Mythes solaires

Marine life – credit: @scubaasmr YouTube

Conférence avec François Payotte 3

“FP : Et sans plus tarder maintenant, Bernard de Montréal. Alors Bernard comme je le spécifiais juste avant qu’on commence, ça va être un petit peu un tour de force pour moi, de faire appel à la mémoire planétaire qui concerne les mythes solaires. C’est un peu un travail de fossoyeur que de déterrer ces mythes-là qui ont …” BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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François Payotte (FP) : Et sans plus tarder maintenant, Bernard de Montréal. Alors Bernard comme je le spécifiais juste avant qu’on commence, ça va être un petit peu un tour de force pour moi, de faire appel à la mémoire planétaire qui concerne les mythes solaires. C’est un peu un travail de fossoyeur que de déterrer ces mythes-là qui ont une certaine réalité, qui ont été véhiculés à travers les âges, pour le profit de notre compréhension.

Alors en ce qui me concerne, j’ai été élevé en quelque sorte dans les mythes solaires, mon père était un chef d’orchestre, puis un homme qui travaillait au niveau de la conscience, je veux dire que c’était un initié malgré lui en quelque sorte. Et en plein cœur de l’Europe, sur la frontière Belge, Suisse, Luxembourgeoise, Française, donc en plein dans le pays du Rhin, de la Moselle, les mythes solaires sont encore très vivaces.

Ils ont traversé des époques entières, et de père en fils, de génération en génération, les parents nous ont éduqué à essayer de comprendre, de dégager l’essence de ces mythes. Alors mon père qui est décédé alors que j’avais 11 ans, s’entretenait avec beaucoup de personnes autour de lui, de ces fameux mythes solaires, et les noms qui remplissent ces histoires me sont encore coutumiers aujourd’hui. Mais j’ai peut-être une autre perception que je ne l’avais dans l’enfance.

Alors ce qui va être intéressant, c’est d’avoir la perception de Bernard de Montréal, au travers d’une supraconscience, concernant ces fameux mythes solaires. Alors je vous propose d’abord d’aborder, au travers des grands mythes solaires, les mythes nordiques, et les mythes nordiques concernent premièrement – ont été véhiculés si vous voulez – en quelque sorte à travers Wagner dans ses opéras.

Ses opéras initiatiques de Wagner, les opéras tel que Parsifal et le Graal, l’Anneau du Nibelung, les Filles du Rhin etc. Alors si vous voulez, au premier acte des Enfants du brouillard  – ou l’Anneau des Nibelungen – Nibelungen veut dire : Les Enfants du brouillard, donc la scène se passe à l’époque de l’Atlantide, les Enfants du brouillard sont les enfants Atlantes.

Et ça correspond pour nous, au tout début de la création si vous voulez, au paradis terrestre, alors que l’humanité était dans une espèce de conscience qui était guidée par Dieu ou par les dieux si vous voulez, une espèce de paradis terrestre où il n’y avait en fait aucune individualité, mais une conscience de groupe planétaire, bienheureuse on va dire. Et dans ce premier acte, le premier acte commence avec une vue sur le Rhin, où il y a les Filles du Rhin qui nagent dans le Rhin autour d’un rocher sur lequel il y a une énorme pépite d’or, un or étincelant.

Elles sont en quelque sorte les gardiennes de cet Or du Rhin, et cet or symbolise l’esprit universel donc la condition qui régnait à l’époque du paradis terrestre ou de l’Atlantide si vous voulez. Elles sont donc les gardiennes de cet Or du Rhin jusqu’au jour où l’un des Fils du brouillard, un des Nibelungen, Alberich décide de s’emparer de cet or, car il a entendu dire que la personne qui s’emparait de cet or et qui serait capable de se forger un anneau avec cet or, régnerait sur le monde en pouvoir et en richesse.

Donc il part à la conquête de cet Or Solaire, de cet Or du Rhin et à travers tous les Mythes Solaires, il s’agit toujours plus que d’une quête, mais d’une conquête si vous voulez, que ce soit une conquête de la conscience Solaire, de la conscience Christique, de la conscience Supramentale, je pense que ce sont des termes à peu près équivalents.

Je pense que Bernard me rectifiera tout à l’heure s’il fait une différence, mais dans la forme c’est ça, il s’agit d’accéder à un autre niveau de conscience, symbolisé également par la Toison d’or, par exemple la quête où la conquête d’Ulysse à la recherche de la Toison d’or, était à peu près la même démarche. Donc Alberich s’empare de cet or et au moment où il sort l’Or du Rhin, il entend une voix qui lui dit : On ne peut forger l’Anneau qui donne le pouvoir et la richesse sur le monde qu’à partir du moment où l’on est capable de renier totalement l’amour !

C’est une condition sine qua non, ça va ensemble. C’est ce qu’il fait, il s’empare de l’or, il renie totalement l’amour et à ce moment-là, il peut se forger cet Anneau de pouvoir. Dès qu’il a fait cet acte, il s’empare donc de toutes les richesses et il satisfait son désir de pouvoir et c’est ainsi que naquit la cinquième race-racine si vous voulez, l’individualité, l’ego, la création de l’ego ou de l’esprit individualisé.

Et cet ego ou cet égoïsme-là va remplacer maintenant le sentiment ou l’esprit de fraternité qui existait jusqu’à ce jour. Le fait de créer cet Anneau de pouvoir, là c’est un peu comme si l’Homme prenait conscience de son ego puis s’entourait d’une aura, donc il existe par exclusion des autres, de la fraternité des Hommes autour de lui. Mais à cause de cet Anneau de pouvoir, Alberich a dû donc renoncer à l’amour et il a persécuté ses frères en régnant par la force.

Alors ce que j’aimerais savoir moi, d’abord c’est le point de vue à travers ce mythe solaire Nordique, connaître le point de vue de Bernard sur cette histoire, et savoir si l’ego doit pour toujours exclure l’amour si vous voulez, ou la fraternité, si c’est une condition sine qua non pour créer son individualité ?

Bernard de Montréal (BdM) : D’abord il faut comprendre une chose en ce qui concerne les mythes ; les mythes, ce sont des mesures, ce sont des programmations, ce sont des voies enseignées, ce sont des expressions occultes, ce sont des façons d’amener l’Homme à certains dépassements. Mais les mythes, tant qu’il a des mythes, tant qu’il y aura des mythes sur la Terre, il y aura de l’inconscience.

