Conférence avec Daniel Ménard 114
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Daniel Ménard (DM) : Dans la deuxième partie, on parle de : “L’inquiétude et de la fracturation du Rayon”. Bernard, la première question qui viendrait à l’esprit quand on parle d’inquiétude, c’est : L’individu est mal protégé dans sa vie, il a de la difficulté à situer ce qui l’agresse, et souvent lorsqu’il est agressé, il vit une mémoire, il absorbe un choc qui lui crée une mémoire, et automatiquement il vit une sensation de menace. Est-ce qu’il y a des moyens dans l’existence humaine de se protéger, et donc conséquemment d’éliminer l’inquiétude ?
Bernard de Montréal (BdM) : D’abord il faut réaliser que ce qu’on considère, ce qu’on appelle de l’inquiétude, autrement dit quand on vit des évènements dans la vie qui ne font pas notre affaire ou qui nous inquiètent – parce que des évènements qui nous inquiètent ce sont des évènements qui ne font pas notre affaire – il faut qu’on réalise d’une façon de plus en plus intégrale ou absolue, que c’est toujours un test de la vie au niveau de l’âme, puis au niveau de l’ego. La vie c’est un test, la vie sur la Terre c’est une école.
Donc c’est toujours un test, puis même s’il y a des évènements qui, effectivement, nous créent de l’inquiétude, puis c’est normal que ça nous crée de l’inquiétude, ainsi de suite. Parce que les évènements mènent à ça, parce que ce sont des évènements qui sont irréconciliables avec le bien-être ou la paix d’Esprit. Ce qu’il faut comprendre, c’est que ce n’est pas tellement le phénomène de l’inquiétude ou l’évaluation qu’on fait d’un évènement qui est important, c’est comment on traite avec.
Je vous donne un exemple réellement simpliste. Vous avez, par exemple, un parent qui aime bien ses enfants, ainsi de suite, puis un jour l’enfant il se fait frapper par une automobile, puis il meurt. Bon ! Il est mort, il est mort ! Il n’y a rien à faire, il est mort. Qu’est-ce qui reste aux parents à faire ? Ce n’est pas d’évaluer la mortalité, ce n’est pas de dire : “Qu’est-ce que c’est que Dieu m’a fait, qu’est-ce que j’ai fait à Dieu, whatever it is” ! Ce qui est important pour l’individu, c’est de comprendre que l’enfant, il a changé de plan, il a changé de plan !
Il est retourné au monde de la mort, puis il est bien, il n’a plus de problème ! Nous autres, on reste “pognés” avec l’affaire. Ça fait que si le parent est moindrement intelligent, c’est évident qu’il va avoir une tristesse, puis tout ça, parce qu’on aime nos enfants. Mais si le parent est moindrement intelligent, il va en arriver à pouvoir contrôler l’énergie de sa pensée qui l’affecte au niveau de sa mémoire. Ça fait que quel que soit l’évènement dans la vie qui nous crée de l’inquiétude, ça fait toujours partie de la vie, puis ça fait toujours partie des tests de la vie.
Puis plus on avance en conscience, puis qu’on est proche de ce que je pourrais appeler les forces de vie – je vais développer ça un petit peu – quand on est inconscient, on n’est pas proche des forces de vie, on les subit, ce qu’on appelle l’existence, mais quand tu es conscient, puis tu vis une communication avec ta source sur le plan mental, tu as une grande, grande proximité avec les forces de vie, tu es capable de parler avec les forces de vie.
Puis à ce moment-là, ça devient plus facile de supporter des évènements, puis ne pas vivre de l’inquiétude parce que les forces de vie, ou ta source va t’expliquer d’une façon très très froide que l’enfant a fini son temps sur le plan matériel, il est rendu sur un autre plan, ainsi de suite. Mais quand tu es inconscient, tu n’as pas cette proximité-là, ça fait que c’est très important pour l’Homme qui vit une certaine inconscience de comprendre que la vie c’est une “game”. C’est une “game” à différents niveaux. Puis être conscient, être intelligent, c’est ne pas se faire prendre dans la “game”, le moins possible.
À ce moment-là, nos réserves d’énergie qui sont très vitales comme les émotions, on les protège, ça affecte moins notre cœur, puis nos organes, donc on a moins tendance à faiblir sur le plan physique, sur le plan de notre santé, ainsi de suite. Puis ça permet aussi de garder nos idées claires puis continuer notre parcours. Mais à cause de la mémoire, puis à cause des sentiments très très profonds qu’on vit par rapport à des évènements, on a de la difficulté à comprendre, puis à saisir que la vie c’est une “game”.
Qu’est-ce que c’est de la conscience ou de la science de l’invisible, ou de l’intelligence intégrale ? C’est de comprendre ça une fois pour toutes, que c’est une “game”. Ça fait qu’à ce moment-là, les évènements qui se produisent, on est capable de traiter avec d’une façon intelligente. Puis éventuellement, à cause du fait qu’on est dans un autre niveau d’équilibre, psychique, psychologique, mental, émotif, ces évènements-là ils ne se produisent plus. Parce que l’Homme sur la Terre, d’une manière ou d’une autre, il vit un certain karma, il y a des expériences que l’Homme doit vivre sur le plan matériel pour évoluer. Mais à un certain moment donné, il faut que ça arrête.
L’Homme ne peut pas vivre, comme je dis toujours, d’expériences, puis d’expériences, puis d’expériences, puis d’expériences ! L’Homme, il faut qu’il en arrive éventuellement à avoir une conscience créatrice, à sentir qu’il a le contrôle sur sa vie, savoir où il s’en va, puis en arriver éventuellement à savoir jusqu’où il va s’en aller dans dix ans, quinze ans, vingt ans, trente ans. Mais pour ça, ça demande une capacité de réellement vivre les évènements au-dessus de l’évaluation psychologique qu’on leur donne, en tant qu’être extrêmement fracturé.
Vous parlez de la fracturation du Rayon, le Rayon c’est une énergie qui part du plan mental, puis qui descend directement dans le cérébral de l’Homme. Le Rayon, c’est la source de la créativité humaine, c’est la source de la pensée humaine, ainsi de suite. Puis l’Homme, si on le regarde d’un point de vue occulte, ce Rayon-là est toujours fracturé. Où est-ce qu’il se fracture ? Il se fracture au niveau astral. C’est un petit peu comme la lumière du soleil, la lumière du soleil elle vient, puis aussitôt qu’elle passe dans l’atmosphère, elle se fracture, ça devient un arc-en-ciel.
Alors nos pensées, notre état mental, notre état psychologique, c’est un arc-en-ciel, on est tous dans différents états de couleur. Des fois on a le jaune, des fois on a le bleu, des fois on a le vert, des fois on le violet, des fois on a le rouge ! Au lieu d’être dans le blanc ! Alors, pour que l’Homme en arrive à être dans le blanc, autrement dit à être dans sa réalité, puis ne pas vivre de fracturation de son Rayon, il faut qu’il comprenne que la vie, c’est programmé pour nous faire évoluer, donc la vie c’est un test !
Que tu sois inconscient, que tu sois conscient, c’est toujours un test, puis si l’Homme n’en arrive pas à cesser de toujours mettre de l’évaluation psychologique qui fait partie de la mémoire de sa race, qui va varier selon la race à laquelle il appartient… Si tu es un Juif, tu vas vivre l’évènement d’une certaine façon, si tu es un Arabe tu vas le vivre d’une autre façon, si tu es un Indien tu vas le vivre d’une autre façon. Ça fait qu’à ce moment-là, on ne vit pas notre réalité en tant qu’être intégral, on vit notre réalité en tant qu’être fractionné appartenant à la conscience d’une race, puis on est toujours victime de la conscience raciale qu’on a.
Autrement dit, si tu es Italien, tu vas vivre des évènements de tous les jours en fonction d’une conscience collective italienne. Si tu es un Hindou, tu vas le vivre comme un Hindou… On colore ça selon la mémoire de la race. Puis éventuellement, il faut qu’on en arrive à être des individus, donc des êtres qui ont une conscience universelle qui peuvent comprendre le phénomène italien, arabe, juif, hindou, “whatever”, mais qui ne sont pas impliqués dedans. Ça, ça demande une grande centricité. C’est facile d’être assis ici, puis d’expliquer le phénomène existentiel de l’Homme, mais ce n’est pas facile pour l’être humain de s’en sortir, du phénomène existentiel. Sortir de la phénoménologie de l’existence pour rentrer dans la science vivante de ton Esprit, de ta lumière, sur le plan matériel, bon, ça c’est l’évolution, ce n’est pas facile.
