Les archétypes cosmiques

Marine life – credit: @scubaasmr YouTube

Conférence avec François Payotte 13

« FP : Les archétypes, la première fois que j’ai entendu parler de ça, j’ai trouvé un peu de documentation parce que c’est du matériel de psychanalyse, les archétypes, j’ai trouvé ça la première fois fascinant, la deuxième fois, j’ai commencé un peu à approfondir ce matériel-là, et puis j’ai trouvé que … » BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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François Payotte (FP) : Les archétypes, la première fois que j’ai entendu parler de ça, j’ai trouvé un peu de documentation parce que c’est du matériel de psychanalyse, les archétypes, j’ai trouvé ça la première fois fascinant, la deuxième fois, j’ai commencé un peu à approfondir ce matériel-là, et puis j’ai trouvé que c’était intrigant, et la troisième fois, j’ai trouvé qu’il y avait “anguille sous roche” probablement là.

C’est pourquoi je le soumets à l’analyse ce soir de Bernard De Montréal, alors j’ai trouvé finalement un bouquin qui traitait en long et en large des archétypes mais toujours dans le jargon du psychanalyste, ça fait que c’est assez difficile à comprendre. Il s’agit des “Triomphes de la psychanalyse” de Pierre Daco, qui est un éminent psychanalyste.

Il nous donne ici une définition d’un archétype : Les archétypes qui illuminent l’inconscient collectif du savetier (cordonnier) sont les mêmes que les vôtres. Ceux d’un savant français sont pratiquement identiques à ceux d’un arborigène australien, autrement dit, quelle que soit notre culture, quelle que soit notre race, notre religion, nous avons tous les mêmes archétypes dans le mental.

Comment définir un archétype donc ? L’inconscient collectif est cosmique, puisqu’il englobe l’expérience éternelle de l’Homme, et les archétypes le sont aussi puisqu’ils en émanent. Tout psychologue des profondeurs rencontre l’archétype à chaque tournant de la psyché humaine, il se rencontre dans l’histoire, les pensées, les inspirations des Hommes, les actes quotidiens.

Les archétypes déterminent les actions humaines, les marches des foules, les travaux des grands artistes, les fondements des religions, le sacré, les légendes éternelles, l’amour et la vie de tous les jours. J’ai dit que l’inconscient collectif contient les archétypes comme une terre du pétrole. Comme le pétrole, l’archétype est une richesse en puissance.

Il faut donc trouver la sonde, le matériel, et les moyens de le transformer en énergie utilisable. En psychologie humaine, règne une loi impitoyable, la voici : tout ce qui flotte dans l’inconscient risque d’être projeté, en d’autres mots, tout ce qui rôde dans l’inconscient, tout ce qui n’est pas intégré dans la personnalité risque d’être projeté à l’extérieur.

Alors, il nous donne ici un peu en psychanalyse, le rôle de la psychanalyse : En psychanalyse lorsque l’inconscient personnel est nettoyé, raclé, décortiqué, dégagé de ses blocages, de ses complexes pathologiques, de ses angoisses, on débouche dans un nouveau territoire de l’insconscient plus vaste, plus grandiose : l’inconscient collectif et ses archétypes, mémoires des Hommes qui nous ont précédé pendant des millénaires.

L’inconscient collectif est formé d’images psychiques accumulées depuis des temps immémoriaux. Les archétypes servent à la reconstruction de l’être humain, en même temps qu’ils le font agir et penser malgré lui en dehors de toute rationalisation et de toute volonté. C’est donc à la fois éblouissant et pratique. Ce sont des conversations que j’ai eues avec des psychologues.

L’inconscient collectif est un héritage mental commun à toute l’humanité sans distinction de culture, ni de race, et cet inconscient collectif se manifeste à travers les archétypes et les symboles. L’archétype est une émotion condensée. C’est un vent invisible qui souffle sur une flotte de voiliers. Alors, à la lueur de vos explications, est ce que ce n’est pas finalement, la source même de la programmation de l’être humain ?

Bernard de Montréal (BdM) : Sa définition, la définition psychanalytique des archétypes, elle est très bonne. Et elle fait partie… avant d’avancer là-dedans, je vais dire une chose. Nous les Hommes, nous avons tendance à constater. Lorsque nos sciences avancent, évoluent, et que nous avons beaucoup constaté, nous faisons de nos constatations un emporium, nous faisons de nos constatations un temple, nous faisons de nos constatations une immense bibliothèque à laquelle nous donnons le nom de science, et ceci fait partie de la mécanicité de la science de l’involution.

Donc pour revenir à Daco ou d’autres psychologues, les archétypes… moi je dis que l’Homme doit en arriver un jour, après avoir fait, après avoir étudié, fait la compilation de ses observations, l’Homme doit en arriver un jour à comprendre la fonction de tout ce matériel complet. Autrement dit, ce n’est pas suffisant pour un psychanalyste de dire : “Nous avons observé ceci dans l’humanité, nous avons accumulé toutes ces informations, nous avons créé un temple, nous avons développé une très grande réserve d’informations”. Le psychanalyste de l’avenir devra aller plus loin.

Le psychanalyste de l’avenir devra comprendre, savoir, avoir la science de la mécanique de la fonction, de l’origine, du but, de toute cette information qui se relie à l’expérience psychique de l’Homme, et de ce qu’il doit faire pour neutraliser l’aspect involutif de ce qu’il a constaté. Vous comprenez ? Autrement dit constater ce n’est pas suffisant.

Si les psychanalystes disent que les archétypes font partie ou sont des formes d’images à contenu émotif – je le ramène à ma façon là – d’images à contenu émotif qui servent à la manifestation chez l’Homme d’une certaine forme de comportement, malgré lui-même, inconsciente, que moi j’appelle la programmation, ce n’est pas suffisant.

Que l’Homme soit programmé pendant l’involution, que l’Homme soit assujetti aux lois cosmiques inconscientes des archétypes, ça fait partie de l’involution mais pourquoi ? Pourquoi l’Homme est-il un être qui répond, qui répond, qui raisonne à l’image énergisée d’un archétype ? Parce que l’être humain ne possède pas encore un mental qui est dissocié émotivement de ce qu’il vit mentalement au niveau inconscient.

