Conférence avec Daniel Ménard 122
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Daniel Ménard (DM) : Bernard, dans la deuxième partie, on traite sur : “Les impondérables”. On a eu dans la première partie l’occasion de voir que l’individu pouvait se faire dominer énormément par la pensée, mais la pensée finalement, dans la dynamique d’une relation entre l’individu égoïquement, puis les plans, on se rend compte qu’il y a beaucoup de choses qu’il ne peut pas savoir d’avance, qu’il n’est pas capable de placer dans une vision exacte de l’avenir.
Est-ce que quand on parlait d’être brûlé astralement, puis d’être brûlé mentalement, est-ce que le fait d’être brûlé dans le sens mental du terme, ça nous donne une meilleure vision de l’avenir, une meilleure vision de la conséquence dans notre présent, d’agir de telle ou telle façon, versus le futur que ça nous présente ? Est-ce qu’on devient comme conscient d’une mécanique ou de lois qui sont inévitables quand on pose tel ou tel geste ?
Bernard de Montréal (BdM) : Quand on est brûlé mentalement, on n’a plus les ressources astrales pour vivre de l’expérience, ça prend des ressources astrales pour vivre de l’expérience. Il y a des gens qui aiment ça, de l’expérience ! Ils trouvent ça merveilleux, de l’expérience ! Puis c’est merveilleux qu’ils trouvent ça merveilleux, de l’expérience ! Par contre, si les Hommes étaient conscients de tout le processus occulte derrière l’expérience et la manipulation derrière l’expérience, puis tout l’acheminement qui est organisé; si vous voulez, pendant des années de temps, à ce moment-là l’Homme ne trouverait pas ça aussi intéressant. Parce que quand on vit d’expériences, on perd de l’énergie, beaucoup, beaucoup d’énergie.
On perd de l’énergie physique, on perd de l’énergie mentale, on perd de l’énergie émotionnelle, on perd des ressources physiques, on perd toutes sortes de choses, il y a beaucoup de perte dans l’expérience. Alors que quand l’Homme est mentalement brûlé – mentalement brûlé c’est toujours par rapport aux forces occultes, on ne peut pas être mentalement brûlé par rapport à l’Humanité, on est astralement brûlé par rapport à l’Humanité, mais on est mentalement brûlé par rapport aux forces occultes – puis quand on est mentalement brûlé par rapport aux forces occultes, on n’est plus intéressé à rien faire. Quand je dis “rien faire”, je veux dire : “rien faire qui soit expérientiel”.
DM : Puis ça, on le sait ?
BdM : Aaah ! Définitivement.
DM : On sait quand on est dans une expérience ou non ?
BdM : Oui.
DM : OK. Qu’est-ce qui fait que l’individu qui se brûle astralement ne sait pas qu’il est dans une expérience et la répète tout le temps, et l’autre lui, qui, quand il est brûlé mentalement, il sait quand une expérience va se répéter et il s’arrête là ?
BdM : Des cris de souffrance !
DM : Un individu qui est brûlé astralement ne souffre pas de la même façon que l’autre ?
BdM : Non, non. C’est deux sortes de souffrance très différentes. Il y en a une qui est totalement égoïque, égocentrique, puis l’autre est réellement mentale.
DM : Est-ce que la personne qui n’est plus astralisée, est-ce qu’elle souffre de sa réflexion ?
BdM : Oui, elle peut souffrir de sa réflexion, mais elle ne va pas souffrir d’infusion de pensée. Il y a une différence entre réfléchir, puis penser que c’est toi qui pense, puis être mental, puis ne pas réfléchir comme ça mais subir une infusion de pensée !
DM : Comme un bombardement ?
BdM : Oui, il y a une grosse différence.
DM : OK. C’est là la différence entre les deux brûlures. Toute personne qui souffre, exemple, d’un sentiment de culpabilité ou d’une vengeance sait automatiquement qu’il est en train de se faire brûler astralement ?
BdM : Oui.
DM : Tandis que l’autre lui, qui vit le combat avec un bombardement et qui est conscient du bombardement, qui se bat pour défaire la pensée, lui il se fait brûler mentalement ?
BdM : Oui.
DM : Bon. Quand on se bat contre une pensée, parce qu’on se sent infusé mentalement, c’est quoi qui lutte, contre quoi ?
BdM : Ah ! Ça, c’est intéressant. Il y a trois choses. Il y a premièrement l’aspect de l’Homme qui est incarné que, vous appelez, vous autres, l’âme dans la matière. C’est l’âme dans la matière qui lutte pour sa survie. Ensuite il y a l’ego qui lutte pour son équilibre, puis ensuite il y a tout le déséquilibre des forces physiques, psychiques, émotionnelles, mentales, qui fait partie d’une sorte de déchéance d’Esprit que l’Homme subit. Ces trois choses-là qui jouent l’une à côté de l’autre, comme trois cordes de violon !
DM : Vous dites : d’échéance d’Esprit ?
BdM : Une déchéance…
DM : OK. De la déchéance !
BdM : Une perte d’énergie, c’est une déchéance d’Esprit.
DM : OK, je pensais : une échéance là ! Donc quand l’individu est exposé à ce bombardement-là, il est conscient de toute cette lutte de l’âme, de l’ego et de la déchéance d’Esprit dont vous parlez ?
BdM : Oui, il n’est pas conscient de la lutte de l’âme en tant qu’âme en soi, mais il va le vivre à travers la mémoire. La mémoire, par exemple, aussitôt qu’il vit de la mémoire, ou le conflit dans le mémoriel, ça fait partie de l’âme.
DM : OK. Dans cette lutte-là, Bernard, quand ça se passe, comme vous le dites, au niveau mental, on se sent extrêmement électrique, il y a beaucoup de manque de sommeil, et souvent il y a des gens ou des évènements qui se présentent dans notre vie pour déclencher ces situations-là. Comment l’individu peut se déraciner du fait que c’est l’autre ou l’évènement, c’est-à-dire une personne ou un évènement qui est, je dirais, la cible, le target de son combat ?
Parce quand on est astral, c’est la faute à quelqu’un, mais quand on est mental, on est tiraillé entre le fait de l’autre qui nous fait souffrir ou qui donne l’impression, puis qui est finalement manipulé pour nous faire vivre l’évènement, ou c’est, des fois, un évènement qui nous est présenté, et puis on doit déconnecté de la forme matérielle pour passer un combat sur les plans ? Comment ça se passe ce switch-là… ? Où est-ce qu’il se passe le mouvement qui va faire qu’on ne dira pas : C’est à cause de lui que je vis ça, ou c’est à cause de cet évènement-là que je vis ça ?
BdM : Quand c’est mental, vous le savez que ça n’a rien à faire avec l’Homme !
DM : Vous savez qu’on s’adresse aux plans ?
BdM : Oui. Un Homme qui vit une guerre avec les plans ou un Homme qui est brûlé mentalement, ne va jamais jamais pouvoir accuser le monde de sa condition. Le monde est simplement utilisé dans cette expérience-là, tandis que l’Homme qui est astral, qui ne vit pas la lutte avec les plans, va facilement pouvoir accuser le monde de son expérience.
DM : C’est ça, il va critiquer, il va établir des sanctions, en tout cas, ça c’est clair !
BdM : Oui. Tandis qu’un Homme qui vit la lutte mentale ou qui est conscient de ce processus-là, ce n’est jamais le monde qui est responsable, le monde est toujours utilisé dans ce processus-là par les forces. Puis ça peut être un processus qui est établi depuis cinq ans, dix ans, quinze ans, vingt ans. Ça peut être très, très, très long ou très court, mais il voit toujours la connexion avec les plans occultes. Mais on n’est pas habitué encore, à la fin du vingtième siècle, on ne connaît pas réellement le visage de l’occulte à la fin du vingtième siècle, parce que le visage de l’occulte, il change au fur et à mesure où on devient intelligent.
