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Conférence avec François Payotte 4

“FP : Dans un article qui vient de paraître cette semaine dans la presse, dans le “Supplément plus” de la presse, où il est dit que les Québécois risquent de perdre leur âme, alors, je vous lis en substance cet article-là. Voilà ce qu’il y est déclaré : Les Québécois sont en train de perdre à toutes fins utiles …” BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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François Payotte (FP) : Dans un article qui vient de paraître cette semaine dans la presse, dans le “Supplément plus” de la presse, où il est dit que les Québécois risquent de perdre leur âme, alors, je vous lis en substance cet article-là. Voilà ce qu’il y est déclaré : Les Québécois sont en train de perdre à toutes fins utiles leur mythologie. Cette imagerie forte qui faisait jusqu’à tout récemment leur spécificité, l’âme québécoise risque de se perdre bientôt dans le magma américain, qui deviendrait alors en quelque sorte un sous-produit de l’Amérique.

Tel est du moins, l’avis du Dr X, psychiatre de… pour qui les peuples, pour vivre collectivement doivent se fonder sur des mythes positifs, sur de grandes images de référence, exaltantes. Les Québécois d’aujourd’hui, signale-t-il, n’ont pratiquement plus de mythologie bien à eux, ils n’ont plus rien sur quoi faire reposer leurs rêves vitaux, ils refusent de se fabriquer leurs propres mythes.

Dans cette veine, ils s’adonnent à un refus hostile du passé. Faire ainsi table rase, dit-il, est bien dangereux car il n’y a plus rien sur quoi faire reposer un projet de vie commune. Il ne reste plus, explique le professeur, qu’un mythe de fondateurs, très pauvre, c’est-à-dire une imagerie de développement de constructeurs, un peu frimée.

Il partage absolument les remarques faites il y a deux ans par Fisher au sujet des Québécois dans son livre : “Le chat oiseau”. Dans ce document, dit-il, le goût des Québécois de s’envoler toujours vers l’ailleurs est bien décrit. Cette tendance vient justement du fait que notre peuple ne peut plus faire asseoir sa vie sur ses propres mythes.

Les Américains, eux, avec leur technologie et les Français avec leur riche histoire possèdent ces points de référence qui sous-tendent l’action et qui poussent vers la joie et l’espoir. Le médecin signale d’une manière toute particulière que le délire des malades mentaux Québécois porte beaucoup plus souvent qu’en Europe sur les thèmes religieux et féministes.

Les Québécois, selon lui, malgré ce qu’ils pensent, n’ont pas encore intégré le religieux. L’Europe, elle, a depuis longtemps réglé ses comptes avec la religion et cela n’est plus sujet de blocage émotif. Au Québec, au contraire, le domaine religieux a été l’objet d’un refoulement actif. Le religieux revient alors à la surface par des moyens détournés, inopinément, par le moyen d’une bureaucratie autoritaire qui a remplacé les curés par une présence policière très lourde et très encombrante, d’une part, et par un féministe rageur qui fout toute la mythologie en l’air.

D’autre part, le féminisme Québécois relève ainsi du sacré et ne peut bénéficier du contrepoint efficace de l’humour. En France, on rigole des féministes, ici, non, lance le médecin. Je pense que je vais m’arrêter là… Les Québécois risquent de perdre leur âme… Ça n’a pas l’air de le déranger (rires du public). Les Québécois ont fait table rase de la mythologie, c’est ce que reproche ce psychanalyste psychiatre ; c’est dangereux paraît-il !

Pourtant on se promène toujours avec des plaques où il y a marqué dessus : je me souviens… Pour un pays qui s’attaque à la mémoire, c’est quand même un paradoxe ! Quelle remarque ça apporte de votre part, cet article ? (rires du public et silence de BdM) ; j’aime ça, c’est très révélateur. On en apprend beaucoup par des silences imposants.

Bernard de Montréal (BdM) : Pour apprécier ce qui se passe au Québec, il faut quand même donner au peuple Québécois une certaine marge de temps. Et pour ceux qui aiment les choses occultes, le peuple Québécois, c’est un peuple initiatique, un peu comme le peuple Juif qui était un peuple initiatique. C’est évident que le peuple Québécois, la masse Québécoise, à travers tout le système d’information, va subir au cours des prochaines années une pénétration profonde de nouvelles données, et ces nouvelles données vont créer de plus en plus de ce changement dans la psychologie foncièrement grégaire du peuple.

Donc si nous regardons la mutation, la transformation du peuple Québécois sur une base de deux ou trois générations, et en fonction de ce qui se passe occultement au Québec, ce qui se passe dans le monde, quand je dis occultement je veux dire, des forces préparatoires à l’évolution et à la transformation des relations entre les nations, il est évident que le peuple Québécois va démontrer des signes avant-coureurs d’un changement de conscience qui va énerver du monde.

FP : Qui va énerver du monde ?

BdM : Oui, parce que quand on parle des psychologues, quand on parle des psychiatres qui avancent des théories observatrices, ils observent. Observer ce qui se passe dans une nation, c’est une chose, mais comprendre ce qui se passe en est une autre. On peut regarder ce qui se passe au Moyen-Orient…

FP : Oui, il n’y a personne qui comprend rien du tout (rires de FP et du public).

BdM : Alors il y a une très grande différence, d’ailleurs je veux parler sur ceci, la différence entre observer et comprendre. Aujourd’hui, à la fin du vingtième siècle, c’est très important pour l’Homme de comprendre ce qu’il observe. S’il ne fait qu’observer et qu’il ne comprend pas, évidemment il vit la déprime. Et elle peut être grave, la déprime parce qu’il y a quand même des évènements qui se produisent aujourd’hui qui ne sont pas aussi normaux que ce que nous vivions auparavant, malgré qu’il y a toujours eu de l’anormalité.

Les masses aujourd’hui, l’Homme, les médias, sont assujettis à une suite d’évènements chocs, et ça, toute l’humanité va le vivre. Si vous regardez les nouvelles dernièrement… L’humanité va vivre des évènements qui, cosmiquement parlant, ne sont pas compris mais qui, sur le plan de l’observation, vont créer, vont froisser, vont créer beaucoup d’inquiétude chez les parlementaires. Quand je parle des parlementaires, je ne parle pas simplement des parlementaires au Parlement, je parle de ceux qui parlementent dans les journaux.

Et l’Homme aura besoin de beaucoup de Savoir, l’Homme aura besoin de beaucoup de points de référence, au fur et à mesure où il arrivera vers la fin du cycle. Mais lorsque nous parlons de l’Homme, nous ne parlons pas nécessairement de l’humanité. L’Homme, pour moi, ne fait pas partie de l’humanité. L’Homme conscient, l’Homme nouveau, ne fait pas partie de l’humanité.

