La souffrance occulte ne se juge pas

Canadian Arctic – credit: @NorthernScavenger YouTube

Conférence avec Daniel Ménard 115

« DM : Ce soir, nous entreprenons pour la première partie un sujet très intéressant : “La souffrance occulte ne se juge pas”. On est souvent confronté au cours de notre vie, à des explosions de transformation, et finalement on souffre, et on se fait dire par d’autres qu’on devrait faire ci, on devrait faire ça ! Et … » BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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Daniel Ménard (DM) : Ce soir, nous entreprenons pour la première partie un sujet très intéressant : “La souffrance occulte ne se juge pas”. On est souvent confronté au cours de notre vie, à des explosions de transformation, et finalement on souffre, et on se fait dire par d’autres qu’on devrait faire ci, on devrait faire ça ! Et on se culpabilise, dans bien des cas, de l’état déjà difficile dans lequel on est. Bernard nous entretient ce soir sur ce sujet pour nous expliquer les manipulations de cette pensée : Bernard de Montréal ! (Applaudissements). Bonsoir Bernard.

Bernard de Montréal (BdM) : Bonsoir.

DM : Bernard, les gens sont souvent confrontés à des transformations très radicales dans leur vie, les changements psychologiques profonds, et quand ils sont un peu désespérés, ils vont demander à des gens de leur expliquer leur situation. Et souvent, on a comme un contact avec d’autres personnes qui est quasi moralisateur à notre égard, quand on vit de la souffrance, quand on vit une condition de souffrance qui est liée évidemment à des erreurs qui peuvent avoir été faites.

Quelle est la perception pour un individu qui va vers une identité, quelle est la perception qu’il doit avoir de lui-même vis-à-vis les chocs, vis-à-vis la souffrance qu’il vit ou qu’il vibre dans certains cas, versus les explications qu’on lui donne que, les gens essaient de leur donner ? Est-ce qu’il faut être désengagé de ce qu’on souffre, est-ce qu’il faut au contraire comprendre intellectuellement ce qu’on vit ?

BdM : Vous savez, il y a toujours plein de gens autour de nous qui nous donnent des conseils, parce que les gens effectivement voient des choses ou comprennent des choses. Les gens ne sont pas impliqués dans nos expériences de vie, donc des gens donnent des conseils, puis c’est normal, ça fait partie de leur bonté, de leur générosité, ou de leur intelligence de la situation. Par contre, il y a une grande distance entre ça, puis rentrer dans son identité, puis contrôler sa vie puis prendre ses propres décisions.

J’ai l’impression que la période de vie où on doit prendre des conseils, où on prend des conseils de l’extérieur, c’est une période qui est basée sur le fait que l’Homme n’a pas suffisamment d’identité. Donc pas avoir suffisammenr d’identité, ça veut dire : techniquement, “pas avoir suffisamment souffert”. Si l’Homme avait suffisamment d’identité ou si l’Homme avait suffisamment souffert de son impuissance, l’Homme n’aurait pas besoin d’autres personnes autour de lui pour lui donner des conseils, l’Homme pourrait prendre des décisions puis s’enligner lui-même.

Ça fait que c’est une triste situation qu’on soit obligé d’être conseillé par d’autres personnes pour prendre des décisions dans la vie, c’est une triste situation. Par contre, ça fait partie de la condition, ça fait partie de la condition humaine, ça fait partie… L’Homme n’a pas été brûlé par la vie.

DM : Est-ce que vous êtes en train de dire qu’une personne qui vit vraiment une souffrance, devrait aller au bout de sa souffrance, puis voir sa réponse au bout de la souffrance, mais que d’avoir une réponse en cours de route, c’est inutile ?

BdM : C’est parce qu’avoir une réponse en cours de route, ça sert plutôt de placebo qu’autre chose parce que les gens n’écoutent pas, “anyway” ! Les gens n’écoutent pas, même si vous dites quelque chose à quelqu’un, on entend ce que vous dites, mais on n’écoute pas.

DM : Mais pourquoi les gens à ce moment-là, pourquoi il y a des gens qui veulent conseiller, ils veulent répondre aux autres, pourquoi est-ce qu’il y a des gens qui font ça, même comme travail ?

BdM : Ça fait partie de la dynamique de l’Esprit, l’Esprit aime ça parler, placoter, expliquer, on est tous des parleux, des jaseux, des placoteux, on a tous la maladie de la parole.

DM : Ça n’a aucun effet ?

BdM : Ça a un effet dans le sens que ça permet de mettre des choses en relief, mais ça ne change pas. Moi j’ai eu beaucoup d’expériences avec les Hommes, puis je connais très bien l’Homme, puis tu dis des choses à l’Homme, c’est une chose, mais ça prend des évènements pour l’amener à réellement dépasser sa condition humaine, transmuter ses émotions par rapport à tel ou tel évènement. Donc donner des conseils à l’individu, c’est simplement… C’est bon parce que ça lui permet de sentir qu’il n’est pas seul. Ça lui permet d’alléger sa solitude mais ce n’est pas ça qui l’amène à se confronter à sa réalité, ce n’est pas ça qui l’amène à se prendre en main, ce n’est pas ça qui l’amène à prendre sa vie sous son contrôle. Ce n’est pas ça qui l’amène à détruire la crainte qu’il a, ce n’est pas ça qui l’amène à prendre sa vie par les “gosses” (testicules), c’est la souffrance qui amène l’Homme à ça. Quand je dis la souffrance, je veux dire le temps qu’on perd avant de le faire. C’est ça la souffrance !

DM : Le temps qu’on perd avant de le faire, vous vous voulez dire qu’on souffre parce qu’on perd du temps ?

BdM : Oui.

DM : OK. Donc une personne parle pour passer le temps ?

BdM : C’est pas qu’on parle pour passer le temps, mais le fait de parler, on passe du temps, c’est ça que je veux dire.

DM : Quand est-ce que, Bernard, la parole a un effet immédiat ?

BdM : La parole a un effet immédiat quand vous avez atteint un niveau de conscience ou d’intelligence suffisamment présent pour que vous soyez toujours en conscience vibratoire. Vous n’êtes plus psychologiques parce que tant que vous êtes psychologiques, vous “taponnez” (perdre son temps), vous rationalisez, vous vous “pognez le cul” mentalement. Puis ça, il y en a qui sont tellement bons à ça ! Il y a des gens qui sont tellement bons à se jouer des “games” que c’en est abominable ! Abominable !

Tandis qu’un Homme qui a une certaine conscience vibratoire, il n’y a plus de “game”, là tu deviens réellement dangereux, dans le sens que c’est réellement “shit or get off the pot” (façon familière de dire “prends une décision”). Je vous donne un exemple réellement stupide là, parce que ça fait partie de mes activités. Là, j’ai des choses à envoyer en Haïti, des matériaux à envoyer en Haïti, puis on sait ce qui se passe en Haïti, Port-au-Prince, tout le problème au niveau de l’embargo, ainsi de suite. Puis le Cap, l’autre ville qui est proche de l’endroit où je fais des affaires, l’autre ville est prise parce que les Américains sont là, puis ils ont fait du Cap haïtien une grosse “house” (maison) pour toutes leurs affaires militaires.

Ça fait que les avions ne rentrent pas encore, puis les bateaux ne rentrent pas encore, puis envoyer de la marchandise à Port-au-Prince, c’est plus compliqué, puis c’est loin, puis ils ne veulent pas notre franchise là-bas, puis ils ne me connaissent pas. Mais si j’attends… Là, je vais attendre une semaine, deux semaines, quatre jours, cinq jours. Là, j’attends que les Américains se tassent puis qu’ils rouvrent… Finalement ça retarde mon mouvement.

À un certain moment donné, je prends le “feu au cul” (fâché), puis là je me mets en contact avec un “broker” à Port-au-Prince, je me mets en contact avec un “broker” à Montréal, puis je dis : “Bon, ben, la bébelle, tu la prends, tu la mets dans l’avion, tu l’envoies, qu’il y ait des taxes, payez-les les crisses de taxes, mais que la bébelle rentre demain”… Que je l’oublie la “bébelle” sans ça je vais y penser pendant trois semaines à la “bébelle” ! Ça fait que quand j’en ai plein le cul là, la “bébelle”, elle passe !