Les mythes ne contiennent jamais en eux-mêmes les clés essentielles à leur élimination. Les mythes sont des formes, de très grandes formes symboliques ou sacrées, spirituelles, religieuses, métaphysiques, occultes, de très grands tableaux, mais ces tableaux possèdent tous une faille. Il n’y a aucun mythe sur notre planète qui ne possède pas une faille. Parce que les mythes ont été créés par les dieux, ils n’ont pas été créés par les Hommes.

Ils ont été subis par les Hommes parce que les Hommes, dans leur ignorance, pendant l’involution, alors que l’Homme n’était pas capable de pensée créative, qu’il ne pouvait que véhiculer une pensée mécanique, une pensée basée sur une certaine émotivité, une certaine anxiété, un certain besoin, l’Homme n’a jamais possédé de pensée créative. Les dieux possédaient une pensée créative, mais c’est une pensée créative qui faisait partie de la programmation de l’humanité.

Donc les dieux étaient obligés de donner à l’Homme des connaissances à travers les mythes, connaissances facilement assimilables sur le plan émotionnel, sur le plan symbolique. Connaissances qui permettaient à l’humanité au cours des générations, des siècles, de transcender la valeur catégorique de la parole, pour en arriver à maintenir un lien entre les différentes races, sur le plan du sentiment de la pensée manifestée à travers la parole.

Les Hommes n’ont jamais eu le pouvoir contre les dieux, les Hommes n’ont jamais eu le pouvoir de confronter les dieux, ils ont toujours eu peur. Les Hommes ont toujours été amenés à franchir les espaces qui les séparaient des dieux par des contrastes, souvent, qui défiaient le besoin salutaire de l’humanité, la nature humaine.

Exemple : des tests étaient donnés à des Hommes, Ulysse c’est un exemple, dans le mythe des Nibelungen c’en est un autre, où on demandait aux Hommes de renier ce qui sur la Terre donne à l’Homme, la plus grande valeur de vie, c’est-à-dire l’amour. Pourquoi les dieux ont voulu, ont demandé que les Hommes renient l’amour, pour pouvoir avoir accès au pouvoir, c’est justement parce que les dieux imposaient à l’Homme une condition sine qua non afin de se partager avec ces initiés et leurs trouvailles, un monde qui demeurait sur leur contrôle.

À partir du moment où un être humain, qu’il fasse partie de la race ancienne, qu’il fasse partie des races Indo-Européennes, qu’il fasse partie des grandes civilisations comme la Grèce ou Rome, ou la civilisation d’aujourd’hui, à partir du moment où un être humain cesse d’aimer, ne comprend plus la puissance d’aimer, et ne comprend pas qu’aimer c’est le couteau, le glaive qui relie les Hommes ensemble et qui coupe le lien avec les dieux, à partir de ce moment-là l’Homme n’est pas capable de réellement participer, comprendre saisir le mensonge de tous les mythes.

Les mythes sont – et tous les mythes à un certain niveau ou à un autre – tous les mythes de notre planète, de toutes nos races, représentent un mensonge astral institutionnalisé dans la conscience sociale des races, afin de maintenir sur la Terre le contrôle de l’évolution de l’Homme à partir des plans où ces dieux existent. Il n’y a pas dans le mythe ou il n’y a pas dans la mythologie, d’affranchissement de l’Homme.

L’Homme ne pourra jamais s’affranchir à travers la mythologie, parce que dans toute construction mythique, il y a un asservissement subtil aux forces qui font partie des mondes parallèles.

Dans toute mythologie il y a une condition, il y a un voile, que seuls les Hommes de la nouvelle évolution, de la prochaine race-racine, les Hommes qui auront atteint un niveau de conscience mentale totalement individualisée – c’est-à-dire totalement séparée des infusions astrales, d’où partent les connaissances mythiques données à l’Homme par les dieux – tant que l’Homme n’aura pas atteint un niveau de conscience parfaitement équilibrée, les mythes, les mythologies, représenteront toujours pour lui – en tant qu’individu remarquez bien – un danger.

Bien que ces mythes, ces mythologies sur le plan social, sur le plan historique, sur le plan des nations, sur le plan des races, ces mythes représentent un tableau qui, à cause de sa profonde valeur intuitive, permet de maintenir une continuité, un pont entre la quatrième et la cinquième, mais un pont qui cesse à partir du moment où l’Homme retrouvera sa conscience totalement individualisée.

Vous avez fait un point, un point tout à l’heure qui est intéressant. Vous avez dit les Hommes qui étaient dans le paradis terrestre, les Hommes qui faisaient partie de la civilisation des Atlantes, les Hommes, ces Hommes vivaient dans une très grande fraternité, ils étaient en très grande relation avec les dieux, d’où leur pouvoir, mais d’un autre côté ils n’avaient aucune individualité.

Si on me demandait aujourd’hui quelle est la différence entre les Atlantes et les Hommes de la sixième race-racine, je dirais que les Atlantes étaient en relation étroite avec les dieux, ils n’avaient aucune individualité, ils vivaient d’une très grande fraternité, et que l’Homme de la sixième race-racine sera obligé d’abord de mettre les dieux à morts, afin de se libérer de toute forme de mythologie pour ensuite recouvrer son individualité propre.

C’est-à-dire sa capacité sur le plan mental, de devenir juge lui-même d’une façon intégrale et absolue, de toutes les mythologies qui ont été instituées par le passé ; afin de créer sur notre planète, une évolution raciale qui devait au cours des siècles développer, amener l’Homme à une conscience égoïque.

Je crois que le plus grand défi de l’Homme nouveau de la sixième race-racine, l’Homme du vingt-et-unième siècle, vingt-deuxième siècle, vingt-troisième siècle, pendant deux-mille-cinq-cents années, le plus grand défi de l’Homme en tant qu’individu, sera de s’élever au-dessus du mémoriel antique de l’humanité et d’abattre, d’abattre, sans aucun amour, les fiefs qui ont constitué par le passé les domaines contrôlés par les dieux, à travers les mythologies de toutes sortes ; et qui ont servi pendant l’involution, à enchaîner l’Homme dans une totale incapacité de reprendre le contrôle de son évolution, de reprendre les pouvoirs qui font partie de sa conscience cosmique,

Pouvoirs qui lui ont été enlevés à partir du moment où il fut décidé qu’il devait, lui, en tant qu’être humain, en arriver à une évolution beaucoup plus avancée sur le plan des corps inférieurs ; de sorte que l’Homme nouveau sera l’être qui, depuis très très longtemps, à l’intérieur des mythologies, à l’intérieur des grandes visions futures de l’humanité, est attendu.

