Le désordre et la souffrance

Marine life – credit: @scubaasmr YouTube

Conférence avec François Payotte 53

“FP : Le sujet de la souffrance est en relation avec le désordre, peut-être dans un premier temps l’aborder d’une façon telle que l’aborderait la physique moderne, c’est-à-dire que pour la physique, l’univers ou la perfection d’univers implique une certaine imperfection de ces parties. Il y a aussi la loi d’entropie …” BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

écouterregarder sur YouTube

François Payotte (FP) : Le sujet de la souffrance est en relation avec le désordre, peut-être dans un premier temps l’aborder d’une façon telle que l’aborderait la physique moderne, c’est-à-dire que pour la physique, l’univers ou la perfection d’univers implique une certaine imperfection de ces parties.

Il y a aussi la loi d’entropie croissante qui est une loi de désordre grandissant, de dégradation de l’énergie, et finalement de l’information qui finit par se perdre. Est-ce que par analogie – d’abord est-ce qu’on pourrait faire une analogie avec l’Homme – et si oui, quelle serait la partie qui jouerait ce rôle d’imperfection dans l’Homme multidimensionnel, partie qui serait responsable du désordre et de la souffrance dans l’Homme ?

Bernard de Montréal (BdM) : La partie chez l’Homme qui est responsable de ce désordre, c’est la partie astrale de l’Homme ; la partie astrale de l’Homme, c’est la partie inconsciente de sa nature. C’est la partie de l’Homme où l’intelligence n’est pas perfectionnée, c’est la partie de l’Homme où l’émotion a une très grande capacité d’influence sur le mental, donc sur l’intelligence. C’est la partie de l’Homme où l’ego est piégé par la mémoire, c’est la partie de l’Homme où l’individu vit en fonction de sa personnalité et non de sa personne.

C’est la partie de l’Homme où l’ego est incapable par lui-même de supporter sa propre lumière, c’est la partie de l’Homme où l’ego est incapable de dépasser les limites psychologiques de son moi. C’est la partie de l’Homme où l’ego est incapable de faire naître en lui instantanément durant la journée, durant la vie, cette identité réelle qui est sienne, qui fait partie du lien universel entre le double et lui-même, donc qui fait partie de la descente sur le plan de l’énergie, de sa réalité cosmique sur le plan matériel.

Tout ceci est causé par ce qu’on peut appeler l’influence astrale chez l’être humain. L’influence astrale a été responsable pour l’involution de l’Homme, a été responsable du développement de la personnalité, elle a été responsable pour le développement de l’ego inférieur, la partie mentale inférieure de l’ego, mais aussi elle a été responsable pour l’expérience karmique de l’Homme, c’est-à-dire pour le fait que l’Homme soit obligé de vivre sur une planète en fonction de paramètres qui sont toujours extérieurs à lui-même, qui lui imposent toujours une forme quelconque de domination et qui lui enlèvent le droit absolu à son identité.

C’est-à-dire à sa capacité en tant qu’Homme d’être parfaitement développé, parfaitement lié à l’universalité de sa conscience ou à l’aspect réel de son moi. L’involution a deux visages, l’involution a le visage du progrès et aussi l’involution a le visage de la possession. Si nous regardons la science, si nous regardons les actes héroïques de l’humanité, si nous regardons les guerres, si nous regardons tout ce que l’Homme a vécu pendant l’involution qui a servi d’expérience de l’âme, nous voyons que l’Homme a été amené à des expériences au-delà de ce qu’il savait devant être bien, devant être correct, devant être naturel.

Donc pendant l’involution, l’Homme a vecu une dénaturalisation, cette dénaturalisation a crée la personnalité, en a établi les fondations. L’ego lui, au lieu de developper de plus en plus une conscience mentale, a developpé une conscience mentale inférieure jusqu’à aujourd’hui qui est très avancée, mais une conscience mentale qui est réfléchie, c’est-à-dire une conscience mentale qui n’est pas créative.

Elle réflechit simplement en fonction de la mémoire, et l’Homme égoïque est incapable de sentir en lui un centre de gravité, donc il n’a pas accès à sa réalité, il ne peut pas exercer son “droit d’ainé”, il ne peut pas manipuler l’énergie, il ne peut pas donner à sa conscience la science dont elle a besoin pour se perfectionner et perfectionner le monde dans lequel il vit.

FP: Vous nous parlez de centre de gravité en soi, est-ce que l’évolution de l’Homme ne se fait pas en deux temps, dans le sens que, d’abord, dans une première partie de sa vie, il est appelé à explorer l’extérieur, à mettre ses valeurs dans ce qui l’entoure, dans les objets, dans la possession ou dans les personnes etc. Et que dans un deuxième temps, il n’y aurait pas comme une phase de retour chez lui-même intérieur, est ce que c’est à ce moment-là qu’il peut trouver ce centre là et pas avant ?

BdM : Non. La raison pour laquelle l’Homme retourne ou va vers la recherche de son centre intérieur, après avoir goûté ou cherché dans le matériel, dans l’expérience, c’est parce qu’il est mal éduqué. L’Homme, s’il était bien éduqué quand il vient au monde, par des êtres conscients, il découvrirait le monde extérieur et il découvrirait le monde intérieur en parallèle. Donc avec le temps, ayant découvert le monde extérieur, il serait enrichi sur le plan de la mémoire, et dans un même mouvement, en découvrant le monde intérieur, il pourrait parfaitement utiliser sa mémoire créativement, mais ce n’est pas le cas.

L’Homme vit comme vous dites, en fonction de ses sens. L’intérieur éventuellement meurt, et il est récupéré chez certains plus tard, mais qu’est-ce que l’Homme doit payer comme prix après avoir vécu vingt, vingt-cinq, trente, trente-cinq, quarante ans d’intoxication, de pollution, parce que l’extérieur était imposé à ses sens et expliqué dans ses valeurs en fonction d’une mémoire humaine ou de la mémoire d’une race, ou de la mémoire d’une nation totalement inconsciente.

FP : Mais, est-ce que ça n’a pas pour but de developper son ego, il a besoin d’un ego ?

BdM : C’est ça qui développe l’ego. Mais l’ego lui, doit être développé d’une façon créative, au lieu d’être développé d’une façon mécanique pour ensuite vivre les tourments d’une recherche philosophique ou d’une recherche psychologique ou d’une recherche spirituelle.

FP : Qui mettrait fin à ce mouvement de flux et de reflux ?

BdM : Exactement. Moi j’ai une petite fille, bon ! Elle connaît l’extérieur, elle développe ses sens face à l’extérieur, mais dans un même temps, elle développe l’intérieur, et plus elle avance, plus elle peut faire la synthèse des deux, de sorte que l’extérieur ne peut plus l’influencer de façon négative, en ce qui concerne sa conscience. Autrement dit elle voit les valeurs de la société, les valeurs de sa race, les valeurs du monde et elle est capable à cause de son intérieur qui grandit avec sa conscience extérieure, elle est capable de développer un ego qui est réel.

Quand on parle de l’ego… remarquez ce qui se passe dans le monde, dans le monde les Hommes vont travailler, les Hommes travaillent, les Hommes travaillent avec la matière, ils ont besoin de l’ego, OK. Un jour, à vingt-cinq, trente ans, trente-cinq ans, l’Homme commence à voir que dans le monde, les valeurs sont fictives, donc il commence une recherche spirituelle et il veut perdre l’ego, donc il devient un légume, il devient une “bibitte”.