Il a un corps, comme les membres de l’humanité ont un corps, mais il n’a pas le même Esprit. Donc, il ne réagit pas de la même façon vis-à-vis du terrorisme, vis-à-vis Air India… Ce qui se passe est normal, c’est écrit, et ça c’est de la petite guerre ! Donc l’Homme conscient sait très bien que l’humanité est en voie, aujourd’hui, de profondes transformations qui amèneront, éventuellement, l’humanité à un nouvel équilibre.

Mais aujourd’hui l’humanité est dans une phase de transition où le déséquilibre est la règle du jeu. Et le déséquilibre, il fait partie de toute l’accumulation énorme des forces karmiques de l’humanité. Et de ceci, de cette phénoménologie globale, ressort ou ne peut ressortir que de la conscience individualisée ; où et quel que soit ce qui se passe dans le monde, l’individu n’en souffre pas.

Donc, ce que ce médecin dit concernant la province de Québec qui renie ses mythes, qui s’éloigne de sa religion, ainsi de suite, c’est juste en tant qu’observation, et aussi c’est dangereux. Mais le dangereux veut dire quoi ? Quand un psychologue dit : “C’est dangereux”, avez-vous déjà vu ou entendu parler d’un peuple qui a disparu parce que c’était dangereux ? Les peuples se transmutent, les peuples sont comme du matériel plastique.

Donc le peuple Québécois, à travers ce qui se passe, transmute rapidement, se développe rapidement. Et il supporte beaucoup plus la disparition des mythes que les psychologues (rires du public). Les psychologues ont besoin des mythes, des mythologies, pour mesurer le comportement humain, aussi pour mesurer les lésions dans le corpus Québécois. Ils veulent savoir jusqu’à quel point l’absence de mythe crée des lésions dans la psyché Québécoise.

Mais dans le fond, le peuple Québécois, le seul problème qu’il a, c’est un problème économique. Mais tous les peuples l’ont un peu, c’est normal, il y a tellement de changement aujourd’hui ! Donc le peuple Québécois est en train de développer une identité. Et elle est lente, cette identité, donc cela crée des problèmes. Mais est-ce qu’on regarde le peuple Québécois ou est-ce qu’on regarde les individus Québécois ?

Moi, le peuple Québécois, qu’il aille par là ou par là, moi ça ne change rien dans ma vie. Mais s’il y a des individus Québécois qui naissent, qui prennent racine dans leur propre être, à ce moment-là, c’est phénoménal. Et je puis vous assurer que, comme nulle part au monde, le début de l’individualité intégrale se fera au Québec, et elle se fait au Québec, elle naît au Québec. Et à cause de cette individualité, ce que la masse Québécoise vit en parallèle, inconscient, c’est bon.

Le peuple Québécois, même s’il s’allie par osmose, s’il s’allie avec l’Amérique, ça fait partie des forces cosmiques qui travaillent à travers la conscience sociale de ce peuple-là. Ce sont ceux qui veulent maintenir le contrôle, ceux qui veulent être parentaux, ceux qui veulent être les autorités, ceux qui veulent le pouvoir qui s’inquiètent où va aller le peuple Québécois. Va-t-il se marier avec l’Ontario pour avoir un fils bâtard, ou est-ce qu’il va se marier avec les Américains pour avoir un enfant riche ?

Alors, ces questions-là d’ordre psychologique sont intéressantes parce qu’elles nous permettent de voir, d’observer ce qui se passe ; mais ce n’est pas parce qu’on observe ce qui se passe qu’on comprend. Et ça, c’est très dangereux quand on peut observer ce qui se passe dans le monde aujourd’hui, que l’on ne comprend pas. Parce qu’il se passe tellement de choses, on observe tellement de choses, qu’éventuellement, on vit une sorte de désorientation. L’aiguille de notre compas, elle devient folle.

Mais ça, ça fait partie de l’involution et de l’évolution, ça fait partie du choc de deux mondes. Ça fait partie du choc de deux vies, ça fait partie du choc de deux époques. C’est très normal… c’est très normal. Ce que nous devons considérer, c’est l’évolution de l’individualité. Et les Hommes qui en sont arrivés à une conscience individualisée, quel que soit ce qu’ils observent dans le monde de l’économie, dans le monde de la politique, dans le monde de ci ou de ça, ils n’en seront pas affectés. Et la clé de l’Homme nouveau, elle est là.

Tant qu’un homme est affecté par ce qui se passe dans le monde, c’est qu’il n’a pas la conscience suffisamment développée pour pouvoir se libérer de ce qui se passe dans le monde et qui l’affecte émotivement. Il y a aujourd’hui des problèmes, par exemple en Arabie avec les otages. Il y a Air India… vous n’êtes pas dans l’avion… Ce n’est pas vous qui êtes dans l’avion ! Si vous étiez conscient, vous ne seriez pas dans l’avion. Donc d’une façon ou d’une autre, vous ne pouvez pas être dans l’avion.

FP : Ça va être une échelle de mesure de la conscience ?

BdM : C’est la seule. Moi, quand je vais en avion, je me demande : “C’est correct”… ? Si ça me dit : “C’est correct”, je m’en vais. Mais si ça me dit, si moi je me dis qu’il ne faut pas que j’y aille, je n’y vais pas. Ensuite, je le regarde descendre dans les eaux. C’est ma prérogative. Ça fait partie de ma conscience. Donc les Hommes ont tous de la conscience en potentiel. C’est aux Hommes d’en arriver à pouvoir saisir ce mouvement subtil de l’intelligence supramentale en eux.

Et pour ce, on l’a déjà expliqué, il faut que l’Homme en arrive à pouvoir supporter la solitude de ce qu’il sait. Si l’Homme est capable de supporter, l’individu, l’Homme nouveau est capable de supporter la solitude de ce qu’il sait, même si les mythes tombent et que les religions s’effondrent et que d’autres religions se forment et se reforment, pour lui, ça ne change rien. Ça fait partie de l’évolution, la continuité de l’évolution de la cinquième race-racine.

Ça n’a rien à faire avec l’évolution de la sixième. On vit un peu aujourd’hui, sur le plan social mondial, un peu la même terreur qu’on pourrait vivre vis-à-vis la nature. Vis-à-vis la nature, on voit les volcans qui sautent, les rivières qui changent de place, qui changent de lit et pourtant on continue à bâtir nos maisons. C’est la même chose au niveau de l’histoire, au niveau des conflits aujourd’hui qui sévissent.

Ce n’est que dans son individualité intégrale que l’Homme devient un intouchable. À partir du moment où il vit une conscience collective, grégaire, il est touchable. Et s’il est touchable, il est affectable. Et s’il est affectable, il est incorporable. Et s’il est incorporable, à ce moment-là, on lui crée des mythes pour qu’il soit bien dans sa peau. C’est comme ça que ça fonctionne !

