Point de vue supramental sur la réincarnation

Marine life – credit: @scubaasmr YouTube

Conférence avec François Payotte 66

“FP : Alors d’abord, je veux voir quel crédit peut avoir cette théorie de réincarnation à vos yeux. On sait que la théorie de la réincarnation a été soutenue depuis des millénaires par diverses religions par différents métaphysiciens ou philosophes, ou religieux, mais elle s’est toujours heurtée à une difficulté …” BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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François Payotte (FP) : Alors d’abord, je veux voir quel crédit peut avoir cette théorie de réincarnation à vos yeux. On sait que la théorie de la réincarnation a été soutenue depuis des millénaires par diverses religions par différents métaphysiciens ou philosophes, ou religieux, mais elle s’est toujours heurtée à une difficulté essentielle pour devenir crédible parfaitement.

C’est pourquoi s’il y a réincarnation, nous n’avons pas, donc, de souvenirs précis des vies passées, tout du moins dans les aspects importants de la vie dernière vécue, et s’il n’en est pas ainsi, la réincarnation ne concerne-t-elle pas un caractère absolument théorique car si la vie disparaît, la vie passée disparaît dans le néant sans laisser aucune trace, est-ce qu’on peut vraiment parler de réincarnation ?

Bernard de Montréal (BdM) : Bon, la raison pour laquelle l’Homme n’a pas la mémoire de ses expériences passées, elle est très simple. Si nous parlons de conscience, si nous parlons de mentalité, si nous parlons de l’invisible qui sous-tend le matériel, nous parlons d’énergie ; et si nous parlons de mémoires nous parlons de quantification d’énergie, autrement dit il y a une relation étroite entre le processus de quantification d’énergie et sa validité à l’infini.

L’Homme ne peut pas vivre trop d’impressions, il y a une limitation sur le plan matériel, autrement dit pour que la conscience humaine ou pour que le centre de la conscience mentale qui se situe au niveau du corps éthérique, puisse absorber une grande quantité d’informations, de mémoriel, il faut que l’Homme sorte de son corps et l’Homme aujourd’hui à la fin du vingtième siècle n’est pas arrivé à un point d’évolution mentale suffisamment développée pour pouvoir sortir de son corps à volonté et puiser dans cette mémoire qui est très vaste.

Donc si l’Homme n’a pas mémoire de ses vies antérieures, c’est une protection, c’est une protection psychologique, c’est une protection psychique. Il y a aussi le fait que… je vais vous donner simplement une petite mesure pour comprendre ça. Prenons l’Homme aujourd’hui qui passe de l’involution à l’évolution, prenons l’Homme qui commence à prendre conscience que ce n’est pas lui qui pense.

À partir du moment où l’Homme reçoit de l’information réelle – et quand je dis de l’information réelle, je veux dire de l’information qui, éventuellement, dans le temps est fondée sur son expérience à lui et non pas sur une expression philosophique qui vient du monde, autrement dit à partir du moment où l’Homme réalise que c’est comme ça, et qu’il peut identifier l’expérience par rapport à lui-même, et qu’il devient le juge de l’expression, à ce moment-là il vit un choc de réalisation. Et ça, c’est simplement sur le plan de la conscience, c’est simplement sur le plan de l’ego, c’est simplement sur le plan de la pensée humaine.

Donc l’Homme qui est encapsulé dans la matière, qui vit une expérience culturelle pendant vingt ans, trene ans, quarante ans, cinquante ans, et qui réalise un jour par sa propre expérience, non pas pas théorie ou par philosophie mais par sa propre expérience, qu’effectivement il y a des dimensions en lui qui font partie d’un circuit universel, des dimensions qui sont totalement neuves à sa conscience, des dimensions qui font partie de l’évolution à laquelle l’Homme nouveau aura accès, et qu’il commence à vivre ces dimensions, il vit un choc.

Donc il vit une transformation, il vit même une initiation, il vit un décalage entre sa personnalité et sa personne, et seulement le petit fait cosmique que l’Homme, que l’ego, que le moi subjectif, psychologique, n’est pas la source de la pensée devient pour lui une réalisation suffisante pour transformer sa vie. Donc imaginez-vous si l’Homme avait accès à volonté à du mémoriel antique, à du mémoriel faisant partie de ses vies sur le plan matériel ici ou à ses vies venant d’une autre planète, l’Homme ne serait pas capable d’organiser son mémoriel d’une façon ordonnée sur la Terre.

Il serait totalement dévasté par l’expérience. Donc avec l’évolution de la conscience, d’extériorisation du corps éthérique, la transmutation de la façon mentale chez l’Homme de penser à la valeur des formes qu’il subit dans son mental, éventuellement il pourra avoir accès à ce matériel.

Mais ce qui le protégera contre cette grande masse d’informations, c’est le fait que rendu à ce stage d’extériorisation de sa conscience, autrement dit rendu à ce stage où il sera capable de vivre sa mentalité d’une façon totalement objective et non subjective, c’est-à-dire non émotive, donc non colorée par la période expérientielle de son mémoriel depuis la naissance jusqu’à la conscientisation, il pourra vivre cette expérience sans en être démonté, sans en être affecté.

Et là, l’Homme aura accès à un grand tableau mémoriel de ses vies antérieures, mais comme le centre mental et le centre émotionnel seront totalement séparés l’un de l’autre, l’Homme ne pourra plus vivre les chocs de la mémoire. Donc ce qu’il vivra, ce qu’il pourra constater, ça fera partie d’un passé qui est extrêmement lointain ; et un passé qui lui permettra de réaliser que l’évolution de la vie sur la planète ou en relation avec d’autres planètes n’a rien à voir avec l’évolution de “l’Homme-ego” en tant que lui-même.

Mais que cette évolution de vie a à voir avec l’évolution de “l’Homme-personnage”, de “l’Homme-image”, de “l’Homme-Esprit”. Et à partir du moment où l’Homme pourra vivre l’expérience en tant qu’Homme-Esprit, c’est-à-dire en tant qu’Homme totalement séparé du pouvoir de la mémoire sur son émotion, il pourra, il aura accès à tout ce matériel, il pourra comprendre facilement tout l’acheminement cosmique planétaire, interplanétaire, intergalactique de son évolution antérieure.

Mais il ne sera plus affecté sur le plan psychologique, pourquoi ? Parce que déjà il aura dépassé le stage de la conscience planétaire. C’est le fait que nous avons une conscience planétaire que nous ne pouvons pas participer à une conscience cosmique. Et la conscience planétaire, elle est faite d’une quantité de mémoire qui sert aujourd’hui dans cette vie à la construction d’un pont entre le passé et l’avenir, mais ce pont doit être éventuellement amené à une restructuration fondamentale.

