va se faire par en haut, par sa propre lumière, l’Homme ne va pas évoluer par effort !
Il n’y aura pas d’effort, c’est pour ça que c’est très important que l’Homme comprenne ça, parce que sans ça, il se met dans une situation d’effort, donc il veut spiritualiser, puis il veut évoluer, puis là il s’astralise, puis là, il y a un débalancement dans sa personnalité, dans son JE. Puis la première chose que tu sais, ben, on le retrouve chez les psychiatres, ainsi de suite.
DM : C’est l’effort, puis la recherche de l’évolution ou l’effort de vouloir évoluer qui fait finalement qu’un individu est fanatique et spirituel ?
BdM : C’est ça, oui. Là vous allez dire : “Bon, ben, le monde se recherche, les gens se recherchent”… Que l’Homme se recherche, je comprends. Que l’Homme se recherche, ça dépend de sa sensibilité, je comprends. Mais que l’Homme fasse attention dans sa recherche, dans le sens qu’il se protège toujours de l’extérieur, parce que tant que vous êtes obligés de chercher, de faire de la recherche, vous êtes obligés d’aller faire de la recherche dans le monde. Puis tant que vous allez faire de la recherche dans le monde, vous ne serez pas les maîtres de votre vibration, vous allez être colorés par la vibration de quelqu’un.
Puis c’est là, à ce moment-là que, dépendant de la personne que vous rencontrez, vous pouvez être fanatisés, vous pouvez être amenés dans des situations qui vont vous créer des grandes souffrances. Ça fait que… Que l’Homme fasse de la recherche, que l’Homme lise des livres, c’est normal, ça fait partie de sa sensibilité… Mais occupez-vous du monde, mais perdez pas votre “ground”. Travaillez, restez dans vos écoles, restez dans vos usines, restez dans vos jobs, parce qu’un jour, d’une manière ou d’une autre, vous allez être obligés de revenir à ce point-là, revenir à ce point-là ! Parce qu’une fois que les illusions spirituelles vont avoir été dépassées, vous allez voir que vous avez un corps physique, vous avez besoin de travailler, vous avez besoin d’un toit, vous avez besoin de gérer votre finance comme tout le monde, même les gens inconscients le font !
Ça fait que tu peux commencer tout de suite, ça fait que quand vous allez dans le monde, que vous lisez des livres, que vous écoutez des cassettes, que vous rencontrez des gens intéressants, perdez pas conscience de votre centre. Comme ça, vous allez avancer, vous allez rencontrer des gens. Puis il y a des gens qui vont être intelligents, donc ça va coller avec ce que vous savez, vous ne vous laisserez pas imposer quelque chose, vous allez le sentir. Si vous ne le sentez pas correct, à ce moment-là vous laissez, vous irez vers d’autres choses, au moins comme ça, vous vous protégez.
Sans ça, vous devenez des victimes, puis si vous êtes une victime spirituelle, vous allez voir que c’est bien pire que d’être une victime du monde matériel, parce que là, c’est votre Esprit qui est en jeu. C’est pour ça que c’est très important, puis les psychologues ont raison, puis les médecins ont raison quand ils disent : “Travaille, trouve toi un job”, même si ce n’est pas un job que vous voulez, trouve-toi un job, parce que là, vous vous “groundez”, vous “groundez” votre corps astral. Puis restez très très loin des drogues, naturellement.
DM : Bernard, est-ce que le JE protège de la croyance, parce que souvent dans votre instruction, vous dites, c’est bien important de “pas croire” ? Mais est-ce qu’un individu qui a un JE très très fort se protège de la croyance ?
BdM : C’est difficile pour un JE de se protéger de la croyance, parce que le JE a besoin de croire pour s’alimenter. C’est pour ça que c’est un problème la croyance, parce que la croyance dans un système quelconque, ça permet au JE, donc au moi planétaire de s’alimenter. Mais pourquoi ? Parce que le moi planétaire n’est pas capable de s’alimenter à partir de son archétype universel. Si l’Homme s’alimentait à partir de son archétype universel, il n’aurait plus besoin au niveau du JE de s’alimenter, donc il ne serait plus capable de croire. Il ne serait même plus capable, pas qu’il ne voudrait pas, il ne serait pas capable parce qu’il serait alimenté.
