Fanatisme individuel, obstacle à la vie

Canadian Arctic – credit: @NorthernScavenger YouTube

Conférence avec Daniel Ménard 112

“DM : Bernard, lorsqu’on est confronté à la survie tous les jours, on vit évidemment beaucoup de souffrance, parce que se dégager des pressions du système dans lequel on fonctionne, ça demande une cuirasse qui n’est pas toujours disponible à tous les instants de l’existence. Et dans un sens, on finit par vouloir …” BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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Daniel Ménard (DM) : Bernard, lorsqu’on est confronté à la survie tous les jours, on vit évidemment beaucoup de souffrance, parce que se dégager des pressions du système dans lequel on fonctionne, ça demande une cuirasse qui n’est pas toujours disponible à tous les instants de l’existence. Et dans un sens, on finit par vouloir s’accrocher, on essaie d’avoir du cœur au ventre, puis s’accrocher vraiment à un travail, on s’accroche à un couple, on s’accroche à une idée ou à une valeur quelconque.

Est-ce que les gens, dans un développement justement de conscience, doivent comprendre quelque chose à travers le fait qu’ils s’accrochent à quelque chose pour passer à travers l’existence ou les problèmes de la vie ? Est-ce que le fait de s’accrocher, c’est une façon de se “grounder”, de garder un équilibre ou c’est au contraire un moyen de se mettre plus creux dans la vase ?

Quand je dis “s’accrocher,” je parle d’une personne qui veut, dans un sens, se maintenir dans une direction ou dans une ligne de conduite absolument comme pour passer à travers un problème de carrière, un problème de couple, un problème de santé même dans certains cas ? Est-ce qu’il y a un parallèle à faire entre le fait d’être plus libre en conscience, puis le fait de décrocher, justement de laisser aller ?

Bernard de Montréal (BdM) : Reposez-moi la donc d’une autre façon !

DM : Un individu, une personne qui vit son individualité, c’est une personne qui est centrée, qui se garde en équilibre avec les différentes impressions de l’existence. Souvent, les gens, quand ils sont exposés à un environnement social, puis qu’ils sont bombardés d’impressions, ils doivent, exemple, pour faire des études, s’accrocher à un diplôme, je donne ça comme exemple, s’accrocher à l’idée d’avoir un diplôme, même s’il n’y a plus de garantie dans la société, tu vas à l’Université, il n’y a plus de garantie d’emploi ou quoi que ce soit.

Le phénomène de survie oblige les individus à comme être extrêmement concentrés sur leur cas, sur leur combat, ni plus ni moins avec la vie, et puis les gens, on dit souvent : Ils s’accrochent à un système de valeur, à une idée, à une valeur de vie pour pouvoir atteindre des objectifs, objectifs de carrière, des objectifs dans leur vie privée, ils s’accrochent à un couple comme si c’était leur ultime bouée de sauvetage. Bon, ben, le fait de vouloir s’accrocher, est-ce que c’est une façon de forger une force, une conscience, une volonté, une contenance ?

BdM : S’accrocher, ça fait partie de la crainte de l’Homme de pas réussir dans l’expérience matérielle à se libérer ou à se rendre libre, puis les gens s’accrochent parce qu’un jour ils veulent se rendre libres. Par contre, dans l’expérience de s’accrocher, ce qui arrive, c’est que souvent les gens s’accrochent pour des raisons qui sont fausses. Parce que quand on s’accroche à quelque chose, on s’accroche toujours à quelque chose avec nos émotions, on s’accroche toujours avec des paramètres qui font partie de notre personnalité.

On s’accroche toujours à travers des facteurs qui sont nécessaires psychologiquement au niveau de notre évolution, au niveau de notre temps, au niveau de notre développement, mais qui ne sont pas nécessaires au niveau de notre Esprit. Puis on ne peut pas blâmer l’Homme de s’accrocher à des situations, on ne peut pas blâmer une personne de s’accrocher à son couple, on ne peut pas blâmer une personne de s’accrocher à son travail ou à sa carrière.

Par contre, il vient un moment dans l’évolution de l’Homme, quand il devient un petit peu plus conscient ou intelligent, ou clairvoyant, ainsi de suite, il vient un temps où l’Homme doit se rendre disponible à sa conscience, donc à son intelligence, à sa liberté d’Esprit. Parce que dans l’accrochage, quand on s’accroche à quelque chose, on met de côté la liberté d’Esprit, pour possiblement atteindre une sorte de liberté qu’on projette.

Ça, ça fait partie de l’expérience de l’âme, ça fait partie de l’expérience de la personnalité, ça fait partie du territoire de la personnalité. Au cours de l’évolution, l’Homme va s’accrocher de moins en moins, mais pas nécessairement dans le sens qu’il va se décrocher non plus, dans le sens qu’il va modifier son approche à la réalité, il va modifier son approche au couple, il va modifier son approche au job. Il va modifier son approche aux choses dans la vie qui, involutivement, ont été pour lui une ancre.

Ça fait qu’à ce moment-là, au lieu d’avoir une ancre qui est extérieure à lui-même, qui est mesurée par des paramètres, à travers des paramètres émotifs, ou à travers des paramètres qui font partie de la personnalité, de son insécurité de l’ego, qui crée réellement le phénomène d’accrochement, à ce moment-là il va modifier son comportement humain, puis il va devenir plus libre parce que son Esprit va devenir plus organisationnel.

La raison pourquoi… Il y a des gens qui vont dire : “Moi, mon Esprit, c’est quoi ça mon Esprit, où est-ce que c’est, ça”… C’est nébuleux pour l’Homme son Esprit. Puis l’Homme va reconnaître, une fois qu’il va développer une sorte de conscience, une sorte de sécurité intérieure, il va reconnaître que son Esprit, c’est une force organisationnelle, mais elle n’organise pas sa vie comme lui, en tant qu’ego, l’aurait fait à travers l’accrochage. Ça fait que son Esprit va le décrocher de tout ça, puis va l’amener à connecter avec ça, puis ensuite il va le faire même décrocher de tout ça, pour qu’éventuellement l’Homme soit capable de techniquement s’accrocher, mais se décrocher, s’accrocher mais se décrocher !

