Le processus de l’immortalité

Marine life – credit: @scubaasmr YouTube

Conférence avec François Payotte 31

« FP : Bernard de Montréal, je vais vous faire connaître un mystère (rires du public). Il vit du doute. Mais quand je dis ça, je ne sais pas le titre là, je vous cite l’épître aux Corinthiens qui commence comme ceci  : Je vais vous faire connaître un mystère. Nous ne mourrons pas tous mais nous serons tous transformés … » BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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François Payotte (FP) : Bernard de Montréal, je vais vous faire connaître un mystère (rires du public). Il vit du doute. Mais quand je dis ça, je ne sais pas le titre là, je vous cite l’épître aux Corinthiens qui commence comme ceci  :

Je vais vous faire connaître un mystère. Nous ne mourrons pas tous mais nous serons tous transformés en un instant, en un clin d’œil au son de la trompette finale (j’espère que vous aimez la trompette), quand la trompette sonnera, les morts ressusciteront, incorruptibles, et nous, nous serons transformés. Il faut en effet que cet être corruptible revête l’incorruptibilité et que cet être mortel revête l’immortalité. Fin de citation.

Voilà, il n’y a plus de mystère ! Ce corps mortel revêtira un jour l’immortalité, il n’y a plus qu’à attendre que le son de la trompette finale s’annonce. Alors voilà pour ce qui est de la promesse biblique de la victoire sur la mort par l’assurance-vie éternelle (rires du public).

Mais ça veut dire qu’un jour, la mort sera vaincue, que la mort n’est pas une condition éternelle et normale d’existence – si je puis dire – mais plutôt un mensonge obscur, le premier et le dernier de tous les mensonges, l’ultime résistance à un ordre lumineux, un ordre supérieur. Mais le Nazaréen lui, n’a pas attendu le son final de la trompette pour immortaliser son corps.

Ça veut certainement dire qu’il existe un processus d’immortalisation, de morontialisation, d’éthérisation du corps. Est-ce que… la question, il y en a plusieurs, mais premièrement : Est-ce que le processus s’enclenche ou s’opère de haut en bas par une purification du corps mental, du corps astral, du corps physique jusque dans les cellules-mêmes ?

Quel serait là-dedans le rôle de l’ajusteur de pensée, le rôle du double éthérique ? Est-ce que ce processus passe d’abord par la compréhension totale du phénomène de la mort ? Et si oui, qu’est-ce que la mort du point de vue supramental ?

Bernard de Montréal (BdM)  : La mort du point de vue supramental, la mort à partir d’une conscience réelle, quand je parle de conscience réelle je parle d’une conscience où l’Homme psychiquement, mentalement, vit une relation d’énergie mentale, d’énergie sur le plan mental avec sa contrepartie cosmique, quand l’Homme vit cette relation dans le mental selon son niveau d’évolution, il commence à comprendre le phénomène de la mort.

Quand je dis le phénomène de la mort, je veux dire le mensonge de la mort. Quand je dis le mensonge de la mort, je veux dire le mensonge de la vie humaine sur la Terre qui fait que l’Homme meurt. Si l’Homme meurt, c’est parce que déjà sur le plan matériel il vit une conscience qui est enracinée dans un mensonge, qui prend naissance avec lui quand il vient sur le plan matériel, et qui dure avec lui tout le temps de son involution.

Quand l’Homme connaîtra la conscience supramentale ou la supraconscience, ou la conscience réelle, appelez ça comme vous voulez, quand l’Homme en arrivera à un état de fusion mentale supérieure, il sera en contact directement avec son Esprit, au lieu d’être en contact sur le plan mental inférieur avec son âme. L’âme de l’Homme c’est de la mémoire, l’Esprit de l’Homme c’est de l’intelligence.

L’Homme, pendant l’involution, vit en contact avec l’âme, il vit en contact avec le plan astral. Donc il ne vit pas d’intelligence, il vit constamment de mensonge. Et quand je parle de mensonge, qu’est-ce que c’est pour moi le mensonge ? C’est l’absence d’intelligence créative, c’est l’absence d’intelligence de tous les plans. Un Homme qui ne peut pas comprendre TOUT est automatiquement dans une forme de mensonge. Autrement dit, il y a sur sa vision des choses, des illusions ou des voiles, qui l’empêchent d’être dans sa propre lumière.

L’Homme n’a pas besoin en tant qu’être, l’Homme n’a pas besoin de support extérieur à lui-même, à partir du moment où il est en relation étroite universelle avec sa propre… son origine, son Être cosmique, son Esprit, sa lumière, appelez ça comme vous voulez. Bon, à partir du moment où il connaît cette expérience qui ne peut pas lui venir à partir de l’ego – parce que c’est une expérience qui fait partie de l’évolution – quand l’Homme est prêt à cette expérience, la fusion se fait.

Donc comme l’Homme ne vit pas cette expérience à partir de l’ego, il ne peut pas la colorer. Mais quand il vit cette expérience, il doit vivre la décoloration. La décoloration de son mental veut dire l’épuration psychologique de son moi, ce qui veut dire en retour la naissance en lui d’une réalité foncièrement séparée de son expérience planétaire antérieure. Donc foncièrement séparée de son âme, donc foncièrement séparée de son moi planétaire, donc foncièrement séparée de son JE psychologique.

Donc à partir de ce moment-là, l’Homme commence à vivre un état d’esprit. État d’esprit veut dire capacité intégrale de communiquer avec le plan mental et dans une même mesure, exprimer le plan mental sur le plan matériel. Donc vivre la synthèse, la fusion, l’unité, de ce qui est en lui universel cosmique et ce qui est en lui planétaire et mortel.

Au fur et à mesure que cette fusion se fera, l’Homme, le taux vibratoire du mental de l’Homme, du vital de l’Homme, de l’astral, de ses corps, de ses principes, le taux vibratoire changera parce que la lumière est tellement puissante qu’elle transforme tout dans le processus de fusion. Donc la lumière qui passe dans le mental inférieur de l’Homme change ce mental en vibration, l’amène d’un mental inférieur à un mental supérieur.

C’est-à-dire d’un mental planétaire basé sur le mémoriel à un mental cosmique basé sur le vide absolu, donc sur la relation étroite, télépathique avec ces plans, dont lui fait partie intégrale. Mais pour que l’Homme puisse vivre le contact avec ce que vous appelez l’ajusteur de pensée, son Esprit, il faut que l’Homme puisse individuellement, quelque part dans le temps, reconnaître sa relation avec cette réalité.

Pour qu’il connaisse cette relation avec cette réalité, il faut qu’il soit, lui, psychologiquement transformé. C’est-à-dire qu’il faut que la lumière en lui soit suffisamment grande pour déplacer ce qui a meublé son ego mental depuis la naissance. À partir de ce moment-là, l’Homme vit le choc de sa propre lumière, il vit le choc ! Donc il commence à transmuter, transformer, changer, et il passe de la personnalité à la personne et il devient de plus en plus capable de comprendre la mort.

