Conférence avec François Payotte 45
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
François Payotte (FP) : (…) j’ai décidé, donc, de participer au programme de “défouling” de mon psychothérapeute Sigmund, et comme je vous le disais, le programme alléchant, c’était : Contacter vos troubles ou votre trouble, je ne sais plus, en tout cas votre trouble, par l’identification des zones d’impressions. Alors je vais vous dire en quoi ça consistait.
Donc après toute l’énumération que je lui ai faite de mes troubles, face à mon problème d’acheter le “Penthouse” (revue), face à rencontrer Monsieur Demers le pharmacien etc., il m’a demandé quelles étaient les personnes qui m’impressionnaient le plus dans la vie, qui m’impressionnaient favorablement et défavorablement, d’identifier deux personnes.
Alors c’était très facile, parce que j’étais toujours fasciné favorablement, impressionné par le Pape, le Pope (Prêtre othodoxe), le Grand Mufti, en tout cas, toutes très hautes autorités religieuses qui bénéficient de l’infaillibilité ; moi c’est mon rêve, imaginez une carte d’affaires avec “François Paillote Pape”, au lieu de “François Paillote consultant en parapsychologie”, tu sais, ça impressionne drôlement plus !
“François Paillote Pape”, là je mettrais : Consultation sur rendez-vous, infaillibilité papale garantie ou argent remis (rires du public). Ça “pogne” ça, imaginez-vous, “infaillible”, vous pouvez jouer au poker, vous gagnez toujours, aux échecs, pareil, au scrabble, à tout ! Donc une fois que j’ai identifié cette première personne qui m’impressionnait favorablement, il m’a demandé : Essaie de m’en faire une représentation symbolique, qu’est-ce que ça représente sur le plan symbolique pour toi ?
Moi je dis : L’autorité religieuse à ce niveau-là c’est un lien, un médium entre le plan physique et puis les cieux, c’est comme un téléphone directement branché sur le ciel. Ça fait qu’il a dessiné un téléphone, il a mis des petites touch-tones là, Dieu, dessus…La deuxième personne qui m’impressionnait le plus défavorablement évidemment c’était : “Véhémence-Adrénaline-L’Agacée-La Vigueur”, ma belle-mère et il m’a demandé de lui en parler un petit peu, comme je venais de lui parler du Pape, des “Sous-Papes”, du Pope, et tout ça.
Eh Bien Adrénaline, pourquoi elle m’impressionne, d’abord c’est la force avec laquelle elle défend ses convictions, ses opinions avec véhémence, elle a vraiment bien son prénom, elle est bien prénommée.. Et dernièrement elle est revenue, enfin dernièrement c’était l’été dernier, elle a été passer une semaine de vacances à Matane, ça fait que depuis qu’elle est revenue, depuis l’été dernier, on mange des crevettes tous les soirs, elle a vendu l’idée, elle l’a imposée, elle nous a impressionnés assez avec ça.
Puis c’est une personne qui est tellement forte, au niveau de la loi d’impression, puis qui ne lâche jamais son bout, qu’elle est capable d’aller jusqu’à téléphoner au ministère des Transports pour qu’ils prolongent la rue Notre-Dame vers l’ouest jusqu’à Matane pour être assurée d’avoir des arrivées de crevettes fraîches tous les jours. Alors il a dit : On va dessiner une crevette pour ta belle-mère.
Ça fait que là, il avait identifié les deux symboles, il les a mis sur des cibles, il a fait les deux symboles de forme sphérique, il les a mis sur des cibles, puis là il m’a donné un paquet de “dards”, de fléchettes puis il m’a dit : Maintenant, vas-y défoule toi, désimpressionne-toi ! Puis on a joué aux fléchettes, comme ça, pendant une demi-heure. Il a gagné par trois cents points d’écart, à un dollar le point, en plus de la consultation, j’en ai eu pour quatre cents dollars !
Mais j’étais désimpressionné, et je l’ai vu, je l’ai vérifié le soir même, ça marche, vous pouvez aller l’essayer, vous vous en rendrez compte par vous-mêmes. Je suis rentré le soir à la maison, ma belle-mère était là, comme toujours installée dans mon fauteuil au salon, l’autre fauteuil n’était pas libre c’était le chien, je me suis assis sur le tapis comme d’habitude (rires du public), puis là j’ai réalisé que j’étais en train de me faire “repogner” à nouveau, je me suis redressé !
Puis là, j’ai demandé à la belle-mère comment ça allait, j’ai pris de ses nouvelles un peu, puis elle m’a dit qu’elle avait des grosses migraines, puisqu’elle sentait comme des fourmis dans les jambes ! Là j’ai pensé à mon jeu de fléchettes, parce que les fléchettes c’est là qu’elles avaient atterri, dans la tête de la crevette et dans les pattes, je me suis demandé si c’était pas un peu de la magie noire – son système à mon psychologue – des fois, ça pourrait marcher sur ce principe-là.
Mais j’ai dit : Ben écoute donc… pour la première fois j’ai parlé debout… j’ai dit : Si tu as des fourmis dans les jambes, je te conseille de prendre un bain de pieds d’insecticides et d’une, et si tu as des migraines tenaces : Va donc consulter un bon vétérinaire ! Et toc, ça fonctionne, je vous le conseille. Tout ceci pour vous dire que si on se libère de la loi d’impression, il me semble, que l’on commence pour la première fois à avoir l’outrecuidance de parler !
Et c’est un peu le changement qui s’est opéré cette semaine chez moi, c’est pour ça que vous pouvez sentir que je suis mieux dans ma peau, plus relax, plus détendu. Maintenant on va attaquer le gros du morceau en compagnie de Bernard de Montréal, et c’est une vaste question que je lui pose, elle est très courte, mais ça demande un grand développement parce que je pense que ça rentre… vous savez, il fut une époque où Bernard de Montréal avait commencé à développer les mystères cosmiques, on s’est arrêté au deuxième, mais je pense que ça, ça pourrait être le troisième. Et ma question, c’est : Bernard de Montréal, Qu’est-ce que le Verbe ?
Bernard de Montréal (BdM) : Le Verbe c’est le mouvement de l’énergie créative, issu des mondes qu’on appelle les mondes de la lumière, dont la fonction primordiale est d’engendrer dans les éthers inférieurs, qui ont été créés au cours de l’involution, une résonance. Résonance qui, plus elle est pure, autrement dit, moins elle est astralisée, permet à ces mondes de la lumière d’être attirés vers les plans les plus bas, le matériel, dans le but créatif, évolutif, de créer une unité entre la lumière et la matière.