Par contre, quand on sait, parce qu’on a des nouvelles données maintenant, quand on sait que la vie, c’est une “game” pour toujours tester nos émotions, tester notre mémoire, tester notre pensée, donc ultimement tester notre personnalité, il faut qu’on arrive un jour à passer de la personnalité qui est une fragmentation du Rayon, à la personne qui est l’intégration du Rayon, où finalement, l’individu se sent intégral, solide, monolithique, capable d’affronter la vie dans toute ses formes, puis capable en même temps de respecter les Hommes, dans toutes leurs formes, puis dans toute leur conscience collective raciale sur la Terre. Ce qui demande un grand respect de l’individu… Bababa… Bababa… Bababa…
DM : À ce moment-là, Bernard, est-ce que l’inquiétude, c’est les fissures dans le phénomène de la personnalité… C’est les fissures dans la fragmentation du Rayon ?
BdM : L’inquiétude c’est une forme d’ignorance. Si on le regarde occultement, de l’inquiétude c’est de l’ignorance des lois occultes qui nous moulent et qui nous programment, qui nous mettent en mouvement dynamique dans la vie. Je vous donne un exemple… Comment je pourrais vous donner un exemple… Supposons que ma maison brûlerait demain matin, bon, j’arrive chez nous, ma maison brûle, je ne pourrais pas vivre le phénomène, l’évènement comme vous autres.
Là, j’irais par en dedans, je dirais : “C’est quoi cette affaire-là que ma maison brûle”… Là, j’aurais une réponse à mon niveau, si tu veux, qui me dirait : “T’as fini de vivre au Québec, tu t’en vas ailleurs, ta maison brûle, puis tu n’as plus besoin de ça”… Mais émotivement je suis capable de le prendre, dans le sens que je sais, à cause des lois occultes, comment ça marche, je sais que je m’en construirais une meilleure, puis une plus belle ailleurs. J’aurais les forces créatives pour m’en faire une meilleure. Ça fait que si ça prend que ma maison brûle pour que j’aille ailleurs, ben, ça va brûler.
Tandis que l’Homme inconscient lui, il ne voit pas ça de même, sa maison elle brûle, puis il vit la phénoménologie de l’évènement d’une façon dysfonctionnelle, c’est-à-dire qu’il vit l’évènement de façon existentielle, il n’est pas capable de vivre l’évènement sans y mettre une valeur. Puis comme il n’est pas capable de vivre l’évènement sans y mettre une valeur, il vit de l’inquiétude.
DM : C’est les valeurs finalement qu’on perd ou qu’on peut perdre qui font l’inquiétude?
BdM : Ben, oui effectivement, ou des valeurs qui ne conviennent pas à la valeur qu’on voudrait mettre sur un évènement, qui créent de l’inquiétude. Puis ça, ça fait partie du jeu de la vie, du jeu occulte de la vie, puis c’est pour ça qu’on dit : “Bon, ben, l’Homme il est sur le “stage” (scène), puis on est des acteurs sur le stage”. Shakespeare dit : “On est des acteurs sur un stage”. Moi je ne suis pas intéressé à être un acteur sur un “stage” ! Autrement dit vivre sur la Terre pour moi, ce n’est pas être un acteur sur un “stage”, c’est être le “stage” ! Moi je m’arrange pour être le “stage”, autrement dit je m’arrange pour pivoter sur ma propre vibration, sur ma propre énergie, quels que soient les évènements.
Tandis que l’Homme lui, il est un acteur, puis tout le monde croit ça. Shakespeare nous a dit ça, qu’on était des acteurs sur un “stage, ça fait qu’on demeure des acteurs sur un “stage” “forever” ! Ça veut dire qu’on demeure constamment des créatures au lieu de devenir des créateurs, autrement dit des êtres réellement intégraux, des êtres qui sont capables de réellement utiliser leur vibration, leur énergie à un niveau totalement mental, c’est-à-dire à un niveau qui est disconnecté des valeurs qui font partie de la conscience de la race. À ce moment-là, l’Homme devient sur le plan matériel techniquement intouchable, dans le sens qu’émotivement, il n’est plus brûlé par la diffraction de son Rayon, il n’est plus affecté par ça, il a toujours des ressources, puis il a toujours des ressources, puis il a toujours des ressources parce qu’il est connecté à sa propre infinité, il est connecté à sa propre source.
Pendant l’involution on a parlé de Dieu, puis on a parlé… Bon, on a parlé de Dieu ! Ça fait qu’on s’est créé une infinité, puis on s’est aperçu que même si on croyait en Dieu, ben, on se fait chier pareil. Pourquoi ? Parce que le concept de cette infinité-là, c’est un concept qui est astral. C’est un haut concept astral. Mais ça ne nous donne pas accès aux lois occultes de la vie, ça ne nous permet pas de comprendre comment est-ce que l’Homme sur la Terre vit sa programmation, donc son incarnation par rapport à des évènements.
On n’est même pas capable de comprendre d’une façon objective la nature de notre propre signe astrologique. On a des astrologues qui nous expliquent, mais on n’est pas capable de comprendre la dynamique de notre astrologie, parce que pour nous autres, notre astrologie, c’est foncièrement une programmation qui fait partie de notre incarnation, au lieu de comprendre que notre astrologie, c’est de l’information qui fait partie du magnétisme des planètes qui est totalement raccordé aux archives de l’âme dans l’incarnation. Si on savait ça… Bon !
Je vais prendre certains aspects de ma propre astrologie, comme vous me l’avez déjà dit, mon soleil est en opposition avec Pluton… Conjoint. Bon ! Mon Soleil est conjoint avec Pluton, pour moi il est en opposition avec Pluton, ça veut dire que ma lumière, ma force est toujours en lutte contre les oppositions, contre l’obstacle. Ça fait que sachant ça, si je vis des évènements qui vont toujours être en obstacle avec ma force, éventuellement ces évènements-là, je vais les brûler. Je vais les brûler ! Je vais les brûler dans le sens que je ne mettrai jamais d’émotivité dans des évènements, parce qu’à ce moment-là c’est Pluton qui aurait l’avantage sur mon Soleil.
Ça fait qu’éventuellement, qu’est-ce qui se passe ? C’est que les atmosphères astrales, les faiblesses, les failles, les craintes, la longueur des temps de l’expérience humaine, ben, éventuellement ça disparaît. Puis éventuellement, tu en arrives à contrôler ta vie, c’est-à-dire à pouvoir digérer la dysfonctionnalité magnétique des planètes qui couvrent ton soleil. Une fois que tu comprends, puis que tu es capable de digérer la dysfonctionnalité plutonienne, tu es capable à ce moment-à de vibrer tellement au niveau de ta Lumière, donc de ton Soleil, donc de ton Esprit, pour rendre Pluton totalement inefficace à t’influencer émotivement sur le plan mental, à ce moment-là tu n’es plus affecté par ton astrologie, donc tu as une conscience universelle, tu as une conscience intégrale, tu n’es plus dans de la personnalité, tu es dans la personne.
Et qu’il se passe n’importe quoi, de la naissance à la mort, du passage du plan matériel au plan éthérique, tu es toujours en contrôle, pourquoi ? Parce que tu n’es pas capable pour un instant de perdre conscience. Ça fait que ça, ça fait partie de l’évolution de l’Homme, ça fait qu’à ce moment-là, des inquiétudes tu n’en vis plus.
DM : Mais ça, il faut être monolithique ?
BdM : Il faut que tu sois monolithique, il faut que tu sois en dehors de la conscience de la race. Tu ne peux pas vivre tes émotions ou l’évaluation psychologique que tu apposes à la construction systémique de ta vie, qu’on appelle la programmation, en fonction de la mémoire de la race. Parce que la race va toujours te retenir, la mémoire de la race, la race est toujours plus ancienne que toi. La race a toujours plus de mémoire que toi.
Ça fait que si tu viens au monde dans une nation indienne, c’est évident que tu vas avoir de l’Indien en toi. Si tu viens au monde dans une nation africaine, irlandaise, italienne, “whatever”, tu vas toujours avoir de l’Italien en toi, de l’Africain en toi, au lieu d’être intégralement toi-même, c’est-à-dire un être qui a la capacité d’épouser sa destinée de façon sciente, au lieu d’un être qui vit constamment sa programmation par rapport à des “traces de brake” (freinage).
Pour moi, être né dans une race, ça fait partie de la programmation, ce n’est pas une finalité, c’est un début de conscience. Ça fait que si tu viens au monde Indien ou si tu viens au monde en Arabie ou si tu viens au monde en France, c’est un début de conscience, tu es plongé dans cette incarnation-là pour prendre de l’expérience au niveau de l’âme. Ça, je n’ai pas de problème avec ça !