Tandis que vous autres, vous allez dire : “Bon, ben, faut payer des taxes, ça va nous coûter plus, 200, 300 cents pièces de taxes, pour envoyer ça à Port-au-Prince, ça coûte un petit peu plus cher”, parce que vous comptez toujours vos “crisses” de cents ! Ça fait qu’à ce moment-là, au lieu d’éliminer le problème une fois pour toutes, là vous “taponnez” avec, puis là, vous vous masturbez à un point qu’éventuellement, c’est la vie qui vous contrôle ! Ce n’est plus vous autres qui “run le show” ! Là, tu peux rationaliser : “Bon, on va payer plus de taxes, ça va coûter plus cher pour la bébelle, pour l’envoyer”. Finalement, tu te rends malade pendant ce temps-là . Tu “deales” avec Haïti, c’est quelque chose Haïti, t’sé ! Ça fait que la vie c’est la même affaire.

Ça, c’est comme la fille qui est en amour, puis elle est en amour… Ben oui, puis elle l’aime son gars, puis elle l’aime son gars, puis elle l’aime, puis elle sait qu’il y a une autre femme, puis elle sait qu’il a une femme, puis elle sait qu’il y a une maîtresse, mais elle l’aime ! Qu’est-ce que tu vas faire ? Ben, il n’y a rien à faire ! Quand bien même tu lui dirais : “Ben, un jour il faut que tu le lâches parce qu’un jour tu vas finir avec rien”… Elle l’aime ! Ça fait que la seule chose à dire, c’est : “Mange d’la marde” (va te faire foutre), continue à l’aimer câlisse, puis bonjour”… Ce n’est pas ça que vous faites, vous autres, vous la rencontrez au restaurant, puis elle pleure, puis elle dit qu’elle l’aime : “Ben oui, je comprends que tu l’aimes”… Gnagnagna… Ça fait que vous êtes réellement des malades !

Vous êtes réellement des malades parce que vous vous jouez du cinéma, puis vous pensez réellement comme Shakespeare ! Shakespeare dit : “life is a game” (la vie est un jeu), on est tous des acteurs sur un “stage” (une scène), ça fait que parce que Shakespeare dit ça là, qu’on est tous des acteurs sur un “stage” là, nous autres on pense que c’est de même ! Ça fait qu’un jour, l’Homme va se réveiller, puis le “crisse de stage”, vous allez le faire sauter, puis les rideaux, vous allez les dépendre, vous allez arrêter d’être des acteurs sur un “stage” puis c’est vous autres qui allez devenir “le stage”.

Ça, ça prend de la conscience vibratoire ! Puis ça prend une conscience, une intelligence qui est réellement très vibrante, qui comprend une chose : Que la vie c’est fait à tous les niveaux pour nous faire chier ! Il n’y a rien dans la vie de bon, autre que ce que toi, en tant qu’être conscient est capable de te le donner d’intelligent. Le reste c’est tout de la “game” ! C’est de la “game” astrale, c’est de la “game” à tous les niveaux, puis dans la vie, il n’y a rien de bon, parce qu’il n’y a rien sous ton contrôle.

Ça fait que la vie, elle sera bonne pour l’Homme quand elle sera sous son contrôle, puis pour qu’il l’amène sous son contrôle, ben, il faut qu’il vibre, puis l’Homme ne vibre pas, il rationalise, il est psychologique. La fille est en amour là, avec deux, trois gars, ou un gars qui a deux, trois femmes dans sa vie, imagine-toi, puis elle est en amour pendant deux ans de même. Quand bien même tu dirais : “Pauvre petite fille, tu n’as pas d’avenir avec cet Homme-là”, il va falloir qu’elle pleure un soir, puis qu’elle entende parler qu’il s’est fait une quatrième maîtresse !

Là, ça va péter son sac, elle va faire une crise, elle va tomber en dépression, puis il va arriver quelque chose, puis là finalement elle va prendre la décision, mais la prendre “frette” la décision ! Non ! Parce qu’on n’est pas capable de prendre des décisions froides, parce qu’on est trop chaud ! On est plein d’amour, on est plein de sentiments, puis on est ci, puis on est ça, on flotte ! Puis un jour, vous allez réaliser que la vie, ben, c’est une “game”, c’est contrôlé à partir des plans, puis c’est programmé ! Puis un jour, si l’Homme est pour devenir intelligent, il va falloir qu’il casse ça ! Puis ça, casser ça, casser la vie, c’est casser en soi ce qui nous empêche d’être libre !

DM : Donc pour vous, la parole, si c’est accompagné d’une décision et d’une action, l’individu ne souffre pas ?

BdM : Si vous n’avez pas d’action, votre parole, c’est rien que de la jasette.

DM : Non, mais ce que je veux dire, Bernard, c’est qu’il n’y a pas de souffrance si la parole passe à l’action, dans la vie ?

BdM : Ben non, parce que tu te dégages, au lieu de constiper, puis de constiper, puis de constiper, puis de constiper ! Moi, quand j’ai décidé d’envoyer la “bébelle” à Port-au-Prince, même si me coûte 400 pièces de plus, j’ai éliminé la tension de tout ça, je suis bien, c’est pas “le 400 pièces” qui me dérange, c’est la tension d’être obligé d’attendre, puis d’attendre, puis d’attendre, puis d’attendre, puis d’attendre !

DM : Une personne qui n’aurait pas les ressources, exemple, pour prendre cette décision…

BdM : On les a toujours les ressources !

DM : On a toujours les ressources ?

BdM : Tout le temps ! On les a tout le temps les ressources ! Tout le temps ! Mais on ne les voit pas, on ne les voit pas les ressources !

DM : Est-ce qu’il est intelligent de parler quand une personne vit de la souffrance, est-ce que c’est important de parler pour identifier les ressources ?

BdM : Ouais ! Oui, c’est là que parler est utile ! Ça vous permet d’identifier les ressources, parce qu’en parlant vous apprenez à réaliser qu’il y a beaucoup de voiles, il y a beaucoup de couches à votre conscience. Ça fait que parler, c’est très très bon. Mais une fois que vous l’avez identifiée l’affaire, ben, il faut que tu passes à l’action ! Il va toujours y avoir quelque chose pour vous empêcher de passer à l’action.

DM : OK. Bon, dans un premier temps, on peut parler, identifier un problème, et puis dans un autre temps, on semble devoir parler pour établir la décision ?

BdM : Tu passes à l’action ! Quand tu connais tous les paramètres, tu passes à l’action !

DM : OK. Est-ce que passer à l’action, ça établit automatiquement que ça va débloquer ?

BdM : Passer à l’action, si vous passez réellement à l’action, automatiquement c’est comme si votre intelligence est à la fine pointe là, ça fait que vous les avez les ressources, mais c’est un état mental, “passer à l’action”, ce n’est pas une décision psychologique. Vous autres, “passer à l’action, c’est une décision psychologique : “Je vais passer à l’action là, je vais arrêter de fumer”, comme moi j’ai arrêté de fumer ça fait cinq jours. Ça fait quarante ans que je fume, c’est assez, j’ai arrêté de fumer dernièrement, j’ai arrêté de fumer, j’ai arrêté de fumer !

Ça ne peut pas être une grosse affaire, arrêter de fumer ! “T’arrêtes de fumer ou t’arrêtes pas de fumer” !? Le monde veut arrêter de fumer, on dirait que c’est un martyr, arrêter de fumer, ça fait que j’ai décidé de fumer pendant quarante ans, j’aimais ça ! Là, j’ai décidé d’arrêter, il n’y a rien là ! Mais nous autres, c’est pas de même qu’on vit ça ! Ce n’est pas un état mental, nous autres, prendre une décision ! Prendre une décision, nous autres, c’est comme tout un genre de mouvement psychologique d’évaluation, puis de ci puis de ça, ça n’arrête plus ! “T’arrêtes de fumer ou t’arrêtes pas de fumer” ?!

DM : Pourquoi ça ne s’est pas fait avant ?

BdM : Parce que je n’avais pas le goût d’arrêter de fumer ! J’aimais ça ! Là, je n’aime plus ça !

DM : Parce que ça vous fait souffir ?

BdM : Ben, parce que là, ça commence à tomber dans mes bronches, ça fait que quand ça commence à tomber dans mes bronches, là tu arrêtes. Le corps il t’envoie des signaux dans les sinus, tu arrêtes, bon, tu arrêtes ! Mais quand tu arrêtes, il ne faut pas que ce soit compliqué. Tu arrêtes, tu arrêtes !

DM : Donc il faut que ça souffre ?