Je reviens un peu au concept de la race Aryenne. Le concept de la race Aryenne qui fait partie de la connaissance occulte, ésotérique depuis des siècles, qui a été amené en Europe à travers une circonscription militaire nazie, en relation avec des liens occultes, des dictées occultes, venant de l’Orient, du Tibet, ces connaissances elles sont là depuis très longtemps – ces mythes – mais l’Homme ne peut pas les comprendre.

Hitler n’a pas pu les comprendre, les Hommes avant lui n’ont pas pu les comprendre, parce que tous les mythes donnent à l’Homme le pouvoir. À travers tous les mythes, l’Homme va chercher le pouvoir. Et pourquoi l’Homme va chercher le pouvoir ? Parce qu’il a soif du pouvoir. Et quand un Homme a soif du pouvoir, il est obligé pour se nourrir, pour s’abreuver, il est obligé de se plier l’échine devant les dieux, parce que ce pouvoir il est grand.

Et les Hommes, les initiés astraux, les initiés qui n’ont pas vu dans le passé à travers le couloir subtil des voiles occultes des mythologies anciennes, qu’elles soient nordiques ou mésopotamiennes, ou hindoues, ces Hommes se sont réalisés à la fin de leur vie comme étant encore des êtres qui devaient aller plus loin pour découvrir ce qui se situe au-delà des mythologies.

C’est pourquoi l’ésotérisme ou l’occultisme occidental, ou oriental n’a jamais permis à l’Homme d’en arriver au pouvoir, c’est-à-dire d’en arriver à une scission totale avec les dieux. Je vais vous dire une chose, et ça, ça fait partie de la connaissance supramentale du vingtième siècle, ce n’est relié à aucune mythologie, d’ailleurs ce n’est dans aucun livre, puisque tout ce qui est supramental n’est pas écrit.

Je peux vous dire une chose, c’est que le début, le début du pouvoir de l’Homme nouveau sur la planète Terre, au cours des prochains siècles, il sera égal, proportionnel, exact avec la capacité individuelle de chaque Homme, de transcender les bornes imaginatives de sa mémoire, afin de l’amener éventuellement, à une rupture totale avec la pensée psychologico-émotive ; surtout celle qui est d’ordre occulte ou ésotérique, ou spirituel, ou religieuse ou métaphysique, qui fait et qui établit un lien entre l’Homme et les dieux, et lui empêche, lui-même, d’atteindre son pouvoir.

Les Hommes de demain ne chercheront plus le pouvoir, ils chercheront à détruire les dieux qui, eux, dans le passé, ont fait la promesse du pouvoir, mais qu’ils n’ont jamais délivré. Et pendant l’avenir qui est devant l’humanité, l’Homme par lui-même découvrira que les mythologies sont les mensonges infâmes créés par les dieux, pour maintenir l’Homme dans une forme d’ignorance suffisamment longue, afin de permettre l’évolution naturelle du corps matériel, du corps astral et du corps mental.

Les dieux, tous les dieux, et quand je dis tous les dieux, je dis tous les dieux, tout ce qui est astral, tout ce qu’avec quoi l’Homme peut télépathiquement communiquer dans les sphères, tous les dieux sont inévitablement l’envers de l’Homme, c’est à-dire qu’ils sont tous impuissants.

Et ils découvrent et ils vont chercher leur puissance à travers l’ignorance de l’Homme, ils vont chercher leur puissance à travers le miroitement dans le mental de l’Homme, et dans son écran mental, de certains pouvoirs qui sont élogieux à sa personne, élogieux à sa personnalité, mais qui, si nous les regardons très bien ces pouvoirs, sont toujours anti-humanité, toujours trop “individus sous le contrôle des forces occultes” !

Donc les pouvoirs des mythologies, les pouvoirs qui étaient présentés à l’Homme, à ces initiés dans l’ancienneté par les dieux, mettaient toujours l’Homme à défi contre l’humanité. Notamment, vous regardez le mythe de cette personne que vous mentionniez il n’y a pas longtemps, à qui on demande de renier l’amour pour sa femme afin d’avoir le pouvoir des dieux !

FP : Ulysse !

BdM : Pénélope ! Si on demande à cet être de renier son pouvoir, de renier son amour pour sa femme, afin d’avoir le pouvoir donné par les dieux, c’est un exemple, et ça il faut le voir. Et ce n’est pas par le mémoriel, ce n’est pas par la pensée subjective colorée qu’on peut le voir. Il faut voir que les dieux sont et vivent à l’envers de l’Homme, les dieux ont besoin de l’Homme, ce n’est pas l’Homme qui a besoin des dieux.

L’Homme a toujours pensé que lui avait besoin des dieux parce que l’Homme a toujours été instruit par les dieux. Il a toujours été convoqué à la table des souvenances, il a toujours été amené à la perception intuitive des sphères, il n’a jamais été amené à la concrétisation de son humanité. C’est-à-dire à l’éradication totale et absolue du fondement même de son mémoriel humain, de toutes conditions psychologiques, émotives, métaphysiques, occultes, ésotériques, spirituelles, religieuses philosophiques, imposées par les dieux, à travers les canaux mythologiques de l’ancienneté.

Et l’Homme de la sixième race-racine… c’est pour ça que je dis souvent dans mes séminaires : L’Homme de l’involution va vers la matière, l’Homme de l’évolution s’en va par là ! Et l’Homme de l’évolution, lorsqu’il lui sera donné les clés de la pensée, les clés des mécanismes de la pensée, l’Homme lui-même en arrivera à déchirer les voiles, à mettre par terre les mythologies ; et à s’assurer une fois pour toutes, que la sixième race-racine – je ne parle pas des autres races qui continueront à évoluer – mais à s’assurer que la sixième race-racine, sera totalement gérée par l’Homme, contenue par l’Homme, maintenue par l’Homme, autant sur le plan matériel que sur le plan éthérique.