Mais un jour, il faut que ça arrête, puis que tu arrêtes d’être un maudit Français ou que tu arrêtes d’être un Italien naïf, ou que tu arrêtes d’être un Irlandais avec une tête de cochon, ou que tu arrêtes d’être un Chinois qui est mystifié par le culte des ancêtres, ou que tu arrêtes d’être un Africain qui a peur des esprits, ou que tu arrêtes d’être un Américain qui est “pogné” entre le vrai, puis le bon spirituel libéral, ou que tu arrêtes d’être un Québécois qui a toujours un “crisse” de complexe d’infériorité !
Ou que tu arrêtes d’être un Anglais qui pense qu’il est un petit peu plus évolué que le reste de la planète, ou tu arrêtes d’être un… Je ne sais pas moi… Un gars du Vénézuela qui se prend pour le nombril du monde en Amérique du Sud. Ou que tu arrêtes d’être un Mexicain qui a l’impression qu’il est réellement né pour faire des grandes choses, ainsi de suite, ainsi de suite. Comprends-tu ? Ça fait que tu es libre finalement de ce que j’appelle la nationalisation de ta mémoire.
DM : Oui, je comprends.
BdM : Ta mémoire nationale, québécoise, chinoise, anglaise, “who gives a shit” (on s’en fout), Tu comprends ? Tu es un être intégral, ça fait qu’à ce moment-là, quand tu rencontres un Chinois, tu rencontres un Mexicain, Vénézuélien, tu rencontres un Haïtien, tu rencontres n’importe qui, tu rencontres l’être humain sur la Terre qui est programmé planétairement, tu le rencontres avec respect parce que tu connais la “game”.
Ça fait qu’à ce moment-là, quand tu vas au Mexique, ben, tu es capable de “dealer”, puis amener de la lumière au Mexicain, amener de la lumière à l’Africain, amener de la lumière à l’Irlandais, puis pas te faire prendre dans leur “game”.Puis là, à ce moment-là tu peux les faire évoluer un petit peu, leur faire voir quelque chose d’autre, sans ça tu joues encore leur “game”, puis tu n’en sors pas de cette affaire-là.
DM : Est-ce que la mémoire de la race, c’est la base de toute la mémoire ?
BdM : La mémoire de la race, c’est la base de toute la conversion émotive de ton mental par rapport à la mémoire que tu as de tes origines. La mémoire de la race c’est une convention, mais qui est tellement imprégnée dans la conscience de tes cellules, que tu n’est pas capable, en tant qu’ego, de te dissocier d’elle parce que ton Rayon est trop fragmenté. Parce que comme l’Homme le vit, tu penses que tu penses. Si tu penses que tu penses, t’es fait à l’os !
La radio qui pense que c’est elle qui parle, elle est faite, la radio ! S’il n’est pas capable de se connecter à CKVL ou à d’autre chose, il est fait ! Ça fait qu’on est tous des radios, puis on pense tous que ça vient de notre petite “boîte noire”. Il va falloir un jour qu’on se réveille ! Ça fait qu’à ce moment-là, si tu penses que tu penses, puis tu n’es pas capable d’en arriver à prendre conscience que la pensée vient d’ailleurs, puis que le cosmos c’est grand, puis l’univers c’est grand, ainsi de suite… ! On est fasciné par la biologie, puis on est fasciné par les microbes, on est fasciné par le microcosme, mais on a de la misère à rentrer dans le macrocosme.
On a réellement de la misère à établir des paramètres de conversion de notre énergie mentale, en tant qu’entité incarnée, puis des mondes dont les grandeurs sont tellement vastes qu’on ne peut même pas penser à ça. Pour connecter avec ces mondes-là, il faut que tu y ailles par vibration, comprends-tu ? Ça fait qu’on a du chemin à faire, c’est normal, ça fait partie de l’évolution. Mais ce n’est pas parce qu’on a du chemin à faire qu’il faut qu’on reste indéfiniment d’une façon statique incapable d’apprivoiser nos craintes. Ça fait que si tu ne veux pas apprivoiser tes craintes, puis tu ne peux pas avancer dans des domaines qui ne font pas, en général, partie de ce qu’on appelle la conscience des masses, à ce moment-là tu ne peux pas être ton propre Léonard de Vinci, tu ne peux pas être ton propre Michel-Ange, tu ne peux pas être ton propre Copernic.
Tu sais, ce n’était pas évident pour Copernic d’arriver, puis de dire : “Bon, ben, ça ne marche pas de même, ça marche de même”, il aurait pu se faire couper la tête. Ce n’était pas évident pour Léonard de Vinci d’arriver avec des théories qui défiaient la science de son temps, c’est la même chose aujourd’hui. Ce n’est pas évident pour l’Homme d’en arriver à défier la science de son temps, surtout dans un temps où la science est extrêmement logique, supportée par des fondations très très académiques, très cartésiennes. Mais ça va beaucoup plus loin que ça.
Ça ne fait rien que cent ans qu’on commence à faire de la science, ça fait qu’il ne faut pas qu’on s’imagine, parce qu’on commence à faire un petit peu de science, qu’on est rendu sur la Lune avec nos “pout-pout” là, que c’est fini la science, t’sé ! Les computers commencent à nous le démontrer, on est rendu dans la “virtual réality” (réalité virtuelle), puis ce n’est rien ça, c’est de l’enfantillage ça ! Ça fait qu’un scientiste qui ne serait pas capable de dire : “Bon, ben, dans deux-cents ans, on va être rendu là”… t’sé… Comme le gars qui était à la tête de “Hudson Institute” en 1954, puis qui disait : “We will never go to the moon” (Nous n’irons jamais sur la lune) ! C’est quand même le “Hudson Institute” aux États-Unis, c’était un vrai “sans-dessein” cet Homme intelligent là ! Tu comprends ?!
Ça fait qu’il faut un jour qu’on réalise que la vie c’est très vaste, c’est très grand, puis il faut qu’on la maîtrise, puis la vie tu la maîtrises au niveau de ton corps émotionnel, de tes émotions, parce que ce sont tes émotions qui te connectent à la mémoire de la race. C’est tes émotions qui te lient dans le passé, c’est tes émotions qui t’empêchent de faire le saut, c’est tes émotions qui t’empêchent de réaliser finalement ce que chacun de nous autres sait, quelque part dans notre être, qu’on est unique ! L’être humain c’est unique. On est unique. On est tous une petite pochette de lumière, puis on a tous notre vibration, puis cette lumière-là est faite de la même incandescence, du même feu cosmique, mais elle a différents taux vibratoires, on est tous unique.
DM : Comment les gens peuvent situer leur unicité ?
BdM : Les gens vont situer ou vont comprendre, vont commencer à apprécier leur unicité quand ils vont être capables de supporter qu’ils le sont. Je vous donne un exemple. Vous allez dire… Bon, ben… Je vous donne des exemples réellement simplistes, vous allez dire : “Bon, ben, tout le monde jogge, on est rendu dans le jogging, ça vient des États là-bas, tout le monde jogge, mon boss il jogge, ma secrétaire elle jogge, mon cousin il jogge, ma belle-mère elle jogge, le gars à côté de chez nous il jogge, sacrament, qu’est-ce que c’est qu’il y a avec moi, moi je ne jogge pas”… (rires du public).
Là, tu commences à jogger, tu n’as pas la vibration pour jogger, tu n’as pas le cardiaque pour jogger, là tu t’en vas jogger, puis là, tu mets tout ton système artériel… Tu le débalances, ce n’est pas fait pour tout le monde “jogger”, ce n’est pas fait pour tout le monde “faire du ski”, ce n’est pas fait pour tout le monde faire de la brasse”, ce n’est pas fait pour tout le monde faire du tennis ! Mais tout le monde le fait, fais-le donc, hein ! Tout le monde le fait, ça nous est dit à la télévision : “Tout le monde le fait, fais-le donc” ! Ça fait que pour des raisons sociologiques, socioéconomiques, ça a de l’allure, parce que ça permet de créer une sorte d’atmosphère de rafraîchissement de nos organes, bon ! Mais parmi tout ça, “tout le monde le fait, fais-le donc”, il y en a qui ont des crises cardiaques !
Ça fait que l’Homme ne respecte pas son individualité. Parce que “tout le monde le fait, fais-le donc”, il faut que tu le fasses ! Là, tu es rendu, tu t’en vas sur les pentes de ski, tu n’as pas le système, tu as les jambes raides, tu as le système nerveux qui est totalement déphasé avec tes jambes, tu t’en vas sur les pentes de ski, tu te casses une jambe ! Ça fait qu’on fait ça tout le temps, on n’a pas d’individualité, puis après ça, on veut aller dans les sciences occultes, on veut aller dans l’ésotérisme, on veut étudier ce que l’Université de Montréal ne nous enseigne pas… Heureusement !
