Se comprendre entre l’homme et la femme

Canadian Arctic – credit: @NorthernScavenger YouTube

Conférence avec Daniel Ménard 130

“DM : Au sujet de la deuxième partie, “les relations entre homme et femme”, si on continue sur la volée de la première partie, la volée dans tous les sens (rires du public), peut-on parler qu’une incarnation, l’incarnation d’un Esprit dans un corps d’homme, puis dans un corps de femme… Il y a effectivement une …” BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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Daniel Ménard (DM) : Au sujet de la deuxième partie, “les relations entre homme et femme”, si on continue sur la volée de la première partie, la volée dans tous les sens (rires du public), peut-on parler qu’une incarnation, l’incarnation d’un Esprit dans un corps d’homme, puis dans un corps de femme… Il y a effectivement une différence, en tout cas corporel c’est sûr, de fonction également, vous en avez déjà parlé, comme quoi l’homme, exemple, son karma c’est le travail, la femme l’amour. Mais est-ce qu’on pourrait aller plus loin et puis poser la question, Bernard, à savoir : Est-ce qu’on a une responsabilité, en tant qu’homme vis-à-vis de la femme, et est-ce que la femme a une responsabilité dans le développement de l’homme ? Est-ce qu’il y a une responsabilité en tant qu’esprit incarné ?

Bernard de Montréal (BdM) : Avant de répondre à votre question là, si on étudiait le couple, parce que c’est fondamental la vie de couple, on pourrait étudier le couple pendant dix ans et on n’aurait pas fini de parler encore. Il y a bien des choses dans le couple, il faut parler pour le savoir. Moi je ne peux pas penser à ça là, comme ça, sous le spot, mais la seule chose… Je n’ai pas d’objection à parler du couple avec vous autres en public. Par contre, pour me laisser aller là, dans l’étude du couple, il va falloir que le monde n’interprète pas ce que je dis, parce qu’il y a des choses qui sont très très subtiles dans le couple. Puis si vous interprétez ce que je dis, ben, à ce moment-là… Ben, je vais être restreint psychiquement de parler. Je ne vous donne rien qu’un exemple. Je vous donne un exemple. Bon, puis après ça, je réponds à votre question.

Je peux dire : “Bon, ben, ma femme et moi, on est libres”. Mais dans votre condition psychologique, si vous m’entendez dire : “Moi puis ma femme, on est libres”, vous ne pouvez pas dire : “Bon, ben, Bernard de Montréal, il dit que sa femme est libre, lui il est libre, ça veut dire qu’elle, elle peut sortir à gauche, puis à droite, puis lui, il peut sortir à gauche, puis à droite”. Ce n’est pas ça que ça veut dire quand je dis que moi, puis ma femme on est libres. Quand je dis : “Moi et ma femme on est libres”, je veux dire que moi et ma femme on est libres dans le mental, dans le sens qu’on n’a pas… On n’est pas liés à une programmation astrale à travers notre émotivité. Donc on est libres.

Ça fait que si vous m’interprétez mal, puis vous arrivez en public, ensuite vous écrivez des livres, puis vous donnez des conférences, puis que ça revient à mes oreilles que j’ai dit que… À ce moment-là, c’est pour ça que je n’aime pas ça, parler du couple. Dans le fond, j’aime ça, parler du couple, parce que parler du couple pour moi, c’est une découverte qui… Moi je le comprends le couple par vibration, au niveau d’une synthèse. Mais pour en parler au niveau analytique, parler dans tous les confins de l’expérience humaine au niveau du couple, j’aimerais ça le faire dans le public, mais je ne veux pas être victime de ce que vous pensez de ce que j’ai dit.

Sans ça, ben, je peux facilement créer un désordre abominable dans votre vie. Puis il y a un niveau d’interprétation, il y a un niveau d’interprétation psychologique que vous ne pouvez pas faire par rapport à une personne qui est fondamentalement occulte comme moi, ou totalement mentale. Sans ça, vous allez tirer des conclusions qui sont totalement aberrantes, puis qui vont vous mener dans l’erreur. Puis comme je suis en public ou que je suis un personnage public, ben, j’ai une responsabilité.

Quand je parle en public, de parler de certaines choses, parler pour moi c’est comme un cheval. Moi il faut que je tienne les guides de mon cheval tout le temps, tout le temps, tout le temps, tout le temps ! Il peut aller vite mon cheval, il peut courir tout le temps mon cheval, ou je peux l’arrêter mon cheval si je sens que le public, dans un certain temps, ne peut pas comprendre ce que je veux dire occultement. Parce que le public n’a pas assez de conscience vibratoire, puis il y a trop de conscience psychologique. Ça fait qu’il faut que je protège le public, puis en même temps, il faut que je protège ma réputation.

Ma réputation ça veut dire : comment est-ce que j’apparais dans le public en parlant. Puis elle est là, l’affaire du couple. Sans ça, je n’ai pas d’objection de parler du couple, puis je peux sortir des choses qu’on découvrira comme étant fondamentales avec l’évolution de l’Homme. Mais je ne veux pas être victime de ce que je dis, parce que vous autres, vous n’êtes pas capables d’interpréter ce que je dis comme du monde, parce que vous avez trop d’émotion dans le mental. Elle est là, la condition. C’est comme parler de religion. Je suis capable de parler de religion, mais il faut que vous le preniez objectivement. Je peux parler de n’importe quoi, mais prenez-moi objectivement. Sans ça, ben, vous allez interpréter ce que je dis, puis à ce moment-là, ben…

DM : Bon, ben, est-ce que l’homme a une responsabilité vis-à-vis de la femme ? Puis la femme, est-ce qu’elle a une responsabilité vis-à-vis de l’homme de par son incarnation ?

BdM : Là on rentre dans la “soupe chaude” là, s’il y a des “fumeuses” dans la salle, elles ne seront pas contentes. L’homme a une responsabilité par rapport à la femme, de la soutenir, de la protéger, parce que la femme, par rapport à lui, est techniquement, matériellement, physiquement, psychologiquement, psychiquement, plus délicate. La femme a la responsabilité par rapport à l’homme, de le servir, pas d’être une servante, de le servir, ça veut dire rendre sa vie douce. Mais pour que ces deux conditions-là soient remplies de la part de l’homme, puis de la part de la femme, il faut que les deux soient des êtres réels.

Si les êtres ne sont pas réels, à ce moment-là la femme, son rôle va se métamorphoser dans une soumission, elle va devenir servante. L’homme va devenir, son rôle aussi va se métamorphoser en un karma abominable. Il va être obligé de la supporter, sans retour, ainsi de suite. Ça fait que ça prend… Il faut qu’il y ait de l’Esprit dans l’homme. Si je dis moi, si je dis que ma femme me supporte, ma femme me sert, ça veut dire que ma femme me rend la vie douce.

Mais si je lui donne l’équivalent, ça ne la dérange pas psychiquement de dire : “Elle me sert, elle me rend la vie douce”. Elle est bien, elle aime ça me rendre la vie douce, du moment que je lui donne l’équivalent, que je la supporte moralement, que je la supporte psychiquement, que je lui rende aussi la vie facile, par rapport à ma personne qui est techniquement une personne en puissance, ainsi de suite. Il faut que je lui rende la vie agréable. Ça fait qu’à ce moment-là c’est facile pour elle en retour, de me servir dans le sens de me rendre la vie douce.

Si on dit au niveau serviteur, servir ma femme, servir mon mari, blabla… Si votre mari était réel dans le sens que si votre mari ne vous dominait pas, vous n’auriez pas de problème de le servir, c’est-à-dire quoi ? D’amener vers lui des choses pour rendre sa vie facile. Ça fait que si je dis à ma femme : “J’aimerais ça, avoir un petit café”. Ça équivaut à dire : “Ben, me servirais-tu un petit café” ! Si je lui rends la vie facile, pour elle, c’est facile de me faire un petit café. Mais si chaque fois qu’elle me demande, elle dit : “Ouais, j’aimerais ça avoir une petite robe”, puis je commence à lui faire la guerre en disant : “Hé une petite robe… Rrrrrr”, à ce moment-là, elle ne serait pas intéressée à me servir, donc à m’amener un petit café.

