L’espace vital

Marine life – credit: @scubaasmr YouTube

Conférence avec François Payotte 21

« FP : Nos relations humaines, nos rapports qui sont évidemment de l’action, de l’échange, sont établis au fil des années sur des images que nous avons des autres et de nous-mêmes. Ces images entraînent la mésentente, les conflits, l’exploitation et nous poussent finalement à l’isolement. Parce qu’en fait nous … » BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

écouterregarder sur YouTube

François Payotte (FP) : Nos relations humaines, nos rapports qui sont évidemment de l’action, de l’échange, sont établis au fil des années sur des images que nous avons des autres et de nous-mêmes. Ces images entraînent la mésentente, les conflits, l’exploitation et nous poussent finalement à l’isolement. Parce qu’en fait nous construisons un mur qui est fait du souci que nous avons de nous-même : c’est mon bonheur, mon avenir, ma réussite, ma santé, ma croyance, qui comptent.

Question : Peut-on se libérer de ces images de soi et des autres qui nous séparent et sont source de conflits, de sorte que notre Esprit retrouve de sa fraîcheur, de sa jeunesse et qu’on puisse observer le mouvement de la vie avec des yeux renouvelés ?

Bernard de Montréal (BdM) : Bon ! Effectivement l’être humain fonctionne psychologiquement et psychiquement en relation avec des modèles d’expérience qui lui sont soumis par les Hommes autour de lui. Et lorsque vous dites par exemple : “Ma croyance, mon ci, mon ça”, ceci indique dans le fond que chez l’être humain, il y a un très grand besoin pour la manifestation individualisée de sa conscience. L’être humain veut, a besoin, aura besoin, d’une manifestation de sa conscience qui lui sera totalement personnelle.

Mais là où le problème naît, d’où votre question, c’est que l’être humain bien qu’il veuille éventuellement se manifester d’une façon totalement personnelle dans la vie, est incapable de le faire d’une façon intelligente. Donc il le fait toujours d’une façon qui est détournée, qui est déformée. C’est comme si l’Homme n’est pas capable de créer une action dans sa vie qui soit parfaite. Il crée toujours une action qui a tendance à déformer sa propre vie psychologique, et aussi à déformer sa relation avec le social.

De sorte qu’il s’embarque toujours dans des situations de vie qui sont difficiles ou qui “s’empironnent” (s’empirent) et qui deviennent éventuellement pour lui, un lit dans lequel il ne veut plus vivre. C’est dans l’évolution de la conscience humaine que l’Homme, que l’être, que l’Homme nouveau découvrira le partage parfait entre ses besoins internes et les besoins de la société.

Mais la découverte de ce partage parfait ne se fera que dans la mesure où l’Homme sera capable de supporter, sans défaillance, SANS DÉFAILLANCE, son choix. Et quand je dis “supporter sans défaillance son choix”, je veux dire quand il aura appris à pouvoir exprimer son intelligence ou sa volonté sans le remord qui est rattaché à toute expression humaine, psychologique, subjective, inconsciente. L’Homme ne peut pas être dans la vie une expression de son entité réelle. Il ne peut pas être une manifestation de sa personne sans subir le choc de sa personnalité.

Donc l’Homme devra passer du stage de la personnalité au stage de la personne ou de l’identité, au stage de la parfaite individuation, avant de pouvoir manifester dans sa vie ses besoins personnels, ses besoins d’ordre d’Intelligence, d’ordre de Volonté, d’ordre d’Amour qui conviennent parfaitement avec l’équilibre psychique de son être. Avant ce stage-là, l’Homme sera obligé de continuer à performer moralement, il sera obligé de continuer à performer psychologiquement.

Et dans la performance psychologique, il est obligé constamment de sous-traiter sa réalité, il est obligé constamment de faire un échange pour quelque chose en fonction d’autre chose, parce que les liens entre son action et la conscience sociale sont des liens qui ont été pendant très longtemps nourris par différentes formes de mœurs qui constituent pour lui psychologiquement, sur le plan de son moi, sur le plan de l’ego, une forme de sécurité sociale.

L’Homme vit dans le cadre d’une sécurité sociale ! Et si cette sécurité sociale d’ordre psychologique ou d’ordre psychique est maintenue, l’Homme est plus ou moins bien. Il peut dire qu’il est heureux. Il peut dire que la vie, ça va bien. Mais à partir du moment où l’Homme se retranche du besoin d’un apport quelconque d’une sécurité sociale sur le plan de l’action, à partir du moment où il agit en fonction de son identité, il lui faut avoir des reins suffisamment renforcés pour supporter le choc en retour.

Et quand je dis le “choc en retour”, je veux dire qu’il doit être suffisamment fort pour être lui-même parfaitement conscient que son action, c’est l’action qui doit être rendue dans son expression de vie. Donc pour ce, il a besoin d’être intelligent. Il a besoin d’avoir de la volonté mais il a besoin surtout d’être intelligent ; mais avoir une intelligence qui est réelle et non pas une intelligence qui est le produit d’un baume quelconque que lui se croit d’être, lorsqu’en fait son intelligence est colorée.

Le plus grand problème de l’Homme moderne, de l’Homme de l’involution, c’est la psychologie ! L’Homme ne possède pas, n’a pas la science de la psychologie. Pour lui, la psychologie c’est quelque chose qui appartient aux psychiatres, aux psychologues. Mais l’Homme n’a pas la science de la psychologie, c’est-à-dire qu’il n’est pas capable de traiter d’une façon adroite avec les lois d’impression qui font partie de la manifestation de son double à travers son mental.

L’Homme ne réalise pas jusqu’à quel point il est soumis aux lois d’impression. Les lois d’impression étant des lois vibratoires connectant son état émotif, connectant son état mental avec du matériel mémoriel qu’on appelle la personnalité. Donc l’Homme est toujours prisonnier des lois d’impression.

C’est-à-dire de ces manifestations créatives en lui qui sont totalement déformées par sa personnalité, à cause de son incapacité en tant qu’être émotif et mental, de s’élever au-dessus de la déformation psychique de son moi, pour rendre dans le monde ce qu’il est. Parler d’action ou faire l’action, ou créer de l’action nécessite de l’intelligence, nécessite de la volonté. Mais quelle Intelligence et quelle Volonté ?

L’Intelligence et la Volonté nées de la réunion entre son double – sa source – et l’autre pôle, lui son moi, mais un moi qui est réel ; et non pas un moi subjectif, coloré, influençable, faible, un moi conditionné, un moi qui agit en fonction du mémoriel, un moi qui n’est pas capable de soutenir la puissante vibration de la créativité qui lui vient du double, pour rendre dans le monde une énergie, une créativité constante permanente de sa réalité, de son identité.

L’Homme n’a pas de psychologie, et quand je parle de la psychologie, je ne parle pas de Freud, de Jung, je ne parle pas de ces psychologies exploratives. Je parle de la psychologie créative de l’Homme que seul un moi parfaitement avisé de son origine énergétique peut développer, peut utiliser, pour le bien-être de sa vie et aussi pour un raccord absolu entre le monde et lui-même, parce que l’Homme ne peut pas vivre dans le monde d’une façon solitaire.