L’Homme vit, expérimente, une qualité mentale, un processus de mentation qui fait partie de la coordination entre le rationnel et l’intuitif. Donc l’Homme vit son mental ou son état d’intelligence d’une façon qui est le produit de la programmation inconsciente intérieure, intuitive, archétypale, sur le plan de son cerveau récepteur, et il vit la programmation sur un plan idéologisé, mécaniste, basé sur les mécanismes de la croyance et de la pression psycho-sociale en ce qui concerne le cerveau rationnel.

Donc dans un cas ou dans l’autre, l’Homme fonctionne vis-à-vis l’intérieur de lui-même, son inconscient, et vis-à-vis l’extérieur de lui-même, son conscient mécanique, l’Homme fonctionne d’une façon qui n’est pas autonome. Il est manipulé intérieurement par les archétypes et il les manifeste extérieurement par les conditions sociales qui permettent que ces archétypes, d’une façon ou d’une autre, s’intègrent dans un comportement humain qui, soit sur le plan des arts, de la musique, de la science ou simplement sur le plan humain social, doit bénéficier à la société.

Et si les forces énergétiques de l’archétype ne bénéficient pas à la société, l’Homme est obligé de le garder en lui-même, d’en vivre une déviation qu’on appellera demain une psychose ou une névrose, donc il ne sera jamais capable, l’Homme, sur le plan humain social, de vivre une conscience réelle, parce que sa conscience, elle est toujours archétypée.

Donc ceci amène l’Homme par progression inévitable de l’inconstante relation entre son absolu et sa relativité spatiotemporelle, ça amène l’Homme inévitablement à être obligé de se construire un pont entre son absolu et sa particularité intelligente animale, sa vie sociale, et ce pont il est toujours sujet aux lois de l’inconscient.

C’est-à-dire aux lois de ces énergies vexantes à l’intérieur de lui que nous appelons l’inconscient collectif, énergies qu’il n’est pas capable de contrôler parce que l’Homme vit son énergie archétypale en fonction de l’image émotive et mentale que l’humanité a créée et que lui supporte dans son évolution.

Et ça c’est une des grandes raisons pour laquelle l’Homme de l’involution est un être qui est obligé de vivre en fonction et en relation et avec le support des idéologies, parce que les idéologies ont une fonction sur le plan matériel, elles ont la fonction de donner à toutes formes d’énergies archétypales, une sanction contemporaine historique qui convient avec le développement psychologique de l’humanité et les probabilités évolutives de l’humanité pendant la descente de l’Homme dans la matière.

Donc l’Homme qui vit idéologiquement sur le plan matériel, sans le réaliser, vit en conjointe relation avec des forces archétypales dont il ne connaît pas les lois vibratoires, c’est-à-dire dont il n’est pas capable, émotivement et mentalement, de se dissocier, afin de pouvoir utiliser simplement l’énergie créative de ces archétypes, et de rendre dans son expérience psycho-sociale une valeur créative d’un moi qui est supramental, c’est-à-dire un moi qui n’est pas assiégé par les courants insidieux et subtils de l’involution collective de l’humanité, à laquelle lui appartient, à cause de sa définition “psycho-génético-matérielle”.

Donc l’être humain de l’évolution, et là je parle de l’être humain de l’évolution – après l’involution l’évolution – l’être humain, individuellement, des deux-mille-cinq-cents prochaines années, sans parler de la septième race-racine qui viendra ensuite, l’être humain apprendra à prendre conscience d’abord, non pas de ces archétypes, il n’aura pas besoin de prendre conscience de ces archétype.

Il prendra conscience d’abord de la vibration qui émane d’un niveau de conscience supérieure faisant partie de son troisième cerveau et qui, elle, peut utiliser créativement l’archétype afin de donner simplement à l’Homme une capacité créative “astro-mentale” ; et non pas utiliser cette énergie pour être assujetti à l’imagination de sa conscience, c’est-à-dire à la descente dans la manifestation de la matière, de cette force archétypale qui fait partie de l’inconscient collectif.

Ce que je veux dire pour être plus simple, prenons le cas d’un artiste. On dit souvent les artistes souffrent, les musiciens souffrent, l’Homme dans sa créativité souffre. Pourquoi l’Homme dans sa créativité souffre-t-il ? Parce que sa créativité est le produit de l’énergisation d’un aspect archétypal de sa conscience humaine fixée dans l’inconscient collectif, dont lui en tant que créateur, n’est pas capable de se dissocier.

Parce qu’il n’a pas la puissance mentale de supporter l’énergie sans la coloration, sans la forme archétypale dont elle a besoin, ou qu’elle a eu besoin pendant l’involution, pour pouvoir devenir suggestive à l’humanité ou à l’Homme individuellement en tant qu’artiste, scientifique, penseur, ainsi de suite, à l’intérieur d’une conscience collective. Vous me suivez ? C’est simple. Ce que je dis, essayez de comprendre ce que je dis sans essayer de le comprendre.

Ce que je dis, c’est que l’Homme vit sur le plan matériel, il vit sur ce qu’on peut appeler le plan astral, il vit sur un plan mental supérieur auquel il n’a pas accès. Donc l’Homme, l’être humain, l’être de l’involution, vit à la fois la matérialisation créative de son archétype dans sa vie sociale, et il vit intérieurement dans ses rêves, dans les profondeurs, dans les abîmes de son inconscient, la connexion directe de son énergie à des formes pensées qui font partie de l’accumulation historique expérimentale de l’Homme au cours des millénaire ; donc inconsciemment, dans son subconscient, l’Homme est rattaché à l’humanité.

Et si l’Homme est rattaché à l’humanité au niveau de son subconscient, il ne peut pas être créatif en tant qu’être humain intégré. Donc il est obligé, en tant qu’artiste, il est obligé, en tant que créateur, il est obligé d’assujettir sa créativité à un jugement collectif qui fait partie de la pernicieuse imposition du pouvoir idéologique instruit, construit, par les archétypes qui font partie de l’organisation accumulative, historique, contemporaine, du savoir intérieur de l’humanité, mais savoir qui est toujours conditionné par la crainte de savoir plus.

C’est-à-dire la crainte de vivre seulement de l’énergie et utiliser la forme pour rendre cette énergie, au lieu de vivre de la forme et ne jamais être conscient de l’énergie ; donc de ne jamais vivre la fusion avec soi-même, de toujours vivre la relativité avec soi-même ; donc de toujours vivre la division avec soi-même ; donc de toujours être sujet dans une “contemporanéité” ou dans une autre, selon les chocs de la vie, à une dissociation psychologique d’où la névrose, d’où la psychose, qui refait venir sur le plan matériel, en puissance, l’énergie colorée de l’archétype qui, complètement, annule la perspective personnelle de l’individu, l’associe dans une collectivité totalement d’ambiance.

