La signification de l’intelligence

Marine life – credit: @scubaasmr YouTube

Conférence avec François Payotte 37

« FP : Alors, suite à la première partie, il y a eu un concert de protestations de ma syndicate belle-mère dans la salle. On m’a trouvé bien cruel et puis on a trouvé aussi que j’étais un peu vulgaire. L’affaire du kangourou là, il y en a qui ne le prennent pas… Il faut appeler les choses par leur nom. C’est vrai … » BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

écouterregarder sur YouTube

François Payotte (FP) : Alors, suite à la première partie, il y a eu un concert de protestations de ma syndicate belle-mère dans la salle. On m’a trouvé bien cruel et puis on a trouvé aussi que j’étais un peu vulgaire. L’affaire du kangourou là, il y en a qui ne le prennent pas… Il faut appeler les choses par leur nom. C’est vrai que pour rebalancer un petit peu les femmes, les dames, je vais vous citer Rousseau, qui a dit : “Tout est bien sortant des mains de l’auteur des choses, et tout dégénère entre les mains de l’homme”.

Et ma belle-mère de répliquer : “Tout redeviendra bien entre les mains des femmes” (rires du public). Mais s’il faut attendre que la révolution féministe nous sorte de notre pétrin, je ne sais pas ! Quelle heure est-elle, comme disent les féministes ! Alors, c’est l’heure de parler de l’intelligence. Pour moi, ça devient difficile de parler de l’intelligence, vous comprendrez très facilement pourquoi.

Si c’était facile, je serais assis de l’autre bord. Pour dire qu’en regardant bien dans le passé, chez moi, il semble que je n’ai jamais eu vraiment une idée intelligente de ma vie. Quoique, il me semble qu’une fois quand même, je crois que c’était en 1981, j’ai eu une bonne idée, en tout cas, une idée intelligente, supposément.

C’était au Symposium de la paix, à l’hôtel Windsor, ça duré trois jours, on était quarante conférenciers invités à faire le tour de la question du désarmement, du danger nucléaire, de l’holocauste, de la possibilité d’un holocauste nucléaire. Le thème, c’était Apocalypse ou Apothéose.

Et on a planché là, pendant trois, quatre jours dans des ateliers pour trouver des solutions au désarmement, et c’est moi qui ai eu l’idée de génie, à la toute fin et qui ai sauvé le symposium (rires du public). C’est drôle, les gens rient toujours là où je ne pense pas qu’ils vont rire puis ils ne rient pas là où ils devraient. C’est bizarre, ça… Comprends rien !

En tout cas… ouais… l’affaire c’était : Comment arriver à obliger les gouvernements à désarmer, à mettre tout leur stock de “bébelle” nucléaire à la poubelle. Ça faisait quatre jours qu’on était là-dessus. Puis mon idée, intelligente, c’était la suivante : J’ai proposé que les femmes du monde entier soient solidaires – une fois n’est pas coutume – et entament une grève du sexe à l’échelon mondial.

Couper le zizi à tous ces messieurs, pendant un mois, deux mois, trois mois, quatre mois, aussi longtemps qu’ils ne désarmeront pas (rires du public). Ça fait rire tout le monde, mais réfléchissez un petit peu. Imaginez-vous le moyen de pression qu’on a entre les mains, enfin… que vous avez entre les mains ! Ça fait que “changez pas de main” là, ça vient.

Ah ! La belle-mère, elle est sortie tout à l’heure, elle était choquée bleu-nuit. Ça fait que la prochaine fois, si j’ai des allusions à faire aux belles-mères et puis dans l’éventualité où elles pourraient se représenter, je ne parlerai plus de ma belle-mère, mais je dirai B&W, ce sera le code pour “Belle-mère Western”. Donc l’idée, c’est ça.

Si les femmes du monde entier entament une grève du sexe à l’échelon mondial, elles vont faire une pression sur leur mari qui, eux autres, vont faire une pression auprès de leurs députés, auprès des ministres, auprès des gouvernants du monde entier, pour être certain qu’au bout de trois, quatre, cinq mois, on arrivera à un désarmement.

Puis tout le monde a trouvé cette idée-là très intéressante, mais c’est comme si vraiment les gens n’y croyaient pas. Ils ont ri en même temps, ils ont trouvé ça très intéressant, et tout, mais il n’y a pas eu de changement depuis, à part ma femme qui m’a pris au mot (rires du public). Ça fait que depuis quatre ans, je suis en psychanalyse (rires du public). Elle le tient mordicus, le pari. Mais comme je suis tout seul, j’ai beau mettre de la pression sur le ministre, lui s’en fout, il a ce qu’il a besoin.

Ça fait que tout ça, c’est entre vos mains. Alors, j’ai eu au moins une idée intelligente dans ma vie. Alors, c’est pour ça qu’il sera plus intéressant de se référer à celui qui, aujourd’hui, est de notoriété mondiale, reconnu comme l’intelligence par excellence, Bernard de Montréal, et la question que j’aimerais lui poser, pour commencer : Est-ce qu’il fait des nuances, est-ce qu’il fait des différences, est-ce qu’il y a plusieurs formes d’intelligence à votre avis ?

Bernard de Montréal (BdM) : Question intéressante ! Parler de formes d’intelligence, c’est invoquer une division dans l’énergie de l’intelligence. Dire que l’intelligence se manifeste différemment à travers différents individus, oui. Je vous donne un exemple : Bon, je prends mon couple, moi et mon épouse. Si nous avons à expliquer quelque chose, à comprendre quelque chose, à voir quelque chose, nous le voyons toujours d’un même œil, mais nous l’approchons toujours de différents points.

Donc, je ne peux pas dire que je suis plus intelligent que ma femme, je peux dire que je suis plus créatif mentalement que ma femme, j’ai une vibration beaucoup plus précise à cause de la fusion, mais je ne peux pas dire que je suis plus intelligent que ma femme parce que ça voudrait dire qu’il y aurait une qualification dans la nature de l’intelligence, et ça n’existe pas.

FP : Ça veut dire que l’intelligence n’est pas personnelle ?

BdM : L’intelligence n’est pas personnelle, elle est prépersonnelle. Si vous ou des gens dans la salle, par exemple, disent quelque chose qui soit intelligent, leur canal, leur appareil psychique rendra cette intelligence en fonction de son taux vibratoire. Si moi, je disais la même chose, probablement que je le dirais dans une autre façon parce que je n’ai pas le même taux vibratoire, mais l’intelligence de la chose serait la même.

Donc à partir du moment où l’on comprend ceci, quel que soit notre taux vibratoire, notre référent, le référent d’intelligence de l’Homme nouveau, ce n’est jamais la forme qu’elle prend, mais toujours la vibration qu’elle suscite dans le mental. Donc si un Homme est temporairement dans son intelligence et qu’il véhicule cette vibration, l’autre qui est supposément dans son intelligence, percevra la vibration, mais ne s’occupera pas de la forme.

Et c’est à partir du moment où l’Homme va perdre conscience ou confiance dans l’importance de la forme, qu’il va commencer à s’ouvrir sur le plan égoïque, sur le plan mental, et qu’il va commencer à enregistrer des vibrations de cette énergie à un autre niveau de sa conscience, que nous appelons pour le temps présent, la conscience supramentale. Qu’est-ce que c’est la conscience supramentale ?

