Évènements versus expériences

Canadian Arctic – credit: @NorthernScavenger YouTube

Conférence avec Daniel Ménard 133

« DM : Ce soir, nous aborderons un sujet très, très, très intéressant dans le développement de l’individu, la différence entre vivre une expérience et souvent la répéter au cours de sa vie, et vivre le même type de situation, mais comme un évènement strictement, d’une façon très objective. Nous avons donc ici, … » BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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Daniel Ménard (DM) : Ce soir, nous aborderons un sujet très, très, très intéressant dans le développement de l’individu, la différence entre vivre une expérience et souvent la répéter au cours de sa vie, et vivre le même type de situation, mais comme un évènement strictement, d’une façon très objective. Nous avons donc ici, Bernard de Montréal, pour nous entretenir sur ce sujet. Bernard ! Bonsoir Bernard.

Bernard de Montréal (BdM) : Bonsoir.

DM : Le sujet, Bernard, c’est : La relation entre vivre une expérience et vivre la situation d’une expérience comme un évènement, donc d’une façon plus mentale. On est, dans notre programmation de vie, on est obligé de faire face à certaines situations, certaines conditions de vie, et quand est-ce que l’être est prisonnier de sa programmation – et dans le sens, évidemment, qu’il vit de l’expérience, qu’il est soudé à une expérience souvent qui se répète sur de multiples formes et multiples occasions – et quand est-ce que l’individu va être plongé dans le même type de situation à vivre des grosses impressions, et à traiter avec cette situation-là strictement comme un évènement, sans qu’il soit pris par l’obligation de vivre ça à répétition ? Qu’est-ce qui fait la nuance entre les deux éléments, l’expérience et l’évènement ?

BdM : Pour que l’Homme vive… Excusez-moi si je manque de souffle là, parce que je suis dans une période difficile… Pour que l’Homme vive sa vie au niveau de l’évènement et qu’il ne soit pas pris dans l’expérience, ça demande une conscience suffisamment avancée pour qu’il puisse interpréter ce qu’il vit, non pas à travers sa personnalité, mais à travers son Esprit. Donc ça demande une conscience mentale suffisamment développée pour que l’Homme ne soit pas assiégé par les craintes. Quand on vit de l’expérience, on vit de la crainte. Quand on vit un évènement, on ne vit pas de la crainte, on va simplement observer ce qui se passe puis on détache notre personnalité de notre conscience mentale, dans le sens qu’on n’est pas impliqué dans l’expérience, on ne vit pas d’expérience. Vivre de l’expérience, c’est être dans la noirceur de ce qui se passe entre le plan matériel et le plan de l’Esprit.

Un Homme qui a une conscience mentale, c’est-à-dire une conscience qui est capable d’interpréter, sans astralisation, le phénomène de la vie à n’importe quel niveau, n’a pas besoin de vivre d’expérience, parce que déjà il est en dehors de l’expérience. Il semble être dans l’expérience à celui qui l’observe parce qu’il peut y avoir de la souffrance, mais lui-même, il est en dehors de l’expérience. Parce qu’il ne pense pas à ce qu’il vit en fonction de sa personnalité, c’est-à-dire en fonction de l’âme qui elle, est aveugle. Donc il vit dans son Esprit.

Ce qu’on appelle l’évènement devient, à ce moment-là, nécessaire, utile, et devient aussi un genre de “flagship” (porte-drapeau) pour sa compréhension, c’est-à-dire qu’il y a des expériences ou des évènements fondamentaux qu’on vit dans la vie qui sont nécessaires pour nous faire prendre une nouvelle direction. Là, je suis en train d’en vivre un d’évènement, présentement, au niveau de ma santé physique. Puis cet évènement-là il est nécessaire, pourquoi ? Parce que peut-être que je dois cesser de donner des conférences en public, peut-être que je dois continuer à donner des conférences en public, peut-être je dois en faire moins de conférences, peut-être que je dois écrire, ainsi de suite, ainsi de suite.

Autrement dit il y a tout un autre mouvement de mon énergie qui est en train de s’articuler. Donc à cause de la facilité que j’ai à créer, les forces de vie donc les forces de l’Esprit, sont obligées de me mettre un gros obstacle, pour que j’aille dans une autre direction, sinon je continuerais “ad infinitum” comme ça. Donc j’ai besoin d’être très très malade, comme là présentement je suis très malade dans mes poumons, au niveau d’une bactérie dans mes poumons… Bon, ben ça, ça va durer quelque temps, mais c’est ça qui va me faire changer de direction, donc ma maladie est très importante, elle est très bonne, elle est très belle, elle est nécessaire, elle ne m’inquiète pas, elle inquiète plus les médecins que moi, ainsi de suite, ainsi de suite.

Alors à ce moment-là, je ne vis pas d’expérience, je vis un évènement, puis si je vais par en dedans, je demande si je suis malade, on va me dire : “Non, tu n’es pas malade”, puis effectivement, je ne suis pas malade. On a simplement créé une situation pour me forcer à changer mon orientation, puis on verra ça probablement au cours des mois et des semaines à venir. C’est pour ça que je dis, pour que l’Homme puisse vivre en dehors de l’expérience, il faut qu’il soit en dehors de sa personnalité, donc il faut qu’il soit dans son Esprit. Il faut qu’il soit sur le plan mental.

DM : Donc un évènement, s’il n’est pas réfléchi…

BdM : C’est ça. Exactement.

DM : OK. Donc, ça veut dire que les gens qui ont à répéter une expérience à de multiples reprises, c’est des gens qui émotivent leur…

BdM : Des gens qui répètent constamment leur expérience sont des gens qui perdent dans la vie l’opportunité de s’enligner sur une “track” (piste) qui leur est favorable, donc ils sont toujours à la course à l’expérience, parce que l’âme manque de maturité. Et l’âme, je veux vous en parler de tout ça, le manque de maturité de l’âme, qu’est-ce que c’est. On sait qu’est-ce que c’est le manque de maturité de la personnalité, de l’ego. Le manque de maturité de l’âme, c’est une impression que crée constamment l’âme dans les corps subtils de l’Homme, donc dans le mental et dans le corps émotionnel, parce que l’Homme a tendance à croire, à s’identifier avec la progéniture des évènements dans la vie, comme étant essentiellement fabriqués par lui, et ce n’est pas le cas.

DM : OK.

BdM : Il n’y a rien dans la vie qui est fabriqué par l’Homme, tout est fabriqué dans l’arrière théâtre de sa conscience, tout est fabriqué par des forces qui font partie de lui, mais qu’il doit, avec le temps, en arriver à interpréter, mais interpréter de façon spécifique, claire, non spirituelle, non astralisée. L’Homme a besoin de beaucoup d’informations dans la vie, parce que la vie c’est très très complexe et on ne reçoit pas suffisamment d’informations.

Pour accéder à beaucoup d’informations, à toujours de l’information, il va falloir que l’Homme se déshabille, c’est-à-dire qu’il laisse un peu de côté sa personnalité puis qu’il se laisse imprégner par ses forces créatives qui sont capables de l’informer, dans la mesure où lui, il est prêt à recevoir cette information-là sans la colorer. Je vous donne un exemple.

Là, je suis malade, au niveau médical je suis malade, mais si je vais par en dedans, je ne suis pas malade, alors de quel côté je vais, est-ce que je vais par en dedans : “Je ne suis pas malade”, ou est-ce que je vais du côté médical : Je suis malade” ! Les deux côtés ont raison, le côté médical de son point de vue me trouve malade. Le côté interne, universel, ne me trouve pas malade, d’ailleurs il sont très contents de ma maladie qui n’est pas une maladie.