C’est-à-dire entre l’énergie qui n’a pas de forme et l’énergie qui est le produit éventuel d’un besoin de créer dans les mondes inférieurs, une forme susceptible de les recevoir. Ce que nous appelons éventuellement sur le plan humain, la fusion. Le Verbe représente l’absolu, il est absolu il n’a aucun début, il n’a aucune fin. Il n’a pas de début parce que le début fait partie du temps, le début est une conception temporelle et dans ces mondes, le temps n’existe pas, parce que pour que le temps existe, il faut qu’il y ait une conscience qui se rapproche de plus en plus d’elle-même.
Alors que dans ces mondes, la conscience ne se rapproche pas d’elle-même, elle se rapproche des mondes, des plans qu’elle a créés pour la recevoir. Donc le Verbe non plus n’a pas de fin, parce que la fin aussi indique une conception temporelle, et toute conception temporelle surgit d’un besoin d’une entité quelconque de sentir ou de percevoir les limites d’une infinité.
Or infinité n’a pas de limite, parce que l’infinité est le mouvement de l’énergie créative, le temps a des limites, le début et la fin représentent des limites psychologiques qui n’ont de valeur que dans la mesure où ces limites permettent à une forme quelconque d’intelligence de se situer, face ou vis-à-vis quelque chose, qu’elle ne peut pas parfaitement comprendre.
Si, ou lorsque l’Homme sera conscient, l’Homme deviendra l’expression, sur le plan matériel et sur d’autres plans, de ce qu’on appelle le Verbe, c’est-à-dire qu’il aura la capacité de donner à l’énergie la fonction qui est sienne, c’est-à-dire celle d’être créative. Tant que l’Homme n’aura pas compris la relation entre l’infinité et ses limites, tant qu’il n’aura pas compris la relation qui existe entre l’absolu et ses limites, l’Homme ne pourra pas goûter de l’absolu.
Donc il ne pourra pas goûter du Verbe, il ne pourra pas bénéficier du Verbe, et il ne pourra pas bénéficier de l’infinité parce qu’il aura toujours l’impression, en tant qu’ego, que la conception du réel doit être assujettie à sa façon de penser, alors que la conception du réel n’a rien à voir avec le besoin égoïque de l’Homme.
Si on regarde le phénomène du Verbe qui est encore une conception, on s’aperçoit que la raison pour laquelle, nous, sur le plan matériel, avons besoin de nous rapprocher de cette conception pour la mieux comprendre, c’est parce que nous avons encore la capacité, en tant qu’être, de penser que l’univers est divisible et que l’univers représente sur le plan humain une condition d’existence à la mesure de tout l’appareil ou de tout l’appareillage de l’Homme.
Et ceci est une illusion temporelle, ce n’est pas une illusion spatiale, c’est une illusion temporelle. Viendra le temps, au cours de l’évolution, où l’Homme comprendra, réalisera que la différence entre l’infinité et lui-même, c’est simplement une différence de mouvement de l’énergie à travers ses principes. Lorsque l’énergie, à travers ses principes, se déplacera d’une façon particulière à son niveau de sensibilité, l’Homme ne se préoccupera plus du Verbe.
Il deviendra lui-même Verbe, et lorsque l’Homme deviendra Verbe, à ce moment-là, il n’aura plus de conception du réel, il sera réel ; s’il est sur le plan matériel il sera réel, s’il est sur le plan éthérique il sera réel, mais il ne se préoccupera plus de la réalité parce que le Verbe, ce sera sa chair. C’est-à-dire que l’énergie créative de la lumière se sera jointe en parfaite syntonisation avec ses principes, et l’Homme en tant qu’être involutif, disparaîtra de la planète, pour réapparaître sur un autre plan parallèle, dans un monde parallèle où il n’aura plus besoin de s’identifier psychologiquement à son êtreté.
N’ayant plus besoin de s’identifier psychologiquement à son êtreté, l’Homme n’existera plus, il sera éternel, c’est-à-dire que sa conscience et sa matérialité éthérique conviendront parfaitement au nouvel acheminement que cette énergie doit prendre au cours de l’évolution, à l’intérieur de laquelle évolution, le Verbe deviendra la puissance de l’Homme ; à l’intérieur de laquelle évolution, le Verbe deviendra son outil de travail.
Aujourd’hui, nous nous intéressons au Verbe parce que nous avons encore besoin aujourd’hui de développer les cadres de la connaissance, nous avons besoin de nous fixer à l’intérieur d’une infinité par rapport à une dimension psychologique de notre être, qui a besoin de se révéler à lui-même en tant qu’ego. C’est ceci qui nous amène à vouloir nous comprendre, c’est ceci qui crée en nous, le besoin de vouloir nous comprendre, lorsqu’en fait le besoin de vouloir se comprendre est une illusion philosophique basée sur le besoin de l’Homme de naître à sa propre réalité.
C’est-à-dire de vivre du Verbe, c’est-à-dire bénéficier de son mouvement à travers les éthers jusque dans le matériel, pour libérer finalement l’Homme égoïque, l’Homme qui a de la mémoire, l’Homme qui pense, de l’asservissement qu’il vit tous les jours de sa vie, à l’incertitude de son être. Lorsque l’Homme sera conscient, lorsque le Verbe sera sur la Terre, lorsque l’Homme deviendra le Verbe, parce que le Verbe ce sera sa chair, à ce moment-là il y aura fusion.
L’Homme sera le Verbe, le pouvoir du Verbe se manifestera, donc l’Homme se manifestera et l’Homme n’aura plus besoin de se demander de questions sur la nature du Verbe, parce qu’il aura intégré l’énergie dont le Verbe en manifestation est l’expression créative. Donc aujourd’hui, pour nous les Hommes de l’involution, la compréhension du Verbe est liée au fait que nous sommes encore ombilicalement rattachés à l’astral.
C’est-à-dire que nous sommes encore ombilicalement rattachés à la mémoire de l’âme, donc nous sommes rattachés au monde de la mort, donc nous sommes rattachés, sur le plan astral de notre conscience, aux besoins éventuels, telles les entités dans l’astral, de connaître et de nous plonger dans ce qu’ils appellent l’éternité. Mais lorsque l’Homme sera en fusion de conscience, et qu’il sera, qu’il aura rompu son lien ombilical avec l’astral ou avec le monde de la mort ou avec sa façon de penser, il n’aura plus besoin de chercher à s’identifier avec l’éternité.
