Le déchirement des limites

Marine life – credit: @scubaasmr YouTube

Conférence avec François Payotte 35

“FP : Vous vous souvenez certainement de cette conférence publique où on avait abordé un sujet particulièrement intéressant au niveau des archétypes de l’inconscient collectif, malheureusement cette conférence-là n’avait pas été enregistrée, c’est-à-dire qu’elle a été enregistrée, mais la cassette n’avait pas …” BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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François Payotte (FP) : Vous vous souvenez certainement de cette conférence publique où on avait abordé un sujet particulièrement intéressant au niveau des archétypes de l’inconscient collectif, malheureusement cette conférence-là n’avait pas été enregistrée, c’est-à-dire qu’elle a été enregistrée, mais la cassette n’avait pas fonctionné, curieusement.

Ça fait que ce soir, je vous propose de revoir ce sujet-là puisqu’il intéressait tout le monde et que tout le monde en redemandait, et que ça va très bien avec notre conférence précédente à l’instant, sur l’inconscient personnel. Donc de l’inconscient personnel, une fois décortiqué, du point de vue d’un psychanalyste, le patient arrive en fin d’analyse dans un réservoir cosmique, que l’on appelle l’inconscient collectif et qui contient des symboles très puissants ainsi que des archétypes qui agissent sur le conscient.

Ce sont ces archétypes-là qui déterminent les grands mouvements de masse, les grands mouvements de foule, les grands mouvements religieux, artistiques, ainsi que les guerres, etc. Alors dans les archétypes, on retrouve par exemple l’archétype de Dieu, l’archétype du Sauveur, du Messie, et cet héritage-là, ce patrimoine, tout le monde l’a en lui-même, et ce qui est extraordinaire, c’est que ces archétypes-là nous font agir contre notre volonté. Alors j’aimerais que vous élaboriez un peu sur ce thème, les archétypes et les grands symboles.

Bernard de Montréal (BdM) : Les archétypes sont des clés astrales, ils représentent les monuments de la mémoire humaine, ils sont faits de tout ce qui intéresse l’Homme, ils sont faits de tout ce qui polarise l’Homme. Autrement dit, ce sont des forces qui magnétisent le mental humain et qui appauvrissent son émotivité au profit d’un mouvement ou d’une dynamique socio-culturelle, socio-collective.

FP : Pourquoi dites-vous qu’ils l’appauvrissent ? Ils ne l’enrichissent pas ?

BdM : Non, ils l’appauvrissent parce que l’Homme, l’Homme nouveau, l’Homme n’a pas besoin de symbologie mystique sur le plan de la vie créative. Il a besoin de symbologie mystique ou mystifiante sur le plan de la vie involutive, parce qu’au cours de l’involution, dans la mesure où l’Homme ne connaît pas son identité, il est obligé de vivre de certaines forces intérieures, pour parfaire l’évolution psychologique de son moi, en tant qu’artiste, en tant que penseur, en tant qu’être pris si vous voulez, dans une dynamique sociale.

Mais lorsque l’Homme deviendra conscient, lorsque l’Homme sera dans son identité, sa fonction sur le plan matériel, ça ne sera plus de convertir l’énergie du symbole en une faculté créative à un niveau ou à un autre. Sa fonction sera de donner à l’énergie, la forme dont lui voudra bien lui donner, c’est-à-dire une forme qui sera parfaitement agréable à tous les plans de sa conscience.

Pendant l’involution, l’Homme étant assujetti aux archétypes, il fut obligatoirement lié à une dynamique de masse, c’est-à-dire qu’il fut lié à l’histoire humaine. À l’intérieur de l’histoire humaine, il a perdu son identité et il est devenu un être collectif ; ceci faisait partie de l’involution, ceci faisait partie de la construction de la civilisation, ceci faisait partie de l’évolution de la culture des races, de la conscience raciale.

Mais à partir du moment où l’Homme va passer de l’involution à l’évolution, il sera obligé de défaire ce qui a été fait en lui-même. Je dis de défaire ce qui a été fait en lui-même, ne pas défaire ce qui a été fait dans le monde, mais de défaire ce qui a été fait en lui-même. Donc à partir de ce moment-là, l’être humain sera confronté à la réalité de l’illusion des archétypes.

Donc l’Homme nouveau devra regarder l’archétype de Dieu, il devra regarder l’archétype de ceci, l’archétype de cela, et dans la confrontation, dans la lutte entre son mental inférieur et son mental supérieur, c’est-à-dire dans la lutte qui a fait de lui un être polarisé, il sera obligé de s’amener à une totale dépolarisation. C’est-à-dire à une synthèse, une synthèse mentale capable de lui donner finalement la capacité de regarder de façon absolue toute forme quelconque.

Donc l’Homme nouveau sera obligé de regarder tous les archétypes, d’en contempler la valeur involutive, la valeur historique, la valeur psychologique, mais de s’en dissuader totalement sur le plan personnel. Parce qu’une fois en fusion d’Esprit, c’est-à-dire une fois capable de supporter sur ses épaules l’énergie, et de lui donner la forme dont il a besoin pour l’évolution future de sa conscience, il sera obligé de défaire ce que l’astral a fait pendant l’involution. Si on me demandait : “Quelle est la différence entre l’Homme de l’involution et l’Homme de l’évolution”…

Je dirais que l’Homme de l’involution a été obligé, il a subi la lutte entre les forces de la lumière et les forces des ténèbres en lui, c’est-à-dire qu’il a été obligé de demeurer dans l’enceinte de la polarité du bien et du mal. Alors que dans l’évolution, l’Homme aura lutté contre la polarisation, il aura défait ce que la mort aura fait sur sa conscience, et il sera capable à ce moment-là d’intégrer simplement l’énergie.

L’Homme nouveau sera simplement intéressé à l’énergie, il ne sera plus intéressé à la connaissance. L’Homme de l’involution, à partir de la race adamique, a été intéressé à la connaissance, parce qu’il ne possédait pas le savoir, parce qu’il était obligé de subir les attaques constantes de l’astral à travers sa conscience égoïque mortelle. Donc pendant l’involution, l’Homme a été obligé de s’éduquer par expérience. L’éducation de l’Homme par expérience sur le plan collectif, nous appelons ça, l’histoire.

La domination de l’histoire ou la domination à l’intérieur de l’histoire, soit sur le plan matériel ou soit sur les plans invisibles, a fait de l’Homme un être totalement assujetti que les philosophes modernes ont appelé l’Homme existentiel. L’Homme existentiel n’a jamais pu connaître la nature de sa réalité, parce que l’existence n’est pas coexistentielle avec le cosmos, elle est coexistentielle avec la mort. De là nous retrouvons dans l’existence le concept de l’absurde, nous retrouvons dans l’existence le concept du mensonge !

Nous retrouvons dans l’existence le concept de la mort, nous retrouvons dans l’existence le concept de l’angoisse, que les philosophes modernes ont voulu développer. Et nous retrouvons aussi dans l’existence la salutaire évocation à une forme de conscience spirituelle, qui a servi à l’Homme de pauvre monnaie, pour l’amener à vivre d’une espérance quelconque au-delà du mur de la mort, au-delà du mur, c’est-à-dire de la physicalité qu’on appelle le mur de la mort ou le ciel, ainsi de suite.