Ça fait que tant que l’Homme n’est pas alimenté à partir de son archétype universel, que j’appelle le double, appelez ça comme vous voulez, à ce moment-là le JE a besoin de s’alimenter, puis la croyance ça devient temporairement pour lui un réconfort. C’est un grand réconfort la croyance pour l’Homme. Ça fait que si vous croyez à l’Église catholique, il n’y a pas de problème parce que c’est une religion qui a des grands antécédents, puis les fondations sont solides.
Mais si vous commencez à croire dans des choses, si vous sortez des grands courants, des grandes religions, si vous sortez des grandes religions qui ont été testées par le temps, par l’Histoire, puis vous rentrez dans des religions nouvelles qui dans le temps étaient des sectes – parce que la chrétienté dans le temps c’était une secte – mais qui aujourd’hui sont des sectes, à ce moment-là il faut que vous fassiez attention parce que vous n’avez pas de moyens en tant que JE, donc en tant que moi planétaire, d’avoir un Esprit critique. Parce que vous n’avez pas suffisamment de conscience vibratoire pour regarder la forme puis la faire éclater si elle ne vous sert pas, ou la conserver si elle utile puis créative.
Ça fait qu’à ce moment-là la croyance c’est comme un couteau à deux tranchants, d’un côté, ça va vous servir à évoluer, mais par contre, ça va vous amener à des expériences quelque part dans le temps, que vous allez être obligés de mettre en arrière. Parce qu’un Homme qui est en évolution de conscience, même s’il a fait le tour de toute la planète, qu’il a rencontré tous les sages dans le monde, un jour il va arriver à Rome, puis il va s’apercevoir qu’à Rome, il y a un chemin puis c’est son chemin tout seul.
DM : On est toujours tout seul dans un processus de conscience ?
BdM : On est toujours tout seul avec sa source. Oui.
DM : Bernard, diriez-vous qu’on est mieux de ne pas comprendre, puis de pas se sentir coupable de ne pas comprendre que de croire ?
BdM : Premièrement, si vous ne comprenez pas, puis vous ne vous sentez pas coupables de pas comprendre, vous êtes plus intelligents que si vous croyez comprendre. Je parlais à ma secrétaire tout à l’heure, puis elle me dit : “J’ai écouté des anciennes cassettes, la première cassette sur le doute, que tu as fait en mille-neuf-cent… je ne sais pas… tranquille,1979, 78”, puis elle dit : “Là, je commence à la comprendre”, puis ce n’est pas la moindre des personnes, c’est ma secrétaire, elle me connaît depuis des années, ça fait quatorze ans qu’on se connaît.
Puis elle commence à comprendre, ça fait que quand je dis au monde qui viennent dans mes séminaires : “Asseyez-vous, puis écouter, on va parler pendant deux, trois jours là, prenez-vous pas au sérieux, puis n’ayez pas l’impression que vous comprenez, parce que vous ne comprenez pas, c’est bien placé, c’est bien dit, ça a de l’allure, mais vous allez voir que c’est au cours des années que votre conscience devenant plus vibrante, vous allez comprendre”. Ça fait qu’à ce moment-là, croyez pas à ce que je vous dis, parce que si vous croyez ce que je vous dis, vous allez polariser tout ce que je dis.
Alors j’ai dit : “Avec le temps, vous comprendrez comme tout le monde comprend parce qu’on est intelligent, puis on on grandit en conscience”, là c’est clair puis c’est net, parce que ça fait partie de notre propre vibration. Puis plus tu es en relation avec des hommes, comme des hommes comme moi, sont des hommes dangereux, pourquoi ? Parce qu’on a une capacité tellement grande de magnétiser par la parole que si on n’est pas réellement conscient, puis que si on ne protège pas l’Homme qui vient par rapport à nous autres, pour une instruction, en lui disant : “Bon, ben, crois pas”… Puis même l’Homme va dire : “Mais oui, mais ça me donne quoi venir vous voir, si vous me dites, crois pas”… Parce qu’il y a bien des gens qui m’ont dit ça : “Ça me donne quoi de venir à des séminaires pour me dire, croyez pas ce que je vous dis”… Puis éventuellement, les gens le comprennent que, tu n’as pas besoin de croire.