Regardez le phénomène “hippies” des années 60, regardez ces mêmes “hippies” aujourd’hui, ils sont revenus à l’industrie, ils sont revenus dans le monde, ils ont mis de côté leur petite guitare, leur “pot” (marijuana), (rires du public). Alors l’Homme c’est la même chose ; l’Homme devrait se conscientiser face au monde, se conscientiser intérieurement et faire la synthèse, à ce moment là il pourrait apprécier le monde. Moi je me suis acheté des belles bottines regardez !

J’ai acheté des bottines, je vis dans le monde, donc je m’achète des bottines en fonction de ma sensibilité. Mais je pourrais venir ici nu-pieds avec une grande robe et les cheveux longs, donc l’Homme a à sa disposition la capacité d’intégrer la matière et l’invisible, et si l’Homme n’intègre pas ou n’est pas capable d’intégrer la matière et l’invisible, il va se spiritualiser, il va être possédé par les forces astrales, et éventuellement il va se promener dans le monde avec un “loincloth” (pagne) avec un petit torchon autour du pénis et il va annoncer la grande nouvelle (rires du public).

Alors nous vivons au vingtième siècle, nous vivons dans un temps où l’humanité a créé de grandes choses, où l’humanité aussi a fait ou peut faire de grandes erreurs, mais ceci fait partie de l’involution, mais ce n’est pas la fin de la vie sur la Terre, il y a d’autres choses. Donc c’est à l’Homme d’en arriver à perfectionner son mental et l’Homme perfectionnera son mental dans la mesure où il sera capable de “dé-émotiver” sa conscience.

La conscience de l’émotion, la conscience subjective, négative de l’émotion, je n’ai rien contre l’émotion, l’émotion c’est un aspect du corps astral, elle sied bien à l’Homme lorsqu’il s’en sert créativement, mais elle ne sied plus à l’Homme, lorsqu’elle le détruit par en dedans, elle ne le sert plus. Donc l’Homme nouveau développera une conscience mentale supérieure, sera obligé d’éliminer de sa vie les éléments émotifs qui subjectivisent sa conscience, donc il pourra déspiritualiser sa conscience.

Et la spiritualisation de la conscience qui avait été bonne pendant l’involution ne lui servira plus, et l’Homme développera une conscience parfaite, c’est-à-dire une conscience fondée sur l’intelligence de la relation entre l’invisible et le matériel, ceci créera une nouvelle science, une nouvelle psychologie, ceci permettra à l’Homme de comprendre la vie, sa vie, ceci permettra à l’Homme de comprendre la mort, ceci permettra à l’Homme de comprendre l’immortalité, de comprendre les mondes !

Ses corps pourront se séparer à volonté, sans qu’il y ait chez lui de déformation de son être, donc l’Homme pourra agrandir sa vie, et la vie sera à la mesure que lui profondément dans son intériorité sait qu’il doit être, c’est-à-dire parfait. Mais nous avons des mots, nous avons des mots dans notre vocabulaire humain qui sont l’expression d’un espoir, le mot perfection.

Pour les Hommes, la perfection, ça n’existe pas, ce sont les Christ(s) qui ont de la perfection. Pour les Hommes, le bonheur, ça n’existe pas, c’est quelque chose, on court après toujours, donc on ne sait pas définir ce que veut dire le bonheur. On a toujours défini le bonheur en fonction d’un espoir, on a toujours défini le bonheur en fonction d’un état particulier qui est élevé – on ne dit pas en vibration – mais qui est élevé en expérience, qui est élevé en sentiment.

On définit la perfection, comme étant quelque chose de très loin, qui appartient à des êtres cosmiques… bababa… Et tout ceci, c’est de l’illusion. L’Homme quand il sera conscient, il sera parfaitement bien dans sa peau ; quand on est parfaitement bien dans peau, on est plus qu’heureux. On est toujours heureux, tandis que l’Homme qui est heureux, il est heureux, malheureux, heureux, malheureux, heureux, malheureux, ce n’est pas une vie ça !

Mais être parfaitement bien dans peau, ça dure tout le temps, donc il n’est plus intéressé à être heureux. Un Homme conscient n’est pas intéressé à être heureux, parce qu’il n’est pas intéressé à vivre la courbe sinusoïdale de sa conscience. Il n’est plus astralisé, il est mental, donc sa vie est régie par lui, elle est sous son contrôle. Mais pour que la vie de l’Homme soit sous son contrôle, l’Homme de l’avenir, il faut que l’Homme de l’avenir définisse son rôle en fonction de la force de vie.

Pendant l’involution, la vie pour nous, ça a été quelque chose qui est plus grand que nous, ça été quelque chose de cosmique, ça été quelque chose qui vient de Dieu, ça été quelque chose qui vient de ci ou qui vient de là. Et l’Homme nouveau comprendra, il réalisera de façon absolue que la vie, c’est quelque chose qui ne peut pas lui faire de cadeaux, la vie c’est quelque chose qui en elle-même est imparfaite, la vie devient parfaite lorsque l’Homme en comprend les lois mentales.

À ce moment là, l’Homme ne vivra plus la vie comme il l’a fait pendant l’involution, donc il ne sera plus existentiel. Il sera simplement un être créateur. La vie sera sous son contrôle. Et étant sous son contrôle, l’Homme ne pourra plus mourir dans le sens archaïque du terme. Lorsqu’il sera fatigué d’être sur le plan matériel, il changera simplement de plan, il continuera sa conscience. Mais pour que l’Homme comprenne ceci, il faut qu’il se prenne en main, mais où ? Au niveau de ses émotions.

Le plus grand problème de l’humanité, que vous soyez d’une race ou d’une autre, d’une nation ou d’une autre, d’une culture ou d’une autre, d’un temps ou d’un autre, c’est l’émotivité. Et c’est à travers l’émotion que le monde de la mort se nourrit de l’Homme, parce que l’émotion c’est une vibration animale qui fait partie de la conscience karmique de l’Homme, qui fait partie de la conscience expérimentielle de l’Homme, qui fait partie de la conscience astrale de l’Homme.

Et cette énergie, elle est utile seulement dans la mesure où elle ne le nuit pas, mais c’est au cours de l’évolution que l’émotion cessera de nuire à l’Homme ; et lorsque l’Homme aura transmuté son énergie émotive, planétaire, astrale, subjective, il deviendra un être nouveau, il deviendra un Homme intégral et il ne fera plus partie de la race humaine involutive.

FP: Mais parlons-en des émotions, lorsque l’Homme obtient ce qu’il cherche, l’Homme trouve de la joie, mais comme tout est éphémère et transitoire, la souffrance ne tarde pas à apparaître dans sa vie à nouveau, diriez-vous que ce mécanisme de rétroaction, joie-souffrance, joie-souffrance, est ce que ce mécanisme-là est un instrument d’évolution, ou bien est ce que vous iriez jusqu’à contester la valeur évolutive de la souffrance ?

BdM : La souffrance, c’est un instrument de l’involution, ça fait partie de l’expérience de l’âme, ça fait partie de l’esclavage de l’Homme, ça fait partie de la domination astrale sur l’Homme, c’est un affront continu contre l’intelligence de l’Homme. C’est un affront contre la lumière de l’Homme, c’est anti-Homme.