C’est-à-dire une restructuration qui n’est pas d’ordre philosophique, qui n’est pas d’ordre nominal mais qui est d’ordre totalement psychique. Là, l’Homme sera prêt à comprendre le phénomène de la réincarnation, il sera prêt aussi à réaliser que, dans le fond, la réincarnation ça n’existe pas. Elle existe dans ce sens qu’il y a une connexion entre différents stages évolutifs de la mémoire planétaire.

Mais comme l’Homme, par le passé, n’était pas dans sa personne, qu’il possédait simplement une personnalité, déjà il n’y avait pas en lui de conscience ; et n’ayant pas en lui de conscience, il ne pouvait pas posséder comme il ne peut pas posséder aujourd’hui la connexion psychologique de la valeur de la mémoire, donc dans ce sens-là le phénomène de la réincarnation n’existe pas.

Mais si nous le regardons d’un autre point de vue, si nous extendons ou si nous extrapolons le phénomène de la réincarnation et que nous l’amenons dans la sphère de la conscience cosmique, nous réalisons qu’il y a une continuité entre la perception fluidique de la mémoire sur les différents plans de conscience en évolution, à partir du moment où l’Homme est extrêmement primitif jusqu’à l’âge moderne, ou entre l’Homme moderne et l’Homme venant d’autres parties de la galaxie.

Mais il n’y a pas de connexion ou de valeur pour l’Homme, il n’y a pas de valeur émotivo-subjective pour l’Homme dans la perception de la mémoire à partir du moment où il est conscient, parce qu’être conscient demain voudra dire que l’Homme aura accès à l’infinité de sa progression, mais en tant qu’énergie. Donc ceci voudra dire que l’Homme aura accès à la perception vibratoire énergétique de la valeur de l’image mais en contact avec lui à partir de la source.

Si nous parlons de la source de l’Homme, si nous parlons de la source de la conscience de l’Homme dans des termes qui conviennent à notre symbologie spirituelle ou théologique moderne d’aujourd’hui, nous sommes obligés de dire que l’Homme, par exemple, tel Homme X a un ajusteur de pensée – que moi j’appelle le double – que l’investigation archétypale nous amènerait à appeler des Anges, des Archanges. Mais à partir du moment où l’Homme a une conscience cosmique, le mot Ange, le mot Archange, le mot Guide spirituel n’a plus la même valeur, pourquoi ?

Parce que l’émotion est éliminée de la conscience mentale. La conscience supramentale c’est une conscience intelligente qui ne possède pas d’émotion. Ne possédant pas d’émotion, elle a accès à l’infinité de la mémoire donc elle a accès à l’infinité du processus de vie, donc elle a accès à la compréhension de la valeur nominale de l’expérience mémorielle, donc de la personnalité. Mais elle est totalement libre de la valeur subjectivo-émotive de cette valeur nominale, donc c’est comme si nous disions…

Admettons par exemple qu’une personne vive la mort clinique, une personne qui vit la mort clinique, lorsqu’elle sort de son corps, qu’elle est entre deux mondes, entre l’astral et le plan matériel, elle est très bien. Pourquoi est-ce qu’elle est très bien ? Parce qu’elle est en suspension. Pourquoi elle est en suspension ? Parce qu’elle vit une mémoire qui est disconnectée de son émotif. À partir du moment où elle vit une mémoire qui est disconnectée de l’émotif, elle ne vit plus sa personnalité comme elle le vivait sur le plan matériel.

Elle vit sa personnalité en fonction d’un processus de vie qui est électrifié par l’origine de sa conscience, donc par le double, mais qui est rendu conscient sur un plan astral ou sur un plan qui va vers l’astral, en fonction de sa capacité de connecter encore un peu, un peu avec de l’émotion, mais non pas avec autant d’émotion qu’elle avait quand elle était dans le corps matériel. Pourquoi ? Parce que le corps astral qui est la source de l’émotion chez l’Homme, c’est un corps qui vibre à son maximum dans la mesure où il est capable de connecter avec la mémoire des cellules.

Si le corps astral n’est pas capable de connecter avec la mémoire des cellules, s’il est complètement coupé du corps matériel, à ce moment-là il va vivre une mémoire résiduelle et cette mémoire résiduelle, c’est celle qui va permettre à l’entité qui vient de sortir du corps matériel de se situer psychiquement sur les plans. Mais une fois que l’entité est située psychiquement sur les plans, il va venir un point où elle n’aura plus tendance à revenir vers le matériel.

C’est pourquoi c’est difficile pour les gens qui meurent de revenir en tant que “poltergeist” sur le plan matériel, il faut qu’ils soient réellement pris entre l’astral et le plan matériel pour se matérialiser dans la maison de ceux qu’ils ont aimé. Donc les lois cosmiques sont faites en sorte qu’à partir du moment où une âme a fini l’expérience sur le plan matériel, elle perd de la mémoire, elle en garde un peu pour se situer sur les plans astraux, mais une fois qu’elle est située sur les plans astraux elle n’est plus intéressée à revenir ici, et automatiquement elle vit une seconde vie.

Donc dans la mort, l’Homme vit une seconde vie qui ne fait pas partie des conditions matérielles naturellement mais qui fait partie des conditions cosmiques. Et l’Homme à ce moment-là perd toute… l’Homme à ce moment-là ou l’entité perd toute affection donc toute émotion pour le plan matériel. C’est à ce moment-là que je dis que les entités ou les morts sont assujettis à des lois cosmiques qui ont pour but et pour fonction de perpétuer sur le plan matériel le mythe de la conscience. En créant quoi ?

En créant dans la conscience humaine par le truchement de la télépathie, par le truchement de l’inspiration, par le truchement d’une pensée que l’Homme ne peut pas réaliser réellement parce qu’il est subjectif, en créant dans cette conscience humaine un état mental inférieur à ce que l’état mental de l’Homme devrait être. Ça, c’est l’involution. C’est pour ça je dis toujours que les morts sont des vampires, ils utilisent la conscience de l’Homme parce qu’étant sur des plans subtils, ils sont capables de communiquer, de connecter avec l’Homme à différents niveaux selon sa sensibilité !