Elle va dire : “Va donc manger d’la la marde, va donc le chercher toi-même ton petit crisse de café” (rires du public). Ou si elle dit : “J’aimerais ça, avoir un petit pendant d’oreilles”, je lui dis : “Viens-t’en mon Toto, on va aller en ville, on va aller voir des pendants d’oreilles”. Ça fait que je vais en ville avec elle voir des pendants d’oreilles, puis je lui choisis même des pendants d’oreilles parce que j’ai du goût. Ça ne veut pas dire qu’elle n’en n’a pas, ça veut dire que j’en ai beaucoup (rires du public).

À ce moment-là, ben, ce n’est pas dur pour elle, c’est facile pour elle de me servir mon petit café, si je dis que j’ai besoin d’un petit café. Ça fait que c’est une affaire de stratégie non spéculative, purement ambiante, stratégie d’ambiance. Ça fait que c’est important pour moi, pour avoir la femme que je veux, d’être stratégiquement en bien ou d’être stratégique dans mon ambiance familiale pour avoir la femme ou la qualité de vie que je veux, qu’une femme peut m’apporter, papapa… Puis vice versa par rapport à elle, c’est la même affaire. Elle sait que je ne suis pas un homme à me faire bousculer, puis à me faire “achaler” avec des niaiseries. Ça fait qu’elle, elle est obligée d’être stratégiquement ambiante.

Ça fait que quand tu es capable de faire ça, l’un et l’autre sont capables de faire ça, le reste, ça va de soi. Ça fait que l’homme protège la femme, puis la femme le sert. Dans l’histoire de l’Humanité, techniquement, c’est le rôle que les deux se sont donné, mais avec des conditions absolument abominables. Une est devenue la servante du seigneur, puis l’autre est devenu un guerrier par rapport à elle. Ça fait que c’est ça qu’on a vécu pendant l’involution. Ça fait que la femme a perdu son identité. L’homme est devenu un monstre.

Puis dans l’évolution, il va falloir que ça soit réajusté ça, pour que la femme puisse finalement servir son mari, puis que l’homme puisse protéger sa femme. Autrement dit la force rencontre la délicatesse. La délicatesse, ça sert. La femme, techniquement, c’est une geisha, elle sert. Elle est capable de servir, elle est capable de créer, dans une atmosphère intime, des tableaux de paix, de jouissance, de bonheur. Je n’aime pas le mot “bonheur” trop trop, c’est astral, mais de paix. Puis l’homme est capable de créer des ambiances de sécurité “Inquiète-toi pas, je vais prendre soin de ça”, ainsi de suite. Mais il faut que les deux remplissent leur rôle. Bon, ça c’est le premier plan.

Le deuxième plan c’est que l’homme doit découvrir que sa force énergétique, nécessaire pour la conquête d’un monde planétaire qui est basé sur la résistance des formes, dont le travail, la sueur dans le travail, la compétition, ainsi de suite, l’homme est obligé d’avoir une grosse vibration. Mais il faut qu’il soit capable de contrôler sa grosse vibration si la femme, à cause de sa délicate nature, lui dit : “Bon, ben, c’est too much ta grosse vibration. Ta grosse vibration, c’est pour le travail, mais dans la maison, il ne faut pas que tu fractures l’éther”.

Si l’homme n’est pas capable de contrôler sa grosse vibration de guerrier, de conquête, de conquérant, ainsi de suite, ou de travailleur dans le monde, à ce moment-là éventuellement, la femme qui est techniquement délicate, elle va se fracturer, son système nerveux va casser, va se briser, il va s’effriter. Elle n’est pas faite pour la guerre, elle est faite pour la paix. Ça fait que l’homme a besoin de contrôler son énergie.

Là, vous allez dire : “Mais, la femme, qu’est-ce qu’elle a à contrôler”… La femme, elle va contrôler sa névrose, si vous, vous êtes capable de contrôler votre énergie. La femme est techniquement naturellement névrotique parce que la femme est moins incarnée que l’homme. Pourquoi est-ce qu’une femme, c’est fébrile, une femme c’est sensible ? Parce qu’une femme, c’est moins incarné. Son aura sort du corps matériel. Tandis que l’homme est réellement incarné, il a les deux pieds dans la matière.

Ça fait que si la femme est moins incarnée, donc plus subtile, plus transcendante, il faut que l’homme soit capable de la protéger. À ce moment-là elle va cesser d’être névrotique. Puis névrotique, si on le regarde sur le plan occulte, ça veut dire quoi ? Ça veut dire que la femme, elle accède à des perceptions qui font partie de sa relation avec la mort. Une femme sur le plan matériel, c’est un petit peu une ennemie de la mort. Elle amène du monde de la mort, elle amène de l’invisible des perceptions que l’homme, lui, ne connaît pas, parce qu’il est réellement dans le monde des vivants, dans le monde de l’incarnation. Une femme, ça a un doigté psychique que l’homme n’a pas.

Si l’homme est capable de ne pas fracturer son éther mental, puis s’il est capable de protéger sa conscience émotive, à ce moment-là la femme devient un atout extraordinaire, même étrange pour l’homme, parce qu’elle n’a pas besoin, la femme, d’analyse complexe pour comprendre la subtilité de la vie. Elle n’a pas besoin d’une analyse complète, très définie, pour avoir une réponse à une structure complexe qui fait partie du cérébral de l’homme, parce qu’elle a de l’intuition profonde qui fait partie de sa névrose. Ça fait que si la femme est protégée de déborder de sa névrose, parce que l’homme la protège réellement, donc elle est capable de se laisser aller dans le mouvement de flux et de reflux.

Elle est capable de descendre dans la jouissance de sa matérialité, donc sa beauté, sa sensualité et sortir puis se promener dans les éthers subtils de son Esprit incarné à peu près, ou pas complètement. La femme est capable de passer d’un monde à un autre, d’aller dans le monde des rêves, puis d’amener dans la conscience du couple des perceptions qui nourriront l’Esprit de l’homme et qui lui serviront, étrangement, de protection. Donc la femme dans un sens, c’est un messager des dieux, mais un messager des dieux qui fonctionne bien seulement quand elle est protégée par l’homme.

Si elle n’est pas protégée par l’homme, la femme elle devient, elle demeure un messager des dieux, mais elle devient aussi une victime des dieux, donc elle devient névrotique et elle mène automatiquement une vie qui, très lentement, va à la désintégration de son être, donc techniquement va à la folie. La femme peut facilement aller vers la folie, parce que dans la folie, elle exorcise sa matérialité, donc elle cesse de confondre le bonheur avec la paix. Parce que la femme est capable de découvrir, dans la paix, son contact avec la mort, alors que le bonheur, pour elle, s’il n’est pas protégé par la présence de l’homme, à ce moment-là devient simplement une vicissitude de la vie, de temps en temps elle l’a, de temps en temps, elle ne l’a pas. De temps en temps heureuse, de temps en temps elle n’est pas heureuse.

Une femme ne peut pas être de temps en temps ci, puis de temps en temps ça. Une femme, il faut que ça soit tout le temps bien, tout le temps dans la paix. Bon, ben ça, ça dépend du rôle de l’homme de la protéger. La femme n’est pas capable, par elle-même, de se protéger contre l’homme, parce que l’homme représente la force, il est trop dur. Moi ma femme elle peut… Techniquement ma femme, elle ne peut rien faire contre moi si je me mets en vibration. Je suis une vibration terrible, abominable. Ça fait que la seule chose qu’elle peut dire, c’est : “OK. Je m’en vais, je ne suis plus capable d’en prendre”. Puis je serais capable de dire : “Va t’en”, bang ! Ça fait qu’elle n’est pas là, la réponse.

La réponse est dans ma capacité, en tant qu’homme, de contrôler ma grosse vibration pour que ma femme puisse, sur le plan matériel, me servir, pas simplement le café, mais aussi me servir de ses grandes intuitions parce qu’elle est moins incarnée que moi. Ça fait qu’à ce moment-là, ça fait quoi ? Ça apporte dans ma vie une sérénité absolument extraordinaire qui est équivalent à ce que le couple doit être, c’est-à-dire une jonction entre les plans subtils, donc l’invisible puis la matérialité, l’homme qui représente le matériel et la femme qui représente l’immatérialité, les mondes subtils ou la mort.

Une fois que ces deux mondes-là sont en équilibre, à ce moment-là la femme n’est plus victime de la mort, parce qu’elle est capable d’aller dans ces mondes subtils-là sans vivre la fracture, c’est-à-dire sans sentir qu’elle est victime de la vie. Pourquoi ? Parce qu’elle est protégée par l’homme contre les dieux qui ont tendance à rentrer dans son être, puis la mettre en vibration, donc lui faire sentir, puis découvrir constamment sa fragilité à travers ce qu’on appelle la névrose.