BdM : Ben, quand c’est bon, tu n’as pas besoin d’arrêter ! Quand tu n’as pas de problème, tu n’as pas besoin d’arrêter ! Si tu aimes quelque chose, si tu aimes ça “faire l’amour”, puis si un jour tu fais l’amour, puis c’est dur pour tes reins, ben là tu vas faire une autre sorte d’amour, je veux dire, tant que c’est bon c’est bon ! Moi j’aimais ça fumer, j’ai toujours aimé ça “fumer”. J’ai demandé au médecin : “Mes poumons sont-ils bons”… Il m’a dit : “Ils sont parfaits”… Mes poumons sont bons, mais là, mes bronches commençaient à s’affecter parce que j’ai une limite. Là, j’arrête. Mais quand j’arrête, j’arrête, je ne recommence pas, taponner puis taponner. Là c’est bon, vous ne me reverrez plus fumer !

DM : Parce qu’il y a un signal d’alarme ?

BdM : Parce que j’ai décidé d’arrêter de fumer ! Arrêtes-tu ou n’arrêtes-tu pas ! C’est quoi la “crisse” d’affaire !

DM : Non, mais c’est parce qu’il y a des gens, ça demande toujours : Où est-ce qu’on est capable de contenir la décision qu’on prend ?

BdM : Vous ne la contenez pas la décision parce que vous vous laissez astraliser : les pensées, le petit bonhomme dans la tête qui vient… L’aimes-tu ton gars ou tu ne l’aimes pas ton gars ? A-t-il trop de maîtresses ou il n’en a pas assez de maîtresses ? Quand est-ce que tu vas arrêter, faut-il qu’il en ait huit de maîtresses pour que tu le “crisses” là ?! On ne prend pas de décisions, on n’a pas un état mental décisionnel, on prend des décisions, puis on va à une certaine distance, on n’a pas un état mental ! Ce n’est pas nous autres qui “run”. Une fille qui est en amour, puis que son “chum” a quatre “blondes”, c’est évident qu’il y a quelque chose qui ne marche pas, rouvre tes lumières !

DM : Puis quand vous prenez une décision, puis que vous la contenez, est-ce que ça établit automatiquement que l’évènement cesse ?

BdM : Ah ! Ben c’est évident, parce qu’à ce moment-là tu changes toute ta programmation !

DM : Donc changer sa programmation…

BdM : Changer ta programmation, c’est casser le pouvoir des forces occultes sur ta conscience planétaire, que ce soit à une petite échelle ou à une grande échelle, c’est la même affaire. Il faut que tu casses quelque chose. Tu ne peux pas prendre le contrôle si tu ne casses pas quelque chose, tu ne peux pas vivre “par rapport à”, tu ne peux pas vivre par rapport à l’Homme, tu ne peux pas vivre par rapport aux forces occultes en toi, tu ne peux pas vivre “par rapport à”. C’est toi qui dois “run(er) le show” !

DM : Est-ce que vous pouvez rebâtir votre santé dans cet esprit-là, dans cette dynamique-là ?

BdM : Tu peux bâtir n’importe quoi, quand tu es dans cet état-là, tu peux bâtir n’importe quoi.

DM : Est-ce qu’une personne peut arrêter sa souffrance dans presque l’instantané avec cette vibration-là ? Vous, si vous souffrez, vous prenez une décision, vous passez à l’action, il n’y a plus de souffrance ?

BdM : Ça dépend, ça dépend ! Dans de la souffrance vibratoire, il y a comme des niveaux, il y a un niveau… Il y a un niveau, tu le règles, après ça il peut y avoir un autre niveau, tu le règles, il peut y avoir un autre niveau, tu le règles. Mais tu règles toujours quelque chose, il faut que tu règles quelque chose.

DM : Vous m’aviez déjà dit à un moment donné, de l’âme c’est du temps !

BdM : De l’âme c’est du temps, de l’âme c’est du temps, puis de l’âme c’est du temps !

DM : OK. Quand on subit le temps, quand on le subit dans le sens qu’on est obligé de se faire imposer des restrictions, des limites, on est affecté par l’âme, c’est là que je suppose que la souffrance est la plus vive. L’action que vous prenez, c’est quelque chose qui est au-delà de l’âme ?

BdM : Ça fait partie de ton mental, ça fait partie de ton Esprit, ça fait partie de ta lumière, appelez ça comme vous voulez, ça fait partie de ta grande volonté, ça fait partie de ta puissance. C’est plus fort que l’âme, ça dompte l’âme, ça passe à travers l’âme, on ne peut pas vivre rien que d’âme. L’âme c’est le côté humain de l’Homme, l’Esprit c’est son côté universel, cosmique, “whatever”, intelligent. C’est rien que ça qui peut dompter de l’âme.

DM : Y a-t-il des décisions qui sont prises à partir de l’âme, et donc décisions qui ont… ?

BdM : Toutes les décisions qu’on prend dans la vie, à 99.9 sont prises à partir de l’âme.

DM : C’est ça qui ne donne rien !

BdM : C’est ça qui nous fourre, ben, oui, évidemment.

DM : C’est juste les autres décisions qui…

BdM : Penses-tu que le gars, tu l’aurais marié, au niveau de l’Esprit, le gars que tu as rencontré dans un bar, en “mille neuf cent tranquille” là, le niaiseux qui riait tout le temps là, le niaiseux qui avait de la misère à se trouver un job, le niaiseux qui était un macho, puis le niaiseux qui n’avait rien qu’une chose, qui était bien bon pour te mettait en vibration, c’est parce qu’il te faisait bien l’amour ! Si t’avais été au niveau de ton Esprit, penses-tu que t’aurais marié une affaire de même ? NON ! Ça fait que les décisions qu’on prend dans la vie, on les prend au niveau de l’âme, ça fait partie de notre programmation.

DM : Donc c’est ces décisions-là qui nous maintiennent dans la souffrance ?

BdM : Non ! C’est ces décisions-là qui nous amènent à la souffrance. Quand tu le rencontres le gars dans le bar, tu ne souffres pas, au contraire ! Mais c’est deux ans plus tard que tu vas souffrir !

DM : Bon, à ce moment-là, il y a comme deux origines dans la décision, puis tant qu’on n’est pas capable de passer au deuxième étage, on va toujours prendre des décisions qui sont au niveau de l’âme ?

BdM : C’est ça !

DM : OK.

BdM : Mais avec le temps, tu en arrives à prendre de moins en moins de décisions au niveau de l’âme, parce qu’avec le temps, tu deviens très vibrant, très vibrant !

DM : Est-ce qu’une décision qui a été prise au niveau de l’âme peut se corriger rapidement ou s’il faut aller au bout de ce que l’on a décidé ? Comme s’il y avait un contrat là-dedans ?

BdM : Ça ne peut pas se corriger rapidement parce que ça fait partie de la programmation, puis la programmation est faite de cycles, puis c’est à long terme. Si tu as quatorze ans, vingt-et-un ans, vingt-huit ans, tsé, long terme… C’est des cycles ! Mais c’est ça la conscience. La conscience, c’est en arriver à les brûler ces cycles-là, puis en arriver à les stabiliser complètement sous ton contrôle. C’est ça la conscience supramentale sur la Terre. C’est ça l’Intelligence, appelez ça comme vous voulez, le contrôle de ces énergies-là qui sont cycliques !

DM : Vous, quand vous prenez une décision, est-ce que vous avez l’aptitude à casser un cycle ?

BdM : Quand je prends une décision maintenant, j’ai l’aptitude à casser un cycle, oui ! Dans le sens que je ne prends plus de décision au niveau de l’âme.

DM : OK. Alors, est-ce que vous cassez un cycle pour vous ?

BdM : Je casse un cycle simplement pour moi, oui.

DM : OK. Ça veut dire que ça n’affecte pas les autres ?

BdM : Non !

DM : Ça veut dire que les autres qui sont dans le même giron d’évènements sont quand même pris dans le même cycle, c’est-à-dire que c’est individuellement qu’on brise un cycle ?

BdM : C’est individuel.

DM : Vous ne pouvez pas casser le cycle pour votre femme, votre fille ?

BdM : Non, c’est individuel ! C’est individuel, seulement ce qui va arriver, c’est que si tu casses un cycle, les autres autour de toi vont en bénéficier.

DM : De quelle façon ?

BdM : Dépendant de leur relation avec toi. L’Homme va toujours bénéficier d’un Homme qui brise un cycle de vie dans sa conscience, parce qu’il va aller plus loin, il va découvrir d’autres choses. Parce que quand tu brises un cycle pour toi-même, tu te libères, puis automatiquement tu libères l’être humain. Parce que les conditions de programmation antérieures ne sont plus là.