C’est-à-dire une collectivité de maladie mentale et qui fait de lui, en tant qu’artiste, un Homme débalancé au lieu d’un être créateur. Regardez Gauguin, regardez Van Gogh. Prenons Van Gogh. On parle de Van Gogh, puis de Van Gogh, puis de Van Gogh. Van Gogh a été un artiste qui a été obligé de vivre dans les enfers de sa conscience, pour supporter, pour canaliser, l’empirisme, l’impérialisme archétypal à travers sa conscience humaine, à en disloquer son corps matériel en coupant son oreille, afin de pouvoir rendre sur le plan humain, des conditions archétypales d’une créativité dont il n’avait pas le contrôle et qui devait le rendre fou.

Parce que Van Gogh, comme beaucoup d’artistes, au lieu de vivre leur “artisterie”, leur créativité, en fonction de l’énergisation de leur mental à travers une forme qu’ils sont capables de souplement découper, pour créer sur le plan matériel la vertu de cette forme, en fonction d’un art qui convient parfaitement et universellement à l’Homme, et non pas simplement un art qui convient parfaitement et universellement à l’humanité. Vous comprenez ?

Nous faisons de l’art pour l’humanité. Nous faisons de l’art pour l’humanité parce que l’inconscient collectif, les forces archétypales, sont les forces de l’humanité, elles sont les forces de l’involution. Et ça, vous le savez dans votre propre expérience, si un de vous est artiste, ingénieur, architecte, et qu’il s’en va dans le monde, et qu’il compose à partir de son énergie au-delà des forces archétypales qui essaient de contrôler la religion de sa mémoire, cet Homme sera obligé, dans l’expérience psycho-sociale de son entrevue avec les arts, il sera obligé de conditionner son art à une volonté collective, à une conscience collective, à une idéologie collective.

Et tous les artistes qui ont réussi à imprimer dans le monde leur art, leur technique, leur architecture, ont été obligés de baver pendant des années pour en arriver un jour, à cause de la simple froideur de leur génie, à cause de la simple puissance de leur génie, d’imposer dans le monde une vibration, une forme, qui venait de leur mental supérieur, et qui n’était pas conditionnée par les besoins psycho-collectifs d’une humanité qui se sert de la mémoire, “in memorial” de l’humanité, à travers les formes archétypales ; pour que l’Homme, lui, crée et compose toujours une forme artistique qui convient au pouvoir idéologique de l’humanité.C’est ça que je veux dire !

Autrement dit, l’Homme c’est un être qui ne vit pas simplement de matérialité et de psychisme. L’Homme est un être qui vit de matérialité, de psychisme et de pouvoir mental, et le pouvoir mental c’est l’exécution créative de son Esprit, à travers les archétypes, à travers la matière. Le pouvoir mental est au-dessus du conditionnement historique de l’Homme, le pouvoir mental n’a aucune relation avec l’histoire !

Et ça, c’est tellement réel que lorsque l’Homme futur, l’Homme de la prochaine évolution, l’Homme supramental, l’Homme fusionné, appelez le comme vous voulez, lorsque l’Homme aura vécu l’intégration de son énergie, il vivra une personne, il ne vivra plus de personnalité. Donc automatiquement le pouvoir mental de l’Homme nouveau sera une créativité tellement grande que cette créativité ne pourra jamais être acceptée, intégrée, à la conscience collective de l’humanité, elle servira simplement à l’agrandissement de la conscience individualisée de l’Homme futur.

Autrement dit, ce que je veux dire, c’est que la conscience supramentale, ses conséquences créatives dans le monde, sont tellement occultes, autrement dit elles font tellement partie la conscience intégrale de l’Homme, que ces sciences futures de l’Homme n’auront aucun lien avec l’humanité dans le sens historique. Elles auront un lien avec l’humanité dans le sens du choc qu’elles créeront à l’inconscient collectif de l’humanité, mais elle n’auront pas de relation avec humanité sur un plan “expérimento-social” comme nous l’avons connu pendant l’involution.

Donc effectivement les psychologues ont raison, ce sont les archétypes qui font de l’Homme une machine à être programmée. Ce sont les archétypes qui… puis ça, on peut aller loin parce que là, on parle des archétypes à partir d’un point de vue purement psychologique… Mais quand un Homme sort de son corps matériel et qu’un Homme investit son temps précieux dans l’étude des zones invisibles de la conscience humaine, autant collective que personnelle, l’Homme s’aperçoit que ce que nous, nous appelons des archétypes, ce sont des formes d’énergie créées par des intelligences dans des mondes parallèles dont la fonction est de garder l’Homme sous l’exigence du pouvoir de leur propre évolution.

Et l’Homme un jour découvrira ceci, les occultistes qui ont moindrement l’œil froid, les occultistes dans le monde, que ce soit des occultistes Tibétains, Français, Égyptiens, l’Homme, l’occultiste réel, c’est-à-dire le savant de l’Esprit, demain, qui osera regarder dans les profondeurs de ces sphères, découvrira que les archétypes que nous vivons sur le plan de l’imagination, que nous vivons sur le plan du rêve, sont des manifestations créatives d’une énergie intelligente sur une autre plan.

Autrement dit un archétype ça n’existe pas par lui-même, et contrairement à ce que les psychologues croient, un archétype ce n’est pas cosmique universel, c’est cosmique planétaire. Autrement dit, ce que nous, en tant que race ici sur notre planète, nous vivons, connaissons, comme archétype, cet archétype-là n’existe pas sur d’autres planètes dans la galaxie.

Chaque planète possède ses propres archétypes, et les planètes très très évoluées, extraterrestres, qui ont atteint des niveaux de mentation tellement avancés qu’ils sont capables eux-mêmes, de dissocier la matière par leur mental, ces races n’ont aucun archétype dans leur conscience, parce que ces Hommes, ces êtres, ne connaissent pas la conscience collective.

Ce sont des êtres totalement et parfaitement intégrés à l’état de fusion de leur propre Esprit. Donc nous, sur notre planète, nous vivons des archétypes, nous vivons une conscience archétypale, parce que nous n’avons pas encore suffisamment étudié les mécanismes psychologiques de notre ego, qui sont responsables pour la condensation dans l’expérience de ces formes d’énergie.