Donc l’Homme a toujours été temporellement ou extra-temporellement assujetti à une forme quelconque de mensonge, et les symboles, les archétypes, ont été utilisés pendant des siècles, des millénaires, pour confondre la réalité de son mental à la réalité de “l’in-mental” humain qu’on appelle la connaissance involutive. La connaissance involutive, ça fait partie de “l’in-mental” de l’Homme. Si nous allons dans le monde la mort, et que nous communiquons ou que nous parlons avec des entités dans le monde de la mort, nous découvrons que dans le monde de la mort, l’intelligence n’existe pas. Il y a simplement les pièges de la mémoire qui existent.

Ce que nous vivons, nous les Hommes sur le plan humain, à cause du lien karmique avec la mort, à cause du lien avec la mémoire inconsciente, ce sont les pièges de l’intelligence. Et tout ce qui est involutif fait partie d’une organisation, d’une programmation qui piège l’Homme, c’est-à-dire qui amène l’Homme à l’expérience, donc qui amène l’âme à un plus grand développement du potentiel vibratoire de la mémoire personnelle, autant que de la mémoire collective.

Et ceci sert sur les plans supérieurs à créer de nouveaux modèles d’évolution au niveau mental, émotionnel, astral, vital, physique, qui constituent la nouvelle humanité en procréation constante pendant l’involution. Mais à partir du moment où l’Homme entre dans une nouvelle phase de vie, c’est-à-dire à partir du moment où l’Homme commence à détruire les temples de l’involution, il est obligé de regarder l’avenir de l’humanité. Non pas comme un avenir collectif, mais du point de vue d’un avenir personnel, autrement dit l’Homme nouveau ne sera pas un être qui va regarder l’évolution de l’humanité au cours des siècles qui viennent.

Il va regarder l’évolution de l’Homme conscient universel au cours des siècles qui viennent, et cette évolution consciente universelle va permettre que l’humanité bénéficie d’une nouvelle science. Mais lui en tant qu’Homme nouveau ne sera pas à la recherche d’un nouvel équilibre psychologique en ce qui concerne l’évolution des races.

Il sera simplement intéressé à graviter autour de l’énergie mentale qui fait partie de la sienne, et qui lui donnera en abondance des facultés créatives nouvelles, au lieu de lui donner des facultés théoriques et spéculatives qui ont fait partie du patrimoine de l’intelligence rationnelle très développée du vingtième siècle. Donc, pour l’Homme nouveau, la symbologie, ou le symbolisme, ou le mysticisme du symbole que nous retrouvons dans l’archétype n’existera plus, parce qu’il aura la capacité mentale de détruire les temples.

Et les plus grandes colonnes, les plus fortes colonnes du temple de l’involution sont les archétypes universels, les archétypes que Jung a énormément travaillé à développer, archétypes qui, dans leurs fonctions programmatives, existent sur le plan de l’inconscient collectif, mais qui, sur le plan de la conscience évolutive, sur le plan de la conscience créative sont absolument inexistants. C’est pour ça d’ailleurs que l’Homme qui évoluera au cours des prochains siècles ne pourra plus rêver, ne pourra plus vivre la dimension du rêve personnel ou transpersonnel qu’il connaît aujourd’hui.

L’Homme passera du plan astral au plan éthérique, il passera de la mentation psychologique du moi infériorisé par la domination astrale dans le sommeil, à l’investigation créative du moi continu dans le sommeil, où il pourra prendre contact avec d’autres dimensions, et dans un même temps, employer ses activités créatives au maintien du lien entre la Terre et les royaumes invisibles.

Ce qui lui donnera éventuellement le pouvoir de la magie des ondes, la magie de la lumière sur le plan matériel, comme sur le plan éthérique, ce qui l’amènera éventuellement à créer une nouvelle civilisation, qui ne peut pas aujourd’hui être contemplée spéculativement ou d’une façon philosophique par l’Homme involutif, parce qu’elle ne fait pas partie de la conscience évolutive.

FP : Est-ce que je peux me faire une représentation mentale de l’archétype comme étant un espèce de superordinateur qui programmerait la prédestination des humains ?

BdM : Oui, exactement.

FP : Vous dans votre expérience personnelle de fusion, est-ce que vous avez été amené à confronter ces disquettes d’ordinateur que seraient les archétypes ?

BdM : J’ai vécu un archétype trois mois avant ma fusion en 1969. Quand j’ai vécu l’archétype, je ne l’ai pas compris, parce que je n’étais pas encore conscient, je n’étais pas en fusion, mais après la fusion j’ai compris l’archétype. Et si je n’avais pas compris l’archétype en fusion, automatiquement je me serais donné, ayant été inconscient, et ayant vécu cet archétype, je me serais probablement donné une mission messianique sur le plan matériel.

Donc j’aurais vécu complètement à l’intérieur d’une forme qui aurait fait de moi un homme à caractère messianique, un homme à caractère fanatisé spirituellement, un homme à caractère mystique. Et je n’aurais pas pu comprendre que la dimension archétypale de mon expérience n’était qu’un reflet temporaire, pour me faire prendre conscience après, de l’illusion de la forme, mais du maintien de sa fonction sur le plan psychique ordonnant à mon être matériel, éventuellement, d’entrer en contact avec des dimensions supérieures, mais où l’ego n’était pas impliqué.

Donc dans l’expérience de l’archétype, l’Homme vit toujours une construction péjorative à la propulsion de son moi intégral ; il vit toujours une sorte de dualité entre une infinitésimalité de conscience face à une grandiose conscience que remplit l’archétype universel. Et c’est ceci qui donne à l’Homme l’impulsion psychologique de vivre un moi petit.

Donc si l’Homme vit ou connaît un moi petit qui est le moi existentiel, ce n’est pas parce que sur le plan égoïque il ne veut pas vivre un grand moi, c’est-à-dire un moi intégral, c’est parce que sur le plan psychologique du moi, il n’est pas capable de récupérer dans le fond de la mémoire cosmique, l’investiture psychologique de son moi agrémenté de sa lumière.

Il est obligé de vivre de la lumière de la forme astralisée, et de s’incorporer cette intelligence, ou ce rêve, ou cette illumination intérieure, en relation avec l’émotivité qu’il a face à la mentation psychologique de la valeur de son moi, que le moi donne historiquement en conjonction avec l’autorité des symboles dans le monde.

Et ceci est extrêmement dangereux sur le plan de l’évolution, parce qu’éventuellement l’Homme perd complètement la capacité d’intégrer son énergie. Il est obligé d’être soufflées intuitivement des valeurs qui sont péjoratives à la manifestation intégrale de sa volonté et de son identité intelligente. Donc il n’est pas capable de se ressusciter des morts, c’est-à-dire qu’il n’est pas capable d’entraver le jeu de l’astral, et de récupérer la totale essence de son moi, qui est en dehors de la forme, en dehors de la mémoire, en dehors de l’âme, en dehors de la mort.

Et ainsi, se donner, en tant qu’être intégralement et génétiquement incorporé dans une forme quelconque de lumière, l’autorité de récapituler la totalité du mouvement de la lumière dans le cosmos, à partir des étapes les plus lointaines dans le temps, jusqu’aux étapes les plus futuristes. De sorte que l’Homme n’est pas capable de comprendre l’infinité du savoir.