DM : La propriété de briser un cycle, ce qui fait qu’on est capable de casser un cycle, je pense à des cycles saturniens de sept ans, disons, qui nous imposent une rigidité, une lenteur, une sorte de concentration, puis même de précision à l’extrême, quand on veut casser ça, on est obligé évidemment de faire face à des évènements qui sont extrêmement lents. Vous, si vous êtes confronté comme, exemple, à de la lenteur à Port-au-Prince, casser un cycle, il y a vous qui voulez casser un cycle, mais il y a ceux qui sont pris dans le cycle qui sont quand même là et qui, eux autres, maintiennent ce ralentissement ?

BdM : Oui, mais c’est parce que quand tu es rendu à un point comme ça, ce qui arrive, c’est que tu deviens… Ta façon de voir les choses est totalement différente de celle de l’Homme. Ce qui fait que l’Homme peut casser un cycle, c’est que sa façon de voir les choses est différente. C’est ça qui fait qu’une personne… Si vous n’altérez pas votre façon de voir les choses, autrement dit que vous ne vous amenez pas à voir les choses dans votre vie comme vous en tant qu’individus les voyez, et que vous vous laissez influencer à gauche, puis à droite, par d’autres valeurs, vous ne pourrez pas casser le cycle.

Casser un cycle, ça veut dire mater en soi les conditions prépondérantes qui nous conditionnent à l’inaction. Puis elle sont toujours présentes ces affaires-là, c’est toujours présent ! D’ailleurs, c’est pour ça que l’Homme ne sent pas ça, la fameuse liberté de son Esprit, il a toujours l’Esprit lourd, pourquoi ? Parce qu’il ne casse pas le cycle.

DM : Mais il n’y a que vous qui puissiez changer votre façon de voir, qui puissiez même changer votre façon de faire, mais il peut y avoir les évènements qui maintiennent encore une rigidité puis une stabilité, une inertie ?

BdM : Ça ne change rien parce qu’il y a toujours de la place dans une conscience créative, autrement dit une conscience créative, ça a toujours conscience globale de ce qui se passe. C’est comme si le timing d’une conscience créative, c’est le timing maximal pour elle-même, puis ça convient, c’est en relation parfaite avec ce qui se passe dans le monde. Un conscience créative, ce n’est jamais disconnecté des évènements dans le monde. Mais à un certain moment donné, quand elle se met à vibrer, ce n’est plus toi en tant qu’ego là, qui se met à vibrer, ce n’est plus moi comme Bernard de Montréal qui vibre au niveau de l’ego pour faire des mouvements vers des objets qui s’en vont à Port-au-Prince, c’est ma vibration, ça fait partie de ma conscience, ça.

Ça fait que tu es allumé par en dedans, puis quand tu es allumé par en dedans, les considérations psychologiques, égoïques, égocentriques, telles que : “Ça va coûter 300 pièces de taxes à payer pour ça”, ça, ça saute ! C’est comme si les valeurs normales, humaines, psychologiques, sautent devant cette action-là qui vient de ta conscience vibratoire, puis c’est ça que les Hommes ne sont pas capables de faire.

DM : Ça voudrait dire que quand l’individu est mis en vibration – parce que tout le monde peut être mis en vibration – il se laisse voiler par sa psychologie ?

BdM : Quand l’individu… Comment tu dis ?

DM : Toutes les personnes sont aptes, disponibles à être mis en vibration, mais elles se laissent, dans un cadre psychologique, éteindre ça ?

BdM : C’est ça.

DM : On se fait éteindre !

BdM : C’est ça ! C’est ça donc vous ne savez jamais qu’est-ce que c’est être mis en vibration parce que vous vous laissez éteindre, puis la raison que vous vous laissez éteindre, c’est parce que vous ne vous êtes pas habitués à votre feu. Vous n’êtes pas habitués à votre feu, puis c’est évident que je parle gras, je suis obligé de parler gras pour expliquer ce que je veux dire. Quand je dis : “Moi j’ai le feu au cul” (fâché) tout le temps, mais ma vie c’est un “feu au cul”. Parce que je connais tellement la vie que je la casse, puis je la casse, puis je la casse, puis je la casse !

Ça fait que ça prend du “feu au cul”, il faut que tu aies du feu dans les tubes ! Si tu n’as pas de feu dans les tubes, puis tu rationalises puis tu attends, puis les évènements se passent, ben, à ce moment-là ta vie elle est psychologique, ce n’est plus toi qui “run” (contrôle) ! C’est les évènements qui te “run”. Bon, ben ça, moi je l’ai cassé, je le casse ! Il vient un point où tu deviens bien habile à ça, parce qu’aussitôt qu’il y a une objection, il y a une opposition, je casse !

Il y a du monde dans l’autre salle de l’autre bord là, bon, là c’est tranquille, le monde (les gens) peuvent écouter là, mais si j’avais des tensions avec le fait qu’il y a du monde dans l’autre salle, puis qui joue de la musique là, je dirais à ma secrétaire : “Va les voir ces osties-là en avant là, pour qui on paie, puis avec lesquels on fait des affaires depuis des années, puis quand ils me louent une salle pour mon monde ici, crisse, qu’on ait la paix, nous autres, c’est une conférence ici”… Ça fait que tout leur rock and roll ou leur rock and roll spirituel, qu’ils le fassent dans une autre salle, puis qu’ils nous donnent la paix à nous autres, parce que sans ça, moi je suis capable de prendre la “crisse” de salle ici, puis je vais shooter le bal, je vais l’envoyer ailleurs, ou je n’en ferai pas de conférence !

Autrement dit je ne vais pas me laisser dominer par l’inconscience de monde qui “run” un hôtel comme ici, qui ne sont pas assez intelligents pour savoir, puis comprendre que, nous autres, on fait des affaires avec eux autres depuis trois, quatre, cinq ans, puis ils sont encore assez niaiseux pour nous “crisser” des chanteurs à côté, quand on parle de choses sérieuses. Parce qu’on est en conférence ! Ça pourrait être une conférence d’affaires ici ! Ça fait que quand ça marche, ça marche, mais quand ça ne marche pas, il faut que tu le casses, je le casse ! Moi je ne vais pas dire : Bon, ben là… Vous autres, vous allez dire : “Bon, ben, s’il n’y a plus de salle dans le coin, peut-être que je ne pourrai pas faire de conférence le mois prochain”… Moi je m’en “crisse” que je ne fais pas de conférence le mois prochain !

Ce que je veux, je ne veux pas de tension, je veux que le monde en arrière soit capable de m’écouter quand je parle, puis qu’eux autres aussi n’aient pas de tension. Ça fait que si ce n’est pas capable d’être réglé ça, par ma secrétaire ou le monde, je vais “crisser” ça là ! Je casse ! Je ne me fais pas chier ! Je le paie mon loyer moi ici, le monde paie quand ils viennent ici, on veut la paix quand on vient ici. Ça fait que vous autres, si vous tenez un “crisse” d’hôtel, “runez” votre “ostie” d’hôtel comme du monde ! Sans ça, je vais vous “crisser” là ! C’est ça que je veux dire : CASSER !

Tandis que vous autres : “Ah ! Ben, ils m’ont dit, vous savez, on ne peut pas rien faire, vous savez”… “Tabarnak”, c’est pour ça que je ne parle pas en français, je vous l’ai déjà dit ! (rires du public). “Vous savez, on a fait une erreur, c’est pas de notre faute, l’employé il est parti”. Va chier “tabarnak” ! Sais-tu qu’est-ce que c’est qui est arrivé, je vais te conter une histoire, j’étais allé en Suisse voilà bien bien des années, puis j’étais bien plus mauvais dans ce temps-là qu’aujourd’hui. Aujourd’hui je suis tranquille ! (rires du public).