Ça fait que le phénomène de s’accrocher puis de se décrocher, c’est un petit peu comme quand on fait de l’alpinisme sur une montagne. Tu t’accroches à un niveau, mais il faut que tu décroches quelque part ! Sans ça, tu ne la montes pas la montagne ! Ça fait que nous autres, on est dans la vie, puis on est accrochés à la montagne, puis on reste là, ça fait qu’automatiquement on regarde autour de nous autres, puis il y a des chose intéressantes, mais on n’est pas capables d’aller au pinacle de la montagne parce qu’on a peur de faire le prochain mouvement.

Donc l’Homme, si on prend l’expression “d’accrochage”, au niveau de la conscience, c’est un phénomène d’alpinisme, mais c’est de l’alpinisme mental. La vie c’est une montagne, la conscience c’est le sommet de la montagne d’où tu peux regarder le panorama et le comprendre dans sa géomorphologie. Ça fait que la vie, c’est très simple. Par contre, à partir d’en bas où on est accroché, c’est très complexe parce qu’on n’a pas de perspective.

Pour que l’Homme développe de la perspective, il faut qu’il s’accroche, puis il se décroche, puis il s’accroche, puis il se décroche. Puis des fois, on a peur de se décrocher parce qu’on dit : “Il y a un précipice là”. Au niveau de nos émotions dans un couple, on peut avoir peur de se décrocher. La femme, elle va dire : “Qu’est-ce que c’est que je vais faire, je n’ai plus mon gars pour me supporter”… Le gars va dire : “Ben, qu’est-ce que c’est que je vais faire, si je lâche ce job-là, il n’y en a plus d’autre la ville”…

Ça fait qu’à ce moment-là il ne se rend pas disponible à son Esprit pour réorganiser son processus de vie, puis pour l’amener graduellement à vivre en fonction d’un processus d’ascension, le décrocher de sa position sur la montagne, puis le remonter un petit peu plus loin. Puis finalement, pour qu’il fasse ça, il faut qu’il élimine les craintes. Ça fait que si tu veux monter sur la montagne, il faut que tu élimines les craintes, même si tu vois des précipices.

Les craintes on les a dans la vie où on est accroché, elles sont connectées à nos couples, elles sont connectées à nos jobs, elles sont connectées à toute notre expérience. Puis ça, ça fait partie de l’âme, ça fait partie de la survie, ça fait partie du combat intérieur, ça fait partie de tout ce que l’ego, en tant qu’être planétaire, n’est pas capable d’assimiler. Alors qu’un Homme qui est en évolution de conscience, donc qui à un niveau de la montagne se décroche pour se raccrocher à un autre niveau, pour en arriver éventuellement à son sommet, donc à son intégralité, il faut qu’il élimine ses craintes.

Donc dans le processus de “désacrochage” tu élimines ta crainte. Une femme qui a été mariée, puis elle a eu des enfants, puis un jour elle s’aperçoit que ça ne va pas avec son mari, puis qu’elle a la force de se décrocher de la perception purement féminine de son temps par rapport au mariage, ben, elle va aller plus loin. Puis finalement, elle va probablement se trouver un homme qui est beaucoup plus en sympathie vibratoire avec elle. Ça fait qu’elle va aller plus loin dans son escalade de la montagne personnelle.

Puis c’est la même chose pour l’homme au niveau de sa vie, au niveau de son territoire, au niveau de son travail. Si on ne se décroche pas, puis qu’on reste accroché, ben, éventuellement on ne peut plus évoluer parce qu’on développe une sorte d’arthrite, on développe une sorte d’incapacité, on n’a plus de fluidité, la vie elle devient petite. Puis une vie, ce n’est pas supposé d’être petit.

Je peux vous donner le facteur de routine. La routine dans la vie de l’Homme, c’est une mesure de la statistique involutive de sa conscience. Un Homme qui a trop de routine dans sa vie, c’est un Homme qui est accroché quelque part. Ça fait que si tu es dans ton couple, tu as trop de routine, il y a un accrochage. Dans ton job il y a trop de routine, il y a un accrochage.

Ça fait que quelque part, il faut que tu la casses la routine, il faut que tu te décroches, puis une fois que tu as cassé la routine, à ce moment-là tu commences à t’apercevoir que tu as des facultés que tu ne pensais pas, que tu as des forces intérieures que tu ne pensais pas, donc tu commences à te réaliser. Autrement dit, en tant qu’alpiniste, si tu veux, tu commences à réaliser que tu es meilleur, tu es plus fort, tu es plus solide que tu aurais pensé. Mais pour ça, il faut que l’Homme cesse de se laisser influencer de l’extérieur.

DM : Bernard, dans la routine, est-ce que c’est le voyage avec son objectif qui, une fois répété dix fois, est une routine, ou s’il ne peut pas y avoir de la mobilité dans le fait de faire le même voyage dix fois, puis de le vivre d’une façon dix fois différente ?

BdM : La routine c’est un état d’esprit où l’Homme, finalement, arrive à réaliser qu’en tant qu’être conscient, pensant, actif, vibrant, sa vie elle devient “plate” (ennuyeuse). Si votre vie est “plate”, ça veut dire qu’il y a un facteur de routine. Parce qu’une vie, ce n’est jamais “plate” (ennuyeux) quand il n’y a pas de routine, il y a du mouvement, que ce soit n’importe quelle sorte de mouvement, il y a du mouvement. Puis la routine c’est très mauvais, parce que ça entretient chez l’Homme une polarité dans son corps émotionnel, dans le sens que ça va forcer l’ego, en tant qu’être émotif, à se regarder le nombril, à se le comparer avec d’autres, puis à finalement réaliser que sa vie est “plate”, que les autres ont du “fun”, puis lui n’en a pas, ainsi de suite. Donc c’est tout en fonction de lui, ça, de la casser la routine.

Puis si on regarde la routine au niveau occulte, au niveau occulte, la routine c’est un empêchement astral. Il y a des forces de l’âme qui empêchent l’Homme d’explorer la totalité de son territoire. En utilisant la polarité de son mental, les craintes, un Homme va dire : “Bon, ben, je ne veux pas aller en voyage à Miami parce que j’ai peur de l’avion”, ça fait que l’astral, les forces de l’âme, ainsi de suite, peuvent toujours utiliser des craintes chez l’ego, donc l’ego reste emprisonné dans un mode de vie qui est une routine.

