La socialisation de l’Homme conscient

Canadian Arctic – credit: @NorthernScavenger YouTube

Conférence avec Daniel Ménard 118

“DM : Bernard, dans la deuxième partie, le thème c’est : “La socialisation de l’Homme conscient”. On parle de respect, on parle de développement de l’identité, de l’individualité, on parle évidemment d’un potentiel extraordinaire qui se dégage de cet Homme qui rayonne dans son développement, et semble …” BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

écouterregarder sur YouTube

Daniel Ménard (DM) : Bernard, dans la deuxième partie, le thème c’est : “La socialisation de l’Homme conscient”. On parle de respect, on parle de développement de l’identité, de l’individualité, on parle évidemment d’un potentiel extraordinaire qui se dégage de cet Homme qui rayonne dans son développement, et semble pouvoir créer des choses extraordinaires. Est-ce que c’est réaliste de penser que les êtres qui s’individualisent peuvent vouloir un jour se socialiser ensemble, développer un ensemble de relations qui permet de créer quelque chose de matériel, de concret ? Est-ce que c’est une utopie ou est-ce que c’est quelque chose qui va se faire seulement dans mille ans ?

Bernard de Montréal (BdM) : C’est une question très importante. Si on parle d’évolution, si on parle de conscience, si on parle de conscience avancée, si on parle techniquement de fusion, on parle d’une nouvelle race humaine, pas dans le sens physique du terme, dans le sens mental du terme. Parler d’une nouvelle race, ça veut dire qu’à un certain moment donné, au cours de l’évolution ou du progrès de l’Humanité, à un certain moment donné, il y a une coupure, il y a une scission entre un groupe d’Hommes et un autre groupe d’Hommes.

Pendant l’involution, la scission se faisait au niveau matériel, au niveau des corps matériels, il y avait “relocation” des corps, “relocation” de la physicalité, le tout étant toujours dominé par la conscience collective. Alors que dans l’évolution, on ne parle pas nécessairement de relocalisation de la physicalité, mais on parle de relocalisation de la conscience. Donc on parle de séparation mentale, psychologique, psychique entre une Humanité quelconque et une autre Humanité.

Donc quand on parle d’une race-racine, d’une nouvelle race-racine, sur le plan évolutif, on parle d’individus dans le monde qui peuvent être mélangés, si vous voulez, à une race ancienne, corporellement. Mais on parle aussi d’individus qui, sur le plan relationnel, éventuellement, en arriveront à développer des facultés suffisamment avancées au niveau psychique pour devoir reconnaître une affinité entre eux, et éventuellement créer une nouvelle tendance historique. Cette nouvelle tendance historique là fera partie de la conscience de ces individus-là en évolution. Donc projeter sur cette tendance historique là, c’est dangereux, parce que ça aurait tendance à créer chez l’individu en voie d’évolution, une forme mentale. Donc je ne suis pas tellement intéressé à parler dans ce cadre-là.

Par contre, sur le plan psychologique, sur le plan psychique, aujourd’hui, on peut identifier des individus qui, dans une relation particulièrement syntonisée, se retrouvent quasiment dans un mouvement perpétuel de créativité, pour en arriver à donner finalement à leur échelle, une direction particulière de leur expérience. Ça, ça peut être embryonnaire, ça peut être à petite échelle, ça peut devenir avec le temps à grande échelle, mais on ne peut pas en tant qu’individu penser à une grande échelle parce qu’à ce moment-là on confond nos désirs personnels pour les buts ultimement très vastes de l’évolution cosmique.

C’est un petit peu comme si vous auriez pris un Romain ou un Grec dans le temps, de la Macédoine, par exemple, puis vous l’auriez confronté à l’évolution de la Grèce ou à l’évolution de Rome, ou à l’évolution de l’Homme de la Renaissance jusqu’à aujourd’hui. Il n’aurait pas pu systématiquement gérer, faire la gestion de cette précognition-là, donc de cet avantage temporel là par rapport à son avantage personnel. Ça fait que c’est dans ce sens-là que c’est une perte de temps.

DM : Bon. Si on le ramène, disons, à ce qu’on est capable de gérer dans l’immédiat, moi je vous ai entendu parler dans plusieurs autres conférences du phénomène du non-conflictuel, est-ce que l’embryon de cette nouvelle socialisation, puisqu’il ne semble pas y avoir de déplacement corporel, mais qu’il semble y avoir plutôt une nouvelle façon de traiter mentalement avec les gens, est-ce que le non-conflictuel est l’embryon de cette démarche vers cette socialisation-là ?

BdM : Oui. L’absence de conflits serait la meilleure façon de définir cette nouvelle gestion des énergies humaines. Un être conscient ou des êtres conscients ensemble, quelle que soit la “location” de leur physicalité ou quelle que soit la gestion occulte de leur personnage morontiel, ces êtres-là effectivement seront des individus qui auront totalement contrôlé les énergies de l’âme, donc ces êtres-là ne pourront plus vivre, subir ou participer consciemment aux conflits. Donc ça, c’est une bonne définition de la conscience de la race-racine, c’est une bonne évaluation du devenir de l’Homme conscient. Comment l’Homme conscient sera demain ? Ce sera un être totalement non-conflictuel.

DM : Est-ce que dans l’étape immédiate, où l’être, dans son évolution, est encore en contact fortement avec l’âme, son âme, est-ce qu’il est possible de situer les éléments de conflits qu’il peut rencontrer de par sa programmation, parce qu’on ne veut pas nécessairement un conflit, on subit par la pensée un conflit, c’est l’astral qui nous déclenche des comportements conflictuels, est-ce que c’est possible d’identifier des zones de conflits qui sont majeurs chez l’être ? Je vous donnerais comme exemple, est-ce que c’est le seul fait de ne pas être capable de confronter une pensée, c’est déjà l’origine d’un conflit en soi, une pensée qu’on a ?

BdM : Une définition occulte du conflit serait, par exemple, l’inhabilité chez l’Homme de neutraliser instantanément la moindre conscience territoriale par rapport à la valeur qu’il donne à un constat.

DM : C’est bon, ça !

BdM : Donc un Homme qui est capable instantanément de neutraliser la valeur territoriale qu’il a par rapport à un constat, à quelque niveau que ce soit, que ce soit sur le plan mental, le plan des idées, le plan des émotions, le plan de la valeur locale des objets, autrement dit ce qu’on retrouve dans la territorialité matérielle, à ce moment-là le conflit n’existe pas. Puis pour accéder à cet état de conscience, parce que c’est réellement un état de conscience, ce n’est plus des attitudes là, pour accéder à cet état de conscience là, il faut avoir une conscience très transparente, il faut réellement être très très loin de sa personnalité, il faut réellement être très individualisé, très avancé dans le développement de sa personne.

Donc le processus d’individuation est très avancé là, donc la présence de l’Esprit dans l’âme ou à travers l’âme, ou à travers la mémoire qui constitue la substance même de la personnalité, est très développée. À ce moment-là le non-conflictuel s’installe, pas par choix, mais par Volonté. C’est la Volonté de l’être de ne pas vivre le conflictuel et de ne pas être imposé le conflictuel. Donc à ce moment-là, l’Homme sera amené à développer des liens dans le monde avec des individus qui auront cet acabit menta là, et c’est ça qui déterminera probablement l’aspect embryonnaire de cette microsociété-là, qui deviendra avec le temps de plus en plus répandue dans le monde, si vous voulez. Mais toujours en tant qu’individus parce qu’il n’y aura jamais de conscience collective au niveau d’une conscience supramentale, malgré qu’il y aura des individus qui pourront travailler ensemble.