La conscience supramentale, c’est un niveau de conscience qui est détaché de l’ego, mais qui dans un même temps, fait partie de l’Homme. Détachée de l’ego, autrement dit, absente de reflets égoïques et qui, dans un même temps, fait partie de l’Homme. Dans la mesure où l’Homme va évoluer, il va s’habituer à vivre de cette intelligence, c’est-à-dire de la recevoir sans être obligé constamment, au niveau de l’ego, de la vérifier.

C’est un mécanisme d’habitude ça, c’est une crainte de l’ego, c’est une insécurité de l’ego, c’est une question de l’ego, c’est un doute de l’ego, qui fait partie de l’insurrection contre l’ego qui se fait quand l’Homme est dans le monde. Nous avons été habitués, dans le monde sur le plan mental, à combattre pour nos idées. Ceux qui ont combattu le plus fort, souvent ont vu leurs idées devenir victorieuses pour un certain temps en tout cas, et ce n’est pas le cas en ce qui concerne l’évolution future de l’Homme.

Dans le cas de la prochaine évolution, l’Homme ne pourra pas combattre pour ses idées, parce qu’il ne sera pas attaché émotivement à ses idées. Et si on peut parler de la conscience supramentale, de cette intelligence universelle de l’Homme, c’est qu’elle n’est pas entachée d’émotivité, donc automatiquement, l’ego lui, se sent libre dans cette intelligence. Elle devient comme un médium d’expression ou d’une énergie manifestée au niveau de son mental, et lui, en tant qu’Homme, il est capable de supporter sa vibration, son intensité, son mouvement, sa dynamique.

Et plus l’ego va s’habituer à cette forme d’intelligence, plus il va se désengager de la forme qu’elle présente dans sa manifestation créative, et il va s’engager dans la vibration. Et avec le temps, l’Homme va devenir tellement raffiné à manipuler cette énergie, à la vivre, à la canaliser, qu’il en arrivera à un point où il ne sera même pas conscient d’être intelligent. Il sera simplement conscient d’être créatif, mais il ne sera pas conscient d’être intelligent.

Parce que si on est conscient d’être intelligent, ceci veut dire qu’on vit une réflexion égoïque face à ce processus-là. Tandis que l’Homme, de plus en plus conscientisé, va manifester créativement cette énergie, et ensuite il dira à ses amis ou à d’autres : “Ah, est-ce que c’était intéressant”… ? Et on dira : “Oui, c’était intéressant”. Mais lui ne pourra pas savoir si c’était réellement intéressant, parce que lui sera de plus en plus détaché de la forme qu’elle prend quand elle est canalisée.

Et ça, c’est une grande différence entre l’intelligence rationnelle, si vous voulez, de l’involution, et l’intelligence créative de l’évolution. Et à partir du moment où l’Homme vivra l’intelligence d’une façon créative, sur le plan égoïque, il deviendra extrêmement serein. Il commencera à entrer dans ce qu’on peut appeler la paix de l’Esprit ou la paix de son mental. Et l’intelligence à ce moment-là, sera une source de vie pour lui qui, non seulement, créera sur le plan mental une très grande vitalité mais aussi sur le plan matériel.

Parce que cette énergie, elle part de haut et elle descend jusque dans la matière. Donc l’Homme en arrivera éventuellement à coordonner tous ses centres d’énergie en fonction de cette énergie, et il n’aura plus besoin égoïquement de se partager en mentalité, émotivité, vitalité et physicalité. L’énergie elle-même prendra soin de tout. Et c’est ça un peu, la conséquence ou le résultat de l’évolution de la descente de la conscience supramentale sur le plan matériel.

FP : Et… est-ce que l’humour fait partie de ce détachement, ou alors est-ce que c’est comme dit mon psychanalyste : “que la politesse du désespoir” ?

BdM : Non, l’humour ce n’est pas la politesse du désespoir. L’humour, c’est le plaisir de l’Esprit à travers la forme, ça c’est l’humour réel. Évidemment, il y a d’autres qualités, d’autres aspects de l’humour qui peuvent être amenés à une dissertation philosophique ou psychanalytique. Mais sur le plan créatif, l’humour fait partie du plaisir de l’Esprit, et un Homme qui connaît les lois de la pensée, qui connaît le monde de la pensée, qui connaît – s’il est suffisamment conscientisé – la communication télépathique, il s’aperçoit que son double est un être, est une source d’énergie créative extrêmement humoristique.

Et cet humour sert à quoi ? Il sert à créer dans la conscience émotive de l’Homme, une sorte de relaxation. L’humour sert à relaxer le plan émotionnel en invitant le plan mental à se déjouer de l’importance de la forme, pour ne canaliser que de l’énergie. C’est pour ça, qu’on dit souvent en France par exemple : telle personne est spirituelle.

Le mot spirituel a une certaine proximité avec la justesse du terme, parce que lorsque nous disons que telle personne est spirituelle, on ne veut pas dire qu’elle est spirituelle dans le sens religieux, elle est spirituelle dans le sens de l’Esprit. Et comme l’Esprit est extrêmement rapide, sa manifestation, son mouvement à travers le mental peut-être extraordinairement invitant à un plaisir vécu, goûté, par l’ego, qui devient de l’humour.

FP : Donc, des Hommes comme Yvon Deschamps, sous le masque de l’humour, sont des gens très intelligents ?

BdM : Ce sont des gens très intelligents qui vont chercher dans la vibration, à leur niveau de conscience, une sensibilité qui se rattache extrêmement à leur travail, à leur explication de la vie commune de tous les jours, et nous voyons que dans la masse humaine, il y a un rapport étroit entre ce que ces gens disent et ce que les Hommes vivent.

Donc ces Hommes sont extrêmement rattachés à la masse, et la masse aussi est très attachée à eux. Donc ce sont des Hommes que nous avons tendance à aimer naturellement, parce qu’il n’y a pas d’agressivité dans cette vibration, il y a simplement une sorte de qualité enchanteresse qui fait rire l’Homme, qui fait rire la masse, et qui permet à l’individu de côtoyer une multitude d’individus à travers la parole.

Ce qui fait de ces Hommes, publiquement ou socialement, des êtres que l’on chérit individuellement. Moi, j’ai déjà rencontré Yvon Deschamps sur la rue Côte des Neiges, il m’avait donné un “lift” (offrir un transport) dans le temps ; et puis, il était très chaleureux, très plaisant. Donc il continuait à véhiculer cette vibration, elle est réelle, elle ne fait pas partie d’un jeu théâtral.

L’humour, ça va très loin la question de l’humour. Là, je parle de l’Esprit ou du double, de cette énergie à partir du plan où moi je la vis. L’Esprit n’est pas friand de donner à l’Homme le plaisir de sa présence, OK. C’est comme si l’Esprit avance, descend très très lentement dans la conscience de l’Homme. Et si l’Esprit descendait trop rapidement dans la conscience de l’Homme, il déséquilibrerait ses centres psychiques. Et des fois, on est en société, on fait des plaisanteries…

FP : Moi je dis des “jokes” (blagues).