Mais ils sont des vampires parce qu’ils ne répondent pas aux lois de la lumière, ils répondent aux lois ahrimaniennes ; et comme ils répondent aux lois ahrimaniennes, et ceci fait partie du mensonge cosmique, ceci fait partie de la structure de l’involution, la structure qui permet à l’Homme finalement de descendre dans la matière, ces entités ne peuvent pas donner à l’Homme le savoir, mais elles sont capables d’influencer l’Homme dans son mouvement à travers sa conscience astralisée.

Donc le phénomène de réincarnation, si nous le regardons d’un point de vue qui n’est pas relié à la connexion entre l’Homme et l’entité ou entre l’Homme et le monde de la mort, mais entre l’Homme et le double, à ce moment-là le phénomène de réincarnation n’a plus la même valeur parce qu’il ne sert plus à donner à l’Homme le besoin de vivre une permanence par en arrière de son immortalité, mais il donne à l’Homme la capacité de vivre une permanence ou une continuité de sa conscience vers l’avant qui mène vers l’immortalité.

L’Homme en s’intéressant à la réincarnation, il astralise sa conscience parce qu’à partir du moment où il s’intéresse à la réincarnation, il s’intéresse à un phénomène de régression dans le temps face à l’accumulation de ses expériences qui, déjà, étaient astrales. C’est comme si les entités ou le plan astral va faire en sorte que l’Homme ait accès à de la mémoire ancienne pour le garder dans un présent qui n’est pas réel.

Alors que l’Homme conscient, l’Homme de l’avenir, l’Homme nouveau qui sera en dehors du monde de la mort sur le plan psychique, qui sera en contact avec le double, autrement dit qui sera en contact avec lui-même mais à une échelle de temps qui ne peut pas dévier de l’organisation normale de son énergie, cet Homme ne sera plus intéressé à la réincarnation.

Il sera simplement intéressé à vivre la fusion avec cette énergie pour pouvoir finalement entrer dans un autre corridor de temps et développer, au cours de son évolution consciente sur le plan matériel, sur le plan éthérique, un lien de plus en plus étroit avec cette énergie pour qu’il puisse un jour finalement bénéficier de la totalité de sa vision passée et à venir, mais sans en subir les contrechocs sur le plan de l’expérience émotive.

Donc pour moi, c’est comme si vous me demandiez qu’est-ce que j’étais dans le temps, dans le temps, dans le temps, je m’en fous, parce que ce que j’étais dans le temps fait partie du passé, ce qui m’intéresse, c’est ce que je fais maintenant et ce que je ferai dans cent ans, dans deux cents ans, dans mille ans, dans l’avenir. C’est l’avenir qui m’intéresse, ce n’est pas le passé.

Et si nous considérons la réincarnation, il y a trop de gens qui s’intéressent à la réincarnation. Si nous prenons par exemple l’Oriental, les Orientaux sont très intéressés par la réincarnation, ils ont fondé leurs pensées sur ce phénomène, il y a eu même des excès et la réincarnation les a gardés où ? Elle les a gardés dans l’illusion, le mysticisme du salut des ancêtres.

FP : À l’état statique ?

BdM : Mais oui, à un état statique, et ceci n’est pas bon parce que ça leur a maintenu le cordon ombilical entre le monde de la matière et le monde de la mort. Et le cordon ombilical entre le monde de la matière et le monde de la mort, autrement dit la connexion astrale entre l’Homme et la mort, un jour il doit être rompu.

Mais il ne sera pas rompu par des sciences ésotériques ou occultes qui cultivent encore le passé de l’involution, même si ce passé du point de vue de l’Homme moderne qui a une philosophie plutôt matérialiste, même si ce passé conjure dans la conscience humaine moderne un intérêt, parce que l’Homme n’est pas suffisamment dans sa conscience, on devra réaliser un jour les mécanismes de la réincarnation et leurs effets sur notre conscience humaine.

Et nous devrons réaliser jusqu’à quel point notre intérêt de recherche personnelle, de recherche spirituelle face à la réincarnation, c’est un intérêt qui est retardataire. C’est un intérêt qui est retardataire parce qu’il soulève dans notre conscience un émotif. D’ailleurs je donne souvent l’exemple, on dit… il y a mille personnes qui ont vécu cette expérience. Ils vont voir une voyante et ils vont demander à la voyante : “Mais qu’est-ce que j’étais moi dans ma vie antérieure”… ?

Et la voyante qui se fait astraliser, comme lui se fera astraliser à cause d’elle, elle va dire : “Vous, vous étiez Napoléon ou vous, vous étiez César”. La voyante ne dit jamais : “Vous, vous étiez un petit trou de cul en Afrique”, vous voyez ! Donc il y a combien de personnes qui ont été des Napoléon, des Catherine de Médicis, ainsi de suite. Il y certainement des personnes qui ont été des apôtres, donc cette extravagance astrale, ce mensonge absolument ahurissant de l’astral qui fait partie de la domination des forces arhimaniennes sur la conscience humaine, un jour l’Homme sera obligé de voir à travers et le faire sauter.

Et l’Homme ne pourra pas voir à travers les mensonges de l’astral tant qu’il entretiendra dans sa recherche philosophique ou dans sa recherche concernant sa propre évolution, ou l’évolution du monde, des paramètres d’investigation qui sont déjà entachés du mensonge cosmique. Donc un jour l’Homme sera obligé de faire sauter le passé. Mais qu’est-ce que ça veut dire “faire sauter le passé” ?

Faire sauter le passé, ça veut dire travailler avec une énergie qui ne fait pas partie du passé, ça veut dire, autrement dit, canaliser sur le plan matériel par la parole une énergie qui n’est pas colorée par l’émotion, donc ça veut dire utiliser ou travailler avec une énergie qui n’est pas connectée avec la mémoire. Mais pour l’ego qui n’est pas encore suffisamment avancé en conscience, ce n’est pas facile parce que l’ego a besoin du mémoriel constamment pour valider ce qu’il exprime.

L’ego est un mécanisme mental qui n’est pas capable de fonctionner dans un vide absolu, il a besoin constamment de confirmation. S’il ne vit pas la confirmation par rapport à ses amis ou à certaines autorités, il doit vivre une confirmation par rapport à lui-même ; et tant que l’Homme est obligé de vivre une confirmation par rapport à lui-même, il est obligé d’utiliser la mémoire pour raffermir ce qu’il pense savoir.