Donc à ce moment-là je vais dans quelle direction ? Si je sors de ma personnalité, je ne suis pas malade, si je reste dans ma personnalité donc avec les craintes humaines, je suis malade, là je demeure malade, je ne me guéris pas, ça peut être fatal. Dans l’autre cas, c’est simplement un mouvement temporaire pour m’amener plus loin, pour probablement éventuellement pouvoir même expliquer à l’Homme, parce que ma vie, essentiellement, c’est une vie qui me force à expérimenter dans tous les petits recoins de son mouvement, pour pouvoir ensuite en déloger les principes pour les expliquer à l’Homme.

Donc probablement que cette maladie-là, entre parenthèses, va me permettre d’aller plus loin dans mon étude de l’Homme pour vraiment expliquer à l’Homme qu’est-ce que c’est la maladie, qu’est-ce que c’est la désorganisation vitale de ses corps subtils, pour que l’Homme puisse vivre la maladie d’une façon créative, donc non expérientiellement, donc la vivre d’une façon totalement évènementielle, puis finalement s’en sortir. Parce que quelque part, dans la vie, on va tous être malade. Dans le temps on devient malade !

Donc c’est normal d’être malade, mais ce qui n’est pas normal, c’est de vivre la maladie en tant qu’expérience, et c’est ça la programmation de l’Homme, c’est ça la faiblesse de la conscience humaine ! Et c’est ça que l’Homme devra dépasser, pour en arriver finalement à pouvoir réaliser que tous ses états internes, psychiques, émotionnels, physiques, sont sujets à être corrigés dans la mesure où la lumière descend tout le temps dans ses corps. Alors, la raison pour laquelle l’Homme vit tant d’expériences, c’est parce qu’il ne sait pas interpréter l’information qui passe par son mental.

DM : Est-ce qu’il faut être coupé du corps, dans le sens avec toute l’énergie dans sa tête, pour être capable d’être objectif devant les évènements de vie, autant au niveau santé, au niveau financier, au niveau affectif, est-ce qu’il faut que l’individu soit totalement coupé de ses sens pour être mental ?

BdM : Il ne s’agit pas pour l’Homme d’être coupé de ses sens, il s’agit pour l’Homme de pouvoir interpréter l’information qui lui vient dans le mental constamment. Une fois que l’Homme est capable d’interpréter ce qui lui vient dans le mental, sans l’astraliser, à ce moment-là automatiquement il est capable de s’harmoniser à son corps physique. Le corps physique d’ailleurs ne fonctionne pas seul, le corps physique fonctionne par rapport à d’autres plans, mais le problème c’est que l’Homme n’est pas capable d’interpréter de façon objective les lois de causalité qui sous-tendent sa conscience.

Il n’y a rien qui se passe dans notre conscience matérielle ou sur d’autres plans, qui n’est pas explicable mais ça ne peut pas être expliqué par rapport à la logique humaine. Il faut aller plus loin, plus haut que la logique humaine, et ça, ben, il faut avoir des oreilles, il faut avoir des oreilles intérieures, puis éventuellement, il faut avoir des oreilles déspiritualisées. Ce qui est le grand pas de l’involution vers l‘évolution. Puis éventuellement, il faut pouvoir reconnaître que dans la mesure où il y a chez l’Homme de la lumière, il y a de l’intelligence .

Dans la mesure où il y a de l’intelligence, il y a de l’information. dans la mesure où il y a de l’information, il faut absolument que cette information-là ne soit pas astralisée. Si elle n’est pas astralisée, ben, à ce moment-là il n’y en a plus de problème pour l’Homme à n’importe quel niveau. Mais si elle est astralisée cette information-là, à ce moment-là… Là il y a des problèmes pour l’Homme, ça fait partie de son évolution, ça fait partie de son développement. Puis les forces en lui, à ce moment-là, continuent la programmation qui a été mise avant l’incarnation, au lieu de l’amener à un niveau plus achevé de sa rencontre avec ces énergies-là qui est la conscience éthérique, ainsi de suite, ainsi de suite.

DM : On est en contact avec un environnement qui est pratiquement astral à 95%, comment ne pas être informé par la forme, comment ne pas être informé par les impressions qu’on reçoit, et vivre une impression qui est strictement au niveau mental ? Le médecin qui vous parle, il a une crédibilité publique, il vous dit, lui, que vous êtes malade, comment ne pas être dans l’impression d’être malade quand c’est quelqu’un qui vous dit…

BdM : Oui, c’est pour ça que je vous disais que l’Homme doit être à l’écoute de son information intérieure. Le médecin il me disait tout à l’heure… La semaine passée… Que j’avais un gros problème d’arythmie cardiaque, j’ai pris un crayon, là je lui ai expliqué pourquoi est-ce que j’avais de l’arythmie, c’était important pour moi d’avoir de l’arythmie parce que je dois toujours dépasser le seuil psychologique de la pensée humaine. Alors l’arythmie, ça fait partie de ma programmation, c’est nécessaire.

Ça fait que ce n’est pas l’arythmie qui est mon problème, puis c’est un médecin extraordinaire, d’ailleurs probablement éventuellement que je vous en parlerai de ce médecin-là, je rendrai certainement son nom public. Donc si le médecin me dit : “J’ai de l’arythmie”, bon, c’est à moi de savoir qu’est-ce que c’est de l’arythmie en ce qui me concerne, c’est bon pour moi de l’arythmie, mais ça, il faut avoir de l’écoute, il faut avoir un contact avec le plan mental. Si tu n’as pas de contact avec le plan mental, si tu n’as pas de contact avec ton Esprit, à ce moment-là, ben, tu écoutes le médecin, puis lui il va s’énerver parce que tu as de l’arythmie, puis là tu deviens énervé, là tu vis de l’expérience !

DM : OK. Donc, il n’y a personne dans notre environnement qui peut nous informer de notre état, c’’est nous autres qui devons nous informer ?

BdM : Non, il y a des gens qui peuvent nous informer de notre état, par contre il y a des états qui sont particuliers, comme dans mon cas c’est particulier d’avoir un problème d’arythmie, puis en même temps d’avoir une “blood pressure” (pression sanguine) d’athlète. Je ne devrais pas avoir une pression sanguine d’athlète comme il me dit, puis en même temps avoir de l’arythmie. C’est quelque chose qui ne marche pas, donc il faut aller chercher plus loin, il faut aller dans d’autres niveaux, c’est un petit peu comme un problème de filière.

Quand vous êtes dans un bureau, puis vous avez besoin d’information, ben, vous allez dans des filières, puis si ce n’est pas assez, vous allez plus loin, vous faites ça dans l’internet, c’est la même chose. Au niveau psychique c’est la même chose. Il va falloir un jour que l’Homme se serve de sa conscience mentale, de sa source, et qu’il apprenne à interpréter l’information, en allant toujours en arrière.

Puis une fois que l’Homme commence à aller par en arrière, tu deviens très très bon secrétaire. Tu deviens très très habilité à réellement fouiller, puis aller chercher l’information, puis ce moment-là tu ne vis plus d’expérience. Ces éléments-là, c’est évident que ces éléments-là font partie de la psychologie évolutionnaire, d’ailleurs c’est probablement le nom que je vais donner à la psychologie supramentale, parce qu’un jour je vais changer le terme de la psychologie supramentale, puis je vais appeler ça la psychologie évolutionnaire.

C’est réellement une psychologie évolutionnaire, ça n’a pas de fin cette psychologie-là, dans la mesure où l’Homme n’a pas de fin, dans la mesure où l’Homme est capable de réellement fouiller dans les archives, l’Homme va trouver des choses extraordinaires concernant la nature de sa réalité à tous les niveaux. Mais il faut qu’il fouille. Fouiller, ça veut dire : savoir interpréter objectivement constamment ce qui lui vient dans le cerveau. J’ai établi que la pensée vient d’ailleurs, bon, on le sait déjà, ça. À partir du moment où c’est établi que la pensée vient d’ailleurs, ben, à ce moment-là l’Homme est plus adapté psychologiquement et psychiquement pour fouiller, puis fouiller, puis fouiller…

DM : Donner une attention particulière à des pensées qui sont différentes ?