Il n’est pas capable de supporter le savoir, parce que le savoir est totalement en dehors de la mémoire que l’humanité a, à cause de la forme qui a été imprimée par programmation sur son mental inférieur. Donc l’ego, lui, naturellement se sent impuissant devant le mouvement de l’énergie, il est obligé de constamment se diminuer devant l’agressivité de la forme archétypale, donc le Dieu devient très très grand, lui devient très très petit ; les archétypes deviennent très puissants, lui, perd sa puissance.

Donc la volonté cosmique astrale devient extrêmement excitante pour l’Homme, d’où les mouvements guerriers, les mouvements de religion. Et lui, en tant qu’être existentiel perd toute excitation, c’est-à-dire qu’il perd la capacité de vivre, parce qu’il devient de plus en plus mort. Donc pour contrebalancer à son incapacité de vivre, parce qu’il est existentiel, il est obligé d’astraliser la forme et se créer des plaisirs qui font partie simplement de l’animalité grotesque de sa conscience inférieure.

Et il n’est pas capable de finalement faire le saut en hauteur et de venir passer du stage du pauvre au stage du roi ; il n’est pas capable de donner à sa conscience commune une divination qui est équivalente à l’excitation constante de l’énergie dans son mental. Il est obligé constamment de réfléchir pour savoir, il est obligé de réfléchir pour savoir s’il sait, il est obligé de sentir et de percevoir la pensée pour vivre s’il doute ou s’il ne doute pas.

Donc l’Homme vit constamment dans une juxtaposition de sa réalité face à l’irréalité de sa conscience planétaire. Donc il ne peut pas être bien dans sa peau, donc il est obligé et il est forcé pendant des jours, des siècles et des siècles, à chercher à être heureux. Et tant que l’Homme cherche à être heureux, c’est un signe qu’il n’est pas dans sa peau, c’est-à-dire qu’il est astralisé dans le mental.

Et si il veut vivre réellement l’extase, s’il veut réellement devenir bienheureux, à ce moment-là il va se coller à une valeur extrêmement puissante, archétypale sur le plan du symbole mystique, spirituel, philosophique. Et à ce moment-là il va fanatiser son énergie, il va vivre des extases écœurantes, il va devenir un illuminé, comme on dit. Et à partir du moment où l’Homme est un illuminé, il vit tellement une lumière astrale qu’il n’est plus capable de reconnaître la différence entre l’absolu de sa conscience et l’absolu qu’il a accordé à la conscience cosmique.

Ça, c’est l’erreur fondamentale, c’est ce qui est arrivé dans l’Orient avec les Maîtres. Ils ont donné une valeur absolue à la conscience cosmique ; eux se sont enlevés complètement l’absolu de la conscience, et il s’est créé, dans l’âme du mystique, une sorte de puérilité, une sorte d’enfantillage, une sorte de d’incapacité d’affronter, de regarder le monde tel qu’il est, une sorte d’incapacité de vivre de la matière, et d’amener la matière à une définition de plus en plus élevée que l’Homme occidental, d’une façon linéaire, a fait, qu’on appelle la science.

Donc le mystique n’est pas capable de faire la synthèse de l’énergie ou de l’Esprit avec la science ; il n’est pas capable de voir que la science est, éventuellement, et doit devenir, éventuellement, la manifestation organisée dans la matière, sur le plan génétique, sur le plan moléculaire, sur le plan atomique, de ce que nous appelons la forme, c’est ça la science…

Pour comprendre finalement les vertus de l’organisation et de la dynamique de la lumière dans le cosmos, pour comprendre aussi la fonction du son à travers les différents éthers, pour éventuellement en arriver à créer des mondes qui représentent parfaitement la lignée du mouvement de l’énergie entre les plans les plus supérieurs de l’Homme et les plans les plus inférieurs de l’Homme.

D’où la gestion de la fusion, d’où l’unité de la conscience, d’où l’identité de l’Homme, d’où la paternité de l’Homme, non pas à l’Homme, mais à l’Esprit. Donc l’Homme un jour sera obligé de réaliser que ce n’est pas l’Esprit qui est paternel à lui, ce n’est pas l’Esprit qui est son père, que c’est lui qui devient le père de l’Esprit. Et l’Homme deviendra le père de l’Esprit.

Autrement dit, l’Homme deviendra, non pas le fils de l’Homme, mais le fils de Dieu lorsqu’il aura reconnu, lorsqu’il aura compris que la dimension archétypale de l’Esprit doit être comprise, perçue, à travers son mental supérieur, complètement détruite, complètement écrasée, pour que la balance cosmique soit renversée.

Et pour que Dieu, autrement dit ce qui est absolument archétypal, descende dans l’Homme, et que l’Homme s’élève sur les plans éthériques, de sorte que la fusion viendra éteindre finalement dans l’Homme, la polarité. Le combat satanique luciférien dans l’Homme sera éteint ; la recherche de la connaissance sera absolument du passé. L’Homme entrera dans le savoir.

L’ego sera parfaitement éliminé, la conscience de l’Homme perdra totalement son astralité, c’est-à-dire que l’Homme ne cherchera plus l’illumination astrale, c’est-à-dire la forme de mysticisme qui lui donne psychologiquement accès à des dimensions qui, déjà elles-mêmes, sont vouées à la mort. L’Homme deviendra libre, l’Homme sera totalement nouveau.

Et l’Homme, à ce moment-là, connaîtra, saura, ce que veut dire l’infinité créative de l’énergie ; il saura qu’est-ce que veut dire de l’intelligence ; il saura ce que veut dire être intelligent ; il réalisera qu’être intelligent n’a rien à faire avec l’ego ; il réalisa que l’intelligence est le mouvement dynamique naturel de l’énergie dans le cosmos à tous les niveaux, et que l’énergie dans son mouvement déjà est quantifiée intelligemment.

Donc l’énergie étant quantifiée intelligemment, l’ego n’aura pas à s’en occuper, n’étant pas responsable du mouvement de l’énergie dans le cosmos sur le plan mental, en tant que quantification de son mode d’expérience, l’Homme n’aura plus à vivre le poids psychologique de la recherche. L’Homme n’aura plus à chercher à connaître, l’Homme sera dans le savoir.

Le savoir fera partie de sa conscience, il fera partie de l’axe entre l’invisible et le matériel, et la science cosmique commencera sur la Terre une nouvelle génération d’Hommes qui commencera à puiser dans une mémoire extrêmement vaste, qui fait partie du mouvement linéaire du temps, autant dans le passé, le présent que l’avenir.

Et l’Homme finalement pourra entrer dans les différents plans de la construction élémentale des mondes, et il pourra comprendre la totalité des natures, il pourra être en harmonie parfaite avec le savoir, l’intelligence, l’Esprit, l’âme, la mort, la vie, l’immortalité, la temporalité, le mortel autant matériel, plantaire, animal, humain et Surhumain.

Après ça, l’Homme sera suffisamment libre pour commencer à regarder des aspects lointains de l’évolution, mais qui nécessiteront un total abandon de son corps matériel. Il n’aura plus à libérer son corps matériel pour aller vers la mort, il libérera son corps matériel pour aller vers une autre dimension qui fait partie de la continuité de la vie.