Parce que sa conscience psychologique étant devenue la manifestation du Verbe sur le plan matériel ou sur les autres plans, ne pourra plus manufacturer d’impressions retardataires. C’est-à-dire que ce sera impossible pour l’Homme de diminuer sa conscience déniée au temps, sa conscience sera pleine, elle sera totale, il ne sentira plus égoïquement son être, il sentira créativement son être, et ayant senti son être créativement il saura ce qu’est le Verbe, il saura qu’il est le Verbe, il saura que le Verbe n’a pas au-dessus de lui de puissance.
Il saura que le Verbe fait partie de sa puissance, il saura que la liaison entre ce que nous appelons le Verbe et l’Homme, c’est une liaison basée sur le principe de la différence des éthers et non sur l’union des éthers. Donc si le concept du Verbe existe aujourd’hui sur notre planète, si nous nous y intéressons tant, c’est parce que les éthers de l’Homme sont divisés.
Et cette division éthérique crée dans l’Homme l’angoisse de l’infinité, elle crée dans l’Homme le besoin de se reconnaître quelque part dans le temps comme indissolvable à quelque niveau de la réalité que ce soit, et ceci c’est très prenant pour l’Homme, c’est extrêmement un besoin pour l’Homme, c’est ce qui a toujours créé chez l’Homme l’angoisse existentielle. C’est ce qui l’a amené à se créer des dieux et à diviser de plus en plus sa réalité.
L’Homme sera obligé de faire le mouvement en retour, il se fera ce mouvement retour, dans la mesure où l’Homme prendra conscience des lois d’impression vibratoire créées par l’énergie du Verbe à travers son mental, manifestées par la parole. Lorsque l’Homme aura pris conscience que l’énergie du Verbe, à travers son mental, crée une parole qui coïncide parfaitement avec l’équilibre de ces plans, à ce moment-là, la différenciation entre l’infinité et la particularité de l’ego n’existera plus, donc l’Homme saura, ce sera le Verbe, et l’Homme n’aura plus besoin du Verbe.
Il sera capable dans l’instantanéité de s’instruire, d’instruire, de créer, de modifier, d’étendre et de permettre que la lumière, finalement, soit dans la matière pour qu’un nouveau cycle d’évolution commence sur la Terre, et que l’humanité finalement en arrive à représenter effectivement ce qu’elle devait présenter lors de la création de sa forme dans les éthers supérieurs, par ce que nous appelons les Esprits de la forme ou les doubles, qui ont constitué depuis très très longtemps l’essence même de l’Homme.
Nous souffrons tous, les Hommes de la Terre, d’un problème philosophique. Autant la philosophie a été essentielle pendant l’évolution, autant la philosophie aujourd’hui peut retarder l’Homme, parce que la philosophie c’est le Verbe qui trahit son origine.
FP : C’est le proverbe ?
BdM : C’est le proverbe, et lorsque l’Homme vit sur le plan du proverbe, il vit sur le plan de la question, alors que dans le Verbe, la question n’existe pas, la question n’existe pas dans le Verbe, parce que le Verbe épuise l’infinité de son origine, il épuise l’infinité de son origine dans la mesure où il est capable en tant qu’infinité, de se substituer partiellement, pour donner à l’Homme, la plénitude de sa propre lumière. Donc le Verbe est capable de créer dans l’Homme un mouvement d’énergie qui élimine complètement de sa conscience égoïque planétaire l’impression dont il a besoin, afin de lui-même, pouvoir devenir transparent à cette énergie.
Mais pour que l’Homme puisse bénéficier du Verbe, autrement dit pour que le Verbe se fasse chair sur le plan matériel, il faut que l’Homme soit capable de subir le choc que crée le Verbe à travers le monde de l’impression, utilisé par le Verbe sur les plans inférieurs, qui a constitué pendant l’involution la proverbiale connaissance de l’humanité involutive. C’est-à-dire cette connaissance qui n’était pas issue du Verbe, mais qui était le produit de la fracturation, de la division du Verbe à travers les éthers astraux de l’involution.
L’Homme nouveau devra défaire ceci. S’il a la capacité interne de défaire ce que l’involution à faite en lui, le Verbe se fera chair, l’Homme deviendra ce qu’il est, c’est-à-dire parfaitement lumineux, parfaitement créatif et la question philosophique du Verbe, cherchant à donner à l’Homme le besoin de se rendre conscient infinitivement parlant, n’existera plus, l’Homme sera libre. Le libre arbitre n’existera plus sur la Terre.
L’Homme pourra finalement commencer à se servir de son propre transport séraphique pour se libérer de la gravité, pour se libérer de la pesanteur du corps, pour se libérer des lois matérielles, et il commencera sa nouvelle évolution jupitérienne, qui l’amènera effectivement, éventuellement, à donner dans l’univers parallèle, à d’autres civilisations, le fruit de sa nouvelle expérience.
C’est-à-dire le fruit qui sera né de la jonction, de la fusion du Verbe avec la matière, sur une planète qui a été expulsée des grandes zones d’évolution scientifique qui font partie des intelligences en évolution qui, par le passé, sont venues en contact avec l’Homme, qui ont fait des expériences dans le cosmos, qui ont fracturé le psychisme de l’Homme, qui ont rompu le lien universel, qui ont forcé l’Homme à sombrer dans l’inconscience, pour un jour réapparaître dans sa nouvelle conscience ; et revenir plus tard dans les mondes parallèles, en tant que scientifique de la lumière, pour instruire les plus hautes civilisations extraterrestres de ce que représente, dans le fond, l’unité des trois principes universels l’Amour, la Volonté, l’Intelligence.
Mais pour que l’Homme puisse comprendre la dimension philosophique du Verbe incarné, il faut que l’Homme soit capable de transformer, transmuter l’impression de l’Alpha et de l’Omega, qui fait partie d’une impression créée dans son mental par la disjonction du lien universel qu’il a subi au cours, ou au début de l’évolution adamique. Il faut que l’Homme un jour… c’est pour ça que je dis souvent aux gens qui cherchent et qui cherchent à comprendre : “L’Homme veut tellement comprendre qu’il ne peut pas savoir”… Et ce besoin de comprendre fait partie des impressions créées dans le mental humain par l’énergie du Verbe, mais qui a été astalisée.
L’Homme étant le produit d’une infinité n’a pas besoin de comprendre puisqu’il est capable, à un certain moment de son évolution, de saisir parfaitement la vibration et de se libérer de l’impression qu’elle crée dans le mental, même si cette impression est une infinité. Un Homme, par exemple, qui commence à parler de Dieu, de l’infinité, du temps, de tout ce qui mesmérise l’esprit rationnel, doit un jour prendre conscience que ce qu’il ne peut pas penser, que ce qui fait partie de l’impossible, est naturellement une dimension de son être.