FP : Voulez-vous connaître la conclusion ?

BdM : Oui…

FP : On peut faire deux constatations au sujet du caractère Québécois, conclut le médecin : Les Québécois sont en train d’uniformiser leur vécu comme en milieu socialiste au point où cela est générateur d’ennuis. Et puis, ils sont si transparents dans leur vécu qu’il ne leur reste pratiquement plus d’identité personnelle. Le mystère de ce qui doit rester caché dans la vie, ce qui doit être opaque n’apporte plus son appui. Il ne reste plus rien ici comme en Europe, de l’espace personnel privé, de l’admirable mystère de l’homme.

BdM : Je vais vous parler de l’Europe, ça va vous faire comprendre le Québec. L’Europe, c’est un pays qui s’est créé une âme synthétique. L’Europe a perdu son âme, elle a perdu l’âme des jeunes années, elle a perdu l’âme des périodes des épopées, elle a perdu l’âme des époques où il devenait intéressant pour l’européen de contester sur le plan de l’idéologie et de vivre de la définition du marxisme ou du capitalisme, ou de l’existentialisme ou de ci ou de ça.

Autrement dit, l’Europe, pendant plusieurs années jusqu’à très dernièrement, s’est masturbée intellectuellement et elle a voulu se donner une image qui était de la “coultoure” (rires dans la salle). Donc aujourd’hui, elle veut et elle a essayé, grâce à ce grand Charles de Gaulle, d’exporter de la “coultoure” au Québec. Et elle s’est aperçue que la “coultoure” européenne au Québec, on s’en fout, parce qu’on a une autre “coultoure” qu’on est en train de développer, mais dont on ne connaît pas encore la forme.

Donc de temps en temps, il y a des chanteurs, des artistes d’ici qui s’en vont en Europe qui amènent de la “coultoure” qui se recherche, et les européens, qui ne sont pas habitués à cette sorte de “coultoure”, ils la trouvent intéressante, la “coultoure” Québécoise. Mais ils la trouvent intéressante pour une chose, parce que ça leur permet, les Français, de ne pas être seuls au monde.

Donc, Québec, pour les Français, c’est un peu comme un petit frère quelque part qui va arriver un jour et qui va dire : “Écoute, il y a un lien entre nous autres, tu n’es pas tout seul, inquiète-toi pas, tu vas au-delà des mers, si ce n’est pas au Québec, c’est en Louisiane”. La France n’aime pas être seule, elle veut être regardée, elle est narcissique. Elle aime le miroir. Elle aime la flatterie de sa langue.

Quand le Français parle, il s’écoute parler. Et tout ceci permet à la France de continuer à maintenir une certaine mainmise sur l’évolution de la “coultoure” Française. Et il se produit un phénomène au Québec. Au Québec, depuis quelques années, le peuple a mis un peu de côté, le jeune peuple a mis un peu de côté, le côté archaïque de la religion et a commencé à investiguer un peu, les aspects marginaux de l’irreligieux.

Et il a trouvé dans ceci un intérêt qui est encore extrêmement lézardé par des émotions et très lézardé par des illusions, ainsi de suite. Mais il s’est créé dans la province de Québec un fond d’information particulier à la province de Québec. Et ce fond d’information qui est nouveau et qui s’étend de plus en plus, commence à chicoter les oreilles parlementaires, ça les énerve, parce que ce nouveau fond d’information, il déchire les mythes, il fait sauter les bébés éprouvettes des idéologies anciennes qui veulent travailler avec une masse nouvelle.

Et aujourd’hui, on se retrouve au Québec comme un peuple qui est à la fois nouveau et à la fois ancien, mais qui devient de plus en plus nouveau. Et les gens qui étudient socialement, psychologiquement, l’évolution d’une nation, s’aperçoivent qu’au Québec rien ne marche. Les paramètres qui, aujourd’hui, sont bons, dans deux ans ne sont plus bons, dans cinq ans ne sont plus bons.

On ne peut pas fixer la conscience Québécoise. On ne peut pas dire : “Bon ben dans vingt ans, le Québécois il s’en va par là”. Et ça, ça fait partie de la richesse et de la spontanéité du Québécois. Les Québécois, c’est un grand peuple, c’est un beau peuple, c’est un peuple naïf, c’est encore un peuple très spirituel, qui est encore lié à sa mythologie et qui, un peu comme le peuple Japonais, se voit obligé de restreindre son affection pour la mythologie s’il veut aller quelque part.

Et ça, naturellement, ça énerve les chefs d’œuvres, ça énerve ceux qui “franc-maçonnent”, ça énerve ceux qui veulent maintenir le pouvoir. Et nous savons très bien que tous ceux qui sont le produit des grandes études, qui ont des liens avec les centres de recherche, qui ont des liens avec des niveaux d’autorité, que tous ces gens-là se tiennent ensemble comme des grappes de raisins.

Ils sont tous des raisins, ce sont de beaux raisins ! (rires du public). Mais ce n’est pas contre le raisin que l’on parle, nous parlons de la Terre d’où viennent les raisins. Et il s’agit que la Terre Québécoise, c’est une Terre différente : les raisins poussent différemment et malgré eux-mêmes. Le psychologue Québécois, il est obligé d’être un raisin différent des raisins Français, différent des raisins Allemands, différent des raisins Américains, parce que la Terre Québécoise, elle est différente, elle a un taux d’acidité qui est différent.

Donc vous allez voir dans dix, quinze ans, que ces bonhommes, ces sociologues, ces psychiatres, ces psychologues vont devenir des raisins très très nouveaux, parce que justement, ils seront nés d’une Terre neuve. Ils seront nés ou ils seront placés dans des courants, des contre-courants qui sont réellement infâmes dans d’autres pays. Ils seront obligés de faire des analyses qui frustreront leurs diagnostics.

Ils seront obligés de faire des analyses qui ne seront pas facilement assimilables parce que le peuple Québécois possède une identité qui est particulière à lui-même. C’est un peuple initiatique. Et tout peuple initiatique ne se comporte pas comme les autres peuples. Même si, au niveau de la masse, il ne le réalise pas, à travers les énergies qui fusionnent, qui se diffusent, qui pénètrent les consciences de ces Hommes, il y a quelque chose de différent qui se rend historiquement concevable et historiquement observable.

Donc, le peuple Québécois est un peuple particulièrement différent du reste des autres peuples en Amérique. Et c’est sa force et aussi sa démesure. Mais la démesure, elle dure un certain temps, ensuite, on ajuste, parce que ce n’est pas un peuple suicidaire. Il y a beaucoup de stabilité psychologique dans le peuple Québécois, beaucoup plus qu’on ne le pense.