Et c’est pourquoi viendra le temps, au cours des prochaines générations, où l’Homme découvrira, percevra, qu’il existe maintenant sur la Terre ce que nous pouvons appeler, une science supramentale, une science psychologique supramentale, une science de l’Esprit, une science de la forme, une science de la parole, une science de la vibration, une science du savoir.

Autrement dit il existe maintenant sur notre planète, une science qui n’est plus sujette aux lois de l’involution, donc qui a le pouvoir d’expliquer, de savoir et de dissocier toutes les formes quelconques de connaissances assujetties aux lois de l’archétype ou de l’inconscient humain qui fait partie de la programmation humaine de l’involution.

Donc le point que je veux faire dans tout ceci, et ça c’est pour le restant de l’évolution de l’Homme, c’est de dire que ce n’est pas suffisant pour l’Homme d’observer ce qui se passe dans le cosmos invisible de sa propre conscience. Mais ce qui est important pour l’Homme, et je parle du psychologue, je parle de ceux qui s’occupent de ces choses, c’est de connaître les lois de l’énergie qui font en sorte que des intelligences, sur des plans parallèles, que nous après la mort nous retrouvons, que des intelligences soient responsables de cette activité.

Et que ces Hommes réalisent que cette activité, bien qu’elle fut essentielle pendant l’involution parce que l’Homme était à un stage de développement entre sa nature animale et une nature plus intelligente, qu’au cours de l’évolution future, ces activités sur le plan mental inférieur de l’Homme n’existeront plus ; parce que l’Homme vivra un état mental totalement différencié de la construction occulte, astrale, archétypale de son inconscient.

Donc ce qui est dit, ce qui est constaté, ça fait partie des constats humains. Et l’Homme, demain, cessera d’être simplement un observateur de l’invisible et il en connaîtra les lois, et lorsqu’il aura compris les lois de l’invisible, à ce moment-là il sera prêt à travailler avec l’énergie, et ensuite la forme, et ensuite la forme de la matière. Si l’Homme ne travaille pas avec l’énergie, il sera assujetti aux lois de la forme et automatiquement il sera assujetti aux lois de la matière. Ciao ! C’est aussi simple que ça !

FP : Est-ce que je peux donner des exemples concrets d’archétypes pour qu’on saisisse mieux. Un exemple, l’archétype de Dieu ?

BdM : Parlons de celui-là ! (rires du public).

FP : C’est intéressant ce qu’il dit. Je peux lire ? Vous allez parler après…

BdM : Oui oui.

FP : L’idée… L’idée de Dieu est probablement la plus ancienne de l’histoire des Hommes. Elle est implantée dans l’inconscient à partir d’émotions profondes gravitant autour de forces invisibles, puissances créatrices ou destructrices, énergie éternelle etc. L’archétype de Dieu est intimement lié à l’archétype du père. Ce dernier est également cristallisé autour d’émotions puissantes ressenties dès l’enfance devant l’idée d’un être fort, héroïque, glorieux, qui guide, éclaire, prépare le chemin d’un être dont on est le fils, méritant le châtiment, le pardon, l’approbation, l’amour etc.

Il y a un petit renvoi au bas de la page ici, mais alors c’est écrit tout petit, tout petit : le fait que l’idée de Dieu est un archétype ne constitue nullement une preuve de l’existence ou de l’absence de Dieu. Intéressant ça ?

BdM : Ah très bien, très bien ! Et ça revient à ce que je disais, ça revient au fait que les archétypes, malgré leur puissance, malgré la hiérarchisation de leur valeur sur le plan du sacré, les archétypes sont des forces plantées dans le mental de l’Homme pour le développement de son émotivité, dans un ordre qui convient à ce qu’il passe du stage animal au stage humain, afin d’empêcher la dégradation de sa conscience à partir de la puissance des forces animales.

Et l’archétype, comme l’archétype de Dieu, c’est le dernier des archétypes que l’Homme, un jour, devra comprendre ; parce que l’archétype de Dieu, ce n’est pas l’archétype de Dieu qui est le problème, c’est le fait que l’Homme, quand il vit cet archétype, il n’est pas capable de se séparer du fait que ce qui existe dans son mental, sur le plan archétypal, ou rendu dans une valeur religieuse ou spirituelle, doit nécessairement être là ; parce que lui, quand il regarde l’infinité, l’infinité qui est tellement intelligemment organisée, il est obligé de faire une connexion entre l’archétype et ce qu’il voit, ce qu’il fait expérience.

Donc le plus grand problème de l’Homme de la prochaine évolution, c’est qu’il sera obligé de voir la grande perfection de l’infinité et en même temps, être capable, sur le plan psychologique, de fracasser l’archétype de Dieu en tant qu’image psyco-humaine, pour la conservation de la race ; afin de pouvoir éventuellement commencer à étudier les traces des mouvements d’énergie dans le cosmos qui lui permettront de comprendre ce que veut dire Infinité, Espace, Temps, Magnétisme, Feu, Soleil, Esprit, Homme, Monde invisible, Gouvernement invisible, Centre de l’univers, Aleph, Intelligence, Volonté, Amour, Principe, Atome.

L’Homme, pour que l’Homme comprenne, autrement dit pour que l’Homme évolue, et l’évolution de l’Homme va aller très loin dans le temps, pour que l’Homme ou les intelligences sur les plans, sur les mondes, dans les mondes sur les différentes planètes, pour que les intelligences comprennent, elles sont obligées – et ça c’est une des plus grandes lois de l’intelligence dans le cosmos – pour qu’une intelligence comprenne quoi que ce soit, elle est obligée de détruire la base ! La base, la fondation qui l’a rendue intelligente, vous comprenez ?

Pour que l’intelligence évolue, elle est obligée de détruire la fondation qui lui a donné maturité, et nous faisons la même chose dans notre vie. Pour que l’enfant parte, pour que l’enfant grandisse, il faut qu’il détruise la base de sa relation avec les parents, il faut qu’il parte un jour. Pour que l’Homme passe de la petite école à l’université, il faut qu’il passe d’une étape à une autre ; pour que l’Homme passe de la quatrième à la cinquième marche, il faut qu’il laisse une marche. Et c’est le même principe pour l’Intelligence, l’Amour et la Volonté.

Et pour l’Intelligence, pour le développement de l’Intelligence, il faudra un jour que l’Homme, au cours de la prochaine évolution de la sixième race-racine, au cours de la septième évolution de la septième race-racine, au cours des grandes époques de fusion entre les prêteurs d’énergie et les grandes planètes qui les reçoivent comme le soleil, il faudra que l’Homme apprenne, à briser, à rompre, à faire éclater, la fondation de sa sécurité mentale.