Puis finalement, le processus de vieillissement s’accélère, puis la joie de vivre diminue, puis l’exploration du monde à travers sa vision intérieure devient inexistante, ça fait qu’à ce moment-là il devient simplement “mécano-réflectif”, sa vie devient mécanique, puis éventuellement il perd des forces vitales. Puis là commencent des petites “bibittes”, il y a des petites maladies qui se placent, puis il sort de la banque, puis il se casse une jambe. Puis on dirait que tout s’enchaîne, ça fait partie du processus de vieillissement.

Ça fait que c’est bien important que l’Homme sorte de la routine, puis c’est bien important qu’il réalise que ça n’existe pas la vieillesse. Ça fait que si vous êtes vieux à vingt ans, vous êtes vieux à trente ans, vous êtes vieux à quarante ans, imaginez-vous ce que vous allez être vieux à soixante-dix !

DM : C’est quoi les facultés créatives, parce qu’à chaque âge, il y a une vitalité qui varie ? Qu’est-ce qui fait que la créativité de l’individu peut varier comme ça jusqu’à cent ans ?

BdM : La créativité de l’individu elle varie parce que… Bon ! Là il faut le parler sur deux plans. Il y a la créativité de l’individu quand il est inconscient, puis il y a la créativité de l’individu quand il est conscient. Quand un individu est inconscient, disons qu’il a une bonne vie, puis qu’il est suffisamment plastique, dans le sens qu’il est suffisamment flexible, il peut avoir une vie intéressante, il peut casser la routine.

Tu vois des vieux, des fois, qui vont danser au club de l’Âge d’Or, puis ils ont du “fun”, t’sé, ils fonctionnent. Par contre, il y a d’autres vieux, ils font du “bal-con-vide”, ils sont déjà morts. Mais quand tu es conscient, c’est une autre sorte de créativité. La créativité elle devient très très panoramique, c’est comme si quand on est conscient, il n’y en a pas de limite, il y en a mais il n’y en a pas. Puis les seules limites qu’on pense qui existent, c’est notre incapacité d’intégrer notre énergie.

Mais une fois qu’on l’a intégrée, on s’aperçoit que, wooop, ça s’ouvre, puis ça s’ouvre, puis ça s’ouvre ! Ça fait que l’Homme conscient a des grandes opportunités dans la vie que l’Homme inconscient n’a pas, à moins qu’il soit réellement très à l’aise financièrement qui, à travers son travail, a développé une sorte de sociabilité, ainsi de suite. Mais l’Homme conscient a extrêmement de potentiel de vie au fur et à mesure où il avance parce que son Esprit lui fait constamment découvrir un ordre de vie.

Tandis que quand tu es inconscient, tu ne peux pas découvrir un ordre de vie parce que tu ne sais pas comment est-ce que ça marche. Donc tu l’expériences, si tu as un bon karma, une bonne vie, tant mieux ! Mais quand tu es conscient, tu es obligé de découvrir un ordre de vie parce que ton Esprit n’est jamais de repos. Quand tu es conscient, ton Esprit, ça n’arrête pas cette affaire-là, ça fait que ça t’amène toujours plus loin, puis plus loin, puis plus loin. Ça te fait découvrir des besoins qui se modifient avec le temps mais qui font toujours partie d’une dynamique créative, d’une ouverture, d’un goûter du monde, pour mettre ton corps astral en vibration.

Le corps astral il faut qu’il soit mis en vibration, sans ça la vie devient “plate”. Tandis que quand tu es conscient, on dirait que tout s’allume. Là, ton corps astral se met en vibration parce que tu rencontres du monde, tu veux rencontrer du monde, tu veux voyager, tu commences à t’intéresser aux belles choses, ainsi de suite. Tout ton niveau de sensibilité altère ta relation avec la matérialité, ça fait qu’éventuellement tu as une vie qui commence à être intéressante.

DM : Bon, il y a des gens, Bernard qui, dans leur programmation qu’ils vivent, on pourrait qualifier ça d’épouvantable, dans le sens que c’est quasiment des cycles de six mois, d’un an, où ils sont toujours confrontés à des effets de surprise épouvantables dans leur vie, est-ce que ces gens-là sont libres de routine, de par leur programmation, ou il y a une routine quand même à l’intérieur de tout ça ?

BdM : Il y a une routine à l’intérieur de tout ça, mais ça, ça fait partie du fait que ces gens-là sont tellement programmés astralement, puis ils n’ont pas suffisamment d’intelligence, donc de volonté créative pour casser ça. Chaque signe, chaque être humain est programmé astralement. Ça, c’est normal, mais chaque être humain a les outils, donc il a l’intelligence, il a les facteurs psychiques de sa conscience qui lui permettent de casser ces barrières-là pour finalement se rendre libre de ce phénomène-là, puis finalement commencer à découvrir en lui-même des particularités de son signe qui sont très très vivantes.

C’est comme un type qui est trop contraint par son astrologie, éventuellement il devient malade, parce que ce sont les signes négatifs de son astrologie qui vont empiéter sur sa conscience. Alors qu’un type qui devient très très sensible à lui-même, ainsi de suite, va aller chercher toutes les forces positives de son astrologie, puis il va les épurer dans le sens qu’il va les déspiritualiser. Puis il va faire de ces forces-là des centres de force, des centres de puissance, puis il va spécialiser. Sa conscience va devenir spécialisée.

Un Homme, par exemple, qui serait bon vendeur, très très bon vendeur en potentiel, astronomiquement, puis qui deviendrait conscient, il deviendrait extrêmement bon vendeur, parce que sa conscience raffinerait tellement son mental, qu’à ce moment-là il ne serait plus affecté par les côtés négatifs de son astrologie. Il irait chercher tous les côtés positifs, puis éventuellement il entrerait dans ce que vous appelez vous autres, le succès, c’est-à-dire l’élimination de la survie dans sa vie, mais ça c’est long, parce que la programmation elle fait partie de la conscience des cellules. Donc la programmation elle fait partie du caractère, elle fait partie des émotions, elle fait partie des tendances, elle fait partie du tempérament.

Puis pour que l’Homme puisse voir à travers ces éléments-là, il faut qu’il ait suffisamment de conscience vibratoire, donc de lumière pour les percevoir, les reflets. Les percevoir soit directement ou les percevoir quand quelqu’un lui montre. Ça fait qu’à ce moment-là il se libère des aspects négatifs de son astrologie, puis là, il utilise simplement les aspects positifs, puis là, il peut bien vivre ensuite.