BdM : Différentes, puis effectivement les pensées vont être différentes, puis si vous fouillez dans le mental, puis vous dites : “Est-ce que je suis malade”… Puis ils vont vous répondre : “Non, tu n’es pas malade”, point final. Ce n’est pas le même taux vibratoire de se faire dire : “Oui, tu es mourant”, t’sé, c’est un autre taux vibratoire. Ça fait que c’est ça qu’il faut que l’Homme s’habitue. Mais il faut qu’il sorte un petit peu de sa personnalité pour ça.

DM : Bon. Est-ce qu’un des moyens de cela, Bernard, c’est de savoir que quand on est devant un jugement, on regarde une situation, et puis c’est sûr que c’est une expérience qui est généralement pas agréable, et on serait porté à la juger d’une façon normative ou normale, d’être capable d’aller au-delà de la norme et questionner cette norme-là pour savoir pourquoi ça arrive ? Est-ce qu’on devrait aller chercher un niveau d’information qui n’est pas normale devant les évènements ?

BdM : Ça dépend parce que les forces qui font partie de la conscience mentale de l’Homme vont toujours travailler, les forces ça travaille tout le temps, ces forces-là, ça fait que si vous dites : “Pourquoi est-ce que je vis ça”, ils peuvent vous dire pourquoi, puis ils peuvent ne pas vous dire pourquoi. Ils peuvent couper complètement le contact, puis vous laissez là en suspension. Mais que vous soyez en suspension ou que vous soyez en communication, ça n’a pas d’importance parce que vous deviez, en tant qu’êtres, demeurer ou être la substance de toute chose.

Et la substance de toute chose, c’est l’absence de crainte. La seule chose chez l’Homme que je déplore, c’est la crainte. Parce que la crainte, c’est une invasion de son âme par les forces psychiques supérieures. La crainte c’est l’invasion de l’âme par les forces de la lumière. Nous autres, on pense que la crainte ça vient de l’âme, la crainte ne vient pas de l’âme. La crainte c’est un niveau de pensée qui n’est pas dévoilé à l’Homme, qui est gardé simplement en vibration et en pulsion, qui passe à travers l’âme, et qui lui donne, qui lui crée de la réflexion.

La crainte ne vient pas de l’Homme, la crainte ne vient pas de l’âme. Ça, c’est un autre aspect du mensonge cosmique qui devra être un jour éliminé, pour créer les fondations psychologiques ou les fondations scientifiques de la psychologie évolutionnaire. La crainte ne vient pas de l’âme ! Elle vient des plans supérieurs. Mais quand l’Homme vit cette énergie-là, et qu’elle passe à travers l’âme, elle crée des réflexions. Et c’est là que l’Homme doit être assez intelligent pour savoir qu’il a la chance de la dépasser, c’est-à-dire d’interpréter le phénomène d’une façon objective, donc ne pas avoir de crainte, ou subir le phénomène, vivre l’expérience et vivre la crainte. Donc toutes les sous-conditions créent un empoisonnement du corps éthérique, du corps astral, du corps mental, ainsi de suite, parce que la crainte, ça crée des toxiques.

DM : Donc une personne peut, juste par le mental, se laisser ou non envahir par la crainte ?

BdM : Un être se laisse toujours envahir par la crainte à travers le mental parce qu’il ne sait pas interpréter l’information. Alors les forces de la lumière qui sont toujours présentes en lui, donc la pensée qui est toujours présente, travaillent toujours à ajuster leur relation avec l’Homme, parce que ça fait partie du processus de fusion éventuelle de l’Humanité. Donc il y a toujours un travail qui se fait. Une fois que ce travail-là est fait, ben, à ce moment-là l’Homme passe à une autre étape de son évolution, mais c’est nécessaire que l’Homme comprenne, réalise un peu la mécanique réellement occulte de la crainte. Parce que la crainte, c’est très occulte. Ça fait que si moi je vis une crainte par exemple, je vais aller par en dedans, je vais dire : “Bon, ben, qu’est-ce que c’est que vous voulez là, c’est quoi votre connerie-là”… Là, ils vont arrêter ! Parce que je sais interpréter le mécanisme psychologique de la crainte.

Mais l’Homme ne le sait pas, parce que déjà, l’Homme n’a pas suffisamment de conscience mentale, il a beaucoup plus de conscience astrale, et automatiquement il vit beaucoup plus l’expérience connectée à l’âme que l’évènement connecté à son Esprit, qu’il sait découvrir à chaque instant de sa vie.

DM : La clé pour connecter avec l’Esprit, c’est premièrement savoir que ces forces-là existent ?

BdM : Oui, la clé pour connecter avec l’Esprit, effectivement, il faut que tu saches que ces forces-là existent, par contre il faut que tu vives une expérience dans ta vie qui va t’amener à le réaliser. Tu ne peux pas prendre conscience que ces forces-là existent simplement de façon philosophique. Il faut quelque part que l’Homme vive une expérience qui va l’amener à une certaine sensibilisation, comme le médecin me disait aujourd’hui, à une certaine conscience, une conscience qui se développe. Puis une fois que cette conscience-là se développe, elle grandit, puis elle grandit, puis elle grandit, puis éventuellement elle devient facilement télépathique.

DM : Ça fait que c’est toujours un choc ?

BdM : Ça demande une expérience quelconque, un contact un peu avec une forme d’anormalité parce que le contact avec l’invisible c’est toujours anormal un petit peu.

DM : Faut-il une expérience qui rende un petit peu l’être…

BdM : Je voulais seulement ajouter quelque chose là, parce que ma femme est avec moi aujourd’hui, ma femme, quand je suis malade, ainsi de suite, quand je suis gravement malade, ma femme elle dit : “Bon, qu’est-ce qu’ils disent”, puis le contact est coupé. Ça fait que moi quand je suis en crise, le contact est coupé, je suis sensé être capable d’être équilibré, moi, que j’aie un contact ou que je n’aie pas de contact. Ça fait que je m’en vais au bureau du médecin, puis là, aussitôt que je suis dans le bureau du médecin, puis qu’on a parlé de cancer, on a parlé de certaines choses, pas en ce qui me concerne, mais on parlait de maladie, puis on a parlé de médecine, ainsi de suite, ça fait que là, ils deviennent tout énervés en haut, là ils veulent communiquer.

Là je suis obligé de dire à ma femme : “Passe-moi un petit morceau de papier, puis un crayon”, puis je vais lui expliquer qu’est-ce que c’est le AIDS, puis qu’est-ce que c’est le cancer, puis pourquoi, ainsi de suite, ainsi de suite, qu’est-ce que c’est des “champs”, pourquoi il y a des “champs” sur la planète, ça fait quoi des “champs” sur la planète ! Là, ils deviennent tout énervés en haut, ils veulent communiquer, ils sont “fous comme d’la marde” (expression québécoise). Ça fait que moi je suis chez nous là, je suis bien fatigué, je suis bien malade, puis il n’y a pas de communication, mais aussitôt qu’ils ont la chance de communiquer avec quelqu’un, ils deviennent tout “croches” ! Ça fait que ça veut dire quoi, ça ? Ça veut dire que quand on ne parle pas, ils n’entrent pas. Quand on parle ils crient dedans (rires du public). Comprends-tu ce que je veux dire ?

DM : Oui, oui (rires).