Et aujourd’hui sur notre planète, nous sommes obligés, et nous vivons, malgré nous-mêmes, pour des raisons d’évolution, ce que nous appelons des initiations. Qu’est-ce que c’est une initiation ? Une initiation c’est une condition d’expérience, soit astrale ou mentale supérieure, mais c’est une condition d’expérience pour un être humain, qui lui permet finalement de dépasser la limite de sa sécurité antérieure afin de rentrer dans l’avenir de sa découverte.

Mais l’involution n’a pas voulu que nous puissions vivre l’initiation, parce que l’involution a voulu garder l’Homme à l’intérieur d’une sphère de conscience expérimentale, parce que pendant l’involution, les forces occultes et les forces matérielles de la vie devaient se servir de l’idéologisation de l’Homme, pour que l’Homme puisse grandir sans qu’il y ait trop de détérioration sur ou en relation avec sa conscience expérimentale terrestre.

Mais ce ne sera pas la même chose au cours de l’évolution future, parce qu’au cours de l’évolution future, l’Homme, l’individu conscient, solarisé, qui vivra le contact entre lui-même et lui-même, lui-même ici avec lui-même sur un autre plan, cet Homme-là sera obligé de vivre la transfiguration de tout ce qui est archétypal en lui ; et de comprendre parfaitement ce que veut dire en lui la symbologie universellement planétaire et mondiale de la mémoire de l’humanité qui le soutient psychiquement, psychologiquement, émotivement, mentalement, mais qui ne lui donne pas accès au temple devant lequel se situe le sphinx.

C’est-à-dire cette particularité de l’énergie de l’Esprit de l’Homme qui, un jour, sera responsable pour la fracturation sur le plan matériel de ce que nous appelons aujourd’hui la conscience planétaire de l’Homme, et qui amènera l’Homme, éventuellement, à pouvoir entrer, pendant qu’il est dans la matière, dans un monde qui est parallèle à la matière, mais qui ne possède aucune archive, aucune mémoire, aucune relation avec le passé.

Autrement dit un monde dont le secret sera l’expérience de ceux qui entreront dans cette nouvelle Jérusalem, c’est-à-dire ce monde occulte qui fait partie de la définition de la future humanité, mais dont on a utilisé une forme archétypale occulte pour définir l’aspect scintillant de la spiritualité humaine future.

C’est pour ça que tous les occultistes, les gens qui sont allés loin dans la contemplation ou dans l’étude de la fameuse Jérusalem Céleste, ont toujours découvert que cette Jérusalem Céleste, représentait, sur le plan astral, une cité, un monde extrêmement très développé, extrêmement perfectionné, à l’intérieur de laquelle des êtres évoluaient dans une très très grande conscience évolutive.

Mais les Hommes n’ont jamais réalisé et compris ce que veut dire la Jérusalem Céleste. La Jérusalem Céleste ne veut pas dire archétypalement une conscience spatiotemporelle appartenant à la conscience spirituelle de l’Homme. La Jérusalem Céleste veut dire une conscience “spatio-mécanico-temporelle” appartenant à des services d’énergie qui ont le pouvoir de donner à l’humanité, un savoir instantané autant sur le plan mental que sur le plan moléculaire.

C’est-à-dire les dématérialiser afin de les faire monter dans des vaisseaux, des engins, des médiums de transport, qui font partie du futur de l’humanité et qui ne font pas partie, astralement parlant, des projections archétypales de l’humanité, qui nous donnent nous ici, quand nous sommes sensibles, l’impression d’avoir vu des soucoupes volantes.

Autrement dit l’Homme, l’Homme de l’humanité future découvrira que la gestion de l’énergie est dans les mains de l’Homme, qu’elle n’est pas dans les mains des forces “astro-cosmiques” qui font partie de son subconscient. Et l’Homme découvrira que les forces “astro-cosmiques” qui font partie de son subconscient n’ont aucun pouvoir sur lui pour une raison, seulement une, sans parler des autres, c’est que cet Homme est immortel.

Qu’est ce que ça veut dire être immortel ? Ça veut dire ne pas être assujetti à aucun niveau à une conscience autre que la nôtre. Donc pourquoi l’Homme sur la Terre meurt-il ? Parce que l’Homme sur la Terre est assujetti à une conscience qui est autre que la sienne, cette conscience est manifestée à travers son mental, elle est interloquée avec ce que nous appelons les archétypes collectifs de l’humanité.

Donc il est absolument impossible pour l’Homme de comprendre, de réaliser, comment des Hommes, comme le Nazaréen, ont pu, à un certain moment, changer le taux vibratoire de la Volonté de leur corps, pour entrer dans des domaines de vie, de “temporanéité”, qui font partie du futur de l’humanité. Ça a toujours demeuré pour l’Homme un mystère. Pourquoi ? Parce que l’Homme n’est pas capable par lui-même de penser…

L’Homme n’est pas capable par lui-même de penser, le libre arbitre a été mis dans son mental pour qu’il ait l’impression que c’est lui qui pense. La fondation même de tous mes séminaires est basée sur ceci. Et ça, c’est ce qui est le plus difficile pour l’ego à réaliser, parce que l’ego n’est pas capable, à la fois de vivre la dissociation de sa conscience, donc de vivre la dualité de sa permanence mentale, et à la fois d’être capable de vivre l’unité de son psychisme.

C’est-à-dire de vivre instantanément à la fois, la capacité de penser, de savoir que ça vient d’ailleurs, de savoir qu’ailleurs c’est lui, et de réaliser dans un même temps qu’il n’y a pas de séparation, qu’il y a simplement fusion. C’est pour ça que nous entrons dans un âge où l’évolution de l’humanité, l’évolution de la conscience, toute l’évolution, tout ce qui, dans le passé, était pour nous mystère, demain il n’y en aura plus.

Et déjà il y a suffisamment de conscience aujourd’hui sur la Terre, suffisamment de science venant du mental supérieur de l’Homme, non conditionné par les archétypes, autrement dit non conditionné par les mémoires de l’humanité, pour nous donner une idée assez précise, encore très petite, de ce que l’Homme en réalité est. Et jamais, des entités, des intelligences, dans les mondes invisibles ne participeront… ne participeront aux désirs de l’Homme, de connaître la vérité. Jamais !

