Les relations d’énergie dans le couple

Marine life – credit: @scubaasmr YouTube

Conférence avec François Payotte 54

« FP : Alors je demande toute votre attention et votre concentration également, parce que je n’ai que quelques minutes et j’ai une histoire très complexe à vous raconter. Je ne sais pas si vous aimez les contes de fées. Aimez-vous les contes de fées ? Est ce qu’il y a en qui préfèrent les “comptes” de taxes (rires du … » BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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François Payotte (FP) : Alors je demande toute votre attention et votre concentration également, parce que je n’ai que quelques minutes et j’ai une histoire très complexe à vous raconter. Je ne sais pas si vous aimez les contes de fées. Aimez-vous les contes de fées ? Est ce qu’il y a en qui préfèrent les “comptes” de taxes (rires du public). Préférez vous les histoires véridiques, réelles ?

J’en ai une là, authentique mais elle est compliquée, c’est un peu à la manière d’un casse-tête. Alors je vais vous donner des éléments et c’est à vous d’essayer de les rassembler. Je n’ai pas eu le temps de le faire là, mais ce sont des choses que j’ai vécues dernièrement, ces dernières vingt-quatre heures, à travers une thérapie à “rebirth” (renaissance) et tout cela parce que des évènements ont surgi de ma vie, de mon enfance, et qui m’ont retourné ; et par le fait même, toutes sortes de souvenirs ont remonté à la surface.

Alors la première prise de conscience que j’ai faite, ça a été concernant mes “premières amours”. Il n’y a pas personne qui a oublié ça, sa première blonde, son premier chum dans sa vie. C’est un moment extraordinaire en général, pour moi ça a été plutôt une espèce… d’échec, de désastre. Et je vais vous conter ceci, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle je suis en thérapie en ce moment… depuis vingt-trois ans !

Mais on approfondit, et puis le psychanalyste est bien content des progrès qu’on fait ensemble. Alors pour ce qui est de mon aventure avec ma première blonde et bien écoutez c’est très simple, elle était belle et bien gentille, elle était douce et sentait bon, c’était la plus jolie des filles, mais “sacrament” qu’elle était… qu’on… le veuille ou non, timide. Timide à un point tel que notre relation… l’amour pour lequel je me consumais, n’a jamais pu être consommé (rires du public).

Ça, ça été le gros problème, on en est toujours resté au stage, à la phase platonique, et vous savez, platonique, c’est “plate-au-lit” aussi. C’est qu’à seize ans, ça vous chatouille, ça vous démange et puis lorsque vous êtes en présence d’une fille comme ça, très “cute” (mignonne), mais qui veut rien savoir, c’est que usez de tous les stratagèmes que vous pouvez avoir dans votre esprit.

C’est que je l’ai initiée tranquillement à travers des jeux tels que “coquin-maillard”, je lui ai appris à jouer à “Blanche neige et les sept nains” par exemple, finalement j’ai réussi à l’attirer dans mon lit. Alors évidemment là, je vous parle d’un temps que les moins de quarante ans ne peuvent pas connaître, Montréal en ce temps-là n’étalait pas son sida jusque sous nos fenêtres, évidemment.

Elle était chaste et pure, mais finalement j’ai réussi à l’attirer dans le lit et au beau milieu de l’action, elle s’est retirée, elle m’a trouvé bestial, animal, et elle est sortie en claquant la porte. Ça, ça été le drame de ma vie, le premier drame. Et je me souviens qu’à ce moment là, j’ai voulu… j’avais plus de goût à la vie en fait, j’ai voulu me suicider immédiatement…

Je suis retourné dans mon lit, j’ai allumé deux cierges, j’ai mis l’adagio “d’Albine-au-lit” (Albinoni) et j’ai pris deux tubes de laxatif, à seize ans, vous savez ! Mais je n’ai pas perdu la vie, par exemple, j’ai perdu quinze kilos dans la fin de semaine, toujours ça (rires du public). Ça, tout ça pour m’amener à vous dire, que c’est la raison pour laquelle je suis en thérapie en “rebirth”, alors je vis des angoisses effectivement suite à cet échec, puis qui s’est répété plusieurs fois dans ma vie par la suite.

Et j’ai une crainte terrible aujourd’hui, c’est de finir comme mon grand-père, je vous ai déjà souvent parlé de mon grand-père, mais je ne vous ai jamais avoué qu’en fait, il était lycanthrope. Il était atteint de lycanthropie et moi je ne tiens pas à finir mes jours comme lui. Ça fait que là, je vais vous expliquer là, ; ça, c’est une pièce du puzzle, maintenant je vais vous en donner une autre à propos de la lycanthropie.

Vous avez vu ce soir, c’est la pleine lune, alors vous savez que la pleine lune a une influence certaine, vous connaissez le phénomène cyclique lunaire, l’influence de la pleine lune sur les marées montantes et descendantes, c’est toujours une affaire d’eau, de flux et de reflux. Il y a également l’influence de la lune sur les têtes pleines d’eau aussi, le psychisme, vous savez, les jours de pleine lune, et puis sur le cycle menstruel de la femme encore, c’est toute une affaire de liquide ça.

C’est que ça, c’est une autre affaire, si vous retenez la lune là dedans, il faut pas que je me perde là-dedans, OK. C’est que mon grand-père, qui était lycantrophe, c’était un secret qui devrait être tu dans la famille, parce que on ne se vante pas dans un village avoir un grand-père lycanthrope et effectivement, il y en a que très peu dans une décennie ou dans un siècle, c’est un phénomène rarissime, et ça se manifeste comment ?

Comment est-ce qu’il en est arrivé à être lycantrophe finalement ? Et bien, il vivait avec ma grand-mère un phénomène de synchronicité lunaire, c’est-à-dire qu’ils vivaient le même cycle, c’est-à-dire que quand mon grand-père avait une pulsion sexuelle une fois par mois, en ce temps là, ça tombait pile le même jour où ma grand-mère avait ses trucs !

Or chaque fois, c’est le cycle lunaire qui les régimentait tous les deux, ça fait que quand ma grand mère était mentruée, lui il devenait monstrueux, (rires du public), à force d’accumuler de la tension, il a fini par devenir lycanthrope. Alors, le lycanthrope, c’est celui qui, les nuits de pleine lune, se transforme en loup et se met à hurler à la mort, épouvantable, les museaux lui poussent, les canines, il bave, la langue pend et les oreilles en arrière, il hurle à la mort !

C’est très rare comme phénomène, mais ça existe, il y a des docteurs dans la salle, vous connaissez ça… Où est-ce que j’en suis là… ? Oui, bon ! Effectivement, vous n’avez pas l’air de me croire, encore une fois vous allez dire : François, il affabule comme d’habitude, ou il a le sens de l’exagération extrêmement developpé etc. Mais c’est bien réel, mais j’avais déjà ce problème-là quand j’avais huit ans, j’ai voulu convaincre ma petite amie qui avait le même âge, que mon grand-père se transformait en loup les nuits de pleine lune, sur le coup de minuit.