Donc l’Homme n’a pas besoin de se préoccuper avec les origines du Verbe, avec la grandeur du Verbe, avec la puissance du Verbe, il n’a qu’à se préoccuper à éliminer les impressions qui retardent la descente du Verbe dans la matière, et ces impressions, elles sont reliées à sa mémoire, elles sont reliées à la puissance de l’âme qui fait constamment vibrer la polarité de la forme et qui enlève à l’Homme l’usage de la parole. L’usage de la parole a été enlevé à l’Homme pendant l’involution, et il devra reprendre cet usage de la parole pour s’instruire lui-même.
Et lorsque l’Homme s’instruira lui-même, et qu’il sentira, et qu’il verra, et qu’il saura qu’il est infini dans la parole, à ce moment-là il saura ce qu’est le Verbe. Il ne souffrira plus de ne pas appartenir à cette énergie, à ne pas bénéficier de cette énergie, et sa recherche philosophique, spirituelle, occulte, hermétique cessera, donc l’Homme deviendra finalement un grand collaborateur à l’évolution des systèmes planétaires sur d’autres plans.
Et l’Homme construira dans des formes nouvelles, des civilisations – qui coïncideront avec l’élévation de sa science – mentalement enregistrées dans un plan de vie et d’énergie qui aura été totalement libéré des impressions ou de la loi d’impression qu’a créé le Verbe pendant l’évolution, à travers les éthers astraux inférieurs de sa conscience involutive.
FP : Quelle différence y a-t-il dans la manifestation du Verbe à travers une fusion instantanée comme celle que vous avez vécue, et sa manifestation dans une fusion progressive comme nous sommes supposément appelés à la vivre ?
BdM : Il n’y a pas de différence, la seule différence c’est qu’il faut qu’il y ait un commencement matériel pour qu’il y ait infinitisation du processus de descente de la lumière. Donc pour qu’il y ait… puisque la lumière dans son infinitisation est instantanée, il faut qu’il y ait un commencement dans le matériel. Le seul niveau où existe le commencement c’est dans le matériel.
Dans les éthers, le commencement n’existe pas, parce que dans les éthers la vibration coexiste avec la perfection de sa propre origine, et sa propre origine, elle est contiguë avec le mouvement éternel de sa propre unité avec soi-même. Donc il est absolument impossible dans les éthers supérieurs, à l’énergie, à la lumière, de se subdiviser. Mais à partir du moment où cette lumière descend dans les plans inférieurs, il doit y avoir un commencement.
Si ce commencement est essentiel, il faut qu’il y ait automatiquement un processus créatif instantané pour donner à ce commencement un mouvement ultimement futuriste, un mouvement qui va créer des conséquences. Donc c’est à ce moment-là qu’une fusion instantanée devient essentielle, mais pour les Hommes en évolution, moi-même ou d’autres Hommes, ce n’est pas la fusion instantanée qui est essentielle, c’est le fait que la fusion deviendra demain la nouvelle expérience de l’Homme de la Terre.
Qu’il y ait fusion instantanée dans mon personnage, ça fait simplement partie du besoin de la lumière de s’installer dans le matériel dont le commencement peut produire des conséquences, dans un temps pour elle qui est extrêmement rigoureux et extrêmement astrologique. Mais sur le plan de la conscience en évolution, sur le plan de la science, sur le plan du Verbe qui se fait chair, il n’y a aucun besoin pour nous de nous interroger sur la nécessité de la fusion, puisque la fusion fait partie de la jonction éventuelle de la lumière avec la chair.
Et l’Homme nouveau connaîtra cette fusion, il ne se préoccupera plus de la fusion mais il apprendra à reconnaître en lui le processus de fusion, dans la mesure où il se libérera des impressions venant de l’extérieur qui lui enlèvent le pouvoir de la parole.
FP : Mais tout en étant en contact avec votre instruction, est-ce qu’il se peut que l’on vive une fusion astrale que l’on prendrait pour une fusion éthérique ou une fusion solaire ?
BdM : Une fusion est toujours astralisée au début, et ensuite elle se “dé-astralise”, et ensuite elle se mentalise, elle se perfectionne, c’est un processus de vie une fusion. Vous ne pouvez pas demander à un Homme de connaître une fusion sans que cette fusion soit astralisée, parce qu’il ne connaît pas les lois de l’intégration. Ce qui va purifier la fusion c’est l’intégration de l’énergie, et ce qui va amener l’Homme à l’intégration de l’énergie, c’est la compréhension des lois du mensonge cosmique.
Lorsque l’Homme aura compris les lois du mensonge cosmique à tous les niveaux, autrement dit qu’il aura cessé complètement de souffrir sur le plan matériel, qu’il aura mis une limite à la souffrance dans sa propre vie, l’Homme sera intégré, et à ce moment-là sa fusion sera mentalisée, elle ne sera plus astralisable. Et l’Homme ne souffrira plus à ce moment-là de la fusion. Il ne sera plus possédé par la fusion, il possédera l’énergie, il fera avec cette énergie ce qu’il a à faire.
FP : Est-ce qu’une fusion progressive peut être récupérée par le plan astral, la personne peut être déviée de son plan ?
BdM : Oui une fusion progressive peut être récupérée par l’astral parce qu’une fusion peut être extrêmement astralisée, une fusion c’est de la possession. Je ne peux pas dévier de cette réalité. Une fusion c’est de la possession, dans ce sens que le magnétisme des forces occultes de l’Homme, lorsque ces forces se manifestent en lui au-delà de la conscience de son ego, effectivement crée dans la conscience humaine une effervescence.
L’Homme étant un être habitudes, l’Homme étant un être de mémoire, l’Homme étant un être qui vit sur le plan égoïque de toutes sortes de mécanismes qui font partie de la sécurité de son ego, va donner à cette fusion, à cette possession, autrement dit à cette rencontre de deux mondes, une sorte de qualité qu’il devra un jour lui enlever, ça c’est la spiritualisation de la fusion. Donc dans la spiritualisation de la fusion, nous avons le phénomène astral.
Le phénomène astral ou l’aspect astral de la fusion, c’est un aspect qui fait partie de l’expérience de l’Homme, qui fait partie du nouvel initié, et que le nouvel initié éventuellement saura reconnaître, parce qu’éventuellement il reconnaîtra, l’Homme, le mensonge cosmique. Et d’ailleurs, la reconnaissance qu’il existe sur la Terre ou dans les éthers astraux de notre planète, le mensonge cosmique, que le mensonge cosmique fait partie de l’involution, c’est la preuve, c’est le début de la science de l’Homme.