C’est-à-dire la pénétration dans des éthers, qui aujourd’hui ne font pas partie de l’expérience de l’Homme, mais qui font partie du savoir qui existe dans la lumière, dans l’énergie, dans l’intelligence, qui devient de plus en plus supramentalisé dans la conscience humaine, donc qui amène l’Homme finalement à reconnaître qu’il est effectivement un Être absolu, un être qui, dans le passé, nous appelions divin.

Mais nous ne pouvons pas utiliser dans l’avenir le mot divin, parce que le mot divin est un concept qui a été “archétypalisé”, c’est-à-dire qui a été utilisé pendant l’involution pour donner à l’Homme une illusion de sa grandeur. Alors que l’Homme demain ne vivra pas de l’illusion de sa grandeur, il fera descendre sur le plan matériel, sa grandeur, il tuera l’illusion de sa grandeur, donc il tuera en lui l’illusion mystique de la valeur absolue des archétypes.

FP : Est-ce que la démystification des archétypes fait partie de votre travail actuel ?

BdM : Oui.

FP : Est-ce qu’il y a des archétypes qui résistent à cette démystification ? Est-ce qu’il y a un temps pour cela, et qu’est-ce qui détermine le temps de démystification des archétypes ?

BdM : Tous les archétypes aujourd’hui sont mis en opposition avec l’intelligence supramentale, et le seul archétype qui n’est pas touché aujourd’hui, et qui ne sera pas touché publiquement pendant un certain temps, un certain nombre d’années, c’est l’archétype du Christ. À un certain moment, l’archétype du Christ sera aussi travaillé, mais il sera travaillé à un niveau qui ne doit pas être rendu public dans le monde aujourd’hui, parce que l’archétype du Christ est encore nécessaire pour l’évolution spirituelle, morale, mentale, émotive, des grandes masses en évolution.

La fonction de la conscience supramentale sur la Terre n’est pas de détruire la totalité des archétypes, mais de commencer à rendre compte à l’Homme de la valeur absolue du mental supérieur face aux archétypes. Donc les archétypes qui aujourd’hui doivent être le plus démystifiés sont les archétypes qui n’ont pas servi dans l’expérience de l’Homme sur le plan matériel.

Exemple : l’archétype luciférien, l’archétype satanique, l’archétype de Dieu, tandis que l’archétype du Christ a servi sur le plan matériel. Donc ayant servi sur le plan matériel, cet archétype doit être respecté par l’Homme parce qu’il existe dans l’archétype du Christ, une valeur nominale qui fait partie de la mémoire humaine émotive et mentale, qui fait partie encore de la nécessité des religions de supporter des grandes masses humaines, pour l’évolution de la conscience morale de l’Homme.

Donc l’archétype du Christ ne sera pas touché par les initiés qui viennent. Il sera touché dans un temps où il y aura suffisamment de conscience intégrée sur le plan matériel pour que l’Homme puisse passer du plan matériel au plan éthérique. Donc ce n’est que dans l’éther que l’archétype du Christ sera totalement dévoilé, sera totalement ajusté à la vibration du nouveau mental.

Donc l’archétype du Christ ne sera pas touché sur le plan humain matériel, il sera touché dans l’éther, il sera touché sur le plan télépathique de l’éther, il sera touché à l’intérieur de la conscience morontielle de l’Homme nouveau, mais tous les autres archétypes qui existent depuis l’involution seront totalement détruits d’ici à quelques années.

FP : Dans un travail de psychanalyse, on affirme que tout ce qui n’a pas été intégré, au niveau de l’inconscient collectif, risque d’être rejeté, non pas risque, mais sera projeté à l’extérieur. Est-ce que vous êtes d’accord donc que les formes ou les apparitions mariales font partie de ces archétypes projetés à l’extérieur ? Par exemple : les OVNIs.

BdM : Le phénomène des OVNIs ou les apparitions mariales font partie du travail de l’astral sur le plan matériel, et il font aussi partie de certaines fonctions éthériques dans le cosmos. Ce sont deux phénomènes différents, mais ce sont deux phénomènes qui se relient. Le phénomène marial, il est proportionnel à l’intensité lumineuse du corps astral de l’Homme, et il a la fonction de spiritualiser la Terre. Il a la fonction de maintenir une certaine lueur d’espoir chez les masses.

Le phénomène marial peut être directement rattaché au phénomène OVNI dans une dimension d’expertise mentale qui ne fait pas partie de la science qui doit être aujourd’hui dévoilée à l’Homme. Autrement dit, si nous allons très loin dans la spéculation créative du mental face à l’apparition mariale, nous sommes obligés éventuellement d’attaquer l’archétype du Christ, donc nous ne pouvons pas faire ça.

Si nous regardons le phénomène marial d’un point de vue simplement psychique, à ce moment-là, nous pouvons, pour faciliter sa compréhension, établir une relation étroite entre la spiritualisation du corps astral à un tel point que l’éthérisation des yeux devient fréquente. Ce qui se passe chez les êtres qui voient. Donc le phénomène marial peut-être astral dans son origine, mais il devient finalement éthérique dans sa perception.

À ce niveau-là, il devient un phénomène important pour l’humanité, il devient important sur le plan psychologique, sur le plan moral, sur le plan spirituel. Mais sur le plan cosmique, sur le plan évolutif, il devient retardataire. Autrement dit, si nous regardons les phénomènes cosmiques à l’intérieur ou de par l’activité astrale spirituelle des hautes sphères, nous sommes obligés d’être extrêmement objectifs.

Autrement dit, la qualité de l’Homme mental, la qualité de l’Homme qui est totalement en dehors de la conscience égoïque lorsqu’il voit ou lorsqu’il parle, c’est celle d’être capable à la fois de regarder les bénéfices involutifs pour les masses, et à la fois les bénéfices évolutifs pour les individus. Donc sur le plan individuel, le phénomène marial est absolument sans conséquence, sur le plan des collectivités sur le plan des masses, il est extrêmement important.

Et ce que nous apprécions de la phénoménologie mariale dans le monde, c’est que le Vatican est suffisamment sur ses gardes, suffisamment objectif, pour faire une étude avancée et poussée, afin de vérifier et de donner aux masses une interprétation suffisamment juste de sa validité. Ceci est intelligent de la part du Vatican. Donc sur le plan humain, par exemple, nous devons faire attention, parce que les Hommes peuvent facilement se faire prendre dans le piège de la phénoménalisation de cette forme.

Il y a des êtres sur la Terre qui vivent l’expérience mariale, ils la vivent d’une façon intégrale. Où l’intégralité devient un piège cosmique, ça c’est une chose, où l’intégralité dans une même mesure devient une aide morale humaine, c’est une autre chose. Et c’est plus important pour les Hommes nouveaux de constater que pour les masses mondiales, dans les pays du tiers monde, dans les pays sous-développés, ou dans les pays qui ont une haute teneur en qualité spirituelle, que ces efforts de l’astral servent à maintenir dans les masses un courant d’énergie spirituelle pour empêcher la dépression existentielle collective et sociale.

Donc l’Homme conscient doit regarder ce qui se passe dans le monde et dire : “Bon, ce qui se passe à cette échelle, c’est bon”. Mais pour lui-même, pour l’évolution de sa propre conscience, et pour la compréhension du phénomène marial lui-même, il doit être obligé de regarder la phénoménologie elle-même du point de vue archétypal, et d’aller au-delà de la forme pour entrer dans une autre vibration, afin de comprendre la cosmogenèse de la forme, afin de comprendre la valeur astrale de la forme.

