La cognition vibratoire

Marine life – credit: @scubaasmr YouTube

Conférence avec François Payotte 23

“FP : Bernard de Montréal, connaissez-vous le Docteur Feuerstein ? En français, c’est “pierre à feu”. Feuerstein de l’Institut de recherches Hadassah à Jérusalem. C’est en ce moment le gros centre d’intérêt au Québec. Les travaux de ce docteur-là intéressent particulièrement tout le corps enseignant du …” BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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François Payotte (FP) : Bernard de Montréal, connaissez-vous le Docteur Feuerstein ? En français, c’est “pierre à feu”. Feuerstein de l’Institut de recherches Hadassah à Jérusalem. C’est en ce moment le gros centre d’intérêt au Québec. Les travaux de ce docteur-là intéressent particulièrement tout le corps enseignant du Québec et d’ailleurs de toute la planète, parce qu’il a fait des recherches sur la modifiabilité cognitive, les structures de la compréhension, de la connaissance, apprendre à apprendre, etc.

Et jusqu’à présent, les théories qui primaient dans ces domaines-là, c’était que le cerveau d’un enfant, ou sa structure cognitive était formée à l’âge de sept ans. Après sept ans, il n’y a plus grand-chose qu’il pouvait intégrer, et plus le temps passait et moins d’informations nouvelles pouvaient entrer, une fois que les structures du cerveau étaient faites.

Et le Dr Feuerstein, dans ses travaux, affirme le contraire et il a mis au point des techniques, des expériences d’apprentissage médiatisé, etc. Alors je vais vous en donner un petit peu l’essence : L’intelligence humaine reflète deux modes distincts d’apprentissage. Tout comme l’apprentissage chez les autres organismes vivants, l’apprentissage chez l’être humain peut résulter du contact direct avec l’environnement.

La plupart des théories psychologiques, telle la théorie d’apprentissage par stimulus réponse et l’approche de Piaget par stimulus organisme réponse, cherche à savoir comment l’individu apprend en réaction ou en interréaction avec son environnement. Deuxièmement, en plus de ce mode universel d’apprentissage, nous soutenons que l’apprentissage humain implique un mode d’apprentissage qualitativement différent à l’égard du résultat final.

Apprendre à apprendre, ou selon nos termes, la modifiabilité cognitive est une conséquence immédiate de ce que nous appelons l’expérience d’apprentissage médiatisé. Contrairement à l’apprentissage par contact direct, l’apprentissage médiatisé se produit quand un intermédiaire se place entre l’élève et l’environnement pour lui interpréter la réalité, notamment les relations mère-enfant sont emplies d’occasions d’apprentissage médiatisé.

Par exemple, la mère choisit de présenter certains stimuli et d’en ignorer d’autres. Elle structure, elle filtre, elle organise et fournit les stimuli dans un ordre séquentiel ; elle attribue des significations précises aux objets et aux évènements. Donc les relations temporelles, spatiales, causales et autres, non inhérentes aux objets ou aux actions de l’enfant, sont médiatisées par la mère et par les autres personnes qui s’occupent de l’enfant, par exemple les éducateurs.

En plus de communiquer toutes sortes d’informations spécifiques, inaccessibles par contact direct, telle la connaissance du passé, l’apprentissage médiatisé fournit le type d’expérience nécessaire à l’établissement de la structure cognitive. En résumé, la théorie du Dr Feuerstein, sa théorie et les instruments qui s’y rattachent, font référence à la capacité propre aux êtres humains de modifier la ou les structures de leur fonctionnement cognitif dans le but de s’adapter aux différentes exigences de la vie quotidienne et mettent l’accent sur un changement dans le cours prévu du développement.

Ils reposent sur les hypothèses suivantes : L’être humain est un système ouvert, accessible aux changements tout au long de sa vie. Il peut être modifié à l’intérieur de certaines limites, cela quelles que soient les causes du retard, scolaire par exemple. Alors avec cette théorie, avec les instruments qui s’y rattachent, le Dr Feuerstein est capable de faire des rattrapages au niveau scolaire dans n’importe quel groupe d’étudiants, puis d’obtenir des résultats extraordinaires.

En gros donc, il y a deux façons d’apprendre. Il y a donc, premièrement, par l’expérience, le contact direct avec l’environnement. Deuxièmement ce qu’il appelle la médiation, l’intermédiaire. Est-ce qu’il existe d’après vous, une troisième voie, puisqu’il y a toujours une troisième voie avec Bernard de Montréal, accessible à l’être humain qui lui permettrait d’apprendre, de savoir, de solutionner ses problèmes sans passer forcément par l’expérience ou la médiation ?

Autrement dit, connaître sans point de référence avec l’extérieur, autrement dit, existe-t-il un champ qui n’a pas été contaminé par le connu ? Une espèce de savoir pré-cognitif, parce que j’en ai discuté avec les directeurs d’écoles et je leur ai affirmé qu’il était aujourd’hui possible d’avoir de l’information sans passer par la structure mémorielle, sans passer par les stimuli, sans passer par les médiateurs, etc.

Alors pour eux, ça s’appelle de la science infuse. La science infuse ça n’existe pas, c’est un concept ou de l’inspiration lorsque c’est religieux, et pour eux ça n’a de valeur autre que quelque chose qui rapprocherait de l’intuition qui ne serait jamais permanente de toute façon et à laquelle on ne peut pas se fier absolument. Donc ils n’entrevoient pas une troisième voie. Est-ce que vous l’entrevoyez ?

Bernard de Montréal (BdM) : D’abord si nous parlons d’apprentissage ou si nous parlons de connaissance, si nous parlons de cognition, le processus de cognition dont parle Feuerstein, les gens qui s’occupent d’apprentissage en général, d’apprentissage classique, c’est un processus de cognition basé sur l’activité relationnelle des deux cerveaux humains, l’intuitif et le rationnel. Donc la science s’accorde, en général, à dire que l’Homme possède un cerveau rationnel qui met de l’ordre dans les choses et un cerveau intuitif qui va chercher par intuition des données qui peuvent ou ne peuvent pas être vérifiables par la science, qui sont plutôt d’ordre personnel, interne.

Et ceci va bien, mais il y a aussi chez l’Homme un troisième cerveau qui n’est pas utilisé par l’Homme, ce que j’appelle le cerveau éthérique. Et le cerveau éthérique ce n’est pas un cerveau matériel, c’est un cerveau éthérique, ça fait partie de l’Homme-lumière, ça fait partie de l’énergie échangée entre l’Homme, sur le plan de son cerveau matériel, et son Esprit.

Un Homme par exemple qui pourrait voir le double humain, verrait qu’effectivement il y a une liaison entre ce double et l’Homme matériel, et cette liaison est une source infinie de savoir. Lorsqu’on parle par exemple, ou si on parle de science infuse, la science infuse peut venir de l’astral, elle peut venir par le biais de l’intuition, mais elle peut être colorée par des entités dans l’astral.

D’ailleurs c’est pour ça que la science n’a jamais utilisé l’intuition d’une façon méthodique, parce que l’intuition ne se plie pas à la méthodologie scientifique, elle n’est pas rigide, elle n’est pas rigoureuse. Si l’Homme, si l’intuition humaine avait été rigoureuse, autrement dit si le lien entre le plan matériel et le plan astral, la mémoire, le monde de la mort, si ce lien avait été rigoureux, l’Homme aujourd’hui aurait été beaucoup plus avancé qu’il l’est sur le plan interne de sa conscience.

