Conférence avec François Payotte 5
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
François Payotte (FP) : Sujet très vaste que celui de l’énergie, de la vie et de la matière. Sujet passionnant qui suscite beaucoup de questions et peu de réponses, certaines provenant de la science, d’autres de la religion, de l’intuition pure ou de la métaphysique, notamment à propos des causes de la vie et de sa finalité… sont varées. Alors la science nous dit que tout a une cause, tout sauf l’essentiel, c’est-à-dire l’atome d’hydrogène qui a la propriété d’engendrer la vie en évoluant progressivement en grosses molécules organiques.
Mais la science ne peut pas remonter plus à la source qu’à l’atome d’hydrogène, le monde de la causalité absolue, donc le début et la fin ultime de l’évolution sont du ressort de la métaphysique et des religions, aux intuitions pures donc non vérifiables par l’expérience scientifique.
Maintenant, je m’adresse à une personne qui a une conscience supramentale et je voudrais savoir, d’après vous, Bernard de Montréal, d’où vient le pouvoir qu’a eu la matière d’engendrer l’évolution, la propriété progressive de l’atome d’entrer en combinaison et en organisation avec d’autres atomes pour que, finalement, la vie puis l’Homme apparaissent ?
Bernard de Montréal (BdM) : D’abord, pour commencer, la vie ne commence pas sur le plan matériel, la vie n’a rien à faire avec la matière. Ce que nous appelons la matière, c’est une condition de condensation d’énergie qui résulte de la descente vibratoire de ce que nous appelons des forces vitales sur un plan rayonnant, qui est suffisamment bas en vibration, pour permettre que cette énergie s’organise en terme de structure, soit atomique ou moléculaire.
La vie telle que nous la connaissons sur le plan matériel n’est que l’expression finale, finalisante, finalitaire, ultime de cette descente d’énergie. Si nous voulons comprendre la vie, il faut que nous la définissions, la vie. Et la vie ne peut pas être définie en fonction des paramètres psychologiques qui sont conditionnés par l’expérience sensorielle.
La vie ne peut être définie qu’en fonction du pouvoir de ce que nous appelons aujourd’hui l’Esprit. Mais l’Esprit, c’est un mot qui doit être aussi défini, parce que tous les mots font partie d’un certain niveau de forces vitales rattachées à un plan ou à un autre, et tous les mots contiennent en eux-mêmes les limitations expressives qui donnent naissance, sur le plan humain, à une condition quelconque de compréhension.
Donc si nous voulons comprendre le mot “Esprit”, l’Homme doit en arriver, éventuellement, à être capable de se libérer de tout ce qui est mémoriel afin de pouvoir créer des mots, c’est-à-dire créer un système de pensée qui lui permet d’investiguer créativement, individuellement, dans une autonomie totale, le spectrum ou le plan infini de la création.
L’Esprit peut donner à l’Homme des réponses qui conviennent à la totalité organisée de l’énergie, l’Esprit n’a pas besoin de support psychologique, sensoriel ou matériel pour interpréter la réalité, mais l’Homme ne peut avoir accès à cette énergie supramentale, qu’en fonction de sa capacité de laisser couler en lui cette énergie, c’est-à-dire en fonction de sa capacité de ne pas l’intercepter à travers le plan émotionnel ou à travers le plan de sa mémoire.
À partir de ce moment-là, l’Homme peut commencer à savoir qu’est-ce que c’est la vie, comprendre qu’est-ce que c’est la vie, comprendre la relation entre la matière et ce que nous appelons la vie, c’est-à-dire ces forces éthériques qui font partie de l’organisation ultime de la conscience, mais qui n’ont rien à faire avec ce que nous appelons la vie, sur le plan matériel ou en fonction des globes, soit globes existant dans notre système solaire ou globes qui existent dans les univers locaux.
Pour que l’Homme comprenne la vie, il faut qu’il soit lui-même en vie. Et l’Homme n’est pas en vie, l’Homme est un mort-vivant. Il est un mort-vivant parce qu’il vient de l’astral, il vient d’un plan d’expérience qui est le produit de l’activité de la mémoire. L’Homme n’est pas un être vivant, la preuve c’est qu’il n’a pas accès à l’immortalité.
Donc l’Homme est un être qui vient de plans qui sont sous-tendus par ce que nous appelons les forces de la vie, plans qui font partie de l’expérience de la mémoire des cycles de réincarnations, et plans qui n’ont pas accès à ce que nous appelons la connaissance. Ils n’ont pas accès à la connaissance, ces plans, parce que ce sont des plans qui sont réflectifs, ce sont des plans qui sont mémoriels. Ce ne sont pas des plans qui sont créatifs. Pour que l’Homme ait accès à la connaissance, au savoir, il faut qu’il ait accès à une partie de lui-même qui est en dehors du monde de la mort.
Et cette partie de lui qui est en dehors du monde de la mort, elle fait partie de ce que nous appelons aujourd’hui, techniquement “Esprit” mais que, demain, nous devrons redéfinir ; afin de faire sortir du mot “Esprit”, l’aspect ultimement autonome, l’aspect ultimement multidimensionnel, l’aspect ultimement libre du mémoriel, qui permet à l’Homme, finalement, de pouvoir entrer en résonance supramentale avec une énergie qui est ce que l’on appelle “Vie”, mais qui s’applique à l’expression, à la coordination de toutes ces forces vitales qui, ultimement, finissent sur un plan inférieur qu’on appelle le monde matériel.
Il ne faut pas oublier que lorsque nous parlons de la vie, nous parlons de la vie en fonction de nos sens, donc nous parlons de la vie en fonction de notre système nerveux, nous ne parlons pas de la vie en fonction de son origine. Et pour que l’Homme puisse comprendre et avoir une idée suffisamment précise de l’origine de la vie, il faut que lui-même soit présent dans son origine.
Donc il faut que l’Homme soit présent dans ce que nous appelons l’Intelligence supramentale ou son Intelligence pure, ou son Intelligence déconditionnée, ou son Intelligence libre des différentes facettes mémorielles qui lui ont été impliquées, appliquées, infusées par l’expérience historique de l’humanité, de sa civilisation, de sa culture, de sa race.
L’Homme doit être absolument, absolument libre, absolument indépendant dans son Esprit pour pouvoir avoir accès à l’aspect créatif de son Esprit, qui fait partie de la vie, la vie individualisée dans sa chair, mais capable de lui rendre, de lui donner des réponses qui ne sont pas colorées ou colorables ou “compressables”, si vous voulez, en terme de forme éducative, par l’ego. L’ego ne peut pas contrôler ce que nous appelons la connaissance. L’ego ne peut pas contrôler ce que nous appelons le Savoir. Le Savoir c’est de l’Intelligence, et de l’Intelligence ce n’est pas ce que nous appelons de l’intelligence. De l’Intelligence c’est simplement de l’Énergie.