Mais à l’intérieur de laquelle aucune trace astrale ne pourra pénétrer, parce que l’Homme ne pourra plus, à partir de ce moment-là où il deviendra supramental, c’est-à-dire individualisé dans son mental créatif, l’Homme ne pourra plus partager comme l’ont fait les Hommes du passé, comme l’ont fait les initiés du passé, il ne pourra plus partager sans s’en rendre compte le mensonge cosmique dans son mental.

FP : Le pouvoir lui, qui exclut l’amour, on en a une représentation aujourd’hui dans ce que l’on vit au niveau du pouvoir, alors où est le mythe précisément, où est la faille dans ce mythe précisément, dans celui des Nibelungen (Ceux de la brume), parce qu’on a cette représentation du pouvoir qui est exercée sans amour aujourd’hui, qui crée de la violence, qui crée de la crainte, qui crée tous les aspects égoïques de l’âme ?

BdM : Bon ! Une raison pour laquelle on a demandé dans les mythologies, de renier l’amour, une raison, et la seule, c’est que l’amour de l’Homme ancien était un amour astralisé, ce n’était pas un Amour mental, c’était un amour basé sur le passionnel, c’était un amour basé sur l’insécurité, le besoin, l’émotivité, c’était un amour basé sur la recherche d’une identité. Donc c’était un amour astralisé, et pour que l’Homme puisse dans ce temps-là, passer de l’étape d’involution à une autre étape d’évolution, il lui fallait dépasser les conditions primitives de l’amour.

Mais les conditions primitives de l’amour de la cinquième ou de la quatrième race-racine ne sont pas les conditions de l’Amour de l’Homme nouveau. L’amour sur la Terre aujourd’hui, en tant qu’expression fondamentale du rythme cosmique des sept planètes, ne convient pas à l’Homme de la cinquième race-racine.

Et quand je parle de l’Amour nouveau, de l’Amour supramental, de l’Amour conscient, de l’Amour qui n’est pas fondé sur le passionnel, de l’Amour qui n’est pas fondé sur le besoin psychologique sur l’émotion, de l’Amour qui fait partie de la conscience intégrale du psychisme de l’Homme, c’est-à-dire l’intégration de la Volonté, de l’Intelligence, qui donne ensuite comme produit ou sous-produit, cet Amour, à partir de ce moment-là, l’Homme pourra vivre sur le plan matériel en relation avec les sphères et ne jamais partager avec les dieux ce qui fait partie de la condition cosmique de son êtreté.

L’Amour c’est un principe, nous avons toujours conçu l’amour comme étant une manifestation psychologique égoïque, d’un besoin interne sur le plan de l’émotion. Nous avons toujours considéré l’intellect, l’intelligence comme étant une sorte de partisanerie sur le plan de la dualité en fonction des pensées qui viennent à l’Homme et qui servent à éclairer son chemin sur la Terre.

Nous avons toujours considéré la volonté comme un acte de l’Homme, mais dans le fond l’Homme n’a pas de volonté, l’Homme n’est pas dans son intelligence, l’Homme n’est pas dans son Amour, parce que l’Homme n’est pas encore au stage où il peut renier les dieux. Donc il ne peut pas se créer une Volonté anti-dieux, il ne peut pas se créer une Intelligence au-dessus des dieux, il ne peut pas se créer un Amour qui défie les dieux devant les Hommes, donc il n’a pas de pouvoir.

Donc l’Amour de l’Homme nouveau et l’amour de l’Homme ancien, ce sont deux amours différents. L’Intelligence de l’Homme nouveau, l’intelligence de l’Homme ancien, ce sont des intelligences différentes. La Volonté de l’Homme nouveau, la volonté de l’Homme ancien sont des volontés différentes. Nous ne pouvons plus parler, aujourd’hui, à la fin du vingtième siècle, sur le plan de l’évolution de la conscience supramentale, nous ne pouvons plus parler de la Volonté, d’Amour et d’Intelligence dans le même cadre que nous en avons parlé dans le passé.

Donc à partir du moment où nous interprétons les mythologies en fonction, comme vous le dites, du principe de l’amour qui doit-être renié, ça fait simplement partie du contrôle astral des forces qui, à travers le centre émotionnel du plexus solaire de l’Homme, afin d’établir une liaison, une possession puissante entre ces forces et l’Homme, afin que le pouvoir des forces descende sur la Terre et manifeste sur le plan humain une sorte de catégorie d’actes magiques.

Donc le pouvoir des anciens initiés, ou le pouvoir de ceux qui ont réussi à vivre jusqu’au bout de l’astralisation de leur conscience, ce pouvoir n’est que l’infect désir des forces occultes de se servir de l’Homme en tant que canal, afin de rendre sur le plan humain de notre civilisation, un ordre. Et le type, le “meilleur” type que tous connaissent pour expliquer ce destin des forces occultes “divines” à travers l’Homme, quand je parle “divines”, je parle des forces des dieux, c’est Hitler. C’est Hitler !

Les forces occultes à travers les mythologies donnent à l’Homme l’impression que, oui, il en arrivera à la conquête des sphères, qu’il en arrivera au pouvoir, qu’il en arrivera à l’abondance… jamais ceux qui ont vécu les mythes astraux, jamais ! Et je défie n’importe qui de m’apporter une biographie d’un Homme qui est allé au bout de la mythologie astrale et qui a conquis le pouvoir. Les Hommes dans le passé n’ont jamais eu le pouvoir, jamais.

Si l’Homme dans le passé avait eu le pouvoir, l’Homme aurait créé de très grandes choses. Le seul Homme qui a eu le pouvoir dans le passé et il a eu ce pouvoir sur son propre corps, ça été le Nazaréen. Le Nazaréen a eu le pouvoir sur son propre corps, naturellement à cause de ses facultés éthériques il avait la capacité de guérir, ainsi de suite, mais il avait le pouvoir sur son propre corps, c’est-à-dire qu’il était immortel, il était immortalisable, c’est le seul.

Tous ceux qui sont venus avant lui ont eu des pouvoirs magiques, le Nazaréen n’a jamais eu de pouvoirs magiques. Il avait des pouvoirs réellement réels, et c’est le seul être qui fait partie de ce que nous appelons le grand chaînon entre le passé de l’involution et la nouvelle évolution qui vient.

