Conférence avec François Payotte 22
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
François Payotte (FP) : Nous sommes profondément violents. Nous sommes habités par la peur qui entraîne des confusions et des catastrophes dans l’action. Quelle est donc l’origine de cette peur et de cette violence ? Peut-on envisager de vivre avec un Esprit dégagé de toute cette confusion, de cette hostilité entre les hommes loups ? Peut-on vivre sans violence ? Le changement implique-t-il la violence ? Peut-on changer sans conflit, sans opposition ?
Bernard de Montréal (BdM) : L’origine de la violence chez l’être humain, elle est due à la partition de sa conscience. L’être humain sur le plan matériel n’est pas total, il n’est pas complet. Il vit une conscience partagée entre le monde “matério-sensoriel” et une conscience partagée avec le monde de la mort, le plan astral, dont il n’a aucune conscience.
L’être humain est un prototype d’expérience sur la planète Terre. Il est téléguidé, mais il n’a pas conscience d’être téléguidé, il n’a pas conscience d’être partagé dans sa conscience. Il a l’impression que sur le plan de la vie matérielle, sur le plan de l’expérience de la violence, cette violence elle naît de sa nature animale simplement, et ceci n’est pas réel.
La nature animale de l’Homme, c’est une nature électrifiée, électrifiable, autant sur le plan magnétique que sur le plan électro-physique. Mais la cause de l’origine de la violence chez l’Homme, elle part du plan astral, elle part de la mort. Si l’Homme n’était pas en contact avec la mort inconsciemment, subconsciemment il ne connaîtrait pas la violence ; c’est le fait que l’Homme est en contact avec la mort qu’il connaît la violence.
Et la raison est simple, c’est que le mental humain, autrement dit les raisons de la violence, les causes de la violence, lui sont soufflées. Il est amené à la violence pour vivre une certaine expérience, pour raffiner son expérience, pour raffiner toutes les impressions qui sont cataloguées, archivées, dans le monde de la mort pour le perfectionnement éventuel de la race humaine.
Autrement dit, toutes les bêtises de l’Homme, toutes les expériences de l’Homme, tout ce qui fait souffrir l’Homme, fait partie de l’expérience de l’Homme à travers l’actualisation chez lui des forces de la mort qui lui soufflent l’action sans lui faire comprendre l’intelligence ou l’absence d’intelligence de l’action. L’être humain n’est pas complet, il n’est pas intégral, il possède une base psychologique plus ou moins évoluée, plus ou moins raffinée, ce que nous avons aujourd’hui en “contradistinction” avec ce que nous avions auparavant. Mais il est toujours et de façon constante influencé par le monde de la mort.
Je crois que le plus grand problème de l’humanité aujourd’hui, d’ailleurs ce sera le plus grand problème de l’humanité pour un certain temps, c’est de ne pas avoir réalisé d’une façon concrète, excepté dans les milieux hermétiques, dans les milieux occultes, dans les milieux fermés de la connaissance humaine, de ne pas avoir réalisé que le monde de la mort est un monde réel.
C’est un plan parallèle, un plan parallèle qui se nourrit de l’architecture mentale émotive de la nature humaine, des impressions mentales émotives de l’Homme. Pour nous, l’Homme est ici, la mort est là, l’Homme meurt et il va là, c’est fini. Nous avons créé psychologiquement une rupture, un mur, entre nous et la mort. Et la raison pour laquelle nous avons créé cette rupture, ce mur, c’est parce que nous craignons la mort, nous avons peur de ce qui est de l’autre côté de l’espace-temps.
Et un jour l’Homme sera obligé de considérer de façon réelle, expérimentale, télépathique, que l’Homme sera obligé de revenir, de reprendre contact avec le monde de la mort d’une façon télépathique, afin de pouvoir se dissocier psychologiquement de l’actualisation de l’effet de la manifestation de ce monde à travers sa vie matérielle.
Tant que l’Homme n’aura pas fait ceci, il n’aura aucun contrôle sur sa conscience, il continuera à être violent, parce que la violence fait partie de l’activité des plans inférieurs de la mort contre l’Homme ; parce que la violence représente sur le plan cosmique, la haine de la mort contre la vie. Dans le monde de la mort, les entités sur les plans inférieurs de la mort haïssent, détestent l’Homme, parce que l’Homme est privilégié.
Les morts haïssent les Hommes, et les morts sur les plans plus évolués de la mort, de l’astral, aussi haïssent les Hommes, mais pas dans un sens que nous puissions aujourd’hui reconnaître parce que leur haine est colorée par des sentiments affectueux. Si l’Homme ou quand l’Homme, ou quand les Hommes pourront visiter la mort comme ils peuvent visiter l’espace-temps matériel, ils découvriront qu’il n’existe aucun coin dans le monde de la mort qui n’est pas régi par des forces anti-Homme.
Mais cette réalisation devra être concrète, l’Homme devra aller dans le monde de la mort, il devra aller dans les hauts plans de la mort, comme il devra aller sur les plans inférieurs de la mort. L’Homme devra visiter les ciels de la mort, comme ils devra visiter les enfers de la mort, pour avoir une bonne perception de l’actualisation de la manifestation du royaume et des âmes contre le royaume de l’Homme. Et tant que les Hommes ne feront pas ceci sur le plan individuel, ils n’auront aucune conscience de la nature de la vie, ils ne pourront pas comprendre le phénomène de la violence.
Ils ne pourront pas comprendre que la violence est l’émanation magnétique d’une puissance anti-Homme utilisant l’émotivité, la symbologie ou tout ce qui est d’ordre subliminal chez l’Homme, pour renverser la nature de la vie afin que l’Homme vive plus d’expériences, pour que le monde des âmes bénéficie de plus d’expérience, pour qu’il y ait plus de possibilités d’études sur les modèles d’évolution afin qu’éventuellement les âmes progressent, mais les âmes ne peuvent pas progresser dans le monde de la mort.
Les âmes sont limitées dans le monde de la mort à vivre en relation avec la terminalité de leur “temporanéité”, et cette terminalité, elle est foncièrement la source de leurs souffrances ; de la même façon que l’Homme sur le plan matériel peut souffrir de la limitation des aisances matérielles ; de la même façon que l’Homme sur le plan matériel puisse vouloir, puisse espérer, qu’un jour il puisse transcender le matériel, comme un Homme doit le faire, sur le plan de la mort, la souffrance est égale.
