Bien-être et réussite personnelle

Marine life – credit: @scubaasmr YouTube

Conférence avec François Payotte 69

“FP : Alors, la conscience spirituelle, la démarche, la recherche ésotérique, etc., on est bien d’accord que ça mène à tout, à condition d’en sortir un jour ou l’autre, mais l’argument principal des gens qui sont dans ces mouvements ésotériques, dans une phase de recherche active, en fait, qui se recherchent …” BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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François Payotte (FP) : Alors, la conscience spirituelle, la démarche, la recherche ésotérique, etc., on est bien d’accord que ça mène à tout, à condition d’en sortir un jour ou l’autre, mais l’argument principal des gens qui sont dans ces mouvements ésotériques, dans une phase de recherche active, en fait, qui se recherchent eux-mêmes, ne parviennent pas à se trouver et vous diront qu’ils ont bien du mal à quitter ces genres de mouvements qui les nourrissent, en fait, qui sont souvent comme des grandes familles spirituelles, des grand supports ou des béquilles même, pour certains.

Mais qu’ils ne peuvent pas lâcher justement, parce qu’ils sont dans cette phase de recherche. Le principal argument de ces gens, c’est qu’après avoir écouté Bernard c’est : “Bon, c’est bien beau tout cela, on le comprend, mais ça nous prendrait une preuve tangible”. Il faudrait être en contact avec cet élément de parole et pouvoir le déclencher, avoir cette preuve un jour dans sa vie que ça existe, qu’on peut aller chercher les réponses de l’intérieur, les avoir soi-même les réponses à ces fameuses questions là, sans s’appuyer sur les béquilles des traditions ésotériques ou des systèmes de croyance, ou de pensée quels qu’ils soient.

Alors, qu’est-ce qui détermine le temps qui rapproche la personne de cette phase active, du contact avec… et de l’expression de sa propre parole et des réponses, à ces questions ? Ça vient un jour chez tout le monde, mais est-ce qu’on peut le déclencher ou si ce n’est pas de nos affaires ? Comment vivre en attendant sans éléments de preuves concrètes ?

Bernard de Montréal (BdM) : Je crois que la preuve on l’a tous les jours. On l’a tous les jours la preuve, mais d’un autre côté, tous les jours, on vit dans la lutte. On dirait que l’Homme vit constamment dans la lutte. On parle avec des gens, on vit la lutte ou on jase avec des gens parce que pour moi l’Homme ne parle pas, donc on jase avec des gens et on lutte. On vit le mental au niveau de la conception, on vit le mental au niveau de la connaissance, on vit le mental au niveau de l’approbation.

Je crois que la première faille de l’Homme c’est de chercher l’approbation à l’extérieur de lui-même. À partir du moment où on cherche l’approbation d’une société, on s’infirme. Et l’ego est constitué psychologiquement en terme d’approbation, parce que l’ego qui est un aspect “insécure” de la conscience totale, s’il ne sent pas une approbation de ce qu’il dit ou une confirmation de ce qu’il dit, il ne peut pas goûter de ce qu’il dit.

Et chercher toute sa vie une approbation, ça peut être une campagne électorale. Il y a des gens dans le monde qui rencontrent des gens et qui parlent avec eux et ils vont dire : “Ah ! Cette personne-là me comprend”. Et aussitôt que ces personnes cessent de parler avec telle personne et qu’elles continuent leur communication avec d’autres, elles vont dire : “Ah ! Ces gens-là ne me comprennent pas. Il y en a une qui me comprend ou il y en a deux qui me comprennent”.

Pourquoi ce phénomène ? Parce que la personne qui vous comprend, peut vous comprendre par sympathie vibratoire. Il y a des gens qui, égoïquement, “sont sympathiques à”. D’un autre côté, il faut que l’Homme en arrive à pouvoir se faire comprendre et comment se faire comprendre ? Bah, Il faut qu’il en arrive à avoir suffisamment de mentalité pour avoir un minimum d’émotivité.

Moi j’ai rencontré un Juif aujourd’hui. J’ai rencontré un homme d’affaires Juif. On sait qu’est-ce que c’est un homme d’affaires Juif. J’étais justement avec Monsieur Moses, et on a fait une expérience de deux heures et ça a été très intéressant, pas pour moi, pour le Juif ! Ça a été intéressant pour le Juif, parce que finalement il a rencontré un Juif…

FP : En esprit !