DM : C’est vrai !
BdM : Tu comprends ce que je veux dire ? Ça fait que respectez-la, votre individualité ! Un jour, il va falloir que l’Homme comprenne que ce qu’on est, tu es supposé d’être de même. Tu es né à Verdun dans une petite famille d’un père qui boit, puis d’une mère qui “putasse”, tu es né dans une famille à Westmount, ton père il est médecin, ta mère c’est une grande dame, tu l’as choisi ça, ben, commence à travailler avec ça. Ça fait que ce n’est pas parce que tu es né à Verdun, que ta mère est “putasse”, que ton père boit, que tu n’es pas capable de devenir un grand être. Parce que venir au monde à Verdun d’une situation de même, ça va demander une grande transmutation de tes émotions pour réellement éteindre la mémoire de ta race, puis te projeter dans ta propre individualité, puis faire de grands Hommes.
Il y a des grands Hommes qui nés dans des petits patelins. Puis il y a des Hommes qui sont nés dans des grands patelins, qui sont devenus des patins ! (rires du public). Ça fait qu’il faut que tu te réveilles un jour, puis il faut que tu te prennes en main. Il faut que tu réalises que ce que tu es, tu es fait de même, vous êtes toujours prêts à dire : “Bon, ben, Dieu vous a fait de même”… Bon, vous n’avez pas une conscience occulte de toute la machine en arrière là. Bon, ben, si “Dieu” t’a fait de même, prends-toi comme “Dieu” t’a fait, puis pars avec ça !
Mais ce n’est pas ça qui arrive, là tu commences à regarder à gauche, lui il jogge, lui il fait du patin, lui il a un beau “char” (voiture), lui il a une belle femme, lui il n’a pas de boutons, moi j’ai des boutons… Ça fait qu’on passe notre vie à nous comparer aux autres, puis tu te demandes pourquoi est-ce qu’on n’en arrive pas à vingt ans, trente ans, au moins trente ans, à rentrer dans notre identité. Au moins à vingt ans, on devrait rentrer dans notre identité… À vingt ans ! Ça fait qu’on attend, trente ans, quarante ans, cinquante ans ! Cinquante ans, tu commences à regarder l’heure ! (rires du public). Cinquante ans, soixante ans, ta montre elle commence à arrêter, soixante-dix ans tu la jettes à la casse, puis quatre-vingts ans, oublie ça, elle est rouillée, elle ne marche plus (rires du public). Ça fait que la vie ça devient “plate” (ennuyeux), t’sé !
DM : Il y a des deadlines (dates limites) ?
BdM : Il y a des “deadlines” ? Les “deadlines” qu’il y a, on se les impose, tu n’en as pas de “deadlines” ! Un jour, il va falloir que le monde comprenne que la vieillesse ça n’existe pas ! Va voir un bon vieux là, va voir ma mère ! (rires du public). Va voir ma mère, puis demande-lui : “Madame untel, vous sentez-vous quatre-vingt-un ans” ? Elle va dire : “Non, je me sens comme cinquante-cinq” ! C’est dans sa tête.
L’Esprit ce n’est pas corporel, l’Esprit c’est d’autres choses, du moment que tu n’es pas malade, puis que tu te sens bien, puis tu fais tes petites marches, c’est comme si tu étais normal. Ça fait que les “deadlines”, on se les impose, puis on se les impose très, très, très jeune. On commence quand on a sept ans, on commence à se comparer aux autres, ainsi de suite. Puis on fait ça toute notre vie, se comparer aux autres.
Finalement là, il y arrive du monde avec des grandes idées occultistes, ésotériques, les Rose-Croix, toute la “bébélle”, toute la “patente” extraordinaire, puis là, toi tu commences à regarder ça ! Moi, il y a du monde (des gens) qui viennent à mes séminaires, qui disent : “Je n’ai jamais entendu parler de ça”, puis ils se prennent pour des ignorants ! Pourtant c’est des ingénieurs, c’est des gens qui ont une profession, ce n’est pas parce que tu n’as jamais entendu parler de ça que tu es ignorant. C’est que ce n’était pas ton timing.
Si tu avais trop entendu parler de ces conneries-là quand tu étais à l’Université de Montréal, tu ne serais jamais devenu ingénieur. Ça fait que tu as été protégé de ces affaires-là pour devenir ingénieur. C’est bien plus important que tu sois un ingénieur que de connaître ces affaires-là, parce qu’il y a du monde qui connaît ces affaires-là… Qui sont sur le “béret social” ! Ça fait que tu sais, ça va loin l’affaire.
DM : Mais de la façon dont vous parlez, si on veut se protéger de l’occulte, il faut l’étouffer, c’est comme si…
BdM : Je vais dire quelque chose, je vais te conter une petite histoire dans ma vie. En 69, quand j’ai vécu ma fusion, juste quelques mois avant, je n’étais pas avancé comme vous autres dans ce temps-là, tu sais, je ne faisais pas ça de la recherche, j’étais à l’école, j’étais un intellectuel. Puis quelques mois avant, il y a quelqu’un qui est arrivé à la maison, puis il m’avait montré un livre, un livre qui est connu de vous autres dans la population… Non, ce n’était pas un livre de Steiner… Puis j’avais ouvert le livre, je vais vous le nommer le livre, c’est : “La Cosmogonie d’Urantia”, il m’avait montré ce livre-là.
Puis j’ai regardé ça un petit peu, j’ai feuilleté ça, puis sais-tu ça a été quoi mon intuition ? Parce que moi, je ne le savais pas que j’étais pour être fusionné, moi j’étais à l’école comme tout le monde, puis ma perception quand j’ai lu ce livre-là qui est très vaste, ça a été pour moi que c’était un livre dangereux. Un gars qui n’est pas équipé là, puis qui s’énerve, qui lit ça trop, je trouvais ça pas mal “too much”, puis quand même j’avais un bon cerveau, j’étais capable de lire cette affaire-là. Mais ce que ça me faisait vibrer dans mes corps de gars qui devait “tal’heure” (tout à l’heure), plus tard, être en fusion, mais qui ne savait pas ça dans le temps, ça fait que ça veut dire quoi ça ? Ça veut dire que dans la vie, il faut que tu respectes ta vibration. Puis j’avais dit à mon “chum” (copain), j’avais dit : “Je vais regarder”.
Puis sais-tu ce que j’ai fait avec le livre ? Je l’ai brûlé pour pas que ça tombe dans les mains de quelqu’un, pourtant c’était un grand livre, puis même j’invite du monde même à le lire, mais dans ce temps-là je n’étais pas équipé pour, je n’avais pas une conscience occulte, je n’avais pas de contact. Ça fait qu’avec mon petit intellect, mon petit intellect philosophique, puis scientifique, c’était “too much” pour moi. Ça fait que je l’ai brûlé. Pourquoi ? Parce que je suivais ma vibration.
Penses-tu que j’ai pu culpabiliser, puis dire : “je brûle un beau livre de même” ? Je me disais : “Un livre de même, s’il tombe dans les mains de quelqu’un là”, je me disais : “C’est assez dangereux”. Ça fait que ça veut dire quoi ça ? Que le monde en arrive donc à respecter leur vibration, apprenez donc à la vibrer votre énergie comme adulte, puis arrêtez donc de vous comparer, comment est-ce que les autres la vibrent ! Puis là, vous allez commencer à rentrer dans une conscience de plus en plus personnalisée, puis éventuellement, probablement, avoir une conscience vibratoire,puis après ça, tu n’es plus influençable, puis après ça, réellement connaître la mécanique puis respecter le monde.
DM : Ça voudrait dire qu’une personne, se protéger, ce qu’elle a à faire finalement, c’est protéger son rythme dans une recherche ou dans un développement quelconque ?
BdM : Il faut que la personne protège son rythme, parce que si vous ne protégez pas votre rythme, vous allez vous mettre sur le rythme d’un autre, puis vous ne pouvez pas faire ça. Il y a des gens qui apprennent lentement, il y a des gens qui apprennent vite, il y a des gens qui apprennent direct, il y a des gens qui apprennent par cœur. Les gens apprennent différemment.