Ça fait partie des besoins du JE de s’approprier de la connaissance pour son réconfort spirituel. Puis c’est grave, ça fait que si le monde me rencontre, puis ça s’adonne que je suis un “bonhomme”, que je suis supposé être ce que je suis, à ce moment-là, bon, ils ont une chance, mais ils ne le savent pas ! L’Homme qui me rencontre dans le monde, il ne me connaît pas, j’ai bien beau apparaître fin, puis je suis peut-être bien correct, puis il y a bien du monde qui disent que je suis correct, mais l’Homme ne me connaît pas.
Comme l’Homme ne me connaît pas, pour le protéger contre le temps qu’il ne me connaît pas, donc qui se connaît pas, je suis obligé de dire : “Crois-moi pas”. Avec le temps, l’Homme rentre dans sa vibration, puis après ça, ce que je sais, il le sait, puis tout le monde le sait, c’est évident.
DM : Bon. Bernard, il y a des gens qui s’acharnent à vous comprendre, qu’est-ce qu’il leur faut pour comprendre qu’il ne faut pas…
BdM : S’acharner à comprendre, c’est parce qu’on a été habitué pendant l’involution à comprendre au niveau de l’intellect avec notre mental inférieur, puis on va réaliser avec le temps que tout ce qu’on dit, c’est très facile à comprendre, mais ça nécessite un petit peu une certaine évolution du mental supérieur. Ça fait qu’une fois que le mental supérieur est en branle, que l’ego est tassé un petit peu, que l’inquiétude psychologique du moi de connaître, puis de savoir, puis d’avoir ça dans sa poche là, est tassée… Puis à partir du moment où l’Homme commence à réaliser un petit peu plus qu’il n’est pas si bête que ça, puis qu’il est capable de comprendre… Ça rentre, ça rentre, ça ne rentre que par osmose, ça rentre, ça rentre, puis finalement ça rentre ! Puis il comprend tout.
DM : De l’évolution de la personne dont vous parlez, il n’y a pas de processus, il n’y a pas de méthode, on vit notre vie de tous les jours…
BdM : C’est ça, c’est ça. Parce que si vous tombez sur les méthodes, vous tombez automatiquement sur des moyens, des outils, qui peuvent être utiles pour l’évolution spirituelle de l’Homme, mais au niveau de l’intégration, de la transmutation du corps mental à partir de vos propres forces, ça va tout sauter parce qu’un Homme conscient n’a pas besoin de rien d’extérieur.
DM : Bon, il y a beaucoup de gens qui, à travers l’instruction que vous avez donnée, ont saisi des nuances dans leur vie de tous les jours, dans leur quotidien, qui les emmènent dans un sens à disposer d’une façon d’être ou d’une façon de penser qu’ils veulent, ni plus ni moins, divulguer à d’autres, qu’ils veulent proposer à d’autres. Est-ce que les gens dans un processus de conscience ont à se communiquer aux autres un peu comme des “mini-instructeurs” ?
BdM : Ne pas parler aux autres, c’est difficile, parce que quand on sait certaines choses, quand on a appris certaines choses, ou qu’on pense qu’on sait certaines choses, c’est comme si le JE, il a besoin de s’exprimer, ça fait que ça, c’est normal. Par contre, il faut faire attention parce que vous ne pouvez pas forcer des gens autour de vous à rentrer dans un processus d’évolution si ça ne fait pas partie de leur vibration, s’ils ne sont pas prêts, s’ils n’ont pas la sensibilité.