FP : Donc vous contestez la valeur évolutive de la souffrance ?

BdM : Je conteste toute souffrance parce que la souffrance ne fait pas partie de la vie créative de l’Homme, elle fait partie de la vie existentielle, planétaire de l’Homme involutif. Mais je dis lorsque je parle dans mes séminaires, je dis : “L’Homme qui va de l’involution à l’évolution sera obligé de souffrir”. Pourquoi ? Parce qu’il sera obligé de transmuter ses illusions, donc automatiquement il y aura souffrance. Mais si l’Homme était capable de passer de l’involution à l’évolution, il n’y aurait pas de souffrance.

Si l’Homme était capable de s’ouvrir parfaitement à sa réalité sans passer par des corridors subtils et souterrains de son inconscience, il verrait clair, il serait lucide, il ne souffrirait pas. Donc l’initiation de l’Homme, que ce soit une initiation astrale comme nous avons rencontré dans le passé ou que ce soit une initiation solaire des temps modernes, l’initiation c’est un arrêt de la vie, mais c’est un début de la vie.

C’est un arrêt de la vie ancienne, c’est un début de la vie nouvelle, mais c’est une insulte à l’Homme. Et l’Homme sera obligé de vivre une initiation, parce que l’Homme ne peut pas vivre une fusion instantanée, donc il vivra graduellement une intégration de son énergie, et cette intégration de l’énergie le fera, l’amènera, le ferra vivre certains moments de souffrance, mais il aura une science pour voir au-déla des murs de cette souffrance.

Et s’il est suffisamment évolué, suffisamment mental, suffisamment “dé-égoïfié”, il sera capable de mettre, de trancher dans cette situation, il pourra finalement intégrer la vie interne et la vie matérielle. Mais s’il se spiritualise, et s’il se fait prendre dans les illusions astrales de sa conscience spirituelle, à ce moment-là, il vivra une souffrance, il peut vivre une souffrance très poussée. Pourquoi ?

Parce que l’âme sera plus puissante que son Esprit, et l’âme a été pendant l’involution la réserve de l’énergie de la mémoire dont se servaient les forces pour créer de nouveaux modèles de vie pour la réincarnation future des Hommes. Mais au cours de l’évolution, l’âme sera totalement brûlée par le Feu de l’Esprit, c’est pourquoi les Hommes qui deviendront de plus en plus conscients au cours de l’évolution verront graduellement ou sentiront graduellement une perte de la mémoire.

L’Homme verra qu’il n’a pas la mémoire qu’il avait auparavant, qu’elle lui coule entre les doigts et il y aura remplacement de cette mémoire mécanique astrale par la mémoire cosmique instantanée qui sera le produit de l’action du double à travers l’ego mentalisé. Donc au cours de l’évolution, l’Homme perdra conscience de plus en plus du pouvoir de l’âme sur son ego, sur sa personnalité. Et c’est pour pourquoi l’Homme deviendra de moins en moins astral.

C’est pour ça que l’Homme conscient de demain ne pourra plus utiliser son corps astral dans ses expériences occultes, perdra ses facultés astrales psychiques de guérison, pour finalement en arriver à l’utilisation du corps éthérique qui, sous l’empire de sa volonté, sous l’empire de son intelligence, et englobé totalement dans la faculté créatrive de son propre amour cosmique universel, cet Homme pourra travailler avec les Hommes, pourra utiliser cette énergie qui est dans le monde, qui passe à travers ses sens, mais il le fera d’une façon non égoïque et non spirituelle.

Parce qu’il ne pourra plus être englobé, il ne pourra plus vivre karmiquement les dons de l’astral, les relations avec l’astral et c’est à partir de ce moment là que l’Homme sur la Terre s’enrichira, parce que la pauvreté c’est une insulte à l’évolution, c’est anti-évolution la pauvreté, la laideur c’est anti-évolution. Tout ce qui ne réfléchit pas la puissance de l’Esprit, tout ce qui n’évoque pas le pouvoir de l’esprit de transmuter les bas-fonds de la matière, c’est de l’involution.

Donc si l’Homme, pendant l’involution, a cru au pouvoir ou à la valeur de la pauvreté ou a cru au pouvoir ou à la valeur de la souffrance, ça faisait partie de son initiation astrale, ça faisait partie de ses illusions spirituelles, mais l’Homme un jour devra dépasser cette conscience inférieure de l’involution planétaire. Et il verra que ce qui a été fait, utilisé, expérimenté, dans le passé, faisait partie de la conscience expérimentale de l’humanité.

Alors que l’Homme doit avoir une conscience créative, et non pas une conscience expérimentale. L’Homme n’est pas un animal intelligent, l’Homme est un être créateur, le concept sociologique ou biologique que l’Homme est un animal intelligent, c’est un concept qui est totalement astralisé. L’Homme c’est un être de lumière ! La lumière, elle est cachée sous le boisseau d’une corporalité.

Mais l’Homme ne pourra jamais dépasser le statut planétaire de l’animal intelligent pour vivre de ce statut universel de l’être créateur en fusion avec sa propre énergie, en fusion avec sa propre conscience, son propre être, tant qu’il n’aura pas dépassé les conditions psychologiques de l’ego qui ont été établies pendant l’involution pour le garder dans une noirceur, mais dans un même temps pour développer la partie inférieure de l’ego.

Donc tout ce qui a été fait pendant l’involution… souvent les gens me demandent : “Qu’est ce que vous pensez de ceci, qu’est ce que vous pensez de cela”… ? Tout ce qui s’est passé, tout ce que l’Homme a fait, tout ce que l’Homme a vécu pendant l’involution qui était nécessaire, ça faisait partie de sa longueur d’onde, mais la longueur d’onde de l’Homme nouveau, de l’Homme intégral, sera différente.

Parce que nous entrons dans un temps, ce que vous appelez l’Ère du Verseau, nous entrons dans un temps où la lumière descend sur le plan matériel, où la lumière descend dans l’Homme et où la lumière fusionne avec l’Homme, et où la lumière rendra à l’Homme ce qui lui a été enlevé lorsque les Pères de la race ont donné naissance au fils de la race.

Donc l’Homme pourra retourner à ses origines planétaires ou à ses origines interplanétaires, mais il ne perdra jamais le contact avec le double, donc l’Homme aura une conscience immortelle. Nous ne pouvons plus vivre à la fin du vingtième siècle, au cours vingt-et-unième, vingt-deuxième, vingt-septième siècle, nous ne pouvons plus vivre sous le boisseau de l’ancienneté, nous ne pouvons plus vivre sous le boisseau de la pensée qui réfléchit !

Nous vivrons sous l’empire de la parole, et cette parole, ce sera la parole de l’Homme, ce sera la parole de tous les Hommes conscients, cette parole sera universelle et les Hommes iront chercher dans le mouvement de cette parole l’énergie dont ils ont besoin pour faire vibrer dans le monde la conscience des races inférieures. Donc l’Homme nouveau aura définitivement un travail créatif à faire sur le plan matériel pendant les siècles qui viendront.