DM : Bon. Dans l’évolution vers l’identité, on ne peut pas dire de l’identité mais vers l’identité, on se rend compte que, bon, il faut se dégager d’une programmation, il faut se dégager de quelque chose, en tout cas, qui se répète cycliquement dans notre vie. Est-ce qu’on peut considérer qu’à un certain moment donné, des obstacles qui reviennent régulièrement ou des situations de gens ou de personnes, ou d’individus, qui nous sont constamment représentés dans la vie, est-ce qu’on peut considérer qu’à un moment donné, on met vraiment un terme à ces choses-là ?

BdM : Oui, parce qu’éventuellement, quand on arrive à un certain niveau de conscience, on s’aperçoit que même si on est intelligent, la vie c’est un continuum d’imperfections structurées dans notre mental pour nous faire “évoluer”. La vie, c’est la désorganisation intelligente de l’Esprit, puis la fonction de l’Homme c’est de renverser ça. En renversant ça, l’Homme prend le pouvoir de son Esprit, c’est-à-dire qu’il descend sur le plan matériel cette lumière-là, donc il devient volontaire, il devient intelligent, ainsi de suite, il aime d’une façon créative, et à ce moment-là la vie n’est plus planétaire.

Il ne fait plus partie de ce qu’on appelle la race humaine involutive, il fait partie d’une race mentale, mais pour ça, il faut que l’Homme s’habitue à reconnaître les “patterns”, puis les “patterns” sont cycliques, puis les “patterns”, quand ils se présentent, il faut qu’il les brise. Puis éventuellement, les “patterns”, ils les brisent tous parce qu’il est capable de les identifier en relation avec la souffrance. Mais si l’Homme s’entête, il ne reconnaît pas les “patterns”, ils vont revenir !

Ça, c’est comme un gars qui est très très généreux, puis chaque fois que tu vas le voir, tu lui dis : “Bon, ben, prête-moi donc 5 piastres”, puis il dit : “Quand est-ce que tu vas me les redonner”… Il dit : “Je vais te les redonner la semaine prochaine”. La semaine prochaine vient, il ne te remet pas les 5 piastres, mais il continue, parce qu’il est bon, il est spirituel. Ça fait que ce “pattern-là”, un jour, il va falloir qu’il le casse. Ça fait qu’un jour, il va vivre une souffrance, parce qu’il y a quelqu’un qui ne le paiera pas, puis il va en avoir besoin, de l’argent !

Là, il est correct parce qu’il en a en masse à la banque, mais un jour ça va être son dernier 5 piastres, puis quelqu’un va arriver, puis il va lui prêter “le 5 piastres”, puis il va penser qu’il va les remettre, puis il ne les remettra pas, puis lui il va en avoir besoin, c’est là qu’il va reconnaître le “pattern”. Une fois qu’il va avoir reconnu le “pattern”, son taux vibratoire va changer. Là, il va commencer à être un petit peu plus intelligent, puis après ça il va commencer à reconnaître un autre “pattern”, puis un autre “pattern” !

Puis il va reconnaître le “pattern” de sa belle-mère qui appelle toujours le vendredi matin à neuf heures, puis qui le dérange ! Puis il est fin parce que c’est la belle-mère, puis il est fin parce que c’est un garçon gentil, puis il est fin parce qu’il ne veut pas qu’il y ait de brouille avec sa belle-mère. Puis un jour, ça va déranger son sommeil, un jour il va faire une crise, puis un jour il va lui dire à la belle-mère : “Tabarnak, appelle-moi bien à l’heure, appelle-moi à une heure”. Mais ça va lui prendre quelque chose pour l’amener à dire : “Tabarnak, appelle-moi à une heure”.

Ça fait qu’il va devenir un petit peu plus intelligent, c’est tout comme ça, c’est pour ça que je dis que la vie c’est de la désorganisation systématique de l’Esprit, puis le job de l’Homme, c’est de réorganiser cette systématisation désorganisée de l’Esprit pour amener la vie sous son contrôle. S’il est moindrement planétaire astrologique, autrement dit s’il est moindrement confiné par les aspects de son signe, il est fait à l’os. C’est ça qu’on appelle la survie !

Mais dans ce processus-là il y a beaucoup de travail à faire, parce qu’il y a du conditionnement, il y a la conscience de la race. Peut-être que le type c’est un Indien, puis il vit dans un village indien, la conscience de la race est très forte. Peut-être que c’est un Italien qui vit dans une famille italienne, la conscience de la race est très forte. Peut-être que c’est un Arabe qui vit dans une famille marocaine, la conscience de la race est très forte. Peut-être que c’est un “Irishman” qui vit avec des Irlandais ! Tu sais, il faut le faire, t’sé…

Ça fait qu’il va être obligé de casser ça, pour briser les “patterns”. Quand tu vas avoir reconnu les “patterns” suffisamment, il va les voir vite, puis vite, puis vite, puis c’est là qu’il va s’enligner rapidement, puis qu’il va sortir des influences négatives de son signe, puis que là, sa conscience va réellement… Sa conscience va lui servir ! Il faut que la conscience de l’Homme lui serve dans la vie ! Sans ça, il est simplement un être qui a une certaine conscience, mais il n’est jamais scient. On n’est jamais scient ! Alors que la conscience est toujours chiante (rires du public).

DM : Oui je comprends !

BdM : Puis on a énormément de paramètres qui font partie de notre conditionnement social, donc notre connexion à la mémoire de la race qui nous empêche de défaire ces repères-là. Puis l’Homme conscient va être obligé de les faire les repères. Parce qu’il n’y a pas de liberté pour un être conscient dans une société involutive planétaire, s’il ne fait pas les repères. Parce qu’à ce moment-là, ces forces astrales là, qui font partie de son appartenance à la conscience de la race, qu’il soit de l’Occident ou qu’il soit de l’Orient, va toujours être plus forte ! Parce qu’elle va faire vibrer les cordes de son âme, au lieu de mettre en vibration sa lumière.

Parce qu’une fois que l’Homme est en vibration, puis qu’il a une conscience vibratoire, il s’allume en dedans quand il vit un rapport de force ou une rapport de contradiction avec la conscience de sa race, ce n’est pas long qu’il commence à lutter contre les influences de sa race, dépendant de sa nature, dépendant de son tempérament, dépendant de son niveau d’intégration, ainsi de suite. Puis éventuellement, il lutte d’une façon très très adroite, toujours avec le respect, mais il se libère, puis il se libère, puis il se libère, puis l’Homme conscient, si on parle de l’Homme nouveau ou de l’Homme qui aura une conscience supramentale, autrement dit une conscience intégrée, l’Homme sera obligé de se libérer de la conscience de la race.