Et un Homme qui communique avec le monde de la mort découvrira naturellement que les souffrances de l’Homme sur le plan matériel sont identiques aux souffrances des âmes dans le monde de la mort. Et c’est une des raisons pour laquelle l’Homme vit sur le plan matériel une jointe aventure avec la mort, et que le résultat de cette jointe aventure est ce que nous appelons l’involution avec tous ses symptômes, sa violence, sa souffrance, et l’Homme dépassera cette condition, lorsqu’il aura finalement eu le courage mental d’interroger la mort afin de commencer à naître dans son propre Esprit.
C’est une déduction scientifique partagée, limitée, de croire que l’Homme est bestial ou que l’Homme est brutal, ou que l’Homme est violent à cause de sa nature purement animale, à cause de ses liens reptiliens ; c’est une illusion, c’est de la fantaisie scientifique. Le problème de la science aujourd’hui, c’est qu’elle n’a pas encore les outils psychiques pour interroger les structures extra-temporelles qui déterminent l’organisation psycho-matérielle de l’Homme.
De sorte que la science est obligée d’investiguer l’Homme à partir de ses structures physiques ou chimiques, à partir de ses mouvements d’énergie électromagnétique, et cette définition de l’Homme n’est pas une définition qui est saturante pour la simple raison que l’Homme est au-dessus de la matière. Et quand je dis que l’Homme est au-dessus de la matière, je dis que l’Homme est au-dessus en Esprit des conditions physico-matérielles de sa quantification spirituelle.
Ce que nous retrouvons sur le plan matériel n’est que la manifestation, n’est que le sous-produit d’une sorte d’aliénation émanant de la relation entre la matière et la mort, ou un sous-produit évolutif émanant de la relation entre le matériel et l’Esprit, ce qui viendra avec l’évolution, ce qui viendra avec la fusion de l’Homme. Donc la violence ne vient pas de l’Homme.
La violence elle est créée à travers l’ignorance de l’Homme, l’ignorance de l’Homme est le produit de la manipulation de son mental, à travers son émotivité, et toute cette activité fait partie du contact inconscient entre l’Homme sur le plan mental et les entités sur le plan de la mort. Chaque être humain sur la Terre est en contact, soit avec une entité ou plusieurs entités dans le monde la mort inconsciemment, ou il est en contact direct, inaltérable, avec son double, sa lumière, sa source, sa réalité, son moi universel, ce qui fait partie de la nouvelle évolution.
FP : Mais en prenant conscience de cette manipulation à travers ses émotions et sa pensée, son mental, est-ce que l’ego ne peut pas parvenir à déraciner la violence ? Si le fond nourricier, si la Terre, et l’astral, et les racines sont l’ego, est-ce qu’il ne peut pas réussir à couper ce contact-là en agissant à partir de l’ego ?
BdM : En agissant à partir de l’ego, pour que l’Homme coupe la violence ou cesse d’être violent sur la Terre, violent d’une façon négative, il lui faut posséder une certaine conscience. Et pour que l’Homme possède une certaine conscience, il lui faut une certaine science, il lui faut une certaine instruction, il faut qu’il sache comment se passe, comment existe l’Homme sur les autres plans.
Il faut qu’il soit conscient de sa multidimensionnalité, il faut que l’Homme ait appris à renier, il faut que l’Homme ait appris à renier quelque part dans le temps, l’origine douteuse de sa personnalité qui lui donne l’origine douteuse d’un moi subjectif, qui lui donne l’origine douteuse d’une conscience irréelle. L’Homme pendant l’involution a été habitué pendant des siècles à vivre, à prendre conscience ou à être conscient de ce que nous appelons notre moi, notre cher moi enveloppé dans une personnalité.
L’Homme nouveau sera obligé de découvrir que le moi, son moi enveloppé dans une personnalité, est le produit de son contact, à un niveau ou à un autre, avec l’astral. Qu’un Homme soit en contact avec l’astral à un haut niveau ou qu’il soit en contact avec l’astral à un bas niveau, c’est absolument sans importance, parce qu’à partir du moment où l’Homme est en contact avec une entité, il est en contact avec une mémoire, il est en contact avec une intelligence, il est en contact avec une expérience.
Et cette expérience se décolore sur lui et elle devient de la personnalité, donc elle devient du moi, donc le moi de l’Homme, le moi subjectif de l’Homme, il est irréel ; la personnalité de l’Homme que nous affectionnons tellement, elle est irréelle. L’Homme devra passer un jour de la personnalité à la personne, il devra passer un jour du moi subjectif contemplatif de soi, à un moi universel qui est le produit de la fusion de son énergie d’origine avec sa matière finalitaire.
L’Homme n’a pas de choix, c’est l’évolution, et tant que l’Homme ne sera pas arrivé à cette étape, il ne connaîtra pas les lois de l’involution, donc il sera absolument abasourdi par ce que l’Homme peut faire, même l’Homme moderne, l’Homme dit civilisé. L’Homme du vingtième siècle, l’Homme avec la science, l’Homme avec la technologie, il sera abasourdi. Et il se demandera comment est-il possible que des Hommes aussi avancés que les Hommes du vingtième siècle puissent être aussi barbares que les Hommes du deuxième siècle, et c’est normal.
Parce que ce n’est pas l’Homme qui est en contrôle, ce sont les entités dans l’Homme qui sont en contrôle. Et dans des cas particuliers, nous en avons des attestations dans l’histoire à travers les Hommes qui se sont manifestés sur le plan historique, Hitler est un exemple. Nous avons la même véracité sur le plan clinique psychiatrique dans les hôpitaux, des individus qui sont en contact avec des entités qui leur font commettre des actes anti-sociaux qui les mènent à la folie, ainsi de suite.
Donc nous avons des preuves flagrantes que l’Homme n’est pas totalement intégral. Donc si l’Homme n’est pas intégral, il est quoi ? Il est divisé. S’il est divisé, il est divisé comment ? Il est divisé entre ce qui lui donne sa proportionnalité matérielle psychique et les autres aspects de lui, qu’il lui reste à découvrir au fur et à mesure qu’il prendra conscience d’une nouvelle science.
FP : Mais ce que vous appelez, ou ce qu’on appelle le moi ou la personnalité, est-ce que ce n’est pas justement un ramassis de ces entités-là ?
BdM : Le moi et la personnalité sont l’accumulation graduelle au cours des années de ce que nous appelons des impressions. L’Homme est un être électromagnétique, qui est le produit de l’impressionnable, nous sommes impressionnés. Vous, si vous êtes dans une famille et que vous êtes petit, et que vous avez un grand frère qui vous appelle pendant des années “petit cul”, vous avez pendant des années à absorber une impression d’être “petit cul”.