Donc ça demandera une fine gestion de ce qu’on peut appeler son périsprit, le périsprit étant les égrégores qui font partie de la conscience astrale de l’Homme, mais qui n’ont jamais été maîtrisés par l’ego, parce que l’ego n’a jamais eu conscience absolue de l’origine de sa pensée. À partir du moment où l’ego a conscience absolue de l’origine de sa pensée, il est capable d’absolument établir ou de comprendre le jeu qui se joue dans sa conscience mentale. Donc s’il y a un jeu qui se joue au niveau du mental pur ou s’il y a un jeu qui se joue au niveau du mental inférieur, il en est totalement conscient, donc à ce moment-là il sent la manipulation.

S’il sent la manipulation, à ce moment-là il est capable de la fracturer, l’arrêter, la briser, pour redonner à l’Homme, c’est-à-dire pour remettre dans sa relation humaine la valeur fondamentale de son caractère unique qu’on appelle l’Amour ou le Respect. Mais pour ça, il faut qu’il soit conscient de la manipulation. Le problème de l’Homme, si on prend in extremis, par exemple, si on prend les conflits qui existent entre les Arabes puis les Juifs, si on prend les conflits qui existent entre les Protestants, puis les Catholiques en Irlande, ainsi de suite, ou les Hommes dans n’importe quelle situation polarisée, on reconnaît facilement que les individus sont incapables de prendre conscience de la manipulation qui se fait à leur insu de leur instinct intelligent.

Donc si on n’est pas capable de prendre conscience de ces manipulations-là qui font partie de l’astralisation de l’Homme, c’est évident qu’on n’est pas prêt à vivre le non-conflictuel, puis que l’évolution de l’Humanité sur un plan politique ou sur un plan social, sur un plan protocolaire, est très très longue. Alors que chez l’Homme conscient, ça devient instantané. Donc chez plusieurs Hommes conscients, c’est aussi instantané, et ça fait partie d’un modus operandi qui ne peut pas relever d’une attitude personnelle. Ça fait partie de l’état d’Esprit, ça ne fait pas partie des conflits d’âme, c’est intégralement cela.

DM : D’où vient cette importance que les gens accordent à la valeur des idées ?

BdM : Les gens mettent de la valeur dans les idées parce que les gens ont l’impression que, par les idées, ils sont capables de découvrir le réel, alors que par les idées ils ne font que s’introduire à des perceptions plus ou moins précises de ce qu’on appelle le réel. Donc à travers les idées, l’Homme n’est pas capable de s’instituer en tant que critique absolue, parce que c’est trop lourd pour l’ego de s’instituer en tant que critique absolue de la réalité. Parce que ça demande qu’il abatte les idées qui, temporellement, ont précédé sa conscience.

Donc l’Homme est obligé d’honorer l’Histoire, l’Homme est obligé d’honorer l’Histoire en tant qu’autorité, autant au niveau des religions qu’au niveau des philosophies ou des sciences. Il n’est pas capable en tant qu’individu de supporter, dans le vide total de sa conscience planétaire, le fait que la pensée vient d’ailleurs, qu’elle détermine l’évolution de la conscience, qu’elle est capable aussi d’établir selon son temps ou ce qu’elle veut, les constats, c’est-à-dire les observations nécessaires à l’évolution d’une perception de la réalité, autant matérielle, qu’immatérielle ou paratemporelle.

Donc pour que l’ego soit capable de supporter cette critique absolue là, qui fait toujours partie de sa complicité avec le double, il faut qu’il soit réellement sans émotion, donc il faut qu’il soit capable de ne mettre aucune valeur dans les idées, et il faut qu’il soit capable aussi, lorsqu’il fait la critique absolue de la réalité, de ne pas interférer dans le processus créatif de ce constat-là, qui est celui qui lui impose, dans un temps ou dans un autre, de détruire ce qu’il a déjà établi comme présentoir de la réalité.

Autrement dit un être qui fait la critique absolue du réel dans un temps, pourra dans un autre temps détruire ce qu’il a créé pour raffiner l’architecture mentale de sa conscience. Alors que dans l’involution, l’Homme n’était pas capable de faire ça, il était obligé de s’accrocher à une idée, à partir du présent où il en faisait la gestion, où il en prenait conscience, jusqu’au moment où il était forcé par d’autres Hommes à s’en libérer, ou il mourait avec, ainsi de suite.

Tandis que l’Homme conscient lui, il sera capable de réellement, selon sa vibration, selon la profondeur de sa pénétration dans le monde mental, autrement dit selon son travail, il sera capable de détruire ce qu’il aura avancé quelques minutes ou quelques jours ou quelques années auparavant. Simplement parce qu’il sera totalement libre de la vérité.

DM : Oui, parce que vous aviez déjà dit dans une autre conférence, que la conscience vibratoire était la seule à pouvoir s’autodétruire ?

BdM : La conscience vibratoire est la seule à pouvoir faire la gestion des idées qui sont issues de sa présentation dans le monde à travers le mental. La conscience vibratoire ne se détruit pas, elle se modifie constamment et elle est capable de réarranger le reflet de la forme, c’est-à-dire qu’elle est capable de donner à l’Homme, dans un instant quelconque, une perception absolue de la réalité en fonction de ces besoins-là. Parce qu’elle n’est pas réglée, cette conscience vibratoire-là, par ce qu’on pourrait appeler les attributs du pouvoir temporel d’une civilisation ou d’une religion, ou d’un Vatican ou d’un gouvernement, ainsi de suite.

Elle est totalement libre dans la gestion de ses énergies, puis la manifestation de son rayonnement, donc la conscience vibratoire est capable, dépendant de l’individu qui en est le support, elle est capable de modifier à volonté selon le besoin de la cause, les reflets de la forme, donc elle est capable de constamment ajuster les idées selon la capacité des individus de l’Humanité d’en recevoir le parfum, si vous voulez.

DM : Bernard, c’est intéressant de voir qu’un être puisse avoir de l’identité, avoir une conscience vibratoire, puisse à son gré changer ses vibrations, donc les formes avec lesquelles il travaille. On essaie d’imaginer cent individus qui ont une conscience vibratoire, puis on essaie de se demander, dans un sens, comment ça pourrait éviter l’anarchie ?

BdM : Ah ! Ben, c’est intéressant ça ! L’anarchie c’est l’incapacité de l’Homme de dominer la valeur de ses idées. Si l’Homme était capable de dominer la valeur de ses idées, il n’y en aurait pas d’anarchie, l’Homme aurait une conscience vibratoire. L’anarchie c’est la stagnation de l’idée, mais qui crée une polarité parce que les idées sont toujours en fonction de leur valeur polarisée dans la conscience de l’Homme.

Tandis que chez un être conscient, l’anarchie est impossible pour la simple raison qu’un être conscient ne peut jamais fonder ou donner à ses idées une valeur quelconque, donc il ne peut pas l’associer à la vérité. Ce qui crée l’anarchie, c’est parce qu’on s’associe à des modes de vérité, c’est ça qui crée l’anarchie. Si l’Homme ne pouvait pas mettre de vérité, qui est un état émotionnel psychologique subjectif dans une forme, il serait capable de constamment modifier la forme selon l’état mental qu’elle produit quand elle pénètre dans la conscience de l’Homme, pour élever simplement sa vibration.