Moi j’ai dit à ma fille : “You’re a slow learner” (tu apprends lentement), je lui ai fait bien comprendre à ma fille, je lui ai dit : “Toi, tu apprends lentement”. Mais une fois que tu l’as appris, c’est “forever”. Ça fait que si la petite, elle commence à se comparer avec un autre qui est un “fast learner” (qui apprend vite), elle va commencer à avoir des complexes. Je lui ai dit : “Toi tu es un “slow learner”, je lui ai dit : “Respecte ça, que tu es un slow learner”… Mais quand tu es rentré dedans, tu ne lâches plus après. (Coupure enregistrement… )
(Reprise en cours)… (…) Ça fait qu’on est tous différent, mais on veut toujours se comparer à l’autre, puis on fait ça toute notre vie. Puis nous autres, on est des Canadiens Français, on est nés nous autres avec une toile de fromage sur la tête (rires du public), on est réellement du “stock” !
Ça fait qu’imagine-toi, quand les Arabes arrivent ici, qu’ils ont vécu des guerres, puis les Juifs qui ont vécu des holocaustes, puis les Hindous qui ont des problèmes de population, puis les Anglais qui ont conquis la Terre, puis les Américains qui se pensent la fin du monde, ils nous rêvent tous quand ils arrivent ici, ils disent : “C’est donc merveilleux le Québec” ! Je comprends que c’est merveilleux, on est prêt à se faire enlever la laine sur le dos, puis leur donner la laine, puis la couper pour eux autres (rires du public), parce qu’on n’est pas capable de vivre notre individualité. Tous les étrangers qui arrivent ici au Québec, ils disent : “Vous êtes tellement merveilleux” !
Ma femme, elle a fait venir des gens de France, ils sont venus ici à Montréal, on les a traités aux petits oignons, on allait les chercher à l’aéroport, on les met dans un motel, on leur donne des chauffeurs privés, on les suit pendant deux semaines, on leur donne leurs cachets, puis ensuite ils s’en vont, on les amène à l’avion, puis ils s’en vont en France !
Nous autres, on va en France, on rencontre du monde en France puis ce n’est pas du monde, c’est des grands exégètes, puis on a de la misère à se faire payer une tasse de café, “câlisse” (rires du public). Comprends-tu ? On a de la misère à se faire payer une tasse de café ! Ils vont nous inviter chez eux, puis ils vont nous faire une petite tartine ! Nous autres, c’est le gros bifteck chez “Joe’s Steak House”, tu sais, le bon Québécois ! Bon, ça c’est nos qualités mais il ne faut pas que ça devienne des défauts. Comprends-tu ?!
Je commence à en avoir ras-le-bol, ça fait que si je vais en France, “Tabarnak” ouvrez-les vos caves de vin (rires du public), puis donnez m’en, tu vois ce que je veux dire, parce que moi je vais rentrer dans la cave, puis je vais aller m’en chercher une ! (rires du public), comprends-tu ?! Je ne suis pas gêné, ça va leur donner un choc, je vais dire : “Crisse, quand tu es venu au Québec, on t’en a donné du vin, on t’en a donné des gros steaks à six pouces, ben, ouvre-les tes crisses de caves de vin, câlisse” ! (rires du public). “Câlisse” que je deviens fâché dans ce temps-là ! (rires du public).
Laissez-moi “sacrer” (jurer), c’est bon ! C’est un grand pays ici, il n’y a rien qu’un pays au monde où ça sacre, “crisse”, qu’on sacre bien ! (rires du public). “Tabarnak” ! J’ai vu une Française, je lui ai dit : “Quand vous êtes bien, bien, bien fâchée, c’est quoi le maximum que vous êtes fâchée”, comme moi “tabarnak”, quand j’ai le feu au cul là, t’sé, “câlisse”, puis elle me dit : “Oh ! Bordel de Dieu”… Je lui dis : “Qu’est-ce que tu veux que je fasse avec ça”… (rires du public). Qu’est-ce que je vais faire avec “Bordel de Dieu” ! “Tabarnak de câlisse”… Je comprends pourquoi je suis né au Québec ! J’avais besoin d’une langue pour supporter ma vibration (rires du public). “Câlisse” ! “Maudit câlisse”, c’est effrayant sacrer de même, c’est merveilleux (rires du public).
DM : On commence à comprendre qu’est-ce que c’est une conscience vibratoire ! (rires du public).
BdM : C’est ça, c’est ça ! (rires du public)… “Bordel de Dieu” !… (rires du public). “Câlisse” ! Merde alors (rires du public). “Câlisse”, tu ne peux pas changer les formes avec ça, tu ne peux pas créer une évolution de conscience, tu ne peux pas détruire les formes qui sous-tendent la conscience de la race ! Ça fait que venez au Québec ! Il y en a un Français, il vient ici de temps en temps, pourquoi est-ce qu’il vient ici ? Il s’en vient cherchez du “gaz”, c’est sa façon… Il vient chercher du “gaz”, je comprends ! (rires du public). “Câlisse de câlisse” !
DM : Il vient brûler des craintes ! (rires du public).
BdM : Je ne comprends pas que notre karma ne saute pas ! (rires du public). Je vais fumer une cigarette, c’est rien que bon pour moi le tabac, c’est pas bon pour vous autres, moi c’est bon (rires du public)… Inquiète-toi pas, je suis créatif… Ça fait que ça va loin, on est un grand peuple, il y a certainement plus de science au Québec que n’importe où sur la planète, mais seulement, il faut qu’on fasse attention parce qu’on est vulnérable. On est vulnérable !
DM : À quoi ?
BdM : On est vulnérable à la comparaison. On est en train de se former une petite identité nationale, regarde ce que ça fait au niveau politique, mais au niveau individuel, c’est difficile pour nous autres de se former une identité parce qu’on est un peuple privilégié, on n’a pas eu de guerre, on n’a pas eu faim, puis on n’a pas eu à manger des patates pendant la guerre, on n’a pas eu à manger des rats comme des autres peuples ont eu à faire. Ça fait qu’on a été privilégié, on a été “pogné” entre le conservatisme européen, puis le capitalisme américain, on est réellement dans une belle position géopolitique.
Par contre, sur le plan spirituel, sur le plan psychologique, ça nous a affranchis des grandes choses, ça nous a affranchis de notre puissance. Un jour, on va l’avoir probablement politiquement. Puis individuellement il va falloir qu’on l’ait. Oublie la politique, regarde rien que l’individu… C’est un grand peuple le peuple Québécois, mais on est trop bon, on est trop fin, puis on est trop ci, puis on est naïf. Ça fait que quand tu commences à “dealer” avec du bon monde comme nous autres, les Québécois, tu commences à avoir des beaux parleurs comme moi là, des sectes, puis tout ça là, là à ce moment-là, on a un “crisse” de problème ! C’est pour ça que je le dis en public, du monde comme nous autres, c’est dangereux !
Regarde comment est-ce que je parle ! Tu sais, je vais magnétiser… Ça fait que si tu n’es pas dans ton énergie, puis que tu n’es pas dans ton identité, puis que tu ne cherches pas à te protéger, toujours te protéger… Je vais te dire une chose, la vie c’est se protéger pour soi-même. La vie, qu’est-ce que c’est la vie ? La vie c’est apprendre à se protéger, puis se protéger. Un Homme qui se protège, puis qui se protège tout le temps, il devient bien intelligent, parce qu’il y en a des “corners”, OK. Mais on n’est pas tout seul dans la vie, il y a du monde avec nous autres, puis le rôle de l’individu qui est moindrement conscient, c’est de protéger les individus avec lesquels tu es.
Il faut que tu les protèges, ça fait que si tu es un beau parleur comme du monde comme nous autres, il faut que tu protèges le monde à qui tu parles, il faut que tu sois conscient des lois de conséquences, il faut que tu aies le respect intégral de l’individu. Ça fait que pour moi, être un occultiste, un ésotériste, “whatever”, ou un initié, “whatever”, c’est la plus grande responsabilité que l’Homme peut avoir sur le plan matériel. Sais-tu pourquoi ? Parce que là, tu ne joues plus simplement avec des sentiments, tu ne joues plus simplement avec des notions, tu ne joues plus simplement avec de la personnalité, tu joues avec l’Esprit de l’Homme. Quand tu commences à pouvoir modifier subtilement l’Esprit d’une personne, tu as une maudite responsabilité.
Puis si tu n’es pas capable d’aller à fond dans ta responsabilité, puis t’assurer que dans cinq ans, dix ans, quinze ans, vingt ans, trente ans, le gars avec lequel tu as parlé originalement dans tes hauts registres, ce gars-là il n’en est pas arrivé à être totalement indépendant de toi, totalement dans son individualité, à ce moment-là je vais te dire une chose, c’est bon, c’est nécessaire que des services sociaux, des gouvernements, la police, les systèmes d’information regardent, ou que le monde regarde qu’est-ce qui se passe dans notre société au niveau de ces gens-là qui parlent.