Et s’il vient au cours de votre vie qu’un autre bonhomme vous appelle “petit cul”, parce que vous êtes petit, mais vous direz : “Peut-être que mon grand frère n’avait pas raison, peut-être qu’il se trompait que je n’étais pas petit cul, mais là, voilà que c’est lui qui m’appelle petit cul, ma femme m’appelle petit cul, peut-être mon patron m’appelle petit cul, peut-être que tout le monde m’appelle petit cul”. Donc éventuellement vous n’aurez plus la force de contester que vous l’êtes.
FP : Il y aura une entité “petit cul” (rires du public).
BdM : Ben oui ! Donc l’Homme est un être qui est impressionnable, il est le produit de l’impression. Mais qui vous a appelé “petit cul” ? Ce n’est pas votre frère, c’est l’entité dans votre frère.
FP : Par entité interposée…
BdM : Ah voilà ! Donc l’entité dans votre frère vous appelle “petit cul”. Vous, votre propre entité vous dit vous êtes un “petit cul”, donc le cercle se ferme, l’Homme est totalement possédé par l’astral, il vit de sa personnalité de “petit cul” et il développe un moi divisé contre lui-même.
Donc un jour, si ce bonhomme a l’occasion de rencontrer quelqu’un qui sait ce qui se passe dans l’invisible, ce quelqu’un peut contester l’entité dans le frère, il peut contester l’entité dans le “petit cul”, et neutraliser ceci, et là l’Homme commence a grandir et l’Homme commence à s’apercevoir qu’il n’est pas “petit cul”, qu’il est “grand cul”, et à ce moment-là il est grand temps qu’il le réalise (rires du public).
FP : Bon, alors on a la personnalité, le moi, l’ego qui est un composé de différentes entités, d’impressions, peut-être même de désirs accumulés qui peuvent prendre toutes sortes de formes, et cette personnalité n’est pas réelle. Si cette personnalité n’est pas réelle et qu’elle est la cause peut-être de la violence dans le sens qu’on a toujours besoin d’être plus ou moins quelque chose, de se confronter, d’être agressif, etc. Est-ce qu’en voyant l’irréalité de cette personnalité-là on ne pourrait pas prendre conscience de l’irréalité de la violence en nous ?
BdM : En prenant conscience de l’irréalité de notre personnalité, on cesse d’être violent.
FP : Quand l’ego n’a plus d’énergie ?
BdM : Mais oui, mais oui, c’est l’ego qui a cette énergie astrale qui lui donne de la violence. Cette illusion qui est soufflée en lui et qui est impressionnée en lui, donc l’ego grandit avec ceci, donc c’est ça qui le fait violent. Mais si l’ego se conscientise, si l’ego s’éveille, si le moi devient plus grand, il voit l’absence de nécessité dans la violence, donc il cesse d’être violent.
FP : Et est-ce qu’il a intérêt à devenir plus grand ou à disparaître totalement ?
BdM : Ça, c’est la crainte de l’Homme. La psychologie moderne, ou les œuvres qui en découlent, les oeuvres littéraires des pensées philosophiques concernant l’Homme ont tendance à… nous avons été… pour dire une chose… nous avons mal compris l’Oriental et l’Oriental s’est mal compris lui-même, donc nous sommes dans un cercle vicieux.
L’Oriental a dit : “Tout est illusion, le monde est illusion, l’Homme est illusion, tout ce qui compte c’est le grand tout… le toutou”. Donc dans le “toutou” on s’est perdu, les Orientaux sont devenus des légumes, ils ont des civilisations qui ne fonctionnent plus. Nous, nous avons pris l’aspect opposé descendant des Grecs, et nous avons concentré sur la matière, donc nous avons perdu le contact avec le “toutou” et nous sommes devenus nous-mêmes des “toutous”.
Et dans les deux cas, il y a eu une erreur, parce que les Orientaux dans… d’ailleurs ce n’est peut-être pas l’erreur des Orientaux, c’est peut-être l’erreur des Occidentaux qui ont interprété des Orientaux… mais en tout cas, ce qui s’est produit c’est que nous sommes arrivés aujourd’hui où, alors que l’Homme est obligé de prendre conscience de l’illusion de sa personnalité, de l’illusion de son moi subjectif, il croit qu’en prenant conscience de cette illusion, il va devenir rien, il va se fondre dans le “toutou” !
Et l’Homme occidental n’est pas intéressé à se fondre dans le “toutou”. Il veut maintenir une certaine chair, une certaine identité, et il a entièrement raison. Et l’Homme occidental sera obligé au cours de l’évolution, l’Homme nouveau sera obligé au cours de l’évolution, de prendre conscience que ce qui nous manque sur la Terre, ce qui nous a manqué pendant l’involution, c’était la science de l’invisible.
Nous n’avions pas la science, nous avons la science de la matière, mais nous n’avons pas la science de l’invisible. Et lorsque l’Homme aura la science de l’invisible, science intégrale, produit de sa fusion, produit de sa connaissance, de son savoir, pas d’une connaissance qui vient des Hommes, connaissance qui vient de soi, qui est universel, à ce moment-là l’Homme n’aura pas la crainte de perdre son identité.
Il est évident que lorsque l’Homme passe d’une fausse personnalité à la personne, qu’il passe d’un moi subjectif à un moi objectif, il est évident qu’il vit une période de transmutation, une période de changement, si vous voulez, dans ses énergies. Et dans cette période, puisqu’il n’est pas habitué à cette expérience, il a l’impression de perdre son identité, il ne la perd pas, il la découvre. Mais il ne peut pas découvrir son identité, vivre de sa réalité sur la base des principes psychologiques de son ancienneté.
L’Homme nouveau ne peut pas être l’Homme ancien. L’Homme nouveau ne peut pas appartenir à cette sphère de pensées, à cette sphère d’impressions à laquelle appartenait l’Homme ancien, il est un Homme nouveau. Donc nous devons ou nous devrons passer de l’involution à l’évolution, nous devrons faire table rase sur notre passé, autrement dit sur les attitudes psychologiques que nous avons vis-à-vis nous-mêmes.
Et c’est ce prix que l’Homme nouveau devra payer, et c’est ce prix que l’Homme aujourd’hui craint de payer. Il craint de payer parce qu’il a peur de devenir fou, parce qu’il a peur de perdre la raison. Mais pourquoi l’Homme a-t-il peur de devenir fou, pourquoi l’Homme a-t-il peur de perdre la raison lorsqu’il passe d’un niveau de vibration à un autre ? Parce qu’il n’a pas de Volonté, il ne sait pas qu’est-ce que c’est la Volonté.