Autrement dit l’Homme aurait été plus occulte dans sa conscience, un peu comme les anciens l’étaient. Mais l’Homme n’aurait pas eu accès nécessairement à une science de la réalité, mais il aurait eu accès à une science colorée du réel intérieur, ce que les psychiques, les médiums, les prophètes ainsi de suite, les grands mystiques ont connu.

Donc ce niveau d’apprentissage qui fait partie de la doctrine personnelle de l’Homme, ou qui peut faire partie des doctrines collectives sur le plan spirituel, n’a pas d’avantage nécessairement pour la science mais il peut avoir un avantage pour l’Homme, mais ce n’est pas un avantage final. Dans ce sens que pour que l’Homme puisse bénéficier de l’apprentissage fondé sur une relation étroite entre son cerveau rationnel et son cerveau intuitif, il aurait fallu que l’Homme puisse vérifier d’une façon méthodique, directe, sans faille, les informations données.

Donc automatiquement, l’Homme aurait eu sur la Terre un certain pouvoir. Il aurait eu un pouvoir de précognition, il aurait eu un pouvoir à différentes échelles, selon la relation d’échange qu’il avait avec les entités. L’Homme serait devenu une sorte de magicien si vous voulez. Mais ceci est impossible parce que le monde de la mort ne veut pas donner à l’Homme, ne veut pas permettre à l’Homme, que ce dernier se libère de lui.

Donc les facultés intuitives, l’apprentissage intuitif, n’a jamais été pour l’Homme réellement d’un ordre révélateur d’une façon permanente. Il a été pour l’Homme d’un ordre révélateur d’une façon impermanente, personnelle, pour des raisons qui justifiaient l’action à partir de l’astral, mais non pas nécessairement sur le plan de l’évolution humaine.

Exemple, prenons par exemple un Homme qui est très très sensible, qui soit en contact avec l’astral, qui lui soit donné certaines facultés médiumniques, psychiques, paranormales, ainsi de suite, un Homme qui pourrait avoir accès à des facultés quelconques, cet Homme serait automatiquement englobé par sa faculté. Disons un Homme qui est dans la maison et qui voit, comme on voit dans certaines expériences, qui fait l’expérience d’une vision avec la Vierge, par exemple, il devient automatiquement englobé avec l’expérience.

Un type comme celui qui avait formé la religion des… aux États-Unis, Salt Lake City… des Mormons, quand il a rencontré Moroni, il a été totalement englobé, finalement il a été assassiné, ainsi de suite. Donc si l’Homme est en contact avec des forces qui sont étrangères à sa cognition rationnelle, il faut qu’il y ait continuité dans la permanence de ces informations pour que l’on puisse dire que l’Homme peut avoir accès à de l’information infuse, et que cette information ait la même valeur sur le plan psychologique que l’information rationnelle, que son cerveau mécanique va chercher au niveau de la matière, au niveau du relationnel spatiotemporel.

Mais ce n’est pas le cas, pour les raisons que je viens d’expliquer disant que la mort ne veut pas rendre l’Homme libre, parce que ça ne fait pas partie des lois de la mort de rendre l’Homme libre. La mort sa fonction c’est de maintenir un lien étroit sur le plan mémoriel, ce qui est la fonction de l’âme, ce qui est la nature de l’âme, pour que l’Homme puisse continuer constamment à évoluer pour en arriver à un certain développement au cours des millénaires, pour qu’un jour il puisse passer d’un stage d’évolution à un autre, stage où nous sommes rendus aujourd’hui.

Vient ensuite le troisième type d’information infuse, type qui est basé sur la relation entre ce que nous appelions, dans le passé, l’Esprit, ce qu’on appelle aujourd’hui le double, et l’Homme, autrement dit la partie réelle de l’Homme. À partir du moment où l’Homme en arrivera à pouvoir bénéficier, traiter cette information d’une façon permanente, l’Homme aura sur la Terre le pouvoir. Mais l’Homme ne peut pas et ne pourra pas bénéficier de ce contact d’une façon permanente, tant que son mental n’aura pas été altéré.

Autrement dit, tant que son moi, sa personnalité, n’aura pas été amené à un niveau de réalité, sinon l’Homme, à cause de son astralité, détruirait la Terre. Nous verrons, au cours des générations qui viennent, que l’Homme nouveau possédera, aura accès à de l’information, à une connaissance infuse, qui donnera à son cerveau rationnel et à son cerveau intuitif une nouvelle fonction, celle de pouvoir synthétiser cette information, de la rendre utile à lui.

Mais pour que l’Homme puisse rendre utile cette information nouvelle, qui sera d’un autre taux, il lui faudra posséder une maturité dans le mental, c’est-à-dire qu’il faudra que l’équilibre entre son intuition et son rationnel soit établi. Une fois l’équilibre entre le rationnel et l’intuition établi, l’Homme pourra utiliser ce nouveau cerveau, ce troisième cerveau, et créer sur le plan matériel une nouvelle science pour la Terre, pour la civilisation.

Si nous regardons le cerveau rationnel du point de vue des scientifiques, nous lui donnons une valeur ordonnée, à partir du moment où ce même cerveau rationnel utilise d’une façon quantitative ou qualitative des systèmes de référence pour mesurer son comportement humain. Donc nous pouvons établir une règle statistique permettant de dire que l’Homme peut passer de tel stage à tel stage, de tel stage à tel stage, en fonction de certains paramètres qui ont été évalués et qui coïncident avec les facultés mémorielle mécaniques du cerveau matériel rationnel, ça c’est bon.

Mais ce que les scientifiques n’ont pas regardé ou ne regardent pas encore, c’est que le cerveau intuitif, l’aspect intuitif du cerveau humain “superimpose” sur le cerveau matériel une certaine quantité d’informations non rationalisées, autrement dit non perçues, non cognitives, qui permettent à ce cerveau humain cognitif, rationnel, logique, de faire des erreurs. Pourquoi les Hommes font des erreurs, pourquoi un Homme qui est mentalement, rationnellement éduqué, peut, quelque part faire une erreur ?

Parce qu’il y aura une influence, une surabondance d’informations non codifiées au niveau du rationnel qui fera partie de l’intuitif, qui fera partie de son contact avec le monde astral, qui l’amènera quelque part à faire une erreur. Autrement dit nous pourrions dire, par exemple, une saute de mémoire… une saute de mémoire. Qu’est-ce qui fait sauter la mémoire, qu’est-ce qui bloque la mémoire ? La mémoire elle est toujours bloquée à partir d’un autre plan, la mémoire elle est toujours bloquée à partir d’un autre plan  !

La mémoire ne se bloque jamais à partir du cellulaire, elle se bloque à partir de l’énergie qui pénètre le cellulaire et qui fait interférence avec sa progression naturelle. Donc même si l’Homme possède un cerveau naturel bien éduqué à l’intérieur des théories scientifiques, il y aura toujours dans le cerveau humain une infiltration venant d’un autre cerveau, la partie intuitive.

Donc même si nous pouvons et nous devons d’ailleurs donner et éduquer le cerveau matériel – et il a raison quand il dit que le cerveau matériel humain peut être éduqué et éduqué, et réellement programmé à évoluer plus rapidement – il a raison parce qu’il n’y a pas de limite quantitative à l’absorption d’informations. Autrement dit les cellules humaines du cerveau humain, sont capables d’absorber une quantité infinie d’informations. Il s’agit simplement de bien raccorder ces informations pour que le côté intuitif du cerveau ne fasse pas interférence.