C’est le seul être qui, à cause de son infusion dans la matière, a permis que des Hommes aujourd’hui, comme moi et d’autres, puissent entrer en communication télépathique avec les sphères et défier les voiles, défier, voir à travers le mensonge astral, parler avec les morts, parler aux morts, expliquer aux morts ce qu’eux ont besoin de savoir, afin que les Hommes en arrivent un jour à pouvoir vivre en paix.

Donc il n’y a rien dans l’évolution des mythologies aujourd’hui, remarquez bien je dis aujourd’hui, il n’y a rien dans la définition des mythologies qui, aujourd’hui, vaillent la peine d’être su ; parce que tout Homme conscient réalise à la fin du vingtième siècle, maintenant que nous commençons l’évolution, tout Homme conscient sait que l’enjeu pour l’humanité future, l’enjeu pour ce petit groupe d’Hommes qui deviendra de plus en plus grand au cours des siècles, ce groupe d’Hommes conscients venant de n’importe quelle partie de la planète, l’enjeu pour ces Hommes, ce n’est pas le pouvoir, c’est la conquête des dieux. (Coupure enregistrement)…

(Reprise en cours) (…) Ceux qui auront la vibration universelle de cet Homme seront amenés facilement, sans heurt, vers ce tunnel éthérique où se partageront les tâches de la nouvelle évolution, et la concrétisation sur la Terre de l’Homme, du pouvoir occulte, des forces cosmiques de l’Homme faisant partie de l’illumination de son double, et de l’agrandissement parfait des conditions évolutives de sa conscience mondiale, de sa conscience planétaire.

À part de ça, tout le passé, toutes les belles fresques du passé, n’ont pour l’Homme nouveau aucune valeur. Et quand je dis aucune valeur, je dis d’une façon absolue, parce que dans toutes les fresques il y a de la spiritualité. Dans l’Homme nouveau, il n’y a aucune spiritualité, il y a simplement de l’Intelligence pure, cristalline.

FP : Alors, plutôt que de voir le mythe comme étant un idéal proposé aux Hommes, vous voyez plutôt comme une programmation de l’Homme ?

BdM : Le mythe, c’est un idéal proposé aux Hommes qui étaient inconscients, effectivement c’était un idéal, mais c’était un idéal qui était caché dans son essence. Qu’est-ce que c’est un idéal ? Quelle est la différence entre le réel et l’idéal ? L’idéal c’est toujours une forme de mensonge. Le réel détruit l’idéal, dans le réel il n’y a pas d’idéal.

Mais l’Homme avait besoin d’idéal parce que l’Homme n’était pas dans le réel, l’Homme n’était pas dans son mental, l’Homme n’était pas capable de créer la pensée, l’Homme n’était pas capable de vivre la pensée créative, il vivait toujours une pensée fondée sur le mémoriel personnel de sa propre expérience ou sur le mémoriel de l’humanité.

L’Homme n’avait aucune individualité, donc il était incapable de réellement saisir la différence entre l’idéal et le réel. Et l’Homme de la nouvelle évolution saura, réalisera la différence entre l’idéal et le réel, et il verra que là où l’idéal avait été la pointe, la direction, l’orientation donnée par la mythologie, il verra que dans la nouvelle évolution, l’idéal sera tué.

Parce que pour qu’il y ait un idéal, il faut qu’il y ait de la spiritualité. Qu’est-ce qui cause un idéal ? Qu’est-ce qui crée, qu’est-ce qui permet à un Homme de vivre un idéal ? Ça lui prend de la spiritualité, ça lui prend de l’espoir, il faut qu’il ait les grands yeux perdus dans la brume. Et qui, croyez-vous crée la brume ? Les dieux !

FP : Est-ce qu’on peut considérer que le mythe, si c’est une programmation, est-ce que ça a été une programmation nécessaire dans le sens que les Hommes, de toute façon, ne pouvaient pas avoir plus d’informations que ne pouvait en contenir leur ignorance, à cette époque-là ?

BdM : C’est pour ça que je dis toujours à ceux qui… parce que je connais les Hommes qui se fâchent du passé, et je dis toujours : Nous sommes aujourd’hui à la fin du vingtième siècle, nous commençons à voir, nous avons évolué, il y a des Hommes aujourd’hui sur la Terre qui donnent des clés à l’humanité pour comprendre les mythes de la pensée humaine, donc nous sommes très avancés.

Mais les Hommes doivent comprendre que le passé était construit d’une façon à ce que l’Homme puisse évoluer. Tout ce qui s’est passé dans le passé, les religions, les mythes, tout, tout était nécessaire, l’Homme avait besoin de ceci parce que l’Homme n’avait aucune individualité, il n’était pas suffisamment intelligent, il était beaucoup trop primitif, tant sur le plan de l’émotion que sur le plan du mental.

C’est simplement à la fin du vingtième siècle que l’Homme peut réellement créer, et quand je dis que l’Homme, je ne parle pas de l’humanité, vous avez simplement à regarder ce qui se passe dans le monde aux nouvelles, et vous verrez que quand je parle de l’Homme, je ne parle pas de l’humanité.

Je parle de ces Hommes qui sont un peu partout éparpillés dans le monde, aux Indes, en Amérique du Sud, aux États Unis, en France, en Allemagne, un peu partout dans le monde, ce sont ces individus qui verront à travers la mythologie et qui pourront dire : Oui, dans le passé c’était nécessaire cette connerie, aujourd’hui c’est fini !

On a passé de la première année à l’université, c’est fini ! Mais tant que l’Homme n’aura pas la force intérieure pour prendre entre ses mains, entre ses mains, d’une façon catégorique et absolue, le mensonge, le regarder en face et pouvoir le renier, l’Homme n’aura aucune capacité d’entrer dans une conscience supramentale.

Et je vous assure que la conscience supramentale, ce n’est pas mythologique. Je vous assure aussi que ce n’est pas philosophique, que ce n’est pas spirituel, et que l’Homme qui doit passer dans cette expérience doit brûler tout ce qui fait partie de son ancien cadavre, et son ancien cadavre, c’est son ancienne conscience. Donc il n’y a plus… moi j’appelle ça le terrorisme psychique, c’est une affaire de vie ou de mort, “no bullshit”, c’est fini !

FP : Bon alors, si les mythes ont été fondés par les dieux dans un souci d’assujettir l’Homme, comment expliquez-vous qu’au deuxième acte, il y a donc une suite maintenant de l’Anneau des Nibelungen, on passe à l’Anneau des dieux, et que cette suite n’est pas en faveur dans le récit, n’est pas en faveur des dieux justement.