Par contre, vous pouvez rencontrer des gens qui l’ont. Ça, vous pouvez avoir été amenés ensemble à rencontrer des gens qui l’ont, puis de votre expérience, eux autres vont passer aussi à l’expérience, ainsi de suite, mais il ne faut pas forcer l’Homme à passer de l’involution à l’évolution. Parce que si vous forcez une personne à passer de l’involution à l’évolution, puis qu’elle n’est pas prête, à ce moment-là vous pouvez fracturer suffisamment sa personnalité pour qu’elle perde la joie de vivre, pour qu’elle perde les outils qu’elle avait auparavant pour travailler, prendre soin de ses enfants, autrement dit d’être un bon citoyen ou un citoyen normal.
Vous pouvez lui enlever la base que vous, vous avez perdue ou que vous perdrez graduellement, mais que vous pouvez perdre, parce que vibratoirement, vous, vous êtes capables de passer d’un plan à un autre, tandis que lui n’est pas prêt. Ça, ça veut dire que si vous avez trop d’enthousiasme, si vous avez trop de vanité, si vous avez trop d’orgueil, si vous avez trop d’attitudes au niveau de vos personnalités par rapport à l’instruction, à ce moment-là, ben, vous allez mettre des gens en conflit avec des forces vibratoires qui sont très grandes. Puis au lieu de les aider, vous allez leur créer des périodes de vie très très difficiles, parce que ces gens-là auront accédé à quelque chose avant leur temps.
DM : Bon, ces gens-là vous diront : “C’est leur karma”, plutôt que de prendre leur responsabilité ?
BdM : Ouais, bon, ben, c’est ça, quand tu commences à dire à tout le monde : “C’est leur karma, c’est leur karma”, ça veut dire que tu manques de respect envers la personne. Ça veut dire que tu ne respectes pas suffisamment la personne pour réaliser sa fragilité, puis dans le fond, ça fait partie d’une forme d’orgueil. Tu ne peux pas dire à une personne : “Bon, ben, c’est son karma, l’autre c’est son karma” parce que tu vas avoir ton propre karma toi aussi pour l’assurer ! (rires du public).
Ça fait que vous ne pouvez pas jouer avec l’Esprit de l’Homme, puis surtout maintenant dans l’évolution, maintenant qu’on a accès à des… Là, j’ai un livre que je vais écrire bien vite là, je vais expliquer ce que j’appelle les Surhommes, qui n’a rien à faire avec les Hommes de la Terre. Puis c’est tellement occulte ce livre-là que, quand les gens vont lire ça, les gens vont être obligés de commencer à comprendre que les structures de la cosmogenèse sont très, très, très avancées !
Le monde c’est réellement de la science fiction pour eux, et vous ne pouvez pas amener des gens en contact avec des lectures comme ça, s’ils ne sont pas prêts, si ça ne fait pas partie, ou s’ils n’ont pas la façon de traiter avec du matériel neuf puis très vibrant, parce que ça change la vibration, ces livres là. Ce n’est pas tellement ce qui est dit, mais ce sont les chocs vibratoires que ça crée au niveau du mental. Donc ça prend beaucoup de respect de la personne quand on évolue, parce qu’on met en danger d’autres personnes. Puis si vous dites : “Bon, ben, c’est son karma”, vous êtes des gens orgueilleux, puis un jour vous allez vous faire prendre dans votre propre jeu.
DM : Maintenant, on se pose la question, quand on a une conscience…
BdM : D’ailleurs, l’instruction c’est pour l’Homme en tant qu’individu, toute l’instruction qui existe, c’est pour l’Homme en tant qu’individu, ça ne sera jamais pour l’Homme collectivement, ça sera pour l’Homme individuellement.. Ça fait que l’histoire de vouloir faire évoluer du monde, commencez vous autres d’abord à évoluer, puis quand vous allez être bien bien évolués, vous allez voir que vous ne serez plus intéressés à faire évoluer du monde.
DM : La conscience ça individualise, mais ça crée une solitude aussi ?
BdM : Ça crée une solitude, puis ça crée une grande sélectivité puis…
DM : Ça va créer le besoin d’avoir la paix ?
BDM : C’est anti-collectif de la conscience, on parle d’individualisation.