Exemple, admettons que l’on prenne un enfant qui est très doué, très intelligent, qui a la capacité d’apprendre, donc nous l’instruisons à la planche, il viendra cet enfant, à l’âge de sept ans, il viendra à l’âge de treize ans, il viendra à l’âge de vingt-et-un ans, il y aura des changements de vie à ces périodes, il y aura son niveau émotif ; et si cet enfant doit être amené à une névrose, il y aura une coupure entre lui sur le plan relationnel et lui sur le plus intuitif, et l’enfant se perdra dans sa personnalité.

Si nous regardons les enfants, dits souvent, les enfants qui ont des intelligences supérieures, les enfants modèles, surdoués, vous regardez ces enfants et ils sont tous débalancés. Pourquoi ils sont débalancés ? Non pas parce qu’ils ont appris trop de choses, mais parce qu’ils sont surchargés énergétiquement, et ils ne sont pas capables de prendre cette énergie et de la recanaliser ailleurs. Cette surcharge d’énergie elle vient du plan astral, elle ne vient pas du cerveau rationnel.

Dans l’évolution future, l’Homme vivra une très grande décharge d’énergie à partir de sa source, non seulement son rationnel devra être très balancé mais aussi son intuitif. Mais son intuitif devra être balancé en relation avec son expérience et non en relation avec l’intuition elle-même. C’est la différence entre l’Homme nouveau qui sera intelligent dans un autre ordre, et l’Homme ancien qui peut être intelligent dans l’ordre que nous connaissons.

L’Homme aujourd’hui, qui passe de l’involution à l’évolution, peut bénéficier à planche, de son rationnel, il doit prendre conscience totalement de son intuitif pour pouvoir bénéficier parfaitement de sa lumière. Parce que la lumière est à une énergie tellement puissante, que lorsqu’elle passe à travers le mental humain, elle peut être colorée par l’intuitif, elle peut être colorée par l’astral. Si elle est colorée par l’astral, à ce moment-là elle prendra tellement de place dans la psychologie de l’Homme que, l’Homme se séparera, niera, ne s’intéressera plus au rationnel.

Et c’est ce qui se passe lorsque l’Homme passe de l’involution à l’évolution, il y a une période de haute fermentation spirituelle où il n’est plus intéressé aux choses de la Terre, il n’est plus intéressé au travail, il n’est plus intéressé aux choses qui, auparavant, faisaient partie de son statut psychologique pourquoi ? Parce que la décharge de sa propre lumière, colorée à travers l’astral n’est pas suffisamment ajustée dans son expérience nouvelle pour qu’il puisse à la fois préserver son rationnel, voir à travers son intuitif, afin de bénéficier de son supramental ou bénéficier de sa science infuse.

L’ego n’est pas structuré psychiquement, n’est pas structuré au niveau de la mémoire, pour absorber le choc d’une vibration qui lui donne de la connaissance infuse. Regardez Cayce… Cayce s’en allait une journée dans un magasin en Virginie, et tout d’un coup il entre et il commence à commander toutes ses choses en espagnol. Et le bonhomme qui le connaissait depuis très longtemps a été surpris, Cayce a parlé en espagnol, il est sorti du magasin et c’est seulement en sortant du magasin qu’il a pris conscience qu’il avait parlé dans une autre langue.

Quand il était là et qu’il parlait en espagnol, il n’avait aucune conscience, autrement dit il avait été protégé au niveau de l’ego par sa propre énergie. Et c’est pourquoi le phénomène de la science psychologique qui veut donner une certaine attestation véridique à la statistification de l’intelligence et des méthodes de l’intelligibilité, est une science qui refuse d’octroyer à un autre palier de la région mentale de l’Homme une capacité d’instruire l’Homme, pourquoi ?

Parce que l’Homme finalement doit ici sur le plan matériel gérer tout, il doit être en contrôle. Moi j’ai beaucoup plus d’appréciation pour la science – bien que je sois un homme occulte – que les gens s’imaginent, parce que je suis beaucoup plus pour la science que pour l’intuition, parce que la science vient sous le contrôle de l’Homme mais elle est encore aveugle, elle est encore orgueilleuse la science.

Parce que ça fait simplement quelques années, quelques générations, qu’elle commence à contrôler un peu les choses. Mais elle ne peut pas tout contrôler, la science  ! L’explosion atomique en Russie c’est une chose… l’Homme ne peut pas empêcher les accidents, parce que les accidents ne sont pas produits par l’Homme, les accidents sont produits à partir de l’astral.

FP : Quand il prend une chance ?

BdM : Quand il prend une chance. Prendre une chance, ça veut dire quoi ? Ça veut dire ne pas être parfaitement, totalement, attentif. Autrement dit, ça veut dire ne pas être totalement dans une situation mentale qui empêche l’intuitif de faire objection ou interférence avec le rationnel. Sinon, si l’Homme était constamment en étude profonde d’observation en ce qui concerne ce qu’il fait, l’Homme deviendrait totalement névrosé, son système nerveux ne serait pas capable de le supporter, c’est ça qu’on appelle le perfectionnisme.

L’Homme ne serait pas capable de supporter de faire telle chose bien, telle chose bien, telle chose bien. Il y a des humeurs, il y a des courants d’énergie qui passent dans l’Homme à travers le cerveau intuitif et qui, automatiquement, bloquent la mémoire et qui font que nous avons des accidents. La science doit l’admettre ceci.

Si la science revient en attaque et elle dit  : “Oui mais ça c’est aujourd’hui, mais au cours des générations, l’Homme sera très très avancé sur le plan de l’organisation cérébrale de son information, et l’Homme pourra fonctionner presque comme un computer”, l’Homme ne fonctionnera jamais comme un computer, parce que ce n’est pas l’Homme qui est le computer, c’est l’énergie, c’est l’énergie.

C’est l’énergie qui est la totale organisation du mouvement de sa propre lumière et c’est l’Homme qui deviendra demain le récepteur de cette énergie. Ce qui empêche l’Homme de pouvoir recevoir cette information d’une façon permanente, correcte, sans faille à tous les niveaux de l’expérience ou de la recherche, c’est l’émotivité.

FP : Donc le développement de ces facultés cognitives, est-ce que c’est relié à la transparence de l’ego ?

BdM : C’est directement relié à la transparence de l’ego, et c’est pourquoi l’Homme n’est pas capable de supporter une ingestion d’énergie, si vous voulez, d’un ordre qui dépasse les capacités égoïques de ne pas se surprendre de sa qualité absolue.

Tant que nous sommes amenés graduellement à prendre conscience, par interposition ou directement avec le monde matériel, d’une certaine science, nous sommes capables, au niveau mémoriel, d’ajuster, puis d’ajuster, d’ajuster, d’ajuster, d’ajuster, mais nous faisons toujours partie de l’expérience humaine. C’est-à-dire que nous avons toujours à étudier du matériel qui, dans un sens ou dans un autre, représente la sensorialité mécanique du cerveau humain à s’adapter psychologiquement à la sensorialité perceptive de sa cognition humaine.