BdM : Ça fait qu’éventuellement tu deviens habitué à ça. Ça fait qu’une minute, tu les hais, une minute tu ne les hais pas, une minute tu les hais, une minute tu ne les hais pas, c’est un peu comme un mariage, t’sé, (rires du public). Tandis que vous autres, si vous les aimez tout le temps, là vous avez un problème, vous êtes spirituels. C’est ça, être spirituel, c’est de les aimer tout le temps. Puis un jour vous allez les aimer, les haïr, les aimer, les haïr. Puis quand vous êtes rendus comme moi, vous allez les haïr plus souvent que vous allez les aimer, ainsi de suite (rires du public).

DM : Mais comment ça se fait qu’ils ne s’énervent pas sur votre cas ? Quand c’est pour vous ?

BdM : Comment ça se fait… ?

DM : Ben, ils vont expliquer des affaires sur la planète, mais ils ne sont pas sur votre cas pour vous expliquer ce qui se passe ?

BdM : Parce que mon cas, ou l’évènement que je vis est important pour que je fasse d’autres choses.

DM : Ça fait qu’ils vous préparent ?

BdM : Oui, ils me préparent.

DM : Ils sont sur votre cas vibratoirement, mais pas au niveau de la parole ? Parce que le médecin, vous lui avez parlé, vous lui avez expliqué des choses ?

BdM : Oui.

DM : OK. Donc l’information passait à ce moment-là. Mais quand vous, vous la demandez pour vous, ils ne vous le disent pas ?

BdM : Non, ils ne me le diront pas parce qu’ils sont “baveux” (rires du public), puis ils veulent te garder en état de crise, c’est la crise qui est importante.

DM : OK. Donc pour eux autres, c’est vraiment important la crise ?

BdM : C’est comme les piqûres. Moi les piqûres, c’est ma phobie depuis que je suis petit gars, puis là c’est rendu cette semaine, j’en ai eu quatre, une par jour, boum, boum, boum, boum ! Des piqûres, des grosses intraveineuses, boum, boum, boum, là je commence à aimer ça, pourquoi ? Parce que j’ai dépassé le côté astral de la piqûre, ça fait que ça fait partie de ma crise, la piqûre. Vous autres, c’est rien, vous vous faites donner des piqûres, puis vous êtes contents, puis vous chantez des chansons !

Mais pour un Homme qui est sensible comme moi, avoir une piqûre, c’est une initiation physique, ça fait que c’est la connexion de mon mental avec mon physique, puis cette semaine, j’ai eu une semaine merveilleuse… Mais ça fait un an, deux ans, que je la fais cette initiation physique là, puis ils ne te le disent pas comment est-ce que tu vas vivre ton initiation physique.

Ça fait que là, je l’ai vécue cette semaine mon initiation physique, je me suis fait piquer, piquer, piquer, piquer, puis là je suis quasiment comme un drogué (rires du public), je commence à aimer ça la piqûre ! Pourquoi ? Parce que j’ai dépassé le plan astral de l’impression que ça crée au niveau de l’âme. Ça fait qu’à ce moment-là, c’est encore, ça fait encore partie de perfectionner la fusion, la relation, l’intégration de l’énergie. Ça fait que ça dépend de comment est-ce que tu regardes, la situation, l’expérience !

DM : Nous autres, en tant que… Je ne sais pas si on peut appeler ça en tant qu’êtres humains par rapport à ces forces-là, a-t-on à accepter d’être des rats de laboratoire ?

BdM : Vous êtes des rats de laboratoire “anyway” ! (rires du public). La seule différence entre vous autres, du moins, c’est que moi je sais que je suis un laboratoire, puis je sais que je suis un laboratoire, je sais ce que le médecin peut faire, ne peut pas faire, je suis capable de travailler avec les médecins dans le laboratoire. Tandis que vous autres, vous êtes dans le laboratoire !

DM : Puis on est anesthésiés ?

BdM : Vous êtes anesthésiés ! Moi je suis capable de savoir que dans deux ans, je vais être un laboratoire. La différence entre l’Homme, entre vous autres, puis moi, c’est l’information, c’est rien qu’une affaire d’information. C’est quoi la différence entre un gars qui a accès à de l’internet, puis un gars qui a juste accès à sa petite filière dans son bureau, c’est une affaire de dimension. Puis l’Homme va s’habituer à ça, mais il faut que l’Homme soit informé. On a besoin au vingt-et-unième siècle, à la fin du vingtième siècle, puis au vingt-et-unième siècle, puis au vingt-deuxième siècle, on va avoir besoin de beaucoup, beaucoup d’informations, concernant la structure psychique de l’ego, de l’Homme. C’est quoi l’Homme, c’est quoi l’Esprit, comment ça marche cette affaire-là, surtout le monde de la pensée, parce que c’est tout là que ça se joue.

DM : Quand ces forces-là viennent interférer si on peut dire – pour nous autres en tout cas, c’est de l’interférence – viennent interférer dans notre vie, puis nous composent, ni plus ni moins des plateaux d’expérience, ils ont une direction, on peut dire une intention avec notre personne, est-ce qu’il y a un point commun pour toutes les vies des gens, tous les gens qui sont ici dans la salle ? Est-ce qu’il y a un point commun dans la façon dont ils nous emmènent, où ils nous enlignent, ou à quel endroit ils veulent qu’on aille ou quelles conditions on doit avoir pour eux autres, comme quoi ça fait leur affaire, y a-t-il quelque chose de commun à chaque être humain ?

BdM : Ce qu’il y a de commun en ce qui concerne l’Homme de la Terre éventuellement, c’est le contact avec eux autres, mais ils veulent le contact avec l’Homme, éventuellement ils veulent la fusion avec l’Homme; Éventuellement ils veulent la conscience éthérique de l’Homme, éventuellement ils veulent que l’Homme meure, autrement dit laisse son enveloppe charnelle, ne retourne pas en astral, puis continue sur le plan éthérique. Donc on parle d’évolution, on regarde la planète, il y a une évolution en science, il y a une évolution en architecture, il y a une évolution en tout, mais il n’y a pas encore suffisamment d’évolution au niveau du psychisme humain, donc on a des Hommes qui sont très très savants dans les sciences matérielles, mais l’Homme ne connaît rien de son psychisme, puis le psychisme, c’est la fondation de son être, ainsi de suite.

Puis l’Homme, un jour, doit en arriver à pouvoir travailler avec ce qu’aujourd’hui, on appelle les forces occultes, on les appelle les forces occultes parce qu’en général on ne les voit pas, on n’a pas de contact avec eux autres, on ne les connaît pas dans un mode de matérialisation. Il faut qu’on comprenne, il faut qu’on réalise qu’on est dans une phase d’évolution, de psychologie évolutionnaire, c’est-à-dire que l’Homme, dans les siècles qui viennent, l’Homme ne sera plus pareil au niveau psychique.

Donc moi je vis une fusion parce que c’est nécessaire que mes réflexes naturels soient arrêtés pour que d’autres formes d’expression se fassent, pour commencer un mouvement de science et d’information, mais l’Homme va le vivre à son niveau. Les Hommes vont le vivre à leur niveau, à différents niveaux, l’Homme ne vivra pas nécessairement une fusion intégrale comme la mienne, ce n’est pas nécessaire, parce que c’est un changement de vie qui est trop difficile, c’est difficile d’être un initié. Personne ne veut être un initié.

Mas l’Homme apprendra à reconnaître en lui des conditions fondamentales qui sont le testament de son unité avec ces forces-là, puis qu’est-ce qui se passera au niveau de son expérience occulte, ben, on le verra au fur et à mesure que l’Homme prendra conscience des plans subtils. Mais il faut qu’il prenne d’abord conscience de sa pensée et des mécanismes subtils qui peuvent manipuler sa pensée, dont ce que j’appelle le mensonge cosmique. C’est abominable le mensonge.