Un Homme qui ne reconnaît pas ceci, il se fera très astalisé, parce que les sphères spirituelles sont très puissantes sur notre planète. Les sphères spirituelles sont très intelligentes sur notre planète, les sphères spirituelles sont capables de donner à l’Homme l’impression de telle chose ou de telle chose, ou de telle chose. Et si l’Homme ne réalise pas ou ne développe pas la possibilité interne de demeurer réfractaire au Verbe astralisé, à ce moment-là, il sera englobé par cette spiritualité et il pourra mourir avant de s’en être totalement libéré.
FP : Vous avez déjà mentionné qu’il existait en dehors du plan astral et du plan éthérique, une espèce de zone, une espèce de no man’s land où on parlerait de conscience occulte par rapport à une conscience astralisée, une conscience éthérique, il y aurait une espèce de zone, couche d’énergie qui pourrait jouer très subtilement contre l’Homme.
De quelle façon est-ce que dans notre vie aujourd’hui où on se conscientise, comment est-ce qu’on peut être averti que notre conscience devient occulte et qu’elle risque peut-être de polluer notre vie sociale relationnelle, de couple ? Comment se prémunir de la conscience occulte, donc de cette zone entre ces deux plans ?
BdM : La conscience occulte créera toujours une chose chez l’être humain. Elle créera toujours l’impression d’un sérieux quelconque. La conscience occulte, l’occulte de la conscience pour l’Homme en évolution, c’est toujours quelque chose de sérieux, c’est occulte, c’est mystérieux, c’est grandiose ou c’est fantastique. Ceci c’est de l’abomination, ceci c’est la division de l’Homme, ceci c’est l’empêchement de la manifestation du Verbe.
C’est l’empêchement de la descente de l’énergie dans la matière. Je dis que la fusion c’est la descente de l’énergie dans la matière ; c’est la fusion. Donc si l’énergie, cette énergie créative doit descendre dans la matière, comment voulez-vous que l’Homme qui vit cette énergie puisse prendre ce mouvement d’énergie à travers les éthers astraux de sa conscience sérieusement !
Si la science cosmique la science universelle, la conscience de l’Homme, appelez ça comme vous voulez, si cette nouvelle conscience de l’Homme ne peut pas le servir dans le monde de la matière, dans son bureau, dans sa vie, dans son couple, dans le travail, dans la conceptualisation, et qu’elle demeure dans les éthers astraux de sa conscience involutive, spiritualisée, mystifiée, occultée, comment voulez-vous que cet Homme puisse bénéficier de son intelligence créative ? Il ne peut pas, il est mesmérisé.
FP : Est-ce que ça veut dire que c’est une dimension qu’on devrait évacuer de notre vie de couple ?
BdM : On devrait la détruire, la dimension occulte ! Si vous entrez de l’occulte dans votre couple, il est évident que vous allez faire sauter votre couple, parce que le couple n’est pas capable de se constituer en tant qu’unité, tant que les deux partenaires n’ont pas éliminé de la conscience du couple, l’impératif ou le caractère impératoire de l’occulte.
L’occulte, c’est une illusion, l’occulte c’est une illusion, c’est un concept, c’est un concept que nous attribuons à des dimensions du savoir ou du réel qui ne font pas partie de l’expérience purement matérielle, mais c’est une illusion le concept de l’occulte ! Si la lumière descend dans la matière, si la vie est intrinsèquement unifiée ou unifiable, si l’univers est réellement UN, si tout doit être éventuellement rapatrié, comment voulez-vous qu’il existe d’occulte qui sépare le matériel, son bien fondé puisqu’il a été créé, et les sphères dont il est originaire, c’est une contradiction interne !
C’est de la philosophie, c’est de la pensée corrodée, c’est de l’astralisation, et le monde de la mort, le monde des entités se servira de l’occulte pour enlever à l’Homme le pouvoir d’intervenir dans l’organisation psychique de leur propre territoire, organisation qui a servi à la constitution sur notre globe de l’inconscient collectif. C’est l’occulte qui crée l’inconscient collectif. C’est l’occulte de la conscience, symbolisé à travers la mémoire, qui crée le monde des rêves !
C’est l’occulte, c’est-à-dire ce territoire, ce “no man’s land” de l’Homme qui fait de l’Homme un être incapable de se savoir parfaitement. Autrement dit, dire que la vie mentale est occulte, que l’univers est occulte, c’est avouer que nous sommes incapables de déchiffrer les mystères de la vie ! C’est nous avouer les vainqueurs d’un certain monde parallèle, qui a pendant des millénaires, été les dominateurs de la conscience de l’Homme.
C’est nous rendre absolument incapable de reprendre le fil de notre infinité dans un temps où les Hommes ont perdu contact avec leur infinité, à cause d’une expérience scientifique dans les mondes parallèles, qui a créé dans le psychisme humain une rupture, une fracture de l’unité du Verbe jusque dans ses composantes moléculaires sur le plan matériel ; qui donnait à l’Homme dans ce temps-là la capacité de commander la nature, échanger avec les animaux et d’ordonner aux êtres invisibles de le subir, de lui venir en aide, ainsi de suite, pour travailler avec les plans inférieurs de la matière où il se situait.
Donc l’Homme ne peut pas se permettre éventuellement de baiser le front devant l’occulte. Je hais l’occulte, même si on dit de moi que je suis un homme occulte, je suis un homme occulte parce que les Hommes ont encore la fascination de l’occulte. Je suis un homme occulte parce que je suis capable de parler de choses qui ne font pas partie de notre temps, mais qui font partie d’autres temps et d’autres temps.
Mais ce n’est pas parce que je puis, en tant qu’homme, parler d’autres temps, que je suis occulte. L’occulte pour moi, ça n’existe pas, c’est une effronterie de l’Esprit, c’est une insulte à la conscience de l’Homme, c’est dire à l’Homme : Vous n’êtes pas des infinités, vous n’appartenez pas à l’infinité, vous appartenez à la mémoire de l’âme, vous appartenez à l’involution, vous n’êtes pas capables de nous dire, nous les entités du monde astral, la nature de notre monde !
Vous n’êtes pas capables de nous dire que l’éternité que nous cherchons depuis des millénaires dans le monde de la mort n’est qu’une illusion, que nous devrons un jour découvrir et comprendre, parce que nous devrons un jour revenir dans le mode de vie matérielle pour fusionner avec la lumière ; que l’éternité ne commence qu’après la fusion, que l’éternité ne viendra jamais aux morts !