Mais si nous passons à un autre stage de la connaissance humaine, si nous passons au stage de la compréhension des lois de l’atome, des lois de l’animal, des lois de l’abeille, des lois de la plante, des lois de la vitalité, des lois de la génétique, des lois de la lumière, des lois du feu, des lois de l’espace, des lois du temps, et de toutes les lois qui font partie de l’organisation invisible de ce qui est structurellement spatiotemporel, nous sommes obligés quelque part de renoncer, en tant qu’Homme, à une capacité intégrale de nous adapter phénoménalement à de l’information mécaniquement gratuite, pour prendre part à une phénoménologie qui transcende la nature de l’ego.

Et qui permet à l’Homme, sur le plan mental, de s’attribuer la capacité d’amener ou de digérer, ou de s’instruire ou de manifester une énergie qui est intelligente. De l’énergie c’est intelligent. Nous les Hommes aujourd’hui, avec la science ou les scientifiques qui travaillent avec l’intelligence, nous croyons que de l’intelligence c’est de l’organisation quantitative et qualitative fondée sur le mécanisme de la mémoire que nous attribuons à la cellularité de notre mental, ceci est une illusion.

La seule fonction de la cellule, c’est de pouvoir agencer une vibration qui fait partie d’un espace-temps qui est en dehors de l’espace-temps matériel avec l’électrochimie physicalité de notre nature humaine pour qu’il y ait contact. La fonction des cellules c’est de faire le contact. Donc la cellule, sous l’impression vibratoire de l’énergie, peut vibrer, donner un rendement mécanique que nous appelons le mémoriel, mais un mémoriel qui est toujours assujetti à la contemplation intérieure de l’ego pour le bénéfice de la personnalité, mais toujours sous les lois de la terreur, les lois qui sont celles de la mort.

Avant que vous commenciez cette question intéressante, je voulais parler, je voulais dire  : aujourd’hui pour nous, la mort c’est un monde abstrait, la mort c’est comme la philosophie de la vie, la mort c’est comme la poésie de l’après matérialité, la mort c’est les chants élégiaques d’un futur qui ne nous concerne pas aujourd’hui, parce que nous sommes dans les champs de blé ici.

Mais un jour l’Homme devra savoir, réaliser, et connaître, et comprendre, l’espace-temps qui est au-delà de notre espace-temps matériel, et que nous appelons pour le temps présent, la mort, mais qui, dans le fond, fait partie du plan astral et même auquel nous donnerons un jour, un autre nom, la mort est une réalité.

FP : Est-ce que ça fait partie de votre instruction, et comment pouvoir transmettre ce que vous savez dans un langage approprié, par exemple à ceux qui ont pour fonction de nous éduquer, aux éducateurs, aux pédagogues ?

BdM : Bon, si nous parlons d’une instruction, une instruction c’est une sorte de savoir qui s’établit, qui s’imprègne dans une humanité et qui traverse la conscience des races au cours de l’évolution. Une instruction ce n’est pas une mode de fin de semaine, c’est quelque chose qui s’imprègne dans la conscience humaine, qui se diffuse au cours des âges, qui se diffuse au cours des siècles, à travers différents systèmes.

Une instruction c’est beaucoup trop vaste pour être englobée par l’Homme, pour être perçue par l’Homme d’une façon cognitive. L’instruction c’est le mouvement d’une énergie sans fin, et moi je suis aussi autant lié à cette énergie qui se canalise en moi, que d’autres Hommes seront liés à cette même énergie qui se canalisera en eux, mais qui manifestera son intention évolutive à travers leur propre personnalité, à travers leur propre personne.

Il y a des choses qu’aujourd’hui moi je peux dire, que d’autres Hommes demain définiront plus profondément, moi je ne peux pas tout canaliser ce qui doit être canalisé.

FP : Lorsque vous parlez de l’impossible, vous parlez de l’impensable, mais la pensée elle est incapable de mettre des mots sur de l’impossible ou de l’impensable ?

BdM : La pensée, ce n’est pas le rôle de la pensée de mettre des mots sur l’impossible ou l’impensable, parce que l’impossible ou l’impensable est le début du réel, c’est le début du savoir, c’est le début de l’intelligence. La pensée c’est la fin de l’ignorance, donc la fin de l’ignorance est toujours la fin de l’ignorance, non pas le début du savoir. Un Homme qui sait ne peut pas penser à ce qu’il sait, s’il pensait à ce qu’il sait, il ne pourrait pas penser ce qu’il dit, il ne pourrait pas dire ce qu’il pense, parce que ce qu’il pense ne se pense pas.

Donc il serait incapable sur le plan de l’ego de pouvoir se donner une gratification quelconque, il serait incapable de faire la cognition de ce qu’il sait, il deviendrait fou. Pourquoi  ? Parce que le troisième cerveau, le cerveau éthérique, n’est pas éduqué à la mémoire, il n’est pas éduqué à l’intuition, il se fout du mémoriel et il est totalement au-dessus de l’intuition qui est le partage entre la vie de l’Homme et le monde de la mort.

Le troisième cerveau il sait, le troisième cerveau a une vision linéaire autant de la spatiotemporalité, qu’il a une vision instantanée du monde de la mort. Un Homme qui travaille ou qui utilise son cerveau éthérique peut parler à des entités à travers la médiumnité de certaines personnes dans le monde de la mort, et leur dire : “Ce n’est pas ça que vous devez faire, vous devez faire ceci”. Le monde de la mort, il a été créé d’une certaine façon.

L’Homme qui possède un cerveau éthérique, où le cerveau éthérique est actif, n’a plus besoin d’apprendre rien, sa seule fonction c’est de canaliser ce qui est. Tandis que l’Homme qui fonctionne sur le plan intuitif ou sur le plan rationnel doit apprendre. Pourquoi ? Il doit apprendre pour avoir une mesure de lui-même, tandis que l’Homme qui vit au niveau d’un cerveau éthérique n’a pas à apprendre pour avoir une mesure de lui-même, il a la mesure de ce qui est réel et qui passe à travers lui au fur et à mesure qu’il parle.

Donc l’Homme nouveau parlera, et c’est en parlant qu’il réalisera ce qui doit être su, c’est en parlant qu’il réalisera l’infinité de ce qui est, c’est en parlant qu’il comprendra l’universel, c’est en parlant qu’il découvrira que les mystères n’existent pas, c’est en parlant qu’il pourra dire que là-bas il y a telle chose qui se passe, ou dans tel pays, demain matin à dix heures, il se passera quelque chose, ou que dans le monde de la mort, il y a telle ou telle chose qui se passe.

Donc le savoir, la relation entre le cerveau éthérique et les cerveaux humains, c’est une relation qui fait partie de la nouvelle évolution et vous ne pouvez pas demander à des scientifiques de prendre conscience de ceci. Un scientifique qui commencerait à utiliser son cerveau éthérique, il sortirait de la science que nous connaissons et il entrerait dans une autre science. Il serait obligé de voir l’illusion de la mécanicité de son mental et de réaliser qu’il y a, en fait, dans le domaine de l’intelligence, des mondes qui sont totalement inconnus.

Je vous donne un exemple. Nous parlons aujourd’hui d’intelligence sur la Terre, parce que nous sommes intéressés à développer notre faculté mentale afin de mieux comprendre le mode de vie dans lequel nous sommes, et aussi afin d’organiser la matière selon un mode de besoin qui nous convienne. Mais ça c’est l’intelligence de l’Homme sur le plan matériel. Il y a des formes d’intelligences dans le cosmos qui ne sont absolument pas apprivoisables, c’est-à-dire il y a des formes d’intelligences qui sont simplement lumière, qui sont simplement instantanées, qui sont simplement créatives. Comment pensez-vous que l’univers a été créé ?