Ça fait que la femme, quand elle arrive à quarante/quarante-cinq ans, dans sa ménopause, quand sa fonction de jouissance, de sensualité, de matérialité corporelle cesse ou s’abat un peu, elle n’a plus d’enfant, ainsi de suite, tout son corps astral change, c’est rendu à ce point-là que la femme a besoin de réellement être protégée par son mari, puis réellement être réintégrée dans la vie par un homme qui a réellement une conscience de la femme.

Ça fait qu’à ce moment-là, elle ne vit plus sont “PMF”, elle ne vit plus la ménopause, elle ne vit plus les symptômes de la femme qui se meure, de la femme qui a cessé sa fonction biologique de reproduction. Elle continue simplement sa vie à un autre niveau, même à un point où elle est capable de redevenir créative à un autre niveau, sortir du plan biologique de la créativité pour entrer dans le plan mental de la créativité au niveau du job ou d’un travail quelconque.

Ça fait qu’elle continue à vivre, puis elle arrête de dépérir rapidement. Mais il faut qu’elle soit supportée par l’homme. Donc l’homme a un grand rôle par rapport à la femme, c’est celui de contrôler son énergie. Le rôle de la femme par rapport à l’homme, il découle. Vous ne pourrez jamais me faire dire en public que la femme a plus de responsabilités par rapport à l’homme que l’homme en a par rapport à elle, pour la simple raison que dans un couple, c’est l’homme qui est responsable de son couple. Ce n’est jamais la femme, et ça ne sera jamais la femme.

Jamais la femme ne sera responsable de son couple parce que la femme, naturellement, est dédiée à la conservation de sa famille. Ça fait que ça fait partie de ses gènes. C’est dans ses gènes, la paix, alors que nous autres, c’est dans notre comportement, la guerre. Ça fait que ce n’est pas la femme qui est un problème dans le couple, c’est toujours l’homme. Ça sera toujours l’homme quand bien même les psychologistes se mettraient contre moi en tant qu’Université de Montréal.

Ils feront des études un petit peu plus poussées plus tard, puis ils réaliseront que c’est l’homme qui est responsable de son couple Pourquoi ? Parce que la femme, c’est l’amour, la femme aime, la femme aime et elle l’a. Elle est disposée, la femme, à harmoniser les relations dans la mesure où elle vit dans un environnement qui est disposé à la protéger contre la vie. Donc le rôle de l’homme sur la Terre c’est de protéger sa femme contre la vie, contre les forces de vie, contre les oppositions à n’importe quel niveau.

DM : Qu’est-ce qu’on fait avec les femmes qui…

BdM : Je parle du principe. Si vous rentrez dans des déserts orduriers, ça ne me sert à rien. Je parle des principes. Les principes sont bons pour tous les hommes, puis sont bons pour toutes les femmes. Ça fait que c’est les principes qui m’intéressent, ce n’est pas les variations de thèmes. Le principe fondamental est ici, puis c’est ça. Puis il n’y a pas de femme dans la salle qui ne sera pas d’accord avec ces principes-là, parce que ça fait partie de la nature de leur conscience.

Puis les hommes un petit peu intelligents, qui ont un petit peu de conscience, vont voir, ils vont être amenés à dire : “Ouais, ça a de l’allure ce qu’il dit”, mais ce n’est pas facile. Puis là, ils vont s’en retourner vers leur femme, puis ils vont dire : “Tabarnak ce n’est pas facile, parce que ma femme est névrosée”, puis à ce moment-là, je vais dire : “Ben, regardez-vous le nombril puis amenez-la à ce que sa névrose ne déborde pas. Protégez-la puis elle ne sera pas névrosée”.

La mystique de la femme, ça existe. Il y a du mystique dans la femme. Il y a un facteur d’incompréhension dans la femme. Il y a un facteur de sauvagerie civilisée dans la femme. Les Grecs n’ont jamais compris ça, la femme. Les Anciens n’ont jamais compris ça, la femme. La femme, c’est un être qui ne se comprend pas, mais c’est un être qui se perçoit. Tu essaies de comprendre une femme ? Oublie ça ! Ma femme, c’est une Sagittaire. C’est l’ordre. Moi l’ordre, puis le désordre, je fonctionne aussi bien dans les deux. Ça ne me dérange pas. Ça fait que s’il y a des boîtes empilées chez nous dans la cuisine, je vais empiler par-dessus, elle va m’écraser avec le… Je vais m’arranger, puis je suis capable de parler en même temps, ça ne me dérange pas le désordre.

Ma femme, aussitôt qu’il y a une pelure de banane, elle va piler dessus, puis elle va se casser le bras. Ça fait qu’elle a besoin de l’ordre, mais c’est un niveau d’ordre qui est intégré, à cause de sa conscience. Mais si moi j’essaie de comprendre son ordre, puis rationnaliser son ordre, je vais capoter parce que son ordre est “too much” pour moi. Ça fait que, qu’est-ce qui me reste à faire ? Il me reste simplement à bénéficier de son ordre. Mais pour ça, il faut que je sois capable d’admettre qu’elle est intelligente dans son ordre, qu’elle met de l’ordre dans ma vie. Puis ça ne fait pas toujours l’affaire de l’homme, parce que l’homme, il aime ça, un petit peu de désordre dans sa vie. On sait qu’on vit dans du désordre.

Puis quand il y a trop d’ordre, là je te jure que ça se constricte, pop, pop, pop. Ça fait qu’il y a bien de l’ordre avec ma femme. Il y a du monde qui me rencontre moi sur la rue, puis elle est toujours avec moi, hein, ma femme, tout le temps ! Là des fois, je me dis un matin : “Je m’en vais aller prendre un petit déjeuner tout seul”. Aussitôt que j’ouvre la porte, elle me dit : “Tu vas où là” ? Je ne suis même pas capable de partir sans qu’elle écoute la “crisse” de porte qui s’ouvre. Là, je dis : “Je m’en vais en ville prendre un petit déjeuner” (rires du public).

Elle dit : “Ouais, j’irais bien”. Puis là, ben, je pourrais dire : “Bon, ben, laisse-moi donc y aller tout seul”, parce que je veux lire mon journal. Mais je suis tellement intégré avec elle que, si elle dit : “Ouais, je m’énerve là”. Là, elle vient de m’amener une grosse vibration, puis je suis content. Elle vient avec moi, je ne serai pas tout seul. Ça fait que là, elle devient plus importante que mon journal, tout d’un coup. C’est intéressant, hein ?

Mais il va falloir que l’homme réellement aime sa femme pour avoir ça. Puis ce n’est pas aimer comme on aime. L’involution n’a pas aimé. Pas plus que les hommes ont compris le gros principe de l’amour christique, pas plus que les hommes ont aimé les femmes durant l’involution. Mais dans l’évolution, l’homme va apprendre à aimer la femme. Puis c’est bien particulier aimer une femme, puis ce n’est pas comme on pense.

DM : J’avoue que si je vous écoute parler, c’est super facile vivre à deux ?

BdM : C’est super facile, c’est super facile !

DM : C’est facile ?

BdM : C’est super facile. Puis autant c’est super facile, autant c’est super difficile.

DM : C’est dur de commencer comme il faut ?

BdM : C’est dur de commencer comme il faut, puis sais-tu pourquoi ? C’est dur de commencer comme il faut, parce qu’il n’y a personne qui nous a dit comment. Il n’y a personne qui nous a dit comment ! Ce n’est pas les chanteuses à la télévision, ce n’est pas les gens qui chantent des chansons, ce n’est pas dans les livres d’Arlequin, ce n’est pas dans la bible, ce n’est pas dans Victor Hugo, ce n’est pas par des prêtres, ce n’est pas dans la religion. C’est des nouvelles connaissances. On a besoin d’une nouvelle connaissance. On a besoin d’une nouvelle science du couple. Mais on va avoir une nouvelle science du couple quand on va avoir une science de l’Esprit. Il faut que l’Esprit descende… Il faut que l’Esprit descende, il faut que la lumière descende, il faut que ça passe à travers l’âme. Autrement dit il faut que ça passe à travers la mémoire, cette affaire-là. Ça fait que quand ça passe à travers la mémoire, ça établit totalement une nouvelle sorte de territorialité. Totalement.

