Le dédoublement de la pensée

Canadian Arctic – credit: @NorthernScavenger YouTube

Conférence avec Daniel Ménard 136

“DM : Bernard, dans la deuxième partie, on parle du “dédoublement de la pensée”. Vous avez fait mention évidemment que, quand on vit le développement de cette mise en vibration, qu’on prend contact évidemment avec notre source, on est quand même pendant un certain temps comme dans une sorte d’apprentissage. D’où …” BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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Daniel Ménard (DM) : Bernard, dans la deuxième partie, on parle du “dédoublement de la pensée”. Vous avez fait mention évidemment que, quand on vit le développement de cette mise en vibration, qu’on prend contact évidemment avec notre source, on est quand même pendant un certain temps comme dans une sorte d’apprentissage. D’où ça vient ? Est-ce que ça vient de l’astral ?

Vous avez dit que les forces astrales étaient de plus en plus puissantes. Est-ce que ces influences-là viennent de l’astral ? Est-ce que ce sont des pensées qui sont astralisées ? Est-ce que ça vient du mental ? Il m’a été donné souvent l’occasion de contacter des gens qui, quand ils avaient de la pensée, ça venait du haut astral, et puis c’est très intelligent le haut astral, très intelligent dans le sens que c’est très bien informé au niveau de l’intelligence.

Quand on traite avec cette information-là, puis que ça peut venir du plan astral ou que ça peut venir du plan mental, qu’est-ce qu’il faut avoir comme point de départ pour traiter avec des niveaux d’informations qui, venant de l’astral dans certains cas, sont très véridiques, très réels, pour identifier que ça vient de l’astral ?

Qu’est-ce qu’il faut là, pour voir clair là-dedans ? C’est sûr que, quand c’est grossi, c’est assez évident là, mais il y a des niveaux, des fois, d’informations qui sont très astralisés et qui sont très… C’est même très scientifique, très poussé, puis c’est astral. Qu’est-ce qu’il faut regarder ?

Bernard de Montréal (BdM) : Le problème avec ce nouveau niveau d’expérience ou ce nouveau niveau de conscience, c’est qu’on n’est pas habitué à communiquer avec l’invisible, premièrement. Deuxièmement, on a tendance à penser qu’il y a une relation étroite entre l’invisible et le plan matériel. Troisièmement, on a tendance à croire que l’invisible est humain. Quatrièmement, on a tendance à confondre le réel pour la vérité, puis on tend à chercher ou à vouloir accéder à la vérité, ce qui est une déformation psychologique du moi. Cinquièmement, il y a un apprentissage occulte qui doit se faire c’est évident, chez l’Homme.

Et cet apprentissage, il dépend de son niveau de maturité, et son niveau de maturité dépend des déceptions qu’il va vivre. Donc pour répondre à votre question, ce qui est le plus important de reconnaître chez nous, dans notre expérience dite occulte ou supramentale, ou psychique ou quoi que ce soit, c’est la déception. Un Homme qui n’apprend pas à traiter avec la déception d’une façon intelligente, il va continuer à se faire décevoir.

Un Homme qui apprend à traiter avec la déception d’une façon intelligente dans ce sens qu’il réalise que, la déception c’est simplement un manque d’ajustement entre sa conscience supérieure et sa conscience inférieure, parce que l’Homme ne vivrait pas de déception si son mental… Si les deux plans étaient ajustés. Donc la déception c’est un manque d’ajustement, et avec le temps ça s’ajuste. Avec le temps l’Homme intègre. Avec le temps, l’Homme va bénéficier du contact télépathique. Bon ! Ça, c’est une chose ! Il y a une autre chose.

C’est qu’il y a beaucoup de personnes dans le monde qui ont des contacts avec l’invisible, qui ont des contacts… D’ailleurs, on entend toujours parler du phénomène de la voix ou du channeling, ainsi de suite. Et on est rendu à un stage dans l’évolution de l’Humanité où on doit comprendre… D’ailleurs, on comprendra avec l’expérience, c’est évident, mais on doit comprendre que les morts sont des Hommes, et que les morts ne doivent pas avoir sur l’Homme une ascendance.

Ils ont eu une ascendance pendant l’involution, ils ont travaillé avec l’Homme par médiumnité, qu’on regarde les Grecs ou les Égyptiens, ou les Romains, ainsi de suite, les chamans… Les morts ont travaillé avec les Hommes depuis très longtemps. Mais l’Homme doit comprendre un jour que la reformulation de son être est fondée sur la fusion de sa conscience, c’est-à-dire sur l’alliance entre le plan mental de sa conscience et le plan subjectif de sa conscience, le plan créatif de son intelligence avec le plan réflectif de son intelligence.

Ça, ça va donner à l’Homme une ascendance sur l’astral, sur le monde de la mort, sur les entités qui communiquent avec l’Homme et qui peuvent être très intelligentes. Pourquoi l’Homme doit dominer ? Parce que l’Homme une fois qu’il aura une conscience en fusion, il va découvrir une chose : Que dans le plan mental il existe ce que j’appelle de l’intelligence créatrice, ou dans l’invisible il existe une sorte d’intelligence créatrice.

Sur le plan matériel au niveau du cerveau, au niveau des réflexes, au niveau de la psychologie humaine, au niveau de l’ego, il y a une intelligence mécanique basée sur la mémoire, basée sur la réflexion, basée sur la déduction, basée sur l’induction. Ces deux formes d’intelligences sont différentes, et l’intelligence créative n’est pas de l’intelligence. L’intelligence créatrice c’est une faculté, c’est une capacité intégrale très avancée de manipuler l’énergie de la pensée, de créer de la pensée et de l’envoyer par rayonnement vers un être qu’on appelle l’Homme qui la reçoit.

Donc l’Homme est le récepteur, ces niveaux d’intelligence sont les créateurs de la pensée, donc créateurs de la forme, créateurs de l’information. Mais si l’Homme n’est pas conscient de la réalité fondamentale des deux plans, à ce moment-là il va croire que ce qu’on appelle de l’intelligence créatrice, c’est de l’intelligence. Les êtres dans l’invisible n’ont pas à être intelligents. Ils ont simplement à manipuler de l’énergie qui, une fois versée, dirigée vers nous par rayonnement, devient électriquement une impression avec laquelle on traite, avec laquelle on s’informe ou avec laquelle on se désinforme, et qui créé pour nous ce que nous appelons de l’intelligence, c’est-à-dire le raccordement psychologique d’une valeur vibratoire. C’est ça de l’intelligence chez l’Homme.

Et pour que l’Homme en arrive à saisir que ce qui vient de l’invisible, c’est créatif, à un haut niveau ou à un niveau inférieur, et que ce qui est manipulé, vécu, expérimenté sur le plan psychologique de l’ego dans la matérialité, c’est réfléchi, logique, organisé, il lui faut comprendre que toute entité en dehors de la matière n’est pas régie par les lois humaines, donc n’est pas assujettie aux besoins de la corporalité.

N’étant pas régis par les besoins de la corporalité, étant en dehors de la souffrance matérielle, étant en dehors des évènements planétaires, ces êtres-là ont le loisir sur le plan astral – les entités – ou dans les mondes de la lumière, ils ont le loisir simplement de manipuler l’énergie. À partir du moment où l’Homme reconnaît ceci, à ce moment-là il commence à se libérer de l’impression qu’il a que l’invisible est intelligent. Et il commence, à ce moment-là à réorganiser ou à réorienter sa relation avec l’invisible sur le plan psychologique, sur le plan psychique, sur le plan de l’information.