BdM : Des “jokes”, bon. Alors je parle intérieurement et je dis : “Bon ben, conte m’en une”… Et il m’en fait une ; il y en a qui sont trop subtiles, elles sont trop “espritées”, vous comprenez… donc dans le mental de l’Homme. Donc je la garde, moi je la ris, ainsi de suite, tout seul (rires du public). Mais s’il veut me rendre la vie facile, s’il veut que je passe une bonne soirée en société, ainsi de suite, avec des gens qui sont spirituels, là, elle va passer cette “joke”, et elle sera comique, et elle est à la pointe de l’intelligence, mais moi je ne peux la goûter qu’en tant que canalisateur, je ne peux pas la goûter en tant que réflecteur.

Mais en tant que canalisateur, je peux la goûter, et ce qui se produit, c’est qu’à cause de ma nature, je ne peux pas trop rire, je peux rire un peu. Si je ris trop, je développe des bosses ici, à l’arrière de la tête, et ça fait très mal, hein, et elles enflent, elles peuvent devenir aussi grosses que la moitié d’une balle de golf. C’est réellement terrible. D’ailleurs vous le savez, nous nous sommes déjà rencontrés en société, et à un certain moment, je dois dire : “Bon ben, c’est assez Payotte, il faut que je fasse un break”.

Je ne peux pas trop rire, et la raison pour ça, c’est pour m’empêcher d’absorber trop d’énergie. Si je ris trop ou si je me laisse trop ouvert à cette énergie avec la mienne et la vôtre, à ce moment-là je souffrirais des maux de tête terribles. Mais probablement viendra un jour, dans cinq ans ou dans dix ans, où je pourrai rire plus, mais je ne peux pas rire aujourd’hui beaucoup, juste assez. Je ne peux jamais vivre de démesure, mais au moins, si je ris un peu, je ris suffisamment.

Mais si j’étais inconscient, j’irais probablement voir le psychiatre et je dirais : “Comment ça se fait que je ne peux pas rire, que je dois arrêter à un certain moment, parce que j’ai un signal ici, physique, qui me donne des maux de tête”… ? Et peut-être que le psychiatre me dirait : “Peut-être que vous ne riez pas parce que vous êtes intérieurement gêné, peut-être que vous cachez des choses”, et là, je serais mal pris, et là, je rirais encore moins (rires du public).

Tandis que maintenant, puisque je ne peux pas invoquer de théorie psychanalytique en ce qui concerne le rire ou l’humour, s’ils me disent : “C’est assez, c’est assez”, je m’arrête là. La conscience… je veux dévier un peu sans vous enlever la parole, mais… la conscience supramentale telle que l’Homme la découvrira, c’est effectivement à la fois un mystère et à la fois le dévoilement d’un mystère.

Mais l’Homme ne peut pas vivre ce dévoilement trop rapidement, parce que l’Homme a été tellement perturbé dans son ego, pendant l’involution, il a été tellement encapsulé dans une sorte de façon de se voir, de se réaliser ou de se comprendre ou de ne pas se comprendre, que la merveille de l’énergie créative de cette conscience supramentale, qui fera de la nouvelle évolution une nouvelle expérience de l’Homme – mais cette fois cosmique et créative – cette merveille, elle doit être vécue par l’Homme d’une façon extrêmement balancée, extrêmement neutre, extrêmement dépolarisée de l’émotion.

Et c’est pourquoi les Hommes ne seront pas amenés rapidement à converser avec le double d’une façon intelligente, graphique, télépathique, universelle, instantanée, sans parler du contact visuel éthérique, ainsi de suite, parce que l’Homme n’aurait plus le plaisir de vivre sur la Terre. Et l’Homme doit vivre sur la Terre, la fusion doit être pour l’Homme sur le plan matériel et pour l’Homme sur le plan éthérique, mais en relation avec l’évolution de la civilisation.

Et s’il était donné à l’Homme de cette énergie trop rapidement, il ne serait pas intéressé à vivre sur le plan matériel, parce que la planète serait trop limitée pour lui. Donc l’Homme sera amené, petit à petit, au cours de son évolution individuelle, à vivre cette énergie, à l’intégrer et à l’intégrer, et il viendra le jour où il sera suffisamment balancé dans tous ses centres, que là, lorsque se déchirera le voile de la matière, le voile de l’espace, il pourra entrer en Esprit dans cette autre dimension et il pourra revenir sur le plan matériel.

Et on ne pourra pas sentir en lui de changement dans sa nature, on ne pourra pas changer d’évidence, on ne pourra pas sentir d’occultisme, d’ésotérisme, on ne pourra pas sentir aucune forme qui nous ferait croire que cet Homme est différent des autres Hommes. Et c’est à partir de ce moment-là, que l’Homme nouveau aura une très grande puissance de pénétration dans la conscience des masses, des nations, des peuples et des individus.

Il faut que la conscience supramentale pénètre la conscience humaine, elle ne peut pas arriver à elle par voie du choc ou de la contestation. Elle va pénétrer ; elle va pénétrer un peu comme le voleur pénètre dans la maison, et l’humanité en bénéficiera. Les Hommes la vivront d’une façon absolument avantageuse, il n’y aura pas d’égoïcité, il n’y aura pas de territorialité ni psychique ni matérielle. Ce sera réellement la magie de l’énergie.

FP : À l’inverse de cette intelligence spirituelle, qui ne se prend pas au sérieux, qui aime l’humour, etc., ou qui prend la forme de l’humour pour se manifester, est-ce qu’il n’y a pas une forme d’intelligence occulte ? Est-ce qu’il n’y a pas une polarité ? Est-ce qu’il n’y a pas une autre intelligence, qu’on pourrait appeler occulte, qui elle, est dans le sérieux de l’occulte ?

BdM : L’intelligence occulte ou l’intelligence occultée, ou l’intelligence qui ne dit pas tout, l’intelligence qui cache des choses ou l’intelligence qui parle seulement à certains individus, ainsi de suite, cette intelligence est une intelligence qui est parfaitement vibratoire et qui est alimentée par l’Homme lui-même en fonction des Hommes récepteurs. C’est absolument évident qu’un Homme qui vit d’une certaine vibration ne peut pas perdre de l’énergie, et un Homme sensible perd facilement de l’énergie.

Donc, un Homme conscient va entrer en communication, en relation humaine, mentale, intelligente, avec un Homme ou des Hommes qui sont sur une longueur d’onde mentale capable de les comprendre ; non pas de les comprendre intellectuellement, mais capables de les comprendre vibratoirement. À ce moment-là, l’intelligence devient réellement occulte. Il y a une personne, parmi vous, dans la salle, qui a cette intelligence occulte.

Si je m’assois et que je parle avec cette personne, je n’ai pas à me préoccuper, à aucun niveau, de la qualité de sa réception. Je sais que cette personne comprendra parfaitement ce que je veux dire. Elle ne pourra pas nécessairement vivre ce que je veux dire, avec le temps, oui. Mais elle comprendra parfaitement ce que je veux dire, parce que déjà, sur le plan mental, cette personne, elle est conversante avec elle-même au niveau de son extraordinaire faculté d’intuiter ce qu’elle sait.

Donc à ce moment-là, l’intelligence devient occulte et dans une conversation entre nous deux, nous pouvons participer au dévoilement de l’espèce des formes. Donc, nous pouvons regarder n’importe quel aspect de l’universel, en étudiant les différents concepts qui ont fait partie de l’organisation psychologique de la connaissance humaine, l’infinité, n’importe quoi, la science.