Mais s’il n’est pas capable dans ce processus-là, de se libérer d’abord, de la conscience des gens qui sont autour de lui, des gens qui l’influencent, il ne pourra jamais se libérer de la conscience de la race, parce qu’elle est beaucoup plus souterraine ! S’il n’est pas capable de “dealer” avec des situations de vie dans le couple, s’il n’est pas capable de “dealer” avec des situations de vie dans le travail, comment voulez-vous qu’il se libère au niveau vibratoire des grands plans de son inconscience qui font partie de son âme en tant que Canadien Français, dans une race canadienne française, d’un Italien dans une race italienne, ou dans un groupe italien, ainsi de suite ! Il ne sera pas capable !

Aussitôt qu’il va revenir dans ces mondes-là, il va vivre des tremblements, il va vivre des pertes d’énergie abominables, il ne sera pas capable de traiter de façon réellement balancée, équilibrée, avec des êtres qui, dans le fond, ne font plus partie de son avenir, ils font partie de son passé ! Ils ont été, ces êtres-là, ou ces conditions-là ont été des facteurs d’incarnation pour l’expérience de l’âme. Il est né au Liban pour ça, il est né en Haïti pour telle expérience, il est né en Italie pour telle expérience !

Mais la lumière, sa lumière, sa conscience est toujours libre, qu’il appartienne à n’importe quelle race, à n’importe quel vaisseau qui l’a reçu en tant qu’incarnation. Puis c’est ça qui va être difficile pour l’Homme. Rendu à ce point-là, l’Homme va être un être très libre, il va avoir beaucoup de maturité, il va être capable de réellement contrôler son énergie, puis quand il sera dans la société des anciens, donc dans la société, ses parents, les amis, ainsi de suite, les gens qui l’ont reçu dans la race, il sera capable de le faire d’une façon très anonyme.

Les gens ne sentiront même pas qu’il est en dehors de la race, mais il sera en dehors de la race. Mais il ne le fera pas sentir parce que c’est le respect, ainsi de suite. Parce que ces êtres-là, malgré leur involution, malgré leur inconscience, ont fait tout leur possible. C’est comme la mère qui dit : “Bon, ben, j’ai fait tout mon possible pour mon p’tit gars, comment il peut être rendu en prison”… Ça fait que la mère, elle a fait tout son possible, on fait toujours notre possible, le boss fait toujours le possible…

Mais pour un être conscient, le possible de l’être inconscient, ce n’est jamais suffisant. Parce que le possible de l’être inconscient, c’est un possible qui le tient à la gorge : “Je t’ai élevé mon p’tit, regarde ce que j’ai fait pour toi, j’ai travaillé pendant des années pour payer tes études, j’ai pris soin de ta mère”, ou le boss qui va dire : “Bon, ben, c’est moi qui t’ai donné le poste voilà dix ans”. Ça fait que le possible de l’Homme, c’est absolument inutile le possible de l’Homme, ça fait partie de sa carrière lui-même sur la Terre.

Ça fait partie du fait qu’il a un trajet à vivre en tant qu’être planétaire, en tant qu’âme incarnée. Il a une fonction à la fois cérébrale et émotive, l’Homme. Et un jour, il va falloir qu’il passe de la fonction émotive, donc de son moi personnalisé rattaché par vibration à toutes sortes de conditions ou constellations expérientielles, à une conscience mentale intégrale, où il est totalement cérébral, totalement intelligent, totalement dans son identité, dans sa lumière.

Et il est capable ensuite de regarder la race, regarder ce que la race a créé, puis dire : “Bon, ben, ça c’était bien, ça c’était bien, ça a servi pour l’évolution de la race, ça a servi pour mon apprentissage en tant qu’humain quand je me suis incarné, mais là je suis rendu à l’âge de l’Homme, je ne fais plus partie des désincarnés”.

DM : Des désincarnés ?

BdM : Des désincarnés ! Autrement dit je ne fais plus partie du monde des morts.

DM : OK.

BdM : Parce que la race involutive est connectée inconsciemment au monde astral, donc tout ce qu’on fait en tant que race involutive, on le fait par rapport à des forces, des égrégores, des entités qui sont dans l’astral, qui manipulent notre JE, qui institutionnalisent une connaissance dans notre ego à travers la mémoire de la race, donc les religions, les systèmes philosophiques, tout le tralala de l’involution, ce qui a créé la civilisation.

Alors que nous, en tant qu’êtres de lumière, sommes capables de finalement instruire les désincarnés, simplement par vibration, simplement par restructuration de la forme qui nous a été laissée par les Anciens, pour développer finalement une cosmogenèse, une science de la vie, une science des gouvernements, une science de la science, une science de l’énergie, une science des civilisations, une science de l’intelligence, une science de la pensée, une science des plans, une science des mondes, une science des êtres qui existent dans les temps parallèles en totale conformité avec notre irréalité et qui, automatiquement pour nous autres, deviennent invisibles. Parce que ça devient ridicule la vie planétaire, parce que notre planète est en quarantaine, elle est en quarantaine !

La Terre c’est un petit peu comme Haïti, il y a un embargo ! Un jour il fait que ça saute ! Puis il va falloir que ce soit l’Homme qui le fasse sauter, l’Homme ! C’est pour ça que dans l’évolution, dans la conscience supramentale sur la Terre, puis dans les développements… (Coupure enregistrement)… (Reprise en cours) (…) Il n’est pas capable de briser la systématique désorganisation de sa vie à travers un Esprit qui est confondu en intelligence avec les pulsions de l’âme… L’Homme est fait !

L’Homme ne pourra jamais en arriver à réellement comprendre son mystère, puis à éviter finalement au cours de l’évolution les mêmes reproches qu’il a fait pendant l’involution, c’est-à-dire l’inhabilité de connaître ce qu’on appelle les mystères, le cosmos, les mondes, les universités universelles, les gouvernements universels, les intelligences qui évoluent, puis qui structurent l’expérience de notre planète. Ça fait que comme je disais à quelqu’un dernièrement, je disais : “L’Homme est absolument ignorant”, puis j’essayais de lui faire comprendre que quand on parle d’ignorance, ça ne veut pas dire que l’Homme est stupide. Il y a des êtres sur la Terre qui sont très intelligents, ça fait que l’ignorance ça n’a rien à voir avec le fait que l’Homme n’est pas intelligent.