Il cesse premièrement de croire, et il commence à reprendre ou à enlever à l’invisible le pouvoir psychologique qu’il a eu sur lui pendant l’involution, en ne croyant pas, en détruisant les formes, en ne se laissant pas manipuler. Et au cours de son évolution, en pensant subjectivement de moins en moins possible, et en étant capable de toujours contester l’information. Un Homme qui n’est pas capable de contester l’information qui vient de l’invisible, ça équivaut occultement, ça équivaut à un être sur le plan matériel qui ne serait pas capable de vérifier la valeur de sa logique.

Un Homme sur le plan matériel qui ne serait pas capable de vérifier la valeur de sa logique, donc de son intelligence, si on le regarde sur le plan occulte, l’équivalence de ceci c’est son incapacité de contester l’information. Et l’Homme apprendra que la contestation de l’information ça fait partie des premiers pouvoirs qu’il aura sur l’invisible. Ça fera partie des premières conséquences, des premières gratifications de sa fusion.

Pourquoi l’Homme doit contester l’invisible ? Parce que pendant l’involution l’Homme a été un survivant. Il a été un survivant pendant des siècles, pendant des millénaires. Il a été un survivant au niveau de la conscience de sa race. Il a été un survivant au niveau de la présence de sa civilisation. Il a été un survivant au niveau des déboires de sa civilisation. La race humaine a continué constamment, constamment, constamment, mais il n’a jamais réussi à se protéger contre ce que j’appelle la pensée originale. La pensée originale, c’est une pensée qui vient des sphères à quelque niveau que ce soit mais qui n’a pas été contestée par l’Homme.

Donc l’Homme sur le plan matériel n’a aucun “droit d’aîné”. Il n’a aucune assise psychologique, il n’a aucun pouvoir psychique. Il est absolument incapable de déterminer par lui-même, seul en tant qu’individu, en tant qu’âme incarnée, en tant que lumière juxtaposée dans une morontialité animique qui est lui-même, il n’a aucune capacité de tester, questionner, vaincre, neutraliser une autorité quelconque.

Donc un être humain sur une planète expérimentale telle que la nôtre, qui n’a pas la capacité de questionner dans le sens créatif du terme, l’autorité, de l’autorité d’ordre psychologique, psychique, informatique, ainsi de suite, automatiquement est assujetti à l’autorité. Ça, c’est la condition involutive existentielle de l’Homme de l’involution qui a été assujetti aux régimes spirituels, aux régimes religieux, aux régimes idéologiques comme le marxisme, le socialisme, ainsi de suite.

Bon, si on entre aujourd’hui dans une conversion avec l’invisible, on entre en relation avec des intelligences qu’on ne voit pas en général mais qui sont là par manifestation, ça devient très très important pour l’Homme de voir, de concevoir, et de réaliser que sa relation avec ces mondes-là est beaucoup plus importante que sa relation avec le monde matériel. Parce que l’Homme peut être facilement détruit par des forces occultes. Alors que sur le plan matériel, la destruction qu’il peut subir à cause des forces psychologiques de sa civilisation, c’est une destruction qui est relative, qui n’est techniquement pas grave parce qu’il peut toujours s’en sortir.

Si tu n’aimes pas le communisme, tu peux aller aux États-Unis pour vivre le capitalisme. Si tu n’aimes pas la religion, tu peux devenir athée, ainsi de suite. Mais quand un Homme est en contact avec l’invisible, avec des entités – et j’utilise le terme entités dans un sens très large – autrement dit que ce soit des morts ou que ce soit des êtres de lumière, pour moi c’est la même chose, parce que pour moi le contact entre l’Homme et l’invisible institue dans sa conscience ce que j’appelle la présomption du moi… Un être qui communique avec l’invisible, il vit la présomption de son moi. Quand tu es inconscient tu ne vis pas la présomption de ton moi, tu es dans ton moi. Tu as l’impression d’être dans ton moi.

Mais quand tu es en contact avec l’invisible, tu commences à vivre la présomption de ton moi. Et la preuve, c’est que les gens qui viennent en contact avec l’invisible se posent la première question au début : “Pourquoi moi”… Ils vont dire : “Pourquoi moi, pourquoi moi je vis un contact”… Et si vous regardez l’histoire des initiés ils ont tous vécu ça, et cette question elle est venue : “Pourquoi moi, pourquoi pas lui, pourquoi pas lui, pourquoi moi”… Et cette question fondamentale du “pourquoi moi” qui relève de la présomption du moi, c’est très important parce que si la réponse n’est pas bien faite, si la réponse n’est pas bien répondue, à ce moment-là il y aura chez l’Homme un état de conscience schizophrénique !

DM : Pourquoi ?

BdM : Parce qu’on va créer en lui… On va projeter en lui une valeur expérientielle religieuse. On va lui dire : “Bon, toi tu es le Messie, toi tu es Jean-Baptiste, toi tu es grand, toi tu es ceci, toi tu es cela”… Et à partir du moment où l’Homme se fait dire qu’il est grand, il est réellement dans la merde. Parce que ça, ça fait partie des jeux du mensonge cosmique de l’astral. Ça fait partie de la manipulation de son ego, ça fait partie de la recherche en lui de cette petite faiblesse, donc de ce point d’orgueil qui constitue, en tant qu’expérience, le point d’appui de leur puissance.

Donc si un Homme est en contact réellement avec ce qu’on appelle des plans de lumière, des intelligences réellement en dehors de l’incarnation, qui n’ont jamais eu d’expérience d’incarnation, des êtres qui sont réellement des êtres de lumière qu’on peut appeler des ajusteurs de pensée, ainsi de suite, pour le temps présent, à ce moment-là les réponses qu’il aura de ces plans-là ce seront des réponses intelligentes.

On dira de lui… On dira… S’il demande : “Pourquoi moi”… On lui dira : “Pourquoi pas”… Il y a une différence entre “pourquoi pas” et l’autre réponse qui dirait : “Parce que tu es grand, parce que tu es un Messie, parce que tu es un initié, ou parce que tu es”… Bababa, tout ça là ! Donc aujourd’hui à la fin du vingtième siècle, l’Homme, qu’il soit de l’Orient ou qu’il soit de l’Occident n’a aucune protection contre l’invisible, excepté les quelques lignes de pensée, les quelques principes qui ont été intégrés dans une science depuis que la fusion existe en 1969.

Donc l’Homme n’a réellement pas de protection contre l’invisible parce que la science elle est trop comprimée, elle n’est pas répandue dans le monde, elle est réellement comprimée dans des lieux spécifiques. Mais avec le temps, cette science-là grandira et l’Homme accèdera à ces informations-là. Et une fois qu’il accédera à ces informations-là, il commencera à mettre de côté la présomption de son moi, et une fois qu’il met de côté la présomption de son moi, à ce moment-là il commence à communiquer par télépathie.

Et c’est à ce moment-là qu’il doit mettre de côté les fameux mécanismes psychologiques de son ego involutif, qui ont servi de sécurité pour lui sur le plan psychologique, c’est la croyance. C’est pour ça que je dis : Ce que nous considérons nous les Hommes, les mortels, comme de l’intelligence, ça ne fait pas partie des sphères. Donc nous devons faire une séparation, non pas une séparation dans le sens que nous refusons ou dans le sens que nous mettons de côté, mais dans le sens que nous devons comprendre que ce qui est en haut est en haut, et régi par des lois d’en haut, et ce qui est en bas est en bas, et régi par les lois d’en bas.