Ça fait que le visage de l’occulte, ce n’est pas quelque chose qui est statique, vous ne pouvez pas regarder l’occulte au douzième siècle, puis l’occulte durant la Renaissance, puis l’occulte durant les Grecs, puis l’occulte durant les Romains ou les Égyptiens, ce n’est pas le même occulte. L’occulte de l’Homme à la fin du vingtième siècle, c’est probablement le plus grand… L’occulte de la fin du vingtième siècle… Je vais vous montrer comment est-ce que c’est difficile à le sortir… Regardez bien ça… Si je fais de l’écriture automatique là, sans crayon… L’occulte de la fin du vingtième siècle, c’est la consommation de l’âme.
Un Homme là… Qui à la fin du vingtième siècle, commence à réellement étudier l’occulte, en tout cas, comme moi je le fais ou comme j’ai été obligé de le faire, il en arrive éventuellement à consumer son âme, il la brûle. Ça fait qu’il ne reste rien que de l’Esprit. Tandis qu’avant, l’occulte, douzième siècle, dix-septième siècle dix-neuvième siècle, début vingtième siècle, l’âme n’était pas consumée, au contraire l’âme était mise en vibration.
DM : Oui, c’est ça.
BdM : Ce qui a créé ce qu’on appelle la spiritualité occulte !
DM : Les sectes, les rituels.
BdM : C’est ça, l’ésotérisme, tout ça là. Mais un jour, quand l’âme va être consumée, c’est-à-dire quand la Lumière de l’Homme, quand son Rayon va passer réellement à travers ses mémoires… Savez-vous qu’est-ce que c’est des mémoires, au niveau de l’âme ? Des mémoires au niveau de l’âme, c’est tout ce qu’on aime !
DM : C’est tout ce qu’on aime ? (rires public).
BdM : Oui. J’étais dans une librairie aujourd’hui, c’est rare que j’aille dans une librairie, puis il y avait des livres ésotériques, un genre de petit tas, puis le livre d’un bonhomme qui est connu dans le monde, j’en ai pris un, je l’ai ouvert à une certaine position. Puis si je regarde ça aujourd’hui, pour moi c’est de l’enfantillage ! Mais si j’avais lu ça voilà trente ans, trente cinq ans, j’aurais trouvé ça intéressant, pourquoi ? Parce que l’âme est consumée, il n’y a plus rien dans ces livres-là qui peuvent me donner du plaisir, parce que la lutte engagée avec les plans est trop grande, est trop avancée. Comme il n’y a plus rien qui puisse me donner du plaisir, je ne peux plus vibrer ça au niveau d’une forme de spiritualité.
DM : Ça fait que c’est normal, à ce moment-là, que quand on est dans un processus de conscientisation, puis qu’on se fait vibrer le mental pendant des années, qu’on perde le goût de vivre, qu’on perde du goût de vivre ?
BdM : Ce n’est pas qu’on perd le goût de vivre, c’est qu’on perd le goût à la vie, ce n’est pas pareil. Le goût de vivre on ne le perd pas, le goût à la vie on le perd, parce que la vie devient trop cintrée, la vie elle devient trop diminutive, on voit trop. Moi c’est rendu, je ne peux même plus lire le “Montréal matin”, vous autres vous lisez le “Montréal matin”, comment vous appelez ça… “Le Journal de Montréal”… Dans les restaurants, vous lisez ça ! Moi je ne suis plus capable de lire ça, les meurtres, la mafia… Je ne suis plus capable, je ne suis plus capable. Parce que là, éventuellement, la conscience devient trop grande, ça fait que la mafia est tout partout, les meurtres sont partout, le sida est tout partout…
Ça fait qu’il n’y a plus assez de beauté dans le monde ou d’équilibre dans le monde, ou d’harmonie dans le monde, pour rendre ta vie agréable, à moins de te créer des enclos comme j’essaie d’en créer un quelque part dans les Caraïbes. Ça fait qu’à ce moment-là, le plaisir n’est plus là. Vous voyagez… Quand bien même vous me diriez : “On va aller au Japon, on va aller en Europe”, tu ne peux pas aller en Italie sans te faire dire à l’aéroport : “Faites attention à vos valises”, il n’y en a plus de ce plaisir facile, sain, là !
DM : Le seul plaisir qu’il reste à l’individu qui est justement en développement de conscience, c’est quoi, c’est la communication ?
BdM : C’est la communication, puis le grand rapport étroit avec tes amis, les quelques amis que tu as. Mais tu ne peux pas vivre ta vie comme avant, c’est impossible parce que tu n’as plus l’astral, tu n’as plus les ressources astrales que t’avais auparavant, ça a été brûlé, l’âme est brûlée dans une fusion. Dans un processus de fusion, l’âme est brûlée. Ça fait que ce qui reste c’est le noyau, c’est le centre. Tout le périsprit, ce n’est plus là, ça ! Ça fait que tu ne peux plus fonctionner par rapport à des mémoires comme avant. À ce moment-là, ta conscience est très très déprogrammée, elle est très vivante effectivement, mais par contre elle recherche des éthers de vie qui lui conviennent.
DM : Je vois déjà des gens qui disent : “Ben, moi l’astral, il m’en reste encore”… Est-ce qu’on irait recommander à des gens comme ça de dire : “Ben, écoute, profitez-en pendant qu’il y en a” ?
BdM : Profitez-en, profitez-en, très juste, profitez-en ! (rires public).
DM : Parce qu’il y a beaucoup de gens qui se sentent coupables de vivre encore des…
BdM : Non, non, il faut pas se sentir coupable, c’est la spiritualité ça… C’est comme les gens qui disent… Le type qui dit : “Moi, je suis dans la construction, je travaille très fort, j’aime ça aller à la chasse”… Aller à la chasse, ça le relaxe d’aller à la chasse, il ne va pas à la chasse rien que pour tuer les animaux, il va à la chasse, il y a un challenge pour lui, bababa bababa… Ça fait que devrais-tu aller à la chasse ou pas aller à la chasse… ? Mais une fois que tes corps subtils vont avoir suffisamment changé, là tu ne pourras plus aller à la chasse, là ça va être normal de ne plus aller à la chasse, quand bien même qu’on te mettrait devant toi le chevreuil, tu donnerais une claque pour qu’il se sauve.
Tandis que là, tu les as les “buffers” (les tampons)… Vas-y, c’est bon, ça te relaxe, si c’est bon que ça te relaxe, c’est un petit peu de même que ça marche. Sans ça on devient bien moraliste, puis : “Va pas à la chasse, mange pas de viande, mange des raisins, puis accroche-toi à des fils”… Ça n’arrête plus là !
DM : L’individu qui est dans un processus de conscientisation se rend compte, comme vous dites, qu’il n’est plus capable de faire certaines choses qu’il faisait en quantité industrielle avant, est-ce qu’il y a des chocs en retour, avant de passer… En d’autres termes, est-ce qu’il y a des choses qu’on vit qui ont des conséquences ? C’est des chocs en retour sur ce qu’on est, que ce soit être spirituel ou que ce soit d’être moralement, entre guillemets, incertain de ce qu’on est, mais est-ce qu’il y a des chocs en retour qui doivent être brûlés avant d’être conscient, est-ce qu’il y a des lois de balance, des lois d’équilibre ?
BdM : Je ne comprends pas votre question.