DM : Qu’est-ce qui fait que les hommes aujourd’hui… Ça, c’est la plainte de bien des femmes, que les hommes ne prennent plus leur responsabilité comme avant ? On voit un paquet de femmes célibataires qui se plaignent que les hommes ne s’engagent pas ou que, s’ils s’engagent, ils ne prennent pas leur responsabilité ou il y a peut-être d’autres femmes qui veulent se faire vivre, puis pas remplir une part du contrat, je ne sais pas trop là mais… Qu’est-ce qui fait que les hommes aujourd’hui, beaucoup d’hommes ne prennent plus leur responsabilité comme avant ?

BdM : Il faut que l’homme et la femme transcendent leur conscience involutive. Si tu transcendes ta conscience involutive, à ce moment-là tu n’en a plus de problèmes de même. Puis transcender sa conscience involutive ça veut dire : Être réel. Pourquoi est-ce que ça donne bien, nous deux ? Parce qu’on est réels. Il y a un degré de réalité que vous avez dans votre conscience, puis il y a un degré de réalité que j’ai dans la mienne, de sorte que c’est facile pour nous autres de nous entendre.

Ça fait qu’il n’y a pas le problème de Bernard de Montréal qui domine l’intervieweur, puis l’intervieweur qui se sent dominé par Bernard de Montréal. Ça n’existe pas. C’est un échange d’énergie dans le respect de l’Esprit de l’autre. Puis c’est la même chose au niveau de l’homme puis la femme. Il faut que les êtres soient capables finalement de comprendre qu’ils doivent être réels par rapport à l’autre. Puis être réel par rapport à l’autre, ça veut dire : Il faut que tu changes en toi ce qui fait souffrir l’autre.

Ça fait que si ta femme elle dit : “Ouais, là, je suis bien bien fatiguée, ça me tombe sur les nerfs que tu n’aies pas peinturé, que ce ne soit pas fini la peinture dans la cuisine”. Ben, il faut que tu comprennes que ça lui tombe sur les nerfs. Elle ne parle pas pour rien, ça lui tombe sur les nerfs. Toi, ça ne te tombe pas sur les nerfs, t’es un Lion. Mais elle, ça lui tombe sur les nerfs que ça fait trois ans que la porte d’armoire n’est pas peinturée ! Puis chaque fois que la belle-mère elle vient, elle dit : “T’as pas fini ? Ton mari n’a pas peinturé la porte de l’armoire encore, hein” ? La belle-mère, elle voit toujours, tout est psychique dans la vie. Elle va toujours voir la crotte en dessous du tapis que le chat a laissé la semaine passée. Elle va piler, dessus, elle va le sentir. La belle-mère, elle est “fuckée”, c’est de même que ça se passe.

Ça fait que si le gars n’est pas capable de prendre ça au sérieux, puis finalement la régler, la “crisse” d’affaire de porte, ben, la femme elle reste dans sa névrose, puis elle va le devenir encore plus, puis un jour elle va arracher la porte (rires du public). Il faut que ça soit l’homme qui change. Ça veut dire qu’il faut qu’il soit capable, lui, de transcender son immobilité. On est immobile par rapport à la femme. Ça nous prend un gros choc.

Le seul temps qu’on devient mobile là, puis on devient instantanément quasiment gazeux, c’est quand elle nous “crisse” là. Quand la femme elle nous “crisse” là, ou quand un jour tu t’aperçois qu’elle s’est fait réellement un “chum”, t’sé, tu ne penses pas que ta femme va se faire un “chum” ; ça, c’est bon pour toi. Mais un jour, elle se fait un “chum”, puis il est deux pouces plus grand que toi. C’est là que tu deviens gazeux ! (rires du public).

DM : Pepsi !

BdM : “Whatever” !

DM : Ça veut dire, Bernard, que c’est très bon que les gens ne soient pas sûrs de leur couple à long terme ? Ça leur permet d’être gazeux longtemps ?

BdM : Non, c’est très mauvais que les gens ne soient pas sûrs de leur couple… Qu’est-ce que c’est que vous avez dit… Que je comprenne comme il faut ? C’est très bon que… Les gens ne soient pas sûrs… ?

DM : Vous dites que l’homme, il soit un peu plus gazeux ?

BdM : Ah ! C’est très mauvais. D’ailleurs ça fait partie des symptômes de la conscience de la cinquième race-racine, de pas être sûr de votre couple. Puis ça, c’est des souffrances de l’homme, puis c’est des souffrances de la femme. Tu vis avec une femme, t’es pas sûr qu’elle va… T’as toujours cette petite affaire-là derrière la tête. C’est abominable. C’est réellement jouer dans la… C’est des jeux d’âme ça, c’est de l’âme, c’est de l’astral qui crée ça, cette insécurité-là. C’est fatigant ça, ça ne fait pas partie de l’Esprit ça.

Penses-tu que moi j’ai même l’idée, le moindre doute que ma femme me “crisserait” là ? Non ! Mais je sais que ma femme, elle me “crisserait” là si je ne suis pas capable de la protéger de ma grosse vibration. Là, elle me “crisserait” là. C’est réellement, ça vient réellement de moi, ça dépend de moi que ma femme reste avec moi. Puis si les hommes jouaient leur rôle d’hommes conscients, les femmes resteraient avec eux autres, il n’y aurait pas de problème. C’est parce que la femme n’est pas sûre que l’homme est capable de remplir son rôle d’être planétaire. Elle n’est pas sûre.

DM : Est-ce que je peux défendre l’homme un petit peu ? Je sais que je vais perdre d’avance, mais je vais faire un effort.

BdM : Je n’ai pas de préférence pour la femme ou pour l’homme. J’explique simplement la femme souvent beaucoup, parce que la femme a été réellement victime de l’homme.

DM : Bon, on part de là. La femme a été victime de l’homme. Y aurait-il des instincts occultes de vengeance qui planent dans le cerveau gazeux de la femme ? (rires du public).

BdM : Non.

DM : Non ?

BdM : Non, la femme ce n’est pas un être de vengeance. La femme, elle se venge par réaction, mais naturellement ce n’est pas un être de vengeance. La femme, c’est un être de confiance, mais il faut que l’homme soit intelligent.

DM : OK.

BdM : Le problème avec la femme, c’est que la femme, à cause de sa sensibilité, de ses perceptions, de sa voyance, de son introspection, puis de son regard sur son couple, elle voit que son mari n’est pas toujours intelligent. À ce moment-là, ben, elle va développer des mécanismes pour se protéger elle-même. Elle peut même aller jusqu’à la vengeance. Mais la femme, ce n’est pas un être de vengeance. La femme, c’est un être de paix, c’est un être qui aime, c’est un être d’amour, c’est un être qui veut être aimé. Mais ce n’est pas un être de vengeance.

DM : Si je comprends bien, si on rencontre une femme ambitieuse, profiteuse, qui abuse de l’homme facilement…

BdM : Ça n’existe pas ça. Ça n’existe pas ça, une femme ambitieuse, une femme profiteuse, ce qui existe ce sont des conditions mâles qui ont fait que la femme est devenue ça.

DM : Bon, ça là, OK. (rires du public). Ça fait que si on rencontre une femme qui est ambitieuse, qui a tendance à naturellement abuser d’une situation etc., et puis qui n’est pas facile à manipuler parce qu’elle n’est pas trop trop stable, puis elle peut facilement diviser en multiplicité, diviser pour régner là, pour en avoir plusieurs sur le même tableau, ça veut dire que c’est une femme qui est récupérable avec un gars qui a de l’allure ?

BdM : Elle est récupérable avec un gars qui l’aime réellement.

DM : OK.

BdM : C’est juste ça.

DM : Là, j’essaie de me mettre dans la tête du gars qui accuse les femmes de ne pas être à la bonne place, t’sé, dans le sens de pas être ce qu’il faut pour qu’eux autres soient “fit” (en forme) là, puis qu’ils sont corrects. Parce qu’il y a des femmes qui accusent les hommes, puis il y a des hommes qui accusent les femmes. Moi je suis consultant, je regarde le monde, puis je me dis : Comment est-ce qu’on peut faire un constat amiable ? Puis le gars qui est pris avec ça là, t’sé, que la femme abuse, elle divise, elle en a deux de front, etc. etc., s’il l’aime, s’il est responsable, s’il supporte bon gré, mal gré…

BdM : S’il est réel…

DM : S’il est réel, combien de temps ça prend pour récupérer ça ?

BdM : S’il est réel, un homme qui est réel, il est capable de récupérer une femme instantanément.

DM : Instantanément !

BdM : Oui.

DM : C’est-à-dire ça mesdames, si ce n’est pas instantané, l’homme n’est pas réel.