Et afin, aussi, de comprendre que dans le monde astral, dans le monde de la mort, les êtres en évolution supérieure sont obligés de se lier à l’Homme à travers le mental et à travers l’émotion, afin de maintenir sur lui leur domination permanente. Donc si nous regardons le phénomène marial à l’échelle mondiale d’une façon objective compte tenu du besoin pour les masses, et compte non tenu du besoin individuel pour l’Homme déprogrammé, à ce moment-là nous sommes obligés de voir que l’astral, le haut astral, les hautes sphères spirituelles ont encore sur la Terre, une très grande mission.

Celle de maintenir un lien spirituel entre l’Homme et elles, pour une fonction simple, celle de maintenir sur l’Homme leur domination, tant que l’Homme ne sera pas suffisamment avancé dans sa propre maturité pour se libérer complètement du monde de la mort astralisé. Même sur les hauts plans, même dans ce que nous appelons, les chrétiens, dans le ciel ou les cieux, afin de se libérer complètement de ce qui est spirituel pour entrer dans la science cosmique pure.

Et ceci demande une évolution, ceci demandera une très grande intégration de la conscience de l’Homme, ceci demandera une capacité chez l’être humain de se libérer complètement du doute psychologique du moi.

FP : Les grands initiés de tous les temps ont invoqué le pouvoir vibratoire de certains archétypes pour imprimer une direction à l’humanité. Est-ce que vous pouvez faire de même, vous, en fonction de votre travail, c’est-à-dire un peu comme Moïse qui a fait vibrer l’archétype de la Terre promise, ou d’autres, celle du Surhomme de la sixième race ou de l’ordre nouveau ?

BdM : Question intéressante. Sur le plan de l’évolution, l’Homme qui est dans une conscience nouvelle, ne peut pas utiliser la forme pour l’évolution de la forme inférieure. La seule chose que l’Homme nouveau peut faire face à la forme inférieure, c’est-à-dire la forme involutive, c’est de la détruire. Autrement dit les nouveaux initiés vont faire complètement l’opposé de ce que les anciens initiés ont fait.

Les anciens initiés ont utilisé les plus hautes formes pour valoriser les plus grandes fréquentations entre l’astral spirituel et le monde humain afin de supporter le joug de l’existence de l’Homme, afin d’aider l’Homme à passer à travers les millénaires de sa coexistence avec la mort. Tandis que les nouveaux initiés, eux, feront le contraire, ils détruiront le plus possible les formes archétypales afin de libérer l’Homme du pouvoir involutif de la forme, afin que lui puisse, dans l’avenir, construire non pas à partir de la forme, mais à partir de l’énergie.

Et à partir du moment où l’Homme pourra construire à partir de l’énergie, c’est la lumière qui sera utilisée, le son qui sera utilisé, et dans l’éther l’Homme travaillera avec la lumière et le son, il ne travaillera plus avec la forme, il condensera la forme, et s’il veut la manifester sur le plan matériel, elle se matérialisera. Donc ce sera un âge nouveau, ce sera une nouvelle relation entre l’Homme et l’invisible. Pendant l’involution la relation entre l’Homme et l’invisible était une relation de soumission.

Pendant l’involution l’Homme a été soumis, parce que pendant l’involution, l’âme devait être développée. L’âme devait être développée parce que l’humanité cosmique… je parlerai de ceci un jour, de l’humanité cosmique, c’est une chose dont je n’ai pas parlée encore parce que je n’ai pas regardé, mais il existe une humanité cosmique. Cette humanité cosmique avait besoin de la mémoire, elle avait besoin d’impressions.

Donc elle avait besoin de toutes les expériences de l’Homme, manifestées, gardées en archives, ce que nous appelons l’âme de l’Homme, l’âme collective. Pendant l’involution c’était nécessaire. Pendant l’évolution ce ne sera plus nécessaire. Les Hommes, l’humanité cosmique n’aura plus besoin de la mémoire expérientielle, pour une seule raison, c’est que pendant l’évolution, l’Homme ayant détruit les temples de la connaissance, il sera obligé d’entrer dans l’infinité du savoir, pour finalement parfaire ce qu’il ne connaît pas.

Tandis que pendant l’involution, l’Homme ne pouvait pas parfaire ce qu’il ne connaissait pas, il ne pouvait qu’essayer de comprendre ce qu’il ne connaissait pas. Et en essayant de comprendre ce qu’il ne connaissait pas, il approfondissait le mystère de son inconscience. Il approfondissait le mystère du mensonge, et il devenait de plus en plus prisonnier de la spéculation philosophique, qui créait en lui une amnésie mentale du cosmos, mais créait en lui une mémoire temporelle de la mort à travers la subjugation de son ego aux archétypes universels.

Tandis qu’au cours de l’évolution, l’Homme vivra dans l’amnésie totale de la mémoire, donc il entrera dans la mémoire totale et absolue de l’intemporel, donc il n’aura plus besoin de se mémoriser quelque chose pour comprendre quelque chose.

Il n’aura qu’à vivre le vide de la mémoire involutive, pour entrer dans le plein du mouvement de l’énergie qui, elle-même, suscite dans son mouvement à travers les plans, selon sa propre affinité avec les corps de l’Homme, l’impression dont elle a besoin pour créer en lui la résonance dont elle a besoin ; pour faire éveiller en lui le pouvoir dont elle a besoin, pour manifester en lui la puissance que lui a besoin, pour créer en lui éminemment le pouvoir dont il est l’aîné, dont il est le détenteur, dont il est le roi. Ça, c’est l’Homme oméga.

FP : Lui, il est infini dans…

BdM : L’Homme oméga est infini dans la mesure où il est capable sur le plan humain, sur le plan mortel, sur le plan éthérique, de contester les formes qui ont été utilisées pour et contre l’Homme involutif.

FP : Donc les archétypes sont au niveau de l’absolu ?

BdM : Les archétypes sont au niveau de l’absolu astral, mais ils sont absolument impuissants au niveau de l’absolu cosmique de l’Homme. Autrement dit, si vous constatez l’Homme comme étant un être qui est cosmiquement absolu, il véhicule dans sa conscience une qualité oméga de son origine. C’est-à-dire qu’il a la capacité en tant qu’être originalement conçu de la mémoire, de la lumière, d’intervenir instantanément dans la putréfaction, dans la délimitation, dans la descente de cette lumière à travers les plans.

Donc il a la capacité de défaire ce qui a été fait pendant l’involution, pour faire ressusciter ce qu’il peut au cours de l’évolution, qui est en proportion avec sa propre capacité évolutive, avec sa propre puissance, avec sa propre capacité d’intégrer l’énergie. Plus l’Homme sera capable d’intégrer l’énergie, plus il sera absolu, plus il aura accès au savoir, plus sa science sera grande, plus la séparation entre lui, en tant que mortel, et lui en tant qu’immortel, deviendra petite.

Donc moins l’archétype universel sera nécessaire pour lui, plus il sera libre du monde de la mort. Et moins les aspects absolus de la conscience existentielle qui ont valorisé son expérience, dans le passé, seront nécessaires dans sa conscience, moins il ne pourra vivre, vibrer à la constatation psychologique d’un moi, qui a besoin d’un absolu archétypal, pour constater ou se donner une valeur quelconque sur le plan égoïque personnel de la vie.