Donc il est incapable de rentrer et d’ouvrir la porte du savoir, c’est-à-dire d’infinitiser l’énergie mentale de sa conscience, autrement dit de faire un lien étroit avec son double qui est sa source, qui est lui-même sur un plan cosmique, et passer à travers le plan astral pour défoncer complètement les plafonds qui ont été établis pendant des milliers et des milliers d’années par des prêtrises, par des systèmes, par des religions, par des philosophies, des métaphysiques, de l’occultisme, de l’ésotérisme.

C’est pour ça que nous ne sommes pas capables aujourd’hui de réellement comprendre et de réellement réaliser que l’Homme, dans le fond, à partir du moment où il se libère de l’émotion dans le mental, il commence à développer une mémoire supramentale, c’est-à-dire une mémoire supérieure, c’est-à-dire une mémoire qui n’est pas, d’aucune façon, reliée au passé, donc qui n’est pas intéressée à la réincarnation.

FP : Une mémoire totale ?

BdM : Une mémoire totale c’est quoi ? Une mémoire totale, c’est une mémoire qui est capable de pénétrer la totalité de ce qui a été créé sur le plan du mémoriel, c’est ça une mémoire totale. Une mémoire totale, ça ne peut pas être une mémoire partielle qui est simplement l’expression d’un mémoriel.

Une mémoire totale c’est l’affranchissement total de l’intelligence à partir du moment où l’Homme est capable de pénétrer dans le mémoriel qui est astralisé pour se libérer des formes, et finalement entrer dans une luminosité d’énergie qui le libère du passé et lui permet de comprendre le passé, mais de ne jamais être assujetti à ce passé d’une façon émotive.

Donc dans une mémoire totale, l’Homme n’a aucune mémoire ; mais il devient totalement mémoire, c’est-à-dire qu’il est capable de regarder tout le passé et le déchiqueter, le déchirer pour libérer de ce passé l’énergie nécessaire à la conversion de son présent, pour l’expression d’un avenir qui est certain dans la mesure de sa force ; et non pas certain dans la mesure de la confirmation qui vient de lui-même ou de la confirmation qui est établi dans ses rapports avec les autorités.

FP : Bon, il me semble que c’est clair, vous dites deux choses mais je voudrais que ce soit sans ambiguïté parce que j’ai toujours l’impression qu’il plane un certain doute là-dessus. Dans un certain sens, vous dites que la réincarnation n’existe pas pour le petit ego, la personnalité, le corps, l’organisme, mais elle existe pour les particules qui sont porteuses de l’Esprit dans l’Homme que l’on appelle soit l’âme, le grand moi en psychologie ou l’Esprit.

Mais tout ceci, cette expérience de ces particules porteuses de l’Esprit dans le corps de l’Homme qui est en quelque sorte un simple véhicule, où se trouve le bénéfice de l’Homme là-dedans, si ce n’est pas seulement du bénéfice de ces particules-là porteuses de l’Esprit ? L’Homme n’est qu’un véhicule, il n’est qu’une école là-dedans, une école de développement du psychisme qui se fait au bénéfice de cette âme ou de cet Esprit qui est en lui ?

BdM : Bon, oui mais ça, c’est l’Homme de l’involution. Vous parlez de l’Homme, vous mentionnez le terme Homme, pour moi l’Homme n’existe pas sur la Terre, l’Homme n’est pas sur la Terre ; ce que nous avons sur la Terre, ce sont des êtres qui ont une conscience animique encapsulée dans une matière, des êtres dont la conscience animique est supportée par un système émotif et mental qui est basé sur l’affection prémémorielle, mentale ou d’ordre émotif.

Et la conscience humaine, si nous parlons… il y a beaucoup de personnes dans la salle, si nous regardons ces personnes dans la salle, si ces personnes mesurent la perception qu’ils ont d’eux-mêmes, ils vont avoir une perception d’eux-mêmes qui est totalement relié à un JE, donc ils vont avoir une perception d’eux-mêmes qui est reliée à une perception de leur personnalité. Les hommes ou les femmes dans la salle sont des expressions de ce que nous appelons de la personnalité et le phénomène de la personnalité ne fait pas partie de l’Homme. Il fait partie de la relation entre l’âme, autrement dit le mémoriel, et tout l’appareil psychique qu’on appelle l’humain.

Si nous enlevions aux gens dans la salle la faculté de réfléchir, autrement dit si nous enlevions aux gens dans la salle la faculté de bénéficier d’un moi subjectif, où en seraient-ils ? Ils seraient probablement tous à “Longeville”(?) instantanément parce que le moi n’est pas suffisamment intégré à l’énergie pour que ces êtres qui ont de la personnalité puissent bénéficier d’un vide plein et créatif, dans la mesure où ce vide est connecté à une source cosmique qui est infaillible et intarissable, leur source réelle, le double ou l’ajusteur de pensée.

Donc lorsque nous parlons de l’Homme qui s’intéresse à la réincarnation, lorsque nous parlons de l’intérêt que l’Homme a pour la réincarnation, lorsque nous parlons du fait que l’Homme est, comme vous dites, l’expression d’une mémoire astrale qui s’imbibe de perceptions qui lui sont ramenées dans son expérience matérielle, nous ne parlons pas de l’Homme, nous parlons de l’humain rendu conscient par la phénoménologie de la pensée subjectivée attitrée à un JE pour le bénéfice de la formation de l’ego.

Mais ça, ça fait partie de l’involution, ça fait partie des lois psychologiques de l’involution, ça fait partie de l’illusion karmique de l’Homme, ça fait partie de l’illusion karmique et cosmique de l’Homme planétaire, ça ne fait pas partie de la réalité de l’Homme nouveau.

FP : Qu’est-ce qui nous dit que demain, ce véhicule-là où l’espèce humaine va être améliorée, il y a aura un véhicule encore plus sophistiqué qui sera porteur de l’Esprit mais il n’en reste pas moins que derrière ses yeux qui sont des caméras, derrière ses oreilles qui sont des prises de son, etc., il y a quelque chose qui regarde, qui écoute, qui prend les impressions etc., demain dans un véhicule plus sophistiqué, ça je vous le concède…

BdM : Bon, mais cette chose qui prend de l’impression, qui regarde, qui entend, cette chose, elle est toujours ranimée, elle est toujours ramenée à de la mémoire, toujours ! Autrement dit l’Homme vit constamment le phénomène de l’âme et c’est le fait qu’il vit constamment le phénomène de l’âme qu’il vit constamment le phénomène de la personnalité ; et ce phénomène un jour doit briser, et il brisera parce que ça fait partie de l’évolution. L’Homme ne peut pas rester indéfiniment au même stage.