Mais nous le faisons d’une façon totalement créative, dans ce sens que nous pénétrons ensemble ces formes qui font partie du mental humain ou de la mémoire collective de l’humanité et nous les déchirons. Nous faisons ressortir de cette forme une nouvelle énergie beaucoup plus essentielle qui va utiliser la forme de la parole pour se véhiculer, mais qui ne laissera pas de trace dans la mémoire humaine.

Donc après la conversation, nous avons tout oublié, mais nous savons ce que nous avons dit. Et c’est ça l’occulte de la conscience supramentale. Il faut être spécifique lorsque nous parlons d’occulte, parce que l’occultisme n’a rien à voir avec l’occulte de la conscience supramentale. La parole créative de l’Homme nouveau, elle est occulte dans ce sens qu’elle ne fait pas partie des sphères ou des zones psychiques de l’Homme.

Elle fait partie de la lumière de l’Homme qui passe à travers les zones psychiques qui allument le mental inférieur et qui donne à l’Homme, par la parole, une capacité d’inspection des archives universelles. Donc un Homme qui est dans cette vibration n’a pas à étudier, n’a pas à essayer de comprendre, il a simplement à parler pour réaliser ce qu’il sait, donc pour réaliser ce qui est, donc pour réaliser ce qui doit être su pour canaliser une certaine forme d’énergie, qui devient pour l’humanité une connaissance.

Mais lui, il est libre de ceci, donc il est réellement un être occulte, mais il ne vit pas sa vie dans le cadre d’une forme que nous appelons l’occultisme.

FP : Si l’on prend la sémantique du mot intelligence, on voit qu’il est composé de “inter” et “legere” qui veut dire : lire entre, donc lire entre les lignes en quelque sorte. Est-ce que ce n’est pas une autre façon de parler d’une intelligence qui est vibratoire, dans le sens que la pensée serait l’accumulation des connaissances et l’intelligence qui permet de puiser dedans, de lire, d’intuiter ?

BdM : Oui, c’est juste. La pensée c’est l’accumulation des connaissances, mais non pas simplement l’accumulation des connaissances, mais aussi l’expérience psychologique de l’ego. Si nous prenons l’expérience psychologique de l’ego en terme de souffrance, nous pouvons ensuite, allier à elle la pensée, pour qu’il puisse l’interpréter. Donc, la pensée n’est pas suffisante pour donner à l’Homme la valeur de l’intelligence.

Pour qu’il ait la valeur réelle de l’intelligence, il faut qu’il aille au-delà de la pensée, c’est-à-dire qu’il vive la pensée, non pas d’une façon psychologique mais d’une façon totalement intégrale, c’est-à-dire qu’il soit désengagé égoïquement de la valeur de la forme, pour donner à la manifestation de cette énergie qui est intelligente, une forme qui convient à son présent afin de bien connaître sa nature.

Nous les Hommes, nous avons tendance à penser que l’intelligence c’est l’intellect, ce n’est pas l’intellect, parce que l’intellect, c’est une partie inférieure, c’est une manifestation inférieure de l’intelligence. Il y a des niveaux supérieurs d’intelligence, dont nous les Hommes dans un corps matériel, nous sommes incapables de vivre, parce que la rapidité ou la densité de la vibration ne nous permettra pas de véhiculer le savoir.

Nous serions obligés de le véhiculer à un autre niveau, télépathique par exemple. Si par exemple le double se manifestait dans sa réalité à travers la pensée humaine, dans toute la science qu’il possède de l’évolution, à tous les niveaux, il pourrait, à l’intérieur de quelques mots, encapsuler la totalité de notre savoir. Donc le cerveau, les neurones, ne pourraient pas supporter cette énergie, parce que l’intelligence, c’est un phénomène d’énergie, ce n’est pas un phénomène de formes structurées historiquement.

FP : Donc pas de rapport avec la culture ?

BdM : Ça n’a aucun rapport avec la culture. Au contraire, la culture peut retarder l’évolution de l’intelligence, elle peut encapsuler l’Homme dans une forme et le fossiliser. Et je suis absolument dans la certitude que la culture, elle est bonne pour l’Homme afin de lui donner le plaisir de vivre sur le plan matériel d’une façon qui convient parfaitement à son corps astral, et aussi à son corps mental, dans la mesure où il ne laisse pas la culture prendre avantage de son énergie, de sa réalité interne.

La culture peut très très bien déformer l’Homme, et c’est ce qu’elle a fait d’ailleurs. C’est pour ça que nous voyons dans les pays totalitaires, par exemple, ou dans les pays fascistes, les gouvernements se plonger ou prendre le contrôle de la culture afin de conditionner l’esprit humain. Donc la culture, elle est beaucoup plus libre dans le monde occidental et elle doit servir au plaisir de l’Homme, elle ne doit pas servir à l’évolution de la conscience de l’Homme.

D’ailleurs elle ne peut pas, parce que déjà, la culture, elle est morte. La culture, c’est une forme d’intelligence qui a servi, historiquement, à mener l’Homme vers des prises de conscience psychologique, mais elle ne peut pas mener l’Homme à une prise de conscience occulte, cosmique, universelle. La conscience occulte, cosmique, universelle de l’Homme, elle englobe la culture, elle peut participer à la culture, elle peut avoir le plaisir de la culture.

Moi, je peux très bien aller écouter un concerto, une symphonie, aller voir des peintres, ainsi de suite. Je peux bénéficier de la culture, mais la culture ne peut pas m’englober. Si je décide, pour une raison ou une autre, de critiquer créativement un artiste, même s’il est reconnu mondialement, pour le bénéfice de ma fille, par exemple, je le ferai. Si je veux critiquer Michel-Ange et lui faire voir des choses que les historiens de la peinture ne voient pas, je prends l’avantage, mais ce sera entre moi et ma fille.

Je ne ferais pas ceci en public, parce que ce serait un manque d’intelligence, parce que l’intelligence quand elle est trop occulte, elle ne peut pas se permettre d’aller fouiner dans les aspects fossilisés de la conscience humaine que nous appelons la culture, et de créer des chocs pour rien. Il y a suffisamment de chocs à créer au niveau de la conscience humaine, à partir de cette intelligence, et ces chocs se situent au niveau de la nature de la pensée, des voiles de l’ego, ainsi de suite, sans aller dans les expériences humaines qui sont nécessaires et qui font partie de l’histoire.

Mais à ma fille ou à des amis proches, je peux dire : “Ah ben oui, papapa, papapa, papapa”… mais ce serait toujours en relation avec ce contact. Et lorsque nous parlons ou lorsque nous entendons cette communication discutée de ces Hommes, ils mettent en perspective certaines choses et nous voyons que c’est très intelligent, ça a de l’allure. Mais ce sont des choses qui ne se pensent pas.

Si vous me demandez : “Quelle est la plus grande mystique, si vous voulez, de l’intelligence supramentale, quelle est la plus grande qualité, quelle est sa plus grande différenciation”… ? C’est que l’intelligence supramentale, ça ne se pense pas. Tandis que l’intelligence inférieure de l’Homme, ça se pense. Les valeurs se pensent. Et la raison, c’est que l’intelligence supramentale se situe en dehors de l’expérience planétaire de l’ego.

Donc à partir du moment où l’ego est capable de réellement, je dirais même la subir au début parce qu’on la subit au début, on n’est pas habitué, avec le temps, on devient habitué, avec le temps, elle s’unit avec l’ego et nous devenons des maîtres de la parole. Nous devenons des maîtres de la pensée intérieure et nous devenons finalement des maîtres de la télépathie intérieure.