Ce que nous appelons de l’intelligence, c’est une forme basée sur l’accumulation des aspects matériaux psychologiques de notre culture, de notre race, formes qui ont été accumulées pendant des siècles, des millénaires ; et qui ont aujourd’hui atteint une certaine autorité, de par le fait que ces formes remplissent une fonction historique, psychologique, collective, mais une fonction qui n’a rien à faire avec l’Intelligence, mais qui a à faire avec un certain niveau de compréhension, un certain niveau d’expérience psychologique, que nous appelons, sur notre planète, la connaissance humaine.
Donc la vie est absolument libre de l’Homme. Elle fait partie de l’Homme, l’Homme est libre en elle, mais l’Homme ne peut pas la conditionner sur le plan psychologique pour avoir ce que nous appelons le Savoir, c’est-à-dire pour avoir accès à l’infinité des dimensions de la réalité, qui donne à l’Homme la capacité de comprendre tout ; parce que l’Homme doit, un jour, à partir du moment où il passe de l’involution à l’évolution, il doit comprendre tout, parce que ne pas comprendre, ce n’est pas intelligent.
Et comme ce n’est pas intelligent de ne pas comprendre, et comme c’est une contradiction en terme en ce qui concerne les lois de la vie, la descente de la vie dans la matière, il faut un jour que l’Homme passe d’un plan d’involution à un plan d’évolution. C’est-à-dire qu’il faut que l’Homme en arrive à pouvoir réellement comprendre les lois de la matière comme les lois de l’Esprit, les lois de l’émotion, les lois de la pensée.
Il faut que l’Homme sache qu’est-ce que c’est une pensée, d’où ça vient une pensée, qu’est-ce que c’est la causalité, qu’est-ce que c’est la loi de cause et d’effet, est-ce qu’elle existe la loi de cause et d’effet, est-ce que le temps existe, est-ce que l’espace existe comme nous le croyons ? Si l’espace n’existe pas, et le temps n’existe pas comme nous le croyons, donc il doit exister d’une autre façon.
S’il existe d’une autre façon, alors, à ce moment-là, il convient que l’Homme comprenne les autres dimensionnalité de cette relation spatio-temporelle, pour que l’Homme puisse, finalement, pouvoir définir des réalités ou des aspects de vie qui dépassent le sensoriel, et qui l’amènent éventuellement à comprendre des aspects de la matière qui sont beaucoup plus subtils que les aspects que nous connaissons.
Si nous prenons le problème de l’atome, par exemple, nous avons découvert depuis un certain temps que l’atome est beaucoup plus subtil à l’œil que nous n’aurions pu le croire au début. Et maintenant que nous entrons dans le monde de l’atome, que nous essayons de comprendre l’atome, nous nous apercevons que l’atome est encore plus subtil, et plus subtil, et plus subtil ! Donc la science aujourd’hui fait face au dilemme de l’infinité. Mais qu’est-ce que c’est le dilemme de l’infinité ? Qu’est-ce que c’est l’infinité ?
Parler de l’infinité c’est une chose, mais nous devons savoir qu’est-ce que c’est l’infinité. L’Homme ne peut pas se permettre d’utiliser des mots dont il ne comprend pas essentiellement la valeur. L’Homme ne peut pas utiliser des termes dont il ne comprend pas, essentiellement, la nature. L’Homme ne peut pas utiliser le terme Dieu sans savoir qu’est-ce que c’est Dieu. L’Homme ne peut pas utiliser le terme âme, sans savoir qu’est-ce que c’est l’âme !
L’Homme ne peut pas utiliser RIEN sans savoir ce que veut dire ce dont il utilise. Sinon il est simplement un être conditionné par le mémoriel, mémoriel qui est assujetti aux lois de l’involution, donc aux lois de l’histoire, donc aux lois de la race, aux lois de la civilisation. Et l’Homme, lui, l’individu, dans toute cette situation, il perd éventuellement toute individualité ; perdant l’individualité, il perd toute créativité, donc il ne peut pas comprendre la relation entre la vie et la matière, et il croit que la matière est à l’origine de la vie. C’est une illusion !
La matière, elle est le produit final de la descente de la vie dans les éthers du cosmos, c’est-à-dire que la matière elle est, elle a été créée en fonction d’un besoin de certains niveaux d’intelligences de vie qui ne peuvent pas prendre de formes dans les éthers où elles vivent, où elles s’exécutent, où elles évoluent, afin qu’éventuellement, lorsque cette matière aura donné naissance à des aspects, à des composantes beaucoup plus complexes, tel que l’Homme d’aujourd’hui ; afin qu’éventuellement, ces éthers, ces intelligences, puissent entrer en fusion, en unité avec l’Homme, afin de créer sur la planète Terre comme sur d’autres planètes, un Homme nouveau.
C’est-à-dire un Homme qui a la capacité de dépasser les conditions spatio-temporelles de sa sensorialité pour entrer dans des conditions spatio-temporelles qui relèvent de son corps éthérique, de son autre nature, qui l’amènent, éventuellement, à pouvoir finalement entrer dans les mystères de la vie, à entrer finalement en communication avec les intelligences qui sont les créateurs des systèmes de vie ; amenant ainsi l’Homme, au cours des siècles, des époques, des millénaires, à pouvoir finalement converser avec la vie et devenir un maître de la nature.
C’est-à-dire un être capable de créer sur le plan où il est, de la même façon que ces autres intelligences créent sur les plans où elles s’exécutent. L’Homme ce n’est pas un torchon, l’Homme ce n’est pas de la merde, l’Homme ça ne peut pas être simplement le produit statistique, mécanique d’une civilisation en involution qui, pendant des millénaires et des millénaires, vit simplement sur les attributs émotionnels de son historicité.
L’Homme ne peut pas être simplement le produit du conflit historique entre les polarités créées par les différentes idéologies que nous retrouvons sur notre globe, que nous soyons dans l’Orient, que nous soyons dans l’Occident, que nous soyons dans telle religion, dans telle religion, dans telle philosophie, dans telle métaphysique ou de telles écoles en science. L’Homme doit être finalement le produit unitaire d’une conversion intégrale de l’énergie qu’on appelle la vie, en une fusion capable de lui donner éventuellement la capacité d’être libre.
C’est-à-dire d’engendrer sur le plan où il est, à la mesure de sa capacité d’intégrer avec cette énergie, de la même façon que d’autres intelligences – sur les plans qui nous sont aujourd’hui invisibles pour la plupart des Hommes – sont capables d’engendrer ; mais en relation avec des cosmos dont la spatiotemporalité dépasse de beaucoup les dimensionnalités de notre physicalité “mondaine”, de notre physicalité nucléaire, de notre physicalité solaire, de notre physicalité telle que nous la connaissons aujourd’hui sur le plan de l’astronomie universelle.