DM : Est-ce que ça voudrait dire, Bernard, que l’environnement qui nous critique c’est une protection ?
BdM : Je vais rien que finir ça. Si tu n’es pas capable de protéger ton monde dans des conférences, dans ces genres d’affaires là, à ce moment-là ça va prendre du monde pour le faire. C’est nécessaire. Sans ça, on va finir par des cataclysmes. C’était quoi votre question ?
DM : Ma question c’est : Est-ce que c’est bon d’avoir dans notre environnement des gens qui nous critiquent pour justement nous protéger ou protéger les gens ?
BdM : OK. Je vais te dire quelque chose. Tu ne peux pas être intelligent tout seul. Moi je vais te conter une chose, moi je suis un homme intelligent, je suis un homme bien stable, mais si je n’avais pas ma femme dans la vie pour toujours regarder qu’est-ce que c’est que je fais… Tu sais, moi je suis bien créatif, puis on dirait que j’ai un Esprit de 360 degrés, tout me met en vibration, tout m’intéresse, puis si je n’avais pas ma femme pour dire : “Bon, ben, ressaisis là, il faut que tu te reposes, fais en pas trop”, s’il n’y a fait pas ma femme pour toujours balancer mon énergie créative, je serais un bulldozer !
Je mettrais probablement bien du monde en initiation, je suis “too much”, ça fait que tu ne peux pas être intelligent tout seul. Il faut que tu sois intelligent avec un autre, ta femme, ton “partner”… Le plus grand danger d’un Homme… Pourquoi est-ce que c’est dangereux des dictatures ? Parce que c’est des gars qui sont intelligents tout seuls ! Hussein, Idi Amin, Hitler, Staline, c’est des gens qui sont intelligents tout seuls. Ça ne fait pas leur affaire, ils te zigouillent !
Puis nous autres, on fait la même chose, on ne zigouille pas le monde, mais ce qui arrive, c’est qu’on dit : “ Laisse-moi mes affaires, c’est mes affaires, c’est moi qui ai raison”, ça fait qu’on ne participe pas à l’échange, puis ça c’est très dangereux. Quand tu n’es pas capable d’écouter quelqu’un qui est techniquement en opposition créative avec toi, à ce moment-là tu as un gros problème. Tu as un gros, gros, gros problème parce que là, tu penses que tu es intelligent.
Puis tu te fais astraliser, surtout quand tu as une conscience occulte, surtout quand tu as une conscience bien occulte comme moi, puis tu travailles réellement directement avec le plan mental, tu as un état de fusion, si tu n’es pas capable de “dealer” avec l’être humain, avec l’individu, sais-tu comment tu finis ? Tu finis avec un mariage à trois, tu as les forces, ta source, tu as toi, ton ego plus ou moins transparent, puis tu as l’autre personne. Puis éventuellement, ces forces-là sont capables de casser ton lien avec l’Homme.
Puis un jour, l’Homme va comprendre que les forces occultes, c’est l’infrastructure psychique de son moi au niveau cosmique. Puis ça, dans la matière, il faut que ça soit balancé entre lui et l’Homme. Puis c’est pour ça que dans l’involution, on est allé nulle part au niveau de la conscience, parce qu’on a spiritualisé notre lien avec l’invisible, mais on n’a jamais établi un lien avec l’Homme. Ça fait que l’invisible nous a astralisé, puis nous a astralisé, puis nous a astralisé, puis aujourd’hui, on ne sait plus où on est, puis on n’a pas de conscience d’être, de soi.
On n’est pas dans notre personne, on n’a pas d’identité, on n’a pas de centricité, pourquoi ? Parce qu’on est astralisable. Ça fait qu’un être humain qui est moindrement intelligent, puis pour moi c’est une mesure, un être humain qui est moindrement intelligent, il faut qu’il soit capable d’être mis en “check”. Ça prend un système de “check and balance”. Pourquoi est-ce que la constitution américaine est si grande, puis elle est si puissante ? Parce qu’il y a un système de “check and balance”, ça prend un “check and balance”.
Puis nous autres, on ne veut pas être “checké”, on ne veut pas, on veut être intelligents, pourquoi ? Parce qu’on a de l’insécurité, on a de l’infériorité. C’est très grave d’avoir un complexe d’infériorité, parce que si moindrement, on a un petit peu d’orgueil, on veut neutraliser notre infériorité par notre orgueil, puis c’est là qu’on se fait prendre. On a besoin des autres autour de nous autres. On a besoin des autres êtres pour nous faire voir peut-être une petite faille dans notre être, puis là on dit : “Merci je ne l’avais pas vu, là je le vois”…. L’autre : “Merci je ne l’avais pas vu, là je le vois”…
Si on n’a pas ça, un Homme qui n’est pas capable de se faire faire une remarque par un autre être humain qui est intelligent, qui est sensible, qui est perceptif, un Homme qui n’est pas capable de subir ça d’une façon gracieuse, c’est un Homme qui, pour moi, est déjà en potentiel perdu dans le temps. Puis s’il s’en va dans l’occulte, il est perdu.
DM : Est-ce qu’il y a des personnes qui peuvent faire le “check and balance”, et d’autres qui ne peuvent pas faire le “check and balance” ?
BdM : Tout le monde peut le faire, seulement il y a des gens qui ont peur de le faire, parce que souvent tu vas arriver… Tu sais, quand tu arrives avec des grands parleurs comme moi, tu sais, on a quand même une certaine force, on a quand même une certaine centricité qui peut être réelle ou qui peut être fausse. Dans un sens, c’est comme si, un petit peu, on est des dictateurs, on dicte, on dicte ! Ça fait que si tu n’as pas quelqu’un pour te mettre en échec, parce que le monde, soit que le monde est envahi par toi, soit que le monde est fasciné par toi, à ce moment-là, qui c’est qui paie ? Toi, tu vas payer parce qu’un jour il faut que tu sois mis en échec, puis le monde paie.
C’est comme dans les dictatures politiques, le dictateur il paie. Une fois, un jour, il se fait “crisser” à la porte, puis le peuple paie parce que le peuple souffre. Ça fait que l’Homme, surtout l’Homme qui s’en va en évolution de conscience, puis les gens qui sont en train de regarder un petit peu en dehors de la périphérie purement cartésienne des connaissances, ils ont la responsabilité, s’ils sentent quelque chose, de mettre les beaux parleurs en échec. Puis si le beau parleur en échec ne se fait pas mettre en échec, puis qu’il a trop d’orgueil spirituel, à ce moment-là regardez ça, puis vous allez voir qu’un jour, ça va éclater dans le “frette”, puis un jour vous allez dans votre propre direction.
DM : Bon. Dans notre vie, on rencontre.. Les gens sont appelés à rencontrer des dictateurs, peu importe la forme des dictateurs, on rencontre un jour ou l’autre des dictateurs, et la responsabilité vis-à-vis de ces dictateurs, est-ce que c’est quand on subit son magnétisme, c’est à nous autres de briser ce magnétisme-là ou c’est aux dictateurs à changer ?
BdM : Ça dépend, si c’est un dictateur qui, éventuellement, a le potentiel de devenir un roi philosophe, il va voir, il va écouter, parce que qu’on soit dictatorial, au début c’est quasiment normal parce qu’on n’est pas habitué, c’est fort cette affaire-là, ça fait qu’on fait nos armes, puis on fait nos armes, on apprend à intégrer. Moi ça m’a pris quatorze ans pour intégrer cette énergie-là, pour ne pas être manipulé par cette énergie-là, que moi je “run”. Ça fait que ça ne se fait pas d’un jour à l’autre.
Ça fait qu’on soit dictatorial pendant une certaine période c’est correct, mais si on a de la lumière, si on a de l’humilité, si on n’est pas vicié par l’orgueil spirituel que je honnis, à ce moment-là quelqu’un vient nous voir, puis il nous dit, il nous parle, ben, à ce moment-là on a assez de lumière pour l’écouter. Mais c’est quand tu n’as pas de lumière, puis tu es manipulé, puis tu es possédé par tes propres forces occultes, là à ce moment-là il est temps que quelqu’un te donne un choc un jour. Il est temps que quelqu’un un jour te fasse voir l’heure juste parce que toi tu vas te perdre, puis tu vas perdre une “game”.
DM : La game qui se perd avec le dictateur, est-ce qu’elle est responsable de se perdre ou si c’est le dictateur qui est responsable ou s’il n’y a tout simplement pas de responsabilité ?