Dans le fond, la valeur de la science, ce qu’on appelle la science, quand je parle de la science, je ne parle pas simplement de science matérielle, la valeur de la science, autrement dit la valeur du savoir, c’est de confronter un statu quo pour l’amener plus loin, c’est de confronter une vibration pour l’amener plus haut. C’est de confronter un état d’esprit pour l’amener encore plus universel. Donc c’est toujours pousser à l’extrême l’espace mental de l’Homme. Et l’espace mental de l’Homme peut être poussé aussi loin que la conscience de l’Homme existe, aussi loin que l’absolu existe.

Ça fait que si l’Homme est capable de supporter le fait que son mental ou son espace mental est poussé plus loin, plus loin, plus loin, ben, à un certain moment donné, il n’est plus intéressé à la vérité, parce que la vérité c’est définitivement une limitation sur sa capacité de comprendre, de faire la gestion de son énergie, et d’interpréter le phénomène ou la nouvelle en fonction du caractère unique de sa conscience, donc de sa fusion.

C’est ça qui est extraordinaire chez l’être humain, c’est ça qui est extraordinaire chez l’Homme nouveau ou chez l’Homme de l’évolution, c’est ça qui manquait chez l’Homme de l’involution, et c’est pour ça que pendant l’involution, on a toujours… On a constamment vécu l’anarchie. Et l’anarchie a servi simplement à créer des égrégores suffisamment puissants pour créer des révolutions temporelles, mais non pas créer une évolution paranormale chez l’Homme.

Donc la civilisation a toujours été portée… Que ce soit la civilisation Chinoise, que soit la civilisation Grecque ou Romaine, ainsi de suite, ça a toujours été des égrégores qui ont fonctionné un petit peu comme des tornades dans un milieu très très spécifique, à une Humanité dont la conscience mentale était gérée par des égrégores qui étaient liés à des émotions, donc à une conscience animiste d’un peuple qui n’avait pas réussi à réellement supporter la critique absolue, parce que ça ne faisait pas partie de son éducation.

Ça ne faisait pas partie du caractère universel de l’Homme, parce que l’Homme universel n’existait pas dans ces sociétés-là, mais dans une civilisation avancée, dans une civilisation par exemple, qui ne serait pas régie par l’expérience de l’âme, dans une civilisation qui serait réellement… Où tu aurais des individus qui seraient réellement uniques, mais avec des taux vibratoires différents, vous auriez constamment une révolution dans le mental de la race, puis vous n’auriez jamais d’anarchie parce qu’aucun individu, dans cette race-là, ne serait lié à ce qu’on appelle nous autres, la vérité.

La vérité, ça a été la cause de la souffrance des races, ça a été la cause de la souffrance de l’Homme, et ça a été jusqu’à la fin du vingtième siècle, la raison pour laquelle les Hommes sont morts, la raison pour laquelle les Hommes ont souffert, la raison pour laquelle les Hommes se sont divisés, et la raison pour laquelle les races, leur individualité karmique a été utilisée par les superviseurs sur les autres plans, pour le développement de la race humaine.

Puis nous autres, en tant qu’individus, on a été les bouche-trous, on a été réellement utilisés, on a été manipulés à un point tel que, même aujourd’hui, à la fin du vingtième siècle, la science qui prétend connaître, comprendre, et pouvoir étudier le phénomène, n’est même pas capable de s’habituer psychologiquement à penser que probablement, la pensée vient d’ailleurs lorsqu’elle est capable de créer des radios dont l’onde vient d’ailleurs.

DM : C’est vrai !

BdM : On est capable de dire : “Bon, ben, la radio, l’onde elle vient de CKVL, l’onde elle vient d’ailleurs”, on est capable en science de dire : “Bon, ben, dans l’éther physique, dans le spatiotemporel dans lequel on vit, il y a des ondes qui se promènent là”, mais on n’a pas… Ce n’est pas qu’on n’a pas l’intelligence, mais on n’a pas l’humilité scientifique ou l’humilité mentale pour reconnaître que l’onde, ce qu’on appelle la pensée, vient d’ailleurs, même au niveau du cerveau humain. Pourquoi ? Parce que ça mettrait à terre des méthodologies, des méthodes d’observation, des besoins de reproduire le phénomène, parce qu’on veut avoir le contrôle sur la phénoménologie de la matière.

Et un jour, on va être obligé de se rendre compte qu’on ne peut pas avoir le contrôle aujourd’hui sur la phénoménologie de l’Esprit, parce que l’Esprit fait partie des univers parallèles. L’Esprit fait partie d’espaces-temps qui ne sont pas régis par les lois einsteinniennes, par les lois de la lumière contemporaine, de la lumière physique telle qu’on la connaît. Donc si pour nous autres, la lumière devient un absolu à 186 000 “miles” (anglo-américain) à la seconde, dans les univers parallèles, dans les mondes parallèles, la lumière a des vitesses plus rapides, et la pensée est ultimement la plus haute des lumières, la plus grande des lumières, et elle est instantanée.

Et la pensée se véhicule à des vitesses tellement grandes que, si l’Homme était capable instantanément de voyager à la vitesse de sa pensée, il serait capable de rencontrer dans le plan morontiel ceux qui ont donné origine à sa conscience humaine, donc à son âme. Il serait capable de visiter les archives qui ont été, dans les passés, dans ces temps-là, les grands laboratoires scientifiques de ces intelligences-là qui ont travaillé et qui ont servi à la création de ce qu’on appelle aujourd’hui l’Homme sur le plan matériel.

Mais on a des émotions, puis l’émotion retarde tellement, diminue tellement notre capacité de penser sans chaleur, c’est-à-dire notre capacité de communiquer avec la source de la pensée, que c’est difficile, pour nous autres, en tant qu’Hommes, de finalement admettre que notre cerveau, c’est une radio dont l’onde vient d’ailleurs. C’est pour ça qu’on n’est pas capable de prendre conscience de la critique absolue, c’est pour ça qu’on n’est pas capable de comprendre qu’est-ce que ça veut dire Dieu, pourquoi est-ce qu’on a établi le concept de Dieu, d’où vient le concept de Dieu, est-ce que ça existe Dieu, pourquoi est-ce que ça existe Dieu, puis pourquoi est-ce que ça n’existe peut-être pas Dieu !

Autrement dit ces concepts-là qui ont eu de la validité sur le plan psychologique, à cause de la conscience de la race, dans un temps où la race était incapable, donc incompatible avec la lumière, parce que l’évolution n’avait pas commencé. Comment voulez-vous que l’Homme puisse reconnaître, comprendre, définir les questions fondamentales qui ont troublé les philosophies : “D’où je viens, qu’est-ce que je fais ici, où est-ce que je m’en vais”… Des questions qui sont totalement pernicieuses, parce qu’elles font partie déjà du jeu de l’Esprit !

Un Esprit qui est moindrement dans sa lumière ne se pose pas ces questions-là : “D’où est-ce que je viens, où est-ce que je m’en vais, qu’est-ce que je fais ici”… Penses-tu qu’un Homme qui est conscient, il a le temps de se poser la question : “D’où est-ce que je viens, qu’est-ce que je fais ici, puis où est-ce que je m’en vais” ! Quand tu manges, quand tu “chies”, tu ne te poses pas de questions d’où est-ce que je viens ! Tu es bien, tu manges, tu “chies”, tu es bien, (rires du public), t’sé, il se passe toutes sortes de choses !