Effectivement l’Homme aujourd’hui est très intelligent, mais il est très ignorant pourquoi ? Parce qu’il n’est pas capable de comprendre que la substance même de son identité, c’est la conversion instantanée de son Feu cosmique dans une volonté sur une planète totalement expérimentale. Ça fait que le contrat social de l’Homme au niveau psychique, le contrat social à la “Jean-Jacques Rousseau”, le contrat social de l’Homme au niveau des Universités, de l’éducation, des valeurs sociales, des valeurs religieuses, des valeurs spirituelles, des valeurs occultes, des valeurs hermétiques, des valeurs qui constituent la structure fondamentale de son ego, un jour l’Homme va être obligé de changer le contrat social.

Mais il ne pourra pas changer le contrat social en passant par de la désinformation systématiquement désorganisée par l’esprit de la race, qu’on appelle nos différentes formes d’éducation, qui coexistent aujourd’hui avec notre lumière, parce qu’on n’est pas capable pour le moment de s’entretenir intelligemment avec elle. Donc on est obligé psychologiquement, au niveau de notre JE, d’intellectualiser la connaissance, pour se donner à nous en tant qu’êtres, suffisamment d’équilibre psychologique, parce qu’on est des êtres qui appartiennent encore à la conscience de la cinquième race-racine.

Mais quand l’Esprit va commencer à rentrer, puis le corps, la conscience vibratoire va se faire, puis les corps subtils de l’Homme vont transmuter, automatiquement l’Homme va commencer à réaliser qu’il est extrêmement, extrêmement intelligent. Mais il ne verra plus l’intelligence comme avant. Avant il voyait l’intelligence comme faisant partie de son ego, il la voyait comme faisant partie de son JE, il la voyait comme faisant partie de l’échange entre lui et la mémoire de la race. Il la voyait comme faisant partie de l’échange que la race lui donnait, pour que lui, redonne à la race.

Alors que l’Homme nouveau, quand il réalisera son intelligence, qu’il sera dans son intelligence, qui est une intelligence totalement universelle qui appartient à tous les Hommes, et qui n’est pas le fruit d’aucune structuration personnelle, qui est totalement un mouvement de haut en bas par canalisation, en relation avec le développement extrêmement raffiné de son centre, de son système nerveux, l’Homme va s’apercevoir qu’il y a beaucoup plus d’intelligence dans la vie qu’on peut imaginer. Et c’est à partir de ce moment-là que l’Homme va retourner son dos à la race, et que l’Homme ne sera plus jamais le même, dans ce sens qu’il ne sera plus jamais ignorant.

Ça fait qu’à ce moment-là, il va commencer à traiter la race ancienne avec respect, il va commencer à traiter ses parents, les gens de cette ancienne race-là avec respect, parce qu’il va finalement reconnaître que respecter l’Homme, ce n’est pas une institution de valeur, ce n’est pas une convention, c’est une loi, c’est une loi ! Et tant que l’Homme ne réalisera pas que c’est une loi, sa conscience, sa science, même si elle est très érudite, très cultivée, très occulte, sa conscience quelque part, dans le processus de son mouvement deviendra destructrice, parce que l’Homme n’aura pas pris en conscience la responsabilité de rendre son frère, de rendre l’autre libre comme lui.

Si tu ne respectes pas un Homme, quelle que soit ta connaissance occulte, tu ne le rends pas libre. Et si vous me demandiez qu’est-ce que c’est techniquement le produit, le résultat éventuel, au cours de l’évolution, de ce qu’on appelle aujourd’hui la conscience supramentale ou la science supramentale, ou la psychologie supramentale, ou tout ça, c’est quoi ? Le but final de tout ça ? C’est de rendre l’Homme libre. Ce n’est pas de nous avantager par rapport à lui, c’est de le rendre libre, et un jour l’Homme travaillera, tant qu’il voudra travailler à rendre l’Homme libre. Puis quand il aura fini son job, il arrêtera, puis il y en aura d’autres qui le feront.

Mais l’Homme rendra l’Homme libre, c’est le seul job que l’Homme a à faire sur la Terre en tant qu’être cosmique. Alors qu’en tant qu’être planétaire, incarné, connecté aux désincarnés, à cause du lien astral, son job, c’est de ne pas rendre l’Homme libre, afin que toute la race puisse subir le karma de sa conscience. C’est comme ça que ça marche.

DM : Le karma de sa conscience personnelle ?

BdM : le karma de la conscience de la race qui est véhiculé individuellement, que chaque individu vit. Les Hindous vivent le karma de la race, les groupes vivent le karma de la race, on vit toujours, quand on n’est pas individualisé, les obstacles psychologiques de la race par rapport à notre individualité non réalisée.

DM : Bernard, on vient au monde avec une désorganisation, comme vous dites, et puis vous semblez mettre en relief le fait que les désincarnés en sont une bonne partie à l’origine. Donc le contrat qu’on a avec l’âme ou le contrat qu’on a finalement à rétablir un ordre sur cette désorganisation-là de naissance, ce contrat-là, il est avec les entités, ni plus ni moins. Bon, où est-ce qu’on peut devenir conscient quand on a un contrat avec le monde des désincarnés ?

BdM : On a un contrat avec le monde des désincarnés à partir du moment, où sur la Terre, on souffre. À partir du moment, sur la Terre, où l’Homme souffre, il a un contrat avec des plans, que ce soit à un niveau ou à un autre, la souffrance ne fait pas partie de la genèse du mental de l’Homme. La souffrance fait partie des liens karmiques entre l’Homme et les entités désincarnées avec lesquelles il y a des relations occultes, astrales, non expérimentées consciemment et qui font partie de l’expérience de la race.

Alors que l’Homme, en tant qu’être, en tant qu’archétype morontialisé de la lumière, est effectivement, techniquement, et scientifiquement composé pour être libre. C’est pour ça qu’on a vécu des siècles d’involution, et l’Homme vivra des siècles d’évolution. Et l’Homme un jour passera à la conscience jupitérienne, parce que l’Homme sera obligé éventuellement de mettre de côté son corps matériel, puis d’utiliser rien que son véhicule morontiel, parce que l’Homme, dans le fond, n’a pas besoin de corps physique, pour vivre. Il est capable de vivre au niveau du plan morontiel.