Si l’Homme savait qu’est-ce que c’est la Volonté – ce qu’il saura au cours de l’évolution – il verrait que cette crainte de devenir fou, ça fait partie de l’astral qui veut encore l’empêcher de passer d’un stage d’évolution à un autre. Autrement dit l’Homme est miné par l’astral à un tel point qu’il est impossible à un être humain de passer de ses propres ténèbres à sa propre lumière, sans être obligé, quelque part, de lutter contre l’astral en lui.
Et c’est là que l’Homme découvrira l’astral. Mais il faut que ça lui soit dit, il faut que quelqu’un qui connaisse l’expérience lui explique comment fonctionnent ces mondes, parce que ce n’est pas l’astral qui va expliquer l’astral à l’Homme. Les grands voyants, les grands ésotéristes, les grands occultistes, qui ont traité avec l’astral, ont découvert que l’astral ne donnerait jamais à l’Homme de vérité. Donc l’astral ne peut pas se détruire pour l’Homme.
L’astral fera tout pour détruire l’Homme et il ne fera rien pour se détruire lui-même. Donc qu’est-ce qui peut détruire l’astral ? Qu’est-ce qui peut neutraliser l’astral dans l’Homme ? C’est l’Homme lui-même et l’astral le sait. L’astral le sait… Il n’y a rien de plus stupéfiant que l’Homme dans sa propre lumière, qui est sans crainte dans le mental et qui affronte la mort. Il n’y a rien de plus extraordinaire parce que l’Homme s’aperçoit qu’il n’y a rien dans le monde de la mort qui puisse s’opposer à la lumière de son Esprit.
Et quand je dis rien, je dis tout, autrement dit tous les mots, tous les concepts, toutes les idées, toutes les intentions mentales que nous avons, tout ce que nous pouvons projeter au niveau du mental aussi loin que la pensée humaine puisse aller, lorsqu’elle confronte l’astral, l’astral est obligé de se plier à la lumière de l’Homme. Et c’est ça que l’Homme ne sait pas. Et c’est ça que l’Homme découvrira. Et c’est ça qui fera de l’Homme ancien, l’Homme nouveau.
FP : Qui nous dit que ce n’est pas un jeu de l’astral de penser qu’en faisant sauter tous les concepts, on finit par détruire l’astral ? Est-ce que ce n’est pas un concept en lui-même ça ?
BdM : Il ne s’agit pas de détruire l’astral, l’astral ne se détruit pas, l’astral c’est un monde. Ce qu’il faut ou ce qui sera fait, c’est que les lois mentales qui lient l’Homme à la mort, doivent être changées. Et c’est l’Homme qui devra changer les lois mentales qui le lient à la mort. Ce n’est pas la mort qui le fera pour lui. C’est l’Homme qui devra apprendre, au cours de l’évolution, à réaliser que c’est lui qui doit devenir l’autorité sur la mort et non la mort sur lui.
Le concept de l’autorité qui fait partie de la répercussion dans le couloir du temps de l’expérience humaine à partir de l’époque tribale jusqu’à la période des grandes cités, le concept de l’autorité a été imposé sur le mental de l’Homme pour le maintenir dans une forme quelconque d’évolution ignorante. Il n’y a aucune autorité, qu’ils fussent des Atlantes, qu’ils fussent des Acériens, qu’ils fussent des Babyloniens, des Égyptiens, des Chrétiens, des Romains, des Grecs, il n’y a aucune vérité qui a pu résister au temps.
S’il n’y a aucune vérité qui a pu résister au temps, ça veut dire qu’il n’y a aucune vérité qui puisse résister à l’Esprit de l’Homme. Donc c’est l’Esprit de l’Homme qui précède la vérité et non la vérité qui précède l’Esprit de l’Homme. L’Homme devra le comprendre un jour, et lorsqu’il le comprendra, il commencera à comprendre ce que veut dire posséder l’autorité, être dans l’autorité. Un Homme qui est dans l’autorité, il est dans l’autorité pour lui-même.
Il n’est pas dans l’autorité pour les masses, il n’est pas dans l’autorité pour les autres. Parce qu’être dans l’autorité pour les autres, c’est amener vers les autres la vérité, on tombe dans le même cercle vicieux de l’involution. L’Homme nouveau sera dans l’autorité pour lui-même, viendra un autre Homme nouveau, un autre Homme nouveau, un autre Homme nouveau… L’évolution de la sixième et de la septième race-racine, nous aurons des Hommes dans l’autorité pour eux-mêmes.
Donc cette autorité étant réelle, ces Hommes auront un Esprit universel, ils seront dans la même autorité. Ils partageront la même autorité, ils partageront le même savoir, mais ils n’auront aucune liaison quelconque avec le besoin de la connaissance qui fut l’enveloppe de la vérité pendant l’involution et qui fut nécessairement ce ciment qui a permis que se construisent les sociétés, que se développe la conscience collective, mais que se perde la conscience de l’Homme.
Donc dans la prochaine évolution, au cours de la prochaine évolution, au cours des deux-mille-cinq-cents prochaines années, l’Homme sera obligé de redécouvrir ce que veut dire l’autorité dans son savoir. Et il découvrira que cette autorité dans son savoir est une autorité universelle qui fait partie de sa lumière, qui est facilement compréhensible par d’autres Hommes dans cette même lumière.
Donc l’Homme nouveau n’aura plus besoin de vérité. Et à partir du moment où l’Homme nouveau n’aura plus besoin de vérité, il mettra le frein, il cessera d’être en connivence subconsciente, inconsciente, avec le monde de la mort parce que le monde de la mort s’est toujours servi de la vérité ou du mensonge qui est l’envers de l’autre, pour garder l’Homme dans une forme quelconque d’ignorance.
FP : Et ce changement-là n’implique pas de violence, est-ce que l’autorité ce n’est pas de la violence ?
BdM : Non… De l’autorité ce n’est pas de la violence, de l’autorité c’est de la manifestation de l’Esprit de l’Homme dans la matière, d’une manifestation de l’Esprit de l’Homme sur le plan éthérique. L’autorité c’est l’Esprit de l’Homme en manifestation, c’est ça de l’autorité, mais dans l’autorité il n’y a pas de vérité. Mais nous, nous avons de la difficulté à contempler qu’il puisse exister dans de l’autorité l’absence de vérité, parce que nous sommes vendus depuis des millénaires à une polarité mentale.