Nous regardons l’univers avec ses galaxies, ses planètes, ses systèmes, ses soleils. L’intelligence de cette astronomie, elle vient d’où ? Nous sommes obligés, nous en tant qu’Hommes, de chercher une origine absolue, nous lui avons donné le nom de Dieu, parce que nous sommes des “petits culs”, donc nous lui avons donné le nom de Dieu. Mais nous n’avons jamais réalisé ce que veut dire “intelligence”, nous n’avons jamais réalisé ce que veut dire “pensée”, nous n’avons jamais réalisé que le mot “intelligence” est un mot créé par l’Homme sur la base psychologique de sa sensorialité à la domination de la matière contre son niveau de mentation.

Nous n’avons jamais réalisé que le terme “intelligence”, le mot “intelligence”, est un mot qui sert à nous définir en tant qu’êtres, comme étant des êtres n’appartenant pas à l’intelligence. En employant le terme “intelligence”, en employant le terme “apprentissage”, en employant le terme qui veut que nous puissions définir notre réalité psychologique, notre réalité de moi, notre réalité de personnalité en fonction d’une prérogative quelconque ou en fonction d’un résultat quelconque, nous avons perdu la notion que nous sommes intelligents, que nous sommes lumière, l’Homme est lumière.

Donc en construisant dans notre mental, dans nos études, des tours euphoriques, tours que nous avons encensées, que nous avons perfectionnées, que nous avons rendues tellement artistiques, que la moyenne des masses ne peuvent pas comprendre qu’est-ce que c’est de la cognition mécanique, nous avons perdu conscience de nous-mêmes, nous avons perdu conscience de notre science infuse, nous avons perdu contact avec les circuits universels, nous avons perdu contact avec nous-mêmes et nous avons cru que, nous les Hommes, nous sommes de la matière.

Lorsque nous ne sommes pas de la matière, les Hommes, la matière n’est que l’expression de l’Esprit organisé synthétiquement par la lumière pour la glorification de sa propre présence dans des mondes qui ne font pas partie du matériel, dans des mondes qui ne font pas partie de la mort, dans des mondes qui font partie de ce que vous appelez l’éternité.

C’est-à-dire des domaines où l’énergie en mouvement de façon absolue, sans fin, sans origine, et sans finalité, crée, et crée, et crée, et crée, et demande, par sa propre détermination dynamique, de se fondre avec des plans que nous appelons la mort, que nous appelons la matière, afin de se mieux définir, afin que ces mondes, la mort, et que la vie sur le plan matériel, puissent en arriver un jour à posséder un taux vibratoire capable de supporter cette luminosité qui créera l’Homme nouveau, qui créera l’Homme de la septième génération, l’Homme jupitérien, l’Homme qui pourra sortir de son corps, neutraliser sa fonction purement biologique, pour entrer en contact avec un autre monde qui, aujourd’hui, n’existe pas dans les archives cosmiques ; mais qui sera créé par l’Esprit dans un temps où l’Esprit finalement aura recomposer totalement avec ses sept principes, ses sept plans, c’est-à-dire ses sept demeures.

L’Esprit existe en sept plans, il existe dans sept demeures, et l’Homme, un jour, devra savoir ceci, que l’Esprit il est dans sept plans, dans sept demeures, et ces sept plans sont son habitation. Dans le monde de la mort, dans le monde de l’astral, l’Esprit est prisonnier. Dans le monde de la matière, l’Esprit est dormant. Dans le monde du mental supérieur que découvrira l’Homme nouveau, l’Esprit commence à s’éveiller. Quand l’Esprit commence à s’éveiller, qu’est-ce qui se passe dans le monde de la matière, dans le monde inférieur de l’Homme ? Il y a un Homme nouveau.

C’est l’Esprit qui donnera naissance à l’Homme nouveau, ce n’est pas l’Homme nouveau qui va se donner naissance, ce n’est pas l’Homme nouveau qui va sortir lui-même de son propre œuf, c’est l’Esprit, c’est la lumière. Donc quand nous parlons d’intelligence, nous parlons du mouvement d’une énergie qui est sans forme, qui n’a pas de début, qui n’a pas de fin. Vous parlez d’énergie, vous parlez d’intelligence. Vous ne pouvez pas parler d’énergie et ne pas parler d’intelligence.

Mais c’est lorsque cette énergie descend sur les plans où elle est utilisée par des modalités, imprimée de sa propre perfection qu’on appelle les Esprits de la forme, qu’on appelle les âmes descendues, qu’on appelle l’Homme dans la matière, c’est à ce moment-là que cette énergie, que cet Esprit devient coloré, c’est à ce moment-là que l’Homme en involution, c’est à ce moment-là que nous connaissons la mort !

C’est à ce moment-là que nous perdons conscience de notre relation avec les circuits universels, que nous n’avons plus d’immortalité, que nous n’avons plus de contact avec la source, que nous n’avons plus de lumière et que les Hommes sont obligés de s’assujettir à des conditionnements cérébraux pour en arriver à une glorification du concept de l’intelligence mécanisée, tel que ce bonhomme tente de préconiser, dont il a raison sur le plan mécanique mais qui, sur le plan universel, n’a absolument aucune, aucune réalité.

FP : Il n’y a pas de rapport entre l’intellect, le développement de l’intellect, et l’intelligence à laquelle vous faites allusion ?

BdM : Le développement de l’intellect c’est un développement basé sur l’actualisation fréquentielle de l’Esprit à travers le monde des cellules, pour le perfectionnement de la relation entre l’Homme et la matière, sous les exigences des lois de la mort. Moi je suis un homme qui aime beaucoup parler, qui aime beaucoup parler pour savoir. Je suis un homme qui est en relation constante avec ma source. Donc je suis très conscient de l’infinité, je suis très conscient des mondes, je suis très conscient de l’évolution sous tous ses aspects quand je le parle, et quand je ne le parle pas, j’en suis conscient sur le plan mental.

Et je sais très bien que malgré toutes les données de toute la science d’aujourd’hui, ceci fait partie du développement mécanique et planétaire de l’Homme involutif. Viendra un temps où l’Homme aura accès à un autre niveau d’intelligence, l’Homme saura qu’est-ce que c’est de l’intelligence. De l’intelligence ce n’est pas de la réflexion.

Si vous, vous me dites : “Ah ! Bernard de Montréal c’est un type qui est très intelligent”, il faut que vous fassiez attention parce que si vous dites que moi je suis intelligent, vous ne comprenez pas ce qu’est l’intelligence. Vous me donnez une faculté, vous accolez à ma personnalité une faculté qui n’est pas ce qu’elle est.

FP : Ça veut dire que de l’intelligence universelle, je fais une intelligence individuelle ?

BdM : Voilà ! Et ça c’est une erreur, parce que cette faculté que j’ai de canaliser l’impossible, tous les Hommes l’ont. Moi je commence un cycle d’évolution, je prépare un cycle d’évolution, mais je le prépare parce que tous les Hommes l’ont. Les Hommes ont besoin des clés, donc je donne les clés. Mais vous n’avez pas le droit d’aller accoler à ma personnalité, à ma personne humaine, ma personne mortelle, la qualité d’être intelligent, parce qu’à ce moment-là vous faites l’erreur de penser comme nous avons pensé dans le passé.