L’Homme ne peut pas rester indéfiniment sur le plan de la pensée subjective où le moi devient le “situe” illusoire de sa conscience humaine, l’Homme un jour doit posséder, développer, en arriver à convertir ce niveau d’énergie à une fréquence supérieure pour pouvoir bénéficier d’un moi qui n’est plus relié à la mémoire ancestrale ; mais un moi qui fait partie du lien entre lui dans sa totalité psychomatérielle, avec lui, en tant que point d’origine dans le temps, son double, son ajusteur de pensée.

FP : À partir du moment où il sait qu’il est lui-même ce double ?

BdM : À partir du moment où il sait qu’il est lui-même ce double mais l’Homme va découvrir qu’il est lui-même ce double quand il va cesser de croire qu’il est lui-même un moi réel. Si l’Homme continue à croire qu’il est un moi réel, autrement dit s’il continue à vivre dans la proximité psychologique de sa personnalité, il ne pourra jamais percevoir qu’il est lui-même le double.

Parce que pour percevoir que nous sommes “soi-même” le double, il nous faut totalement changer la nature de la partie psychologique de l’ego qui est la nature de la façon de penser de l’Homme de l’involution. Donc nous sommes obligés de nous instruire d’une nouvelle science psychique en ce qui concerne la validité philosophique et psychologique de notre prémisse, c’est-à-dire notre moi.

FP : On peut dire qu’à la limite le double n’en a rien à faire de la souffrance de l’ego dans la matière, sinon que du bénéfice qu’il peut retirer des informations de cette souffrance-là ?

BdM : Le double est une dimension totalement cosmique qui se sert de certains plans, de certains outils, pour en arriver avec l’évolution à la construction d’une totalité matérielle. Je vois dans les paroles des gens ou dans les littératures, on parle de l’âme, on parle du matériel et on parle de l’Esprit. Il y a une très grande différence entre l’âme et l’Esprit. L’Esprit c’est une énergie, point final, prépersonnelle qui n’a aucun composante mémorielle. Donc l’Esprit c’est de la lumière.

L’Esprit, à cause de sa nature, de son essence, a la capacité de créer à volonté les conditions nécessaires à la perpétuité de son essence sur les plans ou vers les plans inférieurs, donc ce qu’on appelle la création. Mais l’âme, ce n’est pas la même chose, l’âme c’est de la mémoire accumulée, l’âme c’est de l’énergie qui fait partie de l’expérience sur les planètes. L’Esprit ne fait pas partie de l’expérience sur les planètes. L’Esprit est une source intarissable d’énergie qui crée et qui permet l’expérience sur les planètes.

FP : Dans ce cas-là, est-ce que c’est l’âme qui est immortelle et qui se réincarne ? Est-ce que c’est cette banque de données ? Entre deux vies, qu’est-ce qui se passe avec l’âme ?

BdM : L’âme ne meurt pas parce que l’âme, elle va sur les autres plans, il faut qu’il y ait mortalité, c’est dans la matière qu’il y a mortalité, donc l’âme se retire sur un plan qu’on appelle le plan astral. Mais l’âme est obligée avec l’évolution de revenir dans la matière pour recomposer avec elle, pour en arriver éventuellement à ce que l’Esprit puisse l’utiliser dans la conversion totale de l’énergie.

La fonction de l’âme dans l’Homme, ce n’est pas à long terme de permettre à l’Homme de maintenir une conscience subjective égoïque d’un moi personnalisé. La fonction de l’âme, c’est dans le long terme, d’amener ou de permettre une connexion cosmique entre cette source et le plan planétaire, c’est-à-dire le plan où la conscience peut manifester cette lumière à travers toute une hiérarchie de composante qu’on appelle le système psychique humain.

Mais l’âme de l’Homme aujourd’hui, à cause de la réincarnation, à cause de l’involution n’est plus nucléaire, elle est totalement piégée dans une mémoire et c’est la mémoire que moi je peux appeler le périsprit qui a la fonction de donner à l’Homme la solution psychologique de son moi. Mais si l’Homme était enlevé instantanément tout son périsprit, autrement dit tout son matériel didactique, expérientiel, involutif, et qu’il vivrait simplement l’âme d’une façon nucléaire dans sa nucléarité dorée qu’elle est, à ce moment-là le contact avec l’énergie et l’âme serait instantané, et là nous aurions la fusion. C’est ça la fusion.

C’est la connexion entre l’énergie de la source avec l’âme qui crée l’immortel de demain. Mais tant que ce nuage autour de l’âme, donc le mémoriel involutif n’est pas éliminé par la transgression des lois du passé, l’Homme ne peut pas vivre la fusion, donc il ne peut pas avoir accès à une dimension psychique de son moi qui est révélateur de la cosmicité de sa personne. Il est obligé de vivre la dimension psychologique de son moi qui est simplement l’instigateur planétaire de sa personne.

Donc, où le moi devient pour lui une expression extrêmement tangible, extrêmement difficile d’une vie sur une planète qui est morontiellement, autrement dit cosmiquement, totalement impuissante. Ce que j’essaie de faire comprendre à l’Homme, c’est que là où nous en sommes aujourd’hui, c’est la finalité et le début de notre réalité. Là où nous en sommes aujourd’hui, c’est la finalité de notre réalité dans ce sens que nous avons développé une conscience égoïque, une personnalité qui a permis à l’évolution de l’Esprit à travers l’âme de composer un véhicule.

Mais demain nous devrons passer à un âge où la conscience de l’Homme régnera de façon totale sur le mémoriel qui a servi à la conversion du passé dans une actualisation présente, qui permettra à l’Homme d’ouvrir un nouveau corridor de temps et d’immortaliser sa matière, je ne veux pas dire immortaliser sa matière dans le sens qu’il va demeurer sur le plan matériel indéfiniment.

Un Homme conscient ne peut pas s’intéresser à vivre sur une planète indéfiniment parce que sa créativité est trop grande, la planète devient trop petite. Un jour, l’Homme est obligé de transmuter sa matière et de l’amener sur un plan vibratoire éthérique pour qu’il puisse continuer son évolution, son travail. Mais l’Homme doit en arriver un jour à pouvoir immortaliser sa conscience, c’est-à-dire lui donner une permanence et lui donner aussi une capacité intégrale.