Mais je m’en vais dans un hôtel en Suisse, je monte avec ma femme, puis ma fille, on était rendus dans la montagne en haut là, puis au lieu de nous dire : “Bon, ben, à quatre heures, vous redescendez en bas parce que vous allez être obligés de rester à l’hôtel parce qu’on ferme”, ils nous disent rien, t’sé, ils ont un petit écriteau dans le coin là : “À quatre heures, il faut descendre”… (Coupure enregistrement)…

Reprise en cours (…) Là, j’ai dit : “Qu’est-ce qui se passe”… Ils m’ont dit… Le chariot là, je ne sais pas comment est-ce qu’ils appellent ça, il est descendu : “Vous savez, à quatre heures, il faut partir”. Ben, j’ai dit : “Crisse, vous nous l’avez pas dit”… En tout cas, ils nous donnent une chambre d’hôtel, puis le lendemain matin… À part ça, la chambre d’hôtel était supposée coûtée tant, le lendemain matin, je suis allé faire une “ostie” de guerre dans le “lobby” (hall) de l’hôtel. Puis laisse-moi te dire, “crisse”, si tu penses que je vais mettre le genou à terre, moi j’en ai un “d’osti” de genou !

Je te lui ai fait une “crisse” de guerre dans le “lobby”, la femme elle a eu tellement honte, là j’ai “sacré” en québécois, j’ai amené réellement le Québec en Europe, (rires du public), puis j’ai dit : “Ostie de câlisse”, là, la bonne femme elle était tellement énervée qu’elle m’a laissé partir, elle ne m’a même pas cherché pour la chambre ! (rires du public). Elle dit : “Monsieur vous devez partir, on ne peut pas s’entendre”. Moi j’ai dit : “Pas de problème”… Elle dit : “On ne vous cherche pas”. J’ai dit : Pas de problème ! (rires du public). Non ! “Don’t fuck with me, câlisse”… !

C’est ça que je veux dire, la prendre sous ton contrôle, mais on ne fait pas ça nous autres, parce que nous autres, on est polis ! Moi aussi je suis poli, mais arrête de me faire chier parce que je suis tanné, comprends-tu, on est polis, puis on est toujours polis. Moi aussi j’aimerais ça, parler à la française comme ça, mais “tabarnak”, quand ça ne passe pas, “ostie”, tasse-toi, parce que je m’en viens avec mon train, comprends-tu ?

DM : Très bien !

BdM : Je passe à travers n’importe qui ! Normal, pas normal, paranormal, occulte, n’importe quoi, je passe à travers, sais-tu pourquoi ? Parce que je n’ai pas peur ! Sais-tu pourquoi je n’ai pas peur ? Parce que j’ai appris au cours de mes vingt ou vingt-cinq ans de fusion, à combattre ces “crisses” de forces là qu’on a dans le cul, qui font partie de notre système nerveux, l’âme, nos pensées, je les ai tassées. Ça fait que je n’ai pas peur, je n’ai pas peur d’aller en enfer, je n’ai pas peur d’être damné, je n’ai pas peur de l’autorité, je n’ai pas peur de Dieu, “everybody : fuck you except me” (Tout le monde : Va te faire foutre, sauf moi). Ça fait que c’est évident que ce qui ressort de tout ça que je donne dans l’instruction, ça veut dire ça : Ouvrez vos lumières…

DM : Y a-t-il des situations, Bernard, où les gens ont des urgences, puis ne les voient pas ?

BdM : C’est plein de situations où on a des urgences, puis on ne les voit pas. Puis sais-tu pourquoi est-ce qu’on ne les voit pas ? Parce qu’on ne souffre pas assez ! On n’a pas de conscience vibratoire.

DM : Mais ça a l’air d’être long à développer cette conscience vibratoire ?

BdM : C’est long à développer parce qu’on a des “buffers” (tampons). Tu sais, vous autres, l’Homme il n’est pas en fusion. Moi dans un sens, j’ai un avantage, j’ai vécu une fusion, j’ai été tellement possédé par ces “crisses” de forces là que les casser, ça m’a pris des années. Tandis que vous autres, vous n’êtes pas possédés par eux autres. Vous autres, la conscience de votre subconscient, puis la conscience de votre relation avec votre subconscient, vous ne l’avez pas ! Vous avez des prises de conscience… Spirituelles.

Vous voulez être conscients, vous voulez évoluer, vous voulez une conscience supramentale. Moi je veux la “crisse” de paix, ce n’est pas pareil ! Vous autres, vous êtes encore avec le drapeau, moi je le mange “l’osti” de drapeau ! “Mangez d’la marde”, l’invisible, le matériel, les hiérarchies, tout ce qu’on a appris depuis dix-mille ans là, ça ne marche plus avec moi, c’est moi qui “run”.

DM : Quand vous vous êtes fait fusionné en 69, aviez-vous une conscience vibratoire comme là…

BdM : Ils te donnent une conscience vibratoire, mais tu es très spirituel, ça fait qu’à ce moment-là, elle ne sert à rien, parce que tu les aimes, “t’es fous comme de la merde”, hé, tu te fais parler au téléphone quelque chose par ton “chum” de l’autre bord que tu ne vois pas, puis qui te donne l’information, puis qui te rend intelligent, t’ennuies-tu de ton gars ? Mais au bout des années, ben, tu apprends puis tu apprends, puis tu apprends, puis finalement, tu les domptes ces affaires-là ! Il va falloir un jour que l’Homme dompte complètement l’invisible si l’Homme veut être en contact avec les mondes parallèles, sans ça vous allez former des religions ici sur la Terre qui vont faire en sorte que ce qui s’est passé sur l’Atlantide, ça va être un jeu d’enfants !

DM : Ça serait pire que l’Atlantide ?

BdM : Ah ! C’est évident ! C’est évident ! Si l’Homme n’apprend pas à contrôler les forces psychiques de son être qui, techniquement, sont capables de se matérialiser, il est fait à l’os ! Il est fait à l’os !

DM : Puis maîtriser ça, ça demande une conscience vibratoire ?

BdM : La conscience vibratoire, c’est le résultat de la transmutation des émotions. C’est le résultat, ce n’est pas un “a priori” une conscience vibratoire. L’Homme ne vivra pas une fusion directe, ça fait que ce n’est pas un “a priori”.

DM : Non, mais vous vous imaginez, Bernard, vous, vous avez une fusion en 69, vous avez automatiquement une conscience vibratoire, puis ça vous prend quatorze ans de souffrance pour les intégrer !

BdM : Oui, parce qu’il y a des choses qu’il fallait savoir. Il fallait savoir d’abord que tout ce qui est occulte est mensonge. Ce n’est pas évident !

DM : Non, ce n’est pas évident !

BdM : Ce n’est pas évident pour l’être humain de savoir que tout ce qui est occulte est mensonge, parce que pour l’être humain, ce qui est occulte c’est fantastique !

DM : C’est du domaine du fantastique, l’information… !

BdM : TOUT ! Vous allez dire : “Ben oui, mais je reçois de l’information qui est précise”… Tu reçois de l’information qui est précise pour t’embarquer pour tout à l’heure ! Si on avait reçu de l’information qui est précise, puis qui était objectivement précise comme on a en science depuis des siècles, on serait avancé aujourd’hui !

DM : Vous voulez dire une information observable ?

BdM : Une observation qui n’est pas teintée par les lois du mensonge cosmique, qui n’est pas basée sur le fait que le transfert du pouvoir de l’invisible au matériel ou des plans vers l’Homme, doit se faire simplement en fonction de sa science de ces lois-là. Sans ça, on devient fanatisé, on devient dangereux pour les Hommes.

DM : Vous voulez parler d’un pouvoir qui peut être conditionnant ?

BdM : Quand je parle de pouvoir, je parle… Je ne me rappelle plus où je connecte avec la question là !

DM : C’est parce que vous nous parlez que l’être vit le mensonge cosmique, que si on a de l’information précise, on devrait avoir une information précise qui ne relève pas de : On donne puis on “dé-donne” !

BdM : Bon, ben ça, pour ça, il faut que l’Homme intègre son énergie parce que c’est trop, c’est bousculant pour un ego qui n’est pas transparent, le contact avec des univers parallèles qui nous donnent de l’information, parce que ces gens-là sont situés dans d’autres temps, donc ils ont accès à de l’information qu’on n’a pas nous autres. C’est au niveau de l’ego rationnel, logique, c’est déboussolant ! Ça a tendance à créer chez l’Homme matériel, pas morontiel, matériel, ça a tendance à créer une sorte d’euphorie, une sorte de dépendance. Ça peut aller même jusqu’à du fanatisme, une sorte de religiosité, une sorte de spiritualité, l’occultisme, “whatever”. Alors qu’éventuellement, il faut que l’Homme soit capable d’intégrer tous ces plans-là parce qu’il est fait de ces plans-là, “anyway”.