Mais ce travail ne sera pas en fonction d’une mission spirituelle, ce sera simplement l’expression de sa conscience créative en fusion de plus en plus avancée, et éventuellement, lorsqu’il sera écœuré de la Terre, parce que les limitations physiques seront trop grandes, il changera de plan. Autrement dit l’Homme de la prochaine évolution, le Surhomme, l’Homme qui sera l’expression instantanée de ce qui est réel, c’est-à-dire de ce qui n’est pas colorable par l’astral ne sera pas atteint par les forces ou l’empire de la mort.

Donc, il aura tout le temps dont il veut bien disposer pour travailler à perfectionner le monde, que ce soit sur un plan, que ce soit sur un autre. Donc l’Homme intégral sera un être qui, déjà, sera entré dans le cercle de la perfection et au cours de son évolution, de sa fusion, au cours de ses changements de plans, au cours de ses changements de monde, au cours de ses rencontres avec des intelligences d’un autre ordre, ou d’autres ordres, il verra la complexité universelle, et il comprendra combien l’Esprit est grand quand il se manifeste dans la forme de l’Homme.

Et il comprendra combien l’Esprit est faible quand il est obligé de se manifester à travers le monde astral de l’âme pour parvenir à l’Homme à travers la conscience involutive de son expérience, et c’est là que l’Homme reconnaîtra pour la première fois que l’Esprit, ce que nous appelons aujourd’hui à la fin du vingtième siècle “Esprit”, c’est le pouvoir de la Volonté, de l’Amour, de l’Intelligence. Et le pouvoir de l’Amour, de l’Intelligence et de la Volonté est fondé sur l’aspect gravitaire de tous les systèmes cosmiques.

Donc la Volonté, l’Intelligence et l’Amour ne sont pas des aspects psychologiques de la personnalité, ce ne sont pas non plus des formulations créatives de la personne. Ce sont des aspects créatifs de l’univers en fonction, qui supportent la totalité des conventions psychiques, matérielles, psycho-matérielles, méta-matérielles de l’univers qu’on appelle la gravité, les trous noirs, les inversions d’énergie, la polarisation de la lumière, les extrapolations des tunnels de vie et le temps, la construction des mondes mentaux, l’extrapolation des vies mentales en dehors du temps et de l’espace qu’on appelle dans le passé les Esprits de la forme.

L’Homme comprendra tout. Pourquoi ? Parce qu’il n y’aura plus en lui de mémoire astrale, il n’y aura plus en lui d’âme qui retarde l’évolution, mais qui fait progressivement son travail. L’Homme sera dans un autre temps, il s’invitera naturellement à la table de la richesse. Et cette table de la richesse, c’est le savoir. C’est une table de richesse qui appartient à tous les Hommes, qui appartient à tous les êtres, qui appartient à tous les Hommes sur la Terre, qui appartient à tous les Hommes dans la galaxie, et qui fait partie de ce que nous appelons la convention des “Melchisedechs”.

Autrement dit qui fait partie de ce que l’Homme doit savoir afin de créer avec la lumière, les besoins des humanités en évolution, dans le but de perfectionner les grands espaces qui ne sont pas simplement spatiaux et matériels, mais qui sont aussi éthérico-matériels. Donc l’Homme devra ouvrir sa conscience, mais l’outil qu’il utilisera pour ouvrir sa conscience, ça sera la parole, ça ne sera plus la pensée. Un Homme qui pense ne peut rien savoir, il peut simplement réfléchir à ce qui a été su, à ce qui a été dit, à ce qui a été répété.

Mais l’Homme qui veut savoir ou qui doit savoir ou qui saura, le saura par la parole, et lorsqu’il entendra un Homme qui a la parole, il sera obligé de dire : “Cet Homme parle, cet Homme parle, cet Homme parle”, parce que la parole, ça ne se discute pas sur le plan de la valeur. La parole, ça n’appartient pas à l’ego, la parole ça ne fait pas partie de l’ego, la parole ça fait partie de la fusion de l’énergie avec l’ego, la parole ça fait partie de la descente de la conscience supramentale sur la Terre, la parole ça n’appartient pas à l’Homme, ça vient de l’Esprit, ça passe par l’Homme et ça retourne à l’Homme, et ça retourne à l’Esprit.

Et un jour, il n’y aura plus sur la Terre d’Hommes, il n’y aura plus d’Hommes dans la forme corporelle, les Hommes seront dans une conscience éthérisée, ce sera l’envol de l’humanité vers la conscience jupitérienne. Donc à ce moment là, l’Homme ne parlera plus, l’Homme perdra sa faculté de parole, et l’Homme fonctionnera d’une façon simplement télépathique.

FP : Mais je dois être en avance moi, j’ai perdu la faculté de parler en vous écoutant (rires du public). Bien, il y a énormément de gens aujourd’hui – blague à part – qui souffrent parce qu’ils tentent de réaliser un couple réel, non pas un couple psychologique, pourriez-vous leur donner des points de repère, des paramètres, une définition de ce couple réel ? Comment est ce qu’on reconnaît le partenaire réel dans la vie ?

BdM : Dans un couple réel, les conventions sont renversées, l’aspect astral de la conscience des deux partenaires est éliminé. Autrement dit, dans un couple réel, ce n’est pas l’aspect astral qui est le paramètre de mesure de la valeur du couple. C’est l’aspect de l’Esprit. Donc l’homme qui a de l’Esprit rencontre la femme qui a de l’Esprit, ils commencent à former un couple réel.

Les Esprits avec le temps s’ajustent et les aspects astraux conviennent simplement à leur plaisir humain matériel, charnel, physique. Donc l’Homme dans le couple réel, vivra l’Esprit de ce couple, il vivra dans son Esprit en relation avec l’Esprit de son partenaire, donc il y aura de le respect mental du couple, une harmonie parfaite.

Cette harmonie parfaite viendra ensuite se déverser sur les plans inférieurs de la conscience. Donc il y aura une harmonie de plus en plus perfectionnée sur les autres plans. Mais l’aspect astral de la conscience de ces couples sera rendu créatif au lieu de servir comme élément de mesure pour l’atteinte à un bonheur de couple comme nous avons fait pendant l’involution. Donc le couple involutif sera détruit.

Autrement dit le couple ou l’aspect astral et le facteur dominant de la conscience du couple sera détruit, parce qu’un homme qui de l’Esprit ou une femme qui a de l’Esprit dans un couple ou individuellement, ne pourra pas à long terme – et je dis à long terme – supporter un être qui n’a pas d’Esprit, qui a simplement de l’âme. Donc nous verrons, avec le temps, des couples se former à l’intérieur desquels l’Esprit sera parfaitement unifié.

Ces couples seront dépersonnalisés et retrouveront, et découvriront la personne de leur réalité, la personne intégrale de leur réalité, mais à deux. Donc ces couples ne seront plus assujettissables d’une part ou d’autre, la femme ne sera plus assujettissable au mari, l’homme à la femme. Ce sera un équilibre parfait, la femme trouvera sa place dans le monde, l’homme trouvera sa place dans le monde, les deux auront, ils partageront la même énergie de l’Esprit.

Donc sur le plan du couple, ils seront parfaitement heureux parce qu’ils seront eux-mêmes parfaitement bien dans leur peau. Ils ne chercheront pas à être heureux, ils seront bien dans leur peau ; un être ou deux êtres qui sont bien dans leur peau, automatiquement créent un couple parfaitement sélectionné. Mais ce couple se sélectionnera dans la mesure où l’astralisation des cordes psychologiques de la personnalité de l’ego deviendront de plus en plus affaiblies.