Et l’Homme, à la fin du vingtième siècle, vingt-et-unième siècle, l’Homme entre dans une nouvelle évolution où il lui sera capable, à cause de cette connexion, finalement, avec les forces de vie qui se rendront perceptibles en lui à travers une conscience mentale supérieure, une conscience qui est libre totalement de l’historicité, l’Homme pourra finalement commencer à comprendre les lois de la vie, les lois de l’involution, les lois de la mort, les lois de l’immortalité, les lois de la science future, les lois d’une science qui dépassera de beaucoup la science mécaniste que nous avons aujourd’hui.
De sorte qu’éventuellement, l’Homme sur la planète Terre, sera un être capable de finalement rencontrer son destin, c’est-à-dire de sentir pour la première fois en lui-même, que vivre sur une planète très très éloignée dans le cosmos des grands centres confédératifs de l’évolution, une planète où il vaut la peine de vivre, une planète où c’est bon de vivre. Pourquoi ? Parce que l’Homme aura finalement réalisé qu’il Est Vie.
Mais tant que l’Homme n’aura pas réalisé qu’il Est Vie, il ne pourra pas comprendre la matière, il ne pourra pas travailler la matière avec son mental, il ne pourra pas commander la matière. Parce qu’il ne saura pas, qu’étant Vie, il possède un Esprit dont le taux vibratoire est supérieur à la matière. Donc le taux vibratoire de cet Esprit, naturellement, de par les lois de la conséquence inévitable de l’infinité versus le radium psychologique de toute conscience matérielle, permet à l’individu sur une planète ou sur une autre, de finalement contrôler la matière.
C’est-à-dire d’ordonner la matière, comme les intelligences sur les autres plans ordonnent aux champs de forces, qui font partie du cosmos éthérique, d’où nous, les Hommes, nous sommes venus. Donc l’Homme éventuellement au vingt-et-unième siècle jusqu’à la fin de la septième race-racine, l’Homme devra, sur le plan individuel, jamais sur le plan collectif – rien ne se fait sur le plan collectif lorsque nous parlons de conscience, mais sur le plan individuel – l’Homme en arrivera éventuellement à pouvoir finalement raccorder la vie à la matière.
Il comprendra la matière, il saura ce qu’est la matière, il connaîtra les limitations de la matière et il pourra donner à ces limitations matérielles un taux vibratoire qui permettra à la matière de devenir encore beaucoup plus grande, beaucoup plus belle, beaucoup plus assujettie aux lois du commandement créatif de toute conscience créative, mais ajustée à la conscience de l’Homme.
Lorsque je dis que l’Homme est un mort vivant, je dis que l’Homme vient du monde de la mort. Il est et il vit, et il connaît sur la Terre simplement une conscience mécanique. L’Homme ne peut pas penser par lui-même, il pense avec les pensées de sa civilisation, de sa race, de sa culture. Il pense avec les pensées de la mémoire. L’Homme n’a aucune individualité, il n’a aucune personne.
Il a, il possède de la personnalité mais il n’a pas de personne. Et l’Homme un jour devra passer de la personnalité à la personne. Et lorsque l’Homme passera de la personnalité à la personne, les mystères de la vie n’existeront plus pour lui, donc il sera dans son essence, soit sur le plan matériel, soit sur un autre plan, mais il deviendra indivisible dans sa nature.
Donc à ce moment-là, si un jour il doit laisser son corps matériel, il maintiendra la conscience, donc il ne retournera plus au monde de la mort, au monde de l’astral. Donc il ne sera plus sujet aux lois réincarnationnelles, aux lois des cycles de vie, et il pourra poursuivre son évolution sur d’autres plans en relation avec l’origine intelligente de son énergie.
Et l’origine intelligente de son énergie, c’est son Intelligence qui n’a jamais été sur le plan de l’expérience, connue auparavant, mais qui sera connue à partir du moment où il pourra fusionner avec elle. Mais la condition pour ceci, c’est que l’Homme en arrive finalement à pouvoir se désintoxiquer d’une façon totale, de ce que nous appelons le mémoriel psychologique de l’involution.
Nous parlons de l’hydrogène, les scientifiques parlent de l’hydrogène, que l’hydrogène est responsable de l’origine de la vie. Je vais vous expliquer qu’est-ce que c’est de l’hydrogène. De l’hydrogène, c’est une façon à l’énergie de se rendre dans le monde spatiotemporel, évidente. Autrement dit, un atome d’hydrogène c’est la condensation de l’invisible dans le matériel. Un atome d’hydrogène, c’est le premier point d’entrée de l’énergie de la vie dans ce que nous appelons le spatiotemporel.
Donc un atome d’hydrogène, déjà, représente sur le plan de la matérialité un aspect de ce que nous appelons de la conscience. Et pourquoi est-il important cet atome d’hydrogène ? Pour la simple raison qu’il est très simple. Il est le plus simple des atomes, et sa simplicité lui permet de trafiquer, de faire passer son énergie facilement avec d’autres atomes pour lesquels il possède une affinité, engendrant ainsi un processus d’agglomération, un processus d’union qui permet à la matière de se complexifier.
Donc lorsque nous parlons de l’atome, nous devons regarder l’atome comme étant la rentrée dans une spatiotemporalité relativement basse en vibration mais suffisamment stable pour permettre à l’invisible, à l’énergie de la vie de se rendre consciente, c’est-à-dire de prendre une forme. Donc l’hydrogène représente la forme la plus simple que possède ou que peut posséder sur un plan spatiotemporel, ce que nous appelons la vie. C’est pour ça que l’hydrogène est si important.
Le problème avec la science, ce n’est pas la science en elle-même. Le problème avec la science, c’est que l’Homme ne connaît pas tous les aspects de l’intelligence créative. Donc il ne peut pas travailler avec la matière d’une façon qui soit parfaitement sécuritaire, qui soit parfaitement créative, qui soit parfaitement continue, qui soit parfaitement capable de donner des résultats au bout de deux siècles, trois siècles, quatre siècles, mille ans, des résultats qui ne vont pas contre la conscience de la Terre, qui ne vont pas contre la conscience de l’Homme.
C’est ceci que la science n’est pas capable de créer. Nous avons des déchets d’uranium, nous avons des déchets de matières polluantes sur notre planète et plus nous avançons, plus nous avons des problèmes de localisation. L’Homme doit un jour être capable de neutraliser les aspects négatifs de cette matière qui a été donnée par le choc de la fission, une seconde naissance. L’Homme n’est pas prêt pour donner à la matière une seconde naissance parce que l’Homme n’a même pas connu sa propre naissance.