L’Homme il est dans le monde, il sera toujours dans le monde – qu’il soit sur un plan ou sur un autre – il sera toujours avec du monde, mais l’Homme a besoin de psychologie, c’est-à-dire qu’il a besoin de parfaitement comprendre pourquoi il se fait jouer dans la tête par des énergies en lui, par des forces en lui qui ne sont pas suffisamment sous son contrôle. Le problème de l’Homme c’est qu’il n’a pas de psychologie parce qu’il n’a pas de contrôle.

Il ne contrôle pas son énergie, il est asservi à son énergie, il la subit, il la vit, il la canalise. Mais canaliser son énergie c’est une chose, mais la contrôler cette énergie pour qu’elle serve l’Homme, c’est une autre. Et c’est ce que l’Homme devra apprendre au cours de l’évolution : que la vie de la conscience expérimentale n’a plus aucune relation avec la vie de la conscience créative. Un Homme sur une planète expérimentale qui souffre, c’est un Homme qui fait encore partie de l’inconscience. C’est un Homme qui fait encore partie de l’involution.

C’est un Homme qui n’est pas dans sa puissance, c’est un Homme qui ne contrôle pas la source de son énergie et qui l’englobe, ou qui la catégorise et qui lui donne un nom à cette source, pour l’occultifier, l’ésotériser, la spiritualiser, la “religiositer”… “whatever”… (rires du public). C’est ça que l’Homme doit comprendre et c’est ceci qui sera difficile parce que l’Homme nouveau devra développer une nouvelle psychologie, ce que je pourrais appeler la psychologie du Surhomme.

La psychologie du Surhomme étant la psychologie de sa supraconscience, cette capacité intégrale de définir parfaitement ce qu’il sait, ce qu’il fait, en fonction de ce qu’il est, pour le bénéfice de lui-même d’abord, d’une façon absolue, mais d’une façon tellement parfaite qu’elle convient à l’humanité entière. C’est ça la conscience supramentale. Tandis que l’Homme de l’involution, s’il tombe dans l’affectation psychologique de faire ce qu’il veut pour lui-même, il va défaire, il va débalancer, il va mettre du désordre dans l’équilibre qui doit être entre lui et le monde.

Mais l’Homme conscient, l’Homme supramental, l’Homme de demain, l’Homme nouveau – appelez-le comme vous voulez – cet Homme sera obligé d’agir dans une constante absolue qui est née de la relation étroite entre son double et lui, lui permettant sur le plan émotif et mental de parfaitement harmoniser l’énergie en lui ; afin que l’Homme autour de lui, s’il y a échange, bénéficie parfaitement de son action et que lui, en même temps, bénéficie parfaitement de son action sur le plan créatif. Il faut que l’action de l’Homme soit créative, mais l’action de l’Homme n’est pas créative, elle est mécanique. De sorte que l’Homme possède une psychologie mécanique.

FP : Mais comment réussir à faire cesser le processus de construction de ces images que l’on a de soi ou des autres ? Si vous demandiez à toutes les personnes qui sont ici, quelle est l’image qu’ils ont de vous, vous seriez surpris de voir qu’il y a deux-cent-cinquante ou trois cents images différentes ?

BdM : Oui. Les images que l’Homme a de lui-même sont des images créées entièrement par l’astral en lui. Ce sont des images qui sont le produit de la manufacture dans son mental de certaines impressions créées par les forces dans l’astral. C’est pour ça que je dis que l’Homme est un être qui, au lieu de créer dans le monde de l’impression, est assujetti à l’impression.

Lorsqu’un Homme a une image de lui-même dans sa tête, dans son mental, il vit une déformation psychique de son être. Un Homme qui est dans son être, dans son identité, n’a pas besoin d’images puisqu’au lieu de vivre de l’impression imposée sur son mental, il la crée. Une fois que l’Homme crée… parce que créer dans le sens de l’Homme nouveau, c’est manifester en dehors de son moi une énergie pour l’évolution de l’humanité, pour l’évolution des sphères, pour l’évolution des systèmes en général.

Tandis que pour l’Homme, lorsqu’il projette une image dans le monde, il projette une image dans le monde pour son bien être personnel, c’est une illusion ; parce que cette image sera utilisée par d’autres Hommes qui la déformeront, cette image. Il faut que l’Homme vive sans image de lui-même puisqu’à partir du moment où il a cessé d’être personnalisable, il devient personnel. À partir du moment où il ne vit plus de personnalité qui représente la corrosion de son moi, il devient une personne, c’est-à-dire qu’il devient le produit de l’identité de sa relation entre lui, sa source et lui-même. Il n’a plus besoin d’images.

À ce moment-là, qu’il fasse quoi que ce soit dans le monde, c’est toujours une impression qu’il crée. Mais l’Homme ne crée pas d’impression. Il est toujours assujetti aux impressions. Il regarde un Homme et l’Homme, pour une raison ou une autre, va le fasciner parce qu’il a une plus belle auto, qu’il a une plus belle télévision, parce qu’il a un meilleur job. L’Homme vit toujours en fonction de ce que l’autre a et que lui n’a pas.

Quand est-ce que l’Homme va vivre en fonction de ce que lui EST ? Quand l’Homme vivra en fonction de ce qu’il EST, il n’aura plus besoin de vivre en fonction de ce que l’autre a. Il y a des Hommes dans le monde qui ont besoin, pour des raisons de plan de vie, d’être archi-millionnaires ou archi-puissants en politique ou “archi-ci” ou “archi-ça”.

Mais l’Homme lui, qui est dans son énergie, réalise ceci, comprend ceci, sait que ça fait partie des lois de l’involution. Mais lui n’a rien de besoin d’impressions de ces Hommes. Ces Hommes vivent leur vie planétaire expérimentale. Lui vit sa vie créative, donc il devient libre.

FP : Est-ce qu’on peut faire cesser ce processus par l’observation ?

BdM : Non, parce que l’observation a tendance à dénaturaliser le centre mental et à créer dans l’Homme une tension psychique. Un Homme qui s’observe et qui s’observe, et qui s’observe, et qui s’observe, peut en arriver à un état de psychose. S’observer de quoi ? On n’a pas à observer la déconfiture de nos personnalités.

On a simplement à commencer à ÊTRE. Mais être, ce n’est pas facile parce qu’il y a en nous trop de personnalité. Être, ce n’est pas facile parce qu’il y a en nous tellement de déformations ! Mais quelque part dans le temps, l’Homme nouveau commencera lentement, clopin-clopant, à être, à tester s’il peut être. Donc un jour, il teste et il s’aperçoit qu’il peut être un peu, ensuite il peut être un peu, et ensuite il peut être un peu. Être, c’est une expérience nouvelle. Un Homme ne peut pas être d’un jour à l’autre.

L’Homme apprendra à être parce qu’être veut dire : réaliser de plus en plus un état de jonction entre notre énergie et ce qu’elle fait quand elle pénètre notre corps psychique. Être, c’est un processus de définition de cette énergie. Être, c’est un processus qui nous amènera, les Hommes nouveaux, à comprendre jusqu’à quel point nous ne sommes pas. À partir du moment où l’Homme réalise qu’il N’EST pas, il prend conscience dans sa forme opposée d’être.