C’est-à-dire de la comprendre, soit mentalement ou de la comprendre en allant sur ces plans-là et en n’étant pas assujetti à leur domination. Qu’est-ce que c’est que la mort ? La mort n’est que le produit de l’absence du lien universel entre l’Homme et les sphères. Si le lien universel entre l’Homme et les sphères avait été maintenu, il n’y aurait pas de mortalité sur la Terre, l’Homme serait immortel, parce que l’immortalité elle est normale. La mort n’est pas normale mais elle est devenue normale pour nous parce qu’elle a été sanctionnée historiquement, statistiquement.

FP : Par oubli ?

BdM: Par oubli. L’Homme vient sur la Terre, il s’incarne, il a perdu complètement contact avec le plan d’où il vient. Si l’Homme venait sur la Terre et il avait mémoire de ses expériences antérieures, des plans où il a été antérieurement, des planètes où il a évolué, l’Homme ne pourrait pas supporter la Terre, il ne pourrait pas supporter l’expérience.

Donc la coupure de la mémoire, elle est faite justement pour empêcher l’Homme de souffrir de choses qu’il ne peut pas comprendre maintenant, parce que l’Homme, dans le présent historique de sa civilisation, est conditionné par les lois de l’impression de la planète. Il va à l’école, il subit l’ignorance de l’école, il subit l’ignorance des parents, il subit l’ignorance de la société, il subit l’ignorance de la civilisation et si cette ignorance est suffisamment raffinée, elle devient de la connaissance.

FP : Tout ça pour créer un intellect !

BdM : Tout ceci pour créer un intellect ! Et ceci fait partie de l’involution, ceci est nécessaire, ceci est normal. Mais il vient un temps dans l’évolution d’une race, d’une planète, d’une conscience planétaire, où il y a un changement. La conscience supramentale sur la Terre, qui a été prophétisée par Aurobindo, elle est rendue sur la Terre, elle va évoluer sur la Terre et les Hommes vont graduellement se greffer à cette conscience, c’est-à-dire qu’elle va descendre en eux et elle va faire éclater le surmoi.

Elle va faire éclater l’aspect psychologique de l’ego pour donner finalement à l’Homme l’état d’Esprit. Mais ce n’est pas fini l’état d’Esprit parce que l’état d’Esprit ne représente que la composante psychologique et psychique de son lien universel. Quand l’Homme va passer de la conscience mentale supérieure mortelle à la conscience mentale supérieure immortelle, l’Homme va être obligé d’utiliser un autre véhicule. Cet autre véhicule, ce sera le corps éthérique.

Donc au niveau du corps éthérique, sa conscience, au lieu d’être substantielle, c’est-à-dire au lieu de revêtir les qualités psychologiques d’un ego évolué, elle revêtira simplement le pouvoir de la lumière en synchronicité atomique avec ce corps, de sorte que l’Homme à travers le mental, sur le plan matériel ou sur les autres plans, pourra actualiser la lumière. C’est pour ça que nous dirons dans ce temps-là que l’Esprit est dans la matière.

Mais l’Esprit qu’est-ce que c’est ? Je me bats depuis des années avec ce concept de l’Esprit. Tous les concepts que nous avons, nous les Hommes de la Terre aujourd’hui, tous les concepts sont des limitations psychologiques à notre réalité universelle. Le terme “Esprit” n’a aucune valeur vibratoire, le terme “Esprit”, quand vous l’utilisez, ne peut pas changer la nature qualitative d’une vibration. Il peut élever l’état émotif du mental de l’Homme mais il ne peut pas changer la nature vibratoire des choses.

Pourquoi ? Parce que le mot “Esprit” est un mot qui fait partie des hautes sphères astrales. Il fait partie de la composition psychologique des mots greffés ou implantés dans le mental de l’Homme pour que l’Homme ait ce que nous appelons une parole d’expression, mais non pas pour que l’Homme ait une parole de création.

Donc nous vivons, nous, sur la Terre, à l’intérieur de différentes races, différentes nations, différentes collectivités, avec un patrimoine, et nous ne sommes pas capables en tant qu’Hommes de dépasser la forme des mots que nous utilisons. Donc nous sommes incapables d’utiliser la vibration, l’énergie de cette lumière qui fait partie de nous, pour faire éclater le mot “Esprit” et dire ou expliquer ou s’expliquer ce que veut dire “Esprit”.

L’Homme doit savoir ce que veut dire “Esprit”, parce qu’à partir du moment où l’Homme sera capable de définir la réalité derrière la forme, il pourra à ce moment-là contrôler l’énergie dans la forme pour se donner dans le mental, une nouvelle intelligence.

FP : Ça veut dire que l’Homme peut participer au processus d’immortalisation ?

BdM : L’Homme doit participer au processus d’immortalisation, parce que ce processus est un processus descendant, c’est-à-dire que c’est une situation de vie, d’énergie nouvelle qui descend vers ou dans l’Homme. Mais l’Homme, lui, qui la reçoit, il doit être capable émotivement et mentalement de faire de cette énergie quelque chose de créatif pour lui.

C’est-à-dire quoi ? De se rendre libre planétairement de la mort. C’est-à-dire quoi ? De pouvoir créer un nouvel univers mental. À partir du moment où l’Homme crée un nouvel univers mental, il ne s’assujettit plus à la mort. Il commence à définir le réel en fonction de sa capacité intégrale de donner à l’énergie la forme dont lui a besoin, pour instituer sur la planète où il est, les formes dont il a besoin dans le temps historique de sa composition. Et ainsi de suite pendant des siècles.

FP : Bon alors c’est un processus qui va de haut en bas. Ça passe d’abord par le mental ?

BdM : Ça passe par le mental.

FP : Mettre de la lumière dans le mental, ensuite il y a de la lumière à mettre dans le corps astral. Jusque-là c’est quasiment envisageable, mais mettre de la lumière jusque dans les cellules du corps physique qui se refusent à vivre une autre forme de corps…

BdM : Non, ce ne sont pas les cellules du corps matériel qui refusent.

FP : Il y a une mémoire de mort dans ces cellules-là.

BdM : Il y a une mémoire de mort, mais la mémoire de mort ne devient active dans l’Homme que lorsqu’elle est interprétée psychologiquement par le moi, qui veut confondre la mort avec la vie, pour se donner au niveau de la vie, l’impression qu’il est un être conscient. L’illusion de la conscience de l’Homme n’est pas dans la nature même de son mental.

L’illusion de la conscience de l’Homme, elle est dans la façon dont lui en tant qu’être bioscient ou bioconscient se représente psychologiquement les valeurs éternelles d’une vie qui, pour lui, ne sont composées qu’au niveau de la vie matérielle ou qu’au niveau de la mort et qui excluent pour lui l’immortalité ! C’est-à-dire la définition intégrale du processus de la lumière à travers le mouvement cellulaire de sa conscience universelle.