Et si pour une raison ou une autre, qui fait partie de l’expérience karmique de l’âme ou de l’expérence karmique des deux âmes, un être a trop d’Esprit pour l’autre, il y aura quelque part de la scission. Un Homme qui a de l’Esprit ne peut pas vivre – je veux dire un Homme génériquement – un être qui a de l’Esprit ne peut pas vivre avec un être qui n’a pas d’Esprit.

Donc si l’être qui n’a pas d’Esprit vit de l’espoir, ou est astralisé dans sa relation dans sa formation du couple, quelque part dans le temps nous verrons la fragmentation du couple, nous verrons qu’il y a des aspects dans le couple qui ne sont pas réels. Et l’être qui aura de l’Esprit le verra le premier, et sera obligé de prendre la route de sa propre expérience, seul.

Et si par contre dans leur vie, sur le plan de l’âme, ils ont été amenés ensemble, mais qu’ils ont été amenés aussi à vivre et à connaître leur Esprit, ils perfectionneront leur couple, ils transmuteront leur couple, et ils auront, ils continueront leur couple, mais ça sera un couple nouveau. Ce sera un couple universalisé à la conscience.

Ce sera un couple où les deux individus partageront parfaitement ce que l’un apporte à l’autre, parce que dans un couple, ce n’est pas l’homme seulement qui apporte à la femme, mais la femme aussi à l’homme sur tous les plans, donc il y aura un échange parfait, et les divorces cesseront, les séparation cesseront chez les Hommes.

La raison pour laquelle il y a tant de divorces dans le monde aujourd’hui et tant de séparations, c’est parce que nous vivons dans un temps où les Hommes ont été astralisés à un point où ils ont pris la liberté dans le couple, ou dans la vie sociale, comme étant une expérience valable, alors que la liberté est simplement une manifestation astrale de leur conscience pour les amener à vivre encore de la souffrance.

Il y a beaucoup de couples dans le monde qui se sont fracturés, qui se sont brisés, parce que les hommes et les femmes dans ces couples n’ont pas vu plus loin que le plan astral de leur conscience. Si ces Hommes avaient eu de l’Esprit, ils auraient “dé-astralisé” leur conscience, ils auraient perfectionné leur relation, ils auraient dépersonnalisé leur couple, ils auraient donné de la personne à leur couple.

Donc l’homme au lieu de toujours critiquer la personnalité de sa femme et la femme, la personnalité du mari, elle aurait développé sa personne ; lui, aurait développé sa personne, et ils se seraient rencontrés sur le plan de l’Esprit, ils n’auraient pas eu à vivre cette expérience karmique de la dissolution de leur lien, mais ceci fait partie de l’involution, ceci fait partie des ravages de l’astral.

L’astral déteste et hait le bonheur de l’Homme. Si jamais vous avez l’occasion de parler avec les morts, vous verrez combien ils détestent l’Homme, combien ils haïssent l’Homme, combien ils sont suaves et combien ils peuvent utiliser toutes sortes de pensées et d’émotions pour amener l’Homme à l’expérience, parce que le monde de l’astral, c’est le monde de l’expérience, c’est le monde de l’âme.

Et l’expérience fait partie d’une grande énergie nécessaire à la transformation graduelle des races, des nations, des pays. Mais l’Homme conscient, l’Homme dans son unicité de conscience demain, ne vivra plus d’expériences. Et à partir du moment sur une planète où un Homme ne vit plus d’expériences, il devient maître de sa propre vie, il est maître dans la vie. Et avec l’évolution de sa conscience, éventuellement il entre dans d’autres domaines de la vie, et il s’aperçoit que la vie qu’il vit, c’est la vie qui devrait être vécue par les Hommes de sa planète.

Ceci fait partie de l’évolution. Donc la scission et la rupture des couples, j’invite les gens à bien écouter parce que je sais qu’au cours de l’évolution future, au cours des générations qui viendront, les Hommes qui entreront dans des domaines de conscience et de connaissances plus avancées seront facilement des proies à l’astralisation de leur conscience.

Et l’homme pensera que c’est lui qui a raison et c’est lui qui est plus évolué que la petite femme dans la cuisine. Et les hommes découvriront que la petite femme dans la cuisine, elle a une fonction créative sur le plan de l’Esprit, et c’est de le protéger de ses idioties astralisées.

FP : Ah ! Ça serait interessant à developper, à localiser, à préciser ?

BdM : Oui, OK. L’homme exerce naturellement plus d’énergie mentale que la femme. La femme exerce plus d’énergie émotive que l’homme. Et dans le monde de nos conventions sociales, l’énergie mentale est plus importante, elle a plus de valeur que l’énergie émotionnelle. Et ceci, ce n’est pas réel, parce que l’énergie émotionnelle de la femme, c’est une énergie qui sert à galvaniser sa relation avec l’homme.

Alors que l’énergie mentale de l’homme sert à protéger la femme dans le monde, en allant dans le monde chercher du travail pour construire des maisons, pour protéger sa famille. Mais ceci ne veut pas dire que la femme n’a pas non plus capacité d’exercer son énergie mentale, mais l’homme dans ses illusions astralisées lui met le couvercle sur la bouche.

Donc toi petite femme, tu ne veux pas parler parce que tu ne connais pas ses affaires, tu ne connais pas mes affaires, moi je suis dans le monde de “l’engineering”, je suis dans le monde des gros canons, toi tu es une petite femme dans la maison. Mais la petite femme dans la maison, elle a de l’intuition. Elle peut sentir quand tu vas dans un cocktail ou quand tu invites des gens chez vous, elle peut sentir que le gars qui vient là, dans ton “party” à la maison, c’est un “faux” !

Elle ne connaît pas tous les rouages de “l’engineering”, mais elle sait que le gars là, il est un faux. Et elle sait que si tu continues tes relations d’affaires avec lui, il va t’englober, le gars. Mais toi, tu es le bonhomme qui connaît toutes “l’engineering” du gars, tu ne connais pas les affaires… bababa bababa… Et la première chose que tu sais, dans deux ans, dans trois ans, le gars, il est sur le cul. Pourquoi ? Parce qu’il n’avait pas écouté sa petite femme dans la cuisine (rires du public).

FP : Est-ce que vous êtes pour les rôles classiques de l’homme et de la femme dans le couple, autrement dit, l’homme sur le marché du travail, la femme à la maison, est-ce que vous ne voyez pas la situation sociale actuelle où les deux sont à l’extérieur, vivent énormément de tensions, ont des horaires de fou, tout le contrat social etc., la souffrance qui découle de ça, est-ce qu’il n’y aurait pas un choix à faire là-dedans ?

BdM : Je n’ai rien contre le fait que la femme travaille, donc la femme et l’homme découvrent leur rôle au fur et à mesure qu’ils perfectionnent ou qu’ils changent les structures sociales de leur société. Mais je sais très bien qu’un homme qui découvre son travail, qui est bien dans son travail, est très content à voir sa femme à la maison qui prend soin des enfants.