Mais si les Hommes n’ont pas la conscience de ne pas être, comment voulez-vous qu’ils puissent savoir, percevoir un peu, qu’est-ce que c’est être ! Tous les Hommes veulent être grands, tous les Hommes veulent être parfaits. C’est une illusion. Il ne s’agit pas d’être grand ou d’être parfait, il s’agit d’être. À partir du moment où l’Homme EST, il est grand, il est parfait. Nous quantifions la personnalisation que nous faisons de l’êtreté, nous mettons des collants, nous voulons mesurer l’êtreté. L’êtreté ne se mesure pas !

L’êtreté c’est une infinité plus ou moins grande. À partir du moment où l’Homme va sur la toilette et qu’il fait ce qu’il a à faire, il est. S’il commence à quantifier son êtreté, il remplit le bol pour rien (rires du public). Mais ces questions philosophiques ne viennent pas dans le cerveau de l’Homme lorsqu’il est sur la toilette, c’est quand il est dans son rapport avec les Hommes qu’il vit la comparaison. Heureusement qu’on va toujours à la toilette seul parce que si les Hommes allaient à la toilette à deux, ils voudraient comparer leur débit !

Et autrement dit, il y aurait une psychologie de l’anus qui viendrait en surface (rires du public), parce que les Hommes sont des êtres qui, naturellement, comparent. D’ailleurs, la toilette c’est probablement le seul lieu physique sur le plan matériel où les Hommes ne contestent rien (rires du public).

FP : Quand l’Homme a compris le processus de fabrication des images et qu’il arrête de fabriquer des images pour construire son petit moi, est-ce qu’il ne risque pas de tomber dans le piège de se construire une super image qui va happer le moi supérieur, l’Âtman, le divin, qui va récupérer tout ça sur un autre degré ?

BdM : Oui. D’ailleurs dans ce processus là, il y a effectivement lorsque nous éteignons le petit moi, il y a effectivement la naissance d’un autre moi. Mais ceci fait partie du processus comme je le disais tout à l’heure. Être, c’est un processus, ça vient avec le temps. Avec le temps on voit l’illusion du petit moi, avec le temps on voit l’illusion du grand moi, éventuellement on voit l’illusion de tout. Donc ceci fait partie de l’évolution de l’Homme.

C’est pour ça que je disais dans la première section que si les Hommes commencent à prendre conscience de savoir, il faut qu’ils prennent conscience que, demain, ce qu’ils sauront sera défini dans un autre mode de perception. Ils verront demain que ce qu’ils savaient hier était encore coloré par l’ego. Ils verront dans dix ans que ce qu’ils savaient avant-hier était coloré par l’ego et c’est un jour que l’Homme vivra une certaine constance dans son savoir.

Il regardera en arrière sur une période de dix, quinze, vingt ans, trente ans, quarante ans, et il verra que son savoir a toujours été constant. C’est là que l’Homme sera dans un état de fusion. Mais la fusion vient avec le temps. La relation étroite entre le double et l’ego vient avec le temps. C’est une expérience nouvelle, c’est une nouvelle définition de la nature de la vie mentale de l’Homme. C’est ça que l’Homme doit prendre en considération afin de ne pas tomber dans les extases d’un savoir, dans les extases d’une perception.

Parce que si l’Homme tombe dans les extases d’un savoir ou d’une perception, il va lui être possible, selon sa nature, son tempérament, son émotivité, sa spiritualité, de tomber dans des états psychologiques encore plus difficiles à surmonter que ce qu’il connaissait avant. Parce qu’à partir du moment où les centres de l’Homme s’ouvrent, il faut que ces centres d’énergie soient éventuellement sous son contrôle et ceci prend un certain temps.

Je dirais même un certain nombre d’années parce que l’Homme n’est pas habitué à savoir ; savoir, pour lui, c’est une expérience nouvelle, c’est une exubération, c’est une prise de conscience, c’est quelque chose de neuf, c’est le début d’une identité. Ce n’est pas la finalisation du contrat entre le double et l’Homme, c’est le début de ce contrat. L’Homme doit vivre la finalité du contrat entre lui-même et son double.

Et à partir du moment où l’Homme vit cette finalité, il le sait parce que le contrat est écrit dans ses tripes, il est écrit dans sa conscience, il est écrit dans tout son être. Il n’est plus intéressé, l’Homme, à savoir. Il n’est plus intéressé, l’Homme, à connaître. Il EST et étant ce qu’il EST, naturellement il SAIT. Donc ce qu’il sait peut devenir connaissance. Nous avons une tendance à donner une mesure égoïque quelconque à notre savoir, nous avons tendance à apprécier notre savoir, mais ceci c’est de la personnalité.

Même si c’est de la grande personnalité, c’est de la personnalité. À partir du moment où le moi a une mesure quelconque ou peut donner une mesure quelconque, une valorisation quelconque à ce qu’il sait, à ce qu’il dit, à ce qu’il fait, il y a en lui de la réflexion. De la réflexion, c’est de l’astral, c’est de la mémoire, c’est de la comparaison, c’est une perte d’énergie.

Et c’est avec le temps que l’Homme en arrivera à se libérer même de ce fardeau ténu de sa conscience expérimentale, pour en arriver un jour à être parfaitement vide dans le mental, pour être parfaitement plein en créativité. Donc à ce moment-là, effectivement il saura, parce que savoir, ça fait partie de cette plénitude. Mais il n’aura pas conscience psychologique de son savoir, il aura simplement conscience vibratoire d’être.

FP : Dieu, Allah, le grand manitou, Brahma la guerre, Vishnu la paix, est-ce qu’ils ne sont pas tous des super images qui nous divisent finalement ?

BdM : Tout ceci, toutes ces images sont des images qui nous divisent et un jour l’Homme devra inventer un nouveau dieu et l’appeler : “Fichenouslapaix” ! Et lorsque l’Homme aura la force créative interne de créer ce nouveau dieu, auquel il donnera le nom “Fichenouslapaix”, il verra à ce moment-là qu’est-ce que c’est le Réel ! Il verra à ce moment-là qu’est-ce que c’est être. Il verra à ce moment-là qu’est-ce que c’est de la conscience, qu’est-ce que c’est l’Homme, qu’est-ce que c’est l’invisible, qu’est-ce que c’est l’Éther, qu’est-ce que c’est la vie, quels sont les mystères, qu’est-ce que c’est tout ça !

Mais l’Homme ne peut pas… d’ailleurs l’Homme nouveau ne pourra pas vivre sur les étendards de ces dieux. Ce ne sont pas – remarquez – les initiés anciens qui sont venus sur la Terre qui sont le problème de l’Homme. Les initiés anciens qui sont venus sur la Terre sont venus sur la Terre pour des raisons extrêmement importantes.

Ce sont les Hommes, à cause de leur émotivité, à cause de leur nature animale, à cause de leur ouverture mystique, à cause de leur ignorance, à cause de leurs superstitions, à cause de la politique des religions qui ont créé sur la Terre une condition psychologique tellement puissante, tellement viscérale, que les Hommes jusqu’à la fin du vingtième siècle en sont encore perturbés.