Autrement dit, l’immortalité est beaucoup plus raisonnable que la mort, parce que l’immortalité représente dans le fond le mouvement septuple de l’énergie à travers tous les plans qui constituent la réalité fondamentale de l’Homme. C’est-à-dire la progression atomique de la conscience sur tous les plans de l’universel, à partir de la matière jusqu’aux plans les plus sublimes.

FP : Donc ça se fait par infusion de conscience de tous ces plans-là ?

BdM : C’est ça, ça se fait par infusion de conscience dans la mesure où l’Homme émotivement et mentalement est capable d’absorber cette infusion. Donc ce ne sera jamais le corps matériel de l’Homme qui sera le problème, ce ne sera jamais le corps vital de l’Homme qui sera le problème, ce sera le centre émotionnel et le centre mental inférieur de l’Homme qui seront le problème à la fusion et éventuellement à la transmutation totale de son corps.

FP : Bon, les Rishis védiques, ceux qui ont précédé l’avènement de la cinquième race, pour eux autres leur argument, c’était que l’Homme était bâti sur le roc de l’inconscience, c’était de l’inconscience ; dans le fond, une conscience obscure là, une résistance terrible qui refusait cette lumière-là. Et il n’y avait pas pour eux, pour toute la cinquième race à venir, de possibilité de défaire ce roc d’inconscience. Est-ce que ça va être une possibilité à envisager pour la sixième race ?

BdM  : Ils avaient raison parce que l’Homme faisait partie de l’involution. Et tant que l’Homme faisait partie de l’involution, son corps matériel, ses sens, sa composition psychologique, étaient de l’inconscience totale, même si l’Homme avait atteint des niveaux de philosophie qui représentaient des élixirs de compétence psychologique.

Mais avec l’évolution, avec le cycle qui retourne, l’Homme ne pourra plus de lui-même faire quoi que ce soit pour transmuter son énergie. Parce que l’Homme ne pourra plus spirituellement invoquer les principes d’une cosmogénèse quelconque pour entreprendre un voyage spirituel quelconque qui ne pourrait le mener qu’aux confins de l’astral.

Donc l’Homme sera obligé par la lumière d’absorber une certaine dose d’énergie afin de vivre le choc mental, le choc émotionnel d’une réalisation psychologique, dans le but éventuellement de s’éveiller à sa réalité. C’est-à-dire dans le but de graduellement se lever de la position de prosternation vers la position de droiture, qui lui donnera la capacité finale de vivre, de manifester, de ressentir, la qualité absolue de son énergie, autrement dit la qualité absolue de sa lumière.

Donc la capacité de transférer dans ses principes cette même qualité absolue, à partir du moment où mentalement et émotivement il aura cessé de questionner son universalité. C’est-à-dire son droit à la survie. C’est-à-dire son droit à l’immortalité. C’est-à-dire son droit au savoir. C’est-à-dire son droit à l’absolu. C’est-à-dire son droit à l’infinité. C’est-à-dire son droit à la conscience qui continue, et qui continue, et qui continue dans une gestion universelle et cosmique, qui fait partie de l’alliance entre la matière et les plans subtils.

FP : Bon, ce transfert d’un corps mortel obscur à un corps lumineux, est-ce que ça se fait avec le corps physique inclus ? Est-ce que le corps physique inclus lui aussi procède à cette transformation ?

BdM : À partir du moment où l’Homme vit le transfert de cette énergie sur le plan mental, le corps physique est déjà affecté. Si le corps émotionnel est chambranlant, le corps physique est affecté, le corps vital est affecté. La perception, la rentrée de l’énergie dans l’Homme, elle est toujours proportionnelle dans son efficacité, dans son rendement évolutif, selon la capacité émotive et mentale de l’Homme de la supporter.

Autrement dit c’est comme si je dirais… ne vous inquiétez pas de votre corps matériel ou de votre corps vital, mais sachez que votre corps astral émotif, votre corps mental inférieur planétaire, peut retarder votre évolution ou peut empêcher votre capacité d’Homme d’absorber une autre réalité d’Homme, qui est cosmique et universelle.

FP : Bon alors, la mort blanche, ce n’est pas encore cette finalité-là, c’est encore une étape intermédiaire ce qu’on appelle la mort blanche ?

BdM : La mort blanche c’est une étape intermédiaire qui fait partie de la survie de la conscience de l’Homme après la mort matérielle. L’immortalité ça vient ensuite. Les Hommes vivront la mort blanche, c’est-à-dire que les Hommes mourront consciemment. Et en mourant consciemment, au lieu d’aller vers la mort, ils iront vers l’éther. Tandis que les immortels sauront, auront accès à l’éther et au matériel à volonté. C’est la différence. Donc la sixième race-racine connaîtra la mort blanche.

Les Hommes qui font partie d’un noyau quelconque de cette race-racine, qui font partie d’une Régence planétaire connaîtront l’immortalité dans ce siècle. Donc il y a deux niveaux de conscience. Il y a des Hommes qui font partie de la Terre, qui font partie de l’évènement terrestre, qui seront ralliés à une puissance cosmique universelle manifestée dans la matière ici, sur le plan matériel. Ces Hommes sont déjà des initiés, donc ces Hommes feront le pacte de l’alliance, ils seront unis à leur propre réalité.

Les Hommes, les masses en évolution au cours des siècles futurs, apprendront à reconnaître la différence entre la mort et la vie. Donc ils apprendront à reconnaître la différence entre l’inconscience et la conscience, la fusion grandira. Ces Hommes seront suffisamment conscients lorsqu’ils viendront à la mort pour passer du stage de la mort noire au stage de la mort blanche, c’est-à-dire que les Hommes ne souffriront plus de la mort.

Donc même s’ils meurent ou quand ils mourront, la mort ne sera plus pour eux une angoisse psychologique comme elle le fut pendant l’involution, pour l’Homme de l’involution. Ils seront à ce moment-là maintenus dans des conditions temporaires et ensuite ils seront amenés à vivre sur d’autres plans. Mais ils ne connaîtront plus la mort parce que la conscience sera éveillée, elle maintiendra sa continuité.

Donc que vous parliez de mort blanche ou que vous parliez d’immortalité, c’est la même chose. Avec cette différence que les immortels sont peu nombreux dans ce siècle. Et que les immortels au début de l’évolution de la race-racine seront utilisés cosmiquement parlant pour la transmutation de la conscience de la Terre. Alors que ceux qui connaîtront la mort blanche seront ceux pour qui l’immortalité aura donné à la conscience de la Terre un nouveau cycle d’évolution.

FP : Est-ce que l’ajusteur de pensée, lui, peut participer à la déprogrammation de ces différents corps, à la démécanisation du corps mental, astral, vital, physique?

BdM : Ça c’est une question très intéressante. Et je vais la répondre parce qu’elle est très importante. L’ajusteur de pensée, sa fonction, ce n’est pas une fonction spirituelle. L’ajusteur de pensée, quand l’Homme entrera en contact avec l’ajusteur de pensée, à cause de son état émotif, à cause de son état mental, l’Homme vivra une qualité d’esprit, je n’ai pas dit un état d’esprit, j’ai dit une qualité d’esprit, qui fera de lui un être spirituel, il sera très spiritualisé, c’est normal.