Malgré qu’il y a aussi beaucoup de sensibilité, donc beaucoup de possibilités de subir l’émotivité historique de l’événementiel. Alors, ceux qui font des analyses du peuple Québécois, qui font des observations du peuple Québécois, ils font de bonnes observations, mais il s’agit de comprendre ce que l’on observe, si on veut donner à ce que l’on observe une valeur créative.

Au lieu de simplement lui donner une valeur mémorielle, une valeur qui réfléchit le passé, une valeur qui est fondée, en relation avec le passé ; et qui, automatiquement, crée dans le public qui reçoit de l’information, de la tristesse, de l’amertume ou chez les parlementaires, de l’inquiétude politique. Un peuple, c’est une masse d’énergie extraordinaire. Et quand un peuple explose, quand un peuple se rend un peu plus à sa conscience, il fait des choses qui, naturellement, sont mal remarquées.

Regardez la Révolution française. Si on peut donner une chose à la France, c’est la Révolution française. Si le monde occidental peut donner une chose à la France, c’est la Révolution française. Mais la Révolution française, elle a été faite par qui ? Elle a été faite par des initiés. Elle a été amenée par des initiés, ensuite elle a été soutenue par les masses. Mais ce sont des initiés qui ont créé la Révolution française.

Donc, on ne peut pas aller en Russie tsariste, on ne peut pas aller en monarchie Anglaise ou dans d’autres pays demander l’avis des souverains, s’ils sont d’accord qu’il y ait en France une explosion qui risque de mettre le système monarchique européen sur le cul, vous comprenez ! Donc, il y avait dans la conscience Française quelque chose, il y avait une énergie, il y avait une force qui a donné aux peuples mondiaux une capacité, finalement, de se libérer du féodalisme, de se libérer de la monarchie qui exploitait le peuple et qui se vantait d’être supérieure et divinement douée, pour finalement laisser entrer dans le monde l’ombre de la démocratie.

Donc chaque peuple a une fonction. Un jour, si j’ai le temps, j’écrirai un livre et je décrirai la personnalité des nations. Qu’est-ce que le Japon, qu’est-ce que l’Allemagne, qu’est-ce que la France, qu’est-ce que l’Angleterre, qu’est-ce que le Brésil, qu’est-ce qu’Israël, qu’est-ce que les peuples Arabes, qu’est-ce que l’Inde ? Chaque peuple a une fonction psychique créative sur une planète.

Et le mouvement, l’interrelationnel entre ces peuples est équivalent à l’interrelationnel psychique entre deux personnalités humaines. Les peuples ont des points forts, ils ont des points faibles, ils ont des qualités, ils ont des défauts. La diplomatie aide à un peu neutraliser ces forces qui créent à l’intérieur des peuples une conscience qui, souvent, souffre.

Donc chez le Québécois, il y a… Nous devons, chez le Québécois, commencer à regarder ce qu’il y a de puissant, de fort, de créatif, même d’impulsif pour le moment, pour commencer à voir la trajectoire, la lignée de notre évolution, au lieu de regarder simplement des tableaux, des éphémérides qui nous indiquent que le peuple Québécois est en voie de révolution psychologique, qu’il perd son contact avec la religion, qu’il perd le contact avec ses pères spirituels, qu’il perd le contact avec ses mythes.

Quand vous regardez un enfant qui grandit ou un jeune qui, à un certain moment, vit une crise et s’en va dans cette direction, il ne s’agit pas de le mettre à terre, il s’agit de regarder dans quelle direction il va, de comprendre pourquoi il s’en va par là. Donc nous avons, en tant qu’Hommes faisant partie d’une société Québécoise, en tant qu’Hommes qui travaillons à l’intérieur de la société Québécoise, nous avons à voir et à sentir le peuple, et à sentir et à voir où le peuple s’en va.

Et aussi à comprendre les courants psychiques qui, lentement, d’une façon subtile, formulent la conscience un peu plus loin, d’un peuple qui, aujourd’hui, en arrivera demain à prendre conscience de choses qui laisseront l’Europe en arrière, et qui laisseront l’Amérique en arrière, et qui laisseront les Indes, et l’Afrique, et l’Amérique du Sud en arrière. Parce que le peuple Québécois c’est un peuple initiatique.

Et tous les peuples initiatiques sont régis par des forces qu’ils ne comprennent pas. Ils sont régis par des forces qui, dans le passé, leur étaient infusées à travers une mythologie, à travers une doctrine religieuse, à travers une sorte de prophétie. Tandis que demain, le peuple québécois vivra son messianisme à travers l’explosion dans le monde, de cette province, après l’an 2000, de la vigueur d’une science qui n’a jamais été conçue, même aujourd’hui, sur le plan de la technologie et de la technocratie hydro-québécoise.

Donc l’Homme doit comprendre ce qui se passe, il doit voir ce qui se passe et il ne doit pas constamment faire référence à des sautes d’humeur qui font partie de la scission de la vieille âme avec l’âme nouvelle, du vieux mémoriel avec la conscience nouvelle. Le peuple Québécois, c’est un peuple qui est en train de s’affranchir, et qui est en train de s’affranchir comme aucun peuple sur la Terre ne l’est aujourd’hui, affranchi.

Donc pour les psychologues, les sociologues et les psychiatres qui s’énervent, il s’agit simplement de bien observer, et non simplement d’observer ce qui se passe dans la province de Québec, mais d’observer ce qui se passe en eux, qui reflète ce qui se passe dans la province de Québec. L’Homme n’est pas séparé de la société, mais l’Homme a accès à une sorte d’intelligence individuelle qui lui permet de facilement comprendre le social.

Si un Homme est capable, individuellement, de comprendre et de savoir un autre Homme, imaginez ce qu’un Homme peut savoir d’une société, peut savoir de ses courants, de ses émanations, de ses évolutions, de sa trajectoire… (coupure enregistrement)…

Un jour, le Québécois doit finalement pouvoir se représenter au monde politique, au monde de l’économie, au monde de la sociologie avec des idées neuves, comme nous pouvons le sentir, comme nous pouvons le ressentir chez certains Hommes dans la province de Québec, autant dans la politique que dans l’économie que dans la sociologie, qui commencent à ne pas penser comme tout le monde pense.

FP : Est-ce que cette prise de conscience-là se fait aussi au niveau des femmes ?