Parce que la vérité, ça fait partie du monde qui construit les archétypes pour maintenir l’Homme dans l’ignorance nécessaire, afin qu’il puisse gravir le sentier de son évolution, être aidé dans le sentier de son évolution, jusqu’au jour où l’Homme sera capable, par son propre Feu, de détruire le temple qui l’a nourri, pour finalement construire le temple dont lui est, sur le plan matériel, l’expression créative et non d’animation impressionniste de sa conscience archétypale et artistique.

L’Homme est un absolu. Et l’Homme un jour sera obligé de réaliser, de comprendre, de dépasser, de voir, de transiger avec la réalité de lui-même, et c’est pour ça que l’évolution est si lente, parce que l’Homme est si faible. Le savoir c’est un poids, le savoir ce n’est pas de la connaissance. De la connaissance, ça fait plaisir à l’ego, ça fait plaisir à l’Homme, c’est un masque. Le savoir c’est un poids, le savoir c’est de l’énergie. Il n’y a absolument rien dans le savoir qui fasse partie des archétypes de l’humanité.

Donc dans le savoir, la méthode psychanalytique ne fonctionne plus et le psychanalyste devient initié, il est obligé. Un psychanalyste qui entre dans le savoir, il est obligé de briser avec sa profession pour entrer dans sa propre conscience créative et créer à partir de sa propre unité, avec lui-même, une nouvelle science. Donc il est automatiquement obligé, obligé, soit de temporiser avec sa profession ou éventuellement de sortir de sa profession.

Et c’est pourquoi beaucoup de psychanalystes ont peur et craignent d’aller trop loin dans la compréhension déjà avancée qu’ils ont de certaines choses, parce qu’ils savent trop bien que lorsque l’Homme entre dans la réalité de sa propre énergie, il est obligé, par lui-même, de se déprogrammer. C’est pour ça que je les comprends, mais il y a des psychologues, il y a des Hommes, des ingénieurs dans le monde, des Hommes de talent, qui sont prêts, évolutivement parlant, à passer dans un autre camp, et ceux-là, se créeront une autre vie créative.

Mais ils ne pourront plus vivre en relation, assujettis à toutes formes d’idéologies. L’Homme, l’Homme est un absolu en lui-même. Il est évident que si l’Homme en arrive à prendre conscience de lui-même à son niveau ‒ comme j’ai déjà dit : “un petit verre plein c’est aussi plein qu’un grand verre plein” ‒ si l’Homme en arrive à sentir la plénitude de son propre verre, il est bien, il n’a plus besoin d’être heureux. C’est-à-dire de rechercher le bonheur, c’est-à-dire rechercher l’illusion du bonheur.

Le bonheur c’est une forme d’idéal qui a été mis dans la tête de l’Homme par les forces qui s’occupent de son involution afin de le garder en forme, c’est un stimulant, c’est basé sur la loi de polarité. Dans la conscience humaine de l’Homme, dans la conscience absolue de l’Homme, il n’y a pas de polarité, l’Homme est bien, point final. Qu’il soit sur le plan matériel, sur le plan éthérique, sur les autres plans, dans l’invisible, il est bien, il est toujours bien, il est toujours là, il est toujours présent, il est toujours total.

Tandis que l’Homme lui, quand il est spirituel, il veut aller dans le monde de l’invisible, quand il est là, il veut venir dans le monde de la Terre, quand il est heureux, il devient malheureux. Aurobindo a prophétisé la descente de la conscience supramentale sur la Terre en 69, il avait entièrement raison. Maintenant nous en faisons l’étude profonde. Donc les Hommes, contrairement à ce que nous pensons, les Hommes ne seront pas amenés par la main à eux-mêmes, ils devront s’amener par eux-mêmes à eux-mêmes.

Donc si vous cherchez un dada spirituel dans le monde, au cours des années, au cours des expériences, vous allez frapper un nœud. Et regardez ce qui se passe aujourd’hui dans le monde de la spiritualité, le monde des gourous, regardez la télévision de temps à autre, regardez les nouvelles, vous allez comprendre. Moi je ne peux pas parler contre personne, mais je peux expliquer une phénoménologie.

Et cette phénoménologie que j’explique, c’est ceci : C’est que l’Homme comprenne un jour que lui-même est maître de lui-même. Tu te fais aller par la main pendant un certain temps, c’est normal, mais vient un certain temps que ce n’est plus normal. Vous vous imaginez un Homme de cinquante ans qui se fait traîner par la main par un Homme de soixante ans ! C’est beau, c’est intelligent, hein ! (rires du public).

FP : L’archétype de Dieu qui a déclenché d’immenses mouvements humains à la fois religieux mais aussi guerriers, a engendré l’archétype du Père. Le Père fort et glorieux qui guide, éclaire, le Père bienveillant du Nouveau Testament comme le Père punisseur de l’Ancien Testament. L’archétype du Père a engendré l’archétype de la culpabilité.

Les Hommes qui se sentent coupables éprouvent le besoin d’être pardonnés, sauvés. L’archétype de la culpabilité engendre l’archétype du sauveur qui engendre de puissants symboles variant suivant les époques : le Christ, l’Agneau, le Berger, le Rédempteur, les Héros, Hitler, les Guides, les Gourous, les Maîtres, les Extraterrestres.

BdM : Voilà ! Ça, c’est l’histoire de l’humanité. C’est une chaîne ! C’est une chaîne ! Pourquoi croyez-vous que des Hommes comme Kardec, qui ont fait sérieusement des études de l’occulte à la fin du dix-neuvième siècle, ont conclu qu’il était impossible à l’Homme d’avoir de la vérité à partir des mondes spirituels ? Pourquoi ? Parce que c’est impossible. Si vous, vous avez le pouvoir, vous allez le donner, hein ? Quand vous avez le pouvoir à votre échelle, est-ce que vous le donnez, le pouvoir ?!

Quand vous avez le pouvoir dans l’industrie, est-ce que vous le donnez ? Est-ce que le patron donne le pouvoir aux unions ? Est-ce que les unions donnent le pouvoir aux patrons ? C’est la même chose. Le monde invisible a le pouvoir sur la Terre, c’est le monde invisible qui s’occupe de l’involution de l’Homme. Vous croyez qu’ils vont le donner ? Et vous, aujourd’hui ou demain, vous mourez, où vous allez ? Vous n’allez pas chez Eaton. Vous mourez demain, vous allez dans ces mondes.