Donc finalement, nous avons accès à énormément de notions, de choses, de savoir, qui font partie du mouvement de cette énergie à travers le mental de l’Homme, pour son bien-être et l’évolution de sa science et de sa civilisation. Mais le double ne peut pas donner à l’Homme de l’information qui lui servirait dans deux cents années, parce que ce serait une perte d’énergie, le mental n’est pas ajusté à recevoir cette forme de vibration.

FP : J’ai relevé quelque chose qui me semble intéressant en ce qui concerne les sept Rishis, donc les instructeurs, éducateurs, initiateurs de la cinquième race-racine, Indo-Européenne, qui est la nôtre, la nôtre je dis bien, pas la vôtre, ils avaient un concept eux autres de l’intelligence qu’ils associent à Brahman. Et Brahman, dans leur concept, c’est Dieu. Donc c’est un équivalent pour eux, dire Dieu ou l’Intelligence universelle, ça revient au même.

Ce que j’ai trouvé d’intéressant, c’est qu’il disent donc : Dieu ou l’Intelligence existe toujours, mais elle est voilée par la matière, l’illusion, la stupidité, l’ignorance, et par toutes sortes de facteurs malfaisants qui sont des créations de la pensée. Ils disent qu’en éliminant tout cela, cette chose est là, qu’on l’appelle Intelligence ou qu’on l’appelle Dieu. Iriez-vous jusque-là ?

BdM : Oui, oui, c’est très bien ça, c’est très bien expliqué. La seule condition que je mettrais dans notre siècle, en ce qui concerne la définition de cette intelligence, c’est que dans la mesure où nous donnons naissance à une forme-pensée, que nous appelons Dieu, ou dans la mesure où nous donnons une forme-pensée dite universelle, nous perdons contact avec notre identité réelle, cosmique planétaire personnalisée.

Ce que je reproche à l’universalisation de la forme philosophique ou spirituelle, c’est que dans son effort pour donner substance à l’origine des choses, et dans son effort pour donner substance à la continuité des choses jusque dans la matière, l’Homme, lui, disparaît dans la qualité volumétrique de la pensée. Et en disparaissant dans la qualité volumétrique de la pensée, autrement dit dans son apparence extrêmement éthérée, il perd contact avec lui-même, autrement dit il s’empêche et il devient incapable d’intégrer cette énergie.

Il est inutile pour l’Homme de croire que l’Intelligence ou ce Dieu, si vous voulez, existe là dans le cosmos. Ça, c’est une façon de penser. Le Dieu ou l’Intelligence n’existe pas là, dans le cosmos, prêt à descendre quand les illusions n’existent plus. Ça, c’est une façon philosophique d’éthériser le mensonge cosmique et de lui donner une valeur positive, afin que l’Homme puisse spiritualiser sa conscience et devenir automatiquement un être capable d’être recevant de cette êtreté que nous appelons Dieu.

Et ceci fait partie de la subtile domination des forces lucifériennes sur la pensée occidentale et orientale ; ceci fait partie des forces de l’involution et a été responsable pour la création dans l’Homme, de ce que j’appelle le complexe nucléaire de son mental inférieur qui est responsible pour la dissolution psychologique de son moi, à partir du moment où il commence à contempler l’infinité de la création.

Et ceci, je suis obligé d’arrêter son mouvement parce que l’Homme découvrira, au cours de l’évolution, que la nature de l’intelligence, la programmation psychique du moi, l’involution psychique de l’ego en relation avec toutes les données vibratoires qui viennent vers l’Homme, cette nature de l’intelligence, elle est déjà, dans le temps, organisée en potentiel en fonction de l’évolution possible de l’Homme.

Donc, l’Homme n’a pas à s’estomper sur le plan de l’illusion ou des voiles pour que vienne cette énergie, parce que cette énergie viendra dans l’Homme lorsque le temps sera venu, et la preuve en est que moi, en 1969, lorsque j’ai vécu ma fusion, j’étais totalement dans mon ego, comme tout le monde ; j’étais totalement dans la conscience planétaire ; j’étais totalement dans le monde de la pensée ; j’étais totalement comme les gens sont !

Et à un certain moment, cette énergie, elle est pénétrée, elle a fait éclater ma personnalité, a renversé la polarité de mon être, et a commencé à me faire réaliser ce que veut dire être un être conscient. Donc ce n’est pas moi qui ai, par des méthodes ou par un mouvement spirituel de ma conscience, été amené à pouvoir recevoir ça, j’étais déjà prêt à le recevoir.

Donc si nous établissons philosophiquement que, dans la mesure où nous éliminons les illusions et les voiles, que cette énergie qui est toujours là vient, nous perdons de vue que déjà, avant que cette énergie vienne, avant que cette énergie descende, avant que les voiles disparaissent, nous sommes déjà prêts. Donc il y a sur la Terre des Hommes qui sont prêts. Il y a des Hommes dans différentes régions du globe qui sont prêts.

L’élimination des voiles viendra avec l’instruction mondiale de cette conscience supramentale. Donc les voiles viendront, et les voiles graduellement disparaîtront de la conscience de ces Hommes. Mais déjà, ces Hommes sont prêts. Déjà, ils sont venus sur le plan matériel pour une raison ou une autre. Donc nous n’avons pas à dire : cette énergie elle est là, lorsque nous serons prêts elle descendra. Nous sommes déjà prêts.

Un Homme qui n’est pas prêt évolutivement à entrer en fusion avec son double, même si nous l’amenons dans une école ésotérique ou dans un temple oriental, et que nous l’assujettissons à une initiation astrale, il ne pourra jamais recouvrir la deuxième vue, parce qu’il y aura chez lui, quelque part, une limitation psychique à sa capacité de reconnaître l’infinité de sa propre identité.

Il pourra la vivre sur le plan astral spirituel, ce que les Hindous ou les Orientaux ou les gourous ont vécu, par exemple lorsqu’ils parlent de l’illumination. L’illumination, c’est l’ultime infinité de la lumière astrale qui englobe totalement l’ego et empêche l’Homme de passer de la personnalité à la personne d’une façon totalement identique à sa réalité cosmique.

Et ces êtres- là, les plus sages, si vous voulez, qui sont arrivés à un niveau de réalisation de cette ultime illusion qui est l’illuminisme, seront obligés, éventuellement, d’admettre devant le monde, devant leurs disciples, je ne sais pas moi, devant leurs ashrams, que l’illumination est une illusion astrale qui fait partie de l’involution spirituelle de l’humanité.

Et à partir du moment où l’Homme passe de l’illumination à la conscience réelle, il est obligé de revenir complètement dans la genèse de son Esprit, c’est-à-dire d’éliminer de sa conscience la sagesse spirituelle et primordiale de l’humanité, afin de pouvoir finalement comprendre les principes de base de la nouvelle évolution, la science de la nouvelle instruction et aussi pouvoir interconnecter, d’une façon intégrale, avec sa propre énergie, le double, mais non pas les entités hautement évoluées sur le plan spirituel de la mort.

FP: Donc, Dieu, c’est une métaphore, un mot de remplacement qui a été surimposé à l’intelligence ?