BdM : Effectivement. On blâme le féminisme… écoutez…

FP : Ils disent là qu’ils se prennent au sérieux… Vous savez, moi je viens de rencontrer une dame, tout à l’heure, qui m’a dit : Quelle heure est-elle ? (rires du public). Ça traduit bien, je pense… il a dû rencontrer la même personne… Il y a un peu d’exagération mais il y a quand même un peu d’humour là-dedans…

BdM : Écoutez… D’abord, il faut faire une chose. Si nous parlons d’évolution, il faut parler toujours d’évolution sur deux plans. Maintenant, nous pouvons commencer à parler d’évolution sur deux plans, à la fin du vingtième siècle : il y a l’évolution sur le plan individuel, intégral, et il y a l’évolution sur le plan social. Éventuellement, il y a réellement séparation des deux, mais respect de l’un pour l’autre.

Si nous regardons l’évolution de la province de Québec sur le plan des femmes, remarquons que les femmes au Québec ont été assujetties à la domination et à l’autorité mâle autant que les femmes européennes. Seulement, les femmes au Québec n’avaient pas et ne possédaient pas la capacité de se manifester en parole autant que les femmes européennes.

Donc l’évolution du féminisme au Québec s’est fait tard et aujourd’hui les femmes Québécoises sont en train de prendre conscience, sur le plan social, du besoin d’appartenir comme les hommes à une machinerie qui sert à les nourrir, qui sert à leur donner ce dont elles ont besoin. Naturellement, sur le plan social, collectif, il y a toujours et il y aura toujours des abus. La femme féministe fera des abus… il y aura des abus dans d’autres domaines.

Les abus font partie de la conscience involutive d’un peuple, mais ces abus font partie de l’expérience aussi des individus. Et à un certain moment, il y aura des femmes féministe aujourd’hui qui deviendront, demain, créatives, qui n’auront plus besoin de cette forme d’identité de féminisme pour être bien dans leur peau. Donc le féminisme aujourd’hui, c’est une forme de béquille, comme la religion a déjà été une forme de béquille, comme l’affectation pour certains partis politiques idéologiques est une forme de béquille.

Mais l’Homme prend de l’expérience. À partir du moment où des femmes féministes deviendront conscientes, à ce moment-là, elles seront libres, mais elles ne seront plus attachées psychologiquement au féminisme comme l’Homme nouveau, comme l’Homme conscient, n’est pas attaché psychologiquement à l’économie, n’est pas attaché psychologiquement à la politique, comme il n’est pas attaché psychologiquement aux conditions sociales.

Il est libre mais il travaille “en relation avec”, il est “bien avec”. Si la politique, ça fonctionne mal parce que c’est un pays qui n’a pas le cerveau de se donner un parlement qui est intelligent, il est libre pour partir. Si l’économie fonctionne mal, il est libre d’aller ailleurs. Si la sociologie, les aspects sociologiques lui déplaisent, il est capable d’aller ailleurs. L’Homme conscient est libre.

La Terre est sa planète, la Terre est sa patrie. Mais comme il est né au Québec, comme il a des attaches, comme il y a chez lui quelque chose de valable, il s’occupe, lui, de le vivre tant que cela fait son affaire. Mais l’Homme conscient n’ira pas battre, se combattre dans le politique ou l’économique ou le sociologique, parce qu’il n’a plus de temps à perdre.

Parce que l’Homme conscient ne peut pas travailler sur le plan de la conscience collective ; s’il le fait, il va le faire par voie interposée, il va le faire d’une façon anonyme. Anonymement, oui ! C’est plaisant de travailler dans une société quand on est anonyme. Mais aller faire du porte à porte pour parler de ce que l’on sait à des masses qui ne peuvent pas comprendre, parce qu’elles font partie d’un autre âge, c’est de la stupidité.

Donc le féminisme au Québec, il était nécessaire comme il est nécessaire dans tous les pays. Ça fait partie de l’évolution sociale, ça ne fait pas partie de l’évolution individuelle. Ça ne fait pas partie de l’évolution de la conscience de l’Homme, ça fait partie de l’évolution de la conscience grégaire de l’Homme. Donc, il y a des féministes aujourd’hui qui sont aussi “pognées” dans leur féminisme que d’autres qui ne le sont pas, le sont dans leur absence.

Passer de gauche à droite ne change rien. Cela n’est pas de la conscience, c’est simplement de l’expérience fondée sur un besoin émotif de se sécuriser. Mais l’Homme ne peut pas se sécuriser vis-à-vis du social. l’Homme doit se sécuriser vis-à-vis de lui-même. Donc nous sommes obligés de donner au féminisme sa valeur, sa fonction sociale évolutive, comme nous sommes obligés de donner aux révolutions leur valeur sociale évolutive.

Mais un Homme conscient ne va pas aller faire la révolution. Un Homme conscient ne va pas aller faire la guerre. Mais les guerres, les révolutions, tout ceci fait partie du karma de l’humanité, fait partie du karma de l’individu.

FP : Quelle est la fonction du terrorisme international ?

BdM : La fonction du terrorisme international, sur le plan cosmique, c’est de forcer les peuples occidentaux à s’unir afin de briser la politique nationaliste qui a été imposée par l’Europe, qui a été copiée sur la monarchie d’une façon psychologique et qui empêche le monde moderne de se développer un gouvernement mondial. Le terrorisme – je ne dirais pas ça aux terroristes, ils seraient trop contents – mais le terrorisme, c’est un des grands et des derniers chocs qui va servir à unifier finalement les gouvernements, les nationalités.

Autrement dit, ce que j’appelle moi, les personnalités politiques des nations, pouvoir finalement casser les “gosses”, (testicules), pour qu’ils en arrivent, ces peuples, ces présidents, ces parlementaires, ces organismes, à fonder réellement un gouvernement qui, mondialement, est au-dessus de la stupidité naïve et de l’impotence archaïque des Nations-Unies. C’est ça la fonction du terrorisme.

FP : Donc ça prend un ennemi commun pour regrouper…

BdM : Mais oui, là si on vient me dire… ça, il faut garder ça dans la salle, si on vient me dire… ça, ce sont des questions stupides que les gens stupides peuvent me poser : “Mais vous êtes pour les terroristes” ? Ce n’est pas ça que j’ai dit, j’ai dit que je comprends le terrorisme, je comprends ce qui se passe cosmiquement. Je ne peux pas être pour le terrorisme, pas plus que je ne peux être pour la guerre.

FP : Avec tout ce que vous dites, on peut toujours interpréter ça négativement.

BdM : C’est ça, c’est pour ça que je ferme ma gueule, je ne parle pas (rires du public), c’est pour ça que je ne me laisse pas interviewer, excepté par vous, et jamais je ne me laisserai interviewer autre que par vous. Quand vous serez fâché, j’en trouverai un autre comme vous (rires du public).

FP : Je ne vois pas comment on peut être fâché, ni écœuré devant ce qui coule de source.