DM : Bon. Il y a des gens, Bernard, qui vivent une vie qui, disons, n’est pas dans les principes moraux, acceptable, mais qui sont astralement très intenses, très satisfaisants, si on le regarde d’un point de vue… Quelqu’un vole, admettons, est-ce que pour passer à un stage de conscience, il doit neutraliser ces vibrations-là ou si ce n’est pas grave ce qui se vit dans l’astral, ou ce qu’on a à vivre d’astral, qu’on a à vivre, point final ? Puis que de toutes façons, quand on va avoir à passer à un registre de conscience, nos corps vont changer, puis il n’y aura pas de comptabilité de ça, est-ce que l’astral, ça tient une comptabilité de nos gestes, de nos mouvements, de nos modes de fonctionnement ?
BdM : La comptabilité de vos gestes, elle est contenue dans vos auras, vos auras ont différentes couleurs, vos auras composent éthériquement, astralement, puis mentalement, votre être subtil. Puis c’est là qu’il y a une comptabilité. Si vos auras sont débalancées pour quelque raison que ce soit, parce que vous avez des anciennes mémoires, ou parce que vous avez des tendances qui sont de basse vibration, éventuellement ces auras-là vont rejeter certaines énergies, ça fait partie du “clean up” (nettoyage).
Puis c’est là qu’il y a le phénomène du choc en retour, vous pouvez être malade pour telle raison, il va se passer telle chose ou telle chose, mais ce sont les auras qui… Les auras, ce sont des champs de force qui ont la capacité de s’autodéfinir au niveau de leur luminosité. Ça fait que si l’âme doit vivre des grands chocs de vie, toute l’aura du corps astral va devenir active dans ce processus-là, l’aura du corps mental va devenir active dans ce processus-là après, parce que le mental s’éveille toujours après l’âme.
Ça fait que les auras ont leur propre capacité de faire leur propre autonettoyage quand l’âme est arrivée à un certain niveau d’évolution, ou quand l’âme doit passer à un niveau “d’expérience-choc” pour une certaine transmutation. Mais ça, ça fait partie des secrets de l’évolution personnelle, c’est eux autres qui savent de l’autre bord. En général, c’est pas tellement connu de l’Homme lui-même ça. C’est dans l’expérience qu’il va être amené à vivre ça. Sans ça il y a beaucoup de choses qu’on ne ferait pas dans la vie, c’est pour ça d’ailleurs que c’est bon que l’Homme ne connaisse pas tout son avenir, parce qu’il doit passer par certains chemins pour vivre certaines expériences, pour mettre en branle certaines énergies qui vont faire en sorte que ses auras vont se nettoyer.
Si l’Homme connaissait trop son avenir, il dirait : “Je ne veux pas faire ça, je vais souffrir, je ne veux pas faire ça, je vais souffrir”, puis ce sont ces souffrances-là qui sont nécessaires pour un certain temps pour l’avenir, à passer à un autre niveau d’évolution. Sans ça, ça ne serait pas possible d’évoluer. Vous ne pouvez pas évoluer par la connaissance. Ça, il faut comprendre ça une fois pour toutes sur la planète !
DM : Oui, c’est ça.
BdM : Ça, il va falloir que l’Homme comprenne un jour que tu n’évolues pas par la connaissance.
DM : Il n’y a pas de recette pour passer à quelque chose ?
BdM : Non. La connaissance, c’est simplement une façon qu’a l’Homme intelligent, conscient, d’expliquer les mécanismes obscurs de la vie, mais pour que l’Homme passe à la conscience obscure de la vie, il faut que l’âme soit brûlée. Sans ça, des connaissances, on en a eu depuis les Grecs, de la connaissance ! Depuis les Égyptiens, de la connaissance ! Depuis… Tous les livres qui ont été écrits par des milliers d’individus pendant des siècles ! La connaissance c’est du vernis, ça n’a aucune fonction ! La connaissance ésotérique, ça n’a aucune fonction ! Il faut que l’âme brûle…
Ce que la connaissance permet à l’Homme, par contre, de faire, c’est de vivre des changements vibratoires, parce que la connaissance, quand vous lisez des livres, que vous entendez des choses qui sont suffisamment réelles, ça met en vibration l’être. Parce que l’être n’est pas fou, l’être il sait des affaires, même s’il ne les admet pas, même s’il ne veut pas les admettre, il y a des choses que l’être sait, c’est universel, tout le monde le sait, ça. Ça fait qu’il y a des êtres qui sont très très sensibles dans le monde, puis quand ils lisent des choses ou qu’ils entendent certaines choses, ça les met en vibration.
Puis c’est ça qui est important, ce n’est pas la connaissance en soi, parce que la connaissance, au fur et à mesure où ils vont être mis en vibration, la connaissance va devoir être transmutée “anyway”. C’est impossible pour un Homme de garder de la connaissance statique, ça n’existe pas de la connaissance statique dans l’univers, tout est en flux et en reflux, pourquoi ? Parce que les états de conscience changent, donc les modalités de perception grandissent.
Un être… Bon, je prends mon expérience personnelle aujourd’hui, quelqu’un viendrait aujourd’hui du plan matériel ou sur un autre plan me dire quelque chose, ça prendrait réellement, puis réellement, puis réellement, des grandes, grandes, grandes révélations pour me mettre les batteries à terre. Parce que je suis réellement un intouchable dans le mental. Tandis que si ça avait été fait voilà vingt-cinq, trente ans, là probablement que j’aurais… Ça fait qu’au fur et à mesure où l’Homme avance, la connaissance se modifie puis la connaissance se modifie, puis ça fait en sorte qu’il est de plus en plus adapté psychiquement à comprendre la science de l’invisible.
La science de l’invisible, c’est la science pure et simple d’un monde parallèle, ce n’est pas des projections spirituelles qui donnent à l’Homme, dépendant de la nature de sa conscience ou de la mémoire de sa race, des avantages spirituels comme on a entre les Juifs, puis les Arabes, puis les Catholiques, puis les Hindous ou les Animistes. Ça fait que la science occulte, la science des plans, la science des mondes, il faut qu’elle soit réellement… Pour qu’elle soit fondamentale, il faut que l’Homme en arrive éventuellement à pouvoir détruire ce qu’il aime.
Ça, c’est comme mon ami Crotteau, dans le temps, qui est à la recherche… Un des grands bonhommes dans le mouvement “Eckankar”, puis il arrive un jour, puis il me dit : “Qu’est-ce que c’est le Sugmad”… Puis j’ai dit : “C’est une forme”, j’ai détruit ce qu’il y avait ! Je lui ai dit : “C’est une forme”. Il était assez intelligent pour partir avec ça, ça a changé sa vie. Rien que ça, ça a changé sa vie.
DM : C’est dans ce sens là que vous dites que la déception, c’est extraordinaire ?
BdM : La déception, c’est extraordinaire parce que ça met en branle des choses extraordinaires, par contre se faire mettre en branle extraordinairement toute sa vie, tu branles toute ta “crisse” de vie (rires public), tu ne peux pas branler dans le manche toute ta vie, un jour il faut que tu saches : “Ça c’est ça, ça c’est ça, ça c’est ça, ça c’est ça” ! Il faut que l’Homme un jour en arrive à avoir la vibration mentale suffisamment développée pour pouvoir définir les préceptes ou les concepts ou les notions qui sous-tendent la réalité, à n’importe quel niveau, que vous parliez de Dieu, que vous parliez des Archanges planétaires, que vous parliez de n’importe quoi, tout ce qu’on retrouve dans l’ésotérisme mondial.
Si vous n’êtes pas capables de faire ça, ben, à ce moment-là vous êtes simplement un pantin dans tout ce mélodrame cosmique là, qui sert à quoi ? À emprisonner l’âme au détriment de l’Esprit, puis c’est suffisamment fort, puis c’est suffisamment intelligent pour pouvoir le faire. Regardez, quand le monde meurt, quand tu meurs tu sors en astral, tu passes à travers le tunnel, qui c’est qui est de l’autre bord ? Ta belle-mère ! (rires public)
DM : C’est quoi la différence, ça c’est un impondérable !