C’est l’Homme qui a le pouvoir du Verbe, c’est l’Homme qui peut instruire les morts, non pas les morts, l’instruire lui, c’est-à-dire non pas les morts faire de leur instruction vers lui ou de leur pseudo connaissance ce que nous appelons l’occulte. C’est très dangereux l’occulte !
FP : Mais cette expérience de fractionnement du psychisme de l’Homme est-ce qu’elle a été, est-ce qu’elle était indispensable ?
BdM : Elle faisait partie des erreurs créées par des hautes intelligences qui ont été mesmérisées par le pouvoir de la lumière magnétisant dans les mondes où elles étaient, leur mental. Il y a eu des intelligences dans le passé, extrêmement avancées qui ont été mesmérisées par certaines énergies, et elles ont créé une énergie tellement puissante que cette énergie a été, et est devenue ce que nous appelons les forces lucifériennes.
Les forces lucifériennes, ce que nous appelons les forces lucifériennes, ce sont des énergies qui ont été créées par le son, exécutées par des scientifiques sur certains plans, dans un certain temps. Lorsqu’ils ont libéré cette lumière, ils ont cru que cette lumière avait le pouvoir de leur donner les réponses à des questions fondamentalement uniques à leur intelligence, et cette énergie a créé la fantômatisation de la forme.
Et ces êtres ont été prisonniers, et le son qu’ils ont créé a fracturé jusque dans le fin fond de notre galaxie, sur notre planète, le psychisme humain. L’origine… d’ailleurs j’ai l’intention de faire des films sur ceci. Je suis en train, avec mon épouse – parce que ce n’est pas moi qui ai la vision de ceci c’est ma femme – ma femme est en train, aujourd’hui, de regarder l’évolution de la cinquième race- racine, jusqu’au début de la sixième race-racine.
Elle est en train de développer l’évolution de la sixième race-racine jusqu’à la fin de la sixième race-racine, elle est en train de regarder l’évolution de la septième race-racine jusqu’à la fin de la septième race-racine. Et si nous sommes capables de produire ce scénario et le mettre sur pellicule, nous instruirons l’Homme de la science de son évolution pour les deux-mille-cinq-cents prochaines années, jusqu’à ce que l’Homme en arrive à son évolution jupitérienne.
Nous sommes arrivés à un point où nous devons utiliser le cinéma parce que les livres c’est trop rigoureux, nous utiliserons l’image et nous projetterons sur l’image l’évolution prochaine de la cinquième race-racine, qui passe à la sixième, la sixième à la septième, et nous mettrons sur image l’évolution de l’humanité pour les deux-mille-cinq-cents prochaines années, pour que finalement l’Homme soit, même s’il est inconscient, soit réceptif à une vibration qui, déjà, fait partie de sa mémoire cosmique.
Nous avons besoin, et nous devons savoir, ce doit être su. Ces choses-là ne peuvent plus rester dans le cerveau des initiés, ces choses-là doivent faire partie de la conscience de l’Homme, parce que l’Homme, déjà lui-même, sera demain initié. L’Homme déjà a la mémoire cosmique qui est enfouie sous un monticule de particularités mais qui, dans le fond, éventuellement, disparaîtront de sa conscience. Les Hommes savent, l’Homme sait d’où il vient, mais il n’a pas encore le Verbe pour s’instruire lui-même.
FP: Est-ce que vous pouvez m’énumérer les mystères cosmiques, faire l’énumération des mystères cosmiques que le Verbe peut expliquer ?
BdM : Le Verbe peut expliquer tout, les mystères cosmiques ça n’existe pas. Les mystères cosmiques ce sont des conceptions, ce sont des conceptions du mental inférieur. Lorsque l’Homme sera dans le mental supérieur, les mystères cosmiques n’existent pas. C’est absolument impossible pour un Homme de ne pas comprendre. C’est impossible pour un Homme de ne pas comprendre tout, ça n’a aucun sens pour un Homme conscient. Les mystères cosmiques existent parce que l’Homme est limité par des voiles astraux, et ces voiles astraux sont maintenus sur sa conscience par des entités extrêmement évoluées dans le monde de la forme.
Il y a ici un être parmi vous, que je ne nommerai pas, un être que je respecte énormément sur le plan – je vais vous dire où je respecte cet être, et il se reconnaît, “anyway” – il y a un être ici, et c’est le probablement le seul dans la province de Québec, qui est capable d’utiliser sa capacité de voyance dans les plans, et de confronter les plus hautes entités sur ces plans. C’est un être que j’ai rencontré il y a quelques années, quatre, cinq ans, six ans, et c’est un être qui n’est pas connu, même qui n’est pas compris, même des gens qui sont près de lui.
Je suis probablement le seul qui le comprend parfaitement, et qui est capable de saisir la dimension au-delà de ce qu’il représente dans la forme. Et cet être a une science infuse de la forme qu’il voit dans l’astral, dans les plans spirituels où il s’amuse, dans un sens, à contester la vérité, de ce que ces formes hautement éthérisées veulent lui présenter. Et cet être je le salue, je le respecte, il m’a rendu énormément de services dans mon travail, il a rendu énormément de services à un grand nombre de personnes.
Et il y a des Hommes, il y a des Hommes dans le monde qui, une fois qu’ils ont été indiqués l’illusion de la forme, sont capables de comprendre instantanément le pouvoir de la forme. Et cet être est un de ces êtres-là, et ceci nécessite, demande que déjà l’Esprit de ces êtres soit très élevé, très évolué, très grand. L’Homme ne peut pas se permettre de croire au mystère, mystère de quoi ? Que vous me demandiez n’importe quoi, je vais le parler, il ne faut pas que les gens s’imaginent que c’est tout dans mon cerveau ces choses-là, c’est au niveau du cerveau éthérique.
Mais que l’Homme ne soit pas capable d’expliquer la vie quand il est lui-même l’expression de la vie, le plus haut chef d’œuvre de la vie, ça n’a aucun sens, c’est pour ça que les mystères ont été utilisés par les religions pour bayonner l’Esprit de l’Homme. Il ne faut pas blâmer les religions parce que ceci faisait partie de l’involution, mais le mystère a été utilisé pour garder l’Homme dans l’absence ou en dehors de sa lumière.
Il a été utilisé pour donner à l’Homme l’impression d’un absolu au-dessus de lui, il a été utilisé pour donner à l’Homme que le ciel… c’est dans le ciel que ces choses-là sont expliquées, lorsqu’en fait, l’Homme réalisera un jour que le ciel est aussi pollué que la Terre. C’est le Paradis que l’Homme découvrira, et le Paradis ne fait pas partie de l’astral, le Paradis c’est l’ouverture dans les éthers matériels de la conscience moléculaire de la Terre.