BdM : C’est que les Hommes ne sont pas suffisamment intelligents pour m’interviewer, parce que quand ils m’interviewent, ils mesurent, ils jugent, ils colorent ce que je dis et je ne veux pas que les gens colorent ce que je dis. Je ne veux pas ! Je veux que les gens comprennent ce que je veux dire, pas ce que les autres pensent ce que je veux dire. Les gens sont cons, je vous assure que les gens sont cons comme ça ! Ce qu’un journaliste ferait comme capital politique pour se payer ma tête !

FP : Face aux prises d’otages, quelle attitude adopter, faut-il céder au chantage ou bien accepter de sacrifier des innocents ?

BdM : Écoutez, là je veux bien parler du terrorisme sur le plan cosmique, mais je ne veux pas rentrer dans le terrorisme, je ne veux pas faire de la politique en arrière et dire comment ça devrait fonctionner, parce que je ne veux pas m’impliquer.

FP : Si on parlait des médias d’information justement ?

BdM : L’évènement du terrorisme, ce qui se passe au Moyen-Orient, je l’ai tout écrit chez nous… J’ai marqué la date, ça va se résoudre… bababa bababa… Je l’ai mis dans mon “safe”. C’est ce que je fais quand j’écris, je l’écris d’avance, je l’écris et ensuite je le mets dans mon “safe”, tous mes écrits sont connus, je les mets dans mon “safe”…

Mais je ne veux pas parler de ça, d’ailleurs on a trop de choses à parler que de ça ! C’est évident que si vous commencez à me lancer dans ce que l’on devrait faire sur le plan politique, comment les nations devraient… ça va prendre quinze heures… babababababa… vous savez combien je peux parler ! (rires du public). Il faut rester au niveau de ce qu’on a commencé !

FP : OK. On change donc d’octave, la télévision aujourd’hui, dans le monde, on a quinze, vingt, trente canaux, chaînes ; on a un outil entre les mains qui pourrait être quelque chose d’extraordinaire au niveau de l’éducation du peuple ou des masses, etc. Et on s’en sert comme d’un instrument d’abrutissement.

BdM : Je vais vous dire une chose et je vais résoudre toutes les questions que vous avez demandées. L’Homme… si vous saviez la différence entre de la conscience et de l’inconscience, si vous saviez le pouvoir de la conscience, si vous saviez ce que de la conscience pourrait foutre de merde dans de l’inconscience !

Tout ce qui se passe dans le monde fait partie de la conscience expérimentale de l’humanité. Et nous vivons un cycle… Il y a des pouvoirs énormes qui manipulent tout le matériel. Et c’est à la fin du cycle, lorsque sera dans le monde, sera connu, reconnu dans le monde ce que l’on peut appeler aujourd’hui le grand initié, qui travaillera à partir d’un corridor éthérique, c’est à partir de ce temps-là qu’il se produira dans le monde, des changements profonds pour l’évolution et la synthèse de la civilisation occidentale.

D’ici à ce temps-là, tout ce qui se passe fait partie des bonnes intentions des Hommes, fait partie des erreurs des Hommes, fait partie de la concupiscence des Hommes, fait partie de l’inconscience de l’Homme. Et avec le temps, il y a de l’ajustement, de l’ajustement, de l’ajustement, il y a de plus en plus de conscience sociale qui, aujourd’hui, est capable de mettre de l’ordre dans un certain désordre.

Donc il y a effectivement, dans nos pays surtout, beaucoup de démocratie, mais il y a aussi beaucoup d’activités qui sont, qui semblent être anti-Homme. Et ces activités qui semblent être anti-Homme font partie de l’impossibilité chez les êtres humains, aujourd’hui, de converger sur le plan technique dans l’exploitation maximale d’une science, dans l’exploitation maximale de cette technologie parce que tous les Hommes n’ont pas encore vécu ce que j’appelle le grand choc.

Il faudra que les Hommes vivent le grand choc, et lorsque les Hommes auront vécu le grand choc, vous verrez toute cette instrumentation, toute cette technologie changer dans la direction et commencer à être utile pour l’humanité, autant sur le plan de la pollution, autant sur le plan de la technique, autant sur le plan de l’information, de la désinformation, tout ceci va changer.

Mais il n’y aura pas de changement tant que ce personnage ne sera pas connu dans le monde. Lorsque ce personnage sera connu dans le monde, à ce moment-là, il y aura des changements parce que la descente sur la planète Terre des forces supramentales concrétisées dans le cerveau, et la personne humaine de cet être-là, que l’humanité découvrira, sera l’expression sur la Terre, des forces cosmiques et du pouvoir cosmique.

Donc il n’y aura pas de gouvernement, il n’y aura pas d’ordre, il n’y aura pas de religion, il n’y aura rien qui pourra empêcher la réorganisation psychologique de l’humanité, et la réintégration sur la Terre d’un nouveau pouvoir évolutif. Ça fera partie du nouvel âge. Mais aujourd’hui, nous sommes en train d’expérimenter parce que nous avons énormément de contacts karmiques avec les Atlantes, nous sommes en train d’expérimenter une nouvelle technologie qui, de par sa propre mécanicité, constamment, ouvre des portes.

Et parce que l’Homme, à cause de sa passion, à cause de sa concupiscence, à cause de son besoin de constamment créer à partir du bas, est obligé de créer, changer, créer, changer, créer, changer, au lieu de développer ou de maintenir une continuité dans les produits ; de sorte qu’il y a aujourd’hui une cacophonie dans la production mondiale de toutes les choses, et l’Homme, lui, il est celui qui est exploité autant sur le plan du marketing, autant sur le plan politique, autant sur le plan sociologique, à tous les niveaux.

C’est pour ça que je dis…. d’ailleurs, c’est une remarque que je ferais à n’importe qui, c’est que l’Homme, aujourd’hui, comme jamais auparavant… nous entrons dans l’époque de l’individualité intégrale, donc aujourd’hui, comme jamais auparavant, l’Homme ne peut plus… Quand je parle de l’Homme, je parle de l’Homme nouveau, l’Homme nouveau ne peut plus, il ne pourra plus se permettre de penser comme l’Homme ancien…

De subir comme l’Homme ancien et d’être affaissé émotivement par ce qui se passe d’une façon discontinue dans le monde. Donc, vos questions, toutes vos questions que vous pourriez demander, demander, demander, concernant ce qui se passe dans le monde et qui, probablement, pourraient intéresser la salle sur le plan de l’explication, ça ne sert à rien.

Parce que je dois dire à la salle que, l’Homme, dans sa conscience individualisée, n’est plus affecté par ce qui se passe dans le monde ; donc si nous observons ce qui se passe dans le monde, et que nous ne comprenons pas ce qui se passe dans le monde, nous sommes affectés. C’est pour ça que je dis, c’est très important pour nous, de comprendre ; et ensuite, lorsque nous observons, de voir à ce que nos observations ne nous affectent pas.