Vous autres, vous voyez le mensonge en fonction de votre expérience particulière, en fonction de vos relations humaines sur la Terre, mais quand vous allez dans les filières, puis vous regardez le mensonge, la constitution, l’institution du mensonge, dans le cosmos invisible pas rapport à l’Homme, à ce moment-à vous comprenez pourquoi est-ce que l’Homme sur la Terre ne peut pas mourir quand il veut, parce qu’un Homme est supposé techniquement mourir quand il veut.

Tu n’es pas supposé, sur le plan universel, mourir, parce que tu es programmé à mourir à telle date. Ça, ça fait partie des forces de l’âme, ça fait partie de la programmation astrale de l’Homme. Un jour l’Homme devra mourir quand il veut. Puis c’est facile, mourir quand tu veux, parce que tu sais que tu as fini ici, tu sors de ton corps matériel, tu sors en conscience éthérique. Ça fait que tu t’éloignes, puis tu ne reviens plus, tu ne regardes plus en arrière, ça fait qu’à ce moment-là, mourir quand tu veux, ben, la mort n’existe plus.

Mais mourir quand ce n’est pas le temps, mourir d’un accident, mourir parce que tu as un cancer, mourir parce que tu te fais tirer une balle sur la rue, quand tu arrives au coin de la rue, ça fait partie des lois astrales de la programmation, puis un jour, il faut que ça arrête ! Bon ! C’est évident que là, je parle comme un initié, puis je dis, un jour il faut que ça arrête, je suis très très conscient que l’Homme doit passer par l’évolution et le développement d’une sixième race-racine qui, éventuellement, mènera au développement et à l’évolution d’une septième race-racine.

Mais après la formation et le développement de la septième race-racine, l’Homme n’aura plus besoin de corps matériel, à ce moment-là l’Homme pourra composer simplement avec l’énergie puis se matérialiser, se dématérialiser, et sa science sera à la mesure de sa conscience. L’Homme pourra avoir des vaisseaux pour voyager dans l’espace qui seront à la mesure de cette science extraordinaire là, qui fait partie de l’information qu’il recevra des plans subtils.

Mais pour que l’Homme puisse travailler avec les plans subtils, sur une base informative, donc scientifique, il faut qu’il soit absolument transmuté au niveau de ses corps, il faut que les plans soient tout ajustés. Sans ça, l’Homme, à cause de son ego, puis à cause de sa personnalité perturberait tout ça, à cause du pouvoir, ainsi de suite, ainsi de suite, ainsi de suite.

DM : Donc eux autres vont se servir de tout ce qui, dans l’expérience humaine, peut freiner cette connexion-là, ils vont brûler tout ce qui peut empêcher la connexion avec eux autres ?

BdM : Ils vont brûler tout ce qui peut empêcher la connexion avec eux autres, d’une façon astrale. Ils ne sont pas intéressés à… Un ajusteur de pensée, ce n’est pas une entité. Si vous mourez demain matin, vous allez sur le plan astral, vous communiquez avec moi, vous demeurez une entité. Tandis qu’un ajusteur de pensée, ce n’est pas une entité, ce sont des êtres de lumière qui n’ont pas d’incarnation, qui n’ont jamais eu d’incarnation, qui n’auront jamais d’incarnation.

Donc ils sont tellement loin dans le temps du monde des entités astrales, que ces êtres-là, techniquement, sont parfaits. Seulement que la façon dont ils traitent avec nous autres, ce n’est pas une façon qui fait toujours notre affaire, pourquoi ? Parce qu’on a une conscience imparfaite, puis on voudrait être traité, on voudrait qu’ils traitent avec nous autres de façon parfaite. Puis c’est impossible parce que c’est des jeux d’énergie, on ne pourrait pas le prendre !

Regardez ce qui se passe dans notre vie quand on vit des moments de grande joie, puis de grand plaisir, ainsi de suite, on tombe en larmes, c’est “too much”, c’est trop ! Donc pourquoi est-ce que c’est trop ? Pourquoi est-ce que l’Homme n’est pas capable de faire face au trop plein de la beauté universelle, puis pas craquer au niveau de ses corps subtils ? Parce qu’il est trop spirituel, c’est parce qu’il n’a pas éliminé de sa conscience les tocsins de la spiritualité.

Ça fait qu’aujourd’hui, imaginez-vous, on est chanceux dans un sens au Québec, parce qu’on a accès à de l’information qui, réellement, dépasse le seuil de conscience psychologique de l’Humanité. Mais si vous regardez ce qui se passe dans le monde, ça ne sera jamais sur une base collective, ça. Ça sera sur une base individuelle, il y a des Hommes qui atteindront des niveaux de conscience, puis régiront leur énergie à partir de ces plans de conscience là.

Mais pour ça, il faut qu’il y ait un travail qui se fasse, on commence maintenant à avoir une science pour nous expliquer comment est-ce que ça marche les fondations de la psychologie ultimement universelle de l’Homme, mais on ne peut pas penser comme on pensait avant, on ne peut pas penser avec les paramètres qui ont été formés pendant la naissance de l’Humanité.

DM : Comment ça se fait que dans la dynamique d’une vie, on ait laissé vivre des expériences, si eux autres, leur travail, c’est d’éliminer les jeux d’impressions astrales qu’on a ?

BdM : Les jeux d’impressions astrales qu’on a à éliminer, ça fait partie de la transmutation de nos corps, ça n’a rien à voir avec eux autres. Eux autres nous connaissent, ils ont la science de nos corps subtils, puis ils nous connaissent très bien individuellement, puis ils savent que telle expérience, ça va nous amener à tel niveau, puis à tel niveau, à tel niveau, dépendant du niveau d’évolution de l’âme.

Il y a des gens, comme vous disiez tout à l’heure, ils prendront une expérience, puis ça suffit, ils vont plus loin. Puis il y en a des gens qui sont obligés de revivre la même expérience trois fois, quatre fois, cinq fois ! Donc on est tous différents, on a différentes capacités d’apprentissage, différentes capacités d’apprendre, puis de changer de niveau, puis de changer de niveau, puis de changer de niveau, autrement dit on a différentes capacités d’être intelligents.

DM : C’est quoi ça, qu’est-ce qui fait la différence de la capacité entre les êtres, c’est quoi la composition de l’âme qui permet de mieux absorber ou non une chose ?

BdM : C’est la proximité qu’on a avec eux autres. Plus un être est éloigné de sa source, donc son ajusteur de pensée, si vous voulez, ou son double, appelez ça comme vous voulez, plus c’est difficile pour lui de reconnaître son intelligence. Parce qu’un Homme qui est intelligent, moindrement intelligent, puis qui vit une expérience, il reconnaît dans l’expérience la fourberie de l’expérience, donc il tasse ça.

DM : OK.

BdM : Tandis qu’un Homme qui n’est pas intelligent, il ne reconnaît pas la fourberie de l’expérience parce que dans l’expérience qui est fourbe, il y a un plaisir astral, il y a une illusion là, qui fait partie puis qui colle à sa personnalité, ainsi de suite.

DM : Puis qui est entretenue aussi ?

BdM : Qui est entretenue. Tandis qu’un Homme qui est moindrement intelligent… Puis être intelligent pour moi, ça ne veut pas dire être allé à l’Université, être intelligent ça veut dire avoir conscience de sa source, pouvoir parler avec, interpréter le phénomène humain. Ben, à ce moment-là tu ne peux plus vivre de l’expérience pareille deux fois, tu vas la vivre une fois, tu la dépasses, ton taux vibratoire change, puis tu deviens de plus en plus intelligent. Il est là le problème de l’Homme, il est trop loin de sa source !

Puis c’est normal qu’il soit loin de sa source, parce que la clé de la science de l’Esprit, on ne l’a jamais eue, parce qu’on a été endoctriné pendant des siècles par les religions, ça fait qu’à cette heure, pour une certaine Humanité, ça commence à prendre du recul, ça ! À ce moment-là l’Homme va rentrer dans sa propre éducation interne, dans sa propre compréhension des lois occultes de la vie.