Je le résume un petit peu, comme tout ce qui est en bas est égal à ce qui est en haut, il y a donc un Anneau de pouvoir également qui a été créé par les dieux sous une forme d’enceinte, une muraille que les dieux ont bâti autour d’eux pour pouvoir concentrer leur pouvoir, c’est ce qui nous est dit dans le mythe.

Et ces dieux-là sont les gardiens de la religion spécifiquement là, Wotan qui est le gardien de la religion, qui est un de ces dieux, entouré d’autres dieux, ce sont les gardiens de leur religion et ils construisent une enceinte fortifiée, un mur de limitation là, et une fois que cette muraille qui entoure les dieux est terminée, ils perdent la lumière et la connaissance universelle, eux également.

Alors ce qu’on retire de ça, ça veut dire peut-être que lorsqu’une religion se limite elle-même derrière le mur de la doctrine ou du dogme, l’esprit de décadence commence à la pénétrer et puis ça commence à saper un peu ses fondations, et finalement elle menace de tomber en ruine.

Alors comment se fait-il que ce deuxième acte-là n’est pas du tout en faveur des dieux, puisqu’en fait, on les voit là comme se limitant eux-mêmes dans leur pouvoir, limitant la religion ou l’esprit universel qu’ils sont supposés diffuser ?

BdM : Je vais vous dire une chose, les dieux, les dieux ont toutes les capacités, les dieux ont la capacité de mentir pour dire la vérité, ils ont la capacité de dire la vérité pour mentir. Il n’y a rien de plus écœurant qu’un dieu, il n’y a rien de plus mensonger qu’un dieu parce qu’un dieu ne fait jamais partie de l’Homme. Si les dieux sont obligés de donner à l’Homme, par la voie de la mythologie, une symbolique leur permettant de voir que s’il y a érection d’une forteresse à l’intérieur de laquelle, eux, deviennent prisonniers, à qui croyez-vous qu’ils parlent ?

Ils disent aux Hommes : Ne cristallisez pas les formes parce que la religion va mourir. Les dieux veulent que la religion continue. Donc connaissant les lois de la forme, les dieux sont obligés d’expliquer aux Hommes la dynamique de la forme, et les Hommes étudiant sérieusement, spirituellement, la dynamique de la forme, s’occupent sur le plan intellectuel, sur le plan philosophique, sur le plan de la discussion, ils s’occupent de se rendre compte de ce qui se passe dans le monde et de s’assurer que la forme ne devienne pas trop cristallisée, afin que la religion ne meurt pas.

Donc les dieux, ce sont des êtres, ce sont des intelligences qui fonctionnent un peu comme les espions doubles, qui espionnent pour les Américains, qui espionnent pour la Russie en même temps. C’est très difficile, et pour voir ceci il faut réellement être en communication avec eux. Si l’Homme était en communication avec les sphères, et qu’il avait un langage direct avec les sphères, et qu’il pourrait demander aux sphères des questions, pourvu que lui soit totalement en contrôle des questions et des réponses, autrement dit qu’il ait la vibration cosmique, qu’il ait la vibration de l’intelligence créative, l’Homme verrait qu’aucun dieu ne peut résister à l’Homme.

Ceci veut dire qu’aucun dieu, à travers sa mythologie, ne peut résister à l’intelligence créative de l’Homme nouveau, parce que les dieux font partie d’un temps qui est déjà plus arriéré que le temps de l’Homme nouveau. Si vous prenez le temps de l’Homme nouveau sur le plan cosmique, le temps de l’Homme nouveau, il est plus avancé dans le temps cosmique que le temps des dieux qui, dans le passé, ont utilisé la programmation pour créer sur la Terre un système de désinformation nécessaire, afin que l’Homme puisse évoluer. Donc les dieux, oui…

FP : Donc, dans cet Anneau des dieux là, qui symbolise un peu la doctrine et le conformisme, il y a également un reniement de l’amour en fait, c’est une religion sans amour à base de doctrine, de dogme, d’imposition et de conformisme, il y a encore une fois le conflit entre le pouvoir et l’amour ?

BdM : Il y aura toujours un conflit entre le pouvoir et l’amour, parce que l’amour… un être qui aime, prenons par exemple le Nazaréen, un être qui aime, qui est réellement cosmique dans sa conscience, ne peut pas être intéressé au pouvoir. Et s’il possède le pouvoir, le pouvoir fait partie de lui, il fait partie intégrale de lui, il ne fait pas partie de sa conscience égoïque, il fait partie de son autre nature.

Donc sur le plan de l’involution, il y a toujours eu un conflit entre l’amour et le pouvoir, parce que ceux qui avaient le pouvoir, ceux qui donnaient à l’Homme le pouvoir à travers les actes magiques, devaient lui enlever l’amour, afin que lui puisse renier ses frères et s’allier à eux.

C’est évident que si les dieux voulaient que les Hommes, que ces initiés se lient à eux, il fallait qu’ils enlèvent à ces Hommes, le droit, la capacité ou l’intention d’amour, parce que l’Homme va – s’il est trop trop trop près de son amour – il va préférer, même si ça fait partie d’un amour qui est primitif, il va préférer vivre l’amour avec ses enfants, sa femme, ses amis, que de vivre un amour, une vie totalement occulte avec les dieux.

Ulysse a été un exemple. Alors les Hommes de la nouvelle évolution verront à travers ce jeu et les Hommes de la nouvelle évolution ne s’empêcheront pas au contraire d’aimer, ils aimeront et ils se serviront de l’amour pour les Hommes contre les dieux. Et d’ailleurs, c’est au cours de la prochaine évolution que l’amour pour les Hommes sera pour la première fois utilisé contre les dieux.

On a par exemple à l’intérieur de la chrétienté, utilisé l’amour pour l’amour de Dieu. Mais quand on utilise l’amour pour l’amour de Dieu, à l’intérieur de cette religion chrétienne, si réellement on est grand dans cet amour, on devient mystique. Et si on n’est pas réellement grand dans cet amour, on devient politique.