BdM : Qui c’est qui te dit que c’est ta belle-mère ?
DM : Ah ouais, d’accord !
BdM : Tu ne peux pas savoir avant trois jours, pourquoi tu ne peux pas savoir avant trois jours ? Parce que ça prend trois jours, quand tu es mort, puis que tu as passé à travers le tunnel, pour pouvoir identifier ton origine. Puis c’est quoi ton origine ? C’est la Terre, dans ce versant-là de ton expérience. Une fois que tu as identifié ton origine, là tu peux réellement reconnaître si c’est ta belle-mère, parce que ta mémoire à ce moment-là, la mémoire que tu avais quand tu es mort, ta mémoire elle t’est donnée temporairement, puis pas longtemps, hein ! Quand tu meurs, ta mémoire elle t’est donnée pour à peu près six heures de temps.
Cette mémoire-là qui t’est donnée pendant six heures de temps, te permet de t’enligner au niveau des personnes que tu rencontres, pour comprendre les plans où tu es, pour en arriver finalement à pouvoir t’orienter où tu veux aller. Puis ça, ça fait partie de toute la programmation de ton âme. Une fois que c’est fait, la mémoire tu n’en as plus besoin, parce qu’à ce moment-là tu n’es plus capable de penser. Un mort ça ne pense pas, le contact avec le plan mental est coupé, le contact avec l’ajusteur de pensée est coupé, donc un mort ça ne pense pas, ça devient totalement du matériel “névotique”. Ça devient simplement de la mémoire vivante, un mort !
C’est pour ça que les morts ne sont pas heureux en général, parce que les morts ne sont pas capables de vivre la pensée comme nous autres, même sur les plans très très évolués, parce qu’il y a des très, très, très beaux plans dans l’astral où les maîtres sont. Tout ça là… Mais ces êtres-là espèrent vivre le contact avec la lumière, puis ils ne vivront jamais le contact avec la lumière tant qu’ils ne reviendront pas sur une planète ou une autre en incarnation, pour vivre le contact avec la fusion.
Ça fait qu’un jour, il faut que ce mouvement-là soit renversé, puis quand ils le savent – puis ils le savent maintenant, parce que c’est su sur les plans que ça va se passer comme ça – à ce moment-là ce n’est plus pareil. La mort ce n’est plus aussi intéressant qu’avant, il y a des grandes tristesses, il y a des grandes tristesses qui couvrent la mort comme des grandes zones. Puis ces êtres-là, des plans les plus bas aux plans les plus hauts, éventuellement vont tous être couverts.
D’ici à deux-cents ans, le monde de la mort va avoir été touché par les zones de la solitude cosmique, puis ils vont être obligés un jour de revenir dans la matière… Parce qu’ils ne veulent pas, il y en a qui sont encore à dire : “C’est beau”… C’est comme si tu vivais à Hawaï, tu n’es pas intéressé à venir à Sainte Adèle ! Mais un jour, ils vont le revivre ça, puis ils savent parce que c’est su, c’est connu, c’est dit. Puis ils vont être obligés de revenir en incarnation, que ce soit sur la Terre, que ce soit sur une autre planète, ça n’a pas d’importance, mais il va falloir qu’ils reviennent, pourquoi ? Parce que le but de l’évolution, le but final de l’évolution, c’est la descente de l’Esprit dans la matière,.
Ça veut dire ça, que l’Esprit de l’Homme, le rayonnement de l’Esprit qu’on appelle aujourd’hui l’ajusteur de pensée, parce qu’on est obligé de séparer cette partie cosmique là de la partie matérielle, parce qu’il y a l’âme qui fait interférence, un jour quand l’âme va être brulée, cette partie-là, ça va tout être unifié. Puis l’Homme à ce moment-là sera réellement un être universel. Puis on ne parlera plus d’ajusteur de pensée, dans le sens qu’on n’aura plus besoin d’avoir au-dessus de nous autres des êtres qui font un travail universel nécessaire pour la conservation sur la Terre, de ce qu’on appelle la conscience – pas de la mémoire – de la conscience !
Ce sont ces êtres-là qui permettent la conservation de la conscience, alors que la mémoire, ça fait partie des mécanismes de l’âme. L’Homme pourrait avoir de la mémoire humaine, puis n’avoir aucun contact avec le plan mental, on pourrait être des animaux très évolués, n’avoir aucun contact avec le plan mental, puis on aurait une conscience humaine, on ne serait pas capable de penser. À partir du moment où on pense, ce travail-là, il est maintenu, il est fait, il est soutenu par eux autres, mais un jour il faut que ça se fusionne ça, pour que nous autres on devienne des êtres véritables, des êtres systémiques, des êtres capables de voyager dans le temps avec nos corps subtils, puis arrêter d’être des “bibittes”.
DM : Est-ce que quand on commence à être capable de parler comme ça des plans, c’est qu’on commence à savoir qu’on est avec eux autres ?
BdM : On commence à savoir qu’on est avec eux autres quand on est capable d’affronter la peur qui existe dans tous les mots. Dans tous les mots il y a de la crainte. Je vais vous donner un exemple, mais je vous donne un exemple qui est un petit peu raide, parce que ça va peut-être vous “achaler” (déranger) mais regardez la vibration.
Supposons que je vous dise : “Il existe dans le cosmos un Christ satanique”… Ah des vibrations ! Le Christ est une vibration ! Le satanisme qui est une autre vibration ! Puis nous autres, en tant qu’êtres, on n’est pas prêts à accepter le fait que ça puisse exister un “Christ satanique”, c’est quoi ça un “Christ satanique” ?! Donc on n’est pas émotivement prêts ou mentalement équipés pour aller chercher dans les archives, l’information. C’est ça notre problème en tant qu’Hommes.
Si on était capable d’aller dans les archives chercher l’information à volonté, on pourrait sortir énormément d’informations, mais non il y a toujours un code, ça prend un code pour aller chercher l’information, puis ce code-là il est basé sur quoi ? Il est basé sur la crainte, ça fait que si tu as le moindrement de crainte…
DM : Vous voulez dire que si quelqu’un ne craint pas la parole, il peut aller chercher l’information ?
BdM : Non, ce n’est pas la parole qu’on craint, ce sont les concepts. La parole c’est simplement la manifestation des concepts à travers l’évolution mentale de l’ego. Mais si on pouvait ne pas craindre les concepts, à ce moment-là on deviendrait très très intelligent occultement, et on libérerait en nous des forces absolument étranges. Des forces qui nous permettent de comprendre l’invisible, des forces qui nous permettent d’avoir des relations télépathiques avec l’invisible, des forces qui nous permettent de totalement neutraliser l’astral sur notre conscience, des forces qui nous permettraient de neutraliser l’astral dans l’Homme, ainsi de suite, ainsi de suite, ainsi de suite. Toute une gamme qui fait partie des lois occultes de l’Homme.
Mais on a tellement de crainte, parce que ça, ça fait partie des mémoires de la race, ça fait partie de ce qu’on appelle les tabous. Les tabous qu’on connaît nous autres, c’est les tabous au niveau de la sexualité, les tabous… Mais il y a des tabous profonds qui existent dans la conscience humaine.
DM : Ils sont plus profonds que la forme ?
BdM : Ils sont plus profonds que les niveaux de conscience qu’on puisse s’imaginer avoir, c’est pour ça que je vous disais ce soir, si un Homme écrivait un livre librement, un livre sur l’invisible, la réalité, la création, les systèmes, la politique cosmique des sphères, les forces lucifériennes, les forces sataniques, les forces christiques, les forces de la lumière, tout ça, les Éternels, toute la “bébelle”, si un Homme écrivait un livre librement là, ce livre-là dans le monde serait perçu comme étant un livre maudit.