C’est absolument une abomination que l’Homme ait au-dessus de sa tête une divinité quelconque à laquelle il est rattaché émotivement. J’ai dit : une divinité quelconque à laquelle il est rattaché émotivement ! Que l’Homme ait au-dessus de la tête une divinité quelconque dont il comprend essentiellement la nature scientifique dans l’organisation totale de la conscience moléculaire atomique du cosmos, que l’Homme puisse expliquer Dieu, à ce moment-là il est libre de la perturbation spirituelle qu’il crée dans son mental, lorsqu’il se donne un dieu pour avancer dans la connaissance scientifique du cosmos.

C’est ça que l’Homme devra un jour reconnaître, mais l’Homme ne pourra pas reconnaître cet état d’esprit tant qu’il ne sera pas lui-même dans son Esprit. L’Homme ne pourra pas reconnaître le besoin de créer de la défoliation dans cette jungle inexplicable de symbologies spirituelles, qui ont maintenu l’Homme dans l’ignorance, la superstition, le besoin de la Volonté, de l’Intelligence, jusqu’à la fin du vingtième siècle jusqu’au début du nouveau cycle.

Mais ceci ne se fera pas sur une base collective parce que les dieux sont faits pour les masses. Ceci se fera sur une base parfaitement individualisée où l’Homme aura retrouvé sa source, aura découvert son identité et aura renié finalement la mémoire de l’humanité, pour entrer en contact direct avec l’énergie qui, elle, en relation avec la totalité de sa conscience, pourra définir le nouveau mode d’expression de la science de l’Homme nouveau.

Science qu’il découvrira au fur et à mesure qu’il parlera dans le temps ; science qu’il découvrira au fur et à mesure qu’il voyagera dans le temps ; science qu’il connaîtra au fur et à mesure qu’il aura la capacité de travailler, de subir, de manipuler cette énergie incroyable, mais non effroyable qu’on appelle Dieu.

FP : Comment respecter et faire respecter nos limites vibratoires mutuelles au niveau de notre espace vital, par exemple dans un couple ?

BdM : Les limites vibratoires vitales d’un être humain sont des limites qui ont deux plafonds. Dans un couple il y a une illusion subtile, dans la conscience de l’Homme, que sa conscience vibratoire est exact, que sa conscience vibratoire est réelle, que sa conscience vibratoire est intelligente. Et ceci est une illusion. Et l’illusion est à la mesure de ce que le couple, de ce que les deux êtres peuvent ou ne peuvent pas composer à l’intérieur de cette énergie.

Un être qui vit une certaine conscience vibratoire et qui crée de la douleur dans son couple, automatiquement vit de la coloration à l’intérieur de son énergie. Si l’être, pour des raisons de déformation psychique ou psychologique, pour des raisons de déformation astrale, s’envenime dans la conscience que son intelligence vibratoire ou que sa conscience vibratoire est d’une façon absolue engagée dans un chemin qui est réel, et qu’il détruit ou qu’il enlève à l’autre être un certain état de joie, de paix, de bonheur, d’harmonie, il est dans une illusion.

L’être humain, l’Homme nouveau dans le couple nouveau sera obligé d’apprendre à réaliser que la conversion de l’énergie de sa conscience en manifestation d’actions, en manifestation de paroles et de gestes dans le couple, doit être amenée sous le contrôle des deux individus, dans une instantanéité fondée sur le principe de l’Amour, enlevé, arraché aux forces cosmiques qui ne donneront jamais à l’Homme le pouvoir de s’aimer.

Les forces cosmiques donneront à l’Homme le pouvoir de s’aimer astralement, oui, parce que l’amour astral de l’involution fait partie de l’amour animalisé et amené à un haut niveau de définition au cours de l’évolution régressive. Mais l’Amour cosmique, l’Amour qui permet à deux êtres de se protéger mutuellement à l’intérieur de l’enceinte de la conscience adamique – Adam et Ève – contre les forces pluralistiques de la conscience cosmique, cet Amour ne sera pas donné à l’Homme tant que l’Homme lui-même ne l’arrachera pas des forces qui, à travers le mental, l’émotion, transigent d’une façon subtile avec les cordes astrales de l’animalité humaine.

Jamais l’Intelligence ne sera donnée à l’Homme. L’Homme sera obligé de décrocher la Volonté. Il sera obligé éventuellement d’asseoir l’Amour sur ses genoux et de forcer les forces dans leurs manipulations du couple – à cause de son Intelligence et à cause de sa Volonté – à s’arrêter au seuil de sa maison. L’’Homme nouveau découvrira que la vie de la prochaine évolution sera une vie qui n’est pas calquable sur l’expérience antérieure de la conscience expérimentale planétaire.

L’Homme découvrira que la nouvelle vie est une vie que lui créera, ce ne sera pas une vie imposée par des dogmes, des mœurs, des conditions. Ce sera une vie que lui créera, mais il ne pourra créer cette vie que lorsqu’il aura compris parfaitement le niveau extraordinaire de l’englobement psychique de son être par des forces cosmiques en lui.

Lorsque nous parlons du pouvoir de l’Homme nouveau, lorsque nous parlons de la descente de cette lumière sur le plan matériel, lorsque nous parlons de l’Homme-Lumière, lorsque nous parlons de l’Homme qui vit deux vies à la fois, une dans l’Éther et une sur le plan matériel, nous parlons d’un Homme, de l’Homme qui a renversé dans sa conscience le rôle primordial, original, essentiel et ineffable des forces lucifériennes.

Et l’Homme un jour – au-delà de la crainte des mots, au-delà de la crainte de l’impression moraliste, spirituelle, occulte, ésotérique, des mots – un jour l’Homme saura, comprendra ce que veut dire Lucifer. Et l’Homme ne le comprend pas aujourd’hui parce que l’Homme est dans son ensemble psychologique, dans son ensemble psychique, à l’intérieur de lui-même, dans les fondations-mêmes de son inconscience ; et apeuré par la constatation vitale, absolue, d’être capable de juger sur le champ d’une action qui, en elle-même, est le produit d’une descente depuis très longtemps – des plans les plus élevés vers les plans les plus bas – d’une énergie colorée par les forces oméga qui sont les forces lucifériennes.

Et l’Homme comprendra le rôle de ces forces d’une façon totalement scientifique, totalement intelligente, sans émotion. Et c’est à partir de ce moment-là que l’Homme comprendra qu’il est impossible pour un être humain de la prochaine évolution – d’ailleurs c’est pour ça qu’il y en aura peu si nous considérons le nombre d’Hommes sur la Terre qui passeront dans cette époque d’un plan à un autre – l’Homme comprendra pourquoi il est si difficile à l’être de rentrer dans la conscience de son moi.

Parce que dans la conscience du moi où il n’y a qu’identité, dans la conscience du moi où il n’y a que réalité, dans la conscience du moi où la polarisation de toutes les valeurs humaines subjectives condensées, ramenées dans une réserve immémoriale qu’on appelle la mémoire, qu’on appelle l’âme, autant l’âme collective que l’âme individuelle, que l’individu, l’Homme nouveau sera totalement au-dessus de ceci.

Et c’est à partir du moment où il aura compris la nécessité d’être au-dessus de ceci, qu’il renversera la polarité de ses énergies et qu’il pourra former, créer un couple indissociable, un couple parfaitement créatif, un couple à l’intérieur duquel l’énergie sera utilisée pour l’un et pour l’autre ; et jamais convertie contre l’un ou contre l’autre, à travers la personnalité, à travers la subjectivité totalement utilisée par l’astral dans l’Homme pour des raisons d’expérience, autrement dit pour des raisons de monumentales aberrations de la conscience humaine.