Un jour, l’Homme découvrira que ce que nous appelons aujourd’hui de la connaissance scientifique, c’est une connaissance qui fait partie de la communication télépathique inconsciente entre le plan de la mort et le plan de la vie mortelle sur notre planète. L’Homme découvrira un jour que ce nous appelons la science aujourd’hui, est un aspect de connaissance extrêmement limité qui lui est soufflé à travers ses pensées, inconsciemment, sans qu’il le réalise, à partir d’un plan d’où il vient, un plan avec lequel il a eu pendant des siècles des relations, ce que nous appelons le plan astral.
Mais nous ne connaissons pas encore le plan de la mort, nous ne savons pas qu’est-ce que c’est le monde de la mort, nous n’avons pas suffisamment étudié, communiqué avec les intelligences qui sont sur ces plans, dans ces mondes qui sont parallèles au monde de la Terre, et nous ne savons pas, nous ne réalisons pas d’ailleurs, que c’est le plus grand danger de l’humanité ! Nous ne réalisons pas que l’Homme, que l’humanité dans sa totalité, elle est conditionnée sur le plan psychologique par ce que j’ai déjà appelé le mensonge cosmique.
L’Homme doit un jour aller chercher, transmuter l’énergie en intelligence mais ne jamais vivre l’intelligence à partir des formes qui sont mécaniques, des formes qui relèvent d’une historicité mécanique. L’Homme, un jour, devra engendrer sur la Terre ce que nous appelons l’Intelligence. L’Intelligence n’existe pas dans le cosmos en terme absolu. L’Intelligence est une énergie qui doit être transmutée, elle est une énergie qui doit être amenée lorsque l’Homme a les centres d’énergie suffisants pour la capter.
L’intelligence, la connaissance, ce que nous appelons, nous, de la connaissance, ça n’existe pas. Mais nous avons l’impression que ça existe. Et à partir du moment où l’Homme a l’impression que la connaissance existe, la connaissance à laquelle il a accès est une connaissance qui fait partie du monde de la mort, c’est une connaissance qui fait partie de certaines intelligences qui contrôlent l’involution. Ce n’est pas une Intelligence créée par l’Homme.
Et un jour, l’Homme devra créer la connaissance sur la Terre. L’Homme un jour devra dire : “L’atome de ceci, c’est fait de telle façon, les lois de la vie dans le corps matériel c’est fait de telle façon, ce que nous appelons Dieu, c’est telle chose ; l’espace c’est telle chose, la matière c’est telle chose, le magnétisme c’est telle chose, le feu c’est telle chose, les globes, les systèmes solaires sont telles choses”.
L’Homme devra un jour, lui-même, par lui-même, définir sans aucune relativité la nature des choses, sinon l’Homme sera toujours prisonnier des formes anciennes de l’involution, donc l’Homme sera toujours prisonnier en lui-même, donc l’Homme sera toujours prisonnier d’une certaine hiérarchie de pouvoir de la connaissance.
Donc l’Homme, si nous parlons de l’Homme encore moins évolué, plus emprisonné dans l’astralité de la conscience humaine, l’Homme sera prisonnier de la religion, des religions, des sorcelleries, des idéologies, l’Homme ne pourra jamais sortir de lui-même, il ne pourra jamais composer avec l’énergie, donc il ne sera jamais lui-même.
Les mystères n’existent pas. Ce sont les hiérarchies, ce sont les connaissances hiérarchisées qui découlent de l’autorité séculaire des peuples, des nations, des races qui ont donné à l’Homme l’impression, l’impression seulement ; c’est l’Homme qui doit définir le réel, ce n’est pas l’historicité, ce n’est pas la conscience collective, ce ne sont pas les idéologies spirituelles ou temporelles, qui peuvent donner à l’Homme la réalité. Ces aspects de l’involution font partie du besoin émotionnel de l’Homme.
Une fois que l’Homme est arrivé à un certain niveau de conscience supramentale, il n’a plus besoin de cette béquille. L’Homme n’a plus besoin de la collectivité ou de la conscience collective pour savoir. Il est libre de contester toutes les formes parce qu’il a le pouvoir de dicter sur le plan matériel les lois de l’énergie.
Et à partir du moment où l’Homme est capable de dicter sur le plan matériel les lois de l’énergie, il est capable d’entreprendre par lui-même, à cause de sa fusion ou à cause de son intégration avec sa propre énergie, il est capable d’entreprendre finalement le grand acheminement qui mènera l’Homme de la cinquième race-racine à la sixième race-racine, jusqu’à la septième race-racine, pour l’amener éventuellement à l’évolution jupitérienne. L’Homme doit être libre, mais il ne pourra jamais être libre d’une façon collective, jamais !
C’est impossible, parce que la différence entre la conscience collective, et la conscience individuelle, je vous l’explique. La conscience collective est une conscience qui fait partie des besoins psychologiques du monde de la mort d’interpréter, à travers l’émotion et le mental de l’Homme, des formes de vie capables de leur donner, sur le plan de la mort, des modèles de vies, afin que l’Homme puisse reprendre ces modèles de vie et recontinuer le processus d’incarnation, c’est la seule raison, la seule raison !
Un Homme parfaitement dans son individualité peut parfaitement respecter la conscience collective, la conscience historique de l’humanité, même si cette conscience historique dure depuis douze, treize, quinze, vingt-mille ans, c’est sans importance. Les peuples, les nations, les races, les individus ont différents niveaux d’évolution. Donc un Homme conscient ne peut pas s’attendre à ce que les Hommes possèdent sa conscience ou aient sa conscience.
Tout ceci fait partie du grand mécanisme de l’évolution, il y a du temps. Donc les Hommes sont obligés de respecter les différents niveaux de conscience collective. Mais l’Homme conscient, l’Homme qui a finalement commencé à composer avec son énergie pour en arriver à développer ce que nous appelons aujourd’hui, pour le temps présent, une conscience supramentale, c’est-à-dire une conscience libre du mental inférieur, c’est-à-dire une conscience libre du mémoriel, c’est-à-dire une conscience libre de l’historicité, libre de la conscience collective, un tel Homme ne peut plus demain, s’interroger sur la nature des choses : il la sait, il la parle, mais il ne peut plus la penser.
L’Homme doit savoir TOUT en ce qui concerne sa nature. Qu’est-ce c’est “penser”, c’est bien beau “penser” mais qu’est-ce que c’est “penser” ? Qu’est-ce que c’est une question ? D’où vient la question ? Lorsque l’Homme a des questions dans la tête, d’où viennent les questions ? Les questions dans le mental de l’Homme viennent toujours du monde de la mort, dans le mental de l’Homme. Pensez-vous que l’Homme a besoin de vivre des questions pour vivre ?
Le phénomène de la question est le phénomène qui a engendré le besoin de la connaissance et le besoin de la connaissance est le phénomène qui a assujetti l’Homme, intégralement, aux hiérarchies autoritatives qui ont dominé occultement et non occultement l’histoire de l’humanité pendant des siècles. L’Homme c’est un être de lumière, il est fait d’énergie.