Elle n’a pas voulu me croire, c’est qu’elle m’a mis au défi de lui prouver. C’est que je l’ai amenée chez mon grand-père à minuit moins une, je lui dis : Tu restes dans le salon près de la porte, prêt à t’enfuir parce que ça va être épouvantable quand il va hurler. C’est qu’à minuit moins quinze secondes, je me suis approché de mon grand-père, je l’ai tiré par la manche, je l’ai penché, et dans l’oreille, je lui ai dit : Grand-père, depuis combien de temps tu n’as plus fais l’amour ?

Ouhhhhhhhh ! Vous voyez, que c’est très réel. Alors là, effectivement, j’aurais aimé ça, vous amener la preuve de la lycanthropie de mon grand-père, mais il est mort, les deux pattes et la queue broyées dans un piège à loup. Alors j’ai pas de lycanthropes sous la main, mais ce soir, j’ai un nyctalope, un nyctalope, c’est quelqu’un qui voit dans la nuit, alors je vous amène ici les lumières de monsieur Bernard de Montréal.

Bernard de Montréal (BdM) : Je m’excuse dans la salle, de mon retard.

FP : Oui, en ce qui me concerne, vous n’avez rien manqué.

BdM : Vous parliez ? (rires du public).

FP: J’ai juste parlé de pépé le loup, mon grand-père un phénomène de lycanthropie, lorsqu’on est privé trop longtemps de relations sexuelles. Ce soir, je vais être direct, on ne va pas aborder le sujet de façon philosophique. De toute façon, je n’ai pas l’intention de servir de punching ball, trop trop trop ce soir. Ça fait que la première question que je vous poserai, elle sera très simple et très claire. À quoi sert la sexualité ? À vif comme ça, en descendant de l’auto ?

BdM : Bon, d’abord si vous ne le savez pas, vous êtes dans de mauvais draps (rires du public), naturellement sur le plan général, sur le plan humain, la sexualité sert à la procréation, ça tout le monde le sait.

FP : En dehors de ça ?

BdM : Mais elle sert beaucoup plus que ça. La sexualité c’est une énergie très puissante, c’est une énergie qui fait partie de l’Esprit, et c’est une énergie qui sert à nettoyer toute la colonne d’énergie de l’Homme, mais malheureusement cette énergie-là n’est pas utilisée chez l’être humain, surtout chez l’être humain civilisé comme elle le devrait, parce que l’Homme, depuis des millénaires, a développé une conscience morale qui fut nécessaire pour la protection de sa société et aussi pour l’enlignement de ses mœurs, afin de ne pas se dégrader à une échelle animale.

Mais l’involution, les systèmes de philosophie, les systèmes de pensée et surtout les religions, tout ce qui traite de spiritualité, ces systèmes ont beaucoup influencé la psychologie de l’Homme face à sa sexualité, parce que par le passé, la vie de l’Homme, la vie de l’humain était séparée en deux. Le ciel, la terre, autrement dit les plans et le matériel. Et les religions ou les systèmes de valeurs ont voulu donner à la sexualité une importance, une importance qui ne devait pas altérer le caractère éminemment spirituel de l’Homme.

Et à cause de ceci, la conscience spirituelle de l’Homme s’est fragmentée et l’Homme a perdu de vue la nature fondamentale de la sexualité et il a épousé la nature purement procréative pendant très longtemps, et aussi la nature qui est reliée simplement au plaisir, aussi pendant très longtemps, mais il n’a pas compris l’aspect cosmique de la sexualité.

Il y a des groupes qui ont essayé de faire revivre cet aspect cosmique-là, mais il y a eu beaucoup d’abus parce que cette énergie-là qui fait partie de l’Esprit relie l’Homme à l’infinité, dans l’expérience particulière à la fin de la sexualité que des Hommes ou les penseurs ont appelé le climax (l’orgasme). cette particularité de cette énergie de défoncer les murs à la fin de l’expérience.

Et les Hommes n’ont pas compris que cette partie finale de la sexualité faisait partie de la descente de l’énergie à travers ses centres et lui donnait une perception très sensorielle de ce que l’infinité est. Mais cette perception, elle était vécue sur le plan psychologique, elle était vécue en relation avec le système nerveux, et elle était aussi vécue par rapport à une conception du plaisir.

Alors que avec l’évolution qui vient, l’Homme concevra la sexualité d’une autre façon, dans ce sens qu’une fois qu’il aura accès au plan mental supérieur, la sexualité ne sera plus perçue comme étant une dimension psychologique du moi, comme elle le fut pendant l’involution. La sexualité sera simplement l’expression d’une énergie créative faisant partie de la composition totale des principes humains, mais l’ego lui-même en sera dissocié sur le plan psychologique et il ne la vivra que d’une façon vibratoire.

Et c’est à ce moment-là que l’Homme cessera de vivre ou de connaître une sexualité qui, par le passé, était pour lui une mesure de sa valeur humaine, de sa valeur de mâle, ainsi de suite. Ça c’est pour l’homme. Chez la femme, la sexualité par le passé, à cause encore du conditionnement social, est extrêmement reliée à ce que nous appelons aujourd’hui le phénomène de l’amour. Autrement dit, l’entassement d’une énergie à l’intérieur d’une caverne qu’on appelle l’émotion.

Et ceci faisait partie de l’involution, ceci était bon, parce que ceci faisait partie de l’armature psychique et psychologique de la femme, et aussi du ciment qui créait et qui permettait de consolider une unité familiale. Par contre au cours de l’évolution, la femme deviendra mentale, supramentale, de la même façon que l’homme deviendra supramental, et elle ne vivra plus sa sexualité par rapport à l’émotivité de l’amour qu’elle a connue pendant l’involution.

Elle vivra sa sexualité d’une façon très mentale, comme l’homme vivra sa sexualité d’une façon très mentale, et quand je dis mentale, je veux dire décousue, libre des affections émotives mâle ou femelle, reliée à la sexualité d’antan. Et la raison, c’est parce qu’avec l’évolution de la conscience sur la Terre, l’homme et la femme ou les êtres conscients, réaliseront que la sexualité réprésente sur le plan cosmique du terme, le transfert d’une énergie à partir de certaines planètes extrêmement puissantes et vibrantes dans l’univers, autrement dit la sexualité n’est pas simplement une vibration ou une énergie reliée à l’appareil physico-moteur.

La sexualité est une vibration rayonnante, créée à partir de mondes parallèles, un peu comme l’intelligence est une vibration rayonnante créée à partir des mondes parallèles, un peu comme l’émotion est une énergie rayonnante créée à partir des mondes parallèles. Autrement dit, viendra le temps au cours de l’évolution, où l’Homme sera suffisamment détaché égoïquement, pour pouvoir concevoir finalement et vivre son énergie, qu’elle soit sexuelle ou qu’elle soit émotive, ou qu’elle soit mentale à partir d’une conscience intégrée.