FP : Est-ce que ça veut dire qu’il faudrait peut-être commencer par faire l’inventaire de tout ce qui nous rend dépendant vis-à-vis de l’autre, pour pouvoir définir notre espace vital ? Puisque dans cet amour-là il n’y a pas de dépendance ou de besoin, peut-être ? Comment identifier ce qui fait que l’un empiète sur le terrain de l’autre ou le manque de respect mutuel de l’espace vital qui est accordé ?

BdM : Quelle que soit la souffrance dans un couple, il y a, à ses souffrances, une source. L’Homme doit connaître cette source, il doit comprendre cette source et la couper. Quelle que soit la souffrance dans un couple, qu’elle vienne d’une part ou d’une autre, cette souffrance elle est illusion, elle est astrale, elle est manipulative. Elle fait partie de l’affectation dans l’Homme, dans sa conscience, de certaines énergies qu’il n’a pas réussi à dompter. Et si l’homme comprend ceci, si l’homme fait de la peine à sa femme ou vice versa, il doit y avoir suffisante conscience en lui pour savoir pourquoi il fait de la peine.

Mais l’homme ne fait pas la bonne chose ; quand il fait de la peine à sa femme, il rationalise qu’il lui fait de la peine parce qu’elle lui a fait de la peine. Si la femme fait de la peine à l’homme, elle rationalise qu’elle lui fait de la peine parce que lui, lui a fait de la peine. C’est une illusion. L’Homme découvrira que dans ce que nous appelons les deux colonnes du temple du couple, dans ces deux colonnes il y a de la personnalité.

Ces deux personnalités vibratoirement sont sujettes à se faire de la peine. C’est impossible à un couple qui s’aime astralement de ne pas se faire de la peine. La preuve c’est que quand les couples se font de la peine, ensuite ils tombent en amour, ensuite ils se font de la peine pour retomber en amour. Les Hommes ne peuvent pas vivre dans l’amour astral du couple involutif sans se faire de la peine parce que les Hommes ne sont pas libres.

Autrement dit ils ne sont pas dans leur identité. Autrement dit ils ne sont pas capables sur le champ, SUR LE CHAMP, de prendre conscience que cette petite vibration qui passe en eux, qui a tendance à faire de la peine à l’autre, est une vibration qui est anti-Homme, anti-eux, anti-couple, anti-réalité. Ils se font prendre dans le jeu de l’astralisation de la personnalité, dans le jeu de l’astralisation de leur couple. Et ça, c’est l’histoire de l’amour au cours de l’involution.

C’est pour ça que l’Homme nouveau, le couple nouveau sera un couple qui se sera créé en dehors des conditions psychologiques d’antan. Ce sera un couple qui reposera sur la fondation de sa conscience et non pas sur la fondation des espaces vitaux psychologiques nécessités par l’un ou par l’autre, afin de psychologiquement s’affranchir de l’un ou de l’autre ; parce qu’ils ne sont pas capables de se supporter indéfiniment l’un et l’autre, parce que l’un et l’autre ne sont pas suffisamment créatifs.

Ce n’est pas normal qu’un homme dise : “Ah ! Moi il faut que je prenne un break de ma femme, que j’aille jouer avec les boys”… Je ne dis pas que ce n’est pas bien au niveau actuel de l’involution, mais je dis que ce n’est pas normal qu’un homme dise : “Ah ! J’ai besoin d’un break, j’ai besoin d’une année sabbatique”… L’homme a besoin d’une année sabbatique vis-à-vis lui-même, oui !

S’il y a dans la vie d’un couple, si vous avez un couple réel, vous avez un homme qui veut être et qui veut partager le plus longtemps possible – à moins qu’il y ait des conditions hors de l’ordinaire – la présence avec cet être qui, sur le plan vibratoire, est le plus rapproché de lui, et vice versa, c’est normal. D’ailleurs c’est ce que les couples recherchent. Les couples veulent, les Hommes veulent vivre cet amour qui est constant, permanent, continu.

Mais ils croient qu’ils vont le vivre à partir de la conscience astrale de l’amour. Elle est là l’illusion ! C’est pour ça qu’aujourd’hui à la fin du vingtième siècle, les couples se remettent en question ; et que n’étant pas capables de définir leur position d’une façon précise avec l’intelligence créative, ils sont obligés de déplacer les meubles dans leur vie pour les remplacer par d’autres meubles dans leur vie. Et le cirque continue jusqu’à tant que la femme soit trop âgée pour prendre de la chance ou que l’homme soit trop impotent pour se risquer (rires du public).

FP : Il y a d’un bord les ruptures, les divorces de plus en plus fréquents qui sont attribuables au fait que la femme réclame maintenant de plus en plus d’espace vital. Puis de l’autre côté, il y a des personnes qui sont satisfaites de leur condition de dépendance avec leur conjoint puisque c’est de cette dépendance-là qu’ils tirent leur sécurité. Alors à quel moment ou sous l’effet de quel événement cette situation-là commence à changer ?

BdM : La merde des uns devient le parfum des autres et cette condition commence à changer à partir du moment où les couples, ou les hommes et les femmes dans ces couples, commencent à prendre conscience, non pas de leurs erreurs mais de leur inconscience vis-à-vis l’autre. Il faut que dans un couple un être soit conscient, prenne conscience de son inconscience vis-à-vis l’autre.

Mais ceci demande une très grande force, parce que ce n’est pas facile à un homme de prendre conscience de son inconscience vis-à-vis sa femme ; parce que pour lui ça équivaut à perdre la face, pour lui ça équivaut à ne pas avoir raison. Et c’est la même chose pour la femme. L’homme ou la femme, ou les êtres dans le couple ont toujours l’impression d’avoir raison. Mais regardez où ils puisent cette impression d’avoir raison. Ils la puisent dans une réflexion de la qualité de leur Esprit ou de leur réaction en relation avec l’autre.

Ils ne la puisent pas dans la perception que leur raison, que leur action, est le produit d’une manipulation à partir d’un autre plan. Le problème avec les couples, c’est que les couples jugent de leur couple d’une façon horizontale au lieu de juger de leur couple d’une façon verticale. Dans un sens ou dans un autre, les couples humains – de n’importe quelle race – sont des couples qui vivent leur conscience amoureuse ou leur conscience de couple, ou leur conscience d’amour, d’une façon horizontale. Et ça c’est une illusion. L’Homme doit prendre conscience qu’il y a verticalité dans sa conscience, autrement dit qu’il y a manipulation de ses énergies.

À partir du moment où l’Homme prend conscience qu’il y a manipulation de ses énergies, la traduction de ses énergies en horizontalité qui crée chez l’Homme de la souffrance, qui crée dans le couple de la souffrance, commence à lentement diminuer et éventuellement parfaitement diminuer. C’est un jeu. Si dans un couple vous preniez une femme et que vous preniez un homme et que vous faisiez de la médiumnité – comme moi le genre de médiumnité que moi je peux faire à travers ces gens-là – vous verriez que l’homme, il est manipulé sur un plan par une entité et la femme elle est manipulée sur un autre plan par une entité.