DM : Comment ça se fait, Bernard, que les gens, avec le JE ou l’ego, cherchent à avoir autant de responsabilités des autres ? Est-ce que c’est pour magnifier leur personne ?
BDM : C’est parce que ça leur donne une valeur, ça peut leur donner une puissance, ça leur donne un cachet personnel, ça peut leur donner une ascendance sur les autres, ils savent des choses que les autres ne savent pas, ainsi de suite, “whatever”.
DM : Comment ça se fait, à ce moment-là, qu’un individu qui a une conscience qui est vibrante, recherche pratiquement l’inverse de tout ça ?
BdM : Parce qu’un personne qui a une conscience vibrante, connaît les lois occultes du mental, il connaît les lois vibratoires de l’énergie, il sait ce que ça fait chez l’Homme, il connaît le facteur de responsabilité que ça engendre dans sa vie, ainsi de suite. Tandis que l’Homme qui est inconscient, il ne réalise pas ça lui, il pense qu’il n’a rien qu’à parler, puis on dirait qu’on ne prend pas conscience des dégâts qu’on crée chez l’être humain.
C’est pour ça que des gens qui sont dans le public là, puis je m’inclus dans tous ces gens-là dans le monde qui sont dans le public, puis qui parlent au monde, on a une très grande responsabilité vis-à-vis de l’Humanité. Puis pour moi, les gens qui parlent, puis qui sont capables de magnétiser des Hommes, sont des êtres dangereux à prime abord, à moins qu’ils en soient arrivés à un niveau de conscience suffisant pour pouvoir réellement rendre l’Homme libre.
Si dans le texte ou si dans la voix, ou si dans l’intention, ou si dans l’instruction, ou si dans la science, quelque ésotérique ou occulte qu’elle soit, ou métaphysique qu’elle soit, l’Homme n’a pas la science de l’individualisation de sa part, et qu’il cherche à amener des Hommes vers lui pour créer des égrégores, pour créer des arrangements sociaux, pour moi, l’Homme ne peut pas dans le temps avoir suffisamment de lumière, d’intelligence, pour redonner à l’Homme la liberté.
Donc ce n’est pas pour moi un être évolutif, c’est encore un être involutif, il fait encore partie de l’involution, et quelle que soit la “sophistry” (sophisme) du système utilisé pour l’explication d’une certaine vibration, le temps lui démontrera un manque de permanence, de continuité puis un manque de lumière dans ce sens qu’on verra que ces Hommes-là, dans le temps, s’éteindront, ou on verra que d’autres Hommes connectés à eux se seront éteints parce qu’il n’y a pas réellement de lumière.
Pour que l’Homme soit… La grande différence entre l’involution et l’évolution, entre le passé puis l’avenir, ou entre le passé, puis le futur, ou entre la cinquième race-racine, puis la sixième race-racine, c’est que dans l’involution l’Homme a été obligé de s’abreuver un peu partout dans la conscience de sa race. Puis dans l’évolution, l’Homme ne s’abreuvera plus à rien, l’Homme deviendra à la fois celui qui puise et celui qui verse.
DM : Mais est-ce que le fait de développer une forte identité et d’individualiser la totalité finalement de la conscience, est-ce que ça coupe du contact avec les gens ou si ça fait vouloir être en contact avec les gens ? Vous, exemple, dans votre conscience, est-ce que vous avez un besoin de contact avec les gens ou une volonté de contact avec les gens, ou s’il y a une volonté d’être seul ?
BdM : Mais moi, j’ai ma famille, donc j’ai déjà un noyau, donc ça c’est mes gens, j’ai quelques amis que je vois quand je veux, mais je suis libre de les voir quand je veux, ça fait qu’à ce moment-là je ne suis pas seul. Si je veux voir quelqu’un… Je suis allé manger avec quelqu’un hier, bon, ben, c’est des amis avec qui je vais manger, mais ma vie c’est avec ma femme, puis c’est avec ma fille. Ça fait que plus tu es conscient, plus tu connais tes besoins, plus tu es sensible à ton atmosphère.