Et un jour on devra mettre de côté l’adage ésotérique très très ancien qui dit que : “Ce qui est en haut est en bas”. Ce qui est en haut n’est pas en bas. Il faudra un jour que nous mettions de côté ceci, que nous récusions ceci d’une façon intégrale, parce que ce qui est en haut n’est pas en bas. La preuve, c’est que si vous avez contact avec l’invisible, avec le plan mental, si on pouvait dire réellement : “Ce qui est en haut est en bas”, nous aurions le droit en tant qu’Hommes sur la Terre de déchiffrer le temps, c’est-à-dire que nous aurions le droit sur la Terre d’avoir une totale connaissance du futur.

Donc un Homme qui irait, par exemple, je ne sais pas moi, à “Blue Bonnets” (hippodrome) et qui dirait : “Bon, quel est le cheval qui rentre”… On lui dirait : “Cheval numéro 7”. Le gars prend son 5 cents, il met sur le cheval numéro 7, ça lui fait son 10 cents et il gagne. Les lois cosmiques empêchent ceci. Pourquoi ? Les lois cosmiques empêchent ceci, parce que ce qui est en haut est en haut, et ce qui est en bas est en bas, et les deux mondes ne se reconnaissent pas.

L’invisible mental, l’invisible astral ne reconnaît pas le plan humain, non pas parce que le plan humain est sans valeur, mais ne reconnaît pas parce qu’ils ne peuvent pas transmettre sur le plan matériel l’information qu’ils ont, parce qu’ils sont en dehors du temps psychologique de l’ego. Ils détruiraient totalement les fondations de la civilisation. Donc il faut que nous sachions ceci. Il est évident que l’Homme a énormément et aura énormément de choses à dire sur l’invisible, comme il n’a jamais dit.

L’Homme écrira plus que Shakespeare a écrit sur l’invisible et l’Homme aura une compréhension totale de l’invisible, de la mort et des plans de la lumière. Mais pour ceci, il faut qu’il conteste. S’il n’apprend pas à contester, à ce moment-là il se soumet à la loi de “ce qui est en haut est en bas”. Et à ce moment-là il spiritualise sa conscience et il vit d’espoir. En vivant d’espoir par rapport à l’invisible, il est totalement fini parce que l’invisible ne reconnaîtra jamais, ne voudra jamais que l’Homme établisse sur la Terre, sur le plan matériel, la prépondérance de son savoir.

Quand je parle de prépondérance de son savoir, je veux dire que l’invisible ne voudra jamais servir l’Homme complètement tant qu’il est dans la matière. Une fois que l’Homme sera suffisamment conscient, qu’il aura passé à la conscience éthérique, qu’il aura mis de côté la forme astrale pour se déplacer en dehors de son véhicule matériel, il pourra aller sur le plan éthérique, et à ce moment-là l’Homme pourra travailler directement avec l’invisible et l’Homme aura cette science infuse intégrale non conditionnelle.

DM : Mais il faut qu’il se déplace en éthérique ?

BdM : C’est-à-dire qu’il faut qu’il sorte de la matière parce que… Qu’est-ce que c’est la matière ? La matière du point de vue cosmique, c’est un passage temporaire pour permettre à l’âme de se développer afin que l’ego éventuellement ait suffisamment de lumière, donc de science, donc de conscience, pour reconnaître ses origines. C’est la seule fonction de la matière. C’est ce qu’on appelle l’évolution.

Donc on a eu l’involution, on s’en va vers l’évolution et l’Homme reconnaîtra ses origines, l’Homme sera en contact télépathique avec ses origines, ce qui est normal. Mais avant que l’Homme puisse bénéficier de son contact avec ces plans, avant qu’il puisse réellement rentrer dans la science des temps, c’est-à-dire accéder d’une façon totalement non conditionnée à l’information, il faudra qu’il ait une conscience morontielle, parce que s’il n’a pas de conscience morontielle, son champ d’énergie est astral, donc il demeure un être incarné.

Donc un être incarné, c’est un être qui est fait à la fois d’Esprit et d’âme. C’est un être qui est fait de mémoires et de puissance, mais l’Esprit, donc la puissance, ne peut pas partager avec l’âme les royaumes, donc les architectures du mental. Pourquoi ? Parce qu’elles sont trop vastes. Pourquoi ? Parce qu’elles déstabiliseraient la vie. Pourquoi ? Imaginez-vous… Je donne un exemple simpliste…

Imaginez-vous un voyant qui arrive dans le monde… Qui se plaque à la télé et qui dit : “À telle heure, tel jour, tel mois, il se produit telle chose. Telle heure, tel jour, tel mois, il se produit telle chose. Telle heure, tel jour, tel mois, il se produit telle chose”… Cet Homme-là, un jour, déstabiliserait totalement la civilisation si l’information était suffisamment répandue pour impressionner les chefs d’État, les gens qui s’occupent de maintenir un ordre social.

Donc c’est très important pour un être de comprendre que ce qui est en haut n’est pas en bas, mais vous ne pouvez pas… On ne peut pas demander d’opinion à l’invisible. Autrement dit, un Homme… Moi je vous dis ceci maintenant, d’ailleurs c’est la première fois que je le dis, donc je le dis : “Ce qui est en haut n’est pas en bas”. Je le dis en pleine conscience, je le dis dans une conscience en fusion.

Donc s’il y avait un médium dans la salle qui avait une entité quelconque, qui voudrait questionner ce que je dis, je pourrais questionner l’entité et la forcer de répondre d’une façon objective, intelligente à un être qui est conscient. L’Homme conscient ne peut pas être menti parce que l’Homme conscient ne prend pas l’information de l’invisible. Il conteste par vibration la lumière qui part de l’invisible et qui descend dans son champ de conscience. C’est ça la meilleure définition de l’Homme conscient.

Donnez-moi simplement une petite seconde… Moi quand je suis en vibration et que je conteste ou que je descends une nouvelle information, ou que j’établis que c’est comme ça cet établissement, que c’est comme ça, ça fait partie – ce n’est pas évident – mais ça fait partie de ma contestation de la forme. Ça fait partie de ma contestation de ce que j’ai entendu. Ça fait partie de la contestation de la mémoire de l’Humanité. Si je ne connaissais pas les lois occultes, si je n’avais pas souffert de ce qu’on appelle le mensonge cosmique, ainsi de suite, si je n’étais pas passé à travers l’astral, je ne pourrais pas le faire. Donc l’Homme doit découvrir ses propres outils, ses propres moyens et sa propre force. Et la contestation pour lui quand il est conscient, elle est équivalente à l’égalisation de ce qui est en haut et ce qui est en bas.

DM : Là, il y a un petit peu de pareil ?

BdM : Oui c’est égalé, c’est équilibré. Sinon ce n’est plus équilibré. Le monde spirituel, les mondes spirituels veulent nous faire croire que ce qui est en haut est en bas pour trois raisons. Premièrement, parce qu’ils protègent leurs intérêts. Deuxièmement, parce qu’ils haïssent le bonheur de l’Homme. Troisièmement, parce qu’ils veulent revenir dans un corps, et souvent ils ne sont pas capables, parce qu’ils sont prédéterminés à une autre existence dans un autre temps.