BdM : Dieu, c’est une métaphore qui a été créée… qui a été implanté (Dieu) dans le mental de l’Homme pour la programmation psychologique de son moi, pour l’évolution spirituelle de son ego et aussi pour l’accalmie de son centre émotionnel à l’intérieur d’une vie ou dans le cadre d’une vie où sa conscience était totalement mesmérisée par la densité extraordinaire de ses sens.

FP : Donc c’est le seul avantage.

BdM : C’est le seul avantage et c’est un grand avantage, et c’est un grand concept et c’est un bon concept, et c’était un concept nécessaire ; mais ce concept demeure nécessaire seulement pendant l’involution. À partir du moment où l’Homme passera de l’involution à l’évolution, il sera obligé d’absorber ou d’accepter, ou de supporter sur ses épaules, l’infinité de sa conscience, l’infinité de la conscience, l’infinité de l’énergie. Il ne pourra pas se rapporter émotivement, ou mentalement, ou conceptuellement, à un concept qui lui enlève le besoin de supporter la lourde, la pesante, vibration de sa conscience multidimensionnelle.

Si nous mettons ou si nous créons des concepts qui divinisent la réalité, comme nous l’avons fait pendant l’involution, nous donnons à une êtreté quelconque, qui est une projection de notre imagination spirituelle, le rôle d’être absolu. Et tant que l’Homme projettera sur d’autres entités, même si ces entités font partie d’une astralisation du mental ou du monde mental, les Hommes ne seront pas capables de supporter le poids de leur énergie, la pénétration de cette énergie fulgurante qui est la lumière de l’Homme.

Donc les Hommes ne seront pas capables de savoir, ils seront simplement obligés de réfléchir spirituellement à une quantité, à une forme, à une personnalisation de leur ego, et ils seront incapables de supporter le réel, c’est-à-dire de passer mentalement d’un plan, c’est-à-dire du plan matériel logique à un autre plan qui est l’éther cérébral. Ils ne seront pas capables de supporter le vide de cette infinité, l’antimatière de l’Esprit ; parce que l’ego sera choqué dans l’émotion, il sera choqué dans le mental, l’ego vivra des déchirements extraordinaires qui pourront même le mener à la folie.

C’est pour ça qu’au cours de l’instruction, au cours de ce qui découlera de cette instruction mondiale, dans les livres qui viendront effectivement régénérer la nature de l’Homme et faire prendre conscience à l’Homme de l’exactitude de sa présence mentale sur le plan matériel en relation avec son lien cosmique, nous découvrirons des choses qui, aujourd’hui, ne font pas partie de la descente de l’énergie.

Et nous serons absolument renversés demain, dans quelques années, de savoir et de comprendre la réorganisation systémique des mondes ; de comprendre la nature de l’espace, du temps, de l’Esprit, de la forme, de Dieu, des Anges, des Archanges, des “Melchisédechs”, des extraterrestres. Nous serons absolument confondus par la nature des formes de vie micro, tels les virus, lorsque nous comprendrons le magnétisme vital des virus et que nous pourrons travailler avec ceci. Nous pourrons faire des choses absolument extraordinaires, parce que nous ne serons plus limités par la dynamique de la quantité de la forme.

C’est la dynamique de la quantité de la forme qui nous instruit mal de la nature de la réalité et qui nous invite à vivre une science basée sur la logique des principes, au lieu de vivre une science en fonction avec l’énergie créative qui a donné naissance, dans le cosmos, à différents niveaux de réalité : le plan matériel, le plan animal, le plan plantaire, le plan humain, le plan du Surhomme qui viendra, les êtres qui sont multidimensionnels qui font partie d’autres galaxies, d’autres dimensions, des êtres qui ont la capacité de se scinder en deux, en trois, en quatre, selon leur travail…

Des êtres qui sont tellement évolués que nous leur avons donné le nom d’Anges et d’Archanges, mais des êtres qui doivent et devront demain être compris, connus, reconnus et intégrés par l’Homme, des êtres qui devront demain travailler avec l’Homme, des êtres qui, demain finalement, au cours de l’évolution de cette instruction, seront reconnus comme faisant partie de la nature de l’Homme, des êtres qui, demain, seront reconnus comme n’étant pas des êtres à part de l’Homme.

Mais des êtres faisant partie de la conscience cellulaire de l’Homme, des êtres qui s’uniront avec l’Homme dans une finalité évolutive extraordinaire, qui donnera naissance à l’évolution jupitérienne, qui mettra fin à l’évolution de la Terre et qui permettra, finalement, à la fusion, de devenir dans le cosmos planétaire, local, intermondial, la nouvelle vague de vie. Mais ces choses ne se pensent pas, l’Homme ne peut pas penser à l’infinité, l’Homme ne peut pas penser infiniment.

Pour que l’Homme puisse amener l’infinité vers la forme, amener l’infinité dans son cerveau, amener l’infinité dans sa perception, dans sa compréhension, dans tout l’agencement de la beauté de la connaissance, il faut qu’il cesse de penser de façon rationnelle. Il faut qu’il se serve du rationnel simplement pour organiser la matière qui est déjà fossilisée, mais il doit en arriver à pouvoir faire descendre cette énergie à travers son mental, dans la mesure où il sera capable de ne pas avoir peur de savoir. Mais ceci n’est pas facile.

FP : Vous parlez en terme de hiérarchisation de l’intelligence sous différentes formes, entités, êtres intelligents, etc., Anges, Archanges, alors que la science, à l’envers de vos propos, est en train, elle, de faire un travail de démystification de cette hiérarchie. Plus on avance avec la science, moins toute cette hiérarchie existe, plus elle saute ?

BdM : Oui, mais aussi face ou en relation avec l’évolution de la conscience supramentale, cette hiérarchie-là, elle sautera. Ce n’est pas moi qui a créé le concept des Archanges, des Anges ou des entités, autrement dit ces réalités existent dans des mondes parallèles ; elles font partie de la programmation de l’Homme ; elles invitent l’Homme à une connaissance beaucoup plus subtile des sens, mais elles font tout de même partie de l’organisation systémique de la vie.

Mais c’est l’Homme qui a donné et qui a coloré ces entités ou ces niveaux d’intelligences et qui les a personnifiés, donnant à certains le nom d’Anges, à d’autres le nom d’Archanges, à d’autres le nom de Dieu, à d’autres le nom d’entités. C’est comme le concept de l’entité. Je faisais de la médiumnité cette semaine ou la semaine passée, avec des gens dans un séminaire, et j’ai amené une personne à faire avouer à des entités qui sont dans le plan astral, qu’ils sont simplement de la mémoire.

Donc dans la mesure où une entité est capable de dire ou révélera à l’Homme, qu’elle est simplement de la mémoire, ça permet à l’Homme de comprendre le phénomène de la mémoire. Mais tant que nous sommes sur le plan matériel, ou que cette entité qui est mémoire est encapsulée dans un corps matériel, qu’est-ce qu’elle est ? Elle est un être humain. Donc l’être humain, c’est de la mémoire encapsulée dans la matière. Un mort, c’est de la mémoire qui est libre de la matière. Donc qu’est-ce que c’est que de l’Esprit ? Il faut savoir.