Mais nous autres, quand on est dans des états détendus, puis qu’on veut réellement prendre conscience de notre naissance, puis “d’où est-ce que je viens, puis qu’est-ce que je fais ici, puis où c’est que je m’en vais”, oublie “the fuck”, c’est rien que ton ego, ton ego, ton ego qui s’énerve, ton ego qui est tout congestionné, qui a le rhume comme moi ce soir, puis quand l’ego a le rhume, il tousse, puis quand il tousse, il tousse des questions ! (rires du public). Puis il n’y a pas “d’antihistamine” pour répondre à ces questions, jusqu’à tant qu’il prenne conscience que la question…

Si tu arrivais un jour, puis tu disais à un ego : “Écoute, ta question elle vient d’ailleurs, puis ta réponse vient d’ailleurs”, l’ego il rentrerait à “Grande bâtisse” (HP) demain matin ! Ce serait “too much”, il dirait : “Qu’est-ce que je fais ici”… Parce que si tu dis à l’ego : “Ben, la question vient de toi, la réponse vient d’ailleurs”, là, il va être “willing” (prêt) de prendre ça, au moins c’est fifty-fifty, “moi je pose la question, puis la réponse vient d’ailleurs”.

Mais si tu lui dis qu’un jour, tu découvriras que la question vient d’ailleurs, puis la réponse vient d’ailleurs, il est fait, il rentre à “Grande bâtisse”, tu lui mets tout de suite sa pilule. Pourquoi ? Parce que l’ego n’est pas capable de supporter le fait qu’il est “enrhumé”, il n’est pas capable de supporter le fait qu’il pense qu’il pense, il n’est pas capable de supporter le fait que le cerveau c’est un téléphone ! Il n’est pas capable de supporter le fait que la pensée, c’est de la téléphonie. Il n’est pas capable de supporter le fait que le phénomène de la pensée sur le plan matériel, c’est une diversion stratégique de ce qu’on appelle la science morontielle dans des mondes parallèles.

Pensez-vous que l’Homme sur des plans opposés à la mort, a le temps de penser ?! “Penser” c’est une aberration, c’est totalement ridicule “penser” ! Mais on est tellement habitué à penser, ça fait tellement partie du taux vibratoire de notre conscience mentale que, de temps en temps, quand ça ne pense pas, parce que ça arrive dans la vie de l’Homme qu’il ne pense pas, l’ego, hop, “j’entends quelque chose”, hop, là il vibre… Le gars il est content, “hey, j’entends quelque chose, ce n’est pas moi qui ai pensé ça, j’ai entendu une voix qui m’a dit”… Là, il est tout énervé. Imagine-toi si le gars était de même tout le temps !

Tu ne peux pas être énervé tout le temps, tu vas sauter, ça fait qu’il faut que tu te calmes, ça fait que ça se fait lentement, t’sé. Mais un jour, il va arriver que l’Homme va arrêter de penser, pourquoi ? Parce qu’il va avoir compris qu’il pense qu’il pense. Puis quand tu as compris que tu penses que tu penses, ben, tu arrêtes de penser parce que c’est inutile ça ! Là, à ce moment-là, tu vis un processus de “transférence” de ta conscience, tu deviens un être en communication. Là c’est les deux téléphones qui se parlent.

Puis là, quand tu es rendu à accepter que tu es un téléphone ou que tu es une radio, puis que tu es capable de communiquer avec une autre radio, ben, à ce moment-là tu es suffisamment dépolarisé au niveau de tes émotions, puis la vérité… Papapa… Papapa… Pour comprendre que l’anarchie dans les idées, donc le besoin d’avoir raison, c’est simplement de l’ignorance. Ça fait qu’à ce moment-là quand tu rencontres quelqu’un qui sait, puis toi tu sais, ben, tu te parles, ça fait qu’il n’y en a plus d’anarchie, il n’y aura plus d’anarchie parmi les Hommes conscients.

DM : On donne réaction, on dirait : une société sans vérité c’est aussi une société sans responsabilité ?

BdM : Une société sans vérité, c’est une société anarchique parce que les gens sont inconscients, donc les gens dans une société ont besoin de la vérité, puis quand la vérité commence à s’effondrer, comme ce qu’on vit présentement, à ce moment-là on vit une rapide détérioration des mœurs, un rapide changement dans la conscience psychologique de l’ego. Puis ça, ça fait partie des souffrances de l’Humanité ou de cette société-là. Ça, ça fait partie de l’évolution de la race humaine, on passe à un autre niveau.

Mais sur le plan individuel, l’Homme va en arriver à réaliser que la vérité ça n’existe pas. Sur le plan collectif, il va se développer d’autres sortes de vérités, parce qu’il y aura toujours de la vérité pour l’Homme inconscient. L’Homme inconscient a besoin de la vérité. Si pendant un certain temps, l’Homme était théiste, puis dans un autre temps il devient athée, être athée c’est simplement une autre sorte de vérité.

Mais pour l’Homme conscient, la vérité n’existera pas, parce qu’il comprendra la nature du mensonge cosmique, il comprendra la nature de la réflexion, il comprendra la nature de la réflexion. C’est ça ! Aussitôt qu’il y a une réflexion dans le mental, tu en as une de vérité. Ce qui fait que la vérité n’existe pas dans un mental intégré, c’est parce qu’il n’y a pas de réflexion. À ce moment-là ça dure tant de temps, puis quand ce n’est plus bon ça, cette forme-là, ben, tu l’ajustes, puis tu l’ajustes, puis tu l’ajustes, puis tu l’ajustes, puis tu l’ajustes ! Bon, ben, c’est ça la différence entre la connaissance, puis le savoir.

DM : Est-ce qu’un être qui est vibratoire, Bernard, répond à certaines lois, parce qu’un être qui compose avec la vérité, lui, répond à des lois, les lois publiques, les lois sociales, mais quand on…

BdM : Un être qui est vibratoire répond à des lois mentales, puis un être qui est dans la vérité répond à des lois astrales. Il y a des lois mentales, puis il y a des lois astrales.

DM : Les principales lois mentales, l’espèce de point de jonction des lois du mental, c’est quoi ?

BdM : Il y a beaucoup de lois du mental, mais…

DM : Les principales ? Celles qui sont à l’origine des autres ?

BdM : Une loi du mental qui est réellement fondamentale à la conscience humaine, c’est tout ce qui se pense, c’est un “truc”.

DM : Tout ce qui se passe… ?

BdM : Tout ce qui se pense !

DM : Ah ! Ce qui se pense, OK. C’est un “truc” !

BdM : Tout ce qui se pense est du “trucage”. Tout ce qui se communique, ça a une certaine validité.

DM : Tout ce qui se fait est réel ?

BdM : Tout ce qui s’actualise est réel.

DM : OK. Ça fait que, techniquement, on n’a pas besoin de la pensée ?

BdM : Non, parce que penser, ce n’est pas communiquer. Penser c’est avoir l’impression d’être tout seul dans ta tête. Tandis que communiquer c’est avoir la conscience d’être à deux. Puis actualiser, c’est avoir intégré suffisamment cette énergie-là pour rendre unique, si vous voulez, l’action de la lumière, à travers l’âme, à travers l’ego.

DM : Dans la conscience vibratoire, il semblerait y avoir beaucoup d’instantanéité ?

BdM : La conscience vibratoire est totalement instantanée parce qu’elle n’est pas réfléchie.

DM : On pourrait dire que, par conséquent, elle est très imprévisible ?

BdM : Elle est totalement imprévisible.

DM : Ça bâtit quoi ?

BdM : Ça bâtit ce que ça bâtit, ça veut dire que ça fait ce que ça fait, regarde…(BdM fait un claquement de doigt)… Il n’y a pas de doigt psychologique, il n’y a pas d’état, il n’y a pas de paramètres subjectifs qui contiennent cette action-là. C’est la conscience vibratoire. Et puis l’ego n’est pas capable de faire, il n’est pas capable de faire la gestion de tout ça. Comme là, je pourrais faire tomber la boite de Kleenex, je n’en suis pas capable, la main reste là, c’est la conscience vibratoire.