Par contre, l’Homme ne pouvait pas avant vivre au niveau du plan morontiel, parce que son âme prenait trop de place, parce que son âme était trop présente, parce que le lien karmique avec les désincarnés était trop grand, donc automatiquement, l’âme devait en arriver éventuellement à suffisamment évoluer pour en arriver éventuellement à pouvoir vivre la connexion avec l’Esprit, ce que j’appelle occultement la fusion qui, éventuellement, fera partie du destin de l’Humanité.

Parce que l’Homme, il faudra un jour que les hiérarchies qui existent entre notre planète puis les autres mondes, autrement dit notre temps, puis les autres temps, il faudra que cette hiérarchie d’énergies là soit totalement comprimée, autrement dit que l’univers s’aplatisse, que l’univers devienne totalement unidimensionnel. Et ça, ça deviendra unidimensionnel quand l’Homme aura un corps morontiel, autrement dit quand l’Homme n’aura plus besoin de l’âme pour “dé-créer”, ou établir la “prominence” (importance) de son territoire évolutif. Quand l’Homme se servira de son corps morontiel pour établir son territoire, à ce moment-là l’Homme pourra voyager dans des Éthers qui sont totalement particuliers à la naissance cosmique de son Esprit.

Alors que l’Homme, présentement, est obligé d’utiliser son âme pour faciliter l’expérience de sa mémoire passée, la raffiner, pour qu’avec le temps, il puisse développer un ego suffisamment intelligent, pour que le principe mental soit ajusté à, finalement, le contact avec une lumière sans qu’il perde son Esprit, sans qu’il recule dans le temps et qu’il animise ce contact-là ; autrement dit, retourne à des actes barbares et des actes de magie noire, pour qu’il soit réellement capable de se servir de sa lumière, comme instrument puissant, faisant partie de lui en tant qu’archétype morontiel.

Une fois que l’Homme va arriver à ce stage-là, il ne pourra plus vivre sa vie en tant qu’être avec la conscience spirituelle d’un lien ineffable avec l’invisible. Il ne sera plus capable de venir en contact, par exemple, avec des entités qui se présentent à lui dans le monde comme la Vierge. Il va être obligé de la faire éclater la forme, pour découvrir derrière cette forme-là, quelle sorte d’intelligence c’est ! Est-ce que c’est un archétype… Est-ce que c’est un Archange planétaire qui est derrière ça ?! Est-ce que c’est une morontialité qui est totalement fracturée et qui sert simplement d’avenue à une Humanité spiritualisante pour le développement encore, du contact entre l’astral puis l’Humanité, comme il se passe présentement à Medjugorje en Yougoslavie ?!

L’Homme va devoir savoir scientifiquement, psychiquement, par vibration, quelles sont les instances universelles qui travaillent avec des formes qui coïncident avec la mémoire de la race, pour nous autres, judéo-chrétiens, ou pour d’autres peuples, et finalement faire éclater le mensonge cosmique qui a terni le lien entre l’Homme et les circuits universels. L’Homme, quand il a été créé au début par les Esprits de la forme, il a été créé dans une intention, pour qu’éventuellement il puisse les recevoir. C’est ça qu’on appelle la fusion.

Mais dans ce processus-là, il a fallu que l’Homme passe, vienne en contact avec le monde matériel. Ensuite, l’âme à travers son expérience douloureuse sur le plan matériel, développe suffisamment d’intention par rapport à des aspects intéressants de la vie matérielle, qu’on appelle la sexualité ou les passions, ainsi de suite, pour se rattacher, pour que l’âme vive la mort. La mort est importante dans l’expérience de l’Homme parce que la mort a permis de créer des cycles.

La seule raison pour laquelle la mort existe sur la Terre, c’est pour que des cycles existent, parce que c’est à l’intérieur des cycles qu’il a été permis à l’âme de finalement passer d’une incarnation à une autre incarnation, une autre incarnation, que ce soit sur une planète ou sur une autre, dans une civilisation ou dans une autre, dans une race ou dans une autre, pour finalement perfectionner sa mémoire, perfectionner sa connaissance en tant que mémoire. Parce que de l’âme, c’est simplement de la mémoire.

Une fois que l’âme est suffisamment évoluée, que le corps mental de l’Homme est suffisamment développé comme aujourd’hui, l’âme est prête finalement à assumer non pas son rôle, non pas sa responsabilité, en tant qu’entité psychique ou en tant qu’égrégore astral, mais en tant que fonction… Son rôle en tant que fonction ! Et c’est quoi la fonction de l’âme dans le cosmos ? C’est de permettre éventuellement que la matière, donc le corps matériel, soit élevé en vibration, afin qu’une autre matière, donc le corps morontiel, puisse remplacer la mémoire, donc l’âme, pour qu’il devienne ce corps morontiel là, finalement un centre de feu qui automatiquement à cause du lien avec la lumière qu’on appelle la fusion, créera un autre axe de temps.

Dans cet autre axe de temps là, les Hommes n’existeront plus en tant que tels, c’est-à-dire que les Homme ne créeront plus de civilisations en relation avec le besoin cyclique des âmes évoluées. Les Hommes créeront simplement des Humanités. Il n’y aura plus de civilisations, il y aura des Humanités à différents niveaux, et ces Humanités-là qu’on peut regarder, qu’on peut voir sur le plan éthérique, ce sont des Humanités parfaites, dans le sens que la seule chose qu’elles ont à faire, c’est découvrir la science de l’énergie.

Puis ça, c’est infini, parce que l’énergie est infinie, les royaumes sont absolument vastes dans l’univers, puis éventuellement, même les hiérarchies, même les Archanges planétaires vont être obligés d’en arriver à constater que Dieu n’existe pas. Mais les Archanges ne peuvent pas constater que Dieu n’existe pas. Les âmes ne peuvent pas profaner le fait que Dieu n’existe pas, pour une raison, c’est qu’il n’y a pas de fusion. Ça prend une fusion pour établir l’élimination absolue de justicier universel.

Dieu, ça devient un justicier universel pour l’Homme, ça a été nécessaire astralement pendant l’involution pour lui donner une certaine convenance au niveau de l’action de sa conscience animale, mais quand l’Homme va devenir un scientiste de l’énergie, quand l’Homme, au niveau de son corps morontiel, va pouvoir venir en contact intelligent, dynamique, dynamisé, avec des intelligences qui n’ont pas besoin de corps matériel, l’Homme va établir que Dieu n’existe pas, pourquoi ? Parce que c’est sa souffrance en tant qu’être incarné qui lui aura révélé le fait qu’aucune puissance ne peut dicter à une autre puissance la couleur vibratoire de son aura.