Vous enlevez à ma personne l’universalité de l’intelligence, vous enlevez à l’intelligence l’universalité de ma personne, et vous vous faites autant de dommages à vous-même, qu’à moi-même, qu’aux Hommes. Nous ne pouvons plus parler, demain au cours de l’évolution, d’intelligence comme nous avons parlé dans le passé. Par le passé ça faisait partie de la recherche de l’Homme, ça faisait partie du fait que l’Homme était coupé des circuits universels.

Mais lorsque, demain, l’Homme sera en contact télépathique, mental, avec lui-même, il ne vivra plus, il n’aura plus cet orgueil dans l’œil que nous découvrons chez les Hommes qui vivent ou qui bénéficient d’une intelligence mécanisée. Il sera extrêmement limpide dans l’œil, il sera extrêmement près de lui-même, il pourra facilement pleurer quand il parlera d’Intelligence, parce que c’est en pleurant, quand il parle d’Intelligence, qu’il fait passer à travers lui-même, à travers cette émotion créative, l’infinité de ce pouvoir, l’infinité de cette grandiose phénoménologie que l’Homme demain saura.

L’Homme ne peut pas parler de ce qui est au-delà de sa conception purement primitive et ne pas sentir en lui la peine que les Hommes ne comprennent pas qu’est-ce que c’est de l’intelligence. Il ne peut pas, parce que si nous parlons des mystères de l’Homme, si nous parlons des mystères de la vie, si nous parlons, nous pouvons parler de n’importe quoi, si nous parlons de n’importe quoi, nous sommes obligés de reconnaître que, pendant l’involution, nous avons été orgueilleux, nous avons pensé être, nous avons cru être.

Et nous nous apercevrons, demain, qu’être, ça fait partie d’un autre temps, ça fait partie d’une autre évolution, les règles du jeu sont différentes. Un Homme qui EST ne fait plus partie du monde de la mort, il ne peut plus être assujetti dans son mental par des données psychologiques qui servent à donner à son ego une certaine prestance, il n’a même plus besoin de la connaissance, il n’est plus intéressé à la connaissance.

Quand l’Homme ne sera plus intéressé à la connaissance d’une façon psychologique, d’une façon réflective, il commencera à bénéficier du savoir. Vous ne demandez pas à l’eau qui passe dans le robinet de se taire une fois que le robinet est ouvert, mais une fois que cette eau passe et que le robinet est ouvert, vous ne pouvez plus le fermer.

Donc l’Homme lentement verra son robinet ouvert, parce que lui ne sait pas la pression de l’eau, mais l’eau connaît sa propre pression. L’eau connaît sa pression, donc elle passe un peu dans le robinet, et le robinet il est fatigué, l’eau elle a sa pression, et l’Homme, le robinet, il est impatient, il veut goûter de cette pression, il veut goûter de son mouvement infini, il ne sait pas que lorsqu’il va passer dans ce tube, le robinet va sauter.

Le robinet c’est l’ego, le robinet c’est la personnalité, et c’est ça que l’Homme ne sait pas. C’est pour ça que j’ai toujours dit : les Hommes nouveaux, les Hommes qui vivront l’instruction et qui s’adapteront graduellement à un nouveau mode de mentation souffriront dans la patience, ils souffriront dans la patience parce que le robinet veut goûter de cette pénétration, de cette présence, de cette intelligence, qui est toujours là.

Mais la lumière sait, parce que l’Esprit il est sur tous les plans. L’Esprit de l’Homme connaît la fébrilité de son cœur, de ses organes, il connaît la fébrilité de son émotivité, il connaît la fébrilité de son mental, de ses pensées. L’Esprit de l’Homme, c’est l’Homme. Nous avons toujours cherché à placer l’Esprit ici et l’Homme là, l’Esprit et l’Homme ils sont UN, mais ils sont divisés à cause de la compartimentation psychologique de son ego, qui est le résultat de la fabulation créée par l’astral pendant l’involution.

FP  : Ça veut-dire qu’autour de la pensée de Krishnamurti, de celle d’Aurobindo, de Satprem, Mère et compagnie, il y a des écoles ésotériques qui s’affrontent, “s’affrontent”, c’est un bien grand mot, mais qui essaient de définir les attitudes qui seraient prépondérantes justement à la canalisation cette énergie. Et il y a encore une fois deux thèses qui s’opposent, il y a une école qui va dire : “Et bien pour canaliser l’énergie supramentale, il faut être fort, il faut être orgueilleux”, puis d’autres disent : “Non, il faut être humble, simple”. Est-ce qu’il faut être l’un ou l’autre ?

BdM : Vous savez, les écoles font partie de l’involution… les écoles avec tout ce qu’elles apportent à l’Homme… si les Hommes qui font partie des écoles ésotériques étaient conscients, il n’y aurait pas d’écoles ésotériques. Donc si les Hommes qui font partie des écoles ésotériques bénéficient, dans leur acheminement, de ces écoles, s’il est normal qu’il y ait des failles, qu’il y ait de la personnalité dans ces écoles, il est normal qu’il y ait de la confrontation, des conflits entre l’école d’Aurobindo et l’école de Krishnamurti.

Mais ce n’est pas Aurobindo qui est le problème, ce n’est pas Krisnamurti qui est le problème, ce sont les Hommes, les disciples, les élèves, ceux qui viennent après et qui veulent se donner le drapeau de l’école. Ce sont toujours les pions qui mettent de la merde dans l’école. Ce ne sont jamais ceux qui créent les écoles.

Il y a dans un des livres de Krishnamurti… il le dit d’une façon très claire, c’est peut-être la seule chose que je connais de Krishnamurti sur le plan de l’expérience cognitive, quelque part il dit : “L’Homme pense qu’il pense”. Qu’est-ce que vous voulez dire à un Homme comme ça, qu’est-ce que vous voulez gueuler, qu’est-ce que vous voulez enlever à un Homme qui dit en public, dans un livre : “L’Homme pense qu’il pense”.

FP : Il est correct !

BdM : Il est correct, il est correct. Donc ce que les écoles ésotériques ont besoin, ce ne sont pas de nouvelles théories, elles ont toutes les théories dont elles disposent et qui font partie de leur expression. Mais elles ont besoin d’Hommes, dans ces écoles, qui sont humbles, elles ont besoin d’Hommes qui sont humbles et qui sont capables d’aller chercher dans l’école telle chose, et dans telle école telle chose, parce que toutes les écoles concernent toutes les personnalités de l’Homme.

Pourquoi il y a tant d’écoles ésotériques ? Parce qu’il y a différentes personnalités. Vous avez les Rose-Croix qui sont très philosophiques, pourquoi ? Parce qu’il y a des types philosophiques. Vous avez les écoles orientales qui sont très mystiques, parce que vous avez des types mystiques. Vous avez les écoles comme Krishnamurti qui sont plutôt d’ordre psychologique, parce que vous avez des Hommes qui sont d’ordre psychologique.

Donc il y a différentes écoles pour traiter avec différentes personnalités humaines. Pourquoi ces personnalités humaines se déchireraient entre elles et feraient effondrer les écoles, ce n’est pas intelligent ! Je suis sûr qu’un Homme qui serait le moindrement conscient, le moindrement au-delà de la personnification de la connaissance et qui irait dans Krishnamurti, qui irait dans Aurobindo, qui irait dans telle, telle, telle, il verrait : Ah ! Telle chose, telle chose, telle chose !