Quand bien même je mettrais toute ma volonté à faire tomber la boite de Kleenex, je ne serais pas capable. Mais si la main, si la conscience vibratoire s’actualise, là ça passe, ça s’en va. Ça fait que l’ego n’est pas impliqué dans la conscience vibratoire. Il n’est jamais impliqué dans la conscience vibratoire. Ça fait que quand l’ego n’est pas impliqué dans la conscience vibratoire au niveau du mental, il n’est pas impliqué au niveau des idées. S’il n’est pas impliqué au niveau des idées, à ce moment-là il n’y a plus de limites au niveau de la recherche. Ça veut dire que, dépendant de son taux vibratoire, il est capable d’explorer les mondes, en fonction de sa capacité de changer la forme, ou de fracturer la forme, c’est lui qui devient le définisseur.

C’est pour ça que je dis, dans l’évolution future de l’Humanité, l’Homme aura conscience critique. Conscience critique absolue veut dire : Capacité de définir la réalité à partir d’un centre mental qui n’est pas conditionné par ses émotions sur la Terre, donc qui n’est pas conditionné par l’âme, donc qui n’est pas conditionné par le mémoriel, qui est conditionné simplement par sa fusion, par son lien psychique avec ce qu’on appelle la Lumière.

DM : Il est totalement indépendant de la forme ?

BdM : Il est totalement indépendant de la forme. C’est là que je parle de Savoir. C’est là que je fais la différence entre le Savoir et la connaissance. La connaissance c’est pour l’ego et son émotion. Le Savoir, c’est pour mettre en vibration le mental de l’Homme, simplement, et ça n’a aucune valeur, ça n’a aucune valeur le savoir, autre que ça met en vibration. Tandis que la connaissance, ça a une valeur. On y met une valeur. Parce que ça crée dans la conscience de l’Homme un état émotif qui perturbe son Esprit mais qui, en même temps, relaxe son Esprit, c’est pour ça qu’on appelle ça la connaissance.

Le Savoir, ça nous intéresse pas trop, on a peur de tout ça, parce que le Savoir ça nous déséquilibre tout le temps, tout le temps, tout le temps. Tandis que la connaissance c’est comme un “plaster” (enduit). Si tu demandes à quelqu’un : “Ben, donne-nous de la connaissance sur Dieu ou donne-nous du savoir sur Dieu”, tu vas avoir deux réponses différentes. Si tu donnes la connaissance sur Dieu, à ce moment-là tu vas créer un “plaster” pour l’ego.

Tandis que si tu rentres dans le Savoir, c’est-à-dire que si tu étudies par vibration le mental des architectures, à ce moment-là tu vas arriver à une définition, ou à une critique absolue de ce qu’on appelle Dieu, ou du concept de Dieu, dont toi, tu vas être autant victime que celui qui t’écoute. Parce que quand tu es en vibration, puis que tu parles, tu es aussi victime. Autrement dit tu dois supporter le mouvement rayonnant de la vibration comme celui qui t’écoute.

Ça fait qu’un être qui est dans le Savoir, dans le fond, ça n’existe pas parce que le Savoir, aussitôt qu’il devient une émanation de la vibration, à ce moment-là, celui qui en est le véhicule devient l’auditeur, puis celui qui est dans la salle, aussi, devient l’auditeur. Tandis que dans la connaissance, celui qui est le porteur de la connaissance, il l’a déjà en lui. Autrement dit, quand tu es dans la connaissance, tu es déjà conscient de porter un enfant dans ton sein.

Tandis que quand tu es dans le Savoir, tu as un enfant dans ton sein mais tu n’en es pas conscient, parce que tu ne sais pas comment est-ce qu’il va sortir. Tu ne sais pas s’il va avoir deux bras ou quatre bras ou dix têtes. Il va sortir comme il est supposé sortir en fonction de ta vibration. Ça fait que si tu n’es pas capable, quand il sort, de le prendre avec trois têtes, là tu es mal pris (rires du public). Tandis qu’avec la connaissance, tu t’attends à ce qu’il sorte avec une tête, deux bras, puis deux jambes, parce que c’est conventionnel, c’est normal.

DM : Il n’y a pas d’impondérable.

BdM : Il n’y a pas d’impondérable. Tandis que dans le Savoir, il y a toujours de l’impondérable. Puis celui qui en est le porteur du Savoir, il est aussi victime, si vous voulez, de l’impondérable que, celui qui en reçoit l’éclaboussement à distance.

DM : La chose qui est surprenante, c’est qu’une personne comme vous, exemple, qui avez une conscience vibratoire depuis des années, soit aussi consistant. C’est imprévisible la conscience vibratoire mais en même temps, c’est extrêmement consistant ?

BdM : La seule raison pour laquelle c’est consistant la conscience vibratoire, c’est parce que ça ne se préoccupe pas de ce que l’Homme pense. La seule raison pour laquelle je suis consistant, c’est parce que je ne me préoccupe nullement de ce que vous pensez. Ça fait qu’à ce moment-là, ne me préoccupant pas de ce que vous pensez, je fais constamment fi de l’émotivité que vous mettez par rapport à ce que je vous dis. Ça veut dire ça que, quand vous me recevez au niveau vibratoire, vous n’êtes pas capables de partir dans le monde, puis prendre ce que j’ai dit, puis le rapporter. Parce que ce n’est pas adressé à votre intellect, c’est adressé à votre mental supérieur, dont vous avez plus ou moins conscience. Votre mental supérieur est capable de s’adapter à ça, parque que ça fait partie des lois du mental supérieur, le vôtre et le mien. Par contre, votre intellect n’est pas adapté à ça. Votre intellect, il a le choix de rejeter ce qui est dit, moi ça ne me dérange pas, ou de garder ou de…

DM : De jouer avec !

BdM : De jouer avec, dans le sens de… C’est intéressant, puis “taponner” avec, si vous voulez, mais d’une façon assez positive. Ça fait que ce qui arrive, c’est que vous revenez, vous allez revenir dans la salle. Si je fais des conférences pendant dix ans, vous allez revenir au bout de dix ans parce qu’il n’y aura rien dans ce que je vais avoir dit, ultimement, qui va avoir été mesuré dans votre mental, selon les lois du vrai et du faux. Parce qu’avec le temps, votre mental va avoir été changé.

Vous allez tomber, vous autres aussi, dans les lois du mental intégral, dans le sens que vous ne serez plus pris dans la vérité, dans la polarité du vrai ou du faux. Ça fait que vous allez vivre ce que je dis de la même façon que moi je le vis quand je le dis. Ça fait qu’éventuellement vous allez dire : “Oui, il est consistant”. Ce n’est pas que je suis consistant parce que je ne me trompe pas, je suis consistant parce que je ne joue pas dans vos temps émotionnels.

Effectivement, je ne me trompe pas parce que je suis consistant, mais je ne suis pas consistant parce que je ne me trompe pas. Autrement dit si vous faites une étude, si vous sculptez mon matériel au cours de dix, quinze ans, vous allez dire : “Oui, tu avais dit ça de même dans ce temps-là, puis tu dis ça de même aujourd’hui”. À ce moment-là, si vous me ramenez ça, je vais simplement rejouer encore avec la forme, pour vous la redonner d’une autre façon : “C’est intéressant cet homme-là, à écouter”… Je vais vous faire continuer.