BdM : Instantanément !

DM : C’est chaud, Bernard, parce que ça, ça veut dire qu’on flush la mémoire de toute une série de…

BdM : Exactement, vous flushez complètement la mémoire. Vous flushez complètement la mémoire de l’expérience et vous rendez finalement la femme libre de vous regarder comme elle veut. Là, je vais dans l’occulte, je vais voir qu’est-ce que c’est ça là…

DM : OK. Ouais, ouais, ouais…

BdM : Si je prends ma femme là, ma femme, elle est capable de me regarder comme elle veut. Ça veut dire que ma femme est capable de me regarder comme un initié, un homme fusionné, un homme qui a contact avec des forces occultes, un homme qui a été possédé pendant des années de temps par ces forces-là jusqu’à tant qu’il en arrive à les intégrer. Elle est capable de me regarder finalement comme un homme normal.

Il y a deux niveaux qu’elle peut me regarder. Quand elle me regarde comme l’initié, puis tout ce qui découle d’un initié, elle me hait. Quand elle me regarde comme l’homme, elle ne me blâme pas. Puis quand elle me regarde comme Esprit, elle dit : “Si t’es assez intelligent ou si t’es aussi intelligent que tu le parles, à ce moment-là t’es supposé de contrôler ta vibration occulte pour me protéger contre ton feu”. C’est-y vrai ça, ce que je dis ? Exactement ça !

Ça veut dire que l’homme, quel que soit ce qu’il est, s’il est capable de réellement intégrer son énergie, il est capable à ce moment-là d’être reçu par la femme, parce qu’à ce moment-là elle est capable, elle, de le regarder comme elle veut. Et une femme doit avoir le loisir de regarder un homme comme elle veut, parce que c’est la femme qui protège l’homme. S’il n’est pas donné à ma femme de me regarder comme elle veut, comment voulez-vous qu’elle puisse me dire en face : “J’en ai plein le cul de ton contact avec les forces occultes, c’est moi ou les forces”.

DM : Une femme peut-elle dire : “C’est moi ou ton job”, parce que du monde fusionné, on n’en rencontre pas gros dans la rue là ?

BDM : Oui, mais le principe demeure. Moi ou ton job, c’est la même affaire. Oui, parce qu’un homme, l’homme a le karma du travail.

DM : J’amène ça au niveau du public.

BdM : OK. C’est bien. Ça fait qu’un homme il a le karma du travail, puis un homme, un homme qui travaille trop, donc autrement dit un homme qui couche avec son job, c’est un homme qui n’aime pas suffisamment sa femme, ou il va l’aimer, mais il y a une partie de lui qui n’aime pas suffisamment, parce que s’il aimait suffisamment sa femme, il saurait qu’il y a trop de job, puis il n’y a pas assez de vie de famille. Il est là le “burn out”, puis tout là.

C’est à lui de prendre son job en main, c’est à lui de contrôler son énergie de job, c’est à lui de contrôler le besoin de faire de l’argent, c’est à lui de contrôler son ambition de monter dans l’échelle sociale, c’est à lui de dire à son boss : “C’est assez, crisse, ma famille là, je ne l’ai pas vu depuis deux semaines”. C’est à lui de prendre le contrôle, puis de ne pas avoir peur de perdre son job pour pouvoir gagner le plaisir, puis la paix de sa famille. Ça revient encore sous le contrôle de l’homme. C’est la même affaire. Les principes sont bons pour l’initié, puis sont bons pour l’homme normal.

DM : Bon, la femme qui a peur de ne pas avoir assez d’argent ? Il y a des femmes qui ont peur de ne pas avoir assez d’argent, OK. Est-ce qu’il y a des femmes qui peuvent brûler les hommes ?

BdM : Une femme qui a peur de pas avoir assez d’argent, c’est parce que son mari n’a pas été suffisamment intelligent pour lui faire comprendre qu’elle peut avoir un grand plaisir de vie avec lui, dans la mesure où lui est capable d’être disponible à elle. Une femme qui a un homme qui est disponible à elle… Disponible à elle ça veut dire être avec elle, puis réellement la côtoyer comme deux truites là, à ce moment-là le besoin d’argent elle en a moins.

La raison pour laquelle la femme a besoin de beaucoup d’argent, c’est parce que c’est de la compensation pour équilibrer le fait qu’elle n’a pas de la disponibilité de l’homme. Moi je me rappelle quand j’étais jeune, puis que j’ai rencontré ma femme en 1969/70, on n’était pas riches, puis on n’avait pas beaucoup d’argent, puis j’étais en fusion, puis je ne pouvais pas travailler pendant des années de temps, mais j’étais capable de dire : “Viens-tu, on va aller se taper un petit hamburger chez Dunn’s, à trois heures du matin”.

On allait chez Dunn’s à trois heures du matin, on se prenait un petit hamburger ou un petit “smoked meat”, puis on était ensemble, puis elles étaient bonnes les patates frites. Quand je disais : “On s’en va se prendre un petit coke, une petite patate frite au coin de la rue”. Elle était bonne. Pourquoi ? Parce qu’elle avait de la disponibilité de ma présence là. Ça fait que parler, être là, ça remplissait le fait de l’argent qu’on n’avait pas. Ça fait que c’est une illusion astrale ça, que la femme a besoin de l’argent. La raison pour laquelle elle a besoin de l’argent, c’est parce qu’il n’y a pas d’homme dans sa vie.

DM : Intéressant !

BdM : Qu’est-ce que vous dites, vous autres les femmes ? C’est de l’allure ça, hein ? Ça fait que la femme est obligée de compenser. C’est évident qu’elle est obligée de compenser. La femme, elle vit constamment de la compensation. Puis je vais vous dire une autre chose qui est intéressante, de la femme, qui est bien difficile pour l’homme de comprendre. C’est que la femme – là je ne parle pas de la femme qui travaille, je parle de la femme qui est à la maison – la femme qui est à la maison, puis le gars qui travaille, qui a un petit salaire, je ne sais qu’est-ce que c’est un petit salaire aujourd’hui, bon, il a un salaire, tant par semaine !

DM : Deux cents pièces !

BdM : “Whatever”, “whatever”, puis elle regarde ses talons, puis ses frites, elle regarde ses bas nylon qui se coupent, elle regarde sa robe qu’elle n’a pas changé depuis longtemps, elle regarde les petits pendants d’oreilles qu’elle est tannée d’avoir là, il lui manque du rouge à lèvres là ! Puis ça, c’est toutes des choses qui font partie de la nature planétaire de la femme, ça fait partie de la réalité sensuelle de la femme, ça fait partie de la beauté de la femme, ça fait partie des besoins de la femme. Puis nous autres, on ne les voit pas, ça.

Puis si on était à l’écoute de ça, puis qu’on serait capable d’être présent par rapport à ces besoins-là, au lieu de toujours mettre ça sur notre “char” (voiture), puis de mettre ça sur nos pinceaux – parce qu’on en trouve de l’argent pour nos “chars” – mais prendre un petit peu de recul ou se retourner de bord, puis regarder ce que la femme a besoin, des petites choses qui sont niaiseuses pour nous autres, la femme, elle n’aurait pas besoin, elle ne la ferait pas la crise de l’argent.

Pourquoi est-ce que ma femme ne “m’achale” pas moi, au niveau du linge, puis au niveau de ci, puis de l’argent, pourquoi ? Parce que si elle a besoin de quelque chose, je suis là. Des fois, je vais aller dans un magasin, je vais voir une belle robe, je vais dire : “Elle est belle cette robe”. Elle la regarde, elle me dit : “Oui”. Ça fait qu’elle n’a pas besoin de dire : “J’aimerais ça, l’avoir cette robe-là”. Elle n’a pas besoin de me demander rien, parce que je suis toujours présent avec elle pour lui offrir ce qu’elle a besoin.

Ça fait que c’est pour ça que je dis que l’homme n’est pas assez présent dans la vie de la femme. Il est présent au bureau, il a besoin de parler de son job, il a besoin de parler de son “char”, il a besoin de parler de son coffre à outils, mais il n’aime pas ça, parler de ses pendants d’oreilles. Moi j’ai vu des gars chez Eaton qui attendaient avec leur femme, c’est un martyre… Puis là, je faisais exprès pour le faire parler. Je faisais comme si j’étais un niaiseux comme lui !