Puis à ce moment-là, c’est évident qu’il va avoir une grande déspiritualisation, puis éventuellement il va tasser le caractère “spirituo-occulte” de sa conscience involutive pour rentrer dans le caractère “cosmico-universel” de sa conscience évolutive ou de sa psychologie évolutive. À ce moment-là tout ce qu’il vit, en tant qu’expérience, c’est transposé sur un autre plan, puis ça devient un évènement qu’il comprend, avec lequel il compose sans crainte.

DM : Les Anciens disaient : “L’expérience, ça ne se transmet pas”, est-ce qu’on pourrait dire que de l’intégration, ça se transmet ?

BdM : L’expérience, ça ne se transmet pas. Ça, c’est très intéressant. Ça, c’est encore un autre mensonge. C’est abominable les mensonges. La seule raison que c’est vrai qu’on dit que l’expérience ça ne se transmet pas, c’est parce que les enfants, les êtres n’ont pas été mis en confiance intelligente par rapport à d’autres êtres. Supposons que vous, vous étiez mon père, puis que j’aurais pour vous un grand respect au niveau de votre intelligence, je ne parle pas de la logique là, je parle de la lumière, de l’intelligence, puis vous me diriez : “Bernard, telle affaire, telle affaire, si tu fais telle affaire, ça va créer telle affaire”, à ce moment-là, ben, je ne la ferais pas parce que je baserais toute ma relation de vie sur le rapport entre mon Esprit et le vôtre, et je m’empêcherais de vivre de l’expérience. Ça, ça serait possible si vous étiez un père conscient.

DM : Oui, mais ça suppose aussi que vous êtes un enfant conscient ?

BdM : Oui, tout ça là, si vous êtes un père conscient, vous allez développer de la conscience chez l’enfant. C’est automatique !

DM : C’est automatique !

BdM : C’est automatique, ça va être à différents degrés, mais de la conscience ça engendre de la conscience. Tandis que pendant l’involution, on n’avait pas des pères ou des mères conscients, donc les enfants ne pouvaient pas… D’ailleurs c’est pour ça qu’il y a eu le “generation gap” (fossé des générations) à un certain moment donné, les enfants ont dit : “Bon, vous êtes des vrais cons, vous autres on va prendre nos distances parce que vous êtes réellement des cons”… Dans les années 60, je parle, puis effectivement ils avaient raison jusqu’à un certain point, les jeunes, parce qu’on était réellement des cons !

Tandis que dans l’évolution de la conscience supramentale sur la Terre, ou dans l’évolution de la conscience évolutionnaire, éventuellement les enfants vont reconnaître la lumière des parents, donc les parents vont ajuster leur astralité, les enfants vont être contents puis ils vont passer à côté pour ne pas vivre d’expériences. Ça, c’est le succès, la gratuité, ça sera le résultat de l’application de cette science-là dans les nouvelles générations conscientes de l’Homme.

DM : Ça, ça veut dire que les jeunes, pas les jeunes, mais les gens peuvent absorber la lumière de l’autre ?

BdM : Les gens peuvent être mis en vibration par la lumière de l’autre, ils ne l’absorbent pas, ils sont mis en vibration dans le sens qu’ils sont capables de facilement reconnaître de l’intelligence, parce qu’il n’y a plus de problème de personnalité entre les êtres. Ce qui fait que les êtres sont toujours obligés de vivre de l’expérience, puis on dit : “L’expérience, ça ne se transmet pas, ainsi de suite”, c’est parce que les êtres n’ont pas suffisamment de conscience vibratoire pour pouvoir permettre à l’autre de rentrer dans une conscience vibratoire étant petit. Ça, ça fait partie de la nouvelle évolution.

DM : OK. Donc les gens pourraient ensemble, juste par la communication, évoluer énormément, puis se transférer d’un individu à l’autre…

BdM : Exactement !

DM : Et ça bloque !

BdM : C’est ça !

DM : C’est dû à quoi ? La personnalité, strictement ?

BdM : Ça bloque, strictement dû à la personnalité, puis à notre très très grande difficulté à transmettre de l’information. Quand on parle à l’être humain, ce n’est pas de l’information qu’on transmet, on transmet de la personnalité !

DM : De l’impression ?

BdM : Toujours de l’impression. On veut toujours que l’autre nous reçoive, nous adule, ce n’est pas de l’information qu’on veut. J’ai testé le médecin en fin de semaine là, ou depuis une semaine, puis c’est un médecin, puis c’est intéressant parce qu’à un certain moment donné, pour pas être interférer avec ce qu’il fait comme travail, là je vais lui parler. Donc je vais rentrer complètement dans son domaine, dans le domaine qui, pour lui, fait partie du médical. Puis il est assez intelligent pour écouter ! Ça fait que c’est ça un médecin.

Ça, c’est des grands médecins, puis il n’y en a pas beaucoup sur la planète du monde de même. Ça fait qu’au niveau des relations humaines, c’est la même chose, si on était capable de transmettre, mais s’il sentait, le médecin, que je veux lui en imposer parce que je suis Bernard de Montréal, là à ce moment-là il me remettrait à ma place. Il me sortirait de son étude, mais ce n’est pas ça.

Quand je lui parle, c’est réellement lui transmettre de l’information, alors si on était capable de transmettre de l’information au niveau du mental, et ne pas laisser notre personnalité interférer, à ce moment-là, les gens… Ça se répandrait dans le monde cette information-là. Puis les gens grandiraient, puis évolueraient très rapidement, pourquoi ? Parce qu’il n’y aurait pas de problème de territorialité.

DM : Les gens ne se remettraient pas en question !

BdM : Les gens ne se remettraient pas en question, les gens seraient toujours respectés, ainsi de suite. Quand tu parles à quelqu’un, il faut que tu le respectes, il faut qu’il sente que tu le respectes, ainsi de suite. Si tu a un gros doctorat puis qu’il n’en a pas, il faut qu’il sente que tu le respectes. Ça fait que si tu as un doctorat, puis que tu parles à quelqu’un qui n’en pas, puis tu es capable de lui transposer de l’information tout en le respectant, c’est énorme ce que tu vas faire avec cette personne-là.

Donc on a été constamment abattu, puis notre droit à l’écoute a été aboli pendant des siècles. Là, ça commence à revenir, puis avec le temps ça va créer des nouveaux réseaux de développement chez l’Homme, puis il y a des êtres qui vont écrire des choses merveilleuses. L’Homme a des choses à dire, l’Homme a des choses à écrire, c’est plein d’Hommes qui ont des choses… Mais quand on aura suffisamment d’intelligence pour les écouter, pour les lire, ces êtres-là, à ce moment-là l’information passera dans le monde, puis on rentrera dans une sorte d’internet mais à un autre niveau.

DM : Bon. S’il y a tant de difficulté au niveau de la personnalité à communiquer avec les autres, est-ce que ça veut dire qu’il y a trop de valeur qui est accordée à l’information ?

BdM : Ce n’est pas tellement qu’il y a de la valeur accordée à l’information, mais c’est parce qu’il y a trop de valeur accordée à nos personnalités, on se donne de la valeur parce qu’on n’a pas d’identité. Le problème de l’Homme c’est un manque d’identité. Si l’Homme avait son identité, s’il était dans son identité, dans sa réelle identité, il n’aurait jamais de problème au niveau de la communication.

Autrement dit on est tous des “petits culs” en culotte courte, puis on veut tous se donner l’apparence d’être grands. On a de la misère à rester, à se mettre soi-même dans des petites culottes courtes. Si on était capables de se mettre volontairement petits, de se rapetisser réellement, à ce moment-là ça serait facile d’être grands. Mais ce n’est pas ça, on veut toujours être grands, parce que dans le fond, on est des “petits culs” en culotte courte, on est petits.