Et les deux se foutent de la gueule du couple, les deux se foutent de la gueule du mortel, et les deux mortels se foutent le gant dans la gueule à cause des deux en haut dans l’invisible qu’ils ne connaissent pas, avec lesquelles ils n’ont aucune prise de conscience. C’est grave ! Lorsque je dis que la prochaine évolution, l’évolution de la conscience supramentale sur la Terre ouvrira les murs, les voiles, les plans de l’invisible à l’Homme, l’Homme verra dans la mort comme il verra dans la lumière.

À partir du moment où l’Homme verra dans la mort comme il verra dans la lumière, il verra qu’il se passe dans la mort des choses, qu’il y a un trafic incessant entre la mort et l’Homme, comme il y a entre la lumière et l’Homme un trafic incessant. Donc à ce moment-là, l’Homme ne sera plus encapsulé dans une dimension psycho-matérielle où il a l’impression, sur le plan de sa personnalité, de faire chambre à part psychiquement contre les forces de l’invisible et faire chambre avec son épouse ou son mari, à l’intérieur d’un entendement conjoint qui est constamment fracturé par ces forces.

Il est très temps que l’Homme prenne conscience de l’invisible dans sa vie. Il est grand temps. Ceci a été bloqué par toutes sortes de mécanismes pendant l’involution. Mais je vous assure qu’au cours de l’évolution, tous les mécanismes de l’invisible – tant sur le plan astral que sur le plan cosmique – seront révélés à l’Homme et ceci se fera d’ici à la fin du siècle. Tout sera connu de l’Homme, TOUT.

Il n’y a rien que l’Homme ne déchiffrera pas parce qu’il y a des Hommes sur le plan matériel – et moi j’en suis certainement un – qui savent ; c’est-à-dire qu’ils sont capables de déchiffrer ce qui n’est pas connaissable. Et ce sont ces Hommes qui sont capables de déchiffrer ce qui n’est pas connaissable qui pourront donner à l’humanité un peu de connaissance, un peu de savoir, afin que l’Homme puisse finalement commencer à vérifier où il en est psychologiquement, psychiquement, dans sa vie mortelle avant de pouvoir passer à une autre étape d’évolution. L’Homme doit savoir TOUT.

C’est une insulte à l’Homme de ne pas savoir TOUT. Mais les anciens ont toujours dit que l’Homme ne peut pas savoir tout parce que TOUT fait partie des mystères. Et que les mystères font partie de Dieu et que Dieu a été créé par les prêtres. Dieu a été créé par les Hommes dans les conditions ou à l’intérieur des conditions de l’involution. Mais l’Homme nouveau créera une autre constatation de l’infinité. L’Homme nouveau aura une autre prescription pour ce que nous, pendant le passé, nous avons appelé Dieu.

Mais ce dieu ne sera plus un être humain, un être bon, bienfaisant, guerrier, jaloux. Le mot “Dieu” sera demain, au cours de l’évolution, un mot qui ne sera plus employé et qui ne fera plus partie du vocabulaire cosmique de la conscience de l’Homme. Pour le moment, il est nécessaire parce que les Hommes font partie de l’involution, ils ont besoin d’un support à tous les niveaux. Et c’est bien parce que les Hommes ont une conscience animale très grande.

Ils ont une subjectivité très grande. Ils ne sont pas capables de supporter leur propre lumière. Mais l’Homme demain, l’Homme-Lumière, demain, n’aura plus de mot pour cette sorte de personnage qui préside aux destinées de l’humanité, mais qui dans le fond ne représente qu’une particularité créative de son double.

FP : La majorité des femmes ne sont pas capables de laisser leur semblant de sécurité matérielle apportée par un mari jaloux, macho, violent, et elles optent pour la survie faute d’espace vital, faute d’autonomie. C’est quoi pour vous de l’autonomie dans un couple ? Comment on pourrait définir ça, les limites de l’autonomie ?

BdM : L’autonomie dans le couple n’existe pas encore. L’autonomie dans le couple dans le sens créatif, c’est une capacité créative chez l’homme, la femme, de remplir créativement leur vie en relation avec le maximum d’égalisation des énergies entre les deux.

Un couple aujourd’hui qui est basé sur le principe de l’amour astral, l’amour humain que nous connaissons, qui commencerait à “taponner” avec le concept de l’autonomie, donnerait naturellement, créerait naturellement dans le couple une sorte de division, parce que l’homme ou la femme, astralement connecté, ne veut pas que l’autre soit trop autonome.

Un homme qui vit le couple – selon les modes de l’involution – ne veut pas que sa femme soit trop autonome. Vous vous imaginez un homme qui est moindrement autoritaire, qui est moindrement… comment vous dites… “micho”, macho… qui est moindrement macho – vous croyez que ce bonhomme-là va accepter que la bonne femme rentre à trois heures du matin et qu’elle lui dise qu’elle est allée prendre un Gin Tonic au Ritz Carlton ? Non !

Et la même chose pour la femme ! Le bonhomme qui rentre puis qui dit : “Moi je suis allé jouer au golf”… À trois heures du matin ? Non ! L’autonomie c’est un terme. Le mot autonomie c’est un terme. D’ailleurs comme tous les mots, ce sont des termes qui ont une valeur psychologique mais qui n’ont pas de valeur réelle. De la même façon que le mot amour a une valeur psychologique mais il n’a pas de valeur réelle.

Quand je parle de valeur réelle, je parle de la valeur fondée sur la relation entre l’Homme, le moi et sa lumière. Je ne dis pas que des Hommes sur le plan matériel ne bénéficient pas d’un amour suffisamment puissant, suffisamment grand dans leur couple pour ne pas donner à cet amour une valeur qui, pour eux, est réelle. Mais c’est une valeur réelle tant qu’il ne se produit pas dans leur couple des actions ou des évènements qui mettent sur la table leur couple.

Regardez tous les couples aujourd’hui qui se marient ! Vous regardez un homme et une femme aujourd’hui qui se rencontrent, ils s’aiment réellement, ils se regardent dans les yeux. Les deux ne rentrent pas en transe parce qu’ils n’ont pas le pouvoir, c’est la seule raison, mais ils s’aiment. Mais vous regardez dans deux mois, dans deux semaines, dans deux ans, dans six ans, dans douze ans, et vous mesurez leur amour !

Et vous voyez que l’un pourrait se dispenser facilement de l’amour de l’autre, donc ce n’est pas un Amour réel. C’est un amour qui, sur le plan humain, sur le plan psychologique, sur le plan de la personnalité, a une valeur d’être pour le moment tant qu’ils sont en possession de leur sens. Mais aussitôt qu’ils ont perdu possession de leur sens – je veux dire de leur bon sens – à ce moment-là l’amour réel est mis en question et pour toutes sortes de raisons.

On invoquera l’autonomie, on invoquera la femme moderne, on invoquera la femme féministe, on invoquera l’homme… “whatever”. On invoquera quelque chose. La femme doit se donner une raison pour se libérer de la domination de son mari. Le mari doit se donner une raison pour la vitalisation de son instinct de taureau, ainsi de suite.