C’est-à-dire une facilité mentale reliée à sa volonté créative de demeurer dans la matière et d’en sortir à volonté. Ce qui fait partie de la nature du réel. Ce qui me surprend dans la conscience humaine et ce que l’Homme ne peut pas réaliser parce qu’il n’est pas suffisamment encore en fusion, c’est que l’Homme a et possède en lui-même, de par la nature cosmique de son intelligence, la capacité à travers le mémoriel et l’expression de l’âme, et l’affinité psychique qu’il a avec l’invisible, de percevoir de très grandes vérités, de très grandes réalités en ce qui concerne sa conscience.

Mais ces paramètres sont tellement absolus, sont tellement grands, sont tellement réels qu’en tant que moi, il n’est pas capable de supporter les conséquences psychologiques et philosophiques de ses perceptions. Exemple : il n’y a pas une personne dans la salle qui peut me dire qu’elle n’a pas vécu quelque part dans le temps la petite perception interne, très lointaine, colorée par l’astral mais maintenue par sa lumière, que normalement l’Homme devrait être immortel.

Est-ce que vous êtes d’accord, est-ce que je suis d’accord ? (rires public). Est-ce que je suis d’accord ? Il n’y a pas ! Ça fait partie de la réalité de l’Homme. Donc si nous demandons à ces hommes et à ces femmes d’établir sur un morceau de papier certains principes de réalisation extrêmement lointains dans leur conscience, mais qui filtrent à travers le mémoriel de l’âme, ils vont dire : “Moi, ce que vous me dites là Monsieur Bernard, j’ai déjà pensé à ça, moi j’ai déjà pensé à ça et moi j’ai déjà pensé à ça, et moi j’ai déjà pensé à ça”…

Tous les Hommes ont déjà pensé à ça, parce que tous les Hommes ont une conscience cosmique qui n’est pas validée planétairement. Pourquoi ? Parce que nous vivons notre conscience par rapport à des façons de penser qui ont substitué notre réalité pour une convention psychologique, psychique, ésotérique, métaphysique, quelle qu’elle soit, sanctionnée par l’histoire mais totalement supportée par l’astral.

FP : Autrement dit on est passé de la simplicité de l’Esprit à la complexification de l’âme ?

BdM : Voilà !

FP : Autrement dit, le réel est très simple ?

BdM : Le réel est très simple.

FP : Et le mental complique tout !

BdM : Le mental complique tout, donc avec l’évolution, ainsi de suite, pendant des millénaires, nous sommes arrivés aujourd’hui à une situation qui est extrêmement pénible pour nous, ça demande extrêmement de force. Il y a des gens par exemple dans le monde, des sensibles, des perceptifs, ainsi de suite, des psychiques, il y a des gens dans le monde qui ont de très grandes perceptions du réel et je rencontre souvent ces gens, ils me disent : “Ah ! Ce que vous dites, je le savais”…

Je dis : “Ben oui, vous le saviez, vous n‘allez tout de même pas croire que je suis le seul à savoir”… Tous les Hommes savent, mais aussitôt qu’un Homme sait, on lui dit : “Ah ! Ta gueule”. Moi, on ne me dit pas ça parce que j’ai tellement de force que je les écrase les gueules, mais l’Homme qui n’a pas ma force, l’Homme qui n’a pas vécu ma souffrance, qui n’a pas passé à travers l’astral et qui dit à l’autorité, à n’importe quelle autorité : “Ceci, je le sais”, on va dire : Ben, écoute bonhomme, hein… !

Donc, que voulez-vous que le “petit homme” – c’est pour ça que je parle du “petit homme” pas dans un sens péjoratif mais dans le sens de cet Homme qui a été dominé, maintenu par ses pairs – que voulez-vous que ce “petit homme” en vienne un jour à s’affranchir, que voulez-vous qu’une personne dans la salle qui a sept, huit années, dix ans de scolarité, qui n’est pas capable de parler sa sensibilité interne d’une façon précise, correcte, avec la puissance de sa conscience mentale, que voulez-vous que cette personne puisse aller dans une Université écrire un livre de ce qu’elle sait !

De temps en temps, elle va rencontrer des gens qui ont une oreille suffisamment sensible à ce qu’elle dit : “Ah ! Oui, c’est intéressant”, mais c’est simplement intéressant. Donc l’ego n’a pas de support collectif pour engendrer dans le monde la puissance créative de sa perception interne, c’est pour ça que l’instruction qui s’établit dans la Province de Québec est une instruction dont la fonction est quoi ?

Non pas d‘instruire, mais de faire finalement réaliser à ces gens qui sont dans le monde que l’Homme possède une dimension intégrale chez lui, et qu’il peut avoir accès, et qu’il a accès à cette dimension intégrale, dans la mesure où il est prêt à cesser de jouer le jeu du passé et à commencer à vivre l’aspect créatif de sa conscience qui est enterrée, mais la supporter cette conscience.

Ce n’est pas facile pour un ego de rendre compte ou d’exprimer dans un monde qui est dans sa totalité presque globale, anti-réel, ce n’est pas facile. Effectivement pour moi, c’est facile d’aller en France et de parler à du monde, de rencontrer des gens, pourquoi ? Parce que tout ce qui est personnalité a été transmuté en personne, tout ce qui est mémoriel a été neutralisé, tout ce qui est astral a été détruit, donc pour moi, affronter les rois de la sagesse, ça ne me dérange pas pour les rendre finalement conscients qu’ils sont des pauvres ignorants.

Mais l’Homme qui est dans le monde, l’Homme qui a aussi cette force en lui-même, qui est cette force, il faut qu’on lui dise : “Ben écoute bonhomme, tu l’as ta propre autorité, n’attends pas que quelqu’un te la donne, jamais personne ne va te donner l’autorité” ; moi je la donne l’autorité, parce que je connais les lois du mensonge cosmique, c’est pour ça que c’est facile pour moi de dire au “petit homme” dans la campagne : “Mais ce que tu dis c’est ça, ou ce que tu dis c’est ça, ou ce que tu dis c’est ça”…

Mais les Hommes ne sont pas prêts à donner du crédit aux Hommes parce que les Hommes ont une conscience astralisée, les Hommes ont une conscience du pouvoir, les Hommes ont le besoin de devenir des maîtres. Si les Hommes sentent moindrement quelque chose qui au-dessus de la masse, ils veulent aussitôt avoir une confirmation de ce qu’ils sentent, donc ils veulent une congrégation pour les supporter.

Moi je m’en fous de la congrégation, je vis ma vie seul avec ma fille et ma femme. Donc l’Homme un jour sera obligé de réaliser que pour supporter son savoir, pour sortir des lois de la réincarnation, pour sortir du passé, et pour commencer à vibrer et à rendre par la parole, par les écrits, par l’architecture, par la science ce qu’il est, ce qu’il sait, il sera obligé de souffrir la lutte, le combat de son propre doute.