Le Paradis c’est un monde qui fait partie à la fois de l’unité du plan matériel, du plan vital, du plan astral, du plan mental, et du plan mental supérieur de l’Homme. Le Paradis, c’est une dimension qui sera ouverte à l’Homme dans la mesure où le Verbe sera totalement en syntonicité avec ses principes inférieurs, c’est ça le paradis. Mais parler du ciel, vouloir aller au ciel, quelle perte de temps. C’est une abomination, mais cette abomination fait partie de l’involution.
Donc, lorsque l’Homme se fera dire que telle chose est un mystère, il sera capable de briser la forme de cette impression. Vous me demandiez au début de la conférence, vous me parliez de la loi d’impression, je vous dirais que le Verbe c’est l’impression, le Verbe créé l’impression, le Verbe ne subit pas l’impression, le Verbe il la créée.
Lorsque le Verbe descend dans les éthers, il crée l’impression, la matérialité c’est une impression du Verbe, la vitalité c’est une impression du Verbe, l’astralité c’est une impressions du Verbe, la mentalité c’est une impression du Verbe, la pensée. Le mental supérieur, autrement dit le pouvoir créatif, finalement, que le Verbe peut instituer sur le plan de la conscience qui est réunie à ce que nous appelons le double, c’est une impression.
Et l’Homme découvrira un jour qu’au-delà du double, il existe des aspects du réel qui ne sont pas éternels, mais qui font partie d’une forme d’éternité que le Verbe crée dans sa puissance. L’Homme ne sait pas encore, l’Homme ne réalise pas encore qu’est-ce que c’est le Verbe, parce que l’Homme n’est pas conscient du phénomène de la puissance. L’Homme ne sait pas qu’est-ce que c’est de la puissance. Je vais vous dire qu’est-ce que c’est de la puissance.
De la puissance, c’est la capacité d’un être de mourir et de renaître, et de mourir et de renaître, et de mourir, sans subir la séparation de la conscience. Donc l’Homme au cours de l’évolution, au cours des étapes de l’évolution, il va naître, il va mourir, il va naître, il va mourir, il va naître, mais il va venir un point où l’Homme va naître et il va mourir, et lorsqu’il va mourir, il ne mourra plus dans sa conscience, il va simplement changer de dimension.
Et c’est au cours de la phénomélisation du mouvement constant de la naissance et de la mort, sans coupure de conscience, que l’Homme découvrira ce que veut dire la puissance du Verbe, et la puissance du Verbe sera manifestée à lui, comme étant ce que nous appelons l’éternité. L’éternité c’est la puissance du Verbe.
FP : Ça veut dire que la vie, c’est une cueillette d’impressions ?
BdM : La vie c’est une cueillette d’impressions constante, jusqu’au point où cette cueillette d’impressions, cette manifestation d’impressions est suffisamment le produit du Verbe, pour que l’Homme qui la crée ou que l’Homme qui la vit, cette impression, ne subisse pas le choc de la mort. C’est ça la vie. L’Homme conscient, l’Homme nouveau, l’Homme…
FP : Intégral !
BdM : Intégral… découvrira que la vie c’est une suite d’étape où le Verbe est obligé d’amener la forme à la mort afin qu’elle ressuscite à un autre niveau, mais sans qu’il y ait de rupture dans le lien universel. Donc c’est là que nous disons que l’Homme ne mourra plus. La chair disparaîtra parce qu’elle sera insuffisante, donc l’Homme fonctionnera au niveau d’un corps, d’un véhicule éthérique.
Et plus loin en dehors de notre système solaire, au-delà de l’évolution jupitérienne, l’Homme découvrira d’autres aspects de l’éternité, l’Homme découvrira que dans l’éternité il n’y a pas de maison, que dans l’éternité il y a des manifestations instantanées du Verbe qui créent des corridors d’énergie tellement puissants que dans ces mondes, la création n’existe plus.
Il viendra un point où la création n’existera plus parce que la création ne peut exister que dans la mesure où les éthers sont suffisamment denses pour la recevoir. Donc les éthers seront tellement lumineux, tellement fluides, qu’il n’y aura plus de création. Et c’est là que les Hindous ont fait leur erreur lorsqu’ils ont dit que : “Lorsque vient le grand Mahan Vantara, n’existe plus rien, tout disparaît”.
Et ça, c’est l’illusion astrale sublime de la mystification psychique de la spiritualité des Hindous, qui leur a été imposée par les grands maîtres spirituels qui ne voient pas et qui ne comprennent pas l’éternité. Les maîtres spirituels ne savent pas et ne comprennent pas l’éternité parce que l’éternité ne fait pas partie de leur devenir, l’éternité fait partie de la fusion.
L’éternité fait partie du mouvement de la mort et de la “ressuscitation” jusqu’à tant que cette mort et cette “ressuscitation” soient le produit d’une plus grande synthèse de l’énergie avec la matière, d’une plus grande synthèse de l’énergie avec la forme, d’une plus grande synthèse de l’énergie avec l’impression jusqu’à ce que les mondes deviennent tellement éthérisés que la matière, les plans inférieurs disparaissent, pour laisser place à d’autres dimensions d’impressions qui font partie de la puissance du Verbe.
Et je pourrais continuer ainsi, parce que ceci fait partie de l’infinité du Verbe, ceci fait partie de la puissance du Verbe. Un jour, l’Homme sera capable, sur le plan de son cerveau éthérique, d’instruire son cerveau matériel dans la mesure où ce cerveau matériel ne sera pas affecté par l’émotion, qui bloque le Verbe et qui empêche l’Homme de regarder dans le temps, dans les temps, dans les infinités des temps, et dans les supérieures mentations de l’énergie créative du Verbe à l’emploi de la fusion du double avec l’Homme.
Il n’y a pas de fin, il n’y a pas de limitation dans la mesure où l’Homme ne se laisse pas impressionner, surtout dans la mesure où l’Homme ne croit pas, surtout dans la mesure où l’Homme ne se laisse pas “occultifier”, surtout dans la mesure où l’Homme est capable de subir parfaitement ou de vivre parfaitement le Verbe. Si l’Homme est capable de subir, de vivre le Verbe, de le manifester comme il se doit, sur le plan matériel, sur les autres plans, l’Homme verra tout parce que l’Homme est le Verbe dans la chair.