Nous avons besoin de la vérité, parce que nous sommes insécures. Nous voulons que quelqu’un nous dise la vérité, parce que nous sommes insécures. Et aussitôt que quelqu’un nous dit la vérité, nous sommes automatiquement en connivence avec son opposé le mensonge. C’est pourquoi dans cette instruction qui commence à sortir, nous avons découvert qu’il existe ce que j’appelle le mensonge cosmique, c’est-à-dire cette programmation extraordinaire qui contient à la fois la vérité et ses sous-mensonges.
Tout doit être mensonge parce que l’Homme n’est pas mentalement prêt à son autorité. Le mensonge existe et la vérité existe parce que l’Homme n’est pas prêt à vivre et à supporter seul le poids de son autorité. Son autorité pour lui, pas pour les Hommes. Donc en attendant que les Hommes naissent dans leur totale, intégrale individualité, il y aura de l’autorité véritable, ou de la vérité en autorité dans le monde et vous aurez des Hommes qui se feront prendre par cette autorité.
Que ce soit des vérités sur le plan politique, du socialisme, que ce soit du communisme, que ce soit du fascisme, que ce soit des Témoins de Jéhovah, que ce soit n’importe quoi, il y aura toujours des vérités. Les Hommes seront divisés contre eux-mêmes et nous aurons de la violence dans le monde.
FP : Mais qu’est-ce qui créé justement cette division-là ? Pourquoi le monde est-il divisé entre mon Dieu, ton Dieu, mon pays, ton pays, mon système capitaliste ?
BdM : Parce que l’Homme est conditionné à la vérité ! L’Homme est conditionné, ça fait partie de son insécurité émotive.
FP : D’où vient la division ?
BdM : La division fait partie de son expérience, il est venu au monde et on lui a mis dans la bouche la vérité. Si vous venez au monde dans une famille Juive, vous ne venez pas au monde dans une famille Arabe. Donc si on vous dit telle vérité, vous allez grandir avec cette vérité, vous avez été impressionné !
FP : Mais avant que la famille soit Juive ou Arabe, elle n’était pas Juive ou Arabe ?
BdM : Elle était autre chose et ça s’est continué depuis le début des temps. C’est une continuité, c’est un continuum. C’est un continuum ! Même le sorcier donne la vérité à ses… L’Homme ne sait pas, il vit de connaissance. J’ai toujours dit : “De la connaissance c’est une illusion”… nécessaire. Il y a une différence énorme entre le savoir et la connaissance. La connaissance a besoin de vérité, elle a besoin de se vérifier.
Le savoir ne se vérifie pas, il gueule. Vous pensez que moi quand je parle, je m’inquiète ou je fais des abstractions mentales sur la vérité de ce que je dis ?! Ma seule responsabilité dans le monde, c’est de gueuler !
FP : Vous pouvez le faire parce que vous n’êtes pas divisé ?
BdM : Parce que je ne suis pas divisé, parce que je ne vis pas de vérité. Je vis de la fusion, je vis de la connexion avec moi-même. Je ne demande pas d’autorité, je ne demande pas d’impression, je ne demande pas d’opinion à personne, ni à la mort ni aux Hommes. Et si la mort veut me parler, je leur parle.
FP : Mais la vérité ou le mensonge, ils ont une source eux autres, c’est la pensée ?
BdM : Mais oui ! La vérité et le mensonge, ça fait partie de la coloration du mental de l’Homme pour soutenir, pendant son expérience sur le plan matériel, la lumière qu’il aura demain mais qu’il ne pourrait pas aujourd’hui supporter.
FP : Donc la source de nos conflits, de nos divisions, c’est la pensée ?
BdM : La source de nos conflits, de nos divisions, c’est la pensée aidée de notre émotivité. La pensée de l’Homme pur n’est pas divisible, Ce n’est pas vos pensées pures, intégrales qui vous divisent. Vos pensées pures viennent de votre source, mais c’est l’émotion dans vos pensées pures qui viennent de l’astral.
Ce ne sont pas les pensées de l’Homme, je n’ai rien contre les pensées de l’Homme, mais ce sont les pensées de l’Homme émotivé qui sont le produit de la coloration de l’astral, et c’est là que joue le monde de la mort, et c’est ça que l’Homme ne sait pas, c’est ça que l’Homme ne comprend pas, c’est ça que l’Homme devra comprendre un jour.
FP : Et pourquoi est-ce qu’on accorde justement tant d’importance à tout ce qui nous sépare, à ce qui crée une division, ma famille, ma patrie, ma religion ? Pourquoi est-ce qu’on accorde tant d’importance à s’individualiser de cette sorte ?
BdM : Parce que nous n’avons pas d’intégralité, nous ne sommes pas intégral.
FP : Parce qu’il ne peut pas y avoir d’état de paix dans une division permanente ?
BdM : Non, impossible, impossible ! L’Homme n’est pas intégral. Si l’Homme n’est pas intégral, il n’est pas universel, donc automatiquement il est divisé, donc automatiquement il supportera les divisions. L’Homme supporte les divisions sur le plan politique, sur le plan de la connaissance, sur le plan de n’importe quoi, il n’est pas intégral.
FP : On ne peut pas demander au monde de penser uniformément ? Peut-on lui demander de ne pas penser du tout ?
BdM : L’Homme n’a pas à penser uniformément, l’Homme devra penser universellement. Il n’y a pas d’uniformité dans l’universalisme. Si vous, vous avez une conscience universelle, moi, j’ai une conscience universelle, c’est l’universalité de notre conscience qui nous fera penser d’une certaine façon. Mais des façons qui se rencontreront quelque part.
Vous, vous avez votre taux vibratoire dans le mental, vous avez votre capacité de supporter votre propre lumière, moi j’ai la mienne, un autre a la sienne. Mais il y aura de l’universalité dans nos pensées. Mais il n’y aura pas de conformisme. Vous savez ce que veut dire “universel” ? Universel veut dire : “La qualité dans le mental d’un être humain évolué qui n’est pas assujetti aux conditions astrales de l’involution sur le plan de sa personnalité”.
Donc à partir du moment où l’Homme n’est plus assujetti astralement dans sa personnalité, autrement dit qu’il est dans sa personne, il est universel. Que sa personne soit grande comme ça ou grande comme ça, ou grande comme ça, de la personne c’est de l’universalité. Parce que de la personne, c’est le produit de la lumière à travers l’Homme, c’est le produit du lien entre l’Homme et sa source originale, entre lui et son double, entre lui et sa réalité.