Puis si tu as des amis, tu t’arranges pour avoir des amis qui sont suffisamment sensibles à ta vibration pour que tu puises relaxer avec eux autres, ainsi de suite. Ça fait que tu deviens très sélectif, tu ne t’isoles pas quand tu es conscient, ce n’est pas parce que tu es conscient que tu t’isoles, seulement que tu es capable de supporter l’isolement beaucoup plus qu’un Homme qui est social ou collectif en conscience.
DM : À cause de la créativité?
BdM : À cause de la créativité d’abord, puis à cause de la grande proximité que tu peux avoir avec un être, ta femme ou ta fille comme dans mon cas. Ça fait que cette proximité-là, cette énergie-là, cette synergie-là est suffisamment grande que je suis capable de durer longtemps, puis de temps en temps, tu aimes ça aller en dehors de ta famille, donc tu appelles quelqu’un, tu vas manger avec. Mais tes cercles deviennent réduits parce que tu n’as plus besoin de quantité, tu as besoin de qualité. Quand on est inconscient, on a une quantité, quand on est conscient, c’est de la qualité. La quantité, on n’en a plus besoin, on devient japonais ! (rires du public).
DM : La qualité, Bernard, est-ce que ça se retrouve dans un taux vibratoire ?
BdM : La qualité c’est dans un taux vibratoire, puis ce taux vibratoire là il ne ment pas. Donc quand tu rencontres quelqu’un qui a un taux vibratoire, tu le sais, puis c’est solide. Ça fait que là, tu relaxes, ton Esprit relaxe, le sien relaxe, puis à ce moment-là vous pouvez devenir créatifs ensemble, mais toujours dans le cadre de cette grande sensibilité là, de cette grande voyance là, de ce grand entendement là, de cette grande conversation là. Puis vous vous découvrez tout le temps, parce qu’il y a un respect mutuel là, ça fait qu’à ce moment-là tu parles, puis tu parles, il n’y a plus de Bernard de Montréal, c’est deux êtres conscients qui se parlent, ainsi de suite. Ça fait que là, tu as réellement une grande fraternité d’Esprit. Puis ça, ça fait partie d’une conscience sociale à petite échelle.
DM : Qui est fondée sur le respect !
BdM : Qui est fondée sur le respect, puis qui est fondée sur le respect, puis qui est fondée sur le respect, oui (rires du public).
DM : C’est une construction, le respect ?
BdM : Le respect c’est une construction, parce que pour respecter quelqu’un il faut en arriver à démolir tous les mécanismes chez nous qui nous empêchent de l’être.
DM : C’est être respectueux !
BdM : Oui. Puis il y a énormément de mécanismes dans la personnalité qui nous empêchent de respecter l’Homme, ça fait qu’on est obligé de les démolir l’un après l’autre, puis démolir l’un après l’autre. Donc c’est comme si on disait, plus l’Homme démolit sa personnalité, plus il rentre dans sa personne, plus il respecte l’autre. Plus il est dans sa personnalité, moins il sort de sa personnalité, moins il est dans sa personne, moins il peut respecter l’autre dans le sens vibratoire du terme.
DM : Et puis, qu’est-ce que vous pensez du fait de gens qui démolissent les mécanismes de la personnalité des autres pour être respectés ?
BdM : Les gens qui démolissent la personnalité des autres pour être respectés sont des gens qui peuvent être très très dangereux, parce que ce sont des gens qui sont assoiffés du pouvoir, ce sont des gens qui ne reconnaissent pas l’intelligence de l’autre, qui ne reconnaissent pas la suprématie de l’autre, qui ne reconnaissent pas l’égalité des autres, ainsi de suite. Donc ça forme des hiérarchies, ça forme des sectes, ça forme des êtres qui, un jour, seront domptés dans le processus évolutif, parce que vous ne pourrez pas indéfiniment, au cours de l’évolution, mener l’Homme.
Pendant l’involution, on a mené l’Homme. Dans l’évolution, l’Homme se mènera lui-même. Ça, c’est assuré.
DM : Je vous remercie infiniment, Bernard. (Applaudissements). On prend vingt à trente minutes puis on revient.
mise à jour le 22/08/2024