Et probablement ça viendra un jour, probablement un jour il y a quelqu’un qui écrira un livre comme ça. Ça sera considéré comme un livre maudit dans un premier temps, mais dans un autre temps ou dans d’autres temps, ça sera réellement réalisé ou compris comme étant le livre qui aura finalement libéré l’Humanité au-delà de tout ce que les livres ont fait, que ce soit la Bible ou que ce soit les livres orientaux…
Il faudra un jour qu’un tel livre soit écrit, ça sera certainement écrit par un initié quelconque, mais il faudra un jour qu’un livre, un tel livre soit écrit dans un temps où l’Homme sera prêt à le prendre, pour évoluer, puis grandir, puis se mettre en vibration, parce que… L’Homme est maître de sa destinée mentale. Puis la destinée mentale, c’est le chemin ou la distance que tu es capable de parcourir psychiquement. C’est ça la destinée mentale.
Le plan mental c’est un plan, c’est un territoire, c’est comme l’espace-temps ici. Donc ce sont des mondes, puis l’Homme a la liberté intrinsèque fondamentale d’explorer les mondes, les espaces-temps parallèles aussi loin qu’il veut. Seulement pour pouvoir le faire, il faut qu’il apprenne une fois pour toutes à cesser d’avoir peur des mots, parce qu’avoir peur des mots, c’est grave. Parce qu’à partir du moment où tu as peur des mots, tu peux encloisonner toute une civilisation, tu peux encloisonner tout un peuple, c’est abominable. Mais ça, ça fait partie des lois astrales de l’involution.
DM : Dans ce sens-là, est-ce que vous diriez que les grands écrivains qu’on connaît, c’est des gens qui ont eu peur des mots ?
BdM : Non, les grands écrivains qu’on connaît, ce sont des gens qui ont eu moins peur des mots, tu prends des types comme Victor Hugo, des grands écrivains…
DM : Qui ont joué avec la forme ?
BdM : Ils ont fait sauter quelque chose, ChateauBriand…
DM : Donc avoir peur des mots, ce n’est pas nécessairement avoir peur de dire quelque chose ?
BdM : Il y a des niveaux, il y a des mots, puis des mots, puis des mots, puis des mots…
DM : Je vais vous donner un exemple. Rushdie, est-ce qu’on dirait que c’est un gars qui n’a pas eu peur des mots, Rushdie qui a écrit les versets sataniques ?
BdM : Lui, c’est un type qui n’a pas eu peur des idées, ce n’est pas qu’il n’a pas eu peur des mots, il n’a rien avancé dans la connaissance de l’Homme, mais il n’a pas eu peur des idées, Rushdie. Mais avoir peur des mots, c’est une autre paire de manches. C’est plus difficile d’avoir peur des mots que d’avoir peur des idées, parce qu’un mot c’est très concentré en énergie. Je vous donne le concept, on prend le concept du Christ, qu’est-ce que tu peux dire sur le Christ ? Tu peux dire ce que l’Église a dit, tu peux dire ce que les Rose-Croix ont dit, ce que les Templiers ont dit !
DM : Mais l’impact du mot “Christ” a de la valeur strictement pour les gens qui sont dans la chrétienté ?
BdM : L’impact du mot Christ a de la valeur pour les gens qui ont de la foi.
DM : Dans la chrétienté ?
BdM : Qui croient à un mode de réalité défini spirituellement par la chrétienté, mais quand tu prends le mot “Christ” lui-même, en tant que vibration, en tant que forme mentale, puis tu le fais éclater pour voir qu’est-ce que c’est qui sort de ça, qu’est-ce que c’est qui sort de tout ça, c’est quoi ? Quelle distance mentale tu peux voyager dans des mondes parallèles pour aller chercher l’information sur ce terme-là qu’on appelle le “Christ” et qui a des composantes, puis des retombées sur notre planète, à l’échelle qu’on connaît, c’est quoi les dessous de cet égrégore-là ?!
C’est quoi la fonction de ce concept-là, d’où vient ce concept-là, pourquoi ce concept-là, est-il utile ce concept-là, jusqu’à point il est utile ce concept-là, quand est-ce qu’il ne sera plus utile ce concept-là ?! Quand il ne sera plus utile, il va être représenté ou remplacé par quoi ?! Ainsi de suite, ainsi de suite, ainsi de suite ! Alors pour que l’Homme puisse faire ça, ces voyages-là dans l’espace mental, il faut qu’il n’ait plus peur des mots. Puis ne pas avoir peur des mots, ce n’est pas l’affaire de dire : “Bon là, je n’ai pas peur des mots”. C’est psychique ça, parce que tu vis avec ça après !
À un certain moment donné, c’est un petit peu comme la radioactivité, quand tu es rendu à travailler avec de la radioactivité, il faut que tu aies les mains nettes quand tu vas manger après. Bon, ben, quand tu traites avec des mots comme ça, parce que tu parles en général, ce n’est jamais quelque chose pour toi-même, tu amènes ça dans le monde. Il faut que tu aies les mains nettes après, autrement dit il ne faut pas que tu te laisses astraliser après…
DM : À réfléchir ?
BdM : Oui, parce que là tu peux sauter de la bagnole. Parce que l’astral va mettre en doute ce que tu es train de fouiller. Moi j’ai déjà… Parce qu’il y a… Des fois, je suis curieux, j’ai un petit peu de curiosité, moins aujourd’hui, mais une journée – je ne vous dirai pas de quelle religion – mais j’ai regardé l’astral d’une des grandes religions sur la Terre, l’égrégore ! Puis si vous aviez vu ce que j’ai vu de l’égrégore de cette grande religion là sur la Terre, vous seriez sortis demain matin de la religion, de cette religion-là sur la Terre. Ce qui veut dire quoi ? Ce qui veut dire que l’Homme sur la Terre n’est réellement pas en mesure d’évaluer ce qu’il sait.
DM : Ce qu’il sait ou ce qu’il entend ?
BdM : Ce qu’il entend… Il n’est pas en mesure. Pourquoi est-ce qu’il n’est pas en mesure ? Parce qu’il n’est pas mentalement équipé pour passer à travers la forme qui, techniquement, représente la sommation de son intelligence ou de sa connaissance, ou de sa mémoire.
DM : L’expérience qu’on vit de tous les jours, est-ce qu’elle est suffisante pour nous sortir de tous les égrégores qui nous manipulent ?
BdM : Oui. L’expérience qu’on vit tous les jours est suffisante dans la mesure où on est capable tous les jours, au fur et à mesure qu’on avance, d’en voir l’insuffisance !
DM : Donc le niveau d’impuissance dans lequel on est ?
BdM : Oui, à partir du moment où on est en impuissance, il faut qu’on le sache ça. Parce que l’Homme ne peut pas sur la Terre être dans une conscience mentale, puis en même temps vivre l’impuissance ! L’un ne va pas avec l’autre, il peut être dans une conscience astrale, puis vivre l’impuissance, mais il ne peut pas être dans une conscience mentale, puis vivre de l’impuissance.
DM : Bon, cet état d’impuissance là, souvent, est fait de déception que, vous dites : “qui est extraordinaire”, mais quand on est exposé à ces conditions de déception là, un des effets naturels de ça, c’est qu’on se sent de plus en plus seul, dans notre expérience ?
BdM : Vous ne pouvez pas grandir en conscience, puis être à deux, ça n’existe pas ça. La conscience c’est individuel !
DM : Ça, je peux comprendre, mais…
BdM : Ce n’est pas à deux, ce n’est pas à deux, dans le sens qu’il faut que ça se vive, puis que ça se transmute tout seul. C’est évident que vous pouvez la vivre par rapport à d’autres personnes qui vont vivre aussi un processus de transmutation. Mais la conscience c’est un phénomène totalement… C’est un phénomène d’individualisation la conscience, c’est un phénomène d’individualisation, puis…
BdM : Donc c’est un phénomène de solitude ?