FP: Est-ce qu’il y a un rapport entre l’homosexualité et les réincarnations successives de l’âme ?

BdM : Oui. Oui, l’homosexualité c’est un phénomène astral, c’est un phénomène qui fait en sorte que des hommes ou des femmes sur le plan matériel aujourd’hui vivent une grande souffrance dans l’Esprit, parce que la mémoire de l’expérience antérieure n’est pas suffisamment éteinte. Imaginez-vous que vous, vous êtes un homme, vous mourez demain matin, on vous chipe de l’autre côté et on vous renvoie tout de suite.

Quand vous allez revenir, supposons que vous revenez dans un corps de femme, si vous n’êtes pas suffisamment de l’autre côté assez longtemps pour éteindre la mémoire – je vous ai dit tout à l’heure que la mémoire, lorsqu’on arrive de l’autre côté, on en perd mais il en reste – si vous n’êtes pas suffisamment de l’autre côté pour la perdre finalement cette mémoire, vous allez revenir dans un corps de femme avec un peu de… c’est quoi votre premier nom ?

FP : Léon ! (rires public). Ça fait quinze ans qu’on est ensemble (rires).

BdM : François ! Donc vous allez revenir avec du François Payotte, donc si vous revenez avec du François Payotte dans un corps de femme, c’est évident que les draps vont sauter (rires public). Alors c’est ça le phénomène de l’homosexualité, donc les hommes ou les femmes qui vivent ce phénomène, il y en a beaucoup parce que nous sommes à la fin d’un cycle.

Quand nous sommes à la fin d’un cycle, il y a toujours beaucoup d’homosexualité, ceci a été traité historiquement par les sociologues, par les historiens, pourquoi ? Parce que tout le monde de l’autre côté est énervé quand ça va mal, donc quand ça va mal sur le plan matériel, c’est une grande expérience pour l’autre côté. L’autre côté, plus ça va mal, mieux c’est pour eux, ce n’est pas comme ici.

Quand ça va mal ici, ça fait réellement mal, mais lorsque nous sommes de l’autre côté et que ça va mal ici, ça fait partie de l’expérience de l’âme, donc c’est plein d’âmes qui cherchent des situations pour descendre s’incarner. Donc nous avons des problèmes de population, des problèmes… toutes sortes de problèmes, il y a réellement un problème de population qui est relié à cette phénoménologie, pourquoi ? Parce qu’ils ont besoin d’expérience.

Donc à la fin d’un cycle, il y beaucoup d’homosexualité. Quand les indiens ont été neutralisés par Cortés, je dirais même tués par Cortés, il y a eu beaucoup d’homosexualité à la fin de la Grèce, à la fin de la Rome antique, il y avait beaucoup d’homosexualité. Et à la fin d’un cycle, il y a toujours beaucoup d’homosexualité. Pourquoi ? Parce que tout le monde de l’autre côté est pressé de revenir ici pour vivre de l’expérience.

Donc je dis aux gens qui vivent la souffrance de l’Esprit sur le plan de l’homosexualité ou de lesbianisme, appelez ça comme vous voulez, je dis ça fait partie de la souffrance de l’Esprit, c’est à eux en tant qu’ego de se désengager de la valeur morale, de la culpabilité reliée à ceci. Et s’ils sont capables de se désengager de ceci et de comprendre le phénomène de l’homosexualité dans un tableau qui, éventuellement, sera expliqué au public, ils pourront probablement, éventuellement, neutraliser cette mémoire et reprendre, revivre une vie sexuelle, hétérosexuelle.

Autrement dit, où les lois biologiques seront respectées en fonction de ce qu’elles ont été programmées au cours de l’involution, mais pour le moment, les gens qui vivent cette situation qui n’est pas une aberration, excusez-moi, mais cette situation, cette expérience de vie, cette expérience de l’âme, cette souffrance de l’âme et cette souffrance de l’Esprit, doivent d’abord, pour commencer à neutraliser ce phénomène, de commencer à cesser de se culpabiliser.

N’allez pas demander l’avis à des gens qui ont une conscience morale trop perfectionnée, perfectionniste, c’est évident qu’ils vont vous répondre d’une façon négative, mais allez voir des psychologues. Il y a des psychologues aujourd’hui dans le monde qui sont un petit peu plus avisés, un peu plus intelligents, il y a des médecins qui sont un peu plus intelligents, mais si vous allez demander…

FP : On va dire tout simplement que la morale devient rigide lorsque le reste ne l’est plus ?

BdM : La morale devient rigide lorsque le reste ne l’est plus, oui, très juste. C’est terrible ce que souffrent les gens dans cette expérience, terrible !

FP : Comment se fait-il que, si on est d’accord que l’Esprit crée tout par définition, comment se fait-il que toute la création est polarisée ?

BdM : Toute la création est polarisée parce que la polarité est nécessaire à la construction de tous ces systèmes de vie autant matériels que psychiques. S’il n’y avait pas de polarité, il n’y aurait pas de lutte, s’il n’y avait pas de lutte, il n’y aurait pas de progression. Vous ne pouvez pas créer de progression dans un vide, il ne se passe rien dans un vacuum, donc vous avez besoin de la lutte.

Dans la lutte, il y a constamment réajustement, réajustement, réajustement, réajustement, c’est ça qui fait partie des lois du yin et du yang, des lois de la polarité, des lois de l’évolution. Mais à partir du moment où l’Homme va se conscientiser sur la Terre, à partir du moment où l’Homme va entrer dans une fusion de plus en plus intégrale, il vivra de moins en moins cette polarité donc il ne vivra plus la lutte interne de l’âme, il ne vivra plus par rapport au bien et au mal.

Il ne vivra plus par rapport à la culpabilité qui fait partie de la sordide aventure astrale à travers l’ego. il va vivre simplement par rapport à la synthèse de sa conscience créative, donc il regardera le mal et il comprendra pourquoi, il regardera le bien il comprendra pourquoi. Mais lui sera totalement libre du bien et du mal. Si vous êtes spirituel aujourd’hui ou si vous avez une conscience sociologique extrêmement sensible à ce qui se passe dans le monde, et que vous regardez ce qui se passe en Afrique, en Éthiopie, ben vous allez souffrir.