Mais avec le temps, connaissant les lois de l’initiation solaire qui lui seront inculquées intérieurement, selon le mode utilisé par l’ajusteur de pensée vis-à-vis de son véhicule, le mortel, l’Homme apprendra finalement à reconnaître, en relation avec une instruction qui est dans le monde, il apprendra à reconnaître les lois de la vie.

Et les lois de la vie ne sont pas écrites dans l’astral. Les lois de la vie seront écrites dans le mental de l’Homme. Donc pour que l’Homme connaisse les lois de la vie, il sera obligé éventuellement de lutter, non pas contre l’ajusteur de pensée, mais il sera obligé de lutter contre les sphères astrales qui font partie de sa conscience planétaire, à l’intérieur desquelles la lumière de l’ajusteur de pensée ne peut pas être utilisée d’une façon parfaite, parce que l’Homme n’a pas encore atteint l’âge de la maturité.

C’est-à-dire que l’Homme ne s’est pas encore dévêtu de sa relation psychologique, spirituelle, émotive, karmique et animique avec la mémoire substantielle de son passé, qui est un passé global collectif appartenant aux archives de l’humanité. Autrement dit, ce que je veux dire, c’est que l’être humain consciemment ou inconsciemment, quand vous l’approchez ou quand il vit une expérience interne, il vit toujours une expérience par rapport à l’humanité ou par rapport à lui-même. Ou une expérience qui est par rapport à lui-même mais aussi en relation avec l’humanité.

Il ne vit jamais une expérience intégralement sienne, pourquoi ? Parce que l’expérience qui serait intégralement sienne lui demanderait d’avoir le pouvoir de mettre en échec, DE METTRE EN ÉCHEC, à travers l’utilisation des mots, conviés par l’ajusteur de pensée, sa volonté. Donc viendra le temps où – je vais peut-être un peu trop vite là mais je ne peux pas faire autrement pour le moment – ce que je veux dire c’est que pendant l’involution l’Homme a été dominé, il a été dominé par la mort. Pendant l’évolution l’Homme nouveau sera dominé par la lumière, il devra briser même cette domination.

Briser la domination de la mort, c’est quand l’Homme commence à se spiritualiser ou qu’il entre dans un chemin d’évolution, c’est suffisamment simple, dans ce sens que la mort représentant pour l’Homme les impressions retardataires de sa conscience, l’Homme rendu à un certain niveau d’évolution et d’intelligence, peut voir le jeu de la mort, il peut le voir le jeu astral dans sa conscience. Donc il peut se développer au-delà de ceci.

Mais l’Homme n’est pas outillé pour voir le jeu de la lumière à travers l’astral de sa conscience, servant à créer en lui des chocs d’énergie pour la fusion. Et ceci fait partie du secret de la fusion, ceci n’est pas écrit dans les temples hermétiques du monde. Ceci fait partie des secrets de la fusion et l’Homme devra connaître les secrets de la fusion. C’est-à-dire que l’Homme nouveau sera amené graduellement à entrer dans des sphères d’expérience mentale tellement subtiles que la nature même de l’eEprit, éventuellement, sera par l’Homme, réalisée.

Non pas simplement en terme de savoir mais en terme de volonté cherchant à s’approprier en lui la moindre faiblesse pour créer en lui la plus grande des fusions, vous comprenez ? Autrement dit – je prends seulement deux instants – c’est comme si je disais, pour donner une symbologie plus facile à comprendre, c’est comme si je disais  : L’Homme en relation avec le monde de la mort c’est un peu comme l’Homme en relation avec l’idéologie Russe. OK.

Et l’Homme en relation avec le monde de la lumière, avant sa fusion, c’est un peu comme s’il était en relation idéologiquement avec les États-Unis. Admettons qu’on aime les États-Unis et qu’on n’aime pas les Russes, c’est un exemple que je donne. (rires du public). Bon, on peut changer ça. On aime les Russes, on n’aime pas les Américains, ça dépend bon.

L’Homme conscient, l’Homme nouveau, l’Homme psy, l’Homme sera un être qui pourra regarder qu’il a été dominé par l’idéologie de la gauche – de la Russie – ça, ça fait partie du monde de la mort. Il le comprendra suffisamment ça. Et il regardera vers l’idéologie de la droite des Américains, de l’Europe, et il ne verra pas.

FP : Il va l’épouser ?

BdM : Il va l’épouser. C’est là qu’il va se faire prendre ! Parce que l’Homme doit être apolitique. L’Homme conscient ne peut pas vendre sa vie, sa conscience, son énergie à une idéologie de gauche ou à une idéologie de droite. Donc l’Homme ne peut pas donner sa conscience à l’aspect astro-spirituel ou à l’aspect cosmo-énergie, volonté. L’Homme doit rapatrier tout. L’Homme devra faire la guerre autant contre l’ajusteur de pensée qu’il a été capable de faire la guerre contre la mort. Et ceux qui réussiront à faire la guerre contre l’ajusteur de pensée feront partie d’un noyau très petit.

FP: En faisant la guerre à l’ajusteur de pensée, ils font le jeu de l’ajusteur de pensée finalement ?

BdM : Non !

FP : Non ? Sa fonction ce n’est pas justement de créer cet état-là ?

BdM : Bon OK. Je vais dans la direction de votre question. Quand l’Homme… bon, qu’est-ce que c’est un ajusteur de pensée ? Un ajusteur de pensée c’est un rayonnement d’énergie prépersonnifié qui sert à la coagulation des mondes, c’est-à-dire à l’unification des mondes, c’est-à-dire à l’organisation et à l’évolution des mondes.

Donc dans le phénomène ajusteur de pensée, nous, nous nous instruisons d’un concept que nous personnifions alors que ce concept n’est pas personnifiable parce qu’un ajusteur de pensée, ça n’existe pas atomiquement. Un ajusteur de pensée ça n’existe qu’en fonction de la capacité mentale de l’Homme sur le plan inférieur de penser à une dimension ou à une métaphysique ou à une cosmogénèse qui résonne dans son mental.

Parce qu’il a la faculté de télépathiquement communiquer au niveau de la pensée, pour recevoir vibratoirement une forme dans le mental que nous nous appelons la pensée, qui mène à un savoir, à une connaissance. Ça c’est une illusion ! L’ajusteur de pensée est un concept qui sert aujourd’hui pour les masses mondiales hermétiques occultes. C’est un concept extrêmement important parce qu’il fait partie d’une nouvelle sorte d’enseignement pour l’humanité.