BdM : C’est un phénomène de solitude parce que vous êtes obligés de reconnaître à un certain moment donné, vous êtes obligés de reconnaître qu’il n’y a rien dans les plans qui vous sert humainement parlant, en terme d’assise astrale. C’est comme si on disait, les forces de la lumière, l’ajusteur de pensée, tout ça, tout ce “bullshit”, ces êtres-là n’ont rien à voir avec la matière, c’est nous autres !
Nous autres, on a à voir avec la matière, puis il faut qu’on trouve l’équilibre entre les deux. C’est notre job de pouvoir trouver l’équilibre entre les deux, mais ce n’est pas ça qui se passe quand on prend conscience d’eux autres. Quand on prend conscience d’eux autres, on s’ouvre à eux autres, on développe quasiment une sorte de foi universelle, on peut même en arriver éventuellement à croire qu’ils vont nous aider directement. Puis ce n’est pas leur job, ce n’est pas leur job !
DM : Eux autres, ils nous déshumanisent ?
BdM : Eux autres, ils nous déshumanisent pour nous humaniser à un autre niveau, parce que ça, ça fait partie du processus de fusion. Moi je me rappelle voilà bien bien des années, quand je disais : “Bon, c’est quoi l’affaire du contact, c’est pour me rendre intelligent”… ? Puis ils me disaient : “Non, c’est pour te donner de la clarté”. Devenir intelligent c’est mon job à moi. Au cours des années tu deviens intelligent parce que tu transmutes suffisamment d’âme éventuellement, tu n’as pas le choix que de devenir intelligent, c’est une conséquence de la transmutation. Tandis qu’eux autres, c’est rien que de la clarté, de la clarté, de la clarté, de la clarté, de la clarté, de la clarté ! Ce n’est pas de nous rendre intelligents ! Mais nous autres, on a tendance à penser que c’est de même, puis ce n’est pas de même !
DM : Dans le processus de conscientisation, on se rend compte qu’il y a beaucoup de souffrance parce qu’on brûle des valeurs, on a des valeurs, on a des choses qu’on aime. Des choses qu’on aime c’est des valeurs, on donne une valeur à certaines choses. Puis on aime à mesure de ce qu’on est propriétaire ou non de la valeur, et puis on voit qu’il y a beaucoup de valeurs qui éclatent. Est-ce qu’une personne qui est consciente, c’est une personne qui est totalement amorale, sans valeur ?
BdM : Non, non, non, une personne consciente ce n’est pas une personne sans valeur ! Ce n’est pas une personne sans valeur, ce n’est pas une personne amorale non plus, parce que la moralité, ce qu’on appelle la moralité, c’est une forme de comportement qui est basée sur des vertus plus ou moins élevées de l’Esprit. Donc ça, ça fait partie de la science de l’Esprit, ça fait partie de la lumière de l’Esprit, c’est normal pour un être conscient d’être moral.
Mais ce n’est pas une moralité astrale, ce n’est pas une moralité conditionnée par l’astral, ce n’est pas une moralité basée sur l’expérience, c’est un état d’esprit, c’est un état d’harmonie. C’est une sorte de conscience vivante qui fonctionne de même, autrement dit la beauté des choses, l’harmonie des choses, ça convient à l’Esprit, comme ça peut convenir aussi à des états d’âme. Par contre, quand l’Homme est conscient, la beauté des choses, l’harmonie des choses, ça convient à son Esprit, ça n’a rien à voir avec son âme. Là, il y a une différence.
DM : Il ne donne pas de valeur dans le sens qu’il est capable de s’en détacher, il est aussi capable de l’apprécier ?
BdM : Oui. Le problème avec les valeurs, c’est qu’on s’attache à des valeurs parce que nos valeurs sont fausses, parce que nos valeurs représentent simplement des attraits psychologiques de l’ego par rapport à des formulations personnelles, face à des besoins quelconques. C’est ça nos valeurs. Mais ça, ce n’est pas réel, c’est purement structuraliste, c’est purement temporaire, c’est purement relatif à la conscience de la race ou à la conscience de la nation.
Tandis qu’un être qui est conscient, que ce soit dans n’importe quelle race, que ce soit dans n’importe quelle nation, il va toujours se comporter de la même façon. Donc il en a des valeurs, mais ce ne sont pas des valeurs relatives, ce sont des valeurs fondamentales qui sont simplement une réflexion dans la matière du comportement de son Esprit. Ça fait que moi si je vais en Chine, supposons qu’en Chine, ça serait un pays de voleurs, si j’allais en Chine, je ne vais pas voler en Chine parce qu’en Chine on vole ! Ça ne fait pas partie de la dynamique de mon Esprit de voler !
Même si je vais en Chine ou si je vais dans un clan sicilien, puis on me dit : “Bon, ben, ici on vole”, mon Esprit ne me permettra pas de voler, parce que les valeurs ne sont plus relatives à la conscience de la race, les valeurs sont simplement des reflets de l’Esprit. Puis l’Esprit est constant, il ne vole pas, puis il ne fait pas ci, puis il ne fait pas ça, puis il ne fait pas ci… Pas parce qu’il ne peut pas, mais parce que ça ne fait pas partie de sa nature !
DM : Puis sa nature, ce n’est pas une question de programmation ?
BdM : Sa nature, ce n’est pas une question de programmation, c’est une question de lumière.
DM : C’est comme si vous disiez en gros, tous les Esprits ne volent pas ?
BdM : Tous les Esprits ne volent pas, mais tous les Esprits sont des menteurs (rires public).
DM : Désinformer, c’est un peu voler, non ?
BdM : Non, désinformer c’est mentir pour faire évoluer plus loin.
DM : Ça fait qu’ils mentent pour nous rendre service ?
BdM : Sur les plans cosmiques, mentir pour eux autres, ça fait partie de leur science éternelle, c’est pour ça que le mensonge cosmique est si abominable. C’est à nous autres de comprendre la “game” un jour pour arrêter d’être désinformés, puis finalement rentrer dans la science des sphères… Ça fait que sur le plan cosmique… Sur le plan humain, d’ailleurs dans votre expérience, vous le dites souvent, vous dites : “Bon, toute vérité n’est pas bonne à dire”, hein, si vous autres vous pouvez vous permettre en tant qu’Hommes de dire : “Toute vérité n’est pas bonne à dire”, imaginez-vous qu’eux autres… (rires de BdM).
DM : Toute vérité n’est pas bonne à vivre !
BdM : Toute vérité n’est pas bonne à dire, puis probablement, à partir de leur plan à eux autres, la moindre vérité qu’ils pourraient nous dire, ça nous mettrait la batterie à terre ! Un ajusteur de pensée qui décrit à l’Homme la réalité cosmique des plans là, si l’Homme pense, il rentre à Grande Bâtisse (HP) (rires du public). Pourquoi ? Parce qu’on n’est pas capable émotivement de consolider toute cette information-là, au niveau vibratoire, parce qu’on a de la mémoire. Notre problème c’est qu’on est des êtres mémoriels. On a un “chip” dans le “péteux” ! C’est l’âme qui est notre problème !
DM : Un petit exemple, Bernard, de quelque chose qu’un être ne peut pas contenir, que l’Esprit peut l’informer ?
BdM : On ne serait pas capable de contenir, par exemple, le fait que les civilisations systémiques qui vivent dans des mondes temporels, à différentes échelles de temps, sont capables de se matérialiser à un point tel où leur science devient matérielle, immatérielle, et capable à la fois de détruire n’importe quelle civilisation inférieure à son rendement potentiel.