De l’énergie c’est de la lumière, et cette énergie, cette lumière, si elle n’est pas diluée, si elle n’est pas diminuée en vibration, à cause de la conscience collective de l’Homme, à cause du mémoriel qui s’unit à son émotion, qui lui enlève toute individualité, comment voulez-vous que l’Homme possède ce que nous pouvons appeler une conscience universelle ?
Comment voulez-vous que l’Homme puisse universellement, communiquer avec l’Homme ?! Comment voulez-vous que le Juif et l’Arabe communiquent ?! Comment voulez-vous que le Chrétien communique avec l’autre ?! Comment voulez-vous que les peuples de différentes idéologies politiques puissent communiquer ?! Il n’y a aucune universalité dans la conscience humaine !
Donc l’Homme est obligé de vivre une relativité, donc il est obligé de vivre d’expériences. Et vivre d’expériences sur notre planète, ça fait partie de l’involution. Un jour, l’Homme cessera de vivre d’expériences et ne vivra que de Savoir. Et tant que l’Homme vivra d’expériences, il sera assujetti et il sentira en lui, quelque part en lui-même qu’il y a quelque chose sur notre planète qui ne tourne pas rond…
Que ce n’est pas normal sur notre planète d’être pauvre, que ce n’est pas normal sur notre planète d’être malade, que ce n’est pas normal, sur notre planète, d’être incarcéré par des gouvernements autoritaires, que ce n’est pas normal sur notre planète de vivre la dislocation que créent les différents fanatismes religieux, que ce n’est pas normal sur notre planète, aujourd’hui, d’être humain. J’arrête pour lui donner la parole (rires du public).
FP : J’ai une bonne question qui vient du monde de la mort, justement. La question qu’on se pose souvent, qu’est-ce que c’est de l’Esprit ? Alors pour le scientifique, l’Esprit, c’est de l’intelligence qui est localisée et qui est indissociable du cerveau. Alors il y a un paradoxe !
Si l’Esprit est intelligence, comment se fait-il qu’il n’arrive pas justement à se connaître lui-même puisqu’il se pose la question : Qu’est-ce que de l’Esprit, et qu’il n’y a pas de réponse ? Alors, il y a cent milliards de cellules qui se posent la question pour tenter d’expliquer leur propre comportement. Comment ça se fait ? C’est une question du monde de la mort ça ?
BdM : Le cerveau humain c’est une radio. Il y a des gens qui sont “plogués” à CKVL (station de radio) (rires du public), il y a des gens qui sont “plogués” à CKAC (station de radio). L’Homme est “plogué” à différentes sources d’émanations et il ne le réalise pas. Et l’Homme aujourd’hui est un peu comme l’Africain à qui on apporte une télévision ou une radio et qui écoute le son qui sort de cette boîte, et qui croit que c’est la boîte qui parle.
Nous les Hommes, nous croyons que nous pensons, et la raison c’est parce que nous avons un système sensoriel qui a tendance à naturaliser notre conscience, c’est-à-dire à donner à notre conscience l’importance naturelle de sa manifestation, lorsqu’en fait notre conscience est quelque chose qui est dans l’invisible, sur les plans invisibles, mais qui se sert de la matière pour s’exprimer sur le plan matériel.
Et tant que l’Homme ne sera pas capable de comprendre et de réaliser que le phénomène de la pensée, à partir de la fin de la cinquième race-racine jusqu’à la fin de la sixième, le phénomène de la pensée, la conscience de la pensée, le mécanisme de la pensée sera transmuté. Nous avons, pendant l’involution, été obligés de penser, parce que pendant l’involution, nous étions des êtres contrôlés par le monde de la mort.
Nous étions pendant l’involution, des êtres qui ne pouvaient pas supporter par eux-mêmes le poids du savoir. Nous étions pendant involution, des êtres qui devaient réfléchir sur la connaissance, afin de pouvoir nous approprier les vertus de cette connaissance que nous avons, d’une façon ou d’une autre, polarisée dans le bien ou le mal ou le vrai ou le faux.
Et toutes ces illusions qui font partie de l’organisation psychologique de l’Homme, en vue du développement de l’ego, en vue du développement de l’expérience de l’âme, en vue du développement de l’involution, en vue du développement du mental humain tel que nous l’avons aujourd’hui, ont été nécessaires.
Mais nous entrons dans une nouvelle étape où l’Homme doit finalement commencer à comprendre que la nature de la conscience est en fonction de sa capacité d’intégrer l’énergie de cette conscience d’une façon qui est totalement intégrale. C’est-à-dire qui n’est pas assujettie d’aucune façon à une conscience collective rendue dans l’expérience de l’humanité, ou intuitivement, imperceptiblement transmise à l’Homme à travers son cerveau, à partir d’autres plans qui font partie du monde de la mort.
À partir du moment où l’Homme aura la capacité, la sécurité, la centricité de supporter le savoir, il commencera à contester toutes les formes du savoir et il entrera naturellement dans l’infinité de la connaissance, c’est-à-dire dans l’infinité du mouvement de l’énergie qui, en contact avec les neurones, donne ce que nous appelons de la connaissance.
De la connaissance ou de l’énergie ne devient de la connaissance que lorsqu’elle frappe les neurones. Si l’Homme sort de son corps matériel et qu’il va sur les plans, que ce soit sur le plan astral ou que ce soit sur le plan éthérique, l’Homme ne vit pas la connaissance de la même façon, parce qu’il ne se sert pas de son cerveau matériel.
À partir du moment où l’Homme sera capable de vivre directement de l’énergie dans son mental, sans avoir à supporter la valeur psychologique, la valeur polarisée de cette énergie qui, sur le plan de notre question vis-à-vis de tout ce qui existe, nous amène toujours à la confrontation du vrai ou du faux, l’Homme commencera à être libre dans le mental. Le vrai et le faux, ça n’existe qu’en fonction de la relativité pensante de l’Homme. Il n’y a pas dans l’intelligence créative, il n’y a pas dans l’énergie, de vrai ou de faux.
Les aspects polarisés du Yin et du Yan que les Hindous nous ont amenés dans le monde occidental font partie des hautes constatations psychiques des mondes astraux, ils ne font pas partie de la réalité ergonomique du mental créatif de l’Homme. Nous devons, aujourd’hui, à la fin du vingtième siècle réaliser que l’Homme, que l’être humain, qu’il soit occidental, oriental ou qu’il vienne de n’importe quelle partie de la Terre, ne peut plus être assujetti à aucune forme de connaissance !