BdM : Il y a une responsabilité occulte mais ça fait partie de l’expérience de l’âme, lui était voué à ça, puis les autres aussi. Ce qui est arrivé en Suisse, c’est leur naïveté, puis la naïveté des deux bords, la naïveté du gars là, qui était naïf, occultement parlant, puis la naïveté de ceux qui étaient avec lui. Ça fait que ça, ça fait partie de l’expérience de l’âme.
Mais tu imagines si moi j’avais connu ce gars-là, c’est évident qu’il y aurait eu un “crisse” de choc, parce que tu ne peux pas me passer des “petites vites” (tromperies) moi. Ça fait qu’à ce moment-là, ça aurait fait quoi ? Soit que je l’aurais pénétré pour lui faire voir clair, ou il aurait dit : “Bon, c’est un crisse de bonhomme, Bernard de Montréal, je fais mes affaires moi-même”… Ça fait que c’est de même que ça marche. Peut-être qu’il aurait eu avantage de me rencontrer pour avoir un choc, pour lui faire voir clair, parce que moi je suis capable de donner le choc pour faire voir clair. Tandis que le monde, c’est plus difficile, c’est des beaux parleurs.
DM : Mais curieusement, les gens qui ont avantage à vivre un choc comme vous parlez, c’est des gens qui fuient les gens qui peuvent leur donner un choc ?
BdM : Oui, c’est très vrai ce que vous dites.
DM : C’est comique, hein ?
BdM : Oui.
DM : Regardez les gros parleurs ou les beaux parleurs que vous dites…
BdM : Je vous donne un exemple. Prends dans le monde des affaires, t’sé, On a toujours tendance à s’entourer des faibles, des gens qui ne nous menacent pas, des gens qui ne vont pas rentrer dans notre territoire, sont-ils fins ! Puis lentement, sans qu’on s’en rende compte, malgré notre volonté, on s’astralise, on les englobe, puis on les englobe. Quand est-ce que l’homme s’occupe réellement de protéger l’homme en affaires ? Quand est-ce qu’on a à faire à un bon homme d’affaires !
Tu t’imagines un bon homme d’affaires dans le sens réellement, conscient du terme, un bon homme d’affaires, il ferait des affaires d’or, pourquoi ? Parce qu’il protégerait les gens avec lesquels il est en affaires. Il nous vend des services, il appellerait le gars, il dit : “Est-ce qu’il est bon le “char” que je t’ai vendu, est-il en ordre le char”… Moi j’ai vendu un “char” à quelqu’un dans la province de Québec, il y a six, sept mois, puis j’ai dit : “Bon, ben, je vais te vendre mon char là, puis attends qu’il soit bien en ordre mon char, je ne vais pas te vendre un char, puis que tu sois obligé d’arriver au garage le lendemain”. Puis quand je le vois, je lui dis : “Comment est-ce qu’il est ton char, est-il correct le char”… C’est ça de la conscience, c’est ça du respect pour l’Homme.
Si on faisait la même chose en affaires, si on faisait la même chose dans les sciences, surtout ésotériques, à ce moment-là il n’y en aurait pas de problème, mais ce n’est pas ça qu’on fait, on perd la notion de protéger l’Homme, on ne réalise pas qu’on doit protéger l’Homme toujours contre notre propre astralité. Puis c’est pour ça que ça arrive des choses comme ça. C’est notre responsabilité de protéger l’individu, on a de la misère à protéger nos enfants, ça fait que le problème de respect… D’ailleurs, ça n’a pas été suffisamment exploré ça, au niveau psychologique, par exemple, je parle de la psychologie profane, ça n’a pas été suffisamment exploré ça, la phénoménologie de la protection de l’autre. On devrait écrire un discours, un grand livre devrait être fait un jour sur l’importance capitale de protéger l’autre, qu’on dirait notre frère, l’être humain, le protéger contre nos propres failles.
DM : Ça, c’est d’abord reconnaître nos failles ?
BdM : Les connaître, si tu ne les connais pas, puis que tu me dis : “Bon, ben moi, je suis Bernard de Montréal, crisse, tu ne vas pas m’enseigner l’occulte”, bababa bababa. Je suis fait ! La minute, la minute que tu n’es pas capable d’arriver à moi, puis dire : “Hé ça, ce n’est pas exactement ça, c’est peut-être ça”, c’est à moi à le prouver de façon consciente, créative, puis que toi tu le comprennes de façon consciente, créative, à partir de ton propre Rayon : “Oui, c’est de même”, mais de là à te l’imposer, c’est de la dictature. Ça fait que là c’est dangereux, c’est là que je dis que du monde comme moi ça devient dangereux. C’est pour ça qu’on ne protège pas notre monde, puis c’est pour ça que ça arrive des situations de même.
DM : Votre lumière, vous, vous l’avez souvent exprimée comme étant une dictature sur votre personne, vous avez eu à casser cette dictature-là un jour dans votre vie. Vous aviez à vous protéger comment ? Comment ça s’est passé le mécanisme qui a fait que vous…
BdM : Que je l’ai cassée ?
DM : Oui.
BdM : En réalisant que l’Amour que j’avais pour ma femme était plus important que l’amour que j’avais pour les forces occultes. Tu sais, quand tu es en communication avec l’invisible sur le plan mental, ben, c’est du “stock”. Puis un jour, il a fallu que je réalise, que je dise : “OK. Là c’est assez”. Puis j’ai fait un contrat avec eux autres, puis j’ai dit : “Jamais ma femme ne souffrira initiatiquement avec moi. Mon job, à cette heure que je vous ai cassé le mouvement vertical, il faut que ça soit horizontalisé, ça fait que c’est ma femme qui vient en premier dans ma vie sur le plan matériel, ce n’est plus vous autres”. Puis ils ont dit : “C’est ça qu’il fallait que tu fasses”.
Mais ils ne vont pas te le dire d’avance, tu es un initié, tu vis des tests, les samouraïs vivent des tests, tu vis des tests, ça fait que si tu n’as pas assez de lumière pour le voir, tu es fait à l’os. En grandissant sous ce registre-là, laisse-moi te dire que ce n’est pas évident. Ça fait qu’on le sait à cette heure, on connaît l’existence du mensonge cosmique, c’est descendu, c’est à nous autres de nous protéger, c’est à nous autres de le vivre le système de “check and balance”.
C’est à nous autres d’être capable de pouvoir nous faire mettre en échec par une autre intelligence pour voir le reflet dans l’autre que, nous autres, on puisse ajuster notre propre reflet. À ce moment-là on est “safe”, ça fait que tu peux étendre ça de deux personnes à quatre, à dix, à vingt, à trente, puis tu es toujours “safe”, pourquoi ? Parce que tu n’as plus la vanité d’esprit, tu n’es plus possédé par ton Esprit, tu n’es plus possédé par ta lumière. Les gens qui pensent que la possession c’est rien qu’astral, les gens qui pensent que la possession, ça ne fait rien que partie des forces sataniques sont dans l’illusion.
Ce n’est pas rien que les forces sataniques qui sont capables de posséder l’Homme, même les forces de la lumière sont capables de posséder l’Homme. Puis un jour, c’est son rôle à l’Homme de casser ça, la seule différence c’est que si c’est avec les forces sataniques, tu ne pourras jamais le faire parce que ta vibration n’est pas assez haute. Tandis que si tu es possédé par les forces de ta lumière, tu as déjà de la lumière, mais un jour le courant qui vient d’Hydro-Québec dans ta maison, il faut que ça soit toi qui soit capable de contrôler la “switch”. C’est ça l’intégration de l’énergie, puis c’est ça qui va être le plus dur pour l’Homme de l’avenir, à faire.
DM : Mais là, je vous écoute parler, on peut à la fois casser une dictature par l’amour qu’on a pour quelqu’un ?
BdM : Pour casser une dictature, si tu aimes l’Homme, tu peux casser la dictature occulte des forces, si tu es un initié. Si tu aimes l’Homme, tu es capable de casser la dictature politique. Un dictateur qui se réveille un jour, qui rencontre le pape, qui se fait remplir un petit peu de lumière, qui s’en retourne dans son pays, qui se ramène un peu de plomb dans la tête, qui s’en retourne dans son pays, qui regarde, puis qui voit qu’il y a eu des abus, qu’il y a eu des meurtres, qu’il y a eu ci, qui se retourne de bord, puis qui a la générosité, puis l’humilité, de dire : “Bon, ben là, j’ai fait des erreurs je vais redonner à mon peuple ce que j’ai enlevé”, il deviendrait un grand président.