Il saurait ce que lui savait, ce que lui savait, ce que lui savait, ce que lui savait, il le saurait. Mais s’il veut commencer à s’élever, se donner le titre de prince spirituel pour épater ceux qui sont autour de lui, pour s’épater lui-même, pour épater l’école, et pour faire sauter l’école, à ce moment-là c’est là qu’il y a des conflits. Et j’ai remarqué, et ça c’est malheureux, ce ne sont jamais ceux qui ont donné en général, les écoles au monde, qui souffrent d’incompétence psychologique.

Ce sont ceux qui sont venus après eux et qui ont voulu se donner un statut, qui ont voulu devenir les seconds, les tierces maîtres, ce sont ces Hommes-là qui sont dangereux pour les écoles ésotériques. Moi quand je dis : les écoles ésotériques seront effondrées un jour, je ne parle pas contre les Hommes qui ont amené vers l’Homme une science. Je parle de ces Hommes qui sont aujourd’hui dans ces écoles, qui travaillent dans ces écoles, et qui veulent maintenir ces écoles en vie, contre tout.

Ce sont ces gens-là qui sont dangereux, parce que ces gens-là ne savent pas qu’ils sont astralisés, qu’ils sont astralisés par des entités sur les très très hauts plans spirituels. Et ces plans créent la guerre entre les Hommes spirituels. Il y a beaucoup de guerre entre les Hommes spirituels ésotériques aujourd’hui, et c’est une des raisons pour laquelle je me suis toujours refusé et je me refuserai toujours de rencontrer en public plusieurs personnes que j’aimerais rencontrer.

Ce serait intéressant si je pouvais rencontrer en public, sept, huit, neuf, personnes, et parler avec l’un et parler avec l’autre. Je ne peux pas faire ça, parce que les Hommes sont en conflit. Les Hommes agissent comme des “primadonnas”. Si je veux rencontrer Krishnamurti, je vais le voir, seul, je ne vais pas rencontrer, je ne veux pas vivre, je n’ai pas à vivre la confrontation, parce que si je suis dans une situation où il y a confrontation, je déclare la guerre.

FP : Finalement, est-ce que suivre une autorité ce n’est pas rejeter l’intelligence ? Suivre une autorité, quelle qu’elle soit…

BdM : Oui, suivre une autorité, on peut prendre une autorité quelque chose, si on l’a en soi-même. On va chercher, on sent, on sent : “Ah ! Ce bonhomme il dit quelque chose qui clique”, on ne comprend pas parfaitement, mais un jour ça ne clique pas, ce n’est pas assez, on va ailleurs. Mais un jour on doit aller en soi, on doit aller en soi ! La fonction des écoles ésotériques, c’est pour permettre à l’Homme de se découvrir, de se découvrir lentement, graduellement, mais pour que l’Homme se sache, il faut qu’il se sache par lui-même.

L’Homme ne se saura jamais à travers d’autres, c’est impossible. Vous ne pouvez pas demander à l’Esprit d’un Homme de se manifester à l’Homme sous l’empire, sous l’impression d’un autre. L’Esprit… d’ailleurs l’Homme verra au cours de l’évolution. Nous entrons dans un cycle extrêmement important en évolution. Qu’est-ce que c’est l’évolution ? C’est le développement de l’individualisation de l’Homme, c’est le développement de la personne, c’est le développement de la fusion.

Qu’est-ce qu’il y a de plus grand dans le cosmos que la fusion entre ce plan et ce plan ? Rien. Il n’y a rien dans le cosmos plus grand que la fusion, entre ce plan et ce plan. Et cette expérience, ce stage, il a été attendu depuis des milliers d’années, et des milliers d’années, et des milliers d’années, et lorsque ce stage sera établi, finalisé sur la Terre, d’Homme à Homme, à Homme, à Homme, il y aura une nouvelle génération, il y aura une nouvelle humanité qui fera ses affaires, alors que l’autre fait ses affaires.

Mais les Hommes apprendront, réaliseront, malgré eux-mêmes, qu’ils seront obligés de supporter seul le poids de ce qu’ils savent, l’ajuster, l’ajuster, l’ajuster, l’ajuster, l’ajuster, jusqu’à tant qu’ils soient suffisamment dans leur énergie pour supporter seul, sans souffrance, le poids de ce qu’ils savent. L’Homme souffrira de ce qu’il sait, et un jour il ne souffrira plus de ce qu’il sait. Mais il souffrira de ce qu’il sait tant qu’il ne sera pas parfaitement dans son autorité.

Quand il sera totalement, parfaitement, dans son autorité, il ne souffrira plus de ce qu’il sait, parce que souffrir de ce que l’on sait, c’est avoir le doute de ce que l’on sait. À partir du moment où l’Homme a le moindre doute de ce qu’il sait, il souffre. Donc il ajuste ce qu’il sait, il ajuste, il ajuste, il ajuste, il ajuste, et un jour il vient le point où il ne souffre plus de ce qu’il sait.

Quand un Homme ne souffre plus de ce qu’il sait, il est bien, il est libre, il peut parler, il peut ne pas parler, il peut savoir, il peut savoir ce qu’il a besoin de savoir, il n’est pas intéressé à savoir plus que ce qu’il a besoin de savoir, il est en paix. Il n’y a plus de recherche, c’est ça la connaissance infuse, c’est ça la prochaine évolution, c’est ça la fusion, c’est ça le don de la lumière à l’Homme, et c’est ça le don de l’Homme à la lumière. Parce que ne pensez jamais que l’Homme… L’Homme ne doit pas voir l’évolution comme il a vu l’involution !

Pendant l’involution, l’Homme a vu le Dieu qui crée pendant sept jours, l’Homme a vu les Églises, les prêtres, les prêtrises, les théologies, les cosmogonies qui se sont étampées sur son mental et qui ont créé une crainte, une claustrophobie, une domination absolument incroyable, tellement qu’aujourd’hui l’Homme moderne n’est même plus capable de penser par lui-même. Quand vous réalisez que l’Homme aujourd’hui n’est même plus capable de penser l’impossible, quand l’Homme n’est plus capable de penser l’impossible, il est obligé de penser le possible, qu’est-ce que ça veut dire penser le possible ?

Ça veut dire penser ce qui vous a été dit auparavant, que ce soit dit par des Hommes ou que ce soit intuité par l’astral, penser le possible ça fait partie de la mort. Penser l’impossible ça fait partie de la vie, la vie est impossible. Quand le Nazaréen est sorti du tombeau, il est passé de la possibilité à l’impossibilité. Il est rentré dans le monde de la vie, il a dématérialisé son corps, il s’est donné l’autorité.

En se donnant l’autorité, il est devenu ce qu’il est, il a manifesté ce qu’il est, il a rendu à l’humanité ce que l’Homme demain sera. Il a manifesté le lien entre le plan temporel et les circuits universels, il a donné à l’Homme un nouveau principe que l’Homme connaîtra demain au cours de l’évolution, lorsqu’il sera suffisamment évolué pour comprendre ce que veut dire Aimer. Donc, si le Nazaréen a pu, si d’autres ont pu qui ne sont pas connus, pourquoi l’Homme demain ne pourrait pas… !

Mais l’Homme se refuse à l’impossible, et c’est très dangereux, c’est très pernicieux, parce que lorsque l’Homme se refuse à l’impossible, le moindrement à l’impossible, dans sa vie de tous les jours, dans sa vie quotidienne, il se coupe les jambes et il vit une petite vie. Il fait une petite vie, au lieu de faire une vie réelle, grande à la mesure de son énergie. Il n’y a pas de limites.