Autrement dit si vous, vous avez une aura, il n’y a aucune puissance sur les plans qui peut dicter, autrement dit établir la couleur de votre aura. La couleur de votre aura fait partie de votre propre transmutation. Ça fait que dans la mesure où l’Homme va évoluer, entrer en fusion, stabiliser sa relation avec ces plans-là, et faire en sorte que les Archanges planétaires deviennent des alter egos morontiels qui le serviront dans la plénitude évolutive de ces mondes-là, à ce moment-là, l’Homme n’aura plus besoin de converser avec des hiérarchies qui, par le passé, ont été à la source de la création de ce que j’appelle le phénomène de la pensée. Ça fait qu’à ce moment-là, la pensée ne sera plus nécessaire.

À partir du moment où la pensée n’est plus nécessaire dans la gestion psychologique d’un ego conscient sur une planète, que ce soit la Terre ou que ce soit dans d’autres mondes, à partir du moment où la pensée n’est plus nécessaire pour qu’un Homme révèle le mystère de sa source, à ce moment-là l’aura de l’Homme est parfaite. Quand l’aura d’un être morontiel est parfaite, il n’est plus capable, cet être-là, d’être transmuté, d’être changé, d’être altéré. Et quand un être ne peut plus être altéré, il n’y a plus de possibilité d’évolution pour les Archanges planétaires.

Et dans la fusion future de l’Homme nouveau, surtout au niveau de l’évolution jupitérienne, les Archanges planétaires ne pourront plus évoluer, parce que la dernière phase, le dernier cycle d’évolution possible pour eux autres, c’est avec l’Homme. Quand l’Homme aura été capable de les absorber, de les intégrer ! Et ça, il sera donné à eux autres un nouveau temps où ils pourront finalement bénéficier de leur perfection qui, aujourd’hui, et depuis très très longtemps, a été une limite dans leur évolution.

Les Archanges planétaires sont tellement évolués qu’ils sont limités, et quand ils vont venir en fusion avec l’Homme, c’est à ce moment-là que l’Homme va les aider. On ne parle plus de l’âme astrale cyclique dans son incarnation, on parle de l’âme dont le périsprit a été tout éliminé, où il reste simplement le noyau. Et le noyau de l’âme, si on le regarde occultement, c’est une pyramide d’énergie. Et cette pyramide d’énergie là, elle est faite de feu.

Et ce feu-là a la même vibration que celui des Archanges planétaires, ça fait que quand on regarde… Il y a des gens qui se demandent des fois : “Qui c’est qui a créé l’âme, d’où ça vient l’âme”… L’âme c’est une partie des Archanges planétaires, c’est une partie qui a été lancée dans le cosmos, dans les temps, dans les espaces sidéraux, et qui a finalement évolué pour créer ce que ça crée aujourd’hui. Et c’est l’âme qui a permis de créer l’Homme, parce que ces êtres-là ne peuvent pas descendre sur des plans trop bas, donc ils ont envoyé une partie de leur énergie dans le cosmos.

Cette partie-là a évolué. Pour nous autres c’est devenu notre âme, c’est devenu notre centre, c’est devenu notre réflexion mais une réflexion colorée, astralisée, à cause de notre périsprit qui est connecté ou qui fait partie de la mémoire de la race. Mais quand ça va être transmuté ce périsprit, quand l’Homme va être dans son intelligence, donc dans l’intelligence, donc en relation télépathique avec les circuits universels, les Archanges planétaires n’auront plus sur l’Homme aucune ascendance.

Quand les Archanges planétaires n’auront plus sur l’Homme aucune ascendance, les morts, les désincarnés, ne pourront plus dire à l’Homme qu’il y a une lumière à l’infini, parce que la lumière ce sera l’Homme. La seule raison que les morts, dans leur plan évolué, sont capables de percevoir la lumière à l’infini, c’est parce que ce qu’ils perçoivent astralement, c’est la lumière de leur souffrance.

DM : Pourquoi vous dites de leur souffrance ?

BdM : C’est la lumière de leur souffrance, parce qu’un mort, ça ne veut pas être mort. Un mort ça veut être humain, ça veut vivre, ça veut être dans une enveloppe matérielle, puis éventuellement la transmuter pour qu’elle devienne morontielle. Quand elle est devenue morontielle, la conscience est éternelle, autrement dit l’Homme n’a plus besoin de vivre la coupure de la pensée quand il est de l’autre bord, quand il est sorti de son enveloppe.

Il y a automatiquement la communication avec ce qu’on appelle le double, d’une façon morontielle, éternelle. C’est fusionné cette affaire-là, l’Homme devient un double habitant de l’espace et du temps. Il est capable à ce moment-là de passer d’un plan à un autre. Tandis que l’âme est obligée elle, dans son expérience, de vivre la pensée tant qu’elle est dans une enveloppe matérielle, et c’est ça qui a créé l’ego.

Mais comme elle a l’expérience de penser, puis qu’elle a l’expérience psychologique de l’ego qui fait partie de l’expérience de l’Homme sur la Terre, quand elle est de l’autre bord, elle se met en contact subliminal avec l’Homme, donc elle manipule son ego, elle manipule sa pensée. Et l’Homme n’est pas capable, en tant qu’être, parce qu’il ne connaît pas les lois encore, c’est des nouvelles sciences, ça fait que l’H omme n’est pas capable en tant qu’être de s’instruire de lui-même, parce que sa pensée est trop forte, elle est trop polarisée.

Sa pensée n’est pas suffisamment sienne, sa pensée n’est pas suffisamment sciente, sa pensée est réflective, puis ajoutez à ça la mémoire de la race, le contact avec les mémoires de la race, ajoutez à ça toutes les conventions qui établissent la relation que doit avoir un ego naissant, grandissant, “maturant” avec une civilisation, vous vous apercevez qu’éventuellement c’est impossible pour l’Homme de savoir. Ce n’est pas les âmes qui vont lui dire, ce n’est pas les entités qui vont lui dire, parce que les entités automatiquement perdent leur pouvoir sur lui. Ça fait qu’on est rendu là. J’en ai assez dit pour ce soir !

DM : Merci beaucoup, Bernard de Montréal. (Applaudissements).

mise à jour le 22/08/2024

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