Donc pour eux la fusion est très loin, la lumière est inaccessible. Ce qui est une grande souffrance, même quand ce sont des grands gourous sur les plans spirituels, pourquoi ? Parce qu’ils savent malgré eux-mêmes quand ils sont morts qu’ils n’ont pas de contact. Et ils savent malgré eux-mêmes quand ils sont morts, qu’ils sont morts ! Alors que l’Homme n’est pas mort. L’Homme il est vivant mais il n’est pas vivant parce qu’il est dans un corps matériel, l’Homme il est vivant parce qu’il a un contact dont il ne reconnaît pas l’existence.

Ce qui fait de nous, les Hommes, qu’on est vivants, ce n’est pas parce que nous sommes dans un corps matériel. C’est parce que nous avons un contact. Nous pouvons penser. Dans la mort on ne pense pas. Et quand vous allez dans l’astral et que vous visitez les plans de l’astral qui sont très près du centre de la Terre – je ne parle pas des plans de l’astral qui sont en surface de la Terre ou qui sont à l’extérieur de la surface de la Terre – mais quand vous visitez les plans astraux qui sont dans le centre de la Terre, vous voyez que les forces qui sont responsables de ce que nous appelons les mondes astraux, sont là.

Autrement dit, plus vous descendez vers le centre de la Terre, plus les forces sont là qui contrôlent les plans qui vont plus vers la surface. Et quand vous venez en contact avec ces forces, que vous les regardez, que vous communiquez avec elles, vous voyez que ces forces sont des forces qui sont, à la fois faites de lumière et de noirceur. Elles ne sont pas faites totalement de lumière, elles ne sont pas faites totalement de noirceur, elles sont faites des deux. Pourquoi ? Parce que la lumière sert à consolider la nature moléculaire de leurs énergies astrales. Ça prend de la lumière pour consolider. Ça prend de la lumière pour créer une forme.

La lumière c’est une énergie qui amène ensemble, qui maintient. La noirceur disperse, fracture. Mais ces êtres-là ont une lumière qui sert simplement à la consolidation de leur forme, mais qui ne leur donne pas d’intelligence. Et la noirceur, ce que nous appelons la noirceur, donc l’absence de lumière, donc les ténèbres, c’est une autre énergie invisible renversée qui sert à leur donner, à leur créer un espace, donc le noir leur crée un espace.

Et lorsqu’ils viennent en contact avec des Hommes qui ont une certaine conscience, soit à travers la parole ou soit sur les plans, ainsi de suite, la lumière de l’Homme est suffisamment grande pour descendre jusque dans le fond de ces plans, et mettre ces mondes en vibration, donc il se crée dans leur monde une révolte.

Et lorsque ces êtres-là sont en révolte parce qu’ils ne peuvent pas comprendre complètement ce qui se passe, ils envoient par vibration dans les plans plus subtils jusqu’à la surface – et même à l’extérieur de la surface de la Terre – ils envoient des ondes qui frappent ce qu’on appelle le monde des âmes, et le monde des âmes les plus évoluées. Et ces ondes-là qui frappent le monde des âmes servent à créer dans les âmes, dans l’âme qui est morte, désincarnée, l’impression de vitalité.

DM : L’impression de vitalité ?

BdM : Oui une âme… C’est là que l’âme a… Autrement dit quand le centre de la Terre tremble, quand il y a atteinte à l’autorité, au pouvoir de ces forces, elles créent une vibration, et c’est comme ça que les âmes sentent qu’elles vivent. Et plus ça va mal sur une planète, surtout comme la nôtre, mieux ça va dans le monde des âmes parce qu’elles vivent.

DM : OK. OK.

BdM : Elles vivent ! Et lorsqu’il vient un temps pour une raison ou une autre où il y a une évolution de conscience, où il y a une nouvelle science, où il y a une intégration de la lumière, où il y a une descente de la lumière sur le plan matériel pour passer d’un ancien cycle à un nouveau cycle, à ce moment-là il y a une lutte profonde puissante sur ces plans-là. Et c’est pour ça que l’astral – ce que j’appelle l’astral – va devenir très très puissant au cours des générations à venir. Pourquoi ? Parce que le pouvoir ne se donne jamais, il s’arrache mais il ne se donne jamais.

Un être qui est dans la lumière n’a pas de pouvoir. Donc donner le pouvoir, prendre le pouvoir, pour lui c’est totalement secondaire. Un être qui est conscient n’a pas de pouvoir, il n’est pas intéressé au pouvoir. Mais un être qui a besoin d’identité, que ce soit sur le plan de l’âme qui est morte ou que ce soit sur le plan de l’ego qui est incarné, ou que ce soit sur le plan de ces intelligences-là, qui sont réellement emprisonnées dans des plans extrêmement bas mais puissants, à ce moment-là le pouvoir devient pour ces êtres-là une sorte d’identité, une sorte de façon pour eux de se manifester.

Et c’est pour ça que c’est dangereux le pouvoir. Le pouvoir n’est pas dangereux en tant que tel, en tant que dynamisation d’une vibration. Il est dangereux dans le sens qu’il est toujours raccordé à une identité qui est fausse. Donc automatiquement par ricochet, il va créer par intelligence ou par non-intelligence, il va créer de la souffrance. Le pouvoir crée toujours de la souffrance.

Pendant l’involution, le pouvoir à différents niveaux, que ce fut un pouvoir occulte ou ésotérique, ou religieux, ou idéologique, ainsi de suite, le pouvoir a créé beaucoup de souffrance et c’est pour ça que l’Homme n’a pas d’identité. Et dans l’évolution le pouvoir va être totalement rejeté chez l’Homme. Donc quand je dis que l’Homme… Une des premières choses que l’Homme apprendra dans l’évolution, dans la restructuration de son moi, dans le développement de sa conscience intégrale, dans l’élimination de l’impression de son moi, c’est la destruction de tout ce qui est divin.

Parce que la divinité… La divinité, ce que nous appelons dans l’involution la divinité, c’est l’abrogation d’un droit, c’est l’abrogation d’un droit ! Et l’Homme se laisse abroger dans un droit. Pourquoi ? Parce qu’il n’a pas d’autorité ! Si l’Homme était dans son autorité, donc s’il avait la capacité de contester l’autorité, parce que pour être dans son autorité il faut contester l’autorité, l’autorité de la forme, à ce moment-là l’Homme serait dans son droit.

Et à ce moment-là il n’aurait plus de problème d’identité, parce que le phénomène de l’identité, qui est techniquement le talon d’Achille de l’Homme, le phénomène de l’identité c’est un phénomène de solitude. Et un Homme qui est conscient ne vit plus de solitude parce qu’il a un contact. Alors que l’Homme qui pense qu’il pense, vit la solitude de son mental, parce que la subjectivité de sa pensée est suffisamment grande pour lui donner suffisamment de réflexion, pour qu’il ait lui en tant qu’individu, ou qu’il subisse en tant qu’individu, la présomption de son moi.

Donc si vous présumez que vous avez un moi, vous présumez être quelque chose qui est déjà illimité, alors que si vous ne présumez pas être un moi, vous vous laissez totalement ouverts à une plus grande mesure d’êtreté qu’on peut appeler une conscience universelle, qu’on peut appeler une conscience intégrale, qu’on peut appeler une fusion, ce n’est pas important le mot. À ce moment-là vous ne subissez plus en tant qu’individus le problème de l’identité, vous ne recherchez plus le pouvoir et vous avez fait votre travail, dans ce sens que vous avez appris à contester sur les plans subtils l’autorité des formes qui, dépendant de votre expérience spirituelle, dépendant de votre niveau psychologique, a constitué pour vous le plus haut plateau de votre recherche.