Parce que toutes les formes de connaissance sont polarisées, donc elles contiennent en elles-mêmes les valeurs très très subliminales du mensonge cosmique. Je vous donne un exemple, prenons le concept de Dieu. Il est venu à un certain moment dans l’involution, pendant l’involution, le besoin de l’être humain d’être donné de savoir qu’il y a dans le ciel, dans certains éthers, un certain personnage grandiose qu’on appelait Dieu. Cette forme de Dieu a évolué au cours des siècles, naturellement au cours des âges.
Mais qui a donné à l’Homme le concept de Dieu ? Le concept de Dieu a été donné à l’Homme par intuition à travers des Hommes qui étaient connectés pour une bonne raison à ce que nous appelons “les mondes de la mort”, afin de permettre à l’Homme de pouvoir supporter sur la Terre, la grande solitude non créative de son ego.
Prenez chaque individu dans la salle, éliminez de sa conscience psychologique, c’est-à-dire de son besoin émotif, de se rattacher à une infinité quelconque, et vous verrez que l’individu, s’il est moindrement spirituel, il vit une sorte de dépression. L’Homme veut appartenir à quelque chose. Mais pourquoi l’Homme veut appartenir à quelque chose ? Parce qu’il n’est rien !
Et pourquoi il n’est rien ? Parce qu’on lui a créé un “quelque chose de synthétique” tellement infini, tellement grand, que lui est devenu rien. Et cette illusion psychologique a été nécessaire, elle fait partie de l’histoire des religions, des métaphysiques pendant l’involution, et elle ne pourra pas être continuée dans la conscience individualisée de l’Homme du vingt-et-unième siècle.
Je parle de la conscience individualisée de l’Homme du vingt-et-unième siècle, je ne parle pas de la conscience collective de l’Homme du vingt-et-unième siècle ; parce qu’un Homme conscient a la capacité créative d’intercepter toute forme dans son mental, de la contester d’une façon absolue, et de lui redonner, à partir de son propre mental, la note vibratoire dont il a besoin pour savoir.
C’est l’Homme qui a la capacité de donner à la forme mentale la note vibratoire nécessaire pour entrer finalement dans le savoir, c’est-à-dire pour pouvoir finalement vivre de l’équilibre entre ce qui est mentalement émotif et ce qui est mentalement pur. Un Homme qui n’a pas d’émotion dans le mental n’a pas besoin de l’émotion pour supporter la valeur psychologique de ce qu’il sait.
Un Homme qui n’a pas d’émotion dans le mental n’a pas besoin de l’émotion pour supporter la valeur psychologique de l’infinité de ce qu’il sait. Donc un Homme qui est libre dans le mental, un Homme qui a finalement eu accès au centre de lui-même, c’est-à-dire à la totalité des composantes psychiques qui coordonnent toute l’activité de son énergie à travers son matériel jusqu’à son mental supérieur, cet Homme n’a plus besoin de connaissance.
Il n’a simplement qu’à parler et ce qu’il dit devient de la connaissance ; mais ce qu’il dit n’est pas pour lui, c’est toujours pour les autres. Et ça, c’est un grand signe du savoir. Un Homme qui sait n’a pas besoin de savoir. Un Homme qui sait n’a pas besoin de connaissance. Donc s’il est créatif et qu’il peut parler parce qu’il a une relation étroite entre un mental supérieur qui est libre du mémoriel, et qu’il a un cerveau suffisamment en santé pour canaliser cette énergie, ça fait partie de sa créativité.
Un Homme conscient n’a pas besoin de savoir quoi que ce soit, il est riche. Donc la connaissance, elle fait partie du mouvement de l’énergie de l’intelligence à travers l’Homme conscient pour l’évolution de la conscience humaine. Mais l’Homme conscient n’a pas besoin de connaissance. Vous lui demandez une question, il vous répond, vous lui en demandez une autre, il vous répond. Et ensuite, il n’a plus de mémoire de ce qu’il vous a dit, il est libre.
Et c’est ça que l’Homme doit comprendre. L’Homme doit en arriver un jour à être capable de concrétiser dans sa vie ce qu’il a toujours su intérieurement. Nous avons l’impression que les Hommes sont des idiots, nous avons l’impression que les Hommes ne savent pas ceci ou que les Hommes ne savent pas ou cela. C’est une illusion. Les Hommes savent. Tous les Hommes savent.
Ils n’ont pas la même fréquence, ils n’ont pas la même vibration, il n’ont pas la même capacité parce qu’ils n’ont pas vécu les mêmes souffrances sur le plan mental, c’est normal. Mais tous les Hommes savent. Mais nous ne donnons pas une chance aux Hommes de prendre conscience qu’ils savent. Parce qu’aussitôt qu’ils disent quelque chose qu’ils savent, on leur dit : “Ah ! Ça ne tient pas debout ça”.
On n’enseigne pas ceci à l’Université, la religion ne dit pas cela : “Qui es-tu toi pour parler de Dieu”, comme déjà un cardinal m’a dit. Quels privilèges possèdent les hiérarchies idéologisées de parler de l’infinité ? Est-ce qu’il y a quelqu’un sur la planète qui a un privilège, qui a été marqué dans le front par ce dieu qui lui a donné une clé au tabernacle du savoir ? Est-ce qu’il y a quelqu’un dans le monde qui possède ceci et qui doit être écouté avec autorité ?!
L’Ayatollah il va dire oui, l’autre il va dire oui, l’autre il va dire oui ! Le savoir appartient à l’Homme individualisé, il n’appartiendra jamais à l’Homme qui a une conscience collective, jamais ! C’est impossible et je vais vous dire pourquoi. Parce que le savoir ne peut pas être compris. Il peut être su mais il ne peut pas être compris.
Et tous les Hommes, au cours de la prochaine évolution de la sixième race-racine et de la septième race-racine qui sauront, ils sauront pour eux-mêmes, ils parleront avec d’autres qui savent. Donc ils n’auront pas à être compris parce qu’un Homme qui sait n’a pas besoin d’être compris, parce qu’il n’est pas intéressé à la connaissance, il est simplement intéressé à échanger avec des Hommes qui savent.
Donc quand les Hommes sauront, on ne parlera plus de connaissance. C’est ça la prochaine évolution. Et la qualité naturelle de cette prochaine évolution qui a été prophétisée par Aurobindo et qui, aujourd’hui, est enseignée en terme d’instruction dans cette province de Québec, l’aspect fondamental de cette instruction relève du fait qu’aujourd’hui, l’Homme, que ce soit moi ou que ce soit d’autres, il y a des Hommes sur la Terre qui savent.
Et ces Hommes sur la Terre qui savent, seront naturellement obligés, parce que ça fait partie de leur conscience, ils seront obligés de parler, ils seront obligés d’écrire. Ils ne sont pas pressés, deux-mille-cinq-cents ans, ce n’est pas long. Donc ils pourront lentement disséminer le matériel, donner des clés à l’Homme qui, aujourd’hui encore, ne sait pas, pour que lui en arrive à savoir.