Mais si nos observations nous affectent, à ce moment-là, nous ne comprenons pas bien. Et là, il est le danger, c’est là que les masses sociales peuvent vivre une défaillance psychique qui, sur le plan individuel, devient une dépression, qui devient un mouvement vers le suicide, ainsi de suite.

FP : C’était ma prochaine question.

BdM : Alors, il est évident que l’Homme – moi quand je parle, quand vous me demandez des questions, que je parle de l’Homme, je parle toujours de l’Homme individualisé, je ne parle jamais de l’humanité, je parle de l’Homme individualisé – et je sais que sur le plan de l’humanité, il y a des choses qui doivent être vécues. Simplement, vous constaterez qu’au vingt-et-unième siècle, il y aura sur notre planète l’ouverture d’un tunnel éthérique et que l’ouverture de ce plan parallèle avec la matière permettra à des Hommes d’entrer en contact avec une nouvelle dynastie !

Les Hommes, télépathiquement dans le monde, quelle que soit leur position géographique dans le monde, seront en contact avec une nouvelle dynastie qui travaillera sur des plans qui ne font pas partie aujourd’hui de l’expérience psychologique de l’Homme. Donc pour moi, quand je regarde ce qui se passe dans le monde, je regarde que nous arrivons à une porte. Nous arrivons à une porte et plus nous arrivons vers la porte, plus la pression dans la porte, elle est grande : ce sont les évènements mondiaux.

Mais à un certain moment, cette porte s’ouvre, mais lorsqu’elle s’ouvre cette porte, c’est la clarté, c’est la lumière, c’est le choc qui permet à des individus de passer dans une autre dimension, s’ils sont capables de vivre cette nouvelle énergie, et d’autres, de mourir de frayeur. Donc à ce moment-là, les évènements, le terrorisme, ainsi de suite, si nous en parlons, il nous faut en parler d’une façon intelligente.

Je vous explique la fonction du terrorisme international : sur le plan cosmique, c’est de forcer les nations à s’unir ensemble afin de briser le nationalisme, afin de briser la psychologie parcimonieuse des peuples, briser le manque de fraternité politique entre les peuples. C’est de forcer les peuples, finalement, à prendre des décisions unanimes. Donc le terrorisme, sur le plan cosmique du terme, il est essentiel, il est nécessaire et il durera tant qu’il sera nécessaire qu’il dure.

Les peuples, les nations, ne pourront jamais arrêter le terrorisme parce que le terrorisme, c’est l’ultime arme politique astrale. C’est l’ultime arme politique astrale, le terrorisme, ce n’est plus la guerre. Les nations, aujourd’hui, sont capables de contrôler la guerre mais les nations ne peuvent pas contrôler le terrorisme. C’est l’ultime arme astrale contre les nations parce que les nations ont à apprendre à finalement travailler ensemble pour créer un monde nouveau.

Donc si nous vivons aujourd’hui du terrorisme, c’est parce qu’il y a des Américains, il y a des Arabes, il y a des Juifs, il y a des Français, il y a des Allemands… il y a des peuples qui ne connaissent pas, qui ne comprennent pas l’esprit de ces peuples. Chaque peuple a un esprit. Le Chiite possède un esprit, le Palestinien a un esprit, le Juif a un esprit, le Français a un esprit, l’Américain a un esprit, le Canadien a un esprit ! Et ces esprits doivent être un jour unifiés.

Mais ils ne peuvent pas être unifiés aujourd’hui parce qu’il n’y a pas de pouvoir sur la Terre. Donc comme il n’y a pas de pouvoir sur la Terre qui soit créatif, il y a un pouvoir sur la Terre qui est para-politique, et ça, c’est le terrorisme. Donc ce que nous avons aujourd’hui dans ce que nous appelons le terrorisme, c’est simplement la continuité, dans l’épreuve humaine, de sa politique insouciante, inconsciente, de sa politique souvent machiavélique, de sa politique qui, aussi, manque de vision même dans les moments où il devrait y avoir de la vision. Je n’ai aucune sympathie pour les gouvernements qui ne savent pas gouverner, je n’ai aucune sympathie !

FP : Donc on assiste à un changement de valeurs ?

BdM : C’est un changement de valeur profond qui terrorise le psychisme humain et qui permet finalement à l’Homme de se rendre compte que la conscience collective, que les idéologies sont de l’engrais semé dans la Terre humaine pour faire pousser des mauvaises herbes. Il n’y a aucune idéologie sur notre planète qui soit pour l’Homme, elles sont toutes anti-Homme.

Je vous somme de me nommer n’importe quelle idéologie, je vous démontrerai qu’à la fin, elles sont anti-Homme. Ce n’est pas quand elles commencent, quand elles germent, les idéologies, qu’elles sont dangereuses. Ce n’est pas quand elles sortent du cerveau des initiés, qu’elles sont dangereuses. Quand je parle des initiés, je parle de ces Hommes qui se fondent avec l’évolution, à un niveau ou à un autre. C’est quand elles sont manipulées par ceux qui viennent après.

Ce n’est pas le Nazaréen qui est responsable du scandale de la banque d’Italie. Ce n’est pas le Nazaréen qui est responsable du blanchiment de l’argent de la mafia, à travers le Vatican, sous l’œil vigilant d’un grand monseigneur, ce n’est pas le Nazaréen. Ce n’est pas Marx qui a foutu dans l’esprit du communisme la maudite tentation de vouloir contrôler ce que l’Homme pense, de lui dicter ce qu’il a le droit de penser. Je vais vous dire une chose, si vous me demandez : “Quel est le peuple aujourd’hui qui est le plus intelligent de la Terre” ? Je vais vous le dire, c’est le peuple Chinois.

Le peuple Chinois, c’est un peuple qui a passé par le féodalisme, qui a passé par la révolution, qui a passé par l’autre révolution culturelle et qui, finalement, aujourd’hui, va aux États-Unis et demande à ces compagnies Américaines de leur amener à Pékin un “fast food” pour nourrir les masses ; qui va aux États Unis et qui regarde dans le monde : Qu’est-ce qui se passe qui serait bon pour notre peuple au lieu de se foutre dans l’œil l’impression qu’ils sont obligés de vivre une forme de communisme, à la Trotsky ou à la Bakounine qui ne représente, dans le fond, que de l’exploitation des peuples slaves.

Je vais vous dire une chose, les français, les philosophes Fançais, Jean-Paul Sartre et tous les grands Français, et certains philosophes Anglais ont eu la responsabilité en Europe de maintenir dans la pensée européenne l’espoir d’un marxisme-communisme intégral. Ils se sont fait foutre !

FP : C’était à l’intelligentsia, justement, de dénoncer cet état de choses ?