DM : L’individu qui ne présume pas au niveau du moi, sa tendance normalement c’est d’aller à penser qu’il n’est rien ?

BdM : Ça, c’est intéressant ! C’est très intéressant !

DM : Comment est-ce qu’on peut contester une force qui en soi nous apparaît supérieure quand on est rien ?

BdM : OK. Ne pas présumer son moi, ça ne veut pas dire l’abolir. Ne pas présumer son moi, ça veut dire savoir, reconnaître, contempler qu’il est une plus grande mesure de ce que nous pouvons présumer de lui.

DM: Vous voulez dire… Qu’on présume toujours en relation avec un conditionnement ?

BdM : Comment voulez-vous présumer un moi qui est à votre pleine mesure si la présomption elle est fausse, à partir du point de vue occulte ?! Je dis : “L’Homme pense qu’il pense”. À partir du moment où je dis que : “L’Homme pense qu’il pense”, j’enlève à l’Homme le droit de présumer son moi et je lui dis : “Bon, ben, écoute, mets ça de côté pour le moment cette présomption de ton moi qui pense qu’il pense, et je te ferai découvrir un autre moi qui ne pense pas, mais qui a une plus grande mesure de ton êtreté”.

Bon, donc… Mais si on ne dit pas ceci à l’Homme, si on ne peut pas reconnaître à l’Homme l’illusion de la présomption de son moi, à ce moment-là on l’affranchit de sa puissance et on le plonge, on le fixe dans ce qu’on peut appeler une conscience amorphe, une conscience qui n’est pas électrifiée, une conscience qui n’a pas de puissance, une conscience qui n’a pas d’autorité. Et l’Homme doit un jour et il devra un jour… D’ailleurs il le fera – ça fait partie de l’évolution – il devra reprendre son autorité.

Mais reprendre son autorité, ça ne veut pas dire bafouer les autres. Reprendre son autorité, c’est entre nous et l’invisible, ça n’a rien à voir avec les Hommes. L’Homme reprendra son autorité intérieure, occulte, ainsi de suite. Et à partir du moment où il reprendra son autorité occulte il aura une conscience très avancée, il sera dans un état de conscience avancée, un état de conscience en fusion, il aura dépassé le stage psychologique de la pensée, il aura compris le mystère de la pensée, l’origine.

Et il saura à cause de son expérience, de son développement, comment traiter avec l’occulte avec l’invisible, et à ce moment-là nous ne parlerons plus d’occulte parce que parler d’occulte, c’est divisé la vie en deux, l’invisible et le matériel. Et ça, c’est une illusion parce que l’Homme est réellement un tout, il est fait de plusieurs plans à la fois.

DM : Bernard, est-ce que vous diriez que la présomption du moi vient du fait que les gens se donnent une mesure, et puis quand vous, vous dites qu’on est en relation avec l’invisible, c’est comme si on était sans mesure, en ce sens qu’on a accès à “pas de mesure”. Et en étant “pas de mesure”, on a accès à tout, mais on ne peut pas avoir accès à tout si on passe son temps à chercher une mesure ?

BdM : Oui, bon, la présomption du moi ça fait partie de l’incarnation, donc ça fait partie du contact entre l’Homme et la matière, de son incapacité de vivre une communication télépathique avec des circuits universels. À partir du moment où il passe de l’involution à l’évolution, que les circuits s’ouvrent, il ne peut plus vivre la présomption du moi parce que déjà il est télépathique, donc il a une conscience habitée, dans ce sens qu’il peut parler à quelqu’un, quel que soit ce quelqu’un.

Ne regardons pas que ce soit astral ou que ce soit mental, mais il parle à quelqu’un. Donc à partir du moment où l’Homme parle à quelqu’un, il devient très conscient que la présomption de son moi qui fait partie de l’involution, qui fait partie de son endormitoire, ne peut plus coexister avec sa nouvelle réalité. Donc c’est normal que l’Homme vive une présomption du moi dans l’involution. Et ce sera normal que l’Homme élimine cette présomption dans l’évolution pour avoir une plus grande mesure de son être. Parce que le concept du moi qui est un concept psychologique, qui fait partie du développement de l’individualité inconsciente – donc de la personnalité fictive – c’est un affront à sa totale réalité parce qu’il n’y a aucune puissance là-dedans.

DM : C’est limité !

BdM : C’est limité, c’est limité parce que c’est fait déjà de crainte, c’est fait de crainte. La preuve que l’Homme vit une crainte ou de la crainte, c’est parce que l’Homme n’est pas capable de contester l’autorité. Quand je parle de l’autorité, je parle de l’autorité occulte. Si l’Homme était capable de contester l’autorité occulte, autrement dit contester les formes dans sa conscience mentale, l’Homme n’aurait aucune crainte sur le plan matériel, parce qu’à ce moment-là les centres s’ouvriraient, le canal se ferait, il aurait accès à comprendre ce qu’est la mort, ce qu’est la maladie, ce qu’est la vie, ce qu’est ci, ce qu’est ça !

DM : Bon, du point de vue où vous l’expliquez, c’est extraordinaire. Du point de vue de la relation qu’on a nous avec les gens… Les gens, si on arrive sans mesure ils ne savent pas comment y prendre. Si on arrive avec une mesure dans le sens qu’on se donne un statut, qu’on s’identifie à des critères physiques, matériels, sociaux, là ils peuvent négocier avec nous. Est-ce qu’il y a une bonne partie de notre vie qui peut se vivre normalement si on est sans mesure dans le sens que si on est en contact avec cette source-là, est-ce que la matière ne devient pas trop étroite, trop limitative, trop complexe à vivre vis-à-vis des relations humaines ou qui deviennent inconscientes ?

BdM : Oui. C’est là le développement de la maturité. Vous ne pouvez pas… L’Homme ne peut pas passer d’une présomption du moi à une non-présomption du moi sans vivre un choc, un réajustement. C’est pourquoi nous disons que l’Homme doit le plus vite possible réellement écouter, ou aller chercher les principes de ceux qui ont vécu l’expérience et se greffer au matériel, vivre sa vie normale, comme s’il n’avait jamais entendu parler de ces choses. L’Homme ne devrait pas altérer sa vie, elle va s’altérer “anyway”.

DM : Oui, ça c’est évident !

BdM : Les gens qui disent : “Moi, je veux me spiritualiser, moi je veux évoluer”, la première chose qu’ils finissent, c’est dans une “Grande Bâtisse” (HP). Alors que si le type disait : “Bon, moi je continue à travailler, je vais à la chasse et quand je n’aurai plus la vibration pour aller à la chasse je n’irai plus à la chasse. Je travaille j’ai des enfants, je fais l’amour, je vis”. Si l’Homme pouvait réellement rester attaché à sa vie, mais ce n’est pas ça qui se passe parce qu’en se spiritualisant… En se spiritualisant, il développe une autre présomption. Il développe la présomption de devenir grand, il développe la présomption de devenir conscient, il développe la présomption de devenir occulte…

DM : Supérieur !