Et la femme, si elle ne se joue pas des “games”, la femme si elle ne se joue pas de “games” féministes et qu’elle a la force intérieure d’avoir le plaisir d’être avec ses enfants, de voir son mari le soir, et de ne pas se laisser influencer par l’autre petite femme à côté qui s’ennuie, qui trouve son mari “plate” (ennuyant), et qui préfère aller dans le travail pour aplanir sa solitude – parce qu’il y a bien des raisons pourquoi les femmes vont au travail – il y a des raisons solides parce que ça coûte très cher aujourd’hui, ainsi de suite…

Et les hommes ont besoin d’un peu d’aide, et souvent les femmes dans leur générosité le font, et ça leur fait plaisir et elles sont contentes, ça les fait sortir dans le monde. Mais pourquoi croyez-vous que la femme a trouvé la vie chez elle “plate” ? Pourquoi ? Parce que le bonhomme n’était pas suffisamment intelligent pour faire, donner une continuité à sa vie.

Quand il a rencontré la femme, il lui donnait des boîtes de chocolat, des fleurs, il l’amenait au cinéma, il la faisait sortir, il allait danser avec elle des petites danses. Mais après dix ans, plus de chocolat, plus de fleurs, plus de danses, la “bonne femme”, elle est “pognée” avec les petits. Le bonhomme lui, il est dans sa tour d’ivoire, “d’engineering”. Sans parler des “petites amours” de bureau.

Donc si la femme veut travailler, et qu’elle est bien, c’est une extension d’elle-même de travailler, c’est créatif pour elle, là c’est bien. Mais si la femme va travailler simplement parce qu’elle est obligée de compenser à une vie que son mari n’est pas capable de lui rendre, à ce moment-là, ça peut être une femme qui n’est pas parfaitement heureuse.

Elle tombe sous les lois de la compensation, et naturellement elle va rentrer dans un bureau, et elle aussi, peut-être qu’elle va rencontrer un autre bonhomme qui va lui faire vivre des amours de bureau, et le première chose que tu sais après quelques années, le gars qui est dans “l’engineering” est tout seul, et l’autre elle est partie avec un autre cheval blanc, qui va devenir brun avec le temps.

FP : Et justement, alors dans la formation de ce couple réel, cette tentative de former un couple réel, il arrive par des circonstances de vie que les deux partenaires soient séparés. Supposons que l’un des deux conjoints, je ne sais pas moi, tombe subitement amoureux, comme ça, est aveuglé, et foudroyé par la rencontre avec un autre.

Comment savoir à ce moment là, l’autre qui va vivre une incertitude, qui va souffrir très fort, comment va t-il savoir si cette personne va revenir ? Qu’elle fait partie de ce couple réel ? Est-ce qu’il doit agir ?

BdM : Si vous avez un couple réel, autrement dit si votre femme a de l’Esprit, et vous, vous avez de l’Esprit, ni l’un ni l’autre ne doit se préoccuper de ces questions. Si vous n’avez pas un couple réel, autrement dit si vous avez un couple qui est astral, à ce moment là, vous avez beaucoup raison de vous préoccuper de ces questions, surtout dans un temps où les femmes sont très belles, et les hommes très interessants… ou ils devraient l’être !

Mais si vous avez un couple réel où la femme a de l’Esprit… ma femme elle a de l’Esprit, moi j’ai de l’Esprit. Ma femme me dit : “Je m’en vais à Hong Kong, bye”. Vous pensez que je vais aller à Hong Kong avec elle pour la “watcher” (surveiller (rires du public). Si les gens vivent ces tensions, c’est parce qu’il y a trop d’astralité dans leur personne, et il y a des manques.

Mais lorsque le couple, le couple de l’Homme nouveau, de l’Homme intégral sera développé sur la planète, ces questions ne viendront plus à l’Esprit. Donc si la femme veut travailler, les enfants ont grandi, ils travaillent, ils aiment ça, l’homme travaille, il aime ça. Donc là, ça vaudra la peine le travail, ce sera un travail qui permettra à la femme finalement après avoir rempli son rôle de mère d’élever les enfants, de continuer à développer sa créativité, parce que la femme aussi, c’est un être créatif comme l’homme.

Pendant les années où elle a des enfants, elle doit s’occuper des enfants, c’est normal. Et lorsque les enfants ont grandi, elle aussi, elle a le droit de travailler, de rencontrer du monde et de sortir dans les rues. Mais si le couple n’est pas conscient… je rencontre des gens dernièrement, je rencontre beaucoup de policiers, et je m’aperçois que les policiers… c’est assez intéressant, la raison pourquoi c’est des policiers…

Mais les policiers ont beaucoup de difficultés à maintenir l’équilibre dans leur couple. Il y a des raisons, un jour je parlerai (rires du public). Je parle de ce policier en particulier que je connais. Il a le gros “gun” (pistolet). Il est beau. Les policiers en général ont de l’allure, petite moustache, toujours propre, impeccable. Il a marié sa petite fille à 17 ans. Ben une petite fille à dix-sept ans qui rencontre un policier avec une belle barbe et un gros “gun”, ben c’est une belle image, elle a marié un uniforme, elle a marié le gros “gun”, elle a marié la moustache.

Donc elle n’a pas d’expérience, mais avec les années, le policier lui, il oublie qu’il a une femme à la maison ; et avec les années la femme, elle oublie le gros “gun” parce qu’elle l’a vu dans son “short” (sous-vêtement). Vous comprenez ? Donc la mesmérisation de la femme pour l’uniforme, elle disparaît. Et c’est pourquoi, beaucoup de femmes, après quelques années, regardent leur policier, et elles découvrent que c’est un homme comme les autres.

Et même souvent, c’est un homme qui vit beaucoup de jalousie. Il y a beaucoup de policiers qui sont Scorpion. Pour être un bon policier, un bon détective, il faut être Scorpion. Je ne dis pas que tous les policiers sont des “Scorpions”, c’est évident, on se ferait piquer, mais il y a des policiers qui sont “Scorpion”, ou qui ont du Scorpion dans leur signe. Donc le Scorpion, c’est un être qui est possessif, c’est un être qui est enclin à la jalousie.

Donc le policier, s’il veut garder son couple, il faut qu’il dépasse les aspects astrologiques de sa conscience, et tous les Hommes, que vous soyez Scorpion, Capricorne ou n’importe quoi, vous avez des aspects positifs, vous avez des aspects négatifs. Et si vous avez des aspects négatifs, transmutez-les pour cesser un jour de vivre de vos qualités et de vos défauts. Donc un jour, l’Homme intégral n’aura plus de qualités, il y aura plus de défauts parce que quand vous avez une qualité, vous avez toujours l’antidote du défaut. Et c’est là que l’Homme sera bien dans sa peau.

Donc la transmutation de la conscience, l’élévation de la conscience, la réalisation de la manipulation de l’astral à travers le mental de l’Homme qui crée toutes ces affabulations psychologiques, ou toutes ces déformations astrologiques, un jour, l’Homme comprendra ces lois. Il pourra travailler sur ceci et il transmutera, transmutera, et éventuellement il en arrivera à une conscience, il sera bien dans sa peau. Donc ça sera un policier qui sera bien, il aura de l’Esprit, sa femme aura de l’Esprit, et ça sera un beau couple.

FP : Depuis toutes ces années, où vous parlez en public, à travers les conférences publiques, privées, générales, les séminaires que vous donnez etc., vous avez rencontré des dizaines de milliers de personnes qui ont fait de vous un peu leur confident, ils vous ont fait part de leur souffrance, de leur malheurs. Qu’est-ce que vous pouvez reconnaître comme élément de souffrance, qui revient le plus souvent dans ces confessions ? De quoi les gens souffrent ils ? Avec quoi en arrachent-ils (souffrent) ?