Donc le chrétien a deux voies, soit qu’il devient mystique, l’amour, “Ste Thérèse”, ceux qui ont réellement manifesté sur la Terre un psychisme d’un certain ordre, ce sont des êtres qui aimaient l’Homme et qui étaient liés aux forces. Et le jeu des forces que vous appelez les miracles de ce temps-là, faisaient partie justement de l’astralisation de la religion, pour donner à l’Homme le savoir, rendre compte à l’Homme qu’effectivement, le dieu il existait !

Mais dans le fond, ce n’est pas le dieu, c’est les dieux qui se servaient de ces êtres très très sensibles qui aimaient l’Homme pour manifester sur la Terre une condition d’évolution religieuse, qui était nécessaire pour la formation des états européens et éventuellement le cernement dans le monde d’une population chrétienne. Mais avec l’évolution, l’Homme ne pourra plus utiliser cet amour parce qu’il vivra d’un Amour nouveau, d’un Amour autre qui sera très très mental, et jamais l‘Homme ne laissera utiliser son Amour par les dieux.

FP : Alors cette imposition de la doctrine à travers la religion et du conformisme, est-ce que ce n’est pas une façon d’empêcher les Hommes d’avoir justement accès à une universalité de la connaissance ou de la vérité, ou de la réalité, n’est-ce pas une façon en fait de diriger ?

BdM : Les Hommes ne peuvent pas avoir accès à l’universalité de la connaissance à travers la conscience collective, ils n’ont jamais pu, ils ne pourront jamais. Ça fait partie des mythologies. L’Homme ne peut atteindre la conscience individualisée que lorsqu’il aura la capacité de déchirer les voiles. Il n’y a rien de plus facile sur notre planète que la connaissance. La connaissance, elle coule comme de l’eau. Elle provient du savoir.

Donc les Hommes ont accès au savoir, mais pour qu’ils puissent réellement aller chercher ce savoir, cette énergie, ils sont obligés de détruire les frontières qui les séparent d’eux-mêmes. Et les frontières qui séparent les Hommes d’eux-mêmes sont les formes-pensées, ce sont les mémoires qui ont été installées, créées, manipulées par les dieux à travers tous les systèmes de notre humanité pendant des millénaires.

Donc les Hommes auront individuellement la conscience créative universelle. Jamais les Hommes auront cette connaissance universellement. S’il y a deux Hommes, dix Hommes, mille Hommes, quinze mille Hommes, cent mille Hommes, ça sera un processus individuel. Ça ne sera jamais un processus créatif, collectif. Toujours il sera individuel, ce processus.

FP : Alors on rentre là dans le troisième acte. Lorsque les dieux se limitèrent donc eux-mêmes et qu’ils repoussèrent l’universalité justement de la vérité ou de la connaissance, par l’Anneau de la doctrine et du dogme, les Wälsung – ce sont les chercheurs de vérité – se sont rebellés contre les dieux.

Et on voit dans toute cette histoire des Wälsung, toute cette famille, ses descendants, une racine commune qui est celle de Sieg, il y a donc des Siegmund là-dedans, des Siegfried, et Sieg veut dire la victoire. Alors on nous raconte l’histoire de Siegmund le courageux, poussé à rechercher la vérité à tout prix et qui finira par être tué à cause de son audace.

Donc ces gens-là se rebellent contre la position des doctrines de la religion. Siegmund le premier, il meurt de son audace, sa femme Sieglinde a les mêmes inspirations intérieures mais elle n’ose pas les exprimer d’une manière ouverte, elle finira par mourir de désespoir, mais elle va transmettre cette soif de vérité, de connaissance, à son enfant qui est Siegfried.

Siegfried dont la racine veut dire celui qui obtient la paix par la victoire, donc on conclut dans ce troisième acte que ce qu’une génération de chercheurs ne parvient pas à accomplir le sera par ses descendants, et finalement la vérité triomphera de la doctrine. Alors il y a un dur combat qui attend Siegfried, le monde n’est pas prêt à recevoir la vérité, et le Christ lui-même qui disait à ses disciples : ils m’ont haï, ils vous haïront aussi !

Et les temps de persécution, ce qu’on comprend à travers de tout cela, c’est que les temps des persécutions ne sont pas révolus bien que le monde actuel prétende accorder une liberté religieuse, mais la croyance à la doctrine est toujours puissante, et il y a toujours du monde qui est prêt à persécuter ceux qui sortent des voies coutumières.

Alors d’après vous, pour ces chercheurs de vérité, disons ceux qui ont cette flamme-là, qui veulent passer au travers de la doctrine et du dogme, faut-il faire face à ses ennemis et affronter le monde, offrir sa poitrine aux flèches de l’antagonisme, de la médisance, de la calomnie, et défendre ses convictions, ou bien faut-il tourner le dos à ses ennemis potentiels, à cette inquisition qui existe toujours comme une manière en filigrane, faut-il les ignorer, quelle est votre attitude à vous ?

BdM : Il ne s’agit pas pour le chercheur d’offrir son corps ou même son esprit aux fléchettes de la masse, ce n’est pas intelligent. Il s’agit pour les Hommes du nouveau cycle de comprendre que le mal de l’Homme, c’est-à-dire l’ignorance de l’Homme, elle est installée dans sa programmation à lui. D’ailleurs le problème de l’Homme, le problème des chercheurs, c’est qu’ils cherchent la vérité. Tous les Hommes cherchent la vérité. La recherche de la vérité fait partie du mensonge cosmique sur notre planète.

FP : Et si on changeait le mot “vérité” ?

BdM : Vous ne pouvez pas le changer parce qu’il est déjà institutionnalisé, il fait déjà partie de la mythologie, et tous les Hommes dans le monde cherchent la vérité, ils cherchent la vérité, on cherche la vérité depuis des millénaires. Il ne s’agit pas pour l’Homme de chercher la vérité. La vérité c’est l’envers du mensonge. Il s’agit pour l’Homme de pouvoir supporter le choc de ce qu’il sait.

Si les Hommes avaient la capacité égoïque, mentale, de supporter le choc de ce qu’ils savent – parce que tous les Hommes savent – si les Hommes avaient la capacité de supporter le choc de ce qu’ils savent, automatiquement ils seraient dans ce que vous appelez la recherche de la vérité, et à partir de ce moment-là, les Hommes ne seraient plus intéressés à la vérité, parce que la vérité, c’est l’envers du mensonge.