BdM : Supérieur “whatever” ! Et en faisant ceci, il se coupe de la matière et c’est là qu’il se met en danger.

DM : Puis il y a l’autre groupe, on voit des sectes, ils ne se coupent pas de la matière eux autres ?

BdM : Ça c’est l’envers, c’est l’envers ! Mais ça revient toujours au même principe, donc…

DM : Comment ne pas réfléchir ?

BdM : Vous ne pouvez pas ne pas réfléchir.

DM : Non, mais, Bernard, on a eu le contact, on en voit, je ne donnerai pas de nom là, mais il y a un paquet de sectes au Québec où les gens disent avoir eu des contacts avec des extraterrestres, puis avoir eu des contacts avec quelque chose. Ils ont toujours eu un contact avec quelque chose. Puis là, ils infusent ça dans un environnement. Puis ils développent autour de cette conscience du contact qu’ils ont eu, ils développent une sorte de groupe ou de secte finalement qui vise à vivre ça, qui cherche à vivre ça. OK. Donc le climat de cette dynamique mentale là, les amène toujours à rechercher un pouvoir matériel quelque part.

Il y a toujours ça qui pend au bout du nez des gens qui ont ce contact-là. Parce que tu ne peux pas négocier de l’abstrait mais tu peux négocier de la croyance, de la promesse, des choses du genre. C’est rare de voir des gens qui ne nous promettent rien avec leur nouvelle science. On est toujours avec une promesse d’un avenir ou d’un “en dehors de la matière” qui va être “meilleur que” ?

BdM : Oui, mais ça, ça fait partie des lois de la croyance !

DM : Bon, ben, qu’est-ce qui permet à un individu d’avoir un contact ? Parce qu’il y a beaucoup de gens qui en évolution commencent à regarder ça, comment ça pense. Puis ils tombent en mission, en propagande, ils veulent convertir leur famille, ils veulent convertir leur environnement à cette façon de penser là. Qu’est-ce qui coupe, qu’est-ce qui permet à un individu d’arrêter de jouer avec cette mécanique-là ?

BdM : C’est très difficile. C’est les années, c’est l’expérience, c’est les bévues, c’est les erreurs qu’ils vont commettre !

DM : Mais ça revient à la déception ?

BdM : Toujours. La plus grande chose sur la Terre c’est la déception !

DM : Parlez-nous donc de ça !

BdM : La déception c’est la seule chose qui te permet de te mettre en focus.

DM : Sur toi-même ?

BdM : Oui. La déception c’est la seule chose qui te ramène sur toi-même et qui te permet de te mettre en focus. Un Homme qui regarderait dans sa vie chaque jour où il vit une déception et qui s’ajusterait, se remettrait en focus. Il deviendrait très intelligent très rapidement. C’est par la déception qu’on devient intelligent. Ce n’est pas par la croyance, c’est par la déception. Parce que la déception c’est un viol de notre intelligence…

DM : Dans quel sens ?

BdM : C’est un viol, c’est une manipulation, c’est un viol !

DM : C’est une manipulation OK.

BdM : Que ce soit fait de l’invisible ou que ce soit fait par les Hommes, la déception c’est un viol de notre intelligence. C’est une attaque contre notre intégralité territoriale, donc un Homme qui vit de la déception et qui se met en focus d’une façon objective, il deviendrait très très intelligent très rapidement. Mais ce n’est pas ça qui se passe, parce que quand on vit de la déception, on est très lent à la reconnaître… On est lent à la reconnaître.

DM : Reconnaître quoi exactement ?

BdM : On est lent à reconnaître que la déception c’est un indice, c’est un “danger sign, it’s a red flag” qui, si on le regarde et qu’on se met en focus, nous ajuste, nous enligne tout de suite. C’est extraordinaire la déception. Moi je vis par la déception. Si vous dites : “Quelle sorte de vie vous avez ? Vous avez une vie agréable monsieur Bernard vous avez une vie bien”… ? Je vais vous dire, j’ai une vie qui est bien dans la mesure où si je vis une déception, je m’enligne, et je m’enligne, et je m’enligne. Et je vais vivre de la déception jusqu’à ce que je finisse. Parce que la déception ça fait partie des lois planétaires.

Vous savez Murphy, ce fameux bonhomme Joseph Murphy, qui disait : “If something’s donna go wrong it’s donna go wrong”, si quelque chose doit aller mal ça va aller mal, même on a dit souvent c’est la loi de Murphy ! Vous allez chez “Steinberg”, vous venez pour ouvrir une porte. Sur une porte c’est marqué : “Ouvert”, l’autre porte c’est marqué : “Poussez”. Vous allez pousser. Vous allez aller dans la mauvaise porte. Vous avez remarqué ça ? C’est marqué “Ouvert” d’un côté, “Poussez” de l’autre. Tu ouvres au lieu de pousser, tu frappes le nez dans la porte ! Toujours la déception.

La déception c’est l’engramme de l’Esprit à travers l’âme pour la faire évoluer. Il n’y a rien qui fait évoluer comme la déception, mais les Hommes ne vivent pas la déception de cette façon-là, parce qu’ils ont la présomption de leur moi. Alors qu’un Homme qui est réellement conscient de ce qui se passe au niveau occulte, qui n’a pas la présomption de son moi et qui vit la déception, va se servir de la déception pour se mettre en focus toujours toujours. Et au bout de quelques années il ne souffre plus de la vie. Pourquoi il ne souffre plus de la vie ? Pas parce qu’il croit en Dieu, pas parce qu’il croit dans la conscience cosmique, pas parce qu’il veut évoluer spirituellement, pas parce qu’il est grand, mais c’est parce qu’il en a plein le cul de se faire chier (rires public).

DM : Bernard vous avez parlé tout à l’heure des forces du centre de la Terre. Ça pousse vers le haut. On va avoir, vous dites, au niveau de l’avenir, des pressions astrales énormes, donc on peut s’attendre à beaucoup de déceptions sous différentes formes. Un individu conscient de ces influences-là, autant sur sa personne ou dans sa personne – parce qu’on les vibre aussi ces états-là – ça vibre ces vibrations-là, on les ramasse personnellement, qu’est-ce qu’on a comme outil pour limiter l’influence de ces vibrations-là ?

Si ce n’est pas nous autres qui pensons, il y a juste la lumière qui se sert, disons, de notre corps, pour vivre le combat avec ces vibrations-là. Nous autres, on est ni plus ni moins que le terrain de combat des forces de la lumière contre les forces des ténèbres finalement. Qu’est-ce qu’on a nous autres pour dire : “Oh, c’est assez les deux bords là”… ? 

BdM : On a une capacité de toujours se mettre en focus. On a une capacité de toujours réorganiser notre vie. Vous savez ce que j’avais dit dans une conférence dernièrement, je faisais une distinction entre la décision et le choix. Et je disais : “L’Homme sur le plan matériel, il fait des choix, il pense qu’il prend des décisions”. C’est très rare qu’on prenne une décision dans la vie, on fait beaucoup de choix. Quand un Homme prend une décision il altère sa vie, il change sa vie, il se met sur une autre “track” (piste), c’est ça prendre une décision. Et ça, ça fait partie de la descente de l’énergie sur les plans inférieurs.