C’est-à-dire une conscience capable de donner à la sexualité comme à la mentation ou comme à l’émotion, une qualité prépersonnelle de sorte que l’ego sera totalement libre des afflictions psychologiques de la sexualité, donc il sera réellement sexuellement libre, mais pas dans un sens libertin comme on l’entend aujourd’hui. Lorsque nous parlons de la sexualité libre de la prochaine évolution, nous parlons d’une sexualité qui sera réellement le produit de la relation entre le mental et le centre sexuel au lieu du centre sexuel et un état d’esprit mental inférieur, qu’on appelle le mental inférieur, et l’etat émotif de l’Homme.

Donc la sexualité ne sera plus astralisée, ce sera une sexualité qui sera totalement pure, et elle aura une fonction particulière, c’est qu’elle permettra à l’Homme de finalement pouvoir transgresser les lois de la binarité psycho-sexuelle. J’explique. Le binaire psycho-sexuel, c’est un état d’esprit dans l’Homme involutif de la Terre qui fait que cet être a tendance, dans sa sexualité, à établir un lien émotif avec elle afin de s’assurer une répétition de l’acte. Et cette tendance chez l’Homme est à la base de la formation psychologique et psychique de l’ordre familial sur la planète.

Et elle fut nécessaire pendant l’involution, elle n’a plus jamais établi comme principe de vie organisationnel sur le plan cosmique et sur le plan occulte de la vie de la Terre et des races. Mais l’Homme découvrira éventuellement que la sexualité, surtout lorsqu’il aura atteint un degré d’évolution suffisant pour se disloquer matériellement, autrement dit pour entretenir sa vie sur un plan éthérique, autrement dit à ce moment là, l’Homme pourra vivre sa sexualité en fonction de la thyroïde au lieu de la vivre en fonction du centre sexuel.

FP : Mais c’est pas demain à la veille ça….On a encore du temps à vivre l’astralité dans le couple ?

BdM : C’est pas demain la veille, oui, effectivement, parce que pour que l’Homme en arrive à finalement utiliser l’énergie sexuelle comme il peut utiliser l’énergie mentale ou l’énergie émotionnelle, il lui faudra en arriver à un point où il aura une perte totale de mémoire. Autrement dit, il lui faudra en arriver à un point dans la vie, autrement dit au cours de l’évolution, où il ne fera plus partie de la race humaine. J’explique.

Tant que l’Homme fait partie de la race humaine, psychologiquement, il est socialement responsable de la dynamique de sa sexualité afin de maintenir la race humaine en état de conservation, et empêcher une sodomie généralisée. Un peu comme nous retrouvons aujourd’hui sur le plan du sida. Mais ça pourrait aller beaucoup plus loin que ça, s’il n’y avait pas de système référentiel pour le développement d’une moralité plus ou moins régularisante.

Mais lorsque nous parlons du Surhomme, c’est-à-dire de l’Homme de demain, de l’Homme intégré, de l’Homme intégral, de l’Homme en fusion, de l’Homme qui ne participera plus psychologiquement à la vie de l’humanité, mais qui participera créativement à la vie d’une humanité qui n’existe pas sur le plan matériel, ces Hommes n’auront plus à vivre de la pesanteur et de la lourdeur pyschologique de la sexualité, parce qu’ils n’auront plus de mémoire psychologique ; et libérés de la mémoire psychologique, automatiquement la sexualité sera libérée.

Et les Hommes, à ce moment là, pourront se servir de leur énergie sexuelle pour travailler comme ils peuvent se servir de leur énergie mentale ou de leur énergie émotionnelle “dé-astralisée” pour travailler. Et à ce moment là, il se créera un lien entre tous les plans de l’Homme, l’Homme deviendra réellement septénaire, il aura sept plans d’énergie totalement fusionnés l’un dans l’autre. Et l’Homme pourra utiliser son énergie sexuelle à travailler sur les plans éthériques, afin de donner sur la Terre une nouvelle vocation créative au règne animal.

Autrement dit, il sera donné aux animaux une nouvelle vibration d’évolution à travers la sexualité utilisée cosmiquement par l’Homme dans l’éthérique, et ceci permettra finalement au royaume animal d’en arriver éventuellement au cours des évolutions à développer une très très grande intelligence. Vous voulez que je continue un petit peu sur ça ?

FP : Oui, allez-y, c’est passionnant.

BdM : Au stage où nous en sommes, parce que nous sommes des êtres qui réfléchissons, nous sommes des êtres qui pensons, nous sommes totalement coupés de la dimensionnalité de ce que l’on pourrait appeler la conscience cosmique, autrement dit le réel “transmatériel”. Nous vivons dans des corps matériels donc la totalité de notre composante psychologique est affectée par notre émotion, et elle est fixée dans le ciment de notre expérience par un mental qui n’est pas habitué à travailler en communication directe avec des plans qui sont en dehors de l’expérience sensorielle de l’Homme.

Donc l’Homme lui-même n’est pas capable, sur le plan psychologique, de s’instruire ; il est capable de parler, il est capable d’enseigner, mais il n’est pas capable de s’instruire, et étant incapable de s’instruire, il ne possède pas la capacité de désintégrer la forme de sa pensée pour substituer à cette forme de pensée une nouvelle vibration, c’est-à-dire s’amener à une connexion vibratoire avec un rayon d’énergie qui fait partie de l’organisation universelle des plans ou des mondes, des planètes, ainsi de suite.

De sorte que son mental est extrêment affaibli, extrêmement réduit dans sa possibilité d’expansionner ou de donner à ce que nous pourrons appeler demain le savoir, une capacité d’autodéfinition en ce qui concerne le mystère de la vie ; et puisque nous parlons de la sexualité, il faudra un jour en parler de la sexualité au niveau du mystère de la vie, pour qu’il soit totalement démystifié et amené à la conscience de l’Homme d’une façon suffisamment créative, pour que l’Homme un jour en arrive finalement à cesser de souffrir de cette expérience.

Un Homme par exemple qui est suffisamment conscient, ne souffre plus dans le mental, un Homme suffisamment conscient ne souffre plus dans l’émotionnel. Dans la mesure où l’Homme se souffre plus dans le mental et dans l’émotionnel, il ne souffre plus dans la sexualité, mais dans la mesure où l’Homme souffre encore dans le mental et dans l’émotionnel, il souffre dans la sexualité, parce que le plan mental et le plan émotionnel chez l’Homme sont deux aspects de sa conscience planétaire qui furent utilisés pendant l’involution pour le contrôle de sa sexualité.

De sorte que l’Homme en évolution, l’Homme futur qui aura passé le stage psychologique de la cinquième race-racine, cet être-là saura s’instruire de lui-même. Donc il saura éliminer la polarité émotive dans le mental et ajuster le mental à une vibration supérieure, afin de pouvoir communiquer télépathiquement avec des plans qui font partie d’expérience cosmique, mais jamais rattachée à l’expérience humaine. De sorte que l’intelligence qui sortira de ces Hommes ne sera plus fragmentée, divisible.

Et l’Homme pourra regarder son expérience sexuelle et l’évaluer en fonction d’un principe universel cosmique, et donner à la race humaine ou se donner à lui en tant qu’être, la possibilité d’exercer sur le plan sexuel éthérique une fonction créative qu’aujourd’hui l’Homme ne possède pas ; de sorte que l’Homme aujourd’hui est obligé de vivre par rapport à sa sexualité afin de se maintenir émotivement stable, et afin de se donner psychologiquement une valeur qui est en harmonie plus ou moins grande avec les statuts sociaux de sa culture, de sa race.