FP : Dans l’inconscient collectif, on retrouve également les grands instincts, comme l’instinct de procréation. Qu’est-ce qui se passe donc aujourd’hui au niveau de ces archétypes, en rapport avec le plan physique, où on assiste à une augmentation de l’homosexualité dans le monde ? Qu’est-ce qui se passe au niveau de l’archétype de la procréation, de la sexualité ?

BdM : Le phénomène de l’homosexualité n’a rien à voir avec les archétypes, c’est un phénomène de mémoire, si vous regardez le monde de la mort comme un monde extrêmement empressé, dans le monde de la mort, l’expérience sur le plan matériel n’a pas la même valeur qu’ici. Dans le monde de la mort, les entités, les âmes veulent évoluer, donc elles se servent de toutes les occasions sur le plan matériel d’évoluer.

Donc plus ça va mal sur la Terre, plus pour le monde de la mort ça va bien. Donc, dans la mesure où ça va mal sur le plan matériel, plus il y a d’incarnations. Donc nous faisons face dans le monde de la mort à un problème de surpopulation. Nous faisons face dans le monde de la mort à un problème de surexcitation. Donc dans le monde de la mort, plus les âmes veulent s’incarner, plus nous avons de surpopulation ici.

Et plus ça va mal dans le monde de la mort, plus il y a une volonté de s’incarner rapidement. Ça, c’est un manque d’intelligence, c’est un manque de sagesse. Donc comprenant les lois de la mort, comprenant les lois de l’involution, lorsque l’on meurt, on devrait attendre quelque temps, autrement dit, quelqu’un meurt dans une certaine période, il devrait attendre quelques centaines d’années pour entrer dans une autre période qui est beaucoup plus avancée, pour pouvoir évoluer d’une façon, ou vivre d’une façon qui est plus agréable.

Mais si l’Homme s’incarne trop vite, parce qu’il a besoin extrêmement de ce souffle de vie, qui fait partie du partage des coordonnées vibratoires du mental supérieur dans le monde de la mort, c’est-à-dire ce que nous appelons la soif du désir de bien-être, à ce moment-là les âmes ont besoin de revenir sur la Terre. Elles ont besoin de revenir dans le monde de l’Homme, elles ont besoin de se trouver un corps facilement.

Donc la femme qui souffre, qui a une vie plutôt souffrante, elle va mourir et lorsqu’elle meurt, elle va se réincarner rapidement, et si elle se réincarne dans un corps d’homme, la mémoire de la femme va demeurer dans le corps d’homme. Donc le phénomène de l’homosexualité, c’est simplement un phénomène de manque de sagesse dans le monde de la mort, c’est un phénomène de réincarnation trop rapide, et nous, les pauvres humains ignorants, nous blâmons et nous attaquons ces êtres sur le plan humain, ces hommes ou ces femmes qui vivent d’homosexualité.

Et nous ne sommes pas capables de reconnaître que c’est un phénomène d’esprit, que c’est un phénomène qui est totalement au-delà de la conceptualisation ou du désir égoïque. Et nous sommes extrêmement durs vis-à-vis ces êtres, et un jour, au cours de l’évolution, nous comprendrons que les êtres homosexuels sont des êtres qui vivent une expérience qui est programmée, autant que nous les hétérosexuels, nous vivons une expérience programmée.

Et que si ces êtres en arrivent un jour à pouvoir réellement comprendre les lois astrales de leur programmation, ils pourront eux-mêmes en arriver finalement à neutraliser la programmation astrale au niveau de leur mémoire, détruire en eux la femme qui existe au niveau de l’incarnation, et revenir dans un cycle de procréation naturelle qui fait partie de la polarité des sexes telle que l’humanité en général la connaît.

Mais d’abord, ces êtres-là devront, sur le plan de leur conscience personnelle psychologique, reconnaître que leur expérience sur le plan humain, n’est pas une expérience qui doit être jugée de la part des Hommes, et surtout ce ne doit pas être une expérience chez eux, à l’intérieur d’eux-mêmes, qui doit être vécue d’une façon négative, mais qui doit être surveillée sur le plan de l’exploitation, sur le plan de la trop grande facilité de se laisser astraliser.

Le danger de l’homosexualité, ce n’est pas tellement dans la nature elle-même, que dans la sodomie. C’est dans la sodomie que l’homosexualité devient extrêmement dangereuse pour l’individu, et qui amène éventuellement à la phénoménalisation de ce que nous appelons aujourd’hui le SIDA. Et aujourd’hui… mais ils commencent à réaliser ceci.

Mais un homosexuel qui vit une vie réellement propre, à l’intérieur de la territorialité qui lui est permise selon la sensibilité de sa propre conscience, à ce moment-là il peut vivre une vie qui convient suffisamment à sa psychologie humaine, dans la mesure où il est capable de vivre son homosexualité, non pas comme une aberration psychologique, mais comme une trop grande intrusion dans sa conscience d’une mémoire astrale qui fait partie du besoin d’une entité de se réincarner trop rapidement.

FP : Est-ce que d’après vous, dans le monde, il y a des Hommes qui ne sont pas en contact avec votre instruction et qui sont capables de démystifier par eux-mêmes la puissance des archétypes dans leur vie ?

BdM : Oui, il y a des Hommes dans le monde… vous savez, il ne faut pas tomber dans le piège ; moi je fais une instruction, disons que je suis un fer de lance, au niveau de l’intensité de la vibration, mais il y a dans le monde, dans tous les pays du monde, des Hommes qui sont extrêmement sensibles à leurs vibrations, et qui découvrent, qui commencent à découvrir cette relation étroite entre une dimension d’eux-mêmes qu’ils sont capables de plus en plus de vivre et de supporter.

Et viendra le temps, parce qu’il y a des œuvres qui vont entrer sur le marché dans quelque temps, il y aura éventuellement un temps où des œuvres, des œuvres colossales, viendront confirmer ce que ces Hommes, dans différentes parties du monde, dans la territorialité solitaire de leur expérience, pourront finalement regarder comme des œuvres qui conviennent parfaitement à ce qu’ils savent.

Donc les Hommes éventuellement au lieu d’être seuls dans la gestion de leur expérience, pourront dire : “Ah voilà, il y a des Hommes dans tel pays du monde, tel pays du monde, qui savent ou qui pensent comme moi je pense”. Et la solitude philosophique, occulte, ésotérique, de l’Homme sera brisée. Et lorsque cette solitude de l’Homme sera rompue, finalement l’Homme… il se créera dans le monde une chaîne invisible entre ces Hommes.

Et lorsque ces Hommes se rencontreront, ils sauront instantanément qu’ils sont sur une même longueur d’onde, et ensuite, selon leur niveau d’évolution, selon leur capacité d’intégrer cette énergie, de la parler, de la rendre, ils pourront finalement se donner entre eux une extrême puissance de génération, de savoir, et ils se nourriront de ce savoir. Et ce savoir fera partie de leur conscience universalisée. Il ne sera plus contestable, parce qu’ils ne seront plus contestataires, ainsi de suite.