Je disais : “C’est long les femmes quand elles vont magasiner, hein” ? Il disait : “Oui, tabarnak, elle est là depuis neuf heures du matin… Que je l’attends, câlisse”. Puis là, je feignais de parler, parce que je voulais que la vanne, elle sorte. Je disais “Les femmes on dirait, elles sont drôles, hein”. “La mienne”… Il dit : “Crisse, tu ne la connais pas”. Je lui dis : “Elle a eu une grosse opération, voilà trois mois”. Il dit : “Oui”. Il vient de me dire que je la connais pas, puis il y a une minute, il me dit : “oui”, puis il n’a même pas compris, il n’a même pas fait la connexion (rires du public).

Ça fait que c’est ça l’affaire, c’est ça l’affaire, c’est que les hommes ne sont pas présents : “Vas-y pas chez Eaton, tabarnak, avec elle, si tu n’es pas capable de stander de la chaleur, reste chez vous dans ton coffre à outils”, mais si tu y vas, “câlisse”, “oublie-le ton coffre à outils, puis regarde, puis dis-lui qu’elles sont belles ces pendants d’oreilles”. Bon, ben ça, c’est ça aimer !

Ça fait que vous autres, vous parlez toujours de votre “crisse” de gros “amour de merde” ici, qui est chanté dans les chansons par toute la “crisse de gang” de Radio Canada là, mais vous n’êtes pas capables de réellement aimer, c’est-à-dire qu’au niveau de l’Esprit, vous n’êtes pas capables de confondre votre personnalité pour rentrer dans votre personne. Si vous rentriez dans votre personne, ce serait facile d’aller au magasin avec votre femme. Pourquoi ? Parce qu’elle s’en va là pour se mettre belle pour elle, pour créer une ambiance pour vous, hein !

DM : Ça veut dire, Bernard, un homme, est-il important qu’il soit responsable ?

BdM : Mais il faut qu’il soit présent, présent !

DM : Il y a une différence à ce moment-là ?

BdM : Il y a une grosse différence parce que la responsabilité ça implique un choix onéreux. Je ne me sens pas responsable par rapport à ma femme, je suis présent. Si je commençais à être responsable par rapport à ma femme, là je me ferais du sang de cochon.

DM : OK. Ça veut dire que les femmes cherchent une qualité de présence ?

BdM : Une qualité de présence, c’est la qualité de présence ! Vous autres, vous pensez que les femmes cherchent de la responsabilité. Ce n’est pas ça qu’elles cherchent. Ça, c’est l’interprétation psychologique de notre manque. Ce qu’elles cherchent, c’est la qualité de présence. Ça fait que quand tu es dans la présence, ben, à ce moment-là la responsabilité c’est un corollaire de tout ça.

DM : Donc ce n’est pas de l’argent ?

BdM : Ce n’est pas de l’argent, c’est de la présence.

DM : Laissez-moi finir parce que je m’en vais avec ça. Il y a beaucoup beaucoup d’hommes qui pensent que c’est un mode de vie qui exige qu’ils travaillent beaucoup pour que la relation avec la femme soit équilibrée. Il y a beaucoup d’hommes qui pensent qu’il faut avoir un gros portefeuille pour qu’une femme soit en compagnie avec eux autres, et que ça soit confortable. Et vous, vous ne dites pas ça ?

BdM : Non, je n’ai pas dit que ce n’est pas ça. J’ai dit que le besoin financier entre un homme, puis une femme, il est proportionnel à la présence. Plus la présence est grande, moins le besoin financier est important, parce que la femme n’a plus besoin de compenser. C’est évident que plus il y a de la présence, ben, plus il y a de la créativité, plus il y a de l’énergie créative, plus il y a un mouvement, plus l’argent vient, plus il est dépensé, mais c’est la présence qui est fondamentale.

Moi je fais de l’argent dans la vie, je ne crève pas de faim. Mais demain matin-là, s’il m’arrive quelque chose, puis que je ne peux plus travailler, ben là, je ne peux plus parler de même parce que… Quand tu es dans ton énergie, on dirait que toutes les portes s’ouvrent. On dirait que toutes les portes s’ouvrent, ça fait qu’il y aura toujours assez d’argent, puis acheter son pendant d’oreilles. Mais c’est la présence qu’il faut, puis ça c’est une affaire d’Esprit.

Autrement dit ça me dit dans ma tête : S’il y a de l’Esprit entre vous deux, il y aura toujours le support matériel pour convenir à la sensibilité de vos Esprits. S’il n’y a pas d’Esprit entre vous deux, ben, à ce moment-là il y aura des manques matériels, parce que vous vivrez votre relation au niveau de l’âme, donc au niveau de vos failles au lieu de vos puissances. C’est ça que ça dit.

DM : C’est important ça ! Ça veut dire qu’une relation d’Esprit entre deux individus, ça fait abstraction de certaines périodes de la vie où il y a des manques ?

BdM : C’est ça.

DM : Puis que ces manques-là peuvent servir comme tests pour la relation d’Esprit…

BdM : Oui, parce qu’ils vont permettre à deux Esprits de grandir avec rien. Il faut que tu puisses grandir avec rien pour découvrir ensuite, plus tard, que tu as tout. Mais si tu n’es pas capable de grandir avec rien, puis tu as besoin de tout pour grandir, ben, un jour si tu n’as rien, là tu es fait à l’os ! Moi je me rappelle au début de ma fusion, quand ça me disait dans ma tête : “Tout va t’être enlevé pendant dix ans pour construire, pour ouvrir ton canal, ainsi de suite”. Puis je disais à ma femme : “Bon, ben, je vais…”. Ma femme, elle disait : “Quand est-ce que tu vas commencer à travailler, Toto” ? Je disais : “Dans dix ans”. Sais-tu, il faut le faire !

DM : Il faut être patient en tout cas !

BdM : Il faut être patient, puis une femme qui se fait dire par son gars là : “Je vais commencer dans dix ans à travailler”, il faut qu’il sache que c’est dans dix ans, mais il faut que ça soit dans dix ans. Ça fait que dans dix ans, j’ai commencé à travailler, Janvier 1980, pop ! Mais moi aussi, il fallait que je sache où est-ce que je m’en allais. Ça fait que c’est une affaire de conscience. Donc si tu as de la conscience, ben, ça crée de la confiance.

Moi quand je dis à ma femme : “Dans dix ans”, elle dit : “OK. Dans dix ans”. Elle était prête à attendre. Elle a attendu dix ans. Puis j’ai commencé à travailler dans dix ans. Mais il faut qu’il y ait de la conscience. Donc si tu as de la conscience dans un couple, tu as énormément de présence, à ce moment-là le problème de l’argent… Moi je vais te dire une chose, j’ai plus de problèmes financiers aujourd’hui que j’en avais dans ce temps-là, en proportion. Sais-tu pourquoi ? Parce que mon rythme de vie est plus grand, il faut que je travaille plus, il faut que je découvre d’autres moyens parce que mon rythme de vie est plus grand.

Tandis que dans ce temps-là, mon rythme de vie était très, très, très, très bas, puis j’avais de la présence pour ma femme, puis on était bien. Quand on se payait, on se tapait un petit hamburger, puis une “patates frites”, sur la rue Sherbrooke, c’était pas de la merde, on était content.

DM : Bon, question ?

BdM : Puis aujourd’hui, ce n’est plus des “patates frites” puis des hamburgers qu’on se tape là ! On peut se taper quasiment n’importe quoi. Puis là, tu es rendu à une autre échelle, puis il en manque tout le temps, parce que le monde éventuellement, il est plus proche de toi. Là, tu peux voyager, tu peux aller en Italie, tu peux aller en Europe, tu peux… Ça fait qu’à ce moment-là, le monde est bien plus grand quand tu as de l’argent que quand tu n’en as pas.

DM : Ça, est-ce que ça veut dire que la présence a été… Je ne parle pas de votre cas là, mais est-ce que… Bon, je vais refaire ma question, parce que je sens que… Est-ce qu’une femme qui a connu beaucoup, ou un homme qui a connu beaucoup en terme de finances, peut avoir de la difficulté à, je dirais, entre guillemets, se contenter de la présence de l’autre ? On n’a rien dans la vie…

BdM : Estimez-vous…

DM : Les gens sont…

BdM : Estimez-vous, dans votre question, qu’un homme puis une femme qui ont eu beaucoup, puis un jour ils n’ont plus rien, qu’ils pourraient se contenter de…

DM : Non, qui ont eu beaucoup dans la vie, qui ont connu la richesse, qui ont connu un à l’aise financier, est-ce que c’est plus difficile de contacter quelqu’un pour sa présence ?