BdM : Exactement, c’était à eux de dénoncer, ils se sont fait prendre ! Vous savez pourquoi ils se sont fait prendre ? Parce qu’ils ont pensé que dans l’idéologie communiste, il y a de l’intelligence. Il n’y a pas d’intelligence, il n’y a que de la démagogie. Ce qui est intelligent, c’est de dire à un peuple : “De quoi as-tu besoin”, et non pas imposer à un peuple ce qu’il a besoin.

Vous savez ce qui rend l’Amérique forte, ce qui donne à l’Amérique sa puissance, c’est que l’Amérique… d’ailleurs ce qui a redonné à l’Amérique son économie, c’est qu’en Amérique, ce sont des peuples qui sont venus de tous les pays de la Terre, qui ont souffert l’oppression de toutes les sortes et qui en ont ras-le-bol de se faire dire comment faire les choses et comment faire telle chose !

Ils ont formé une nation qui, aujourd’hui, d’État à État, possède une conscience unique : la Californie, Alabama, Texas, ainsi de suite. Ils ont tous une conscience unique et toute cette conscience, ensemble, forme les États-Unis d’Amérique. C’est pour ça qu’elle est forte l’Amérique, parce qu’en tant que nation, sur le plan de la régionalité parlementaire, elle a maintenu une sorte d’individualité.

C’est pour ça que les Américains sont forts. Et je vous assure une chose, si jamais les Russes se mettent dans le “pif” de vivre un conflit avec l’Amérique, ils vont se faire sauter. Je vais vous dire une chose, là je regarde cosmiquement les choses… Et ils le savent les Russes… Ce n’est pas comme ça que ça va fonctionner ! Cosmiquement, cosmiquement ça veut dire sans émotion… Vous savez que Truman, quand il a laissé tomber les deux “pruneaux” sur le Japon, vous savez ce qu’il a fait, pourquoi ça a été fait ?

Il l’a fait pour dire aux Russes – dans ce temps-là ce n’était pas conçu comme ça, je parle cosmiquement, les Hommes, les Présidents ne savent pas ce qu’ils font cosmiquement – ça a permis que les Russes qui sont les grands antagonistes de l’Amérique, savent que : “when you can do it once, you can do it twice” (quand on peut le faire une fois, on peut le faire deux fois) !

Et c’est depuis ce temps-là que les Russes ont la frousse de l’Amérique. Les Américains, c’est un peuple pacifique, ils ne sont pas intéressés à la guerre, ils sont intéressés à Las Vegas, ils sont intéressés aux buildings, ils sont intéressés à construire. Ce sont des Romains, les Américains. Ils ne sont pas intéressés à la guerre, mais poussés contre le mur, ils vont tout foutre en l’air.

Vous demandez à n’importe quel initié de faire une étude occulte de l’Amérique et de la Russie et on vous dira que l’Amérique est supportée par les forces de la lumière, très loin, beaucoup de brume, mais très loin, et que la Russie est supportée par les forces des ténèbres. Et Reagan, il n’était pas fou même s’il ne savait pas ce qu’il faisait quand il disait que la Russie, c’est l’empire du mal.

Autrement dit, si vous voulez parler de choses, répondre à des questions, il faut toujours répondre cosmiquement, jamais psychologiquement, jamais d’une façon éduquée à l’université ! Toujours d’une façon qui est intégralement reliée entre la conscience de l’individu sur la Terre et la conscience cosmique de l’Homme sur les autres plans. À ce moment-là, vous ne risquez pas de vous tromper, et en plus vous ne risquez pas de parler pour rien, et de parler quand vous devriez ne pas parler. Autrement dit, vous demeurez anonyme.

FP : Qu’est-ce qui nous permet d’accéder à cette façon-là de voir les choses ? En même temps, comment franchir la porte dont vous parliez tout à l’heure ?

BdM : La seule chose qui empêche l’Homme de franchir la porte, c’est la crainte de ce qu’il pense. Les Hommes ont la crainte. Moi je parle, je parle dans la salle, je peux dire des choses, des fois qui, vont énerver des gens. Moi, je ne dis rien de neuf. Je parle d’une façon nouvelle mais je ne dis rien de neuf. Ce que je dis, l’Homme, dans le fond de son être, il le sait, mais est-ce qu’il va le vivre ? C’est une autre chose ! Il le sait, oui il le sait, tous les gens le savent.

L’intelligence appartient à tous les Hommes, elle est diffuse dans tous les Hommes. Mais les Hommes ont peur de la vivre, leur intelligence, parce qu’avant de la vivre en public comme moi je le fais, il faut la vivre dans le privé, il faut la vivre dans l’intériorité, il faut la vivre dans le doute de soi-même. Vous savez ce qu’est le le plus grand problème de l’Homme, c’est que l’Homme a peur d’être dans l’erreur. Tous les Hommes ont peur de faire des erreurs.

Vous savez ce que c’est une erreur ? C’est une illusion ! Toutes les erreurs sont bonnes. L’Homme a peur de faire des erreurs, il a peur de se damner, il a peur d’aller en enfer, il a peur de rencontrer Jésus sur le mauvais côté de la scène. Tout d’un coup, au lieu de rencontrer “le Jésus”, il rencontre “le Satan”… Et “le Satan”, c’est “le Jésus” déguisé. L’Homme a peur de l’erreur, et c’est par la crainte de l’erreur que les religions ont maintenu leur pouvoir sur la psychologie de l’Homme, et automatiquement, infusé dans son psychisme l’impotientialité séculaire, l’erreur… L’erreur de quoi ?

FP : Est-ce que dans deux mille ans, nos descendants parleront de la mythologie du Surhomme ou du supramental ?

BdM : Non. Je vous assure une chose, que l’évolution de la conscience supramentale sur la Terre, c’est une autre “bargain” (affaire), c’est une autre conscience. Il n’y en aura plus de mythes. Ce sera une science, ce sera la science. La mythologie, pourquoi est-ce qu’elle existe la mythologie ? La mythologie, elle existe, la religion, elle existe, ou les spiritualités existent… Pourquoi ? Parce que l’Homme n’est pas capable de communiquer télépathiquement avec les circuits universels.

Si l’Homme était capable de communiquer avec les circuits universels d’une façon télépathique, il saurait ce qui se passe. Mais non, il ne peut pas. Pourquoi ? Parce qu’il possède un mental inférieur qui est directement relié à son émotivité, ça ne passe pas. Votre radio, ma radio, sa radio, une radio c’est une radio, on est tous radiophoniques, les ondes passent dans le cerveau, s’enregistrent. Mais l’Homme ne se sert pas de son cerveau. Il apprendra à le faire avec le temps et deviendra intelligent d’une façon intégrale.

mise à jour le 22/08/2024

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