Le peuple aurait la capacité de résorber son inconscience, puis de donner un peu sa confiance. Puis il deviendrait un grand homme. Quand on dit que Paul a péché, puis que les grands hommes ont péché, Pierre a péché, ça fait qu’on a tous péché. Seulement qu’à un certain moment donné, même si on a péché un jour, il faut qu’on arrête. Puis pour les gens qui sont dans l’occulte, pécher, puis ça c’est moi qui vous le dis, pécher, quand tu es dans l’occulte, c’est ne pas protéger par l’amour l’être humain.
SI tu ne protèges pas ta femme, ton “chum”, tes amis avec lesquels tu es en relation de travail occulte, à ce moment-là en ce qui me concerne, tu pèches en Esprit, c’est-à-dire que tu empêches ton Esprit de descendre sur le plan matériel, puis d’allumer les autres, parce que ton Esprit est déjà vicié par la vanité, par l’orgueil, par la naïveté, par ignorance.
Puis à cette heure que le mensonge cosmique est connu, à cette heure que les initiés sur la Terre savent, même si tout le monde ne sait pas, c’est écrit, c’est descendu, ça a été dit que le mensonge cosmique existe, que la relation entre l’Homme et les sphères, que le mensonge existe entre l’Homme et les sphères, que le mensonge astral existe, que le mensonge cosmique existe, puis c’est le rôle de l’Homme de casser ça, pour entrer finalement dans l’intégralité de sa lumière.
Une fois que c’est dit, que la loi a été établie, qu’elle est écrite sur les murs, c’est à l’Homme qui s’en va en évolution de conscience, qui commence à trafiquer dans la stratosphère de l’Esprit, de faire bien attention, puis de regarder l’Homme autour de lui, puis de protéger l’Homme, puis de protéger l’Homme. Puis un initié, ce que j’appelle un initié, c’est un homme qui travaille dans des registres subtils d’une conscience vibratoire. Sa responsabilité sur la Terre, ce n’est pas de donner de la connaissance occulte à l’Homme, ce n’est pas de révéler à l’Homme les mystères de la mort puis les mystères des planètes, puis les mystères de ci, puis les mystères de ça, c’est de protéger l’Homme d’abord. Parce que si tu protèges l’Homme, tu vas l’amener éventuellement à reprendre le contrôle de son Rayon.
Tu vas amener l’Homme à réaliser qu’il est intelligent, qu’il a de la lumière, elle va grandir, la force en lui va grandir, il n’aura pas besoin de subir même des possessions d’énergie vibratoire à des niveaux que, toi, tu as vécu en tant qu’initié, puis l’Homme va commencer à se rendre compte qu’il est intelligent. Tu vas commencer à bénéficier de son intelligence, ça fait qu’il va s’établir un équilibre entre toi puis l’Homme.
Mais on a l’illusion nous autres que les gens qui sont en relation avec nous autres, il faut qu’ils soient comme nous autres, il faut qu’ils soient comme nous autres pour pouvoir participer comme nous autres à une conscience universelle ! C’est une illusion. La conscience universelle n’a rien à voir avec les registres vibratoires de la conscience individualisée. Moi ma femme, quand elle me parle, c’est final. C’est évident que ma femme, elle ne peut pas venir ici vous parler comme je vous parle, elle n’a pas le taux vibratoire, mais elle a l’intelligence, la lumière pour être en harmonie vibratoire au niveau universel avec ma conscience, la sienne ou celle des gens avec lesquels elle est.
Puis c’est ça que l’Homme doit comprendre, on est tous uniques. La femme elle ne peut pas être comme moi, si elle était comme moi, elle serait ici. Puis probablement elle serait dans un corps d’homme ici. Ça fait que moi je serais dans un corps de femme là ! Ça fait qu’on a chacun notre rôle, on est tous uniques, il faut qu’on respecte notre rôle. Mais si n’est pas capables nous autres, en tant qu’initiés, de réellement respecter nos maris, nos femmes, nos enfants, puis surtout les gens qui viennent en contact social avec nous autres pour apprendre des choses, parce qu’on a des choses à dire, à ce moment-là on a une très grande responsabilité.
Puis si on est moindrement vaniteux dans le mental, puis orgueilleux dans le mental, puis qu’on pense qu’on est des initiés nous autres, on a ça des secrets, on est des messies, ou des ci ou des ça, à ce moment-là faites attention parce qu’un jour, vous allez vous faire astraliser, puis les forces astrales deviennent de plus en plus fortes sur la planète, puis un jour vous allez sauter, puis vous ne vous en rendrez même pas compte. Vous n’avez pas d’idée du pouvoir de l’astral sur la Terre. L’astral gère les affaires des Hommes.
DM : Sur le plan matériel ?
BdM : Les affaires matérielles les guerres, tout, tout, tout, la planète, l’expérience planétaire de l’Homme est astrale. L’expérience de l’Homme conscient est mental. Ça fait qu’avant que l’Homme soit mental au niveau d’une civilisation, ou qu’une civilisation puisse être mentale, puis que l’Homme puisse créer dans une civilisation des systèmes de science gouvernementale, politique, scientifique, dans le sens psychologique, ou métaphysique, ainsi de suite, ça va prendre un maudit bout de temps !
En attendant, occupez-vous de votre intégralité, de vous en tant qu’êtres, puis votre seule protection en tant qu’individus, c’est de protéger l’autre. Si vous ne protégez pas l’autre, parce que vous êtes des grands parleurs ésotériques ou occultes, un jour il y aura une fracture dans votre Rayon suffisamment forte pour que vous fassiez une faille, puis en faisant une faille, les gens regarderont, puis diront : “Oh ! Il n’était pas ce qu’on pensait qu’il était” ou “il n’était pas ce qu’il disait qu’il était”…
Ça fait que si les gens un jour vous disent que vous n’êtes pas ce que vous disiez que vous étiez supposés d’être ou qu’ils vous disent : “Vous n’êtes pas ce qu’on pensait que vous étiez supposés d’être”, à ce moment-là c’est parce que vous aurez quelque chose à apprendre en tant que personnes supposément avancées en conscience, puis à ce moment-là vous allez avoir une porte à passer, puis c’est l’instruction qui est en train de se donner dans la province de Québec. Puis un jour vous allez être obligés d’y faire face, que vous veniez des Indes, d’Amérique du Sud, du Sud Est, de n’importe où, vous allez être obligés de réaliser que le respect sur la Terre, de l’Homme, ça fait partie de l’Amour mental. Puis vos connaissances occultes, même si vous voulez parler de réincarnation, puis tout le “bullshit”, c’est simplement du crémage sur le gâteau, ce n’est pas important pour l’être humain de connaître les mystères !
C’est important pour l’être humain de respecter l’Homme pour que lui, en tant qu’être respecté, soit capable à sa guise, dans son temps, à son rythme, selon sa vibration d’explorer les mystères. C’est ça l’affaire. On a été tellement vampirisé par l’ignorance, l’inconscience, par la supercherie de la connaissance, par la supposée grandeur des sciences ésotériques qu’aujourd’hui on a une porte, il y en a une porte. Puis je vais vous dire une chose, elle n’est pas grande la porte pour les gens qui, un jour, vont en arriver à réellement comprendre qu’est-ce que c’est le mensonge cosmique.
Moi j’en ai rencontré des maîtres, puis des ci, puis des ça, puis des initiés, puis laissez-moi te dire, quand tu me rencontres, tu es fait à l’os ! Si tu ne comprends pas ça… Parce que je vais te traverser, parce qu’un jour il va falloir que l’Homme protège l’Homme ! Parce que si nous autres, du monde comme nous autres, on n’est pas capables de protéger l’individu qui vient en pleine conscience… Moi je regarde le monde dans la salle, il y en a qui me connaissent depuis plusieurs années, il y en a que c’est neuf, je ne les ai jamais vus, le monde vient là, puis tu es capable de regarder l’aura, puis le monde, c’est comme s’ils font confiance, ils n’ont même pas de moyen pour pas te faire confiance, tant que tu as une grande gueule comme la mienne !
Ça fait que si tu n’es pas capable de protéger ce monde-là, tu as un “crisse” de problème à long terme. C’est ça pour moi la position de tous les “fouilleux”, les “fouilleux” dans les sciences occultes, puis les sectes, puis les religions, puis les semi-religions, de tout ce qui se passe dans le monde là, puis qui devient de plus en plus… Puis qui va devenir très très populaire au vingt-et-unième siècle, parce qu’il y a toute une “retransplantation” de la conscience humaine.
Il y a tout un changement dans les formes, on vit une grande révolution psychologique sur la Terre. Ça fait que protégez le monde avec qui vous parlez, puis arrêtez de vous prendre pour des initiés, puis des “smart”, puis si vous vous prenez pour des initiés, puis des “smart”, venez faire un petit tour, puis venez me voir ! FIN.
mise à jour le 22/08/2024