Donc une décision c’est toujours intelligent. Un choix ce n’est pas toujours intelligent, ça fait partie de l’expérience de l’âme. Et plus l’Homme va devenir conscient des subtilités de sa conscience, il va voir qu’à tous les deux, trois, quatre, cinq ans, il est obligé de prendre une décision. Je vous donne un exemple. Moi je suis quand même un Homme qui a une certaine aise financière, bon, j’aime les choses qui sont belles, bon, ce n’est pas tellement terrible, et j’ai des cartes de crédit…

Et je les ai depuis des années mes cartes de crédit, et aujourd’hui j’ai parlé à ma femme, j’ai regardé mon état de compte et j’ai dit : “Bon, ben, c’est fini les cartes de crédit”… Je suis un homme qui a cinquante-six ans, qui a une capacité de prendre des décisions, une grande volonté. Et j’ai décidé aujourd’hui de mettre de côté mes cartes de crédit après des années, des années, des années. On le parle, on a regardé mais on n’avait pas la vibration pour mettre de côté les cartes de crédit. Je l’ai eue aujourd’hui la vibration.

Donc aujourd’hui, j’ai pris la décision. Si je l’avais fait avant, ça aurait été un choix. Donc si je l’avais fait avant, j’aurais mis la carte de crédit dans le tiroir, j’aurais sorti la carte de crédit, je l’aurais remis dans le tiroir. Tandis qu’aujourd’hui j’ai réellement… Je me suis exorcisé de ma carte de crédit, c’est fini. Il n’y aura plus jamais de larmes pour la carte de crédit. C’est la même chose quand j’ai arrêté de fumer. J’ai arrêté de fumer, c’est fini ! C’est comme si je n’avais jamais fumé, même chose pour la carte de crédit. Donc aujourd’hui, j’ai pris une grande décision. C’est une décision, ça ne vient pas de mon ego, de mon moi, ça fait partie de la descente de cette énergie-là.

Et l’Homme doit comprendre ceci, que dans la vie il y a des décisions et tu ne peux pas prendre de décision avant le temps. Tu peux te faire chier pendant dix ans avec des cartes de crédit. La décision, elle vient à un certain moment dans ta vie mais le choix peut venir plusieurs fois dans ta vie. Et il va falloir un jour que l’Homme fasse la différence entre la décision et le choix. La décision c’est toujours intelligent, ça vient d’ailleurs. Le choix ça vient de toi, ça fait partie de toi, ça fait partie de l’âme, c’est pour te relaxer alors que la décision c’est pour te libérer.

DM : Donc la décision serait plus mentale ?

BdM : La décision elle est totalement mentale, totalement mentale !

DM : C’est pour arrêter une souffrance ?

BdM : C’est pour arrêter un désordre organisé.

DM : (rires). Un désordre organisé ? Ça veut dire que tous les choix qu’on fait, on les fait pour une sorte de satisfaction égoïque ?

BdM : On les fait toujours pour une sorte de satisfaction égoïque et aussi on a des paramètres. On va se dire : “Je vais la garder un petit peu plus longtemps, je ne suis pas dans la rue”, alors que la décision, elle est finale. Vous parlez de finalité, une décision c’est une finalité. S’il n’y a pas de finalité dans une décision, ce n’est pas une décision que vous avez fait, c’est un choix. Donc quand vous prenez une décision, votre vie le lendemain ne peut plus et ne doit plus, et ne sera plus la même par rapport à cette décision-là.

DM : Quand vous faites une décision, vous avez arrêté de fumer, cela avait des conséquences sur votre physique. Là, vous arrêtez de travailler avec une carte de crédit, cela a aussi des conséquences sur votre vie matérielle dans le sens que ça rapporte au présent tous vos choix futurs en terme de consommation. Et quand vous prenez une décision, vous ne pensez pas à tout ça ?

BdM : Non. Une décision c’est vibratoire.

DM : C’est ça ! Ça c’est important parce que pour les gens qui vivent le choix, eux autres, ils vivent ça en terme de calcul des conséquences, ils sont comptables là-dessus. Alors que là, quand vous parlez d’une décision, il n’y a pas de comptabilité qui se fait sur l’avenir ?

BdM : Non, non. C’est mental.

DM : Donc vous décidez sur une condition de vie ?

BdM : Dans une décision, vous n’avez pas le choix, il faut que vous le fassiez. Il n’y a pas de choix dans une décision.

DM : Mais c’est concret ce dont vous parlez ?

BdM : Très concret, c’est vibratoire, c’est concret.

DM : Je décide de me marier ou je décide de laisser ma femme… Ce n’est pas des ambiances qui sont relationnelles, vous prenez des décisions sur des… C’est un mode de fonctionnement dans notre société, une carte de crédit. Quelqu’un qui n’a pas ça c’est un handicap, comme décider de ne pas avoir d’assurance sur sa maison, c’est des grosses décisions ? La certitude elle vient de… Il faut l’avoir, il faut que ça soit sûr, sûr, sûr, sûr. C’est intéressant ce “sûr, sûr, sûr”, parce que la façon dont on le parle, le “sûr, sûr”, ça a l’air juste informatif pour pouvoir évaluer une situation. Mais vous, ce n’est pas ça. Quand c’est sûr, ça agit, il y a une action qui se pose ?

BdM : Ouais. OK. Je vais vous donner une définition intéressante. Être sûr, ça veut dire être sûr de perdre et ne pas en souffrir.

DM : Ah ! C’est intéressant ça !

BdM : Si vous êtes sûr de perdre et que vous n’en souffrez pas, vous êtes sûr. Ça c’est une bonne définition.

DM : C’est la première fois que je l’entends celle-là !

BdM : Je vous donne un exemple. Vous êtes marié ou vous avez une “blonde”, vous avez un “chum”, je ne sais pas moi, puis ça ne fonctionne pas, ça ne fonctionne pas ! Mais vous aimez parce qu’il y a des émotions, il y a la nature animale, puis vous ne voulez pas être seul… Mais être sûr – il faut que ça soit une décision – il faut que vous soyez sûr de perdre, vous perdez cette personne-là. Mais comment est-ce que j’ai dit… Vous n’en souffrez pas. Si vous perdez et que vous n’en souffrez pas, vous êtes sûr d’être sûr. Si vous perdez et que vous en souffrez, vous n’êtes pas sûr d’être sûr.

Donc si je mets de côté mes cartes de crédit et que j’en souffre, je ne suis pas sûr. Si je n’en souffre pas, je suis sûr. Bon, je vais finir sur ça. Pourquoi je dis qu’il faut être sûr de perdre et ne pas en souffrir ? Parce qu’à partir du moment où vous êtes sûr de perdre, vous établissez que vous entrez dans un nouveau temps. Il n’y a pas un Homme qui va se mettre dans la merde et se mettre dans une situation de perte. Pour se mettre dans une situation de perte, il faut être très très décidé d’aller de l’avant. OK.

DM : C’est ça. Il faut être sûr d’aller de l’avant.

BdM : Oui. Et si on dit que vous ne souffrez pas d’avoir perdu, ça veut dire que vous avez neutralisé l’émotion dans votre mental par rapport à la valeur de la perte. À ce moment-là c’est une décision. Une décision comme ça, c’est toujours intelligent.