BdM : Oui, parce que quand tu es inconscient, quand tu es inconscient puis que tu as eu de l’aise matérielle, tu n’as pas été testé, autrement dit le taux vibratoire de ton corps mental n’a pas développé, c’est rien que ton corps astral qui a été mis en vibration. Ça fait qu’à ce moment-là tu n’as pas assez d’Esprit, tu as beaucoup d’âme, tu as beaucoup d’animalité, mais tu n’as pas assez d’Esprit. Puis à ce moment-là, ben, ça va être difficile si jamais tu perds ce support matériel là pour avoir de la présence ! Parce que la présence est le résultat de la transmutation des corps, ce n’est pas simplement le résultat de l’abondance matérielle qui vient vers ta personne à cause d’une programmation particulière.

Puis il y a des gens qui ont de l’argent dans la vie, puis ça fait partie de leur programmation. Un jour, ils peuvent le perdre, puis ça fait partie de leur programmation. Il y a des gens qui ont de l’argent, puis ils ne sont pas heureux, ça fait partie de leur programmation. Tandis qu’un Homme qui est conscient, dont les corps subtils ont été constamment transmutés, transmutés, il vient un point dans la vie où tout ce qui existe, que ce soit la matérialité, la beauté, tout ce qui fait partie de la conscience de la Terre ou de l’expérience de la Terre, fait partie de sa richesse. Donc à ce moment-là c’est nécessaire pour lui, à un certain moment donné, d’avoir tout, parce qu’il a tout donné. C’est nécessaire pour lui d’avoir tout parce qu’il a besoin d’un haut niveau de beauté dans sa vie, dans son expérience.

Puis l’argent permet d’avoir de la beauté, l’argent permet d’avoir des beaux meubles chez vous. L’argent permet d’avoir une maison comme du monde chez vous. L’argent te permet d’avoir des choses chez vous que, quand tu es conscient, tu es capable de réellement apprécier, alors que quand tu es inconscient, ça fait simplement partie des choses que la vie te doit, ce qui est une grosse illusion. Puis si tu le perds, tu peux vivre un choc.

DM : Bon, il y a des gens qui ont lutté dans la vie…

BdM : Vous autres, vous dites dans votre expérience, vous allez dire : “Bon, ben, l’argent ça ne fait pas le bonheur, l’argent ne fait pas le bonheur”.

DM : Ça crie bien fort !

BdM : Je comprends quand vous dites ça : “L’argent ne fait pas le bonheur”. Pourquoi ? Parce que ce n’est pas au niveau tellement de l’argent que vous souffrez, c’est au niveau de vos émotions, puis de vos personnalités. Ça fait que c’est vrai, “l’argent ne fait pas le bonheur”, mais pour un homme comme moi, puis une femme comme ma femme, l’argent pour moi c’est le bonheur. Moi, quand j’ai de l’argent… Je n’ai pas de problème psychologique, ma femme n’a pas de problème psychologique. Où l’on peut avoir des problèmes nous autres, c’est si on ne peut pas avoir de l’argent pour se payer un lunch. Ça fait que pour moi, l’argent c’est le bonheur. Tandis que pour l’être inconscient, l’argent ne fait pas le bonheur parce qu’il y a quelque chose à régler avant.

DM : La présence !

BdM : Il a l’affaire de la présence à régler. Mais une fois qu’il a réglé ça, cette affaire-là, l’argent c’est le bonheur, c’est-à-dire que l’argent c’est l’écu d’échange, c’est le matériel sur la Terre qui permet d’aller en vacances finalement, d’aller en voyage, d’aller voir des belles choses. Je regardais un film hier à la télévision là, puis c’est une drôle de coïncidence parce que c’était un film qui se passait en Italie, puis ils montraient dans le film des beaux hôtels en Italie que, justement, j’ai vu quand je suis en Italie cet été. Mais si je n’avais pas eu d’argent, je n’aurais pas pu goûter à ça. Puis avec mon niveau de sensibilité, ça fait partie du repos de mon Esprit de voir des belles choses.

Ça fait que pour moi, avoir de l’argent c’est important, c’est pour ça que la pauvreté pour un Homme conscient, la pauvreté, “anyway”, c’est anti-intelligence. La pauvreté, c’est totalement astral. Donc pour moi, je ne peux pas regarder la pauvreté ou le manque chez l’Homme, comme étant un état de conscience qui privilégie la spiritualité. Pour moi, la pauvreté c’est aberrant, la pauvreté c’est anti-homme, puis la pauvreté c’est anti-lumière.

Ça fait que quand tu deviens conscient, un jour il faut que ta lumière puisse te donner un peu d’abondance, sans ça, ça ne sera pas de la lumière, ça sera de l’astralité, ça sera de la confusion dans l’Esprit. L’Esprit est anti-pauvreté. Ça fait que ça va loin l’affaire de la réalité de l’homme par rapport à la femme en fonction de certains besoins de base qui sont fondamentalement connectés à ce que vous appelez l’argent.

DM : Est-ce que riche sans présence, c’est être aussi pauvre ?

BdM : Riche sans présence, c’est être aussi pauvre, parce que tu bâtis, tu fondes toute ta conscience sur ta richesse. Puis être pauvre sans présence, ben, c’est aussi abrutissant parce que tu n’es pas capable de rien faire. Il y a des gens, c’est plein de gens dans le monde qui ont des idées, qui aimeraient ça… Il y a du monde qui ont du génie, ont des idées cash : “J’aimerais ça, faire ça”. Mais ils ne connaissent personne. Ils ne sont pas capables d’aller à la banque pour dire : “Bon, ben, pourriez-vous me prêter 50 000 piastres, j’ai une bonne idée pour faire telle chose”.

La banque, elle va dire : “Bon, ben, vous n’avez pas de background, vous n’avez rien”. Tandis que le gars riche, lui c’est facile. Il va à la banque, puis ils lui donnent de l’argent. Par contre, il n’est pas heureux. Par contre, il va fourrer son compétiteur. Ça fait que ça revient toujours à la même affaire. Que tu sois riche ou que tu sois pauvre, tu es toujours dans un contrat karmique avec la vie. Puis il faut que ça casse, un jour. Il faut que l’Homme riche soit capable de devenir généreux.

Puis il faut que l’Homme pauvre soit capable d’attendre que la vie se pète, s’ouvre en lui, puis ça va se faire quand il va avoir totalement confiance en lui-même. Un Homme qui aurait réellement confiance en lui-même, qui aurait des bonnes idées, il serait capable de savoir que dans un certain temps, ça va dépanner l’affaire. Mais la vie, elle va toujours cacher le temps. Elle va cacher le temps à vivre de l’affaire. C’est une illusion de penser que l’Homme est impuissant, mais c’est réel de savoir que l’Homme l’est.

DM : Mais de la confiance avec la présence… Ça doit être plus facile à aller chercher ?

BdM : La confiance avec la présence ? La confiance… Qu’est-ce que vous voulez dire “confiance” ?

DM : Quand on a de la présence de quelqu’un, ça doit être plus facile de passer des bouts…

BdM : Quand on a de la présence de quelqu’un, on a un support psychologique temporaire qui dure pendant un certain temps, mais il faut qu’il y ait une réalité. À n’importe quel niveau, il faut que tu sois réel.

DM : Mais là, on parle de la présence, c’est réel. La présence, c’est de la réalité. C’est comme une banque qui te finance, avoir de la présence.

BdM : Ouais, ouais.

DM : On est d’accord là-dessus.

BdM : Oui.

DM : C’est quoi, de la présence ?

BdM : De la présence, c’est la capacité d’un être de réellement, de réellement pouvoir supporter les oppositions dans sa propre vie pour protéger l’autre contre son impuissance.

DM : Contre sa propre impuissance ou contre l’impuissance que l’autre vit ?

BdM : Contre l’impuissance que l’autre peut sentir de toi. De la présence… Bon, je vais donner un exemple sur la présence. Le gars, il est avec sa femme, puis il dit “Inquiète-toi pas, we’re gonna make it one day. On va le faire. On veut se construire une maison, on va s’en construire une maison, un jour”. Bon, ben, ça là, supposons qu’elle en veut une, ça, il faut qu’il le ramène. Il faut qu’il fasse savoir qu’un jour ils vont en construire une de maison. Ça, ça fait partie de sa présence.

DM : Mais ça peut être des promesses aussi !