Donc nous ne demandons pas que les Hommes aient… d’ailleurs c’est impossible, les Hommes ne peuvent pas posséder la même vibration universelle, mais tous les Hommes ont accès à une vibration universelle. Donc lorsque les Hommes auront accès à leur vibration universelle, autrement dit dans ces moments de vie où les Hommes… parce que les Hommes dans certains moments de vie sont réels, ils ne sont pas toujours irréels…
Il y a des moments dans la vie de l’Homme où il est réel, mais il ne peut pas maintenir la permanence de sa réalité à cause la déformation psychologique de son moi. Mais l’Homme en viendra, l’Homme nouveau en viendra à être de plus en plus d’une façon de plus en plus permanente à être réel. Donc il n’y aura plus de division. Ce sera impossible la division.
FP : Est-ce que le conflit n’est pas inhérent à la sensation, par exemple : je désire être puissant, est-ce que le conflit ne vient pas du désir ?
BdM : Mais oui, le conflit ça vient du désir, les conflits ça vient toujours de l’insécurité de la personnalité. Toujours !
FP : Est-ce qu’on peut vivre sans désir ?
BdM : Mais oui on peut vivre sans désirs, l’Homme n’a pas besoin de vivre avec des désirs. Les désirs font partie de l’involution. L’Homme devra ou en arrivera à vivre de besoins. Il y a une différence entre un besoin et un désir. Manger ce n’est pas un désir, c’est un besoin. S’acheter une cravate ce n’est pas un désir, c’est un besoin, ça devrait être un besoin. Si j’ai besoin de cravate, je vais m’acheter une cravate, mais qu’on ne m’accuse pas d’avoir le désir de m’acheter une cravate.
Mais il y a des Hommes qui peuvent avoir le désir d’acheter une cravate, il y a des Hommes qui peuvent avoir le désir de manger, ils deviennent gros comme ça ! Donc la différence entre le désir et le besoin, c’est que le besoin est le produit de l’activité de l’Esprit dans l’Homme, de sa propre lumière, le désir c’est le produit de l’activité astrale en lui, ça fait partie de sa nature animale, de sa nature inférieure, ça fait partie de l’involution.
FP: Pour qu’on puisse sortir d’ici avec un état d’esprit réellement changé, transformé, que ça ne reste plus sur le plan conceptuel, mais applicable dans notre quotidien, qu’est-ce qu’il faudrait savoir, ou par quoi il faudrait commencer pour être dans sa personne ?
BdM : Vous ne pouvez pas sortir d’ici…
FP : Est-ce qu’on peut travailler sur soi ? Est-ce qu’il y a quelque chose qu’on peut réaliser, observer, voir, et amener à une transformation un changement réel ?
BdM : Travailler sur soi ? C’est l’Esprit qui va transformer l’Homme, ce n’est pas l’Homme qui va transformer son Esprit.
FP: Si on prend conscience des divisions, que toutes les divisions sont psychologiques, par exemple ?
BdM : Regardez votre expérience à vous. Regardez voilà trois ans, quatre ans, même si vous aviez entendu, si vous aviez entendu, ce n’est qu’avec le temps que vous avez pris conscience… papapa… papapa… C’est à travers vous-même que vous avez réussi à faire descendre cette énergie pour manifester cette volonté, ce n’est pas parce que ça avait été dit.
FP : Même si ça avait été dit, ça ne pouvait pas être compris ?
BdM : Non, parce qu’il y a toujours une relation entre la volonté et la crise. Il y aura toujours une relation entre la volonté qui descend, la volonté de l’Esprit qui descend ou la volonté de l’Homme qui se manifeste et la crise. Pourquoi ? Parce que l’Homme est un être qui n’est pas capable par lui-même de se manifester d’une façon volontaire dans le sens de son énergie, de sa lumière, tant qu’il n’a pas suffisamment reconnu, reconnu qu’il était con, qu’il avait été manipulé.
Pourquoi je parle de la haine, pourquoi je dis souvent : l’Homme nouveau apprendra, connaîtra la haine occulte contre les sphères qui l’ont manipulé depuis des millénaires, c’est la haine de l’Homme nouveau contre la mort qui l’amènera à la réalisation, sur le plan matériel, de son équilibre entre sa propre lumière et lui-même, et ceci est occulte.
FP : Donc l’intelligence naît en nous lorsqu’on sait ce qui n’est pas intelligent en nous, lorsqu’on peut voir ce qui n’est pas intelligent en nous ? Est-ce que ça peut être la même chose de l’amour dans le sens qu’on ne peut pas définir l’amour mais on peut savoir ce qu’est l’amour en sachant ce que n’est pas l’amour ?
BdM : L’Homme découvrira ce qu’est l’amour lorsqu’il aura découvert ce qui lui enlève l’amour, et il découvrira que ce qui lui enlève l’amour c’est l’astral, la mort. Si je pouvais, dans un moment quelconque de ma vie, concrétiser ce que je sais du monde de la mort pour l’Homme, je le ferais volontiers.
Si je pouvais concrétiser, montrer d’une façon concrète, jusqu’à quel point le monde de la mort est actif à travers la personnalité de l’Homme, à travers ses pensées, et en utilisant ses émotions, ce serait le plus grand service que je pourrais rendre à l’Homme. Tout est là ! L’involution, la mort sur l’Homme, l’évolution, fusion de l’Homme avec sa lumière, tout est là. Et les Hommes devront le réaliser.
Que vous parliez de volonté, que vous parliez d’intelligence, que vous parliez d’amour, que vous parliez de ces trois principes de l’Homme qui constituent sa sérénité, tout est là ! Il y aura toujours dans l’Homme, de l’astral, jusqu’à tant que l’Homme soit arrivé à un certain niveau de vibration ou sa lumière sera trop puissante, trop grande, pour que les forces puissent l’atteindre, et à ce moment-là l’Homme sera libre.
FP: En attendant l’astral qui nous programme, qui nous dirige, il n’a jamais programmé pour nous de Volonté réelle, d’Intelligence ou d’Amour ?
BdM : Non, parce qu’il n’y a pas de Volonté réelle, d’Intelligence et d’Amour dans la mort. Il n’y a pas de Volonté réelle, d’Intelligence et d’Amour dans la mort ! La Volonté, l’Amour et l’Intelligence… la moindre Volonté, d’Amour, d’Intelligence vient de l’Esprit, vient de la lumière de l’Homme. Ça ne vient pas de la mort.
FP : Bon, alors la Volonté descend lorsqu’il y a une crise ?
BdM : Oui, parce que l’Homme a besoin de prendre conscience de ses illusions. Dans la crise, l’Homme prend conscience de son illusion. Si on lui dit : “Ben écoute, il y a une crise, tu dois faire telle chose”, il ne le voit pas. S’il en souffre : Ah là il le voit ! Et ça c’est l’histoire de l’Homme. Ça prend toujours une crise, ça prend une crise pour que l’Europe se grouille, bouge contre le terrorisme international. Ça prend une crise, il faut que les Américains envoient, pourquoi ne pas le faire, pourquoi ne pas travailler ? Parce que l’Europe elle est morte.