DM : Qu’est-ce qui fait que c’est difficile d’être, comme vous dites, “petit” ?

BdM : Parce qu’on n’a pas été bien éduqué, on n’a pas été dit, quand on était jeune, qu’on était grand. On n’a pas été dit qu’on était intelligent. On n’a pas été dit qu’on avait accès à notre propre source, on n’a pas été dit que notre source pouvait, si on ne faisait pas attention, nous assujettir à des formes de “viol”, ce que j’appelle le mensonge cosmique, on n’a pas été dit comment ça fonctionne l’Homme, on a été dit simplement comment est-ce que l’Homme apprend, comment est-ce que l’Homme se forme, mais pas comment l’Homme s’informe.

Ça fait qu’à ce moment-là, on n’a pas d’identité. Puis tu regardes dans le monde des êtres, des professionnels ou des non-professionnels, c’est abominable combien peu d’Hommes ont de l’identité, c’est l’envers de la réalité complètement. Ça fait que c’est normal qu’on vive sur une planète comme la nôtre, de la façon qu’on vit, parce qu’il n’y pas suffisamment de lumière chez l’individu pour statuer la réalité.

DM : La dynamique donc, des expériences, l’individu va la briser quand il va être capable de communiquer avec les autres ?

BdM : La dynamique de l’expérience, l’individu va la briser quand il va être capable d’interpréter sa pensée objectivement, puis ensuite communiquer avec les autres, ça va être une conséquence de ça… C’est difficile de… C’est facile dans mon expérience de vous expliquer, de vous dire : “Bon, ben, si je suis malade, comme le médecin me le dit”…. Puis je vais par en dedans, ça me dit : “Je ne suis pas malade”, pour moi c’est facile de comprendre ça parce que ça fait partie de mon vécu.

Mais quand l’Homme est dans un certain niveau d’inconscience, puis que tu lui arrives avec des modes de communication comme ça, quand lui n’est pas capable de communiquer, ce n’est pas facile pour l’Homme d’absorber ces niveaux de réalité là, puis je le comprends. Par contre, il faut que ça soit dit un jour, parce qu’un jour, dans le temps, l’Homme va le réaliser que c’est de même que ça fonctionne.

On ne peut plus aujourd’hui, à la fin du vingtième siècle, à partir du moment où la fusion s’est établie sur la Terre en 69, on ne peut plus étudier l’Homme avec les instruments de l’involution. Parce qu’on est déjà sorti du Moyen Âge psychologique. On est sorti des périodes où l’inconscience de l’Humanité faisait ombrage complète sur la conscience de l’Homme. Ça fait qu’il y a un peu de soleil qui passe à travers les nuages de l’expérience humaine, puis il faut qu’on puisse commencer à traiter avec cette nouvelle information là.

Mais il ne faut pas y croire, Parce que là, à ce moment-là je deviens un autrE gourou, il ne faut pas croire, donc ma vie, ça a été de défaire la croyance. L’ancienne vie de l’Humanité, ça a été de la stipuler la croyance, de la conjurer la croyance, de la cristalliser dans la forme, la croyance. Dans la prochaine évolution de l’Homme universel individualisé sur la Terre, ça va être la destruction de la croyance.

Tu ne peux pas sur une planète expérimentale accéder à de l’information universelle si tu crois, parce qu’à partir du moment où les forces communiquent avec l’Homme, techniquement il est dans le pouvoir de sa lumière, mais les forces, vous allez le voir dans l’expérience, les forces vont toujours s’opposer à ce que vous croyez, que vous les croyez, parce qu’il n’y pas de substance réelle, il n’y a pas d’essence dans de la croyance. De la croyance, c’est totalement de la personnalité, il n’y a pas d’Esprit dans la croyance.

Vous allez voir au fur et à mesure que l’Homme va apprendre à communiquer avec le plan mental, que le plan mental va toujours jouer sur les cordes sensibles de sa croyance. Des fois, ils vont vous faire croire, puis ça va marcher. Puis des fois, ils vont vous faire croire, puis ça ne marchera pas, pour briser la polarité psychologique de l’ego. Parce qu’une fois que la polarité psychologique de l’ego est rompue, à ce moment-là il y a un début de fusion.

Il y a un début d’intelligence. Il y a un début de conscience, il y a un début d’appartenance universelle à un plan d’évolution qui, pour le moment, est caché à l’Homme, mais qui, éventuellement, fera partie de son ouverture sur les autres plans, une fois qu’il aura passé en conscience éthérique, ainsi de suite. Donc on ne peut plus être passif par rapport à l’information. De la croyance, c’est de la passivité par rapport à de l’information.

Puis c’est très dangereux de la croyance, vous avez simplement à étudier l’Histoire de l’Humanité, toutes les souffrances de l’Humanité, ça a été basé sur de la croyance, toutes les dictatures, tous les viols contre l’Homme, au nom de la civilisation, de la judéo-chrétienté, ça a été basé sur la croyance, les peuples ont été assujettis au niveau de la croyance, les Québécois ont été assujettis à l’Église au niveau de la croyance. La croyance c’est anathème à la lumière, et vous le verrez dans votre expérience.

Votre source, votre propre lumière, votre propre conscience ne traitera jamais avec la croyance, ils vont vous tester pour voir si vous avez des corps subtils qui entretiennent la croyance, puis ils vont vous la faire sauter l’une après l’autre. Ça fait que là, vous allez vous fâcher parce que vous allez dire : “Bon, ben, les forces ne nous informent pas”, puis les forces ne vous informent pas parce que vous n’avez pas la capacité d’être informés ! Si vous aviez la capacité d’être informés, à ce moment-là, ben, les forces vous informeraient !

DM : Vous, quand vous avez eu votre fusion, Il n’y a personne qui vous a dit : “il y a des forces”, vous l’avez constaté. Est-ce que ça va se produire de la même façon pour tout le monde, est-ce que les gens vont constater qu’ils ont une communication avec les forces, même si ça leur a été dit ?

BdM : Oui, ils vont le constater, la seule différence c’est que ça ne sera pas aussi difficile.

DM : Parce que ça leur a été dit ?

BdM : Parce que ça leur a été dit, parce qu’ils ne vivront pas une fusion instantanée, c’est la fusion instantanée, la perte instantanée de ta personnalité qui est difficile. Vous autres, vous pensez, puis vous avez du fun à penser, puis vous avez un écran mental, vous êtes capables de vous imaginer des choses dans votre tête, puis vous êtes capables de penser dans votre tête, vous ne savez pas qu’est-ce que c’est, ne pas avoir ça, pas pouvoir penser, pas pouvoir imaginer.

Ça fait que la fusion radicale comme dans mon cas, où la personnalité est totalement exclue des paramètres psychologiques de la conscience planétaire, c’est une grande souffrance. C’est avec les années qu’on en arrive à composer avec, puis à l’intégrer cette énergie-là. Mais ça, ça fait partie de ma vie personnelle, mais l’Homme n’a pas à vivre ça, puis l’Homme ne devrait pas vivre ça. Puis l’Homme ne vivra pas ça. L’Homme vivra une conscience graduelle, qui grandira en lui, puis c’est tout ce qu’il a besoin.

On n’a pas besoin d’être sorti de l’expérience matérielle puis de vivre dans une conscience mentale sur la Terre, on a besoin d’être dans une conscience matérielle, mais avoir accès à une conscience mentale. Tandis que moi je vis dans une conscience mentale puis je traîne mon corps physique en arrière, ça fait que ça, ce n’est pas le fun parce que tu ne peux pas vivre comme tout le monde.