BdM : Les gens souffrent beaucoup au niveau de leur sexualité, plus que vous pensez. Les hommes souffrent beaucoup au niveau aussi de leur travail, et les femmes souffrent au niveau de l’amour. Donc pour moi, il y a trois grandes souffrance : la sexualité, le travail et l’amour. Le reste, c’est des sous-souffrances. Mais la souffrance de l’Homme, tout le monde dans la salle souffre, soit de sexualité, de travail ou d’amour.

Et si nous regardons le problème profondément, quand on prend des individus, on ramène, on ramène tout ceci à ces trois paramètres-là. Je vous donne un autre exemple, ça c’est un exemple que je suis en train de developper dernièrement, mais j’en parle d’une façon très très objective. On peut avec ces trois paramètres-là, faire une étude de la personnalité totalement.

Il y a des Hommes qui ont de la race, des êtres qui sont racés, il y a des êtres qui ont du style, et il y a des êtres qui ont ce que vous appelez, de la classe. Vous prenez ces trois paramètres-là, et il y a des Hommes qui ont de la race, du style, pas de classe ; de la classe, pas de style, ou de la race ; il y a en qui ont un petit peu de race, un petit peu de classe, un petit peu de style. Et si une personne a simplement un des deux paramètres, il y a des problèmes. S’il en a deux, il est correct.

FP : Quelle nuance faites vous entre la race et le style ?

BdM : Il faudrait que je le parle, il y a des sous-conditions ; j’ai parlé dernièrement de ceci à quelqu’un, et je vais probablement le ramener quelque part dans le temps, mais le mot race, le mot style, le mot classe, ce sont simplement des concepts qui identifient l’ego dans sa psychologie subjective. Et dans sa psychologie subjective, bon ben il peut perfectionner ses… bon ! Je vous donne un exemple stupide.

Supposons que vous avez le nez ici par là. OK. Vous allez avoir de la race. Mais ça va être péjoratif, la race. Donc si vous êtes intelligent, vous allez voir le médecin, le chirurgien cosmétique qui vous ramène le nez là (rires du public), donc vous augmentez les paramètres de la race. Si vous avez des mauvaises dents, vous diminuez la race, donc vous allez voir le dentiste, il vous donne des meilleurs dents, donc vous avez plus de race.

Ça, ça affecte votre style de vie parce que vous allez rire un peu plus. Il y a des gens qui ne rient pas, parce qu’ils ont de mauvaises dents. Donc, je donne un exemple jusqu’où ça peut aller ces trois paramètres-là. Vous avez un gros bouton aussi là, il y a en qui ont des… comment vous appelez ça ? C’est comme des raisins (rires du public), ils ont ces raisins depuis vingt-cinq ans ! Quand vous les regardez, c’est le raisin vous voyez en premier et ensuite le bonhomme !

Donc ça diminue la race. Donc vous allez voir un chirurgien et il vous enlève le raisin et vous avez plus de race. Si vous n’avez pas de race et que vous rencontrez une femme qui veut rencontrer quelqu’un qui a de la race et qui rencontre un raisin, vous comprenez ? C’est de la simple psychologie (rires du public).

FP : Ça a affaire directement avec l’image de soi ?

BdM : Oui, ça affecte l’image de soi, ça affecte son bien-être personnel… bababa… bababa… (rires du public).

FP : J’aimerais ça qu’on parle de la sexualité, et puis…

BdM : Je connais des femmes qui ont beaucoup de seins, elles ont des seins, elles sont saintes, elles sont réellement des saintes, s’il y en a trop, on diminue, on va voir le chirurgien, il en enlève, ce qui est normal, c’est moins dur sur la colonne vertébrale. Ça fait plus de race (rires du public). En tout cas ! Je trouve que ces choses devraient être enseignées dans les écoles.

FP : Oui, c’est vrai, mais oui.

BdM : Ce sont des choses pratiques.

FP : Oui oui, ça affecte toute sa vie.

BdM : Mais oui, ça affecte la vie. Il y a des gens qui sont affectés toute la vie parce qu’ils manquent de race. Pourquoi est-ce que dans les écoles, on ne donnerait pas des cours sur la cosmétique ? Quelque chose comme ça, l’esthétique. En tout cas !

FP : Vous savez, depuis qu’on a commencé ces entretiens, il ne s’est pas passé une seule fois sans que quelqu’un vienne me voir pour me dire, fais donc parler Bernard de l’homosexualité.

BdM : Oui, l’homosexualité… Un homme ou une femme qui vit l’homosexualité, la première chose qu’elle doit faire, c’est se désengager psychologiquement de la valeur négative de l’homosexualité, parce que l’homosexualité c’est une expérience de l’âme. Ça fait partie de la mémoire de l’âme. Si un être est féminin, meurt, et se réincarne trop rapidement, la mémoire demeure, donc l’être qui revient devient facilement homosexuel.

Donc l’homosexualité, c’est une condition qui, avec le temps, peut être changée chez l’Homme. Autrement dit, si l’Homme est capable d’abord de vivre son homosexualité de façon intelligente, normale, non sodomique, à ce moment-là, avec le temps, la science interne qui peut transmuter cette mémoire, éventuellement il pourra en arriver à sortir de cette polarisation de son corps astral et revenir à une sexualité considérée biologiquement stable.

Je connais des êtres homosexuels qui, graduellement, ont transmuté l’aspect réellement primitif, foncier, de l’homosexualité. Il y a plus d’Esprit dans ces êtres, plus d’Esprit, ils souffrent de moins en moins de leur homosexualité et avec l’évolution, ils en arriveront, certains, à pouvoir sortir complètement, mais ça demande beaucoup de force parce que l’homosexualité, c’est le pouvoir du corps astral ou de l’astral sur l’Homme, sur les parties génitales de l’Homme, et sur la partie émotive de l’Homme.

Donc pour pouvoir briser le pouvoir de cette mémoire, il faut avoir une très grande volonté, parce que ça implique de dépasser la qualité émotive de la personnalité qui est très marquante chez ces êtres, et aussi dépasser la qualité sexuelle de leur énergie sexuelle reliée à cette émotivité-là, et ceci, ça demande énormément de volonté, ça demande presqu’un état de fusion avancée pour que l’ego puisse prendre son énergie et la faire descendre sur le plan matériel selon sa volonté et non pas selon la mémoire de sa conscience astrale.

Mais nous avons de plus en plus l’instruction, la science de ce phénomène-là, mais pour le moment sur le plan personnel, les individus qui vivent l’homosexualité doivent se désengager psychologiquement de la valeur négative de cette expérience qu’ils connaissent, ensuite ils pourront aller plus loin. Mais s’ils ne se désengagent pas de ceci, ils vivront une culpabilité, ils vivront ceci, ils vivront cela.

Ils ne pourront jamais vivre ce qu’on pourrait appeler une homosexualité normale, donc ils devraient s’amener à vivre une homosexualité normale et plus tard ils pourront aller plus loin de la transmutation de ce syndrome astral chez eux, et ils pourront repasser à une autre voie d’expérience sur le plan de la sexualité, s’ils sont suffisamment “mentals”, s’ils sont suffisamment conscients.