FP : Est-ce que ça veut dire encore que ce sont des prétextes à division pour vous, l’autonomie ?

BdM : Ben oui ce sont des prétextes à division parce que… que vous employez n’importe quel terme, autonomie, amour, intelligence, volonté, conscience, “whatever”, que vous employez n’importe quel mot dans le vocabulaire de l’involution, ce seront toujours des mots à discussion philosophique. Ce seront toujours des mots qui sont partagés entre le Larousse et vous. Donc ce seront toujours des mots qui seront discutables et c’est ce qui se passe dans le monde.

Il y a constamment à la télévision des discours sur la valeur des mots. Et on fait ça depuis qu’il y a de la radio, on fait ça depuis qu’il y a des livres, on fait ça depuis qu’il y a de la télévision. Donc les mots sont toujours constamment remis en question. Pourquoi ? Parce que les mots ne sont pas réels. Si les mots étaient réels, il n’y aurait pas de discussion des mots.

Parce qu’un Homme qui vit réellement les mots ou la parole ne vit pas ses mots ou ses paroles en fonction d’une valeur psychologique ou philosophique quelconque plus ou moins manipulée par la conscience de la masse, ou plus ou moins manipulés par son ego. Donc le mot autonomie tombe dans la même “batch” (lot) de poubelle de mots que tous les autres mots : amour, liberté, convivialité, conscience…

FP : Qu’est-ce que c’est qui peut cimenter le couple s’il n’y a pas d’autonomie individuelle dans un couple ? Est-ce que ça prend un objectif commun ?

BdM : Ah heureusement que chez les Hommes, dans le passé, il y a eu des choses qui ont cimenté le couple ! Ils ont tellement cimenté le couple que le couple en est mort les pieds figés dans le ciment. C’était les lois psycho-religieuses de nos sociétés, c’était les lois civiles. Mais maintenant que nous sommes arrivés à un niveau d’évolution un petit peu plus avancé – bien que nous soyons encore retardataires – le couple devient de moins en moins cimenté. Donc au lieu d’avoir les pieds dans le ciment, nous les avons dans le “Jell-O” (gelée).

Avec l’évolution de l’Homme, l’Homme se créera son propre ciment mais ce ne sera pas un ciment qui sera difficile à supporter, qui rendra l’homme esclave de sa femme ou la femme esclave de l’homme ! Ce ne sera pas un ciment qui, si vous êtes dans l’eau, vous allez au fond de l’eau. Ce sera une sorte de ciment extrêmement éthéré un peu comme une star de “All FM” (station de radio) qui vous fait monter par en haut. Donc un ciment à l’intérieur duquel vous pourrez enlever vos pieds quand ce sera nécessaire et les remettre quand vous voudrez.

Ce sera la nouvelle sorte de ciment. Ce sera le ciment de la conscience, de l’Intelligence, de l’Amour réel. Ce sera le ciment de la nouvelle alliance entre l’homme et la femme, fondé sur la nouvelle alliance entre l’homme et lui-même.

FP : C’est à devenir misogyne cette affaire ! Est-ce que l’homme est fait pour vivre avec la femme ?

BdM : L’homme est fait pour vivre avec la femme parce qu’il est obligé de vivre avec la femme. Il y a eu des sociétés où l’homme s’est créé des lois pour vivre avec plusieurs femmes, dépendant des races ou des cultures. Mais l’homme effectivement est fait pour vivre avec une femme. Il est fait pour vivre avec un compagnon. Il est fait pour avoir de la communication parce que c’est “plate” (ennuyant) la vie quand tu es mental.

La vie tout seul pour l’Homme conscient, c’est “plate”, à moins de parler avec les extraterrestres dans l’invisible ou parler avec des formes dans l’invisible, mais même là, ce n’est pas suffisant ; parce qu’on doit quand même retourner à la table au petit déjeuner. Donc l’homme doit communiquer, il doit partager sa vie avec la femme parce que la femme représente l’autre partie de lui-même. La femme représente l’équilibre, lui représente la dynamique.

La femme représente l’intelligence qui est extrêmement sensible, lui représente l’intelligence extrêmement grossière. La femme représente l’intelligence lucide, lui représente l’intelligence qui cherche la lucidité. La femme, elle a une fonction dans le plan matériel de la vie de l’homme, c’est de lui créer de l’équilibre, de la pause, de la mesure. Lui sa conscience, c’est de créer du mouvement, de la dynamique.

La femme et l’homme ce sont deux êtres qui ont un Esprit qui peut être converti en une universalité de conscience, mais qui, sur le plan des personnalités, de la structure psychique du moi, représente deux fonctions totalement complémentaires. Il doit y avoir une complémentarité totale entre l’homme et la femme, mais il faut que l’Homme apprenne à dompter les forces en lui. Quand je parle de l’Homme, je parle de l’homme et de la femme, je parle de l’Homme génériquement. Il faut que l’Homme en arrive à dompter en lui les forces obscures de son inconscient.

Et lorsque l’homme aura dompté les forces obscures de son inconscient, il ne souffrira plus de sa femme, la femme ne souffrira plus de son mari. Ils seront bien ensemble, ils voudront bien être ensemble. Et s’ils ne doivent pas être ensemble, ils ne souffriront pas de ne pas être ensemble. Ce sera pour des périodes temporaires et ils reviendront ensemble et ils continueront ensemble.

Un être conscient dans un couple conscient, deux êtres qui forment une alliance représentent dans cette alliance deux fontaines d’intelligence, deux fontaines de puissance, deux fontaines de joie, de vie, deux sources de vie qui naissent d’un même plan, des plans universels de la lumière pour se rencontrer sur un même plan, le plan du mortel. Mais nous sommes des êtres extrêmement affamés par l’impression, nous vivons d’impressions !

Vous regardez la télévision, vous regardez les journaux, vous regardez les magazines, vous regardez le monde, nous sommes constamment mis face à face avec des corps étrangers. L’homme est mis face à face avec des corps étrangers de femmes, les femmes sont mis face à face avec des corps étrangers d’hommes. Et la femme regarde son bonhomme et elle dit : “Le mien il a mauvaise peau, lui il a une belle peau”… La femme regarde son bonhomme et elle dit : “Bah lui est ci, l’autre a ça”… Nous vivons constamment par comparaison. Pourquoi ? Parce que nous ne sommes pas satisfaits dans nous-mêmes.

Ce qui est à la base de la dissociation des couples, c’est que les hommes et les femmes ne sont pas parfaitement dans leur énergie, ne sont pas parfaitement satisfaits en eux-mêmes. Si les hommes étaient parfaitement satisfaits en eux-mêmes et les femmes parfaitement satisfaites en elles-mêmes, le courant d’énergie entre les deux serait parfaitement satisfaisant aux deux. C’est encore le problème d’identité. Mais naturellement, on va blâmer l’homme ou on va blâmer la femme pour les bavures sur leur expérience, mais c’est une illusion.

Si l’homme a aimé une fois, pourquoi ça ne durerait pas ? Si la femme a aimé une fois, pourquoi ça ne durerait pas ? De l’Amour, c’est une énergie qui vient, qui doit venir ou qui viendra de l’Esprit. Une fois que l’Esprit institue qu’il y ait entre deux être, de l’amour, ce sont simplement les “ego” qui peuvent défaire cet amour. Ça, ça fait partie de l’involution.