Donc, l’Homme a besoin de savoir tout. Mais c’est tellement anti-conscience humaine planétaire de savoir tout, c’est tellement bouleversant pour l’ego, c’est tellement anti-didactique, c’est tellement anti-réalité de savoir tout, que l’Homme se coupe de lui-même, pourquoi ? Parce qu’il va utiliser des formulations psychologiques, logiques, rationnelles, cartésiennes, pour contempler une forme qui déjà fait partie de la mort de son mental. C’est ce que nous appelons la science.

FP : Donc la science, dans sa tentative ou sa prétention de démystifier ce qui est une organisation hiérarchique, ne fait que remplacer les mots à consonance mystique par des mots à consonance scientifique. Dieu devient l’énergie, etc. ?

BdM : Prenons le concept du trou noir. Le concept du trou noir fascine la science aujourd’hui.

FP : Oui.

BdM : Pour les scientifiques, le trou noir, c’est le résultat probablement aujourd’hui, de ce qu’ils appellent l’implosion d’une étoile, ainsi de suite. Donc, la création d’un champ magnétique extrêmement puissant à l’intérieur duquel la dimensionnalité du temps disparaît complètement, bon. Mais qu’est-ce que c’est un trou noir ? Il y a plusieurs façons de comprendre quelque chose.

Nous pouvons comprendre quelque chose par la logique ; nous pouvons comprendre quelque chose par la symbologie mathématique qui est amenée à un très haut niveau de développement, aidée par le système des cerveaux électroniques ; nous pouvons comprendre quelque chose par expériences, par exemple des scientifiques qui iraient et qui se promèneraient dans ces trous noirs.

Mais il y a certainement un autre niveau, il y a certainement une liberté dans l’Esprit où l’Homme peut comprendre n’importe quoi, tous les mystères de la création, tous les mystères de la science, à partir d’un mental qui fait partie du mouvement de l’énergie à travers son cerveau. Donc à partir de ce moment-là, qu’est-ce qu’un trou noir ? Nous réalisons qu’un trou noir, c’est la déformation psychique d’un champ mental, qui fait partie de l’organisation de la conscience des planètes.

Donc à partir du moment où une planète perd son champ mental psychique, cette planète implose, pourquoi ? Parce qu’il n’y a plus de coordination électronique entre la masse dense de sa conscience planétaire avec la masse subtile de son Esprit, c’est ça, un trou noir. Mais pour un scientifique, ça n’a aucune importance, à moins que ce soit un scientifique marginal, parce que la science d’aujourd’hui n’est pas une science qui a finalement commencé à bénéficier de l’éthérisation de l’énergie.

Mais à partir du moment où l’Homme va entrer dans les champs vibratoires de l’éther, que l’Homme va aller dans l’éther et aller chercher dans ces dimensions de l’Esprit, de l’information concernant la nature de la matière, la science va totalement imploser. Même la science deviendra un trou noir. Vous comprenez ? Pourquoi ? Parce que le scientifique sera forcé de voir les choses à partir d’un niveau ou d’un statut universel, qui ne convient plus à la dynamique lente, mécanique de la logique.

Donc le scientifique sera obligé d’aller sur un autre plan, aller chercher de l’information, et l’appuyer en relation avec sa science de la matière. Et éventuellement, avec l’évolution de la science supramentale sur la Terre à tous les niveaux, c’est ce que nous connaîtrons. Nous verrons que la religion a été utile pendant l’involution, la science a été utile pendant l’involution, et au cours de l’évolution, la religion sera remplacée par ce que nous appelons la politique cosmique des sphères.

La science cartésienne d’aujourd’hui, mécaniste, sera remplacée par la science organisationnelle, éthérique, du mental humain supérieur. Donc nous vivrons un nouvel âge, nous vivrons un âge où nous n’aurons plus besoin de faire l’éclatement de l’atome pour avoir de l’énergie. Nous pourrons mentalement commander à l’atome, nous pourrons donner à l’atome un taux vibratoire qui correspondra aux besoins que nous avons, et l’atome obéira à la volonté de l’Homme, pourquoi ?

Parce que l’Homme en fusion, l’Homme éthéré cérébralement, demain sera un être parfait, c’est-à-dire un être capable de se substituer, instantanément, du stage de l’êtreté planétaire au stage de l’êtreté universelle. C’est là que l’Homme sera parfaitement harmonisé avec le cosmos, avec l’énergie. Donc l’Homme ne sera plus intéressé à la forme pour elle-même, il sera simplement intéressé à l’énergie, mais dans sa manipulation de l’énergie, il créera des formes absolument extraordinaires.

Donc nous aurons une science nouvelle, nous aurons une religion nouvelle, parce que ne vous imaginez pas que la religion va disparaître de la Terre, parce que la religion doit vivre aussi ses changements. Mais la religion sera extrêmement transmutée, dans ce sens qu’il y aura éventuellement des temples de la musique, des temples de la lumière. Et ces temples seront gérés, si vous voulez, il y aura à la tête de ces temples, des êtres, des initiés, qui feront apparaître dans l’éther astral et éthérique des masses dans ces temples, feront apparaître des énergies qui guériront les gens, qui élèveront la conscience des gens, ainsi de suite.

Donc même la religion va évoluer ; ce ne sera plus une religion théologique, ce sera une religion d’ordre “éthérico-matériel”. Et sur le plan de la science, c’est la même chose. Donc nous ne pouvons pas rejeter les formes qui nous ont servis pendant l’involution, mais ces formes seront transformées par la descente de la conscience supramentale sur la Terre.

Et au fur et à mesure où l’Homme apprendra à reconnaître la nature du réel, il pourra commencer finalement à travailler avec une énergie à un niveau tellement avancé, qu’aujourd’hui sur le plan psychologique, il est incapable de projeter. Mais c’est ça être libre ! Être libre, c’est être parfaitement en harmonie avec le mouvement vibratoire de l’énergie que nous qualifions de si grande, nous l’appelons divine, nous l’appelons ci, nous l’appelons ça.

Mais lorsqu’il s’agit de la vivre, cette divinité, autrement dit cette énergie, dite parfaite, à travers nos centres, nous sommes totalement débalancés. Et c’est pourquoi nous avons besoin, aujourd’hui, de savoir, de connaître, les lois de l’évolution, de l’involution, pour pouvoir plus facilement intégrer cette énergie. Quels sont les gens, dans la salle, qui ont dans leur vie senti des choses, perçu des choses ? Ils savent que c’est comme ça, ils ne peuvent pas l’expliquer, mais ils le savent.

Pourquoi ces hommes, ces femmes, ne sont pas capables de supporter le poids de ce qu’ils savent ? Pourquoi ? Parce qu’ils ont de l’émotivité dans le mental. S’ils n’avaient pas d’émotivité dans le mental, ils partiraient de ce qu’ils savent et ils diraient d’autres choses, d’autres choses… Mais l’Homme est limité par le fait qu’il possède une mémoire ; il est limité par le fait qu’il n’a pas la parole juste. Il n’est pas capable de facilement, parfaitement, expliquer ce qu’il a, parce qu’il n’a pas le pouvoir de la parole.

Mais viendra le jour où l’Homme aura le pouvoir de la parole, et il pourra expliquer parfaitement à l’Homme, à celui qui veut entendre ou à celui qui ne veut pas entendre ce qui est réel, et dans ce temps-là, l’Homme verra qu’il sait, et que savoir c’est facile, et que savoir c’est plus facile que de ne pas savoir. C’est beaucoup plus facile de savoir que de ne pas savoir. Ne pas savoir, c’est difficile !