Donc un jour, l’Homme saura. En attendant, on s’occupe de notre steak ! La recherche, la recherche, la recherche et la recherche, ça fait partie de l’involution, ça fait partie du jeu entre le monde de la mort et le monde de la vie, c’est une illusion. Rechercher quoi ? Rechercher comme Rostand, après soixante-douze ans, et que vous ne savez rien ? C’est de la connerie !
Qu’on fasse de la recherche pour appliquer des choses en science, ça va, mais qu’on fasse de la recherche intérieure, de la recherche intérieure, de la recherche intérieure pendant dix ans, quinze ans, vingt ans, trente ans, quarante ans, cinquante ans… Un jour il faut prendre un “break” (pause) ! L’Homme sait. Mais ce qu’il ne sait pas, c’est qu’il sait ! (rires du public).
FP : L’Homme a pu se passer pendant des millénaires du comment de l’évolution, mais c’est très différent au niveau du pourquoi. Il veut savoir s’il a une destination finale, il veut savoir s’il est le fruit du hasard ou de la nécessité. C’est un grand débat. Autrement dit, pourquoi avoir un vaisseau de plus en plus puissant, de plus en plus rapide, si on a ni boussole, ni destination ?
BdM : Il y a des Hommes dans le monde aujourd’hui qui sont en train de fournir la boussole. Donc ceux qui veulent savoir où est le nord ont simplement à s’organiser, dans un temps quelconque, pour rencontrer ces vendeurs de boussoles. Il y a des Hommes dans le monde qui ont la boussole et c’est à l’Homme de rencontrer ceux qui ont la boussole.
Mais les Hommes qui rencontrent ou qui rencontreront ceux qui ont la boussole doivent comprendre une chose, que la boussole d’aujourd’hui, c’est une nouvelle boussole, ce n’est plus la boussole de la connaissance, ce n’est plus la boussole que si tu vas dans une école pendant dix ans, tu vas devenir un maître, tu passes d’un degré à un autre degré, tu montes la montagne.
Il n’y en a plus de montagne parce que les montagnes, ça fait partie de la hiérarchie, il y a toujours un “petit cul” en haut qui “rune” (Runer : Canada ou Ronner : Québec – conduire, diriger, de l’anglais : Run) tout le monde. C’est fini ! (rires du public). Les Hommes sont libres, les Hommes sont eux-mêmes, doivent devenir eux-mêmes maîtres, les Hommes doivent devenir eux-mêmes maîtres de la vie. Les Hommes n’ont pas à vivre de l’autorité de quelqu’un.
Les Hommes peuvent bénéficier de quelqu’un pendant un certain temps, le coup de pouce… mais un jour, les Hommes, il faut qu’ils vivent de leur propre énergie. Les maîtres ont servi, ils ont fait un travail important pendant l’involution. Finalement, c’est fini. Les maîtres ne peuvent plus contester l’évolution, et les maîtres savent que leur travail est fini. Qu’ils viennent de l’Orient ou qu’ils viennent de l’Occident, le travail des maîtres, ll est fini, fini !
Parce qu’il n’y a pas sur la planète d’Hommes, aujourd’hui, avec le taux vibratoire de cette instruction mondiale qui se diffuse dans le monde, il n’y a plus d’Hommes sur la Terre qui peuvent se permettre de passer leur temps à courir les maîtres, à la recherche de quelque chose, lorsqu’eux-mêmes savent. Il y a des clés dans le monde maintenant, c’est à nous de nous servir de ces clés et de nous affranchir une fois pour toutes des maîtres, des écoles, de tout ce qui est institutionnalisé ou de tout ce qui est personnalisé.
Quand je dis que l’Homme c’est un être de lumière, je dis que l’Homme c’est un être de lumière ! Donc il possède tout le matériel nécessaire pour avoir accès à cette infinité d’énergie que nous appelons, lorsqu’elle est rendue, de la connaissance. Mais si l’Homme se lie à des symboles, si l’Homme se lie à la mémoire, si l’Homme se lie au besoin émotionnel qui lui fera vouloir être sécurisé par un autre dans ce qu’il sait, cet Homme ne pourra jamais développer une conscience supérieure.
D’ailleurs, pour que l’Homme finalement passe de l’involution à l’évolution, il faut qu’il vive la grande solitude, il faut qu’il vive sa grande solitude, il faut qu’il puisse finalement supporter le poids de ce qu’il sait, sur ses propres épaules, seul. Et après ça, tout va bien parce que la vie c’est très facile. Mais ça va facilement la vie lorsqu’on est en vie, mais ça va très mal lorsqu’on est des morts-vivants. C’est pourquoi l’Homme moderne souffre.
FP : Notre science nous dit également que la matière progresse par stratification stabilisée, c’est-à-dire qu’elle passe de l’atome à la molécule qui engendre la base, l’acide aminé qui forme la cellule, ça c’est pour la matière, pour la vie au niveau de l’ADN, donc dans une échelle de complexité croissante de stratification stabilisée, est-ce qu’on peut faire un parallèle avec la conscience ?
BdM : Très juste. Il y a un parallèle avec la conscience parce qu’au fur et à mesure que la matière se complexifie, que la matière passe par ces strates parallèles, la conscience aussi évolue. Il n’y a pas dans le cosmos de perte d’espace, donc il n’y a pas dans le cosmos de perte d’opportunité à l’énergie. Donc si la matière évolue, c’est parce qu’il y a de la conscience qui évolue.
S’il y a le passage de l’Homme d’un état ou de la vie d’un état absolument simpliste, primitif, à un état très très complexe comme l’Homme, il y a de la conscience qui va avec. Et si l’Homme a été créé sur notre planète, c’est parce que justement il y avait éventuellement un besoin pour cette forme complexe, d’absorber un certain taux vibratoire d’énergie à partir du moment où il possédait le centre mental nécessaire. Ça, c’est l’Homme nouveau.
Donc à partir du moment où la vie se complexifie, la conscience aussi devient de plus en plus vibrante. La vie qui se complexifie est toujours le résultat de l’activité dans les mondes invisibles de la conscience. Donc les deux vont ensemble.
FP : Qu’est-ce qui est venu le premier, le plan physique ou le plan astral ?
BdM : Le plan physique, c’est le dernier des plans, c’est le dernier des mondes.
FP : Mais pour que le plan astral existe, est-ce qu’il a fallu d’abord qu’il y ait un plan physique ?
BdM : Pas nécessairement. Dans le monde de la mort, ce que nous appelons les âmes, les mémoires, les mémoires ont été de plus en plus développées au cours des millénaires de l’expérience de l’Homme. Mais il y a eu des entités qui sont venues d’autres planètes pour habiter le monde astral de la Terre afin de pouvoir finalement converser avec l’Homme.
FP : Les planètes physiques également ?