L’Homme n’a pas de limites, il se crée des limites par ses pensées. Et ses pensées étant assujetties et dominées par l’astral, l’Homme doit retourner au monde de la mort, et le cycle continue pendant des millénaires, et des millénaires, et des millénaires. C’est pour ça qu’un homme comme moi, qui a connu l’initiation solaire, qui a été forcé de vivre l’initiation solaire, je n’ai pas vécu l’initiation solaire par recherche spirituelle.

Je n’ai jamais fait de recherche spirituelle, mais j’ai été amené en contact, en confrontation avec des mondes qui, une fois compris dans leur mécanicité, dans leur engendrement, dans leur domination, ont créé en moi une telle haine de l’invisible, que le seul invisible que je respecte, que le seul invisible que j’aime, c’est l’invisible qui m’obéit et non pas l’invisible auquel moi j’obéis.

FP : Est-ce que ça veut dire que les plans occultes conditionnent l’intelligence ?

BdM : Les plans occultes conditionnent l’intelligence totalement, c’est leur fonction. L’Homme involutif devait se perfectionner au niveau mental, émotionnel, il devait se perfectionner. Aujourd’hui l’Homme est prêt, sur le plan mental, à passer à une autre étape. Donc il y a dans le monde, des Hommes qui viennent pour expliquer comment ça fonctionne l’invisible, comment ça doit fonctionner la psychologie humaine, qu’est-ce que c’est une psychologie humaine, qu’est-ce que c’est un moi, qu’est-ce que c’est une âme, qu’est-ce que c’est un Esprit, qu’est-ce que c’est une pensée, qu’est-ce que c’est de la volonté !

Autrement dit, il y a des Hommes aujourd’hui qui viennent pour expliquer à l’Homme le mystère de l’Homme, pour que l’Homme en arrive un jour à pouvoir dominer l’invisible, à faire obéir l’invisible, pour qu’un jour, au cours de l’évolution, l’Homme puisse posséder la Terre, pour que l’Homme puisse être un Seigneur sur la Terre, pour que l’Homme puisse être ce que d’autres Hommes, dans d’autres parties de la galaxie, sont sur leurs propres planètes, au lieu d’être assujetti aux lois de la gravité, au lieu d’être assujetti aux lois de la mort, aux lois de la maladie, aux lois de l’insanité, aux lois de la perturbation mentale, aux lois de la manipulation mentale.

La parole de l’Homme doit devenir son propre pouvoir, elle doit être, elle doit devenir la manifestation de sa propre énergie, elle doit devenir sa propre lumière. L’Homme est sur le globe pour quelle raison, vous avez déjà pensé pourquoi ? Il y a des gens qui me demandent pourquoi l’Homme est sur la Terre ? L’Homme n’est pas sur la Terre pour baver pendant des milliers d’années. Il est sur la Terre pour baver pendant des milliers d’années pour en arriver un jour à ne plus baver. C’est pourquoi l’Homme est sur la Terre.

Mais l’Homme, la race humaine, c’est une expérience. L’Homme vit une expérience, une conscience expérimentale, mon cher monsieur. L’Homme ne vit pas une conscience créative. Nous vivons une conscience expérimentale jusqu’au moment où l’Homme passera de la conscience collective à la conscience purement individualisée. Donc conscience expérimentale veut dire conscience aveuglée, aveugle, ignorante, incapable de supporter sa propre lumière, c’est ça une conscience expérimentale.

Donc avec les sciences qui nous viennent des nouveaux initiés, l’Homme saura finalement, sera avoué, parce qu’eux-mêmes auront fait avouer à l’invisible les lois de l’Homme. Et lorsque l’Homme connaîtra les lois de l’Homme, il pourra partir sur un nouveau pied, aller à la conquête de sa propre lumière, aller à la conquête de l’invisible, et faire descendre sur le plan matériel ces forces qui sont nécessaires pour que pousse sur le plan matériel la plante, pour que se transforme la matière, pour qu’obéisse le feu, et pour que se rendent à son service les esprits de l’astral. C’est ça l’Homme.

FP : Comment en arriver à de la transparence de l’ego ?

BdM : La transparence de l’ego viendra au fur et à mesure que l’Homme réalisera sa puissance, sa créativité, son autorité, et au fur et à mesure qu’il comprendra le jeu de manipulation qui se fait dans son mental. À partir du moment où l’Homme cessera de douter dans son mental, à partir du moment où le doute ne sera plus possible dans son Esprit, l’Homme sera déjà transparent. C’est le doute, c’est le doute, vous savez qu’est-ce que c’est le doute ?

Le doute c’est une impression, c’est une vibration qui est mise dans le mental de l’Homme à partir du moment où il commence, où il ose établir son autorité. Que n’importe quelle personne dans cette salle ce soir ose établir créativement, je ne parle pas de l’autorité funeste, que n’importe quelle personne dans cette salle établisse son autorité sur le plan matériel, elle vivra le doute. Parce que l’ego a été conditionné contre l’autorité, et il a été conditionné pour la domination à tous les niveaux.

Que l’ego soit assujetti à la domination de l’idéologie temporelle des gouvernements, ou qu’il soit assujetti à l’idéologie spirituelle des Églises, c’est la même chose. Les gouvernements et les Églises travaillent pour l’astral, que ce soit le haut astral ou le bas astral, c’est la même chose. L’Homme doit être libre, et être libre veut dire être parfaitement individualisé, conscience universelle, et travailler avec sa propre énergie pour l’édification d’une civilisation qui est à la mesure de l’Homme.

Il n’y a aucune domination possible chez un Homme conscient, aucune, parce qu’il n’y a pas de doute. Là vous allez venir et me dire : “Mais il n’y a pas de doute, pourquoi il n’y a pas de doute, peut-être qu’il n’y a pas de doute parce qu’il y a peut-être une illusion qui fait qu’il n’y a pas de doute, il y a peut-être du fanatisme qui fait qu’il n’y a pas de doute”… Parce que souvent, on dit que les gens qui sont très fanatiques n’ont pas de doute.

FP : Vous pouvez vous attendre d’avoir de la résistance si vous parlez avec autorité, c’est bien certain !

BdM : Voilà ! Un Homme qui n’a pas de doute… ne pas avoir de doute, c’est toujours dans le conflit qu’on n’a pas de doute, ce n’est pas quand on est seul à la maison, c’est quand on est en conflit, en conflit avec quoi ? Avec l’astral. Lorsque l’Homme est en conflit avec l’astral, c’est là qu’il voit si le doute peut entrer en lui ou non. Et si le doute n’entre pas en lui, il est déjà un peu dans sa lumière. Seul lui peut mesurer son absence de doute, ce n’est pas un autre.

Moi, peut-être vous me dites : “Bernard de Montréal ne semble pas avoir de doute”, et peut-être que j’en ai du doute. Vous comprenez ce que je veux dire ? Vous ne savez jamais ce que moi je vis, mais moi je sais ce que je vis. Et c’est la même chose pour tous les Hommes. Les Hommes seront à la mesure de leur propre mesure. Ils mesureront leur propre réalité. Ils seront leur propre réalité. Ils auront l’autorité de leur propre autorité. Et lorsque l’Homme a l’autorité de son autorité, il est obligé de supporter le poids de cette autorité. S’il a le doute, il “crève”.

FP : Merci beaucoup ! (Applaudissements).

mise à jour le 22/08/2024

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