Mais un jour, l’Homme sera obligé, mentalement, psychiquement, créativement, vibratoirement, au niveau de sa volonté, de détruire la valeur psychologique de l’ajusteur de pensée afin de connaître la fusion de son énergie, et ensuite de transmuter la conscience moléculaire de ses corps pour passer de la matière à l’immortalité. Un immortel n’a jamais de maître. Un immortel n’a jamais de maître, ni dans la mort ni dans la lumière. Parce qu’un immortel fait partie de la lumière et un immortel peut entrer dans la mort et un immortel peut entrer, demeurer et sortir de la matière.

Un immortel, je l’expliquerai un jour, ce n’est pas un être qui est composé de deux aspects, cosmique et planétaire. C’est un être qui a refusé la domination à partir des plans les plus primaires de l’involution jusqu’aux plans les plus subtils et absolus de l’évolution, qui ont été amenés à la conscience philosophique, occulte, métaphysique du vingtième siècle par des êtres qui ne sont pas étrangers à la conscience spirituelle de la Terre, mais qui sont étrangers à la fusion. C’est ça la différence.

FP : Quand vous dites que l’ajusteur de pensée est prépersonnifié, ça veut dire quoi ?

BdM : L’ajusteur de pensée est prépersonnifié, dans ce sens que l’Homme doit en arriver à reconnaître que la dimension psychologique de son moi, de son surmoi, face à l’instruction ou à la communication télépathique dans son mental, n’a de valeur psychologique pour lui, autrement dit n’a de sursis psychologique que dans la mesure où il est capable de se diviser en deux pour écouter qui lui parle.

Et tant que l’Homme sera obligé d’écouter qui lui parle, il sera obligé de donner l’intention à qui lui parle. En donnant l’intention à qui lui parle, il sera sous la volonté de qui agit sur les autres plans à travers sa matière. Donc il sera encore en initiation solaire. Moi quand je parle, je parle. Quand je parle, je parle, je ne parle pas en verticale, je parle en horizontale.

Pour parler en horizontale il faut que j’aie enlevé à l’absolu son pouvoir de domination sur mon mental. Sinon je ne fais que “parrotiser” (faire le perroquet) une science qui fait partie du monde mental. Alors que ma fonction sur le monde matériel ce n’est pas de “parrotiser” une science qui fait partie du monde mental, comme nous retrouvons dans les hautes cosmogonies.

Ma fonction sur le plan matériel, c’est d’instruire l’Homme dans sa capacité de détruire le monde mental afin de faire sortir de l’énergie, la puissance vibratoire de son mouvement à travers le mental, les plans de l’Homme qui sont unis et qui représentent éternellement l’alliance entre la matière et la lumière.

Donc à partir du moment où l’Homme est en fusion, il ne peut plus y avoir en lui de personnification ou d’impression prépersonnifiée sur le plan d’une valeur quelconque vis-à-vis de son ajusteur de pensée. Le concept de l’ajusteur de pensée est utilisé par les mondes mentaux supérieurs pour donner à l’Homme une science psychologique avancée de l’occulte mental.

Mais la fonction de l’Homme futur, de l’Homme nouveau-né, de l’Homme psy, de l’Homme fusionné, est de détruire toutes les fondations de la domination, c’est-à-dire de s’exorciser à la fois des ténèbres et s’exorciser à la fois du pouvoir de la lumière, afin de lui-même devenir lumière, afin de lui-même pouvoir entrer dans les ténèbres quand il veut et entrer dans la lumière quand il veut.

FP : Est-ce que ça veut dire qu’un concept, c’est toujours une création de l’Esprit ?

BdM : Un concept est toujours une création de l’Esprit. C’est pourquoi le concept de l’Esprit doit être détruit afin que l’Homme puisse libérer du concept de l’Esprit la valeur vibratoire de son énergie utilisée sur le plan mental, qui détruira le concept et qui donnera à l’Homme finalement l’énergie dont il a besoin sur le plan matériel pour créer en tant qu’Homme-Esprit. C’est-à-dire pour donner à la matière, à l’éther ou aux autres plans, l’équivalence psychologique, critique, psychique, cosmique, d’une évolution qui fait partie de la conscience atomique de ses principes, mental, astral, vital et matériel. Sans parler des autres.

FP : Bon, est-ce que ça veut dire que la mort, c’est une espèce d’ange obscur, une espèce de gardien du seuil qui empêche justement le passage à l’immortalité, qui détruit tout ce qui n’est pas capable de passer à la lumière finalement ?

BdM : Vous l’avez dit.

FP : C’est ça ?

BdM : Vous l’avez dit.

FP : Donc on meurt par absence de vérité ou de lumière ?

BdM : On meurt par absence d’énergie ! On ne meurt pas par absence de vérité. Si on avait de l’énergie, on ferait sauter la vérité comme on ferait sauter le mensonge.

FP : Je veux dire, de conscience, prenons un autre mot.

BdM : OK. Si vous parlez de conscience, vous parlez d’énergie. On meurt par absence de conscience, on meurt par absence d’énergie. Autrement dit on meurt par absence de savoir, on meurt par absence de savoir !

FP : Donc si nous étions totalement vrais, réels, on serait totalement immortel.

BdM : Si nous étions réels, nous serions immortels. La mort ça ferait partie des musées de l’humanité. Bon, je rencontre quelqu’un un jour que je respecte énormément, un grand philosophe, un Homme qui avait un bel esprit philosophique, regardez ce qu’il me dit. D’abord il vient me voir et nous avons une petite discussion et il commence à parler de l’âme. Donc je lui parle de l’âme. Nous venions de nous rencontrer, je n’étais pas connu dans ce temps-là.

Il me dit : “Ah ! Non, l’âme c’est pas ça babababa”… Je lui dis : “De quel droit, de quel droit un Homme peut-il dire à un autre Homme : non c’est pas ça”… Ensuite je lui dis : “Il n’y a aucun concept dans la philosophie qui ne peut pas être détruit par la conscience créative de l’Homme”. Donc il s’amène et il me dit : “Bon, essayez de détruire le concept de syllogisme de Socrate qui fait partie fondamentale de la philosophie occidentale”.

FP : Si je suis… tous les Hommes sont mortels ?

BdM : “Tous les Hommes sont mortels, moi je suis un Homme donc je suis mortel”, donc moi je dis : “Tous les Hommes sont mortels, moi je suis un homme, moi je ne meurs pas” (rires du public). Donc il me dit : “Mais oui, mais quelle preuve”… Je lui dis : “La question de la preuve c’est votre question, c’est votre fardeau, ce n’est pas le mien. C’est votre problème à vous de dealer avec la preuve, ce n’est pas mon problème à moi”. Alors l’Homme nouveau, l’Homme conscient…

FP : Il ne vous a pas retourné votre question… de quel droit vous pouvez affirmer ça ?