FP : Lorsque les gens, les personnes sortent de votre séminaire au bout de trois, quatre, cinq ans, ils commencent à manifester effectivement leur dimension, le Verbe. Qu’est-ce qui détermine le délai entre la sortie du séminaire et l’expression du Verbe, de la parole créative ? C’est quoi ce temps, est-ce qu’il est le même pour tout le monde ? C’est quoi la variante ?
BdM : C’est l’absence de vanité. Les gens qui viennent dans mon séminaire ou dans mes séminaires, sauf quelques exceptions… les Hommes ne sont pas tous fait pareils, chaque Homme est différent et lorsque l’on a vécu une vie, où sur le plan de l’impression, nous n’avions pas goûté de nous-même, lorsque l’Homme est un avocat, lorsqu’il est juge, lorsqu’il est grand bonhomme, il a goûté de lui-même, même si ce lui-même souvent, est dégueulasse, mais au moins il a goûté de quelque chose.
Mais un Homme qui est spirituel, qui recherche, qui a une affinité pour le sensible, ainsi de suite, qui n’a pas goûté de lui-même, qui se fait bafouer toute sa vie, qui se fait dire par sa belle-mère : “Tu ne fous rien”, ton frère lui, il est président de compagnie, il est ingénieur, toi tu es encore à la recherche des impressions sublimes, à ce moment-là, ce bonhomme-là lorsqu’il entre dans un séminaire, et qu’il se fait dire par un homme que l’Homme sait, au début il ressort et il a l’impression finalement d’avoir atteint le stage de sa puissance.
Et s’il est moindrement sensible, s’il a une grande intériorisation de cette énergie, il commence lentement, graduellement, au cours des années, à parler, mais il risque toujours d’astraliser le Verbe, et il est là le problème de l’Homme nouveau. Les Hommes nouveaux astraliseront le Verbe jusqu’au jour où ils cesseront de l’astraliser, et leur expérience servira effectivement à ceux avec lesquels ils viendront en contact.
Et c’est pourquoi je dis toujours que l’Homme ne peut pas se permettre de croire. Si l’Homme rencontre un Homme nouveau, ou un Homme qui se conscientise et qu’il le croit, qu’il est impressionné par lui, ça fait partie de son expérience, parce que tous les Hommes, toute cette nouvelle humanité instruira à un niveau ou à un autre, une autre humanité. Donc des êtres comme moi, nous ne pouvons pas faire interférence dans ce processus parce que ça fait partie de l’évolution de chaque individu.
Mais je puis reconnaître des êtres qui astralisent moins leur Verbe que d’autres, et ce sont ces êtres-là en général qui servent l’évolution de l’Homme, ce sont ces êtres-là dont je vais parler. Je vais dire : “Bon ben, pourquoi vous n’allez pas voir telle personne, telle personne, telle personne, cette personne peut vous aider”, ainsi de suite, parce que je sais que ces individus-là sont suffisamment conscients, ils sont suffisamment sans vanité pour pouvoir véhiculer ce Verbe sans que ce verbe crée des chocs et qu’il trouble l’Esprit de l’Homme qui est ouvert à eux.
Les Hommes de l’involution sont absolument ouverts, ils seront d’ailleurs absolument ouverts à l’Homme nouveau, parce que l’Homme nouveau pourra parler de choses qui n’ont jamais été dites, mais d’un autre côté, ces Hommes de l’involution qui sont sincères seront amenés à vivre souvent des expériences pénibles en relation avec des êtres qui ont l’impression d’avoir la parole. Mais cette parole n’est pas parfaite, elle n’est pas finie, et ainsi de suite.
Mais ça fait partie de leur expérience, il y a encore de la vanité là-dedans qui astralise et qui met du sérieux dans la parole, et ceci fait partie de l’expérience de l’Homme nouveau, il n’y a rien à faire à ce sujet. Là où le séminaire commence et là où il arrête, les points de référence donnés dans le séminaire qui sont essentiels pour l’Homme nouveau sont extrêmement rigoureux, et c’est dans le temps que l’Homme comprend qu’effectivement : “J’ai cru, je n’aurais pas dû croire, j’ai comparé, j’ai fait la comparaison et j’aurais dû ne pas faire la comparaison”.
Et ces points de référence sont donnés dans les séminaires, mais je sais très bien qu’on ne comprend rien de ce que je dis dans un séminaire, c’est simplement un point de référence que l’on comprendra lorsque nous aurons fait les erreurs qui font partie de l’expérience de l’involution. Les Hommes qui commencent à parler dans le monde, il y en aura, on dira : “Ah ! Lui, il parle bien, lui parle bien, lui parle bien”.
On mesure toujours la parole d’une personne. Écoutez ça… on mesure toujours la parole d’une personne à la faillibilité de notre propre parole. Si une personne parle bien, on est comme mesmérisé : “Ah ! Lui parle bien”. Si nous étions dans notre propre parole, nous ne vivrions pas cet attachement paternaliste vis-à-vis des êtres qui parlent, nous regarderions s’ils parlent parfaitement, que nous savons qu’ils doivent parler.
Nous deviendrions instantanément le juge de la qualité de leur parole, et lorsque je rencontre des gens qui ont la parole, et je les écoute parler, et qu’ils parlent, qu’ils ont le Verbe, qu’il y a du savoir, et non pas simplement de l’impression occulte mélangée avec de la connaissance et un besoin de s’exprimer, ces Hommes sont sur la même longueur d’onde que moi.
Il n’y a pas de différence, il n’y a pas de hiérarchie, il n’y a pas un plus grand que l’autre, nous sommes tous dans la même vibration, et ce sont ces êtres qui ont une grande valeur, et il y en a très peu dans la province de Québec, je peux les compter sur mes doigts.
FP : Mais il y a encore de la place pour de la compétition ?
BdM : Il y a beaucoup de compétition parmi les Hommes qui voudront parler ou qui sentiront la capacité de parler, parce que ces Hommes auront besoin de se confirmer dans une certaine autorité, et ça c’est la grande illusion de l’ego. Ce n’est pas l’Homme qui se donne l’autorité, c’est le Verbe qui donne l’autorité à l’Homme.
Si l’Homme se donne l’autorité, à ce moment-là viendra un autre Homme qui lui enlèvera l’autorité parce qu’aucun Homme ne peut être autant dans l’autorité qu’il le projette. C’est le Verbe qui donnera à l’Homme l’autorité, et si le verbe donne à l’Homme l’autorité, il ne pourra jamais la lui enlever parce que cette autorité ne fait pas partie de lui.
FP : Bernard de Montréal, merci infiniment. (Applaudissements).
mise à jour le 22/08/2024