Autrement dit quand vous considérez l’univers, quand vous considérez les mondes, quand vous considérez les civilisations, quand vous considérez les intelligences ou les plans d’intelligence, vous devez considérer des modes de relation électriques, vibratoires, entre les mondes, puis ce sont ces modes relationnels là qui déterminent la survie des civilisations, la survie des races, la survie des consciences, ainsi de suite, la survie des systèmes.
Les systèmes sont totalement gérés par des intelligences, les systèmes ça ne se tient pas dans les airs de même, les galaxies ça ne se tient pas dans les airs de même ! Quand des planètes sautent parce qu’il y a des raisons, ça fait partie de la gestion des énergies, ça. C’est comme le concept de l’énergie, on n’a aucune idée qu’est-ce que c’est de l’énergie ! Nous autres quand on parle d’énergie, c’est parce que c’est des substances extrêmement subtiles qui sont polarisées, qui passent d’un état à un autre, qui peuvent être statiques ou dynamiques, puis c’est ça pour nous autres de l’énergie. Mais si on regardait le phénomène de l’énergie à partir de ces plans-là, ce n’est plus la même chose.
DM : Les civilisations, si je comprends bien, les civilisations les plus avancées ont la propriété d’absorber les civilisations les plus inférieures par rapport à eux autres ?
BdM : Les civilisations les plus avancées, leur rôle c’est de projeter les civilisations inférieures dans un certain temps, quand ces civilisations-là ont atteint des niveaux d’évolution suffisants pour reconnaître leur destinée. Mais tant que les civilisations ne sont pas capables de reconnaître leur destinée, les autres sont obligés de les garder en suspension, le “droit d’aîné” n’existe pas pour eux autres.
Pourquoi est-ce que l’Homme ne peut pas se dématérialiser, se matérialiser ? Star Trek, c’est de la projection future ça, ça va venir un jour, pourquoi est-ce que l’Homme n’est pas capable de passer d’un état de conscience à un autre ? Parce qu’il n’est pas capable techniquement de comprendre sa relation avec l’invisible, il n’est pas capable de comprendre qu’est-ce que c’est l’infinité.
D’ailleurs quand l’Homme conçoit l’infinité, il le conçoit simplement au niveau mathématique en terme de courbe qui… T’sé, sur l’axe YZ là, fini vers les tangentes qui vont vers zéro. Mais l’Homme mentalement n’est pas capable de comprendre le concept de l’infinité, parce que l’infinité, ça n’existe pas. Donc quand l’Homme essaie de comprendre l’infinité, c’est qu’il fait simplement un exercice mental, qui est dans un sens une compression symbolique et psychologique de son ego, par rapport au monde de la mort.
Un jour, quand l’Homme va passer à des états de conscience réellement mentale où le phénomène de la pensée aura été remplacé par un phénomène de la communication avec les plans, à ce moment-là ces questions fondamentales là n’existeront plus pour lui, son énergie sera automatiquement changée. Et l’Homme pourra finalement commencer à travailler avec des plans, et là, réellement réduire la marge qui existe entre son expérience, puis d’autres mondes parallèles. L’Homme pourra rentrer dans ces mondes-là, puis comprendre ce qui se passe.
DM : Finalement, la seule difficulté qu’on a de prendre contact avec les plans, puis d’arriver à la science dont vous parlez, c’est le phénomène de l’expérience, c’est l’incapacité de l’être de sortir de l’expérience ?
BdM : C’est le phénomène de la pensée à travers l’expérience.
DM : C’est la pensée ?
BdM : Oui, parce que c’est très difficile pour nous autres en tant qu’Hommes de ne pas penser, de s’imaginer qu’est-ce que c’est, ne pas penser, parce que penser pour nous autres, ça équivaut à une survie psychologique. Tandis que pour un être qui a une certaine conscience, penser, il n’a plus besoin de ça, ça devient de la communication, c’est la communication qui devient sa survie psychologique. Tandis que nous autres, on a besoin de penser, on a besoin des référents. Tant qu’on a besoin de référents, on n’est pas capable d’en créer, tant que l’Homme ne sera pas capable de créer ses propres référents, l’Homme sera psychologiquement un être instable.
Être instable, ça veut dire : ne pas avoir de mesure absolue de soi. Si tu n’as pas de mesure absolue de toi-même, tu es totalement instable, tu n’es pas capable de traiter mentalement avec des hiérarchies qui ont accès à ton mental par ce que vous appelez la pensée, donc la communication directe.
DM : Moi je veux vous demander, je suis dans un travail de communication, mais souvent à un certain moment donné, on se demande si la communication n’entretient pas la pensée ?
BdM : La communication entretient la pensée dans la mesure où la communication sert vos intérêts personnels, mais si la communication ne sert pas vos intérêts personnels, à ce moment-là, elle est simplement un exécutoire, un mouvement vers l’extérieur. C’est comme l’eau qui passe dans un tube, dans une “champlure” (robinet), c’est dit, c’est oublié, c’est dit, c’est oublié, c’est dit, c’est oublié, ça ne vous sert plus personnellement.
DM : OK. Donc vous voulez dire que toute communication entre deux individus ou plusieurs individus, où les gens cherchent un intérêt dans la communication, à ce moment-là ça entretient la pensée ?
BdM : Oui, puis ça va vous spiritualiser, c’est ça !
DM : OK. Donc la seule forme de communication qui permet vraiment à l’individu d’aboutir, je ne sais pas, à un niveau de science, c’est une communication qui ne se pense pas ?
BdM : Une communication qui ne se pense pas, puis qui ne se réfléchit pas, oui, puis qui n’a pas de terme en soi, parce que quand vous parlez, quand vous parlez comme ça, ce n’est plus celui qui parle qui établit le terme de la communication, c’est l’énergie qui établit le terme de la communication. Sans ça, vous allez la colorer votre communication, vous allez parler ce qui fait votre affaire, vous allez magnétiser l’autre par rapport à ce que vous dites, ainsi de suite. Donc vous n’êtes pas aussi libres dans la parole que vous pourriez l’être.
DM : Ça ne brasse plus des valeurs quand on parle dans de la science, j’ai remarqué que quand les gens communiquent habituellement, ce qu’ils vont brasser c’est des insécurités, des valeurs, des façons de penser. Est-ce que l’individu qui arrive à ce registre de parole là a une utilité à communiquer ? Est-ce que c’est utile de communiquer comme ça ? Est-ce que ça fait quelque chose dans l’action ?
BdM : Il n’y a pas de choix, ça fait partie de sa vie à ce moment-là, ça fait partie de sa conscience, ça fait partie de son assiette.
DM : De son assiette ?
BdM : Son assiette, ça veut dire les choses qu’il à dire sur la Terre en tant qu’être en évolution. Un être en évolution, il a quelque chose à dire, quelque chose à faire… Il a quelque chose à faire, il a quelque chose à dire. Ça, ça fait partie de son assiette, donc ça fait partie de son taux vibratoire. Moi j’ai un taux vibratoire, ça fait partie de mon assiette, c’est très fort ce taux vibratoire là, ça fait qu’éventuellement quand ça fait partie de ton assiette, tu ne peux pas être en dehors de ton assiette, tu es tout le temps dedans.
DM : “Ton assiette”, est-ce que c’est inévitablement un registre d’échange ou d’un dialogue ou d’une communication qui a une saveur cosmique ?
BdM : Ça dépend de l’individu, puis ça dépend de son taux vibratoire. C’est toujours votre taux vibratoire qui détermine votre cosmicité. C’est votre taux vibratoire qui détermine votre capacité de perturber la mémoire de la race. C’est votre taux vibratoire qui permet, qui vous permet d’entrer dans des archives universelles que l’Homme n’a pas connues pendant l’involution. C’est votre taux vibratoire qui permet d’altérer la façon de penser d’une Humanité pour en créer une autre. C’est toujours le taux vibratoire, puis ce taux vibratoire-là, il est proportionnel à votre transmutation.