BdM : Ah ben oui, il pouvait retourner la question de n’importe quelle façon, mais je lui disais toujours : “Votre question, c’est votre question, c’est votre doute, c’est votre problématique philosophique. Moi je n’ai pas de preuve à vous donner, je me fous de la preuve. C’est votre question philosophique, je la respecte. Vous, vous mourez, moi je ne meurs pas, c’est final (rires du public). Vous allez me rentrer à Saint-Jean-de-Dieu parce que je viens de vous dire ça ? Vous allez me ligoter ? Vous allez me donner un coup de poing sur la gueule ? Il n’y a rien à faire avec moi. Vous, vous mourez, moi je ne meurs pas. Final”. On continue ! (rires du public).

Le point que je veux faire c’est ceci, c’est que l’Homme nouveau sera obligé, sera amené par sa propre lumière, à vérifier dans l’instantanéité sa relation cosmique avec cette énergie. Et c’est là que l’Homme connaîtra, reconnaîtra s’il y a en lui de l’astral, c’est-à-dire du doute. S’il y a dans l’Homme le moindre doute, il y a dans l’Homme une impuissance. Donc il y a dans l’Homme une coupure d’énergie entre cette source et lui, il ne peut pas.

FP : Bon, j’étais chez des amis cette semaine et j’ai assisté à une scène assez cocasse en tout cas. Ça a frappé à la porte, il y a un assureur qui est venu qui voulait vendre de l’assurance-vie à cette personne, en l’occurrence une jeune femme. Elle a dit : “Je n’en prends pas d’assurance-vie parce que je ne meurs pas”. Et l’assureur bon, il a souri et tout… puis il est revenu à la charge encore, encore, et encore puis il n’a jamais réussi à la désarçonner.

Elle a dit  : “Je ne meurs pas”. Est-ce que cette attitude-là c’est une attitude qui est on va dire un peu précoce ? Autrement dit, est-ce c’est une façon de mettre la charrue avant les bœufs ? Mais est-ce qu’il ne vaut pas mieux mettre la charrue avant les bœufs finalement que de se faire traîner par les bœufs ? (rires du public). Je ne sais pas.

BdM : Oui, votre question est intéressante.

FP : Parce qu’elle ne doit pas être la seule cette personne-là à réagir de cette façon-là aujourd’hui, puis c’est un choc pour un assureur (rires du public).

BdM : Oui oui.

FP : Autant on a du mal nous autres à comprendre un contrat d’assurance, autant eux autres ont du mal à comprendre cette formule-là (rires du public).

BdM : Oui, ça c’est une bonne question. C’est comme si je disais, la conscience d’un être comporte son propre fardeau, chaque être. C’est facile de dire des paroles dans le monde. Mais les paroles dans le monde que l’Homme lance par la parole, elles ont toujours la valeur de sa réalité. Mais seul lui le sait, pas l’autre.

FP : C’est ça.

BdM : Vous comprenez ? Seul lui, seul lui. Donc si cette personne qui conteste la valeur de l’assurance-vie, dit à l’assureur qu’elle, elle est immortelle, tout dépend de comment elle vit ça en dedans. Si elle le vit parce qu’elle est orgueilleuse, si elle le vit parce qu’elle a été ésotérisée, si elle le vit parce qu’elle a de l’espoir de le devenir, vous me comprenez ? À ce moment-là elle est mieux d’avoir de l’assurance (rires du public).

FP : C’est parce qu’elle est dans une attitude.

BdM : C’est une attitude. Mais si elle le vit d’une façon intégrale, et seule elle le sait, à ce moment-là il n’y a personne qui pourra lui vendre de l’assurance.

FP : Donc ni une attitude ni une habitude, une certitude ?

BdM : C’est une certitude ! Mais ce n’est pas la certitude philosophique, c’est la certitude qui vient de la fusion entre la lumière de l’Homme et l’Homme. Et chaque Homme qui connaîtra cette conscience vivra le poids, le fardeau de cette conscience.

FP : On peut se faire jouer par l’ajusteur de pensée !

BdM : Ah bien effectivement, effectivement, effectivement ! Pourquoi je disais tout à l’heure, vous ne pouvez pas vous allier à la Russie ou aux États-Unis ? L’Homme ne peut pas s’allier à la mort ou à la lumière. L’Homme doit vaincre, l’Homme doit contrôler. Et ceci, ceci c’est tellement neuf, c’est tellement neuf à l’Esprit de l’Homme, pourquoi ? Parce que pour l’Homme, l’ajusteur de pensée, l’Esprit, c’est de la lumière, c’est quelque chose de grandiose. On va par là, aussitôt que ça scintille, on y va. Mais ce n’est pas comme ça.

L’Homme découvrira qu’il existe pour la protection des humanités en évolution, un mensonge cosmique. Le mensonge cosmique, c’est la fragmentation de la conscience de l’Homme à travers des formes-pensées quelconques. C’est ça le mensonge cosmique. Donc l’Homme, pour vivre une unité de conscience, il faut qu’il puisse rapatrier dans son expérience matérielle la totalité de cette énergie qui est sienne, dont il fait partie.

Il ne peut rapatrier cette énergie que s’il est capable de traverser les différentes couches de mensonges qui deviennent de plus en plus subtils. Plus vous êtes conscient, plus on est conscient, plus les mensonges sont subtils. Vous pouvez vous imaginer la sorte de mensonge qu’un être comme le Christ pouvait vivre ! Hein !

FP : Oui.

BdM : C’est du “stock” !

FP : Oui puisqu’il a été tenté par Satan lui-même…

BdM : Un être aussi élevé en vibration, si cet être a vécu du mensonge à un niveau ou à un autre, le mortel, le simple mortel, ne pourrait même pas apprécier ce mensonge. Pour lui ce mensonge deviendrait une grande vérité.

FP : Oui.

BdM : Vous comprenez ? Et seul l’Homme en tant qu’initié, l’Homme dans sa transmutation interne, dans son unité de conscience, dans son intégration de conscience, peut savoir, réaliser, jusqu’où il peut aller dans la destruction du mensonge cosmique. C’est-à-dire dans sa réhabilitation originale, c’est-à-dire dans sa capacité intégrale d’enlever à la fois à la mort ou à la fois à la lumière, son pouvoir de domination.

Il est évident que la lumière ne domine pas l’Homme comme la mort domine l’Homme. La mort domine l’Homme involutivement pour maintenir dans la mort le pouvoir, tandis que la lumière va dominer l’Homme jusqu’à tant… Bon, la lumière ça agit un peu comme un maître. Prenons un vrai maître, un grand maître.

Il y en a sur la Terre des grands maîtres qui sont réels dans la substance de leur état, même s’ils ne sont pas réels en fusion de conscience. Il y a des grands maîtres qui sont suffisamment purs, si vous voulez, épurés dans le mental, pour entraîner un disciple, lui jouer des tours, toutes sortes de conneries, tu sais.

FP : Les koans zen.

BdM : Les koans zen. Pour que finalement le disciple puisse être à la mesure du maître et plus tard, plus grand que le maître. La lumière c’est le maître de l’Homme. La mort c’est le maître de l’Homme involutif, la lumière c’est le maître de l’Homme évolutif. L’Homme demain, l’Homme de la prochaine évolution, l’Homme de la septième race-racine aura fait de la lumière son serviteur, pourquoi ?