Donc c’est comme si je fais de la prestidigitation avec les mots à un point tellement avancé que vous n’êtes pas capables, vous n’êtes plus capables à un certain moment donné, de me subir, parce que je ne ferai même plus interférence avec vos émotions. Ça fait qu’à partir du moment où je ne fais plus interférence avec vos émotions, je ne fais plus interférence avec vous autres sur le plan de la connaissance. Donc vous êtes capables de dire : “Oui, il est consistant”, mais ce n’est pas parce que je suis consistant, c’est parce que je ne fais pas interférence avec vos émotions.

DM : OK. OK. On vient de découvrir un mystère (rires).

BdM : Ce n’est pas un mystère, ça fait partie des lois vibratoires.

DM : Oui, je comprends. Ce qui est extraordinaire, c’est que ça construit.

BdM : Ça construit tout le temps. La seule raison que ça construit tout le temps, c’est parce que ça vibre toujours. C’est toujours en vibration.

DM : Mais qu’est-ce qui vibre ?

BdM : C’est l’Esprit.

DM : Qu’est-ce que ça fait vibrer, de la parole comme la vôtre ?

BdM : De la parole, ça fait vibrer l’Esprit de l’Homme.

DM : Puis cet Esprit-là, ça permet de créer ?

BdM : Mais ça fait partie du processus créatif, parce que vous passez du plan d’énergie au plan de la forme. L’Esprit ça crée de la forme. L’Esprit est toujours en dehors de la forme. Si vous parlez à eux autres en haut, qui sont sur ce qu’on appelle le plan mental, si vous parlez à des êtres qui sont réellement en dehors du monde de la mort, que vous disiez n’importe quoi, ils vont toujours pouvoir vous le mettre à l’envers. Pourquoi ? Parce qu’ils ne sont pas pris dans la forme.

Ça fait que si vous êtes en fusion avec eux autres, automatiquement vous aussi éventuellement, vous en arrivez à ne plus être pris dans la forme du vrai, puis du faux. À ce moment-là vous êtes dans le Savoir, ce qu’on appelle, nous autres, sur la Terre, le Savoir, donc ce qui deviendra plus tard la science. Puis ce qui deviendra plus tard la science à un point tellement avancé que l’Homme sera réellement capable de travailler avec les énergies d’une façon fluide. L’Homme sera réellement capable de s’attaquer à la formation magnétique de l’atome. Et là, l’Homme entrera dans une science nouvelle. Bon, ben ça, ça fait partie de l’évolution de son énergie, ça fait partie de l’évolution de la conscience, ça fait partie de l’évolution du mental, ça fait partie de l’évolution de la pensée. Il faut que ça évolue la pensée.

DM : Vous parliez tout à l’heure de la pensée, de la communicationn et puis de l’actualisation. Au stage où on en est, on peut parler strictement de communication, parce que d’arriver à vivre d’une vibration, puis de l’actualiser dans l’instantané, en tout cas j’ai l’impression que les formes ne supporteraient pas. Il faut que ce soit communiqué avant. Est-ce que c’est réel ?

BdM : Je ne comprends pas votre question.

DM : Est-ce qu’une personne comme vous, exemple, qui avez une conscience vibratoire, votre premier travail c’est de communiquer, avant de passer à un champ d’actualisation ?

BdM : Oui, la communication est fondamentale, parce que la communication permet à des Hommes de reconnaître qu’il y a plus en eux que ce qu’ils pensent. C’est très important que l’Homme ait une mesure d’une très grande amplitude de sa conscience. Le problème avec l’involution c’est que l’Homme était petit. La religion a fait de nous des petits Hommes. Les systèmes ont fait de nous des petits Hommes. Alors que l’Homme est aussi grand qu’il est capable de se manifester en vibration. Ça, il faut que l’Homme le reconnaisse, il faut que l’Homme le sache. Mais pour ça, il faut que les lois de la psychologie soient renversées.

Donc il faut que l’Homme crée une nouvelle psychologie, une psychologie fondée sur des constats universels, pas fondée sur des relations de valeurs qui favorisent la société ou le statu quo social. Il faut que ce soit basé sur l’évolution progressive, rapide, d’une conscience planétaire, mais dont le potentiel est de se morontialiser, c’est-à-dire de s’initier à ce qu’on appelle l’Esprit, pour pouvoir éventuellement pénétrer dans le monde des architectures du mental, et réellement entrer dans le Savoir, c’est-à-dire l’étude à l’infini de n’importe quoi. Ce qui amènera l’Homme, éventuellement, à la science infuse, autrement dit la science infuse fera partie de la conscience de ses cellules, comme aujourd’hui la science réfléchie fait partie de la mémoire de sa race. C’est ça la grande différence entre un Homme conscient puis un Homme inconscient.

Un Homme inconscient, quelle que soit son éducation, a toujours une intelligence basée sur la mémoire de la race. Tandis qu’un Homme conscient, son intelligence n’est pas basée sur la mémoire de la race. Elle est basée sur une mémoire qui est plus vaste, qui fait partie des plans universels et qui est en opposition avec la mémoire de la racen non pas parce que la mémoire de la race n’est pas bonne, mais parce que la mémoire de la race le force, lui impose une conscience expérimentale, alors que l’Homme, cosmiquement parlant, doit vivre une conscience créative, c’est-à-dire une conscience qui établit la normalité évolutive de son moi par rapport à d’autres “moi”, ou par rapport à d’autres invisibles ou d’autres “moi” invisibles qu’on appelle le double qui, dans leur sommation, constituent le théâtre universel des races en évolution, qui constituent la relativité des mondes temporels et intemporels, ainsi de suite.

Il faut que l’Homme un jour devienne conscient et puisse vivre le contact avec des matérialisations des autres mondes, pour qu’il puisse finalement atteindre un statut de science suffisamment élevé et avancé, pour pouvoir se véhiculer facilement dans le cosmos et rencontrer d’autres Hommes, d’autres sciences, d’autres civilisations qui coexistent dans l’intemporel avec lui aujourd’hui, alors que lui pense qu’il vit simplement sur une petite planète très limitée, très chétive.

DM : Bernard, quand on pense, on a des idées, les idées on peut les comparer. Mais quand on communique, dans les registres dont vous parlez, est-ce qu’il faut qu’il y ait une réalisation concrète ? Parce que quand vous communiquez, vous, vous ne pensez pas, ça parle, ça communique. Est-ce que vous avez besoin de quelque chose de tangible, de formel, pour goûter à la réalité de cette communication-là ?

BdM : Ce qui me fait goûter à la réalité de cette communication-là, c’est sa spontanéité. Des fois, je vais dans des registres que je n’ai pas parlés, pour moi c’est plus intéressant. Des fois, je vais dans des registres dont j’ai déjà parlés. Ça dépend toujours de la vibration, ça dépend de ce que j’apprends quand je parle, parce que j’apprends des choses quand je parle. Il y a des choses que j’ai dites, bon, je ne les apprends pas parce que je les ai dites, mais il y a des choses que je dis que je n’ai pas dites avant. Donc ça, j’apprends, et c’est cette vibration-là qui me donne le plaisir du phénomène.

DM : Est-ce que pour les gens qui sont dans un processus de conscientisation, qui veulent évidemment se libérer de la pensée au niveau des idées, puis des valeurs, est-ce que cette communication-là, projeter ces impondérables, ces pensées impondérables, ces énergies-là, est-ce que c’est suffisant pour goûter à cette réalité-là ?