Puis ce qui se passe entre lui, puis l’invisible, ou ce qu’on appelle l’invisible ou les autres plans, il faut que ça fasse partie d’une normalité et non pas d’une anormalité. Bon, ben, pour que ça fasse partie d’une normalité, il faut que nous autres, on change, puis on transmute au niveau émotionnel, parce qu’on a été trop longtemps coupé de notre réalité. Ça, c’est un petit peu comme un gars qui ne voit pas clair, qui ne voit pas clair depuis des années de temps, puis un jour, il s’en va à la salle d’opération, le médecin l’opère, puis après ça, le gars il voit clair. Il faut que tu lui mettes des patchs, puis que tu lui fasses voir le soleil lentement, lentement, lentement, graduellement, sans ça, ça va lui créer un choc.

C’est la même chose au niveau de la conscience. L’Homme n’est pas équipé pour prendre le choc de son contact avec les plans parallèles. Puis quand je dis : “il n’est pas équipé”, il n’est réellement pas équipé, puis la preuve, c’est que quand l’Homme vient en contact avec des mondes parallèles, par exemple, Fatima, Medjugorje en Europe, ils tombent dans des états de transe. Me vois-tu moi, la Sainte Vierge m’apparaître, puis me dire : “Priez priez”, je vais l’envoyer chier, “câlisse” : “Parle-moi donc comme du monde là, enlève-moi ton crisse de masque, parce que moi, je sais qu’est-ce que tu es, puis d’où tu viens, “don’t fuck with my fucking mind” (ne joue pas avec mon putain d’esprit), prends-moi pas pour un paysan, puis prends-moi pas pour un tanneur de brebis là, ici là, tabarnak”… !

“Priez, priez”, c’est pour ça qu’ils ne viennent pas dans des conditions de même, parler à du monde comme moi, parce qu’ils savent qu’ils vont se faire retourner de bord “crisse”, puis même au point de les brûler complètement dans leurs formes vibratoires. “Ca fait que là, parle-moi comme du monde là, assieds-toi dans le sofa, moi je vais m’asseoir dans le sofa, puis on va se parler par télépathie, tu disparaîtras mais quand on aura fini, mais ne vous attendez pas que je me mette à genoux avec un chapelet : priez priez” ! C’est quoi ça ! Ça fait qu’avant que l’Homme soit capable de transmuter ces énergies-là qui font de lui un être capable de se mettre à quatre pattes à terre, puis : “Priez, priez”, il va falloir qu’il en transmute de l’énergie émotionnelle, de l’énergie spirituelle ! Bon, ben, c’est ça l’histoire !

DM : C’est long !

BdM : Ben oui, c’est long, c’est un processus évolutif, c’est pour ça que je parle d’une sixième race-racine, minimum deux-mille-cinq-cents ans !

DM : C’est très long !

BdM : C’est long, c’est long !

DM : Bernard, vous vous avez cette attitude à saisir…

BdM : Comment ça se fait qu’il y a un gars sur toute une planète, pourtant il y en a des ésotéristes, puis des occcultistes, puis des “flyés” dans le monde, parce qu’on est tous des “flyés”, des “crisses” de malades, il y en a du monde comme nous autres dans le monde, puis il y en a depuis des siècles, comment ça se fait que ça prend un petit gars du Québec pour dire, puis établir une fois pour toutes que le mensonge cosmique existe ! Après des siècles de s’être fait vampiriser, puis chier par TOUT ! Les philosophies, les systèmes, les religions, les ci, les ça, TOUT, les sectes, TOUT ! Les autorités, TOUT ! C’est grave !

DM : C’est parce qu’il n’y en a jamais un qui s’est levé contre la divinité !

BdM : Parce qu’il n’y en a jamais un qui a souffert assez, assez pour savoir que le soleil, il faut que tu le mates, “crisse”. Ce n’est pas rien que l’affaire qu’il rentre dans ta maison, puis il t’éblouit ! Il faut que tu le mates, il faut que tu sois capable de descendre les “blinds” (stores) si tu veux, pour le laisser à l’extérieur si tu veux, puis rouvrir les “blinds” si tu veux, pour le regarder en face quand tu veux ! C’est ça qu’on n’a pas compris. C’est ça qu’on va être obligé de comprendre.

DM : Puis la meilleure situation pour le comprendre ?

BdM : La meilleure situation pour le comprendre, c’est de regarder bien proche ce que je vous dis, parce que je suis moins “sans-dessein” que j’ai l’air.

DM : Ça, c’est évident !

BdM : Ce n’est pas évident, ce n’est pas évident, je vais vous dire une chose, si le monde était réellement conscient quand je dis : “Croyez pas”, toutes les choses que je dis depuis des années, occupez-vous de vous, votre individualité là, laissez faire l’autorité extérieure, surtout occulte, puis ésotérique, si le monde comprenait réellement… Ils vont le comprendre quand ils vont vivre la transmutation de leurs corps. Ils vont le comprendre quand ils vont réaliser que l’Homme, en tant qu’individu, doit être libre, puis qu’il doit être respecté intégralement dans son individualité. L’Homme n’a pas besoin de maîtres demain.

DM : Diriez-vous que le plus gros pourcentage de mutation qu’on a à vivre, c’est en rapport avec l’autorité ?

BdM : Le plus haut pourcentage de mutation qu’on a à vivre est en relation avec l’autorité, vous avez entièrement raison, que ce soit l’autorité occulte, les “chiens” en haut avec lesquels tu peux avoir une communication, ou l’autorité sur le plan matériel qui te fait voir ou qui te fait penser d’une certaine façon, oui, définitivement, autrement dit la conscience de la race, ou la conscience universelle qui n’est pas intégrée. Que ce soit une conscience universelle, tant que ce n’est pas intégré la conscience universelle, ça ne t’appartient pas, parce que ces “chiens-là” qui te parlent, ils sont encore capables de manipuler ton terrain ! Tu le vois de la façon dont ils te parlent, la qualité de ta pensée, tu vois. Ça fait que vous avez entirèrement raison, c’est tout par rapport à l’autorité.

DM : Puis la meilleure façon de faire ça, face à l’autorité, c’est de s’apprécier soi-même ?

BdM : La meilleure façon de faire face à l’autorité, c’est de le devenir soi-même pour soi-même, malgré tout.

DM : Devenir une autorité ?

BdM : Il faut que l’Homme devienne son autorité, vous êtes votre autorité vous ?

DM : Oui.

BdM : Bon, c’est quoi le gros dilemme, il n’y a pas rien que moi qui suis dans mon autorité, vous êtes dans votre autorité, il y en a d’autres probablement dans la salle qui rentrent un petit peu dans leur autorité. L’Homme va rentrer dans son autorité. Tant qu’on ne rentrera pas dans notre autorité, on sera un petit peu subliminalement dans l’autorité de quelqu’un d’autre, ça sera soit un être humain ou soit une entité.

DM : Mais c’est des années de révolte ?

BdM : Ah ! Ben, je vais te dire une chose, la vie planétaire, quand tu deviens intelligent, c’est de la “révolte” soutenue et parfaitement développée.

DM : Puis comment on a la paix là-dedans ?

BdM : La paix c’est dans le plaisir de te rendre toujours plus libre, puis toujours plus libre, puis toujours plus libre, toujours plus libre, toujours plus libre, c’est dynamique la conscience. La conscience créatrice c’est une conscience dynamique, ce n’est pas une conscience contemplative. Ça fait que moi, quand je réussis à envoyer mon frigidaire à Port-au-Prince, puis casser la vibration, à ce moment-là, ben, je me suis rendu plus libre. Ma journée est pleine.

DM : OK. Quand une personne sent qu’elle brise la limite du temps, est-ce que ça lui donne de la liberté ?

BdM : Quand une personne sent qu’elle brise la limite du temps, elle commence à être plus en santé psychiquement, émotivement, mentalement, physiquement, donc elle commence à être mieux dans sa peau. Puis automatiquement le rythme de ses forces vitales s’altèrent puis s’altèrent, puis s’altèrent, puis la vie commence à être très très agréable, mais à un autre niveau.

DM : Est-ce qu’on pourrait considérer que tant qu’on a une impression de vivre l’impuissance, c’est tant qu’on a des attentes ou qu’on subit du temps ?

BdM : Ça dépend, si vous êtes conscients de l’impuissance, puis vous vivez de l’impuissance, puis vous êtes conscients de votre impuissance, c’est parce que vous ne vibrez pas encore assez pour la casser. Parce que je vous l’ai dit tout à l’heure, quand tu vibres ta puissance, ce n’est pas au niveau de l’ego que tu vibres, c’est vibratoire, ça fait partie de ton Esprit.