C’est de la connerie ! La vérité c’est quelque chose que les dieux ont établi à l’intérieur d’une programmation pour l’évolution mentale, émotionnelle de l’Homme, et non pas pour l’évolution de la conscience supramentale de l’Homme. L’évolution de la conscience supramentale de l’Homme, elle vient de la souffrance de l’Homme, essoufflé, écœuré de la vérité.

Essoufflé, écœuré de la double valeur du mensonge cosmique ; essoufflé, écœuré de la polarité ; essoufflé, écœuré de la croyance ; essoufflé, écœuré de l’espoir. Tout est dans l’Homme ! L’Homme est une composition multidimensionnelle, l’Homme est une organisation psychique, métapsychique, biologique, astrale, vitale, l’Homme est Lumière.

Qu’est-ce que l’Homme cherche ? L’Homme EST, et l’Homme ne pourra réaliser ceci que lorsque lui-même aura finalement défiguré, défiguré, tout ce qui constitue dans son mental les aspects positifs ou négatifs du mensonge cosmique institutionnalisé à travers les mythologies ou les religions, pour donner à l’Homme encore l’espoir.

L’Homme ne peut pas traiter avec les dieux. L’Homme ne peut jamais traiter avec les dieux parce que tous les dieux sont en dessous de lui. Mais comment voulez-vous que l’Homme qui a été pendant des siècles obligé de marcher avec la béquille de la religion, la béquille de la philosophie, la béquille des opinions des autres, la béquille de ses émotions, la béquille de la crainte !

Savez-vous que les Hommes craignent, ils craignent même ce qu’ils savent vis-à-vis de la femme, leurs enfants, leurs cousins, leurs collègues, les Hommes n’ont pas de mental, ils n’ont pas de mental ! Donc ils vont aux grandes œuvres, ils parlent la poésie des grandes œuvres pour se donner une souffle animique qui est déjà fondé, enraciné, dans la conquête de l’Homme par les dieux.

C’est ça la différence entre la conscience supramentale de l’évolution et la conscience mentale inférieure. Regardez les Atlantes, la quatrième race-racine, elle a fini son stage d’évolution, elle a développé le corps astral ; le corps mental de la prochaine race est venu, les Indo-Européens jusqu’à nos jours, nous faisons partie des Indo-Européens, nous avons développé le mental inférieur.

Comparez les races Indo-Européennes avec les races Atlantes et vous allez voir une très très grande différence dans la composition psychique des organes vitaux de la vue interne. Si vous regardez l’Homme c’est la même chose, vous regardez l’Homme aujourd’hui de l’évolution qui vient, de la quatrième à la cinquième, à la sixième et ensuite il y aura la septième !

Nous ne pouvons même pas nous prétendre capable de comparer la sixième avec la cinquième parce que l’Homme de la sixième ne fait plus partie du monde imaginaire symbolique, religieux, métaphysique, occulte, ésotérique, mythologique, de l’ancienneté, c’est une rupture totale. Et chaque Homme est un maître, chaque Homme est son maître. À partir du moment où l’Homme est assujetti à une conscience quelconque d’un maître qui dit, qui dicte, l’Homme est dans la merde !

Et les Hommes un jour, au cours du prochain siècle, seront obligés de réaliser ceci, parce que la partie de la vie qui vient ne fait plus partie de l’astral. Elle fait partie de la conjointe action du double éthérique de l’Homme avec le corps matériel de l’Homme. Elle fait partie de la conjointe action avec l’éveil de l’esprit de l’Homme dans l’intégration supramentale de son troisième œil. Il n’y a plus de parallèle entre le passé et l’avenir, nous ne pouvons plus parler demain comme nous parlions hier.

Nous ne pouvons plus même accepter un iota de ce qui, dans le passé, a été dit pour l’involution, pour l’évolution, et qui était nécessaire. Nous devons parler aujourd’hui en fonction de ce que nous devons déchirer les voiles, chaque Homme doit parler pour lui-même et non plus parler pour l’humanité. Il doit voir pour lui-même et non plus pour l’humanité ! Ce n’est plus l’évolution d’une conscience collective, c’est l’évolution d’une conscience individualisée, ce qui n’a jamais existé dans le passé, ni dans le paradis terrestre des Atlantes, ni pendant la race Indo-Européenne. C’est neuf, “it’s a new board game” !

FP : Il ne reste plus qu’à passer au travers du pouvoir castrateur des gouvernements, des religions…

BdM : Non non, ce ne sont pas les gouvernements, les gouvernements sont nécessaires, les religions sont nécessaires, il y a des gens dans le monde en Amérique, dans le tiers-monde, dans les petits pays, dans les petites nations européennes avec des petits esprits gros comme ça, il y a du monde dans le monde qui ont besoin d’être encore surveillés, qui ont besoin d’être enlignés.

Il y a des gens, des masses, des milliards d’Hommes qui ont besoin d’un enlignement dans le monde. Ces Hommes, ces organisations, ces religions, toutes les religions… vous regardez ce qui se passe dans les pays Arabiques, toutes ces religions sont nécessaires, elles font partie de l’expérience karmique des individus ! Le point où l’Homme nouveau se sépare de l’Homme ancien, ce n’est pas sur le plan de la contestation, c’est sur le plan du pouvoir interne chez chaque individu de supporter le poids de ce qu’il sait et de fermer sa gueule !

FP : Anonyme dans la foule ?

BdM : Anonyme dans la foule ! Anonyme dans la foule ! Lorsque la foule sera grande, il n’y aura plus besoin d’anonymat, cette foule sera occulte, elle aura accès au couloir éthérique de l’humanité. Qu’est-ce que l’Homme a besoin aujourd’hui d’essayer de vanter ce qu’il sait, si l’Homme vante ce qu’il sait, c’est qu’il ne sait pas parfaitement ce qu’il vante !

C’est ça la spiritualité dans l’illusion de la forme, maintenue à travers ces Hommes qui recherchent et qui recherchent et qui recherchent, et qui se retrouvent après des années encore à rechercher. Un jour il faut que ça cesse la recherche ! Et la recherche de l’Homme cessera lorsqu’il aura développé une parole, mais l’Homme n’a pas de parole, il jase ! On continue… (rires du public).

FP : Je continuerai pour vous remercier, on vient de terminer notre première heure. Merci beaucoup Bernard de Montréal. (Applaudissements).

mise à jour le 22/08/2024

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