Ceci est relatif à l’intérieur d’une race ou d’une culture, l’Homme est capable de se donner un statut psychologique relatif ; mais s’il est moindrement évolué, s’il est moindrement sensible, ou si la culture est en voie de grandes transformations profondes, comme nous le voyons aujourd’hui dans le monde occidental, et même dans l’Orient, à ce moment-là, l’Homme est obligé, à cause de la pression psychique de l’énergie qui vient en lui, de commencer à exercer, mais aveuglement, son droit de liberté sur sa sexualité.

Et ceci à cause de son émotivité, à cause de son mental qui n’est pas parfaitement libéré de la mémoire, l’Homme n’est pas capable de faire un travail d’intégration total face à sa sexualité. Donc il demeure encore prisonnier des séquelles involutives de la sexualité sur son état émotionnel et sur son état mental ; quelle que soit l’expérience, quelles que soient les méthodes, quel que soit le pays, quels que soient les gens avec lesquels il travaille, ou qu’il vit sa sexualité.

Il est obligé toujours de revenir à la sexualité comme étant un aspect fondamentalement psychologique, et fondamentalement nécessaire à l’équilibre de son émotion, de son mental, et ceci est une illusion. Un Homme n’a pas besoin de sexualité pour vivre en équilibre parfait, mais un Homme peut se servir de la sexualité pour créer en lui-même un équilibre parfait. Là vous allez me demander : “Mais quelle est la différence entre vivre dans un équilibre parfait et créer un équilibre parfait”… ?

Pour vivre dans un équilibre parfait, il faut avoir accès au plan éthérique, donc la réponse, elle est très simple. Ceci n’est pas pour tout de suite. Pour se créer un équilibre parfait, il faut comprendre la valeur de la sexualité, non pas par rapport à la mémoire de la race, de la culture ou de la nation, ou de l’histoire, mais par rapport à ce que nous les Hommes conscients nouveaux, savons. Mais ceci demande un prix et c’est notre capacité en tant qu’Homme de pouvoir supporter les exigences de cette sexualité libre dans l’Esprit.

Et l’Homme n’est pas suffisamment mûr aujourd’hui, il n’a pas suffisamment contrôle de son énergie pour pouvoir vivre une sexualité libre, parce que son corps émotionnel et son corps mental sont astralisés. C’est-à-dire que sur le plan astral, sur le plan de la mort, l’Homme vit des influx d’énergie, et ces influx d’énergie ont toujours vibré dans son mental, de la mémoire ; et ces systèmes de réflexion créent en lui de l’angoisse, de la comparaison.

Et l’Homme n’est pas capable de vivre sa sexualité par lui-même en fonction de la liberté que pourrait lui donner son Esprit. Donc forcément, l’Homme de l’involution qui avance vers une plus grande conscience des lois de la vie, des mystères de la vie et dans ce cas-ci, de la sexualité, il faudra pendant un certain nombre de générations que l’Homme vive ou qu’il s’amène, quelque part dans le temps, à vivre sa sexualité d’une façon de plus en plus occultée.

C’est-à-dire par rapport à des lois internes de sa fusion, mais jamais en fonction de conditions sociales imposées par l’humanité ; et ceci demandera pour l’Homme une très grande vision interne, une très grande lucidité, sinon il fera éclater son couple, il fera éclater la société, il fera éclater les structures qui existent et il ne pourra pas supporter le choc en retour que de tels éclatements pourraient créer sur son émotionnel, sur son mental ou dans son milieu humain autorisé par l’expérience.

Donc en deux mots, ce que nous voulons dire, c’est que l’Homme n’est pas prêt aujourd’hui à la fin du vingtième siècle à connaître les lois de l’énergie de la sexualité, ils doivent d’abord commencer à comprendre les lois du mental, les lois de l’émotion, ensuite il pourra en arriver à comprendre les lois de la sexualité, parce que ces lois ne sont pas régies par le planétaire humain. Les lois de la sexualité ne sont pas régies par le planétaire humain, c’est-à-dire que les lois de la sexualité sont des lois qui sont foncièrement psychiques.

Elles font partie d’autres mondes parallèles, et lorsque l’Homme aura accès à des véhicules particuliers, subtils, il pourra aller dans ces mondes, et il pourra voir comment se fractionne la lumière qui sert à créer dans les cellules humaines et dans tout le système humain cette énergie particulière qui a une très grande résonance dans l’Homme, mais qui a toujours mystifié sa conscience. Parce que justement, elle le rapproche de l’infinité sans que lui puisse finaliser son rapport avec l’infinité.

Mais lorsque l’Homme pourra finaliser son rapport avec l’infinité, qu’il pourra l’établir d’une façon permanente à travers le mental, et aussi à travers l’expression de son véhicule éthérique, à ce moment-là, la sexualité telle que nous la connaissons, perdra sa fonction procréative, raciale, terrestre, planétaire, et elle deviendra créative, cosmique.

FP : En attendant, à quoi sert le couple ? Pourquoi est-ce qu’on forme un couple ? Et est-ce que la formation d’un couple, c’est relié au phénomène de la survie ?

BdM : Le couple naturellement a une très grande fonction sur le plan social, ainsi de suite, sur le plan organique, organigramme d’une société, ainsi de suite. Si nous regardons le couple sur une base personnelle, nous voyons que le couple a la fonction psychologique et psychique de maintenir l’homme et la femme dans une ambiance ou une atmosphère de communication mentale et de relations émotives ; relations émotives et mentales fondées sur un principe qu’on appelle la sexualité. Ça c’est chez l’Homme involutif.

Chez l’Homme conscient, le couple va changer, l’Homme conscient, un Homme conscient devient un être extrêmement parlant, extrêmement expressif, extrêmement… un être qui se nourrit de la parole, de sa parole ; donc un Homme conscient a besoin de trouver une équivalence constante créative avec sa parole, donc l’homme avec la femme, la femme avec l’homme, ainsi de suite. Ceci sera la fondation du nouveau couple.

La sexualité deviendra l’aspect nécessaire périphérique de cette expérience, mais les Hommes nouveaux, les Hommes conscients réaliseront demain, que ce n’est plus à travers la sexualité qu’ils vivront leur couple, c’est à travers la parole et l’Esprit qu’il vivront leur couple, et la sexualité sera le remplissage de ce couple-là, pour, et tant que durera le couple sur le plan matériel.

FP : Ça veut dire que la parole peut devenir un substitut à l’acte sexuel ?

BdM : Non, la parole ne deviendra jamais un substitut à l’acte sexuel.

FP : On l’a échappé belle, hein ! Il aurait été le seul à prendre son pied (rires du public).

BdM : Non, ceci est une illusion spirituelle ; et nous verrons au cours de l’évolution que des Hommes avançant de l’involution de la cinquième race-racine à l’évolution de la sixième race-racine, des Hommes qui seront amenés graduellement par leur propre double à transformer la nature de leur mental, nous verrons que ces Hommes seront de plus en plus pris dans le piège de l’illusion spirituelle.