Donc on vous trouve un job, et ça continue. Votre job c’est peut-être de surveiller l’évolution des enfants ; votre job, c’est peut-être d’entrer en communication avec quelqu’un à Toronto qui va se casser la gueule dans quelques jours et qui va avoir un choc ! Donc vous allez pouvoir entrer en communication téléphatique avec lui, commencer à l’amener au suicide, c’est comme ça que ça marche le monde de l’invisible !

Et là vous allez dire : “Ben oui, mais qu’est-ce que vous dites des grands mondes spirituels, les grandes sphères spirituelles, les grands maîtres spirituels”… Les grands maîtres spirituels vont exercer sur vous le pouvoir spirituel. Pouvoir, c’est pouvoir, que ce soit spirituel que ce soit infernal, que ce soit humain, que ce soit occulte, que ce soit archétypal, que ce soit idéologique, le pouvoir veut dire quoi ? Veut dire l’absence de puissance chez l’Homme.

Le pouvoir c’est l’absence de puissance chez l’Homme. Que le pouvoir vienne des hautes sphères hiérarchiques spirituelles, occultes, des grandes religions ou des grands systèmes ésotériques, c’est le pouvoir ! Mais l’ego lui, l’Homme qui est seul devant ce pouvoir, l’Homme qui, avec sa sensibilité, va sur ces plans-là et voit, comment voulez-vous que cet Homme puisse mettre en question, voir à travers la forme du pouvoir, il ne peut pas, c’est pour ça que ça prend une fusion.

Il faut que quelqu’un, quelque part dans le temps, vive le choc de son énergie pour qu’il s’ouvre quelque part dans toute la forêt de cette folie humaine nécessaire, un chemin. Moi je connais quelqu’un que je respecte énormément, qui faisait partie de ces hautes sphères occultes dans la province de Québec, qui aimait bien ce que je disais, et qui me vient un jour et qui me dit : “Mais qu’est ce que tu penses de cette forme là ? De cette forme-là du sacré”… ?

Je lui ai dit : “Demande-le à toi-même et tu auras une réponse”. Il s’est demandé une réponse et il l’a eue. Autrement dit, c’était une forme et une puissante forme, qui lui a donné un puissant choc. Donc si l’Homme nouveau… Jean XXIII l’a dit, Jean XXIII l’a dit, il a dit : “Ceux qui seront les Fils de la lumière, les Fils de la lumière, souffriront de grandes souffrances”. Pourquoi ? Parce que l’Homme est obligé de passer des ténèbres à la lumière.

Donc il est obligé de passer du choc de son énergie, à travers les archétypes, à travers sa conscience humaine, il est obligé de regarder tout à partir de lui et supporter le poids de ce qu’il sait. Ce petit Homme qui est grand mais qui ne connaît pas la force intérieure de sa propre conscience, et c’est ça l’initiation solaire de l’Homme.

C’est pour ça que je dis : ceux dans le monde qui ont la moindre… quand bien même ce serait un gramme de savoir, votre gramme de savoir, supportez-le, ne le laissez pas écraser par une tonne de connaissance. Vous avez un gramme de savoir, ne le laissez pas écraser par une tonne de connaissance ; et ensuite, votre gramme passera à deux grammes, à trois grammes, à dix grammes, et un jour vous pourrez commencer, à sentir, mesurer, percevoir, ce savoir, parce que vous aurez la capacité finalement de parler au lieu de penser à rien.

Donc quand vous commencerez à pouvoir parler, parler, parler, là vous commencerez à souffrir de parler, à souffrir d’être un petit peu plus différemment intelligent que vous l’étiez avant. Vous aurez de la culpabilité, vous aurez des crises d’orgueil, vous aurez des crises d’humilité, mais continuez, faites-le éclater l’orgueil, faites-la éclater l’humilité qui est une illusion d’orgueil ; pour qu’un jour, vous en arriviez dans le désert, totalement ouvert de votre propre conscience, où vous ne souffrez pas d’orgueil, où vous ne souffrez pas du besoin d’humilité, où vous ne souffrez pas de la polarité psychologique de l’aspect spirituel du mental qui est l’orgueil et l’humilité.

C’est fatigant ça, un jour tu es orgueilleux, l’autre jour tu es humble, l’autre jour tu es orgueilleux, l’autre jour tu es humble, branche-toi, deviens rien ! C’est évident que, si l’Homme… ou lorsque l’Homme évoluera, il sera obligé de vivre le grand tour de force, des forces archétypales intégrées dans une conscience collective humaine, historique, idéologisée dont le pouvoir est à la fois la soif et le destin. Qu’est ce que c’est ? C’est la culpabilité.

Vous croyez que vous allez rentrer dans la conscience de vous-mêmes, dans votre énergie, votre énergie à vous, pas l’énergie de Bernard de Montréal ou l’énergie d’un autre gourou ‒ je ne suis pas un gourou là ‒ sans vivre la culpabilité au niveau de votre propre expérience ? La culpabilité c’est le sucre qui est utilisé pour garder l’Homme dans l’émotion d’une pensée dont il ne veut pas se dévêtir, parce que l’Homme a peur d’être seul, c’est le sucre de la solitude.

Vous vous imaginez que des gars comme Victor Hugo, les grands écrivains, les grands réactionnaires, ceux qui ont fait des choses, ceux qui ont fait avancer l’humanité, malgré la grande inertie idéologique du pouvoir monarchique des temps passés, vous imaginez que ces gens n’ont pas vécu la culpabilité ? Vous vous imaginez que vous, quand vous aviez treize, quatorze ans, quand vous êtes sortis de l’Église, vous n’avez pas vécu la culpabilité ?

Vous vous imaginez que le petit bonhomme qui s’est masturbé pour la première fois, qu’il n’a pas vécu la culpabilité ? Tout le monde vit la maudite culpabilité ! C’est le cancer de l’Esprit de l’Homme. Et qui utilise la culpabilité contre l’Homme ? C’est le pouvoir, c’est le pouvoir qui va vous dire : “Vous vous êtes masturbé avant-hier, ce n’est pas bon, c’est péché”. C’est le pouvoir qui va vous dire : “Vous avez fait telle chose, ce n’est pas bon, c’est péché”. C’est le pouvoir de l’idéologie qui s’enrobe toujours de sa sanctité onctueuse, mais sa sanctité onctueuse, elle lui vient d’où ?