Il y a combien de gens qui souffrent de ce qui se passe dans le monde, mais l’Homme doit comprendre que ce qui se passe dans le monde, ça fait partie du karma des nations, si on ne comprend pas que ça fait partie du karma des nations, nous en tant qu’Hommes, nous devenons totalement assujettis à une expérience qui fait partie de l’inconscience planétaire.

FP : Ça ne fait pas justement partie de notre conscience d’atténuer cette souffrance ?

BdM : Ça fait partie de notre conscience dans la mesure où nous nous occupons de notre conscience. Commencez à vous occuper de votre conscience, et ensuite les pouvoirs de l’Homme grandiront sur la planète ; et éventuellement l’Homme pourra faire des choses pour transmuter la conscience sociale dans le monde.

Pensez-vous que l’Homme aujourd’hui avec son inconscience, quelles que soient “les Éthiopie”, quels que soient les systèmes qui existent, quelle que soit la polarité, quelles que soient les bonnes volontés, croyez-vous que l’Homme va changer ce qui se passe dans le monde ? Nous sommes dans une situation aujourd’hui qui est totalement fragmentée, qui se rempire de plus en plus, où le pouvoir du feu devient de plus en plus grand, de plus en plus activé contre le pouvoir de la matière.

Il y a combien de personnes dans les gouvernements, dans les institutions, dans les agences internationales qui veulent faire de grandes choses ? Je lisais dernièrement dans un journal où on disait – et ça, c’était au niveau de la politique internationale – on disait… même je crois que c’était en relation avec la situation Irak-Iran, on disait : “Mais oui, il y a des saints Hommes, il y a beaucoup de saints Hommes qui veulent faire de grandes choses”.

Mais il y a des lois astrales sur la planète, il y a des choses qui ne se font pas, qui ne peuvent pas se faire avant un certain temps, ça prend un pouvoir intégral sur une planète expérimentale pour changer l’orientation de cette planète et créer les fondations d’une nouvelle civilisation. Mais ce n’est pas l’Homme qui peut se donner ce pouvoir donc l’Homme en attendant vit le karma de la planète.

S’il se conscientise, il vivra sa relation avec la planète, avec ce qui se passe dans la planète ou sur la planète d’une façon différente, d’une façon totalement dégagée émotivement et mentalement. Ceci ne veut pas dire qu’il ne sera pas intéressé à ce qui se passe en Éthiopie mais il va comprendre ce qui se passe en Éthiopie.

Je vous donne un exemple : Regardez le phénomène de la nucléarisation de Hiroshima et de Nagasaki. Les Américains, les Japonais dans leur militarisme fanatique attaquent “Pearl Harbor”, ils attaquent le géant, le géant ne va pas rester sur ses fesses, et dans un même temps les Américains sont en train de développer au Nouveau Mexique la bombe atomique. Donc ils découvrent la bombe atomique, il faut qu’ils l’essaient, ils ne vont pas l’essayer chez eux, ils l’essaient où ?

Ils l’essaient dans le terrain de celui qui vient d’attaquer. Nagasaki, Hiroshima disparaît, le monde entier sait que l’Amérique a la bombe atomique. Truman qui a été poussé dans cette expérience n’a pas regardé le phénomène de la bombe atomique à partir d’un point de vue de conscience universelle, il a vécu des impulsions mais la bombe atomique que les Américains ont eu en 1947, elle a permis quoi ?

Elle a permis aux Russes qui préconisent une idéologie à long terme révolutionnaire et expansionniste de savoir qu’il y a quelqu’un de l’autre côté de l’océan qui est placé s’ils font trop de grabuge, et c’est pour ça qu’il n’y a pas eu de troisième guerre mondiale. Mais nous, nous sommes des savants de la sociologie, nous sommes des savants des petits sentiments sociologiques, des petits sentiments humanistes, nous allons dans les rues en Europe, en Amérique et nous disons : “À bas la bombe, à bas ci, à bas ça” !

Et la première chose, c’est que nous enlevons le seul pouvoir que l’Occident avait contre une idéologie, et nous commençons à donner du pouvoir à une autre idéologie. Pourquoi ? Parce que nous sommes humanistes. Il n’y a personne dans le monde, ni les Russes ni les Américains, ni les Européens, ni les Sud-Américains qui aiment le phénomène de la bombe atomique, personne !

Personne ne veut faire sauter la planète, personne n’est intéressé à faire sauter la planète. Mais il y a des lois dans la polarité des nations et politiquement nous ne sommes pas suffisamment intelligents parce que nous avons des sentiments humanistes, nous sommes des étudiants universitaires qui partons à la conquête du monde, nous voulons changer le monde et ça prend des “Rostand” en 72 qui meurt, qui dit : “Moi quand j’étais jeune, je pensais que je savais tout, que j’avais accès à savoir tout et maintenant j’ai 72 ans et je m’aperçois que je ne sais rien”.

Donc ceux qui mènent le monde s’aperçoivent qu’ils n’ont pas le pouvoir à leur discrétion qu’ils croyaient posséder. Pourquoi ? Parce que le tableau mondial politique, économique, financier, guerrier, sociologique, c’est un tableau qui ne fait pas partie, qui n’est pas dans les mains de l’Homme parce que l’Homme n’est pas sur la Terre.

Nous avons sur la Terre une conscience expérimentale, nous avons un humain intelligent qui est connecté par fusion inconsciente à une source d’énergie dont il ne connaît pas la provenance, la nature, l’essence, qui ne lui permet même pas de comprendre la fonction intégrale de la phénoménologie de sa pensée.

Donc nous sommes des êtres totalement expérientiels et nous subissons l’astral, nous subissons la mort, nous subissons le fanatisme, nous subissons des religions qui sont en train d’extrapoler dans certaines régions du globe et de créer avec le pétrole noir un nouvel outil de danger pour l’équilibre des nations. Et nous pensons constamment que nous sommes capables, nous les Hommes, de changer quelque chose, ça ne fonctionne pas comme ça.

Clark arrive au pouvoir, Juncker (?) arrive au pouvoir, il fait une petite bêtise totalement nominale, il veut changer le siège de l’ambassade canadienne à Tel Aviv, il perd le gouvernement. Donc il y a des choses que nous devrons et que nous comprendrons, en ce qui concerne la nature de la vie sur la planète, à tous les niveaux, science, politique, économie, lorsque nous serons conscients, et nous réaliserons que l’Homme n’est pas celui qu’il pense, c’est-à-dire celui qui jouit d’un libre arbitre.

FP : Merci infiniment. (Applaudissements).

mise à jour le 22/08/2024

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