Il y aura une période où l’Homme passera une section de sa vie dans une sorte de spiritualité où il aura l’impression que la conscience c’est trop grand pour la sexualité. Ceci sera une illusion, et ceci pourra amener à la brisure des couples. Et l’Homme, pour que l’Homme en arrive éventuellement à bénéficier créativement de sa sexualité, il sera obligé de l’arracher à l’empire de l’Esprit. Autrement dit, pour que l’Homme en arrive un jour à avoir le pouvoir de son énergie sexuelle qui est le troisième pouvoir de l’Homme, il sera obligé d’enlever à l’empire de l’Esprit, la retenue sur cette énergie.

Et il fera ceci en détruisant le pouvoir de l’astral sur sa conscience. Et si l’Homme ne réussit pas à détruire le pouvoir de l’astral sur sa conscience, c’est-à-dire s’il ne réussit pas à se déspiritualiser de façon absolue au cours de son évolution, il sera toujours prisonnier de cette dualité entre sa très grande conscience de l’Esprit, la matérialité de sa conscience psychologique, et il ne pourra pas résoudre le problème de la sexualité dans sa vie. Donc il en souffrira sur le plan personnel et il en souffrira sur le plan de son couple.

Par contre, s’il en arrive à dépasser les illusions de l’astral qui utiliseront toute la mémoire possible inimaginable pour empêcher que l’Homme en arrive… parce que le monde de la mort sait et connait le pouvoir de la sexualité créative par l’Homme sur le plan éthérique… Je vous en parlerai de ceci un jour… Le monde de la mort connaît ceci, et si l’Homme doit aller de l’involution à l’évolution, la mort ou l’astral fera tout pour empêcher, à travers la mémoire, que l’Homme en arrive à réellement vivre la sexualité libre, mais dans un sens conscient évolué, non pas dans le sens involutif, sodomique d’aujourd’hui.

Donc il y aura une lutte entre l’Homme et les forces internes en lui, les forces psychiques en lui qui se serviront de tout ce qui est archétypal dans sa conscience, pour entraîner une déviation de son Esprit, une déviation de son intelligence, et lui faire penser, réfléchir que la conscience c’est trop grand pour la sexualité.

Et l’Homme découvrira un jour que la conscience est un état d’esprit qui doit éventuellement réunir tous les plans de l’être, autant dans le matériel que sur les plans subtils, et que la beauté justement de la conscience cosmique que l’Homme n’a jamais connue sur la Terre, c’est qu’elle réunit dans l’Homme la totalité des plans universels ; et qu’elle permettra finalement à l’Homme de bénéficier de la totalité de ces plans-là à volonté, dans le temps.

Mais dans la mesure où lui-même aura dépassé les limitations psychologiques et psychiques de son moi, c’est-à-dire les limitations imposées par l’astral sur sa conscience encore qui est planétaire ; conscience qui pense, conscience qui réfléchit, conscience qui compare, conscience qui n’a pas la puissance interne de supporter ce qu’elle sait, parce que la plus grande faiblesse de l’Homme de la Terre aujourd’hui, c’est de ne pas pouvoir supporter ce qu’il sait.

Et l’autre, l’impuissance de l’Homme qui est illusoire sur la Terre, c’est de croire qu’il sait, donc l’Homme de demain sera dans une situation extrêmement ténue, une position où il croira qu’il sait, qu’il aura l’impression qu’il sait, et l’autre côté de lui, où les forces en lui voudront empêcher, qu’il puisse vivre ce qu’il sait. L’Homme découvrira une chose, c’est que le savoir ne fait pas partie de la manifestation psychologique du moi.

Le savoir ne fait pas partie du conditionnement psychologique de l’ego, le savoir ne fait pas partie de l’autosuggestion, le savoir ne fait pas partie de quoi que ce soit, qui a constitué pendant involution les tribunes ou les paliers d’évolution spirituelle de l’humanité ou de l’évolution métaphysique, occulte, psychique, métaphysique ou universelle de l’humanité sur le plan spirituel.

Le savoir est totalement le produit de la fusion de l’Esprit avec l’Homme et lorsque cette fusion grandira chez l’Homme, l’Homme en arrivera éventuellement à connaître les lois de la sexualité cosmique, et à ce moment là, il pourra utiliser ses forces sur le plan éthérique pour donner à la race humaine les nouvelles directives de l’évolution psychologique de la race face à la sexualité, et face au royaume animal, les nouvelles forces vitales qu’auront besoin les animaux pour dépasser le statut planétaire de leur règne d’aujourd’hui.

FP : Vous avez évoqué tout à l’heure le double, quel serait donc le rôle ou je dirais même le jeu du double à travers le couple ?

BdM : Le double, c’est ce que nous appelions l’Esprit, donc le double c’est de l’intelligence pure, donc le double, c’est la partie cosmique de l’Homme, le double c’est une partie, c’est l’intelligence qui n’a jamais eu d’expérience sur une planète quelconque… L’Homme lui, c’est une âme. Donc, l’Homme vit d’expériences présentes, il vit d’expériences antérieures, ces expériences-là sont réunies ; si on peut donner un modèle de l’âme, concevez par exemple un atome avec ses protons, et tout son nuage électronique autour.

Donc l’âme de l’Homme, l’âme en évolution, l’âme en fusion de l’Homme sera simplement le “nucléaire” ; tout ce qui est autour, tout ce qui est électronique, tout ce qui est le nuage autour, fait partie de l’expérience animique au cours de l’involution. L’Homme qui entrera en contact avec le double, verra lorsque ce contact se fera, il verra que graduellement le nuage électronique, périphérique à l’atome….

FP : Se résorbe ?

BdM : Se résorbe, il y aura intégration, intégration, intégration, et éventuellement l’âme de l’Homme sera simplement un atome. Donc à ce moment là, l’Homme aura un très grand centre de gravité. Ce centre de gravité en relation avec le double permettra à l’Homme de vivre une vie de couple parfaite, c’est-à-dire une vie de couple où les deux âmes conscientisées seront en parfaite relation vibratoire avec l’énergie du double qui fait partie de leur composition cosmique.

Donc le couple sera un couple parfait, c’est-à-dire un couple… je ne dis pas un couple idéal, ça n’existe pas un couple idéal, mais un couple parfait. C’est-à-dire un couple qui comprend parfaitement les lois de l’Esprit à l’intérieur de son sein, et qui est capable de véhiculer constamment ses lois d’énergie à l’intérieur des relations interpersonnelles des deux êtres. Et dans le couple, il n’y aura plus de guerre froide ou de guerre chaude, ce sera constamment l’équilibre, la permanence et la sexualité ne sera plus un facteur référentiel de choix pour l’accouplement.

FP : Bon ceci doit demander beaucoup de maturité, comment vous percevez l’immaturité de la femme et l’immaturité de l’homme dans le couple ?