FP : Quand vous frottez une allumette comme ça sur une pochette, c’est la même chose que l’ego quand il se frotte à la mémoire de son âme, il y a de l’Esprit, du Feu, qui jaillit ?

BdM : Oui.

FP : Et ce Feu-là, cet Esprit consume l’ego ?

BdM : Voilà, voilà… L’Esprit consume constamment l’ego parce que l’ego se laisse consumer par lui. Ça, c’est un point intéressant que vous amenez. L’Homme nouveau apprendra qu’il ne doit pas être… C’est pour ça que je suis réticent à admettre parfaitement les formes de la pensée orientale, je dois les conditionner. L’Homme de demain, l’Homme nouveau, le Surhomme, l’Homme intégral ne sera pas… c’est quoi le mot ?

FP : Consumé.

BdM : Consumé par l’Esprit. Et il est là le test. L’Homme qui se laisse consumer par l’Esprit vit une initiation terrible. L’Esprit c’est puissant, c’est du Feu. L’Homme qui se laisse consumer par l’Esprit vit une initiation, et c’est quand l’Homme sera arrivé à un niveau où il ne sera plus consumable par l’Esprit, qu’il aura intégré l’Esprit.

FP : Il arrêtera de se brûler les doigts.

BdM : Il arrêtera de se brûler les doigts, donc il arrêtera de souffrir. C’est pourquoi l’ego de l’Homme nouveau, de l’Homme conscient, l’ego verra que… On dit souvent : “Ah ! Ben c’est long la transmutation, c’est long la conscience, ça prend des années avant de se connaître soi-même”. Heureusement que ça prend des années, parce qu’avec les habitudes que nous avons, les attitudes que nous avons, les illusions que nous avons, l’enthousiasme que nous avons, toute la fraternité de nos fausses dévotions, il est très facile pour nous, de nous mettre en initiation !

Il est très facile pour nous, de souffrir ; je ne dirais pas par notre propre faute, mais je dirais par notre propre ignorance. Et l’Homme nouveau intégrera l’Esprit à un tel point, que c’est justement dans la fusion de cette énergie qu’il pourra passer d’un plan à un autre sans être choqué, abasourdi, décontenancé, sans vivre de dislocation psychologique et psychique.

Je vous le dis : Le jour où l’Homme vivra intégralement son énergie, vous ne pourrez pas voir de différence dans l’Homme, entre lui et un autre, avant qu’il ouvre la parole. S’il parle, c’est évident, mais s’il ne parle pas, s’il vit sa vie, vous verrez que cet Homme vivra sa vie d’une façon très normale et jamais il ne laissera transparaître qu’il est différent des Hommes.

Et pourtant, il le sera, mais il ne le fera pas paraître, parce qu’il aura totalement intégré l’énergie. Il ne pourra pas fanatiser la vibration ; il ne pourra pas la spiritualiser ; il ne pourra pas lui donner une allure ; il ne pourra pas vouloir créer autour de lui une convention. Il sera totalement intégral. L’Homme nouveau sera réellement un bijou de la création.

FP : Bon, si on récapitule la première partie, puis la deuxième, on apprend que la pensée est de l’ordre du temps ; l’intelligence n’est pas de l’ordre du temps, on va dire anti-temps. On a vu aussi que la pensée était de l’ordre de la matière et l’intelligence donc de l’antimatière. Maintenant, on sait que la pensée est mesurable, mais de l’intelligence ce n’est pas mesurable. Donc quelle est la valeur des coefficients intellectuels, etc., des tests de QI ?

BdM : Les tests, les coefficients intellectuels sont valables sur le plan de la pensée dense, c’est-à-dire sur le plan du rapport psychologique entre l’ego et d’autres “ego”. Si on vous octroie un QI de 190 et moi on m’octroie un QI de 65, bon, on est classé, c’est final à l’école… Vous comprenez ? Mais sur le plan de la conscience créative… Moi, je suis assuré que si on me faisait passer un test de QI aujourd’hui, j’aurais peut-être 45, parce que je ne jouerais pas le jeu… Vous comprenez ? Je ne jouerais pas le jeu, et si je jouais le jeu, peut-être que j’aurais un petit peu plus ; mais je suis sûr que je n’aurais pas un QI comme des hommes parmi vous ou des femmes dans la salle.

FP : Je crois que c’est basé beaucoup sur le bon sens.

BdM : C’est basé sur le bon sens, c’est basé sur la mémoire.

FP : L’association d’idées.

BdM : Tout ça… Et moi je suis totalement sans bon sens (rires). Mais ça sert sur le plan social, il faut donner à chaque chose sa portée. Mais lorsque l’Homme passera de la conscience involutive à la conscience supramentale, il n’aura plus besoin de se préoccuper de son QI, mais il se préoccupera de sa conscience, il sera dans sa conscience. Il sera bien, il sera à l’aise dans sa conscience.

FP : Donc, on ne peut pas mettre l’intelligence dans des catégories qui sont des formes de la pensée ?

BdM : On peut mesurer la pensée subjective en fonction de certains paramètres, mais c’est la pensée subjective, intellectuelle de l’Homme ; ça, c’est à un niveau, ça a sa valeur. Je suis sûr qu’une personne qui a un QI de 190, elle est beaucoup plus heureuse avec son mental qu’une personne qui a 28, c’est normal. Et d’ailleurs, il y a une confirmation dans la règle. Mais ça va plus loin que ça… ça va plus loin que ça… L’Homme ne doit pas être limité par des conventions.

Et le problème, c’est que souvent nous avons de très beaux esprits qui ont des QI de 190, et ce sont eux qui sont réticents à passer à une autre échelle de l’évolution, alors que nous avons des 28 qui sont très prêts à entrer. Et ça, c’est subtil encore, parce que quand tu n’as rien, tu n’as rien à perdre ; quand tu as quelque chose, tu as probablement quelque chose à perdre. Ça va loin, hein ?

Vous allez remarquer que dans l’évolution de la conscience humaine ou dans toutes ces choses-là, qui sont paranormales, hein… Vous allez remarquer que ce sont en général des gens… je suis d’accord qu’il y en a de plus en plus de gens qui vont vers ceci, et dans certaines sociétés, vous avez des gens qui sont très très cotés, et dans d’autres sociétés, il y a des gens qui sont tellement cotés, qu’ils ne peuvent pas faire savoir à leurs collègues qu’ils font partie de telle ou telle organisation, ça je le comprends.

Mais ça démontre quand même que les hommes ou les femmes qui sont bien cotés dans la société sur le plan du QI, ont tendance à ne pas trop être vus dans des conventions ou dans des agglomérations d’Hommes, qui commencent à frôler un peu la folie.

FP : Il n’en reste pas moins qu’il y a de plus en plus d’intelligence au pays du Frère André, des sœurs Levesque…

BdM : La conscience supramentale, c’est un nouvel évènement sur la Terre, ça fait partie de la réorganisation de l’humanité, et ça ira très loin. Et personne ne peut empêcher ceci, parce que ça ne fait pas partie de l’activité de l’Homme, ça fait partie de l’activité de l’Esprit à travers l’Homme.

FP: Bernard, on est heureux de se retrouver ici, une fois par mois, en votre compagnie. Merci beaucoup ! (Applaudissements).

mise à jour le 22/08/2024

Retour en haut