FP : Pourquoi ne pas négocier le problème, le solutionner par la négociation ?
BdM : Négocier des millions, négocier des milliards ? Ça ne se négocie pas !
FP : Mais à l’origine, c’était un problème palestinien ?
BdM : À l’origine c’était un problème palestinien qui était déjà d’ordre historique, parce que les anciens, les psychiques, les prophètes le savaient, la Terre promise ! Tout était su, tout était programmé. Mais les Hommes sont incapables, à cause de leurs divisions idéologiques, de comprendre l’universalité des nations.
Et nous avons, au Moyen-Orient, deux peuples qui sont parfaitement polarisés, le peuple Juif et le peuple Arabe, et tous les deux, pour des bonnes raisons, pour des bonnes vérités. C’est l’histoire de l’Homme. Pourquoi croyez-vous que la situation au Moyen-Orient soit tellement “irrésolvable” ? Parce qu’elle est parfaitement émotive ! Et ça c’est de la programmation. C’est écrit dans les grandes prophéties de l’humanité.
Il y a deux bonhommes dans le monde, il y a le président Américain, il y a cette femme en Angleterre qui décide de casser, de faire un mouvement, de faire quelque chose, et la communauté internationale se bouche les oreilles, parce qu’on a peur de perdre. L’Europe va perdre, elle n’a plus de vie l’Europe, et sa reine c’est la France, et c’est une putain !
FP : Deuxième édition… (rires du public).
BdM : Il n’y a pas de volonté politique dans le monde, et l’Homme paiera pour ça. Et dans les prophéties, c’est écrit : le monde se retournera contre deux grands personnages. Lorsqu’il y a dans le monde de l’opposition, lorsque quelqu’un vient ou quelqu’un fait un mouvement qui doit être fait, est-ce que la communauté applaudit ? Jamais, jamais ! Qu’est-ce qu’on a fait avec Hitler durant la deuxième guerre mondiale ?
FP : Mais ce n’est pas telle ou telle nation qui est une putain, c’est la personnalité…
BdM : C’est la personnalité de la nation !
FP : Ou de chaque individu, c’est ses fondements même ?
BdM : C’est sa philosophie !
FP : C’est nos relations !
BdM : C’est son idéologie, ses attitudes !
FP : Nos rapports !
BdM : Voilà ! Nous entrons dans une période importante, les fameux K, quand je disais surveillez les K ! Nous n’avons pas fini, c’est pas fini, et jamais l’Homme ne saura quand ce sera fini. Ceux qui sauront quand ce sera fini, seront déjà dans un autre temps.
FP: Et pourquoi est-ce qu’on ne peut pas solutionner une crise qu’elle soit collective ou individuelle sans violence ?
BdM : On ne peut pas solutionner une crise qu’elle soit collective ou individuelle sans violence, parce qu’on n’est pas capable de réaliser la manipulation. Si le politburo soviétique était conscient de la manipulation, si le politburo politique était conscient de sa relation sur les plans invisibles avec des gouvernements invisibles, si Kadhafi était conscient de ceux qui lui parlent, qui lui donnent le sens messianique, si telle personne, telle personne, telle nation, était consciente de ce qui se passe dans l’invisible, les Hommes diraient : “Mais qu’est-ce qu’ils se foutent, eux autres, de notre gueule” !
Mais ce n’est pas ça. C’est une nouvelle science ! Nous sommes en train de découvrir ceci. Nous sommes à l’aube de l’intelligence, les Hommes. Nous croyons que parce que nous avons développé une systématique scientifique, une orthodoxie, nous croyons que nous sommes intelligents. Je vais vous dire une chose, aujourd’hui même, il existe dans le monde de grandes prophéties, il y a des prophéties.
Je vous assure que ce que l’Homme connaîtra, que ce que l’Homme vivra, que ce que l’Homme découvrira, en passant de l’involution à l’évolution, ce que les nations découvriront sur le plan historique, sur le plan évolutif, n’est pas écrit dans les prophéties et ne sera jamais écrit dans les prophéties. Les prophéties s’arrêtent, au point dans l’histoire de l’Homme, où l’Homme est capable de supporter l’impossible.
La fin des prophéties, c’est le début de l’impossible, et le début de l’impossible, c’est le contact entre notre planète et d’autres planètes, et c’est l’ouverture, sur le plan psychique de l’Homme, entre l’invisible de l’astral, et le plan matériel, et l’éther. Les Hommes ne sont pas prêts à savoir ce qui est au-delà de la contemporanéité prophétisée dans les grandes prophéties.
J’ai déjà dit à R. Glenn : “Faites pas de prophéties parce que vos prophéties ne se produiront pas”. L’Homme ne verra jamais comment va s’actualiser une situation, parce que ceci fait partie des activités des forces de la lumière sur le plan matériel. Et s’il y a une chose qui ne fait pas partie de la conscience de l’Homme, c’est ce qui est instruit, écrit par les forces qui dirigent l’évolution.
Donc l’Homme n’a qu’une chose à faire, c’est lui-même apprendre graduellement à se conscientiser, à prendre conscience de lui-même pour en arriver à développer une relation étroite avec sa propre énergie, pour en arriver un jour à posséder une conscience intégrale, pour qu’un jour, quel que soit ce qui se passe dans le monde, dans quelque temps que ce soit, l’Homme puisse passer à travers ceci comme si c’était un couteau dans du beurre mou. C’est la seule responsabilité de l’Homme. Tout le reste, c’est de la fabulation et de la recherche spirituelle, de la mystification, et de la crainte en gestion.
FP : Est-ce qu’à ce moment-là il échappe au karma collectif, parce que c’est bien beau que les parents boivent et que les enfants trinquent ?
BdM : Vous l’avez dit. Il échappe au karma collectif. Parce qu’un Homme qui est dans sa propre énergie, il n’a plus de karma, il ne doit plus rien personne, il n’a plus de dette, il n’a plus de relation avec la mort, il est libre. Mais il devra payer le prix. D’ailleurs Jean XXIII l’a dit : “les fils de la lumière souffriront de grandes souffrances, inconnues des Hommes auparavant”.
Autrement dit, ils découvriront les lois de la vie au lieu de spéculer sur les lois de la mort. Ils connaîtront les lois de l’intelligence, du savoir, au lieu de vivre des lois de la connaissance et de la mémoire.