BdM : Il ne s’agit pas pour l’Homme d’arrêter de penser, de vouloir arrêter de penser, vous ne pouvez pas arrêter de penser de même, ça ne vient pas de nous ça, “arrêter de penser”. Il s’agit pour l’Homme de savoir que la pensée vient d’ailleurs. À partir du moment où l’Homme en conscience, sait que la pensée vient d’ailleurs – parce que les Hommes ne vivront pas nécessairement de fusion instantanée en ce qui concerne ce phénomène-là – mais les Hommes vont en arriver éventuellement à faire le constat que la pensée vient d’ailleurs…

À partir du moment où un Homme vit ça, fait le constat, constate que la pensée vient d’ailleurs, déjà sa conscience change. C’est tout ce qui compte. Après ça, dépendant de son niveau d’évolution, jusqu’où il va dans toute cette progression-là, ça, ça dépend de lui-même, ça dépend de sa propre programmation, mais au moins le premier pas est fait, il a pris conscience que la pensée vient d’ailleurs. Chercher à ne pas vouloir penser, c’est une perte de temps, vous allez penser que vous ne pensez pas, ça ne marche pas de même !

D’ailleurs, je n’ai rien contre la pensée humaine, je dis simplement qu’éventuellement, l’Homme passera du stage de la pensée réfléchie à la pensée communiquée. C’est simplement ça la différence. Il faut être très précis sur ça, parce qu’il y a des gens qui vont passer des heures à arrêter de penser, puis ça ne marche pas comme ça.

Mais il faut que l’Homme sache que la pensée vient d’ailleurs. Ça fait que si ça lui est dit que la pensée vient d’ailleurs, probablement qu’un jour ça sera confirmé dans son expérience personnelle que, la pensée vient d’ailleurs. Là il y aura une ouverture de conscience. Puis c’est comme ça que ça commence, c’est tout ce que l’Homme a besoin.

DM : Pour que ça lui soit confirmé, il faut qu’il soit capable de communiquer ?

BdM : La communication viendra après. Une fois que l’Homme aura pris conscience que la pensée vient d’ailleurs, il commencera réellement à communiquer, puis c’est là qu’il entrera dans ce qu’on peut appeler le phénomène particulier de la conscience vibratoire. Puis c’est là que l’Homme va être capable d’aller dans des registres, puis rentrer… Passer de la connaissance au savoir, puis aller chercher des impondérables, puis travailler avec des impondérables, puis il est là le grand plaisir. Parce que parler de choses qu’on connaît, il n’y a plus de plaisir là-dedans !

C’est un petit peu comme le sculpteur, le sculpteur il prend une matière inerte, puis il lui donne une forme. L’Homme conscient va prendre une matière qui était techniquement inerte auparavant, c’est-à-dire une pensée morte, puis il va lui donner un caractère vivant. C’est comme s’il va sculpter avec le mental, il va faire ce qu’il veut avec la pensée, avec la parole. Puis c’est ça le grand plaisir de l’Homme conscient. C’est totalement en dehors du besoin d’avoir de la vérité, du vrai puis du faux, c’est simplement dans le processus créatif.

Ça, c’est réellement la conscience supramentale. C’est pour ça qu’on l’appelle supramentale. Elle est au-delà du mental inférieur. Elle fait partie d’un autre temps, elle fait partie de la conscience des cellules, elle fait partie de la proximité avec sa conscience morontielle, ainsi de suite. Elle fait partie de son lien avec la source, le double.

Donc à partir du moment où l’Homme est capable de vibrer sa conscience ou de vibrer sa parole dans ces registres-là, ben là, le Savoir fait partie de lui, et puis la connaissance est très loin de lui, puis le besoin de la connaissance s’éteint, puis la présence du Savoir, puis le caractère instantané du Savoir fait partie de sa conscience présente. Il ne peut pas faire autrement.

DM : Une personne qui communique dans un registre qui est réellement vibratoire, qui est au niveau du Savoir, est-ce que ses origines sont très près de lui ?

BdM : Ses origines sont près de lui dans le sens qu’il est capable instantanément d’être en communication avec sa source. Puis quand vous êtes capables d’être en communication avec votre source, dépendant de votre statut universel, dépendant de votre programmation occulte, ainsi de suite, dépendant du degré de réceptivité que vous avez avec elle, cette source-là, vous pouvez être dans deux mondes à la fois. Vous pouvez être sur le plan matériel, puis vous pouvez être sur le plan éthérique.

Vous pouvez parler à l’Homme, puis voir votre double, vous pouvez communiquer avec votre double, puis communiquer avec l’Homme en même temps. Parce que c’est comme si vous vivez deux vies en même temps. C’est comme si vous avez une conscience à deux étages, ainsi de suite. Puis quand vient le temps de la mort, à ce moment-là vous sortez simplement de votre corps, puis là vous allez encore plus avec le double, puis là vous rentrez dans la conscience de l’immortalisation.

Donc vous n’êtes plus capables de passer à la conscience astrale de la mort, comme on a connu pendant l’involution, ainsi de suite, puis ça continue, puis ça continue. C’est simplement une autre vie. Mais c’est une vie basée sur le rapport étroit entre la conscience planétaire de l’ego qui est devenue morontielle, c’est-à-dire conscience où l’âme et l’Esprit finalement sont unifiés – au lieu que l’âme vive son expérience toute seule, supportée ou mise en manifestation par son périsprit, qui est caractéristiquement sa couleur – l’âme est fusionnée à l’Esprit.

À ce moment-là vous avez un lien entre le mortel, puis ces plans-là. Puis ça, ça amène éventuellement à la conscience morontielle, ça crée l’Homme nouveau, ça crée l’Homme qui, demain, ne pourra plus revenir à l’expérience terrestre, car il n’y aura plus de karma rendu là, ainsi de suite.

DM : La pensée a bloqué la communication vibratoire ?

BdM : La pensée bloque toujours la communication vibratoire parce que la pensée sert essentiellement à l’âme, alors que la communication vibratoire fait partie du lien entre l’Esprit et l’ego. Donc une pensée, quand vous vivez une pensée, “pensée-pensée”, vous vivez un état d’âme, vous ne vivez pas un état d’Esprit. Et quand vous vivez de la communication avec votre double, donc votre pensée cesse d’être réfléchie, puis qu’elle devient un système de communication, à ce moment-là vous êtes dans un état d’Esprit, vous n’êtes plus dans un état d’âme, vous n’êtes même plus le même Homme, donc vous ne pouvez plus dire les mêmes conneries, vous en dites d’autres !

DM : OK. Bon, moi ce que je veux vous demander là, c’est que si la pensée a été l’élément filtrant qui a bloqué la communication, une fois que ça, c’est sauté, qu’est-ce qui bloque la réalisation instantanée après ? Parce que vous parliez de pensée, communication, puis réalisation, qu’est-ce qui empêche de passer de la communication instantanée avec la source à de la réalisation instantanée, qui serait ce que vous appelez le pouvoir ? Parce que la pensée, c’est le filtre entre la pensée puis la communication.

BdM : On a de la difficulté à traduire la pensée en action, parce qu’on la réfléchit tellement qu’elle perd de sa puissance. C’est la réflexion de la pensée qui lui enlève sa puissance Si l’Homme ne réfléchissait pas la pensée, si l’Homme vivait la pensée comme étant simplement un moyen de communication avec le plan mental, l’Homme serait instantanément en action. L’Homme n’aurait jamais besoin dans la vie de penser à ce qu’il fait. Il ferait instantanément.