Et à partir du moment où l’Esprit institue ou crée des conditions d’Amour entre un homme et une femme, il s’agit que l’homme et la femme ne se fassent pas conditionner, contrôler, influencer par l’énergie de l’Esprit à travers l’astral, pour perdre l’amour qu’ils ont eu pendant des années ; amour qui leur a amené à investir : travail, maison, enfants, toutes sortes de choses. On ne peut pas passer notre temps dans la vie à se chercher un couple comme on ne peut pas passer notre temps dans sa vie à se bâtir une maison.

Il y a des choses beaucoup plus importantes dans la vie que de se former un couple et de se bâtir une maison. Une fois que le couple est formé, il faut le garder, il faut le faire grandir, il faut l’arroser. Mais il ne faut pas qu’il y ait de pollution dans l’eau. Il ne faut pas qu’il y ait de pluies acides dans l’eau et les pluies acides, comme on sait, viennent toujours des nuages.

FP : Est-ce que la constitution d’un couple est programmée ?

BdM : La constitution d’un couple est parfaitement programmée. Et si l’Homme va chercher dans le couple la parfaite intelligence, il déprogramme son couple, il donne à son couple de la vitalité que l’Homme de l’involution n’a jamais connue. De sorte que l’Homme nouveau connaîtra le couple dans une conscience nouvelle, jamais basée, jamais fondée sur les mœurs de l’Homme ancien. Et l’Homme saura qu’à partir du moment où il aura un couple réel, il pourra vivre ce couple réel autant sur le plan matériel que sur le plan éthérique.

Nous avons investi trop d’informations psychologiques et psychiques dans notre moi en ce qui concerne le couple, d’ordre sexuel. Ce qui a nui à la conscience et à l’évolution des couples sur la Terre, ça a été le facteur sexuel dans la conscience de l’Homme. Je n’ai rien contre la sexualité mais la sexualité astralisée par le mental humain de l’involution a fait en sorte qu’il est devenu une mesure de la valeur du couple. Et ceci est une illusion fondamentale dans la construction du couple.

Et c’est la raison fondamentale pour laquelle aujourd’hui les couples se séparent. Les couples ne se séparent pas aujourd’hui parce qu’ils ne s’entendent pas bien. Ils se séparent aujourd’hui parce qu’il y a dans leur vie une absence de sexualité à la mesure du désir animalisé de l’homme ou de la femme. De sorte que les petits problèmes de la journée, les petits problèmes de la semaine sont simplement des petits boutons sur un visage qui, déjà au niveau du sang, est rempli de cavités.

Nous avons trop investi pendant l’involution dans la valeur de la sexualité pour nous donner en tant qu’homme ou femme une certaine identité. Ce n’est pas dans la sexualité que l’Homme découvrira son identité, ce sera dans sa lumière. Et les Hommes aujourd’hui, qu’ils soient beaux, qu’ils soient laids, qu’ils soient grands, petits, riches ou pauvres, politiques ou non, de Hollywood ou de Montréal, les hommes et les femmes découvriront que la mesure de la valeur de la sexualité dans leur couple est une mesure qui doit être contrôlée par leur Esprit.

Si cette mesure n’est pas contrôlée par l’Esprit, cette mesure deviendra un point de mesure de la valeur de leur couple, et un jour ces hommes – lorsque la femme sera plus éteinte dans sa beauté – regarderont ailleurs et les femmes souffriront. C’est une illusion. Mais l’Homme aura besoin de beaucoup et de grande force mentale pour voir à travers l’illusion de la valeur de la sexualité dans la conscience d’un couple.

Je ne dis pas que la sexualité n’est pas importante dans la vie du couple. Je dis que la sexualité ne doit pas être la mesure de la valeur d’un couple, parce que la valeur d’un couple doit être fondée sur la relation entre deux Esprits et non pas sur la relation entre deux vibrations personnalisées à travers des facteurs animiques.

FP : La sexualité détournée de sa fonction de procréation, est-ce que ce n’est pas finalement la mémoire la plus difficile à défaire ?

BdM : La sexualité est la mémoire la plus difficile à défaire parce que c’est la mémoire à laquelle on a donné le plus d’importance, parce qu’à travers elle, on s’est donné dans la vie matérielle l’impression que la vie vécue hautement dans la sexualité est une vie pleine. Et ça c’est une illusion. Et ce plein dure quelques secondes, quelques moments, et l’Homme retourne à la tristesse pour recommencer encore demain pour quelques moments et retourner ainsi à la tristesse.

L’Homme devrait être capable de vivre une vie pendant des années sans sexualité, s’il est nécessaire qu’il le vive, afin de parfaire sa relation avec son Esprit, son double. Et lorsque le travail est fini, l’Homme retrouve sa sexualité, et si l’Homme n’a pas à vivre ceci et qu’il lui est donné de vivre sa sexualité, qu’il ne partage pas la valeur de sa sexualité entre la valeur de son Esprit et la valeur de l’amour sexuel ! C’est une illusion. L’Esprit est fondamental et nécessaire chez l’Homme, c’est sa science, c’est sa conscience, c’est sa réalité, c’est son identité.

La sexualité, ça fait partie du fait que l’Homme possède encore un corps matériel et qu’il doit exaucer ce corps matériel, parce qu’il possède encore les vertus d’une conscience animale, il est encore sur le plan matériel. Donc tant que l’Homme sera sur le plan matériel, il vibrera sur le plan de la sexualité. C’est normal. Mais il ne faut pas que la sexualité prenne trop de place dans la vie de l’Homme et ça, c’est le malheur de l’Homme moderne. Elle prend trop de place.

FP : Se défaire de ce programme de sexualité ?

BdM : Ça prend de l’intelligence.

FP : Est-ce que ce n’est pas une condition absolue pour passer sur un autre plan de conscience ?

BdM : Ça fait partie de l’évolution de la conscience, mais les Hommes seront testés dans l’évolution de la conscience à différents niveaux. Plus l’Homme entrera en contact avec lui-même, plus le centre mental de l’importance de sa vie se déplacera. Mais les Hommes ne vivront pas de la même façon la manipulation vibratoire de leur énergie sexuelle.

Il y a des Hommes qui la garderont, ça dépend où ils seront vulnérables. Si l’Homme est vulnérable dans sa sexualité, il est évident que c’est là qu’il sera troublé. Mais si l’Homme est vulnérable dans un autre aspect, dans une autre condition de son moi, il sera rendu vulnérable à ce point-là, parce que l’Esprit, le double, connaît l’Homme parfaitement.

FP : Y a-t-il des hommes qui ne sont pas vulnérables de leur sexualité ?

BdM : Tous les Hommes sont vulnérables dans la sexualité quand ils sont inconscients. Quand l’Homme prend sa conscience, il n’est plus vulnérable dans la sexualité, et à un certain moment, il reprend le contrôle de sa sexualité. Mais sa sexualité nouvelle, elle est autre. Elle n’est plus régie par la conscience astrale, elle est régie par la conscience mentale et elle devient cosmique.

FP : Merci beaucoup Bernard de Montréal !

mise à jour le 22/08/2024

Retour en haut