FP : Si c’est la pensée qui est la cause des divisions entre les peuples, la cause de conflits..
BdM : La pensée inconsciente, la pensée subjective, la pensée émotivée.
FP : Est-ce qu’elle peut s’apercevoir elle-même de ses propres limites et donner naissance à l’intelligence ?
BdM : Non, d’ailleurs une nation ne peut jamais devenir consciente à la fois.
FP: Si c’est elle qui a construit les divisions, si c’est elle qui a construit la technologie etc., tout le monde dans lequel on vit, est-ce qu’elle ne peut pas prendre conscience de ses limites ?
BdM : Non parce que pour que l’Homme prenne conscience de ses limites, il faut qu’il soit débâti, il faut qu’il soit changé, transformé, il faut que le temple qu’il s’est lui-même érigé soit abattu. Et c’est la lumière de l’Homme qui l’abattra ce temple, ce ne sont pas des Hommes. C’est la lumière dans l’Homme, c’est sa propre lumière en lui qui fera sauter son temple, et c’est ce qui amènera l’Homme à une conversion de son énergie.
FP: Vous avez dit tout à l’heure que pour être intelligent, l’Homme doit d’abord réaliser qu’il a été con, est-ce que ce n’est pas le travail de la pensée ?
BdM : C’est le début, pour réaliser que l’Homme a été manipulé par l’astral, c’est le début de la connaissance réellement profonde, c’est le début du savoir. Mais pour que l’ego réalise, pour que l’ego sache, qu’il prenne conscience de l’activité de l’astral en lui, il faut qu’il soit conscient de l’astral en lui.
Donc pour qu’il soit conscient de l’astral en lui, il faut qu’il observe ses pensées, il faut qu’il regarde ses pensées, il faut qu’il puisse commencer lentement à communiquer avec l’origine de ses pensées, il faut qu’il puisse commencer à contester ses pensées.
FP: Est-ce qu’il y a une division entre ces trois principes, Volonté, Amour, Intelligence, est-ce qu’il y a une division ou est-ce que c’est relié ?
BdM : Il n’y a aucune division, ça fait un.
FP : Ça fait un, c’est-à-dire la Volonté descend, l’Intelligence…
BdM : Pour avoir de la Volonté, ça prend de l’Intelligence. Pour avoir de l’Intelligence, ça prend de la Volonté. Quand vous avez les deux vous avez l’Amour. L’Homme ne peut pas avoir d’Amour, sans Volonté, sans Intelligence. Donc les deux principes que l’Homme devra développer pour avoir l’Amour, c’est la Volonté et l’Intelligence. D’ailleurs ce sont les deux premiers principes qui, au niveau de l’initiation, seront développés. L’Amour viendra à la suite. Parce que l’Homme est trop spirituel sur le plan humain pour vivre d’un principe d’Amour Cosmique.
FP : Mais l’Intelligence et l’Amour, est-ce que ce n’est pas de la sagesse ?
BdM : L’Intelligence universelle de l’Homme futur, ce n’est pas de la sagesse. La sagesse, ça fait partie de l’amour dans le mental que l’Homme ancien avait. Lorsque l’Homme ancien, les sages, avaient de la sagesse, ils baisaient les pieds aux dieux, ils baisaient les pieds aux déesses, autrement dit ils baisaient le cul à l’astral sans le savoir ! (rires du public).
FP : Bon, en tout cas…
BdM : Excusez mes mots, c’est vendredi soir… (rires du public).
FP : Donc, moi je reviens toujours à la pensée, parce que pour moi l’astral, ça n’évoque pas grand chose dans l’esprit du public. Je pense que la pensée c’est quelque chose qui est plus proche de nous ?
BdM : La pensée c’est plus proche de nous, mais la pensée ne nous réfléchit pas. La pensée elle est proche de nous parce que nous pensons que notre pensée c’est notre pensée, lorsqu’en fait notre pensée n’est pas notre pensée.
FP : Bon, ben si elle est la cause des divisions dans le monde, si elle est la cause de la souffrance…
BdM : Je vais vous demander une question : Si vous rentrez demain matin à la maison et que votre femme échappe un plat sur le sol, et que vous l’engueulez comme du poisson pourri, croyez-vous que c’est vous qui l’engueulez comme du poisson pourri ?
FP : Certainement pas !
BdM : Croyez-vous que vous allez engueuler votre femme à la faire pleurer parce qu’elle a échappé un plat de poisson sur le sol ? Non, Il y aura quelque chose en vous qui sera ouvert, il y aura un centre, il y aura une décharge d’énergie qui viendra d’où ? De l’astral !
Et si vous étiez conscient de l’astral, vous pourriez neutraliser, ce “fâché”, cet état d’agression contre votre femme, et vous diriez : “Ben il n’y a rien là, on va acheter un autre plat de poisson”. Et votre femme elle dirait : “Merde, qu’il est gentil mon poisson” (rires du public).
FP : Pourquoi fait-on toujours appel à la pensée pour résoudre nos problèmes ?
BdM : Parce que c’est le seul moyen que nous avons temporairement, la pensée subjective c’est le seul moyen que nous avons temporairement pour nous sortir de nos difficultés, mais ce n’est pas de nos difficultés que nous devons nous sortir, nous devons nous sortir de la difficulté d’avoir conscience de notre pensée. Lorsque nous aurons conscience de notre pensée, nous pourrons facilement nous sortir de nos difficultés.
Nous faisons tout à l’envers, nous sommes pourris dans le mental, et nous voulons créer des légumes qui portent bien, qui ont bonne odeur, nous ne pouvons pas ! Si la source de la pensée n’est pas réelle, comment voulez-vous que les pensées, leurs suites, leurs conséquences soient réelles ? Comment voulez-vous que nous puissions construire un monde à l’image de l’Homme, à la lumière de l’Homme, si nos pensées sont déjà enracinées dans la terre merdeuse de l’astral, de la mort ? La mort pour l’Homme aujourd’hui c’est une abstraction.
Il y a des Hommes, même, qui discutent la mort. Il y a des Hommes qui pensent que nous mourons, c’est fini. Il y en a d’autres qui disent : “Nous mourons, nous allons ailleurs”. Les Hommes ne sont même pas sûrs si la mort existe intégralement. Donc le premier travail de l’Homme nouveau, ce sera de découvrir que la mort effectivement existe, et que l’Homme puisse communiquer télépathiquement avec ceux qui travaillent, qui évoluent sur ces plans et qui travaillent contre l’Homme.
FP : Merci beaucoup Bernard ! (Applaudissements).
mise à jour le 22/08/2024