BdM : L’immaturité de l’homme dans le couple, elle est fondée sur le fait que l’homme est incapable de vivre sa relation avec la femme d’une façon intelligente. Il la vit toujours d’une façon de domination. Quand on est intelligent, on ne domine pas. L’intelligence ne domine pas, elle échange. L’homme à cause de son involution, de sa mémoire, de sa programmation, de son expérience, de sa culture, a tendance à dominer.

Donc, naturellement s’il travaille dans une certaine sphère d’activité sociale, la femme ne travaille pas dans la même sphère d’activité sociale, la femme n’est pas sensée, elle, pouvoir répondre ou donner des explications ou des réponses à des questions qui pourraient aider l’homme parce que c’est sa “bébelle” (son jouet), c’est son monde, c’est lui qui est ingénieur, c’est lui qui est le commerçant, c’est lui.

La femme elle par contre, son immaturité, elle est basée sur le fait qu’elle fonde sa relation avec l’homme en relation du don de soi, par rapport à l’émotion qu’elle porte en elle-même. Donc l’émotion chez la femme n’est pas une émotion mentale, c’est-à-dire que ce n’est pas une émotion qui la sert, c’est une émotion qui la dessert.

Et lorsque la femme aura élevé sa conscience, qu’elle aura dépassé la condition planétaire de son inconscience involutive, au lieu d’être desservie dans l’émotionnel, elle apprendra à utiliser l’aspect émotif de son corps astral d’une façon créative, et elle pourra finalement utiliser son intelligence, son Esprit, d’une façon créative. Donc il y aura un équilibre entre l’homme et la femme, et l’homme ne cherchera plus à dominer la femme, et la femme ne cherchera plus à être dominée, ou elle ne cherchera plus à être exclusive dans une domination.

Donc la femme aura la paix et l’homme sera en paix. Mais dans le couple, la femme ne sera pas en paix tant que l’homme ne sera pas en paix. Il faut que l’homme en arrive à être en paix parce que c’est l’homme qui représente le principe actif dans le couple. C’est lui qui prend beaucoup de décisions, c’est lui qui construit, c’est lui qui donne une sorte de dynamisme au couple. La femme, elle, a une fonction complémentaire de passivité créative.

Donc ces deux aspects doivent être totalement amenés à un niveau d’intelligence, donc la femme dans l’apparence de son rôle passif est extrêmement active, nous la regardons avec les enfants, nous la regardons avec les soins qu’elle donne à son mari, ainsi de suite, ou dans la société. La femme est extrêmement active, et dans un sens passif parce que elle n’est pas agressive.

Tandis que l’homme a besoin d’une certaine agressivité parce qu’il a à pousser plus loin les frontières psychologiques de son social, donc il a développé l’agressivité, mais cette agressivité doit devenir intelligente, sinon l’Homme a tendance à dominer. Et s’il est moindrement fort de caractère, il domine de plus en plus et il crée dans son milieu social ou dans son milieu familial, il crée des tensions psychologiques, il crée des tensions psychiques. Donc à ce moment-là, je vous donne la parole de suite, dans ce cadre là, il ne peut pas y avoir d’équilibre entre l’homme et la femme.

FP : Bon, alors comment un homme intelligent reconnaît-il les besoins de sa femme et vice-versa ?

BdM : Un homme intelligent reconnaît les besoins de sa femme dans la mesure où sa femme est intelligente de ses propres besoins (rires du public).

FP : Est-ce que c’est un phénomène d’autonomie, ça ?

BdM : Oui exactement, c’est un phénomène d’autonomie, si la femme reconnaît ses propres besoins, j’ai toujours expliqué ce que je veux dire “besoins”. “Besoins” pour moi ne veut pas dire désirs. “Besoins” veut dire la manifestation intelligente de l’homme et de la femme à travers les formes matérielles du monde ou les formes émotives du monde. Donc la femme qui reconnaît ses besoins, la force qui vient en elle dans la reconnaissance de ses besoins, doit naturellement s’établir dans le milieu de la famille.

L’homme s’il est intelligent le voit, et il va dans cette direction, et c’est la même chose pour la femme qui reconnaît les besoins de l’homme. Donc les êtres devront un jour être capables de reconnaître leurs propres besoins et ensuite vivre en relation avec le développement de ces besoins, pour se créer sur le plan matériel une abondance à un niveau ou à un autre.

Mais si la femme n’est pas intelligente de ses besoins parce qu’elle est trop soumise, parce qu’elle est trop ci, parce qu’elle est trop fine, parce qu’elle a le cœur sur le bras, parce qu’elle est trop “mama”, à ce moment là, la femme perd sa vie, elle perd de sa capacité de vivre, elle perd sa capacité d’entretenir une relation avec son mari qui soit créative, intelligente, sur un même pied d’égalité.

Et à cause de l’involution, et à cause des modèles de l’involution, surtout dans nos sociétés, la femme, malgré que ceci se tasse aujourd’hui, à cause des exigences économiques, la femme a commencé à prendre un petit peu plus de place, mais elle n’a pas pris toute sa place. Et un jour la femme devra, dans le monde de l’homme, dans le monde de la famille, prendre toute sa place.

Mais une place intelligente, pas une place qui est basée sur le principe de sa féminité, ou le principe de ce qu’elle manifeste physiquement ou sensuellement. Elle devra prendre sa place dans le monde de sa famille, comme dans le monde, mais en fonction de son intelligence et en utilisant agréablement ce qu’elle possède.

De la même façon que l’homme devra utiliser dans le monde son intelligence pour pouvoir se placer dans le monde en fonction de ce qu’il doit faire. Ainsi, il y aura un équilibre entre l’homme et la femme, et ceci demandera que la femme vive une très grande transformation de son corps émotionnel, comme l’homme devra vivre une très grande transformation de son insécurité face au travail ou de son orgueil face à l’humanité en général.

FP : La rencontre des deux partenaires, est-ce que c’est le résultat d’un choix ou est-ce que c’est l’effet de la programmation ?

BdM : Non, il n’y a pas de hasard dans l’univers ! L’univers est une masse d’énergie condensée ou non condensée qui est parfaitement organisée, et tout se tient. Donc c’est la beauté de la vie, tout se tient, tout est en relation l’un avec l’autre. Mais dans les relations humaines, il y a énormément de karma, c’est-à-dire qu’il y a beaucoup d’âmes qui se rencontrent sur le plan matériel pour évoluer et pour l’expérience.

Et tant que l’Homme vit d’expérience sur la Terre, c’est une insulte de son intelligence. L’Homme doit vivre sur le plan matériel créativement, il doit œuvrer, mais si l’homme manque d’expérience, si la femme manque d’expérience, ils seront aménés à se rencontrer, parce qu’à partir des plans, tout est organisé. Vous venez au monde dans une famille, dans tel coin, vous allez manger un “hot dog” à tel restaurant, la “waitress” (la serveuse), elle est là. Tout se tient.

Mais c’est difficile pour l’Homme de voir ceci, parce que l’Homme n’a pas de communication avec les plans invisibles, donc il est obligé simplement de vivre par rapport à des statistiques, mais effectivement il découvrira un jour que le hasard n’existe pas à aucun niveau.