Quand tu vis de l’impuissance, tu es conscient, tu es capable de subir de l’impuissance pendant que tu es conscient, tu es capable de supporter ça, mais à un certain moment donné, ta conscience elle commence à se mettre en vibration, là le mur il saute, paf ! Ça, c’est un aspect de vibrer la puissance. L’autre aspect, c’est que les gens vivent de l’impuissance, mais ils sont tellement psychologiques qu’ils restent totalement colmatés dans leur énergie, ils ne sont pas capables de réellement se libérer. Soit que tu vives de l’impuissance, tu n’es pas capable de te libérer ou que tu vives de l’impuissance et tu n’es pas capable pour le moment de te mettre en vibration ! Mais à un certan moment donné, tu vas te mettre en vibration parce que tu as une conscience vibratoire…

DM : Qui se coordonne avec les évènements ?

BdM : Qui se coordonne avec les évènements, exactement.

DM : Parce que vous, votre freezer, vous n’auriez pas pu l’envoyer il y a six mois ?

BdM : Non, c’était pas le temps ! Là, c’est le temps !

DM : OK. Ça fait que votre mise en vibration, puis votre choc, il est dans le bon timing ?

BdM : Il est toujours dans le bon timing, oui.

DM : C’est ça ! Mais une personne ne peut pas “choquer” devant une situation dans laquelle elle vit de l’impuissance quand ce n’est pas dans le bon timing ?

BdM : C’est ça.

DM : Bon. Où est-ce qu’on sait que c’est le bon timing ?

BdM : Ah ! Ça, c’est intéressant ! “Bon timing”, ça veut dire que, “tabarnak”, il n’y a rien pour t’arrêter : “Moi je vais le prendre le freezer, je vais le mettre sur mon osti de dos, je vais marcher à Miami, crisse, puis il s’envole là”… Ça devient inconditionnel ! Il faut qu’il sorte ! Il faut que tu le “chies”, il faut que tu le sortes, tu ne peux pas garder un petit peu de “crotte” là ! Il faut que ça sorte ! Le timing est parfait, c’est comme un petit, au bout de neuf mois il faut qu’il sorte ! Il n’y a pas l’affaire de “je vais le garder un petit peu plus longtemps”, il faut qu’il sorte. C’est un petit peu la même chose, le timing !

DM : OK. Et il y a six mois, vous n’auriez pas pu le porter sur votre dos ?

BdM : Non, parce que voilà six mois, je ne le vibrais pas ! Là, je le vibre !

DM : OK. On ne peut pas se commander une vibration !

BdM : Ah ! Non, non. Ça, c’est intéressant, tu ne te commandes pas une vibration, je l’ai dit tout à l’heure, c’est la transparence de l’ego, tu ne te commandes pas une vibration, mais quand elle passe, elle commande, c’est un petit peu de même que ça marche. Tu ne peux pas te la commander mais quand elle passe, elle commande ! C’est un petit peu ça, la conscience ! Ça fait que quand tu es en conscience vibratoire… Moi je n’ai pas commandé quand j’étais dans la montagne en Suisse, je n’ai pas commandé d’être de même, mais le timing était là. ça fait qu’elle passe ! À ce moment-là, laisse-moi te dire que tout change ! Parce que tu amènes tout sous ton contrôle, c’est vibratoire.

Ça fait que tu ne peux pas commander une vibration, mais quand elle passe, tu le sais, puis ta vie instantanément est mis en vibration, toute ta vie tourne autour de ça ! Ça fait combien de temps “Toto”, ça fait deux trois jours que je suis dans l’affaire du freezer, tout marche, tout marche parce que je ne vis rien que ça, demande-moi pas d’écrire des livres chez nous, demande-moi pas d’aller voir un film, là je suis dans l’affaire du “crisse” de freezer qui s’en va à Port-au-Prince. Je vais appeler… “Tabarnak”… “Je suis Président ici, j’ai une compagnie à Port-au-Prince, pas au Cap, là j’ai besoin de votre aide, j’ai besoin d’envoyer un freezer now, pour amener des affaires en Haïti pour votre peuple, allez-vous m’aider oui ou non ! Êtes-vous capable de m’aider oui ou non”… Moi je suis capable de faire ça !

Il n’y a rien à mon épreuve parce que je suis en vibration, tandis que quand tu n’es pas en vibration, tu ne vas pas appeler le Président de la République, tu n’as pas le corps, tu as des émotions dans le mental, tu n’as pas le “feu au cul”, tu n’es pas dans le “feu de ton cul”. Lui il est grand, toi tu es petit ! Là, c’est moi “tabarnak”, qui suis grand : “Tout de suite écoute-moi” ! Ça fait que c’est comme ça que tu fais avancer les affaires !

DM : Est-ce que c’est possible qu’une expérience comme ça, du freezer, ça sert strictement à vous mettre en vibration pour ouvrir beaucoup d’autres choses après, ça revient comme un prétexte pour ouvrir, pour changer un mode de vie, vous changez une… ?

BdM : Oui, ça crée une autre dynamique là, parce que c’est le temps, ça crée une autre dynamique. Là, je suis habitué à ça !

DM : Oui, mais vos grandes décisions sont toujours passées, ont toujours passé par un freezer qui bloquait… Ou d’autres choses là, mais…

BdM : Ouais, ouais…

DM : Souvent, il faut longtemps après ?

BdM : Ça met en focus ! Oui. Tu es bien en focus dans ce temps-là. J’ai dit à Richard le matin, j’ai dit : “Richard, j’ai deux affaires importantes, un freezer là-bas, puis l’affaire de la piscine, il faut que ça s’en aille, now”… Tu es en focus ! J’étais bien bien en focus, puis il n’y a rien que ça… Mais comme tu dis, la vibration il faut qu’elle passe. Mais si tu n’as pas les corps, si tu as trop d’émotions, elle ne passe pas cette vibration-là !

DM : Ça fatigue !

BdM : Ça fait que là, tu demeures psychologique.

DM : Bon, ça c’est une affaire, Bernard, il y a des gens qui vivent des colères, ils sont épuisés après ça, il faut qu’ils aillent se coucher !

BdM : C’est évident, c’est évident !

DM : Qu’est-ce qui se passe ?

BdM : Quand tu vis une colère, il faut que tu ailles te coucher parce que la colère, elle s’est refroidie.

DM : Refroidie ?

BdM : Oui ! Une colère, quand c’est vécu dans toute sa beauté, parce qu’il y a une beauté dans la colère, quand c’est vécu très consciemment là, ça ne se refroidit pas cette affaire-là, c’est comme si ça ouvre tous tes centres, c’est comme si c’était un nettoyage abominable, puis ça te remet dans une autre vibration. D’ailleurs ça change ton taux vibratoire, tu n’es pas le même homme après, hein ! Après une colère, moi je suis sûr qu’après mon “freezer”, je ne suis pas le même homme que j’étais avant.

Tu changes tout le temps, tout le temps, tout le temps, pourtant c’est rien qu’un freezer. Tu changes tout le temps, tout le temps, tout le temps. Nous autres, on est trop longtemps pareils, on est cinq ans pareils, quatre ans pareils, comment est-ce que tu peux être pareil pendant quatre ans ! “Tabarnak” ça n’a pas d’allure ! Moi je dois changer tous les trois jours, nous autres on est pareils pendant quatre ans, cinq ans, douze ans ! Il y a du monde, tu les regardes, ils n’ont pas changé ça fait vingt ans !

DM : Ça a changé les évènements de votre vie ?

BdM : Ça change tout !

DM : Bon, une personne vit une colère comme vous vivez, il change son champ magnétique, il change sa vie, comment il peut garder de la consistance ? Vous, vous êtes un homme très consistant qui vous changez tout le temps, ça fait que ce n’est pas routinier votre affaire, mais c’est consistant ?

BdM : C’est consistant parce que ça fait partie de la dynamique créative de ta conscience, c’est toujours créatif, c’est créatif, c’est créatif, c’est créatif, c’est créatif ! C’est créatif de la conscience, ce n’est pas une attitude psychologique, c’est créatif, ça ouvre, ça ouvre, ça ouvre, ça ouvre !

DM : Parce qu’il y a des gens, ils vivent des colères, puis ils bouleversent leur vie, là ils changent c’est vrai, mais ils désorganisent tellement leur vie matérielle, leur vie affective ?