Ils auront dépassé le stage philosophique de la conscience, de la connaissance. Ils seront dans le savoir qui est universel et qui appartient à tous les Hommes à différents degrés selon leur niveau d’évolution. Il n’y a aucun Homme sur le plan matériel qui peut se donner l’impression d’être la pointe d’un savoir. Un Homme peut vibrer à un certain niveau d’un savoir, mais le savoir n’appartient pas à un Homme, il appartient à tous les Hommes, il est dans tous les Hommes. Mais il faut que les Hommes en arrivent éventuellement à pouvoir vibrer à ce savoir qui est en eux, donc il y a, il y aura des Hommes, moi, d’autres, sur le plan matériel, qui œuvreront dans cette direction.

C’est-à-dire qui amèneront de plus en plus l’Homme à regarder son nombril, de plus en plus l’Homme à regarder et à voir que les temples qui ont été créés pendant l’involution, les temples qui ont été de toute beauté, les temples qui ont été nécessaires, les temples qui ont servi à la culture, l’évolution de la conscience des races, l’évolution des civilisations, ainsi de suite, sont des temples qui ont été façonnés par des forces qui avaient un rôle à jouer dans l’involution, qui avaient un rôle à jouer dans l’évolution de l’ego.

Mais qui, à partir du moment où l’Homme passe de la cinquième race-racine à la sixième race-racine, doivent être détruits afin que l’Homme entre dans sa puissance, et que ces temples redeviennent poussière.

FP : De quelle façon la science pourrait-elle contribuer au déchirement des limites ?

BdM : La science aujourd’hui contribue au déchirement des limites dans la mesure où elle tend à exploiter philosophiquement l’infinité à partir de la contemplation matérielle des plans. Mais les scientistes aujourd’hui et ceux qui font de la recherche extrêmement avancée dans le domaine de la génétique, dans le domaine de l’atome ou des substantums de l’atome, s’aperçoivent de plus en plus que… d’ailleurs nous le savons pour ceux qui sont en contact avec la crème de ceux qui pensent, dans le domaine scientifique…

Nous réalisons nous-mêmes dans le domaine de la psychologie, les Hommes qui sont rationnels et qui font avancer la science, réalisent qu’il se pose devant eux, de plus en plus, le mur de l’incommensurabilité entre la finalité de l’expression psychique d’un mental éveillé à l’infinité, et la limitation psychologique du rationnel qui fonde la constatation et l’observation en relation avec la programmation de la mémoire, qui est dans le fond la substance même dont se sert l’intellect pour mesurer la valeur de son ordination.

Donc viendra un point au cours de l’évolution où des scientifiques dans tous les domaines de l’expression humaine vivront ce que j’appelle la noirceur, c’est-à-dire qu’ils arriveront au mur. Ils ne pourront plus utiliser les instruments pour vérifier la proximité philosophique et spéculative de leurs versions intuitives. Il viendra un point où l’Homme ne sera pas capable de reconnaître la différence entre le mouvement giratoire et magnétique de l’atome et la constatation électrique du niveau de l’énergie zéro.

Donc si les scientistes ne sont pas capables de travailler avec la valeur réellement non “engrammatique” de l’énergie zéro, ils ne pourront pas constater la valeur réellement fluidique de l’énergie, donc de la lumière, donc de la pulsation nerveuse de cette lumière à travers tous les plans de l’Homme, même jusque dans la matière.

Donc ils ne pourront pas réellement reconstituer une nouvelle forme de science capable d’explorer l’atome, et au lieu de créer un feu atomique qui dévaste et qui radioactive les essences environnantes, de créer un feu atomique qui réellement crée un éther absolument sublime, à travers lequel l’Homme pourra puiser une source d’énergie à l’infini, et donner à sa planète les systèmes de transport nécessaires, les systèmes d’illumination nécessaires, ainsi de suite.

Mais ceci va venir dans la mesure où l’Homme sera prêt à intégrer l’énergie pour amener vers l’Homme, ou vers la science qui existe aujourd’hui, une nouvelle façon de regarder les choses, mais il faudra absolument que cette science soit parfaite, c’est-à-dire que l’humanité ait finalement passée à travers les archétypes de sa mémoire, que vous appelez le karma.

Il faudra que l’humanité souffre les souffrances qu’elle doit souffrir, il faudra que l’humanité épure son astralité, il faudra que l’humanité meure à la gestion astrale de sa conscience. Toutes les passions face à la finance, toutes les passions face à la gestion de la science, toutes les passions face au pouvoir politique, ainsi de suite. Et tant que l’humanité n’aura pas subi, n’aura pas survécu, n’aura pas souffert cette grande souffrance de la fin du cycle, la science nouvelle ne sera pas dans le monde.

Elle sera préférentielle à des êtres dans le monde, qui seront obligés de la cacher aux yeux des profanes, mais éventuellement elle sortira dans le monde et elle transformera la Terre. Elle transformera la conscience de la Terre, elle éliminera instantanément la pollution de nos cours d’eau, elle éliminera instantanément la pollution qui existe dans les éthers subtils du monde végétal, du monde minéral et du monde animal. Mais ceci fait partie de la nouvelle science.

Mais lorsque l’Homme entrera dans la… lorsque la nouvelle science viendra dans le monde, ce sera une explosion qui sera tellement extraordinaire, que déjà de grandes choses auront été accomplies. Et déjà l’Homme de l’involution, l’Homme qui aujourd’hui fait partie de l’extinction de la cinquième race-racine sur le plan mental, bien que la cinquième race-racine continuera sur le plan quantitatif, ces Hommes auront reconnu qu’il existe, finalement sur la Terre, un nouvel Homme.

C’est-à-dire l’Homme que les anciens ont prophétisé depuis les millénaires, l’Homme que les anciens ont partiellement conçu à travers leur voyance, l’Homme que les anciens ont voulu exploiter à travers la déchéance psychologique de leur politique aryenne tel que Hitler, ainsi de suite. Donc l’Homme nouveau viendra dans le temps où l’Homme lui-même aura intégré l’énergie, mais l’Homme nouveau ne viendra pas dans le temps où l’Homme lui-même voudra exploiter sa domination sur la Terre, ou exploiter sa genèse sur la Terre.

L’Homme nouveau ne viendra pas sous le sceau trompettiste d’une puissance humaine quelconque. L’Homme nouveau sera l’expression d’une autogénération, d’une autogenèse d’une autoconversion de l’énergie en puissance mentale, créative, qui commandera à la matière. Et c’est cette expression créative de l’Homme nouveau qui instruira l’Homme ancien que le temps est venu pour la manifestation des temps nouveaux.

FP : Face à ce déchirement des limites et dans votre expérience personnelle, est-ce que vous pouvez reconnaître des étapes cycliques de dépassement de ces limites ? Est-ce qu’il y a des cycles dans votre expérience personnelle ?

BdM : Dans mon expérience personnelle, oui, il y a eu des cycles de sept ans, de longs cycles de sept ans, et des périodes à l’intérieur de ces cycles, mais c’était des cycles de sept ans, 1969 ~ 1976, 1976 ~ 1984.

FP : Ça en fait deux, est-ce que vous pouvez en prévoir d’autres ? Jusqu’à combien ?