BdM : Les planètes physiques, effectivement, mais qui ne font pas partie de notre système solaire. Mais le plan matériel, c’est le dernier des plans. L’univers matériel, c’est la plus petite configuration de l’énergie. Si l’Homme pouvait voir à travers ses centres psychiques, un aspect ou des aspects, ou des dimensionnalités des mondes invisibles, il verrait que les mondes invisibles sont beaucoup plus vastes, beaucoup plus populeux que les mondes matériels.
Donc la matière, elle est venue en fin, en dernier, et elle a servi de connexion entre les plans invisibles de l’astral et le monde de la matière, de sorte que nous avons aujourd’hui l’Homme avec un ego, ainsi de suite, mais un égo qui vit une conscience expérimentale. L’Homme ne vit pas sur la Terre une conscience créative, il vit une conscience expérimentale, il vient sur Terre avec un plan de vie.
Et souvent il est obligé de vivre ce plan de vie pendant des années et des années, et de mourir et de retourner à l’astral, et ensuite revenir à un autre plan de vie. C’est de l’esclavage, c’est de la comédie humaine. La vie sur la Terre, c’est une farce, et c’est une farce parce que l’Homme ne la connaît pas. Et l’Homme ne la connaît pas parce qu’il a donné sa confiance à des formes de pensées qui sont contrôlées par des systèmes hiérarchisés d’autorité, soit sur le plan temporel, sur le plan spirituel ou sur le plan métaphysique.
L’Homme ne peut pas se permettre de vivre en fonction d’une autorité. L’Homme doit être lui-même sa propre conscience. L’autorité était nécessaire dans le passé parce qu’elle devait organiser l’Homme en fonction de certaines agglomérations que nous appelons les sociétés, que nous appelons les races, que nous appelons les cultures. Mais ça, ça fait partie de l’Homme matériel de l’involution. Nous parlons de l’Homme futur, conscient, immatériel, de l’évolution.
Nous parlons de l’Homme nouveau, d’un autre être qui n’est pas régi par les lois planétaires mais qui est régi par les lois cosmiques, les lois de sa propre énergie. Et ce passage, il sera difficile. Les Hommes ne passeront pas de l’involution à l’évolution avec facilité. D’ailleurs Jean XXIII avait raison quand il disait : “Les Fils de la lumière souffriront de grandes souffrances”. Ces souffrances ne font pas partie des souffrances que nous connaissons dans le monde de l’involution.
Ce seront d’autres souffrances, des souffrances beaucoup plus subtiles, des souffrances qui font partie du monde de l’Esprit. C’est-à-dire des souffrances qui font partie de l’ajustement vibratoire du corps mental supérieur au corps mental inférieur de l’Homme. Des souffrances qui seront reliées au mémoriel de l’Homme, à l’émotivité de l’Homme.
Prenons le mot “Esprit”, nous parlons d’Esprit. Nous employons le mot “Esprit” comme si le mot “Esprit”, c’était un mot qui donnait à l’Homme une possibilité de conversion avec de l’intelligence dans les mondes parallèles. Un aspect de ceci est réel et vrai. Mais il y a quelque chose d’autre dans le mot “Esprit”. À partir du moment où l’Homme contemple en “Esprit” la valeur psychologique du mot “Esprit” sur le plan de la communication, il entre en communication avec des plans parallèles et il perd l’autonomie de son énergie.
Donc le concept de l’Esprit, le concept rattaché à l’émotivité du mot “Esprit”, c’est un concept qui empêche l’Homme d’avoir accès à son énergie. Je ne nie pas l’existence d’un ou des esprits. Je dis qu’à partir du moment où l’Homme utilise le mot “Esprit” dans la conversion de l’énergie sur le plan mental, pour se donner un rapport vibratoire, intuitif ou télépathique, avec des mondes parallèles, il perd l’autonomie de son énergie.
Donc il est assujetti à une autre hiérarchie de connaissance qu’on appelle la connaissance astrale, la connaissance spirituelle, la connaissance occulte qui mène au contact entre l’Homme, le disciple et les maîtres, et qui rend l’Homme absolument, absolument incapable de définir par lui-même ce qui est réel.
Nous sommes obligés, à partir du moment où nous entrons dans notre conscience individualisée, nous sommes obligés de pouvoir contester, de regarder à travers les formes des mots, et de comprendre que toutes formes de mots utilisées par l’action créative descendante des forces astrales sur le monde matériel, à travers le mental de l’Homme, que toutes les formes de mots sont des pièges permettant à l’Homme de demeurer un petit peu plus longtemps prisonnier des forces qui contrôlent l’évolution.
FP : Si je vous donne un énoncé qui prime en physique, pouvez-vous me faire part des réflexions que ça peut apporter chez vous, faire un parallèle avec votre compréhension ? Par exemple : la déperdition de la matière crée de l’énergie par réaction.
BdM : La déperdition de la matière crée de l’énergie par réaction parce que la matière est chaude et comme la matière est chaude, aussitôt qu’elle entre en contact avec un éther inférieur qui fait partie de son organisation atomique, elle est obligée de libérer cette chaleur afin de créer d’autres étapes ; c’est-à-dire d’autres éthers permettant, éventuellement la capacité à la matière physique et chimique de se lier ensemble, et c’est ce qui crée le processus de régénération dans la matière.
Mais ça, c’est sur le plan matériel. Et cette loi, elle fait partie de l’organisation systématique des processus involutifs de l’éther dans la matière. Mais un jour l’Homme sera capable de renverser ceci. À partir du moment où l’Homme pourra faire ceci, il pourra dématérialiser certaines matières et leur donner une vibration plus élevée afin de créer d’autres matières qui ne sont pas assujetties aux lois de l’involution biologique, mais qui seront assujetties aux lois de l’évolution mentale de l’Homme futur, du Surhomme.
Autrement dit, l’Homme sera capable, demain, par exemple, de prendre un cristal, de lui donner une vibration, de le mettre dans le coin de la maison et il verra le cristal grandir, et il aura un arbre en cristal avec des rubis dedans, dans sa maison. Et le cristal possédera les qualités physicalistes de la vitalité naturelle que nous retrouvons dans le monde matériel d’aujourd’hui.
Tout, Tout, Tout doit être un jour assujetti à l’Intelligence de l’Homme. C’est-à-dire que Tout doit être compris en fonction de sa Volonté créative, afin que l’Homme puisse finalement créer sur la Terre une condition évolutive créative, et éliminer à jamais ce que nous appelons aujourd’hui la pollution qui devient de plus en plus grande, et que l’Homme ne pourra pas arrêter tant qu’il n’y aura pas sur la Terre des forces occultes qui viendront neutraliser ceci.
FP : OK. On vous remercie beaucoup Bernard de Montréal. Merci. (Applaudissements).
mise à jour le 22/08/2024