DM : Comment une personne en parlant peut se savoir une cosmicité ? Exemple, vous, vous savez que vous êtes un initié, comment l’individu qui parle peut se savoir dans sa partie cosmique, en parlant ?
BdM : La seule raison que je sais que je suis un initié, c’est parce qu’il n’y a rien à faire avec moi, que je sois aux Indes, que je sois en Amérique, il n’y a rien à faire. Vous ne pouvez pas m’arriver avec des idées sans que je les casse, je vais les casser, puis ça fait partie de mon taux vibratoire.
DM : Ça, ça fait un initié ça ?
BdM : C’est ça qui fait que je sais que je suis un initié, autrement dit que ce soit sur le plan astral, sur le plan éthérique, sur le plan matériel, un Homme ne peut pas venir vers moi avec des idées sans que je les casse. Mon taux vibratoire va les casser si je veux. Bon, ben, c’est ça qui fait que je sais que je suis un initié. Autrement dit je ne suis pas un initié parce que je veux être un initié, j’aimerais bien mieux travailler au garage au coin de la rue, mais le taux vibratoire fait en sorte que je suis ça. Autrement dit un initié c’est une sorte de porteur de lumière, ça fait que je porte de l’eau, je porte une lumière, je n’ai pas le choix, ça fait partie de ma fusion, mais ce qui donne la mesure, le savoir de tout ça, c’est ça.
DM : Quand on EST ce qu’on n’a pas décidé ?
BdM : Quand on EST ce qu’on n’a pas décidé, puis ce qu’on n’a pas vu, oui.
DM : Là, c’est notre aspect cosmique ?
BdM : Oui.
DM : Ce qu’on est qu’on fait vivre aux autres, puis… ?
BdM : Tu ne peux pas dire : “Bon, là, je vais devenir un initié”, ça ne marche pas de même.
DM : Non, puis il n’y a pas de cours pour ça.
BdM : Les souffrances sont trop grandes, “anyway” ! Il n’y pas un Homme dans son Esprit normal qui voudrait être un initié. Vouloir être un initié, c’est réellement être “capoté sur les oreilles”, c’est un martyr mental être un initié, surtout dans l’âge où on est là. Dans l’âge où on est là, c’est bien important qu’on ait des initiés de cette trempe-là, capables de réellement regarder les formes, puis les faire éclater, pour que l’Homme devienne libre. Parce que là, l’astral sur la planète est trop fort. On finit avec des religions de toutes les sortes, puis des sectes de toutes les sortes, puis des gourous de toutes les sortes… La lutte pour l’Esprit de l’Homme est très intense, très très intense !
DM : On dirait que ça s’amplifie d’une année à l’autre ?
BdM : Ça s’amplifie, oui.
DM : La plus grande trappe que l’Homme peut avoir à rencontrer dans toute cette émergence-là, d’idéologie, puis de façon de penser, la plus grande trappe c’est toujours l’affaire de la croyance ?
BdM : Vous me posez une question intéressante, vous m’avez posé une question, je vais vous donner une réponse intéressante, vous dites : “Comment est-ce que vous savez que vous êtes un initié”… Puis l’importance de la question n’est même pas là, savez-vous ce qui est important chez un Homme, surtout un Homme qui parle, puis qui peut influencer le monde, ainsi de suite, ce qui est le plus important ? Pour moi la marque d’un initié, un initié qui connaît réellement les lois occultes, la grande marque d’un initié, c’est de toujours protéger l’Homme contre lui-même.
Moi si vous me disiez : “Qu’est-ce que c’est ma plus grande marque, ma plus grande qualité, whatever”… C’est de toujours protéger l’Homme contre soi-même, parce que si vous ne protégez pas l’Homme contre vous-mêmes, puis que vous êtes pollués, puis comme vous ne le voyez pas, l’Homme est fait ! Si vous protégez l’Homme contre vous-mêmes, que vous vous apercevez un petit peu, puis que vous “checkez” pour voir si vous êtes pollués astralement, vous allez protéger l’Homme. Mais si vous ne faites pas ça, ben là, vous devenez des dictatures, parce que dans le fond, des initiés, c’est des dictateurs.
Ça fait qu’à ce moment-là, si vous ne protégez pas l’Homme contre vous-mêmes, pour moi vous n’êtes pas des initiés. Parce qu’initier des êtres, initier des Humanités, c’est les amener dans des plans de lumière, des plans de lumière qui sont de plus en plus aveuglants. Pour que l’initié puisse faire ça, amener ces Humanités-là, puis faire des gestes qui peuvent durer sept, huit, neuf-cents ans, mille ans, deux-mille ans, il faut que réellement, il protège l’Homme contre lui-même.
Puis c’est ce que je reproche à l’involution, les Hommes n’ont jamais protégé les Hommes contre eux-mêmes, puis même des initiés, des grands initiés de la Terre n’ont pas protégé les Hommes contre eux-mêmes. Ils ne pouvaient pas le faire dans le temps, parce que le principe de l’intelligence n’était pas descendu, le phénomène de la fusion ne faisait pas partie de l’expérience de la Terre, ainsi de suite.
Mais dans notre temps, puis dans les temps à venir, les Hommes, les grands Hommes, ce qu’on appelle les grands Hommes, la marque, la mesure de ces êtres-là, ça sera qu’ils sauront toujours protéger les êtres contre eux-mêmes. Puis pour moi, c’est la seule, parce qu’on est rendu à un point où c’est trop trop facile aujourd’hui d’être intelligent, c’est trop facile de parler, c’est trop facile d’avoir accès à une parole ésotérique…
J’en entends partout dans le monde, dans la province de Québec, des gens qui ont la parole ésotérique, puis c’est intelligent, c’est une belle musique pour l’Esprit, puis c’est une belle musique pour l’âme, c’est une belle musique pour bien du monde, mais il faut protéger l’Homme contre soi-même. Sans ça, vous allez arriver avec des “débords”, vous allez avoir des choses comme à Waco au Texas, ces gens-là n’ont pas protégé l’Homme contre eux-mêmes.
Puis regardez ça encore, si on regarde ça réellement plus loin, qu’est-ce que ça veut dire protéger l’Homme contre lui-même ? Ça veut dire : “N’avoir aucun niveau de croyance possible, imaginable dans ce que vous pensez”. Un Homme qui moindrement croit ce qu’il pense, il est fait à l’os ! À cause des lois du mensonge cosmique, il va réfléchir. C’est ça qui est arrivé avec Waco !
Il faut que l’Homme laisse l’Humanité juger de ce qu’il dit, il ne faut pas que ce soit lui qui impose à l’Humanité un jugement de ce qu’il dit. Ça, c’est dangereux. Pour moi, ça a été le danger de tous les initiés, ça a été la faiblesse de toutes les initiations planétaires depuis le début, puis ça va finir avec l’évolution là, parce que c’est comme si on disait dans le temps où nous sommes, ou dans le temps où on entre, il y aura suffisamment d’écrits, il y aura eu suffisamment de choses dites pour réellement protéger l’Humanité contre ceux qui parlent.
Ça fait que dans l’avenir, il va y avoir suffisamment de connaissances, de sorte que ceux qui vont arriver dans le monde pour parler de choses qui sont techniquement obscures, il y aura suffisamment de matériel dit, écrit, pour rendre l’Homme conscient que, même les initiés sont sujets au mensonge cosmique s’ils ne font pas attention. Puis un initié qui est sujet au mensonge cosmique, ben, imaginez-vous les profanes !
DM : Il n’y a plus rien à faire ! Je vous remercie infiniment, Bernard de Montréal, à la prochaine. (Applaudissements).
mise à jour le 22/08/2024