BdM : Ouais, mais ça, ce n’est pas la même colère !

DM : Il y a deux sortes de colère ?

BdM : Ça, c’est une colère psychologique. Moi quand je parle de la colère, je parle de la conscience vibratoire. Quand tu es en conscience vibratoire, ta colère n’est pas par rapport à l’Homme, puis par rapport à la planète, elle est en contact avec les forces en toi, tes forces, ton Toi cosmique, planétaire, “whatever it is”. Oublie les mots, puis les catégories. Tout ce qui est en toi, puis qui te retient à te libérer ici de telle, telle affaire, ta guerre est là ! Ça fait qu’à ce moment-là, tout autour de toi change.

Ça fait que ce n’est pas par rapport à l’Homme, ce n’est pas par rapport à ce qui est physique, c’est par rapport à toi-même. Autrement dit notre impuissance, quand on vit une impuissance dans la vie, l’impuissance qu’on vit n’est réellement jamais par rapport au monde, elle est toujours par rapport à nous autres, c’est nous autres qui sommes impuissants ! Là on va blâmer le monde, on blâme notre belle-mère, on blâme le curé, on blâme le professeur, on blâme le voisin, mais dans le fond, c’est nous autres qui sommes “pleins de merde”, c’est toujours nous autres qui sommes “pleins de merde”, ce n’est jamais l’autre, jamais ! C’est une illusion.

Par contre, pour bien du monde, c’est toujours l’autre qui est “plein de merde”, puis eux autres ne sentent pas, eux autres sentent bon, l’autre il pue ! Puis c’est le contraire, c’est toujours nous autres qui sommes impuissants ! Vivre de l’impuissance par rapport à d’autres, c’est réellement une grosse illusion, puis c’est pour ça d’ailleurs que les Hommes ne sont pas capables d’en arriver à avoir une conscience vibratoire. Parce que pour avoir une conscience vibratoire, il faut que tu te regardes réellement dans ta relation ultimement avec tes propres forces.

Puis si tu n’es pas capable de les vibrer ces énergies-là, pour n’importe quelle raison, des émotions ou des sensibilités ou des paramètres psychologiques, à ce moment-là le problème est avec toi ! Il n’est même pas par rapport aux forces, puis il n’est même pas par rapport au monde, il est par rapport à toi. Moi je ne blâme pas les forces pour me retarder dans mon processus, ça fait partie du travail “qu’ils” font ! Par contre, s’ils me bloquent quand je suis dans une certaine conscience vibratoire, c’est eux autres qui sautent ! Parce que là, c’est là que je prends ma programmation sous mon contrôle.

Ça fait que tu ne peux pas rentrer en puissance, l’Homme ne peut pas rentrer dans sa puissance par rapport aux Hommes ou par rapport aux forces. Il faut qu’il rentre dans sa puissance par rapport à lui-même. C’est lui qui tasse son matériel émotif qui l’empêche d’être en puissance.

DM : La façon dont vous parlez, on dirait que quand on vit une colère, puis dans une conscience vibratoire, on s’habite plus, tandis que quand on vit une colère au niveau psychologique, on a l’air de vouloir habiter plus les autres ou les formes extérieures ? Ça a l’air être plus par l’intérieur qu’on crée de l’expansion quand on vit une colère face à…

BdM : Quand tu as une consience vibratoire, tu vis une colère ultimemement, tu vis une colère consciente, parce que c’est conscient cette colère là. Ultimement, cette colère-là est contre les forces, elle est contre les forces, elle est toujours contre l’invisible.

DM : Ce qui vous habite ?

BdM : Ce qui t’habite, tu prends le contrôle de ton territoire mental, émotionnel.

DM : Tandis qu’une colère psychologique, ça s’adresse toujours à l’extérieur ?

BdM : C’est toujours à l’extérieur.

DM : OK. On essaie d’habiter le territoire…

BdM : La preuve, C’est que quand tu es dans une conscience vibratoire, puis que tu as une oposition dans la vie, quelconque, puis si tu vas par en dedans parce que rendu à ce niveau-là, tu es capable de communiquer par en dedans, si tu vas par en dedans, puis tu dis : “Bon, ben, c’est quoi le problème”… Ils ne te répondront pas ! Ça fait que moi, si j’ai un problème, autrement dit une opposition, puis je leur pose une question, je suis poli, je leur pose une question, je te pose une question, tu me réponds, moi je leur pose une question, puis ils ne me répondent pas, “tabarnak”, ils sont faits à l’os ! Là, je vais faire n’importe quoi pour casser ! N’importe quoi pour casser !

Je vais les casser, après ça vous pouvez les faire venir sur la ligne : “Quand je vous parle, crisse, répondez-moi”… Parce que n’oubliez pas une chose, hein, en tant qu’êtres humains, on est des êtres humains planétaires, donc on est des “hominidés” extrêmement primitifs, puis en tant “qu’hominidés” primitifs sur la Terre, sur le plan matériel, dans une enveloppe charnelle, on a très peu d’idée de la construction, de l’évaluation, de la structure, de la nature, de l’essence, des Intelligences qui sont dans les mondes parallèles.

On projette des images de ces êtres-là, qui ont été façonnées par nos consciences raciales, chrétienté, la juiverie, le bouddhisme, l’animisme hindou, indien… Mais on n’a pas réellement l’expérience morontielle ! Qu’est-ce que c’est que ça a l’air ce qu’on appelle nous autres des Archanges ? Qu’est-ce que c’est que ça a l’air ce “crisse” de monde-là ? C’est quoi ce mot-là, Archange ? Ça, c’est bon, c’est de la soupe au lait sur les Archanges ! T’sé, les Archanges ! C’est beau ! Pour vous, le terme opposé : Les diables, c’est encore de la soupe au lait !

DM : Mais ça vient d’eux autres, ça !

BdM : Ça, ça vient de l’astral ! Parce que la seule façon que des Intelligences qui sont dans d’autres mondes peuvent se manifester dans leur… Peuvent se définir à l’Homme qui est réellement, réellement niaiseux, parce qu’on est réellement con, c’est à travers une panoplie de symbologie qui est interconnectée un petit peu dans toutes les cultures de la Terre. Ça fait qu’on n’a pas la science de qu’est-ce que c’est, ça !

Ça fait qu’on a ce que j’appelle un respect spirituel pour toute cette “crisse de gang” là, on a un respect spirituel à un point que si on est moindrement englobé dans une forme de haute spiritualité, ben, on les met tous dans un tas, puis on appelle ça Dieu ! Comprends-tu ? Au lieu de traiter ça comme des gouvernements dans d’autres plans, qui sont relationnels à nous autres, à cause du fait qu’ils ont un autre taux vibratoire !

On peut comprendre sur le plan matériel aujourd’hui, on peut comprendre que le cendrier ici, il n’est pas réellement physique, il est fait d’atomes. Si tu regardes ça avec un électromicroscope, tu vois bien des affaires, t’sé ! Ça, on est “willing” (prêt), on est “willing”, mais de là à être capable, “willing” là, de savoir, puis d’accepter que la pensée vient d’ailleurs, comme la voix dans la radio vient d’ailleurs, puis que c’est du monde, c’est des Intelligences à différents niveaux d’évolution… !

Il y en a qui font partie de ce qu’on appelle “le mal”, il y en a qui font partie de ce qu’on appelle “la lumière”, toutes ces catégories-là enfantines là, qui font partie de la Tour de Babel de l’Homme, puis toute, toute notre connaissance, toute notre mémoire, tout le vocabulaire qu’on a, qui traite… Les anomalies mentales de notre conscience qui, dans le fond, sont représentées par nos pensées… Parce qu’une pensée c’est une anomalie mentale, ce n’est pas normal de penser, ce n’est pas normal de vivre une réflexion de pensée !

Quand tu es réellement intelligent, tu communiques avec ce qu’on appelle des “supérieurs”, autrement dit des êtres qui sont dans d’autres mondes, qui sont simplement supérieurs parce qu’on a encore le respect spirituel par rapport à eux autres. Mais pour moi, ils ne sont pas supérieurs pour moi. Il y a moi ici “petit cul”, puis il y a l’autre “petit cul” là ! C’est égal ! Mais en 69, c’était supérieur, mais au bout des années, je les ai tassés, c’est de même. Ill va venir un point où l’Homme va les tasser. Quand l’Homme va être capable de les tasser, ça va être horizontal, la relation, il va y avoir… Fin Coupure…

mise à jour le 22/08/2024

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