Mais comme on n’est pas comme ça, comme on est des êtres dont la conscience est expérimentale, la conscience n’est pas créatrice, à ce moment-là on est obligé de se servir de la pensée comme appui psychologique pour confirmer à notre ego un mouvement quelconque, pour avoir une sorte de certitude qu’on EST, qu’on appartient à quelque chose, qu’on est existentiellement apparent.

Alors que dans le mouvement créatif de la pensée non réfléchie… Un Homme qui pense, puis qui serait plongé instantanément dans le non pensif, un Homme qui utilise, qui vit sa pensée de façon expérimentale et qui passerait automatiquement dans une conscience en fusion, il aurait l’impression nette d’être fou. Autrement dit il aurait l’impression nette, en tant qu’ego, de ne plus appartenir à quoi que ce soit. Puis ce serait la folie instantanée, parce que la pensée chez l’être expérimental donne toujours à sa conscience inférieure, à travers le biais des émotions, de l’importance.

Alors que le lien avec la source, donc la pensée non réfléchie, enlève à l’ego la moindre perception d’importance, donc vous avez transparence à l’extrême. Ayant transparence à l’extrême en tant que personnalité, vous disparaissez, vous devenez “personne” simplement parce que vous êtes totalement individué, mais le passage de l’un à l’autre crée une initiation abominable, ce que les initiés vivent. Bon, ben, l’Homme vivra ça mais d’une façon graduelle, puis s’il est capable de prendre, de comprendre, puis d’appliquer les lois d’une nouvelle psychologie par rapport à son mental involutif expérimental, ben, l’Homme va rentrer dans une conscience certaine, graduellement, sans vivre toute l’expérience profondément occulte de l’initié. D’ailleurs, c’est pour ça que les initiés existent, pour faciliter ce passage-là. Mais techniquement, la pensée sert à donner à l’ego, l’impression d’être.

Alors que la pensée créatrice, donc la communication, donc le cerveau éthérique, qui est le véhicule d’une pensée comme ça, ne donne pas à l’ego l’impression d’être. Un être conscient n’a pas l’impression d’être, il n’a pas l’impression d’être, il n’a pas besoin de l’impression d’être. Puis ça, ça lui donne quoi ? Ça lui donne la capacité d’être sur deux plans en même temps, sur le plan physique puis sur le plan morontiel.

Ce qui fait que s’il a besoin de parler au double, il est capable de parler au double sans vivre les traumatismes psychologiques d’un ego qui est renversé dans l’expérience de sa valeur. La raison pour laquelle l’Homme n’est pas capable de parler directement avec son double, tout le temps de même, c’est parce que son ego a besoin d’un “ground”, il a besoin d’avoir l’impression que c’est lui qui pense. Ça fait que cette impression-là que, c’est lui qui pense, qui est donnée à l’ego, est enlevée à une conscience vibratoire.

DM : C’est pour ça à ce moment-là, qu’il peut se réaliser, quasiment dans le même instant qu’il communique ?

BdM : C’est ça.

DM : On pourrait même dire que sa communication, c’est de la réalisation.

BdM : C’est de la réalisation, effectivement oui.

DM : Ça explique d’ailleurs, la façon dont vous le dites, ça explique pourquoi il n’y aurait pas d’anarchie dans une socialisation de gens conscients, parce que justement n’ayant pas la problématique de l’importance, il n’y aurait pas de problématique de hiérarchie là ?

BdM : C’est ça. Parce que c’est de la réalisation, puis la réalisation ça veut dire quoi ? La réalisation c’est l’envers de l’exploitation. Donc un être qui est en réalisation, dans le fond, ce que ça veut dire, c’est qu’il devient canal à un plan universel dépendant de son statut universel, donc il devient canal à un plan dont l’envergure totale historique, il n’a même pas besoin de la comprendre. C’est un petit peu comme le Christ. Le Christ quand il est venu, il n’avait pas besoin de comprendre toutes les conditions, toutes les conséquences de son acte au cours de deux-mille ans.

Ça fait que l’être, il devient un canal, puis devenant un canal, il se réalise dans son mouvement, et ça c’est suffisant pour éliminer les embûches de l’anarchie, parce qu’il n’a plus besoin, en tant qu’individu, de réfléchir son acte, ce qui est la prérogative de l’ego, ce qui est aussi son talon d’Achille en tant qu’être ou en tant que conscience expérimentale. Mais ça, c’est possible parce que l’Homme a été amené à réaliser, à constater qu’il pensait qu’il pensait. Une fois que tu as digéré cette pilule-là, tu es correct !

DM : C’est vraiment la grosse pilule !

BdM : C’est la grosse pilule, puis ça fait partie de l’évolution.

DM : Des gens qui se communiquent dans une conscience vibratoire, ont-ils vraiment besoin de communiquer au niveau de la parole, ou est-ce que tout peut se faire au niveau télépathique ?

BdM : Pourquoi est-ce qu’ils ne se communiqueraient pas au niveau de la parole ? La parole est utile dans certains temps, et puis la télépathie est utile dans d’autres temps. Ça dépend de la proximité des corps matériels, ça dépend aussi des fonctions occultes, ça fait que ça dépend de l’outillage. Autrement dit, ça dépend de la relation entre les forces psychiques puis la formulation physiologique des organes, ainsi de suite, ainsi de suite.

C’est évident que si vous parlez avec un être qui vient d’une planète quelque part, vous êtes obligés de communiquer par télépathie, parce que la relation entre son Esprit, puis ses organes, est différente de la vôtre, mais sur le plan matériel, l’Homme est capable d’utiliser la parole, puis communiquer avec la parole, mais cette parole-là devient totalement créative. Puis l’Homme peut aussi vivre la communication télépathique sur le plan matériel, ça dépend de ses conditions.

DM : Il n’y a pas un danger, par le biais de la parole, de réfléchir encore en parlant, même si on ne pense plus ce qu’on parle, mais à cause de la parole, de vivre une réflexion de la parole ?

BdM : La parole devient de plus en plus ajustée avec le temps. Il va venir un temps où l’Homme va être capable d’utiliser la parole avec autant de précision ou avec une précision égale à la communication intérieure qu’il a. Autrement dit un Homme qui est conscient, quand il parle, ça a la même valeur que s’il allait par en dedans, puis qu’il disait à son double : “Est-ce que c’est ça”… Le double dirait toujours : “C’est ça, c’est ça”… Puis un jour il dirait : “Ben, ferme ta gueule là, arrête de me demander si c’est ça, parle”…

Quand tu es rendu à un point où le double est capable de te dire : “Ferme ta gueule, arrête de me demander si c’est ça”, ça veut dire que tu n’es plus pris par la crainte de ne pas être dans la vérité. Quand tu n’as plus la crainte de ne pas être dans la vérité, à ce moment-là tu as une parole créative. Mais tant que tu parles, puis que tu as la crainte ou l’anxiété de ne pas être dans la vérité, à ce moment-là ta parole n’est pas ajustée, puis là tu ne peux pas être dans la vérité, à ce moment-là si tu parles, il faut que tu fasses attention, parce qu’automatiquement tu peux créer du mensonge.

DM : Intéressant ! Ben, je vous remercie infiniment, Bernard de Montréal. À la prochaine !

BdM : Créer du mensonge ça veut dire induire l’Homme en erreur psychologique, ça ne veut pas dire nécessairement induire l’Homme dans le mal. Ça veut dire, induire l’Homme dans l’erreur psychologique, ça veut dire faire des constats qui ne sont pas réels, c’est-à-dire que tu va faire des constats qui sont basés sur la réflexion… Fin de l’enregistrement.

mise à jour le 22/08/2024

Retour en haut