BdM : Non, non, non, tu sais qu’est-ce que c’est une promesse ? Une promesse, c’est une capacité de pas délivrer (rires du public).

DM : C’est une capacité de pas délivrer ?

BdM : Ouais. Une promesse c’est une capacité de pas délivrer, alors que la science intérieure, c’est de la vision. Moi je disais dans le temps, en 1972 : “Un jour je construirai un club privé dans le sud des Caraïbes”. En 1972, j’ai commencé à travailler sur ça en 86/87. En 1972 ! Ça fait que ce n’était pas une promesse, c’était de la vision intérieure, ça fait partie du savoir intérieur. Ça fait que le gars, il dit à sa femme : “Un jour, on va en avoir une, cabane. On va en avoir une cabane”. La femme, elle va le sentir, c’est dans la vibration ça.

DM : Bon, ben ça, c’est de la présence ?

BdM : C’est de la présence.

DM : OK. La présence, c’est comme une puissance d’engagement qu’on a pour solutionner ou éliminer un problème ?

BdM : La puissance… Ouais, c’est ça. La puissance c’est une présence d’engagement qu’on a. C’est ça tu dis ?

DM : Ouais, en tout cas, c’est ça que j’ai dit, là.

BdM : Ça fait que la présence, c’est une puissance d’engagement qu’on a qui nous permet de défier nos craintes. Donc nos craintes étant les impressions qu’on a d’impuissance. C’est ça, une crainte. Une crainte, c’est une impression d’impuissance. Ça fait que si tu l’as réellement cette présence-là… Tu sais, les gens vont appeler ça des idées fixes. L’un va dire : “Moi j’avais cette idée-là depuis des années, puis un jour je l’ai fait”. Ben ça, ça fait partie de la présence, ça fait partie de la lumière dans l’Homme. Puis ça, ça défie la programmation involutive, ça défie le côté négatif, karmique, souffrant de la vie. C’est très fort, la présence.

DM : OK. Bernard, de la présence, on ne peut pas en avoir dans cette qualité-là avec beaucoup de chance ?

BdM : De la présence, on a ça avec des êtres qui sont totalement fiables. Parce que dans la fiabilité, quand un être est fiable, il se crée des ajustements d’auras. Puis dans des ajustements d’auras, il y a des perceptions subliminales qui font en sorte que toi, en tant qu’individu, tu vas comprendre l’autre sans parfaitement le saisir. La fiabilité, c’est totalement vibratoire, c’est réellement aurique, ça se sent.

Ça fait que si la femme, elle sent ça, elle a la fiabilité quand son mari dit : “On va s’en construire une maison, un jour, inquiète-toi pas” ou vice versa. À ce moment-là, il se crée… Il se bâtit dans les éthers de vie, il se bâtit les conditions pour ça. C’est toujours l’homme qui crée les probabilités, alors que c’est l’homme aussi qui est victime des probabilités. La vie, on la crée selon ce qu’on est capable de vibrer en dedans, puis on la défait selon la crainte qu’on a de le faire.

DM : De la façon que je vous entends là, c’est que l’homme, il faut qu’il soit fiable, mais si la femme ne l’est pas nécessairement, ce n’est pas grave ?

BdM : Ah ! Non, non, non, non, non, non, non, il faut que les deux soient fiables. La fiabilité, c’est l’équilibre de deux auras. Moi si je dis à ma femme : “Je vais travailler dans dix ans”, il faut qu’elle soit capable d’avoir de la fiabilité par rapport à moi, il faut qu’elle soit capable de stander dix ans. “Stande-moi dix ans, puis je vais te délivrer”. C’est ça de la fiabilité. Bon, ben, il faut qu’elle… Comment est-ce qu’elle va pouvoir savoir que… OK. Dix ans ! Ben, c’est au niveau aurique. C’est au niveau aurique. C’est là qu’elle va aller chercher parce qu’il va avoir de la dissémination d’informations dans sa psyché, à travers le rêve, à travers son inconscient. Elle va sentir quelque chose, elle va sentir une force. Le mari va sentir une capacité d’être présente, au lieu de sentir du découragement. Ça fait que c’est ça de la fiabilité.

DM : OK.

BdM : Deux auras, il faut que ça… Deux auras, il faut que ça se rencontre, puis il faut que ça puisse s’interpréter mutuellement.

DM : Bon. Le gars, est-ce qu’on peut dire que le gars qui s’engage à dire : “Dans dix ans, je vais délivrer”…

BdM : Tu ne peux pas t’engager. S’engager, c’est une promesse infaillible. C’est psychologique…

DM : Non, non, je comprends, je comprends, je comprends, mais c’est parce que c’est compliqué, vous dire quelque chose (rires du public). Tu sais, quand tu dis à quelqu’un : “Dans dix ans”, c’est long pour moi là, “dans un an, on va faire ça”,OK. “Dans un an on va faire ça”, l’autre il attend après ça, là. Toi, t’es “au bat”, l’autre il regarde la partie…

BdM : Ouais, mais tu ne peux pas t’engager. Moi quand j’ai dit à ma femme : “Dans dix ans, je vais travailler”, je ne me suis pas engagé à travailler dans dix ans.

DM : Qu’est-ce qui s’est passé ?

BdM : Je m’étais engagé à attendre dix ans pour travailler. Ce n’est pas pareil, ce n’est pas pareil, ce n’est pas la même vibration. Puis ça ne finit pas pareil, ça.

DM : Est-ce que vous n’avez pas dit ça à votre femme pour l’encourager ?

BdM : J’ai dit ça à ma femme, parce que j’ai dit : “Il faut attendre dix ans avant que je travaille”.

DM : C’est correct, mais ça, c’est vraiment particulier.

BdM : C’est le principe que j’explique !

DM : Non, non, mais c’est important pour nous autres…

BdM : Si vous ne partez pas du principe, vous ne pourrez jamais rien comprendre, parce que les principes sont fondamentaux.

DM : C’est parce que pour un homme…OK. Parce que là, je vous le dis, l’homme est “au bat”, j’essaie de défendre la partie qui me ressemble un peu… OK. Le gars, il affirme quelque chose, la femme elle est toujours là, spectatrice du “Il tombe ou il relève”, mais elle prend quel risque, elle, là-dedans ? (rires du public).

BdM : J’explique le principe…

DM Non, non, mais c’est important, Bernard…

BdM : Vous n’allez pas me faire parler comme vous parlez, quand vous parlez à vos femmes. J’explique le principe que quand… Tu ne peux pas… Je parle de conscience mentale là, tu sais, je ne parle pas d’état psychologique, de personnalité. Il n’y a pas un gars dans sa personnalité, qui va dire à sa femme : “Dans dix ans, je vais travailler”. Elle va le “crisser” là tout de suite demain matin !

DM : Ça, c’est sûr et certain !

BdM : C’est dans une conscience mentale que tu peux dire à ta femme : “C’est dans dix ans que je travaille”.

DM : C’est correct, je veux juste savoir ce que les deux parties se donnent là-dedans ?

BdM : Ils se donnent la présence.

DM : Donc de la présence est fondée sur quoi, sur une capacité de s’exposer dans la vie ?…

BdM : La présence est fondée sur la capacité d’avancer tous les deux, petit à petit, jour par jour, pas à pas, point final.

DM : Sans poser de questions à l’autre pour savoir quand il va délivrer, qu’est-ce qu’il va faire ?

BdM : Mais non, parce que là, ça équivaut à les mettre sur le deuxième ou le troisième degré.

DM : C’est ça !

BdM : Mais moi, j’ai dit à ma femme une fois : “Je travaillerai dans dix ans”. Puis elle ne m’en a jamais reparlé.

DM : Il faut qu’il y ait une confiance absolue ?

BdM : Pas une confiance, il faut qu’il y ait de la présence.

DM : Ouais, on va faire d’autres conférences… Merci beaucoup.

BdM : C’est le principe.

DM : Oui, oui, je le retiens mais on va l’étudier ensemble.

BdM : Il faut que je vous amène un petit peu plus loin que ce que vous êtes pour comprendre un petit peu plus loin que ce que vous ne voyez pas. Sans ça, je m’assujettis à vos conventions, puis je ne peux pas faire ça, parce qu’à ce moment-là, ben, je deviens simplement un motivateur ou un psychologue, je ne suis pas un psychologue. Je vous explique comment ça marche. À partir du moment où l’Homme va se libérer complètement de sa conscience involutive, il va pouvoir rentrer dans des niveaux de conscience… FIN.

mise à jour le 22/08/2024

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