Parce qu’il aura totalement réuni en lui l’énergie, il ne sera plus fragmenté, il ne sera plus dominé depuis longtemps par la mort et il ne sera plus dominable par la lumière. Cet Homme, cet Homme nouveau, cet Homme de l’avenir, cet Homme… réel, cet Homme, ce sera réellement un être divin. Ce sera réellement un être parfait, ce sera réellement un être total. Il représentera une nouvelle évolution qui n’existe pas dans l’univers.

FP: Donc ça veut dire que pendant un certain temps on peut vivre une forme d’espoir, on peut vivre une forme de masque, de mensonge, de justification, mais il arrive un temps où il n’y a plus de cadeau. Plus il y a de conscience qui rentre et moins il y a de cadeau qui est fait à la personne qui se conscientise là. Mais comment passer au travers du découragement dans cette phase de conscientisation ? Le découragement c’est quand même de l’astralité, ça fait le jeu de l’astral. Comment ne pas lâcher, ne pas décrocher ?

BdM: Si l’Homme est suffisamment conscient, il va dépasser le découragement, il va voir qu’il y a toujours… la lumière apporte toujours quelque chose de neuf, toujours quelque chose de neuf, elle est créative. Donc elle apporte toujours quelque chose de neuf. Et éventuellement il réalise qu’il est fautif vis-à-vis de sa réalité, il est fautif, il est fautif, il est fautif, et éventuellement il se dompte, il se dompte, il se dompte.

FP  : Mais elle se manifeste toujours quand il est au bout du tunnel !

BdM  : Ah bien évidemment ! Parce que la lumière, l’ajusteur de pensée ce n’est pas un faiseur de cadeaux, c’est un emmerdeur absolu. Il n’y a rien de plus emmerdeur qu’un ajusteur de pensée, rien dans le cosmos qui soit plus emmerdeur qu’un ajusteur de pensée puisqu’il n’y a rien dans le cosmos qui connaisse l’Homme plus que lui, puisque l’Homme est sa création.

L’Homme est sa création jusqu’au jour où l’Homme le domine. Quand l’Homme aura dominé l’ajusteur de pensée, c’est-à-dire qu’il aura dominé la lumière en lui, l’Homme deviendra créateur. À ce moment-là nous parlerons de la septième race-racine. Et à ce moment-là l’Homme n’aura plus besoin d’un corps matériel. Ce sera la fin d’une génération et l’Homme passera à une nouvelle évolution Jupitérienne.

FP : Comment est-ce qu’on en est arrivé à vivre cet état de chute qui est relaté dans la Bible ou dans tous les écrits de…

BdM : La chute, elle était nécessaire parce que l’Homme devait être. L’Homme devait être parce que le véhicule était nécessaire à l’Esprit. L’Esprit a besoin d’un véhicule pour se manifester. La lumière a besoin d’un véhicule pour se manifester parce que la lumière opère, voyage, se déplace dans des espaces où le temps ne fait pas apparaître dans sa conscience la forme.

Donc la lumière, pour se représenter une forme d’évolution quelconque, elle est obligée de créer. Donc en créant, elle met en marche des mécanismes cosmiques reliés à la conscience de l’atome à tous les niveaux de la création et elle oblige, la lumière, à la création, elle oblige au développement.

Donc elle oblige à éventuellement mettre en marche sur des plans inférieurs, des mécanismes qui puissent éventuellement au cours des époques fusionner avec elle, pour qu’elle-même encore, dans d’autres temps, en relation avec ces mécanismes, puisse donner naissance à d’autres niveaux de créativité.

L’Esprit ne peut pas vivre sans fin, sans fin, sans fin. L’Esprit a besoin d’une fin. Quelle est la fin de l’Esprit ? C’est le véhicule de l’Homme. À partir du moment où le véhicule de l’Homme est suffisamment développé pour que l’Esprit puisse s’unir avec lui, l’Esprit à ce moment-là descend sur le plan de cette réalité, donc il crée à travers ce véhicule une nouvelle forme.

Il crée un nouveau mouvement évolutif et les mouvements évolutifs de l’Esprit à travers les formes, que nous connaîtrons dans soixante millions d’années, soixante-quinze millions d’années, sont absolument en dehors des catégories même psychiques que nous pouvons vivre sur les plans astraux le soir lorsque nous nous déplaçons dans les éthers. Donc l’Homme doit en arriver un jour à comprendre que la seule chose qui le limite psychologiquement à la réalisation ou à la réalité, c’est son intellect. Son intellect !

FP : Bon, la chute est associée à la rébellion de Lucifer ?

BdM : Oui.

FP : À son orgueil ?

BdM : Oui.

FP : Bon elle est aujourd’hui identifiée aussi à Satan, le grand adversaire, le diviseur, etc. Tout ça, ça a mis Adam et Ève dans le bain. Nous autres on est leurs descendants et encore une fois c’est une histoire où les parents boivent et où les enfants trinquent. Où elle est la justice là-dedans ? Ou c’est quoi cette affaire-là de créer ?

BdM : Le concept de la justice est un concept humain qui a la valeur émotive de donner à l’Homme l’approportionnement psychologique d’une valeur planétaire en fonction d’une survie capable de lui donner sur le plan humain le bonheur.

FP : Oui mais on a créé avec la Terre et l’Homme un modèle, c’est une bataille qui se joue les plans cosmiques !

BdM : Oui on a créé sur la Terre un modèle qui se joue sur les plans cosmiques. Mais l’Homme fait partie des plans cosmiques et l’Homme a oublié !

FP : C’est ça !

BdM : L’Homme a oublié et il est tellement stupide dans son involution qu’ayant oublié qu’il fait partie de la gestion économique, politique, mentale, des plans cosmiques, il s’est donné le plaisir de penser que la réalité est en fonction de ce qu’il pouvait penser, au lieu de réaliser que la réalité est en fonction de ce qu’il est capable de détruire de la pensée qui est intellectuelle ou “intellect” ou du mental inférieur, pour finalement télépathiquement, psychiquement, communiquer avec lui-même qui est là, qui attend.

L’Homme il est là qui attend. Ce n’est pas ici l’Homme, ce n’est pas ça l’Homme. L’Homme il est là qui attend de fusionner avec ceci, pour donner à ceci une nouvelle corporalité. Mais nous les Hommes qui pensons et qui vivons en relation avec la mort et qui avons une sensorialité totalement mécanisée et planétaire, nous avons l’impression, à cause de notre système nerveux, que l’Homme c’est ça.

Ce n’est pas ceci l’Homme. Lorsque vous êtes couché le soir et que vous sortez de votre corps et que vous amenez votre conscience sur d’autres plans, vous vous foutez très bien de ce que vous êtes dans le lit !