FP : Mais est-ce que vous voulez dire à ce moment-là que c’est l’homme qui a l’impression de faire un choix ?

BdM : C’est l’homme qui a l’impression de faire un choix, et la femme a l’impression de faire un choix.

FP : Bien, maintenant pourquoi avons-nous des enfants en dehors de vouloir perpétuer la race ?

BdM : En dehors de la perpétuation de la race, nous avons des enfants parce que dans un couple, après un certain nombre d’années, les enfants apportent un nouvel équilibre dans le couple. Vous ne pouvez pas concevoir dans la vie simplement la polarité. Il y a toujours trois forces. Donc l’enfant, le père, la mère créent un triangle, et ce triangle est nécessaire, parce qu’il représente la plus haute forme de développement de la polarité. À quoi bon se marier ? Pourquoi un être, un homme et une femme vivraient-ils ensemble sans se marier ou sans former un couple pour avoir des enfants à long terme ?

Là, je parle d’une façon universelle. Je ne veux pas dire que les êtres qui vivent ensemble dans le couple ne sont pas bien. Mais je veux dire que le mouvement naturel de l’énergie dans le couple chez un père ou chez une mère, ou chez un homme et chez une femme, qui sont parfaitement “sécures” dans leur énergie, les amènera, quelque part dans le temps, à une procréation s’ils sont suffisamment jeunes, afin de pouvoir bénéficier de mettre une troisième ou une tierce personne qui créera l’equilibre dans le couple.

Mais il y a beaucoup de forces sociales qui entrent en jeu là-dedans. Nous pouvons faire trop d’enfants – nous avons l’histoire de ceci – ou nous pouvons faire des enfants avant le temps, ou nous pouvons souffrir de ne pas avoir d’enfants. Donc, vous me demandez une question à laquelle je ne peux pas repondre, parce qu’il faudrait que je prenne tel couple, tel couple, tel couple. Si je regarde un couple, à ce moment-là, je peux voir pourquoi le couple a des enfants, ou pourquoi le couple devrait avoir des enfants, ou pourquoi le couple n’a pas d’enfants.

FP : Vous avez l’air de dire que les enfants viennent dans le couple comme pour compléter ou finaliser quelque chose qui n’aurait pas été finalisé chez les parents ?

BdM : Les enfants viennent dans le couple pour créer un équilibre psychique dans le couple, le triangle. Mais lorsque je parle des enfants, pour moi, que ce soit un ou deux ou trois enfants, enfant veut dire la troisième tête du triangle. Le père, la mère et l’enfant. Que ce soit deux enfants ou trois enfants.

FP : Inclus le mouton noir dans la famille ?

BdM : Inclus le mouton noir dans la famille qui met beaucoup beaucoup de piquant dans la famille.

FP : Pourquoi est-ce qu’il y a un mouton noir dans une famille ?

BdM : Il y a un mouton noir dans la famille pour empêcher que les autres enfants prennent trop avantage de la famille. S’il y avait trop d’amour dans une famille, s’il y avait trop de cette abondance d’amour dans une famille, les enfants, à cause de leur nature astrale, prendraient avantage de l’amour des parents.

Donc, vient ce que vous appelez le mouton noir, ça fracture l’énergie de la famille, donc ça met les parents sur leur garde, ça crée un équilibre de protection pour leur propre psychologie. Le mouton noir a une très grande fonction dans la famille, et très souvent, le mouton noir est un être qui a suffisament de force pour garder toujours la famille en déséquilibre afin qu’elle évolue (rires du public).

FP : Ça fait bien du sens si on regarde ça. Il y a beaucoup de personnes qui passent une grande partie de leur vie à chercher l’âme soeur, ils attendent de l’avoir trouvée ! Quel est votre point de vue sur ce phénomène de l’âme soeur ? Est-ce que pour vous, c’est réel ?

BdM : Quand, on tombe en amour, c’est toujours l’âme soeur, après ça c’est la cousine (rires du public). Donc ça, ça fait partie des illusions psychologiques de l’ego, c’est l’ego qui… évidement si vous tombez en amour demain matin, ben c’est l’âme soeur !

FP : Tant que ça marche ?

BdM : Ben oui, mais si ça ne marche pas après dix ans, quinze ans, vingt ans, vous allez trouver une autre âme soeur et une autre âme soeur, donc il y a des gens qui ont cinq, six, sept, huit âmes soeurs. Donc pour moi l’histoire de l’âme soeur, ça fait partie des histoires.

FP : Est-ce qu’il existe actuellement des…

BdM : Mais c’est vrai le phénomène de l’âme soeur (rires du public), mais ce qui est illusoire, c’est l’attitude de l’Homme face à ceci. Il y a des âmes qui se rencontrent, oui, c’est un phénomène de rencontre finale. Ça, c’est l’âme soeur. Mais quand l’homme ou la femme se rencontrent, qu’ils tombent en amour – et ça c’est l’âme soeur – regardez deux ans, trois ans, quatre ans, dix ans, vingt ans ! Mais si c’est au bout de six mois, une autre femme ou un autre homme, là ce n’est plus l’âme soeur. Donc on se crée des histoires pour s’aimer mieux.

FP : Pourriez-vous nous parler un peu de complémentarité, à travers le couple ? Aussi peut-être de la programmation astrologique des deux individus qui se rencontrent, dans ce sens-là de complémentarité ?

BdM : La complémentarité chez le couple involutif, elle crée une polarité dans le couple. La complémentarité devient utile et créative chez le couple, quand le couple devient intelligent. À ce moment là, il y a complémentarité réelle, dans le sens que l’homme et la femme se complètent. Alors que si les êtres sont inconscients, la complémentarité, à un certain moment donné, devient une polarisation de leur tendance.

Et c’est cette polarisation qui va créer des tensions entre l’homme et la femme. Autrement dit, il ne faut pas que la complémentarité soit une polarisation de leurs énergies, il faut que la complémentarité soit le produit ou le résultat de l’union de leurs Esprits. Ça c’est de la complémentarité. Sinon, il y a polarisation, il y a désaffection, il y a tension, il y a éventualité de problèmes.

FP : Que pensez-vous, vous qui ne pensez pas, du partage des portefeuilles dans le couple ?

BdM : Le partage des portefeuilles ?

FP : Oui, le partage de la gestion de l’argent, comment est-ce que vous voyez ça dans un couple ? Est-ce que pour vous, toutes les ressources doivent être mises en commun, ou est-ce qu’il doit y avoir… supposons que celui qui rapporte le plus, doit gérer l’argent, donnant à celui qui ne rapporte pas, une part ? Comment est-ce que vous voyez ceci ?

BdM : Ça dépend de l’intelligence que les deux êtres ont de leur union. Dans un couple où il y a beaucoup d’intelligence, de l’union, où il y a beaucoup d’union, beaucoup de complémentarité, évidemment “les argents” serviront autant à l’un qu’à l’autre. Si l’un travaille, l’autre travaille, ou les deux travaillent, il y aura une mentalité commune dans la dynamique de cet argent pour le rendement particulier de leurs besoins.