Mais l’aspect négatif, l’aspect psychologique, l’aspect qu’on leur reproche, ainsi de suite, eux doivent complètement s’en libérer. À ce moment là, ils vivront une homosexualité où ils ne souffriront pas pour rien. D’ailleurs, déjà c’est une grande expérience pour eux, c’est une expérience difficile pour eux.

C’est à eux de comprendre que l’Homme doit vivre de son intérieur, et non pas constamment se laisser influencer par l’extérieur à cause de la petitesse d’esprit de la race, de la civilisation ou des codes de moralité qui existent dans nos sociétés, surtout dans les sociétés orientales ou les zones orientales.

Mais ceci fait partie de l’expérience de l’Homme, mais il n’y a pas sur le plan de l’Esprit, sur le plan du double, il n’y a pas de négativité dans l’homosexualité. L’homosexualité c’est l’expérience de l’âme, c’est à l’Homme de transmuter l’énergie de l’âme, la mémoire, pour en arriver un jour à rééquilibrer son corps astral et vivre sa sexualité comme les Hommes devraient le faire.

FP : Vous avez dit précédemment que la femme souffrait d’amour, l’homme ne souffre pas d’amour lui ?

BdM : Karmiquement parlant, la femme… je parle en terme général, la souffrance karmique de la femme, c’est l’amour. Une femme qui est heureuse en amour, quand bien même elle aurait des bas déchirés, un trou dans des culottes, ou que la vaisselle ne serait pas lavée, elle est heureuse.

Donc la femme, parce qu’elle véhicule de l’énergie émotionnelle qui galvanise son lien avec l’homme, parce qu’il y a beaucoup de… elle a une grande responsabilité, la femme sur le plan cosmique, sur le plan racial. Elle donne naisance à des enfants, elle doit aimer, ainsi de suite. Elle a besoin d’un mari qui reste à la maison qu’elle peut aimer pour que le noyau familial se forme, ainsi de suite.

Donc la femme, elle est construite d’une certaine façon qui fait que karmiquement parlant, où elle souffre dans son universalité, c’est à travers le phénomène de l’amour. L’homme, c’est à travers le phénomène du travail, le karma de l’homme c’est le travail. Évidemment, la femme peut souffrir dans le travail comme l’homme peut souffrir dans le travail, mais je parle karmiquement parlant, la femme c’est l’amour, l’homme c’est le travail.

FP : Et les deux, la sexualité, ils en souffrent aussi !

BdM : Les deux, la sexualité, ils peuvent en souffrir parce que le corps astral dans le couple peut être débalancé éventuellement, ainsi de suite, donc ils souffrent de la sexualité, les deux sont affectés.

FP : Comment, si l’on est femme, ne pas souffrir de l’amour ? Il y a un best-seller, souvent ces femmes qui aiment trop là, tout le monde parle de ça.

BdM : Qui aiment trop, ou qui baisent trop ? (rires du public).

FP : Qui aiment trop !

BdM : Le problème de la femme, c’est qu’elle aime avec son émotivité, elle n’aime pas avec son intelligence. Donc elle s’insécurise, et elle vit par rapport à l’homme. Et une femme ne doit pas vivre par rapport à l’homme. Elle doit vivre en relation avec l’homme. Si vous aviez un homme conscient et que vous êtes une femme, c’est facile de vivre en relation avec un homme conscient. Mais si vous aviez un homme qui est inconscient et que vous, vous avez une certaine conscience, ça va être très difficile.

Et les femmes, d’ailleurs les femmes nouvelles, les femmes conscientes, les femmes des prochaines générations verront que le regard est dirigé vers la découverte, la rencontre avec un homme conscient. Il y aura un temps pour ceci, donc en attendant, il y aura de l’expérience, il y aura perfectionnement de leur corps émotionnel parce que la femme, c’est un être qui est capable d’être mental, comme l’homme qui est capable d’être mental.

Mais c’est un mental supérieur, mais elle garde toujours, elle gardera toujours l’aspect émotif de sa conscience, comme l’homme gardera toujours l’aspect mental de sa conscience. Mais ils auront tous les deux de l’Esprit. À ce moment là, si la femme a de l’Esprit, elle ne souffrira pas pour rien de l’amour. Elle ne gardera pas le cœur sur le bras ; et la femme, elle a toujours le cœur sur le bras, elle est toujours prête à donner parce qu’elle a peur de perdre, elle a peur d’être seule, elle n’aime pas la solitude, et ça c’est une illusion.

Si la femme, elle est mentale, elle pourra manifester son énergie dans le monde d’une façon créative, et l’homme le verra, l’homme sera intéressé. Mais si la femme vit trop d’émotivité, si elle est trop “pognée” dans cet amour, cet égrégore astral, l’homme le sent. L’homme est un chasseur, l’homme c’est un homme qui… l’homme aime chasser, l’homme n’aime pas que les choses soient faciles, l’homme n’aime pas être rattaché, c’est sa nature.

Donc la femme doit être mentale, si la femme est mentale, l’homme ne sent pas qu’il est rattaché, emprisonné, il est bien avec la femme. Donc il se crée une atmosphère mentale chez les deux. Ils sont tous les deux bien.

FP : Et comment ne pas souffrir du travail ?

BdM : Ne pas souffrir du travail. L’Homme, l’Homme cessera de souffrir du travail quand il entrera dans son intérêt vital, quand il aura… il fera le travail qui lui convient en tant qu’Esprit, qui convient à son Esprit. Si l’Homme fait un travail qui convient simplement à la mémoire ou à des mécanismes qui ont amené vers lui telle profession ou telle profession, si le moindrement, il se sensibilise, si le moindrement, il se conscientise, il va perdre l’intérêt.

Parce que dans le travail auparavant, l’Homme avait l’intérêt astral, il avait le statut, il avait toute une formation psychologique de l’ego. Et lorsque l’Homme va commencer à perdre ceci, et qu’il va demeurer de plus en plus avec sa réalité, il va voir que le travail peut-être ne convient pas à sa réalité. Donc il y aura un temps où il devra passer de l’insatisfaction avec un travail pour en arriver finalement à son travail, son œuvre, parce que karmiquement, cosmiquement l’Homme ne doit pas travailler.

Karmiquement, l’Homme travaille, mais cosmiquement l’Homme œuvre. Donc un Homme qui est dans sa conscience créative, dans son élan vital, ce n’est pas du travail, moi ce n’est pas du travail quand je viens ici. C’est un plaisir constant, j’œuvre. L’Homme œuvre. Moi, je suis persuadé que c’est la même chose. C’est une œuvre, on rentre dans l’œuvre. Autrement dit, on rentre dans la partie créative de l’action de l’Homme sur le plan matériel.

À ce moment là, l’Homme ne souffre plus. Et plus le temps passe, plus il s’ajuste dans ses vibrations. Et éventuellement avec les années, il en arrivera un jour à faire ce qu’il veut sur le plan matériel. Mais si l’Homme vit par rapport à ce que la société a besoin, si l’Homme vit par rapport à la mémoire, si l’Homme vit constamment par rapport à des éléments carriéristes de sa conscience involutive, éventuellement s’il est le moindrement sensible, il va sentir que le système ne lui offre pas ce que lui a besoin pour dépasser la survie.

FP : Merci beaucoup Bernard. (Applaudissements).

mise à jour le 22/08/2024

Retour en haut