FP : Absolument, je vais toujours sur le bas astral et puis là je vis des expériences érotiques (rires du public). De temps en temps je suis même dérangé dans mes rêves érotiques, il y a Bernard qui m’apparaît – je vous le dis, ça c’est cette semaine, vous allez m’expliquer ce phénomène – j’étais en train de vivre un beau rêve érotique, vous m’apparaissez, vous étiez en train de tricoter. Il y avait deux rangées de mailles, je les ai comptées, il y en avait sept puis sept, puis là vous étiez en train de tricoter une troisième rangée de mailles…

BdM : Ben oui, je vous l’ai expliqué ce soir…

FP : OK. Bah en tout cas, c’est ça mais…

BdM : Je tricote…

FP : Ça veut dire que la pensée c’est un phénomène qui est véritablement satanique, luciférien…

BdM : La pensée divise l’Homme !

FP : Qui le coupe de ses racines.

BdM : La pensée divise l’Homme, elle le coupe de lui-même, elle le coupe de ses racines. Je n’ai pas objection à ce que l’Homme pense subjectivement, mais l’Homme doit en arriver à réaliser quand il pense subjectivement que sa pensée vient de lui. Si l’Homme réalise dans un même temps que sa pensée vient de lui, il sera très conscient de la valeur de sa pensée. Donc si l’Homme vit une pensée stupide, négative, émotivement retardataire, mentalement hallucinante, il saura qu’elle ne vient pas de lui. Il n’y a pas d’Homme qui va commettre le suicide cosmique. Vous comprenez ?

Mais l’Homme peut commettre le suicide planétaire, astral, s’il laisse de la pensée subjective s’infiltrer dans son mental, lorsque cette pensée ne fait pas partie de lui, elle fait partie simplement des dominations astrales qui contrôlent l’Homme depuis l’involution. Mais ça fait des années que l’Homme est en involution, ça fait des années que l’Homme est dominé par une autorité autant temporelle que spirituelle, terrestre, qu’une autorité occulte sur les autres plans, inconsciemment perçue dans ses rêves et incomprise occultement.

Et à la fin du vingtième siècle, alors qu’il y a un retournement dans le programme de l’évolution de l’humanité parce que l’Homme est prêt finalement à rencontrer sa réalité, l’Homme commence à craindre, les épaules commencent à s’alourdir, à plier sous le poids de sa réalité. Pourquoi ? Parce qu’il ne veut pas prendre la responsabilité absolue de son moi cosmique. C’est ça. C’est la raison pour laquelle quand je parle à l’Homme je me fâche.

Je me fâche non pas contre l’ignorance de l’Homme, je me fâche contre le fait que l’Homme à travers la vibration, un jour, va piger que lui il est, il doit devenir le maître absolu de sa destinée. Ce n’est pas la lumière qui domine à cause de sa luminosité ou la mort qui domine à cause de son manque de luminosité, qui est la force de l’Homme. L’Homme il est la synthèse, il est la capacité de dépasser toute forme de domination.

Il est évident que si l’Homme conscient, évolué, est capable de voir à travers le mensonge spirituel, occulte, planétaire, il n’est pas encore arrivé à voir à travers les mensonges que peut utiliser l’ajusteur de pensée pour travailler encore plus son mental, pour l’amener encore à une plus grande domination. Parce que la lumière veut être dominée par l’Homme, parce que tant que la lumière ne sera pas dominée par l’Homme, elle ne sera pas sur la Terre.

FP : Bon alors dans ce combat cosmique, pour terminer, qui a son modèle sur le plan planétaire dans lequel nous sommes volontairement ou involontairement les acteurs, le résultat de ce combat-là, d’après l’Apocalypse il est connu  : la conscience christique ou supramentale gagne.

BdM : Tout est connu !

FP : Bon alors à quoi ça sert ?

BdM : À quoi ça sert quoi ?

FP : À quoi sert de faire cette guerre-là si on en connaît l’issue ?

BdM : Ce n’est pas parce que tout est connu que vous, sur le plan matériel, ou l’Homme sur le plan matériel, est capable de sortir complètement des valeurs psychologiques du connu pour entrer dans l’inconnu et l’impossible. Ce n’est pas parce que tout est connu… quand vous me dites que tout est connu, c’est une forme psychologique de l’Homme de s’apitoyer devant l’absolue grandeur des choses qu’il ne peut pas contrôler.

C’est ça le problème de l’Homme ! Je m’en fous moi que tout soit connu. Ce n’est pas un problème psychologique ou psychique pour moi que tout soit connu. C’est normal que tout soit connu ! C’est normal. C’est nous qui ne sommes pas capables d’absorber que c’est normal que tout soit connu. C’est beau que tout soit connu, ça démontre qu’il y a au-dessus de la matière, de l’intelligence qui cherche à entrer dedans pour que dans la matière, avec intelligence, l’Homme, demain, puisse connaître, puisse savoir.

Une fois que l’Homme aura dépassé l’inquiétude ou la pesanteur de la question que tout est connu : “Qu’est-ce que je fous ici moi petite bibitte sur une planète”, à ce moment-là l’Homme commencera à rentrer dans le connu. L’Homme saura, l’Homme pourra parler à l’infinité de n’importe quoi. L’Homme aura une science extraordinaire. C’est normal, c’est beau que tout soit connu mais il faut que l’Homme en arrive un jour à tout connaître ! Et il connaîtra, il en arrivera à tout connaître lorsqu’il aura absorbé, su, compris, réalisé, supporté que tout soit connu. Sans qu’émotivement il courbe le dos devant l’infinité qui est lui-même !

FP : Et face à ce conflit, est-ce que c’est correct d’être un objecteur de conscience ou carrément un déserteur ?

BdM : Objectez la conscience comme vous voulez, que vous soyez déserteur comme vous voulez, ça fait partie de votre conscience ! Tout est connu (rires du public).

FP : Alors tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes ?

BdM : Tout est pour le mieux, non ! Tout est pour le mieux dans le pire des mondes parce que le meilleur des mondes ne fait pas partie de la Terre, il fait partie de l’éther. Le meilleur des mondes, vous parlez comme Huxley.

FP : On est bien peu de chose, madame Chose…

BdM : L’Homme nouveau, l’Homme, l’Homme, il est grand, il est réel, il est puissant, il est créateur. Il sera demain celui qui donnera à la Terre sa nouvelle conscience ! Ce ne sont pas les forces astrales, ce ne sont pas les forces de la lumière qui dominent par leur puissance, ce sera la lumière dans l’Homme ! C’est pour ça qu’on me dit tout le temps : “Pourquoi vous gueulez contre les grands livres, les grands ci, les grandes cosmogénèses, pourquoi vous démolissez tout”…?

Parce que l’Homme ne peut pas être dominé par une pensée quelconque, même si elle est très haute. L’Homme il est un roi, l’Homme il est un créateur, il ne peut pas être dominé par une pensée. Il doit l’utiliser, il doit voir qu’elle est belle, il doit voir qu’elle est grande, mais il peut en créer d’autres !

FP : Merci Bernard. (Applaudissements).

mise à jour le 22/08/2024

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