Si par contre, dans le couple, il y a trop d’isolation psychologique en ce qui concerne l’unité du couple, c’est-à-dire que l’homme vit dans sa sphère, la femme vit dans la sphère, et qu’ils se réunissent pour des plaisirs sexuels, pour des plaisirs d’autre ordre, à ce moment-là, les deux auront leurs propres intentions face à leur monnaie. Et à ce moment là, “les argents” ne serviront plus le couple, ils serviront simplement les individus dans le couple, mais ce sera un indice qu’il y a séparation.

Moi, si on me dit : “Moi je garde mon argent, mon mari garde son argent”, moi je sais tout de suite qu’il y a de la séparation un peu entre les deux, parce que s’il y a Amour, dans le sens réel, je ne parle pas de l’amour involutif, ou même dans le bel amour, le grand amour de l’involution, s’il y a de l’amour réel, une grande affection dans le couple, je vois difficilement que l’homme tire l’argent de son côté et la femme tire l’argent de son côté.

Que la femme se garde un petit peu pour ses pendants d’oreilles, que l’homme se garde un petit peu pour ses outils, ça je vois. Mais qu’il n’y ait pas cette facilité d’échange, de mouvement d’énergie dans le couple, pour moi, c’est déjà une façon de voir qu’il y a quelque part trop d’isolation entre les deux.

FP: Lorsqu’il y a réunion de deux homosexuels, est-ce qu’il y a pour vous fondation d’un couple ?

BdM : Oui, oui, deux êtres homosexuels qui vivent une relation intelligente effectivement forment un couple, et c’est à leur avantage, parce que ça leur permet de réaliser jusqu’à quel point ils sont faibles ou jusqu’à quel point ils sont forts. Un être homosexuel qui ne vit pas de relation de couple avec un autre être, ne pourra jamais réaliser jusqu’à quel point il est fort ou jusqu’à quel point il est faible, parce qu’il y a trop de facilité dans le monde de l’homosexualité, pour vivre sa vie sexuelle sans contrat psychologique.

Donc à ce moment là, comment voulez-vous qu’un homme puisse voir, sentir sa force, sa faiblesse, ses affections, ses qualités. C’est dans le couple que ça se mesure. C’est dans leur relation que ça se mesure, parce qu’il y a toujours des possibilités de conflits, et c’est là qu’on voit s’il y a suffisament d’amour dans l’homme, ou d’amour dans l’autre pour qu’il y ait succès, vitalisation de leur relation.

Donc le couple est essentiel chez ces êtres-là, sinon ils vont aller graduellement vers une certaine sodomie, ils vont vivre une certaine vie solitaire, ils vont manquer d’être à deux, ils vont aller se plonger dans les “églises” de l’homosexualité que j’appelle les “clubs gay”, ce sont des “églises” ces places-là.

FP : Des temples !

BdM : Des temples de l’homosexualité ! Donc le phénomène du couple, c’est très important pour l’Homme, mais il y a des êtres, vous allez dire : “Ah ! Ben moi je ne suis pas intéressé moi, à une femme, une femme c’est gnin gnin gnin gnin”… Et quand je regarde ces êtres-là qui me disent : “Les femmes, c’est gnin gnin gnin gnin”, et je les regarde, et je vois que ces êtres là sont gnin gnin gnin gnin gnin. (rires du public).

Ils ont d’abord une grande incapacité d’aimer, parce que pour former un couple, il faut aimer, hein. Pour former un couple, il faut un modicum d’amour, il faut aimer un peu ou beaucoup, il faut aimer. Tandis que demeurer… que l’on demeure… comment vous appelez ? “Bachelor”, célibataire, pendant un certain temps, c’est normal, ça fait partie… mais si vous faites une analyse, si vous regardez profondement dans l’Homme, vous voyez qu’il y a des manques, il y a des manques !

Il y a un manque de capacité d’être responsable socialement, il y a une insécurité souvent sur le plan sexuel, il y a souvent une incapacité de donner, il y a souvent des tournures d’esprit caractérielles qui font partie de l’enfance, il y a toutes sortes de choses, ça depend des individus naturellement. Donc, je ne dis pas que les célibataires ne sont pas de grandes personnes, mais je dis qu’être célibataire, c’est déjà avoir en soi quelque chose qui ne tourne pas rond ! (rires du public).

Parce que vous demandez… souvent je demandais à des gens célibataires et je demande : “Tu n’aimerais pas avoir une amie, une femme”… ? Vice versa à des femmes célibataires… Et tous les célibataires disent : “Oui ! Ah oui ! J’aimerais avoir”… mais ils sont : “wouah wouah wouah wouah”… Donc, comment voulez-vous formez un couple avec “wouah wouah wouah wouah”… Donc ces êtres là doivent, soit se transformer pour en arriver à pouvoir vivre une sorte d’équilibre psychologique, psychique, avec un autre partenaire de sexe opposé, ou s’ils ne sont pas capables, pour des raisons d’évolution de l’âme, à ce moment là, ben ils vivent célibataires.

FP : Quelle est votre position face à l’augmentation des divorces, face aux divorces en général, comment est-ce que vous voyez ça, cette accélération du divorce ?

BdM : Mais c’est très normal, c’est très normal parce que l’Homme aujourd’hui est plus intelligent dans le sens involutif du terme, dans le sens qu’il est moins “pogné”, c’est ça que vous dites “pogné” ?

FP : Oui.

BdM : Donc l’Homme est moins “pogné”, et les humanités modernes ont fumé beaucoup de “pot” (prononcé pout, marijuana et haschisch), donc il y a eu altération de la personnalité ; effectivement les religions, les systèmes philosophiques ont perdu leur puissance psychologique sur les masses. Donc il y a aussi tout le monde d’impressions extraordinaires qui se créent par la télévision, ainsi de suite. Donc il y a effectivement un agrandissement de la vision psychologique de l’Homme moderne. Et ceci, c’est bon.

Mais d’un autre côté, ça crée beaucoup de souffrance, beaucoup de solitude. Donc l’Homme moderne n’est pas nécessairement intelligent, parce qu’il vit dans une période où il y a toutes ces choses. Mais l’Homme moderne se débarasse un peu des anciennes chaînes de l’évolution pour se créer les souffrances de la fin du cycle. Et c’est ce que nous vivons dans le monde entier.

Nous brisons les chaînes de l’involution qui nous ont faussement sécurisé, qui ont fait que le bonhomme a vécu avec la bonne femme pendant soixante ans, un enfer glorieux (rires du public). Donc il y a plus d’intelligence, on a mis à côté les restrictions. Mais l’Homme moderne sera obligé de passer à une période post-moderne où il devrait devenir réellement intelligent, autrement dit conscient.

Et à ce moment-là, les couples se reformeront. Les Hommes reformeront le couple, mais ce sera un couple conscientisé, c’est-à-dire un couple qui sera lié de son propre Esprit, mais non pas amené karmiquement ensemble par les lois involutives de l’inconscience, de l’ignorance et de la passion astrale.

FP : Bernard de Montréal, merci beaucoup. (Applaudissements).

mise à jour le 22/08/2024

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