Vous autres, vous allez au restaurant, votre steak est bon, vous dites : “Bon, ben, je m’en vais faire un voyage en Europe”, vous êtes contents ! Vous avez des paramètres psychologiques, vous avez des aspects humains qui sont intéressants, qui vous font dire : “Bon, ben, la vie est belle”… Comme mon “chum”, mais moi je ne suis pas capable de dire : “La vie est belle”, parce que pour moi, la vie c’est une étude constante de la relation entre les forces occultes, puis le plan matériel. La vie sera belle pour moi sur le plan éthérique, d’ici à ce temps-là, la vie ne peut pas être belle, elle peut être calme, elle peut être tranquille, elle peut être sans souffrance, mais elle n’est pas belle.

Tandis que vous autres, vos êtes capables de dire que votre vie est belle, vous rencontrez votre “blonde” un samedi soir, vous êtes contents, vous êtes “fous comme de l’marde”, t’sé. Puis je suis content que ce soit de même, mais tu ne peux pas vivre ça en fusion. Ça fait qu’en fusion, tu as d’autres chose, là on va dire : “Bernard de Montréal, il est chanceux”… Ça, c’est votre point de vue à vous autres, t’sé. Je ne veux pas dénigrer ma conscience, je ne veux pas dénigrer mon genre de vie, puis c’est évident que je ne voudrais pas revenir, puis être comme vous autres !

Par contre, je ne peux pas non plus m’engager à dire que l’état dans lequel je suis est meilleur que le vôtre ou privilégié au vôtre, parce que c’est un état de souffrance constant à des niveaux que, vous autres, vous ne voyez pas mais qui pour moi, représentent toujours le processus de fusion. Tandis que l’Homme… J’aime mieux voir l’Homme faire ses affaires à son rythme, mais il faut que quelqu’un quelque part, dans le temps, dépasse les principes christiques de l’involution.

Autrement dit il y a des choses qu’on doit connaître concernant les lois de l’Amour, il y a des choses qu’on doit connaître concernant le Respect, concernant les principes fondamentaux de la conscience universelle sur la Terre. Il y a des choses qu’on doit connaître concernant tout le phénomène de la Volonté, puis de l’Esprit ! C’est quoi cette affaire-là ! Bon, ben, ça prend une fusion pour ça. Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ! Ça prend une fusion !

Mais ce n’est pas un avantage d’être comme ça, puis d’un autre côté ce n’est pas un désavantage non plus, parce que je ne voudrais pas être dans l’inconscience d’avant 69. C’est abominable pour moi, quand je regarde qu’est-ce que c’est un ego, tu ne sais pas ce qui va arriver dans un an, tu ne sais pas si ton mariage va durer, tu ne sais pas si ton job va durer, tu ne sais pas si tu vas être dans ton job longtemps, tu ne sais pas si tu es dans le bon job, tu ne sais pas si tu rencontres la bonne fille, tu ne sais pas rien, tu ne sais jamais rien !

DM : C’est du doute permanent !

BdM : C’est du doute permanent, c’est fatigant, tu ne sais pas si Dieu existe, tu te poses des questions, tu ne sais pas si l’avortement, c’est bon, c’est pas bon, tu n’es jamais capable de répondre à quelque chose d’une façon absolue, pourquoi ? Parce que tu n’as pas de conscience absolue. Ça fait que c’est normal, mais c’est fatigant, ça. Tandis que moi je n’ai pas ça, ces problèmes-là.

DM : Vous dites vous, qu’on peut faire cohabiter cette conscience des plans là avec une vie normale, en tout cas la vie que tout le monde vit là, la vie de l’âme, ça cohabite ça, puis c’est…

BdM : Ça cohabite dans la mesure où vous vous protégez. Il faut que vous appreniez, d’ailleurs vous n’avez rien que ça à apprendre, vous avez seulement à apprendre dans la vie à vous protéger tout le temps, puis tout le temps, puis tout le temps, puis tout le temps. Ça fait que si vous apprenez à vous protéger dans la vie, vous allez avoir une vie normale, un petit peu plus consciente puis intelligente. Si vous ne vous protégez pas, parce que vous êtes spirituels ou parce que vous avez une conscience occulte, ou parce que vous voulez évoluer, à ce moment-là, ben, vous allez vous rentrer dans les murs !

La seule chose que l’Homme doit faire, c’est se protéger. C’est ce que j’enseigne à ma fille : “Protège-toi, protège-toi, protège-toi”. Ça veut dire quoi “se protéger” ? Ça veut dire : “Fais-toi pas chier par la vie”, c’est ça que ça veut dire “se protéger”. “Fais-toi pas chier par le monde”, parce que le monde est dans la vie. Ça fait que si ne te fais pas “chier” par le monde, tu te protèges. Parce que ce n’est pas nous autres… Nous autres on n’a pas de problème, si tu regardes l’individu lui-même tout seul, oublie sa relation avec des Hommes, rien que l’individu, l’Esprit, l’âme, la matière, le corps, pas de problème avec un individu comme ça, mais aussitôt qu’il vient en contact avec l’Homme, qu’il commence à être pollué, ça fait qu’à ce moment-là il développe sa personnalité, puis il ne se protège plus.

Notre problème sur la Terre, c’est d’apprendre à se protéger, il faut qu’on se protège contre les idéologies des pays socialistes, il faut qu’on se protège contre les religions, il faut qu’on se protège contre les croyances, il faut que l’Homme se protège. Ça fait que s’il se protège, il se protège contre la souffrance. Il faut que tu te protèges contre les avocats qui sont véreux, il faut que tu te protèges contre les médecins qui ne sont pas réellement des grands médecins, il faut que tu te protèges tout le temps. La vie c’est de se protéger, c’est tout ce que l’Homme a besoin, mais en général, ce n’est pas ça qu’on veut, on veut de la connaissance, mais je vais vous dire une chose, la connaissance mène à une chose sur la Terre, à se protéger.

DM : À cause des déceptions ?

BdM : Ben oui, parce que la connaissance, éventuellement, tu en as tellement, tu tu es tellement plein de cette affaire-là, de cette énergie-là, que ça devient un outil pour tout investiguer, puis tout étudier, pour constamment te protéger. C’est tout ce que l’Homme a à faire, se protéger.

DM : Donc les mécanismes de protection, Ce n’est pas simplement fondé sur la crainte ?

BdM : Non.

DM : C’est très intelligent de se protéger !

BdM : Les mécanismes de protection ne sont pas basés sur la crainte, ça fait partie de l’intelligence. Un être qui est intelligent, il se protège, il va se protéger. Ça fait qu’un être qui n’est pas intelligent, qui est spirituel, qui dit :”Bon, ben moi, je suis protégé, je ne vais pas prendre d’assurance sur ma maison”, ils vont te la faire brûler ta maison, elle va brûler. Moi j’ai un ami qui est dans le Sud là, il a laissé sa maison à Sherbrooke, puis c’est un homme qui doit être dans le Sud parce qu’il doit travailler là-bas, il a un travail important à faire. Puis il était pris entre sa maison à Sherbrooke, puis le Sud, puis quand il est parti pour le Sud, deux semaines après, l’éclair est tombé sur la maison, elle a brulé, il a été obligé de rester dans le Sud, il n’a plus cette maison.

Mais il avait pris une assurance, ça fait qu’il s’était protégé. Ça fait qu’il faut que l’Homme se protège, puis on n’a pas été réellement averti dans cette science-là de se protéger, pourquoi ? Parce qu’on est naïf ! On est très très naïf, on pense qu’on est “smart”, mais on est très naïf sur la Terre parce qu’on ne connaît pas les lois occultes de l’Esprit, puis on ne connaît pas aussi la prédisposition de l’âme pour la souffrance.

DM : Ben, Bernard, je vous reviens dans la deuxième partie, on prend trente minutes d’arrêt et on se revoit tout à l’heure. Merci (Applaudissements).

mise à jour le 22/08/2024

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