DM : C’est bon ça. Ça veut dire, Bernard, que le plan de communication qu’on doit avoir si on veut le descendre dans la forme, dans la matière, il faut qu’il nous fasse vivre des bouleversements de perception de ce qu’est la réalité, dans un sens, ou de ce qui doit être vécu ? On est habitué de penser d’une certaine façon… Dans nos relations familiales…

BdM : La vie va vous créer une situation de bouleversement. La vie va vous créer ça. Autrement dit à partir des plans, vous allez être mis dans une situation où vous allez vivre du bouleversement. Mais c’est à vous d’en arriver à neutraliser le bouleversement, et pour le neutraliser, il faut pouvoir perdre sans avoir la crainte d’avoir perdu. Ça, ça neutralise complètement le bouleversement.

DM : OK. Moi la question qui me vient c’est, est-ce que c’est vous seul qui prenez une décision parce que cela a des conséquences pour votre famille ça ? Est-ce que c’est vous seul qui prenez la décision ou c’est tout le monde qui prend une décision ?

BdM : Si la décision est intelligente, ce qui devrait être le cas, à ce moment-là que les gens dans la famille sont intelligents, on va tous voir du même œil, parce que le timing il est parfait.

DM: OK. Donc une décision qui aurait une conséquence négative sur l’environnement ce ne serait pas vibratoire ?

BdM : Une décision c’est toujours intelligent. Ça va prendre tout en considération. C’est intégral.

DM : Mais ce n’est pas pensé d’avance ? C’est ça qui est important.

BdM : C’est mesuré mais ce n’est pas pensé.

DM : C’est les plans qui vous envoient la vibration ?

BdM : Voilà.

DM : Bon. Vous parliez tout à l’heure de contester l’occulte. OK. Comment se fait-il que vous ne contestiez pas cette mise en vibration ?

BdM : Parce que je ne suis pas capable maintenant. Si j’allais par en dedans maintenant et que je disais : “Est-ce que je mets mes cartes de crédit de côté”… Le fait que je demanderais, ce serait un signe déjà de doute.

DM : OK.

BdM : Si j’avais la capacité vibratoire de communiquer par télépathie avec les plans pour demander : “Est-ce que je mets réellement mes cartes de crédit de côté”, ce serait un signe que j’ai déjà le doute. Donc déjà ma décision serait affaiblie. Je tomberais sous les choix. Je ne serais plus dans la certitude. Si j’ai la certitude, je n’ai pas à demander à personne.

DM : Oui, mais ils vous mettent en vibration, il n’y a pas de contestation ?

BdM : Non, parce qu’en me mettant en vibration dans le bon timing, ça coïncide avec ce que je dois faire ici pour balancer mes vibrations ici. Mais si je dois retourner aux plans et leur dire : “Bon est-ce que vous n’avez pas une petite ouverture là pour que je garde ma carte de crédit jusqu’à la semaine prochaine”… À ce moment-là il y aurait une faiblesse dans ma décision, je n’aurais pas la certitude. Parce que j’ai dit que dans la certitude, tu dois perdre et ne pas avoir peur de perdre.

DM : OK. Là, c’est une question vicieuse, je vous avertis. Si vous, vous décidez de ne pas avoir de carte de crédit mais que votre femme elle en garde une ?

BdM : Elle ne peut pas faire ça.

DM : Non ? C’est une décision unanime ? Parce que pour moi une décision, c’est individuel ?

BdM : La décision elle part de moi, mais elle concorde avec ce que ma femme pense ou ce que ma fille pense.

DM : OK. Donc c’est individuel mais dans la conséquence, ça reste unifié ?

BdM : C’est individuel mais dans la conséquence, ça reste unifié. Mais si j’avais pris la même décision il y a deux mois, ma femme m’aurait apostrophé : “Ben, non là… Les cartes de crédit”… Il y a un timing.

DM : OK. Donc ce que vous dites là, c’est que si vous, vous êtes mis en vibration, puis que vous ne contestez pas la vibration, ça veut dire que ce n’est pas contestable dans le canal de l’autre ?

BdM : C’est ça !

DM : Donc tout le monde est mis en vibration.

BdM : Voilà !

DM : OK. Bon, ça c’est intéressant de voir que, finalement, quand on conteste les plans que ce soit d’ordre astral ou d’ordre mental, cette contestation-là vient du fait qu’on n’est pas dans le timing des forces ?

BdM : Voilà !

DM : C’est ça ? Donc vous, quand vous dites que c’est important de contester les forces, c’est pour mettre les forces à notre rythme ?

BdM : C’est ça. Pour les amener sous notre contrôle, pour qu’elles nous servent créativement.

DM : OK. Bon, c’est sur cet aspect-là. Comment un élément supérieur peut nous servir ?

BdM : Un élément supérieur nous sert en créant une condition intelligente suffisamment développée pour que l’ego n’ait pas à contester.

DM : Ah ! Ça, vous êtes vraiment intelligent ! (rires public). Est-ce qu’on pourrait dire que nous en tant qu’individus, on est comme des ordinateurs pour eux ?

BdM : Nous sommes des ordinateurs.

DM : Puis eux autres sont au clavier.

BdM : Voilà !

DM : Là, comment nous, en tant qu’ordinateurs, on peut devenir, peut-on dire, des maîtres à penser pour celui qui est au clavier ?

BdM : On devient, pour ceux qui sont au clavier, des contrôleurs de leur passé.

DM : Des correcteurs orthographiques ?

BdM : On contrôle leur passé. Un Homme conscient contrôle le passé évolutif des hiérarchies cosmiques.

DM : Le passé ou le…

BdM : Le passé ! Eux autres contrôlent notre avenir. Nous, nous contrôlons leur passé. Eux contrôlent notre avenir. C’est pour ça que nous ne connaissons pas notre avenir. Ils contrôlent notre avenir. Nous, nous contrôlons leur passé.

DM : Donc on fait la gestion de leur…

BdM : Autrement dit… Je vais vous donner des exemples parce que je peux définir à différents niveaux le passé, qu’est-ce que c’est le passé, puis l’avenir.

DM : Surtout pour eux autres !

BdM : Oui. Le passé c’est la réorganisation psychique d’un moi, en fonction de l’âme, qui distribue dans les sphères le principe universel de l’intelligence. C’est ça le passé. Autrement dit le passé en tant que tel n’existe pas, s’il n’y a pas d’intelligence pour récupérer les erreurs. Donc le passé sur les plans cosmiques, c’est la valorisation instantanée d’un futur mais qui n’est pas enregistré dans la conscience de l’Homme, mais qui est enregistrée dans leur conscience à eux.

Donc l’Homme, le rôle de l’Homme au cours de l’évolution, ce sera de redéfinir la perfection. Le problème avec les êtres de lumière, c’est qu’ils sont arrivés à un niveau de perfection tellement développé, donc ils sont arrivés à un passé tellement grand, c’est ça la perfection. La perfection c’est équivalent à un grand passé. Plus vous avez un grand passé, plus vous avez de perfection parce que vous avez tellement d’expérience !

Donc les êtres de lumière ont tellement un GRAND passé qu’ils ont beaucoup de perfection. Mais parce qu’ils ont beaucoup de perfection, ils ont un immense contrôle sur nous. Et ils ont le contrôle sur nous, pourquoi ? Parce que nous pensons. À partir du moment où nous cessons de penser, ils cessent de pouvoir nous contrôler, et à ce moment-là ils fusionnent avec nous, c’est-à-dire qu’ils unifient le passé et l’avenir. Ça, c’est ce qu’on appelle la conscience morontielle.

DM : On arrête là-dessus. Merci, Bernard de Montréal. (Applaudissements)

mise à jour le 22/08/2024

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