Elle lui vient soit de son orgueil intellectuel ou politique, elle lui vient soit de son orgueil philosophique, ou soit de son orgueil spirituel. Vous ne pouvez pas vous imaginer ce que moi je pourrais dire de l’organisation élitiste idéologisée du monde, autant le monde temporel que le monde spirituel ; je ferme ma gueule parce que je ne veux pas me faire assassiner, ce n’est pas le temps !

Donc avant qu’elle finisse cette conférence – et je vous l’ai dit tellement de fois – l’Homme, pour devenir lui-même, pour avoir accès à lui-même, il est obligé de supporter ce qu’il sait, que ce soit un gramme, si vous n’êtes pas capables de supporter un gramme de ce que vous faites, vous ne devriez jamais venir à des conférences comme ceci, parce que ces conférences ne vont que créer de la confusion dans votre mental ; ces conférences ne vont que créer de la culpabilité dans votre émotivité.

Ça vous sert à quoi de rencontrer des Hommes comme moi si vous n’êtes pas capables de vivre, de supporter, le poids de votre gramme de savoir. Ça ne sert à rien, c’est simplement un “tourist trip on the week-end” (des vacances de touriste pour une fin de semaine) pour vous donner l’impression que vous faites quelque chose qui est d’aventure spirituelle, qui a peut-être quelque chose au bout de ce que le gars dit. Vous n’avez pas idée de ce qu’il y a au bout de ce que je dis, parce que ce que je dis n’a même pas de bout.

Je n’ai pas commencé à parler, ça fait quinze ans. L’Esprit c’est sans fin, le Savoir c’est sans fin. C’est l’ego qui limite tout, parce que l’ego se sent coupable, l’ego n’est pas capable de vivre son gramme de réalité. Vivez-le, votre gramme de réalité et moi je ne parlerai qu’à des gens qui vivent leur gramme de réalité. Et je les sens, je les sais, les gens dans le monde que je rencontre, qui vivent leur gramme de réalité, qui sont capables de dire : “Ça c’est mon petit gramme de réalité. Qu’est ce que vous pensez”… Je dis : “Qu’est ce que tu penses”… Il dit : “C’est ça, c’est ça”.

La force de ma volonté, ma haine contre l’idéologie, ma haine contre le pouvoir avec toute la compréhension de l’importance de l’idéologie, de l’importance du pouvoir pendant l’involution, ma haine de la manipulation de l’Homme, elle n’est même pas encore manifestée. L’Homme est un être intégral. Je comprends les lois de l’involution, je comprends les lois des religions, je comprends les lois des gouvernements, je la comprends l’involution. Je vais l’écrire pour vous le faire réaliser jusqu’à quel point je le comprends.

Mais je dis, il y a une chose qui se produit aujourd’hui, je suis content de voir que dans le monde, les gouvernements, le Canada, les États-Unis, ont écrit des chartes sur les droits de l’Homme. C’est déjà quelque chose qu’il y ait des chartes du droit de l’Homme. Que l’Homme ait le droit, ça je suis content, ça me réchauffe la coeur. L’Homme c’est un être intégral qui se découvrira et qui fera éclater la matière par son mental. Il l’a fait dans le passé. Il a créé des temples par son mental, il a déplacé des statues d’un monde à un autre monde par son mental.

L’Homme c’est de l’Esprit dans la matière, programmé pour une évolution, pour un perfectionnement du corps éthérique, du corps vital, du corps mental, du corps astral, d’accord ! Mais vient un point où l’Homme doit passer de l’involution à l’évolution. L’Homme doit passer à sa propre puissance, à sa créativité, à sa propre gestion, à sa propre compréhension, les mystères doivent éclater devant son mental. Et la loi, le but, la nécessité de ceci, elle est inscrite dans l’Esprit de l’Homme.

Et ceux qui connaîtront, qui vivront ceci au cours de l’évolution, les nouveaux initiés, appelez-les comme vous voulez, les Fils de la lumière de Jean XXIII, n’importe quoi, vous pouvez donner n’importe quel nom à n’importe quoi, ces Hommes qui, un jour, en arriveront à découvrir les lois de la personne, de la réalité de la vie, passeront d’une vie où la mortalité est le prix d’une inconscience, à une vie où l’immortalité est le résultat de la conscience de l’intégration de leur propre énergie.

Si le Nazaréen a désintégré et est passé à un autre plan, tous les Hommes de la Terre sont capables de désintégrer et de passer à un autre plan ; c’est normal, il l’a dit d’ailleurs parce qu’il disait : “Ceux qui viendront après moi feront de plus grandes choses que moi”. Pensez-vous que l’évolution de l’humanité ça se situe au niveau du Nazaréen ? Il y a des civilisations dans le cosmos qui ont soixante-quinze mille années de science devant nous !

Nous avons réussi à envoyer des petites allumettes sur la Lune et nous avons le “trou de cul” qui nous chauffe (rires du public) ! Le maudit orgueil écœurant de l’humanité ! Voilà cinquante ans, voilà cent ans, même aujourd’hui nous avons de la difficulté à admettre que dans cinquante ans, soixante ans, nous pourrons faire quelque chose. Qu’est-ce que c’est l’Homme ? Ce n’est pas de la merde, c’est de l’Esprit !

De l’Esprit en puissance, petit, conditionné, idéologisé, programmé, petit, attendez que l’Homme devienne Esprit en puissance, ce sera une nouvelle civilisation occulte sur cette planète qui influera sur le comportement, l’évolution de toutes les nations de la Terre. ! C’est ça la fin du cycle. Mais ça commence où ? Ça commence dans l’Homme. Je vous assure une chose : Qu’un Homme conscient supramental, fusionné, peut changer le cours d’une civilisation, UN, imaginez-vous dix, quinze, vingt, cent, l’évolution future de l’humanité !

Je vous laisse avec ceci : Vous avez un gramme de Savoir, ne le laissez pas écraser par une tonne de connaissance. Le Savoir ça fait partie de votre Esprit, ça ne fait pas partie de votre connaissance. C’est à vous le Savoir, c’est à l’autre le Savoir, c’est à moi le Savoir, il fait partie de la Conscience Cosmique de l’Homme. Tous les Hommes ont le Savoir, tous les Hommes sont UN dans le Savoir. Il n’y a pas un Homme plus haut que l’autre dans le Savoir, parce que dans le Savoir il n’y a pas de hiérarchie. Bonjour !

FP : Merci. Bonne fin de soirée.

mise à jour le 22/08/2024

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