BdM : Oui, jusqu’à 1998. Mais à partir du moment où j’ai passé les deux premiers cycles, le premier était le plus difficile, le deuxième était le plus terrible (rires du public). C’est à la fin du deuxième que j’ai intégré… c’est à la fin du deuxième ou c’était durant la première période des années 1971~ 1972 que je pouvais dire, par exemple, à mon épouse : “c’est en 1984 que je ne souffrirai plus”. Mais je devais attendre en 1984 pour ne plus souffrir. C’est en 1984 que je devais attendre pour avoir la force d’intégrer l’énergie.

Une fois qu’on a intégré l’énergie, à ce moment-là l’initiation de l’Homme, elle est finie. À ce moment-là, ce que l’Homme a à faire, lui-même individuellement, c’est d’attendre les autres Hommes. C’est d’attendre les événements cosmiques de la Terre, donc lui, en tant qu’Homme, ne souffre plus. Donc ce sont les deux premiers cycles qui sont les plus difficiles, et déjà quatorze années dans la vie d’un Homme, c’est long.

FP : Dans votre expérience personnelle de fusion, on ne peut donc pas faire de rapprochement avec ce que nous vivons. Est-ce qu’on peut reconnaître, nous autres, des cycles initiatiques de notre vie, face à ce dépassement ?

BdM : Il y a des périodes d’ajustements, oui, mais je ne parlerais pas de cycles, pas avec la connaissance que nous avons aujourd’hui. Un Homme aujourd’hui qui utilise la connaissance que nous avons, peut facilement en arriver à balancer sa vie suffisamment pour commencer à savoir et à sentir qu’il est pas mal bien dans sa peau. Et avec le temps, ça s’ajuste, ça s’ajuste, ça s’ajuste, ça s’ajuste. C’est inutile pour l’Homme de vivre des cycles de vie à l’intérieur desquels il est obligé de subir une initiation.

Que l’Homme vive une certaine initiation, ça c’est une chose, mais que l’Homme en arrive à intégrer cette énergie à l’intérieur de certaines périodes, c’est une autre chose. L’instruction, elle a la fonction de quoi ? Elle a la fonction de raccourcir la souffrance de l’Homme, c’est un chemin qui est tracé dans la forêt de l’inconscience, c’est quelque chose qui sert à tous les Hommes dans la mesure où eux sont suffisamment capables de la sentir, de la percevoir, de l’intégrer, ainsi de suite.

Si les Hommes intègrent cette science qui fait partie de l’Homme nouveau, ils n’auront pas à vivre ces troublantes et souffrantes périodes qui durent des années, des années, des années, des années…

FP : Une question qui revient souvent de la part du public, qui aimerait savoir, quelle est votre perception de l’astrologie, ou en général des lois du libre arbitre, face à une prédestination. Quelle valeur accordez-vous à cette prédestination quand elle prend, supposons, la forme de l’astrologie ?

BdM : Partons du fait que tout est connu. Lorsque nous disons aux Hommes que tout est connu, ça les énerve, parce qu’ils disent : “Si tout est connu, moi qu’est-ce que je viens foutre là dedans”… ? Et ça, c’est une façon psychologique de regarder “le tout est connu”. Tout est connu, ça veut dire que vous sur d’autres plans vous savez tout. Donc autrement dit, vous sur d’autres plans, vous organisez votre vie ici en fonction de ce que vous savez pour le meilleur de votre évolution.

Donc dans la mesure où vous, sur les autres plans, avez un niveau d’évolution suffisamment évolué, et dans la mesure où ce niveau d’évolution correspond à une maximalisation de votre pouvoir énergétique sur le plan matériel, vous avez un savoir qui est très vaste, qui peut être communiqué sur le plan humain. Donc vous avez sur le plan humain une capacité d’avoir accès à une sorte de précognition, qui peut être inscrite à l’intérieur d’une forme qu’on appelle l’astrologie ou d’autres formes de divination.

Ce n’est pas parce que l’Homme est quantitativement astrologisable, qu’il n’est pas libre. Autrement dit, que l’Homme ait une programmation, que l’Homme puisse savoir que… bon, je vous donne un exemple. Moi je savais qu’en 1976 je vivrais telle chose, qu’en 1984, je vivrais la fin de mon initiation, qu’en 1980, je commencerais à travailler, ainsi de suite, je le savais des années d’avance. Mais je devais travailler à la transmutation de mes corps pour en arriver à faire ce travail.

Donc en 1984, c’est en 1984 que j’ai la force finalement d’intégrer ou de détruire totalement la valeur de l’archétype universel dans ma conscience. Donc en détruisant totalement l’archétype universel dans ma conscience en 1984, c’est parce que j’ai vécu suffisamment la souffrance qui fait partie de l’organisation astrale de l’archétype universel à travers mon corps mental pendant l’initiation. Donc je devais vivre ce chemin pour en arriver à avoir la force.

Donc que l’avenir de l’Homme soit connu, que l’Homme connaisse son avenir et qu’il ne puisse pas déplacer son avenir dans un certain temps, ça ne change rien, parce que l’Homme n’a pas la force de transmuter son avenir avant un certain temps, parce que déjà sur les autres plans, il se connaît trop. Autrement dit, le double de l’Homme, la partie cosmique de l’Homme connaît tellement parfaitement la partie matérielle de l’Homme, qu’elle sait que ça va prendre telle année avant que l’Homme se place, telle année que l’Homme se place, telle année que l’Homme se place.

C’est dans ce sens que l’astrologie est valable pour donner à l’Homme une approximation de son développement, et qu’elle convient parfaitement à sa possibilité éventuelle de se développer et de dépasser les limitations psychologiques imposées par l’astrologie ou le cadran solaire sur sa conscience humaine.

FP : En règle générale pour nous autres, quelles sont les premières limites à dépasser, à défoncer, que vous avez pu constater à travers vos séminaires par exemple ?

BdM : La première limite que l’Homme doit dépasser sur le plan de l’involution, c’est la réalisation qu’il est plus petit qu’il est. L’Homme doit en arriver finalement à réaliser, à commencer à sentir qu’il y a en lui plus d’intelligence qu’il croit, qu’il y a en lui plus de grandeur qu’il le pense, et il doit s’habituer à travailler et à détruire en lui le doute, pour pouvoir finalement assumer la responsabilité de son savoir. Si l’Homme ne détruit pas en lui le doute, qu’il ne travaille pas à détruire le doute, à ce moment-là il ne peut pas assumer la responsabilité de son savoir.

Donc il y a finalement des Hommes sur la Terre, qui sont capables finalement de donner à l’Homme l’autorité de son savoir. Donc à partir du moment où l’Homme peut être donné de savoir qu’il possède l’autorité cosmique de sa propre réalité, à ce moment-là, il est capable sur le plan humain de commencer à travailler, à constater que s’il veut en arriver à être parfaitement bien dans sa peau, il est obligé de commencer à détruire ce qui en lui l’a toujours diminué.

C’est-à-dire les réflexions égoïques qui constituent sa subjectivité, qui constituent la personnalisation de son mental, qui constituent l’influence des masses ou des pensées du monde sur son mental, et graduellement l’Homme va entrer petit à petit dans sa grandeur et il va commencer finalement à réaliser qu’il n’est pas bête du tout.

FP : Merci infiniment Bernard de Montréal ! (Applaudissements).

mise à jour le 22/08/2024

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