BdM : En esprit. Donc automatiquement étant Juif, il a pu apprécier ça. Mais nous les Hommes, nous n’avons pas tendance à… nous manquons de centricité… ça nous a été enlevé la centricité. La centricité nous a été enlevée par les religions, elle nous a été enlevée par les systèmes de spiritualité, ça nous a été enlevé par le mysticisme, tout nous a été enlevé ! L’Homme a été constamment déculotté, pendant des millénaires !

Aujourd’hui, il se retrouve roi sans culotte et il veut ou il voudrait se voir culotté. Donc les Hommes sont des rois sans culotte, et comme la culotte du roi conscient, elle est très très abstraite, c’est la parole, s’habiller d’une parole ce n’est pas comme s’habiller de “jeans” ! Donc, s’habiller d’une parole c’est une science. Ça demande quoi ?

Ça demande une capacité chez l’être humain de vivre de sa parole et de ne pas simplement vivre de l’impression que créent d’autres personnes dans sa vie, face à sa parole. Il y a des gens comme ça qui ont une certaine parole mais pas puissante encore, elle n’est pas dans la totalité de sa puissance. Mais ils vivent leur parole… il y a un type dans la salle, Monsieur Daniel Ménard, il est là. Bon. Ça c’est un type qui vit sa parole, il sent sa parole !

Elle part de son mental, sa parole. Et c’est un Homme qui n’a pas de difficulté à sentir ce processus créatif de la parole ! D’accord, il a des facultés suprasensibles, supramentales, astrologiques, ainsi de suite, mais le phénomène demeure quand même que l’Homme normal dans la rue a aussi cette parole, mais il a été mal éduqué. Il a été éduqué à faire référence toujours à l’extérieur ce que les autres pensent. Vous ne pouvez pas parler en fonction de ce que les autres pensent.

Les autres, la masse, on le sait, tout le monde le dit ! L’Homme l’a répété pendant des siècles, on a fait des fables, on a fait des récits ésotériques que la masse n’est pas capable de supporter le jugement créatif de l’individu ! Ça a été la souffrance des initiés, ça a été la souffrance des grands inventeurs, ça a été la souffrance des créateurs, ainsi de suite ! Donc pourquoi l’Homme qui, en lui-même, est un créateur, pourquoi l’Homme qui, en lui-même, est un maître, pourquoi l’Homme en lui-même est un initié en potentiel sur la Terre, n’est pas capable de sentir, finalement, qu’il existe en lui un feu.

Et que ce feu se reconnaît dans la mesure où lui, il est prêt à reconnaître et à supporter sa parole. Si les Hommes n’ont pas de parole, c’est parce que les Hommes ne sont pas prêts à supporter leur parole. Ils ne sont pas capables de supporter leur parole. Lorsqu’ils parlent et que le monde jase contre la parole, ils retirent la parole et ils commencent à douter de leur parole. Ça c’est un phénomène humain ! 

FP : La flamme vient de s’éteindre.

BdM : Automatiquement, la flamme vient de s’éteindre ! Il n’y a pas un Homme qui n’est pas capable de parler, mais aussitôt qu’il parle au début, même s’il balbutie au début, déjà le balbutiement c’est de la parole ! Mais non, on va dire : “Ah ! Ben, ce que tu dis, c’est de la connerie, ou ce que tu dis là, c’est de la connerie”… Mais pour lui c’est réel. Mais il va être obligé pendant des années de cultiver cette capacité en lui de supporter sa parole. Et nous ne faisons pas ça.

Nous avons été éduqués à penser en terme de la majorité. Nous avons été éduqués à penser en terme du vrai et du faux, il n’y a pas de vrai et de faux dans la parole. Ça c’est le second obstacle. Dans la parole, le vrai et le faux n’existent pas, la polarité n’existe pas. Il y a une personne qui me demandait dans un séminaire dernièrement, elle me disait… parce que je disais… bon ben j’essaie de leur faire comprendre que les valeurs humaines sont toutes polarisées, la charité, l’orgueil, ainsi de suite, bon…

Et la personne me demande : “Qu’est-ce que c’est l’infidélité”… ? Elle voulait que je parle sur l’infidélité. Et j’ai dit : L’infidélité c’est… je ne me rappelle pas tellement comment je lui ai dit ça, mais c’est venu au point que j’ai dit : “L’infidélité c’est quelque chose entre toi ici et toi là. Ton moi humain et ton moi cosmique”. Alors le phénomène de l’infidélité, il se réduit à ta capacité humaine de supporter l’acte cosmiquement dans ta conscience.

FP : De l’honnêteté psychique ?

BdM : Voilà. Donc c’était clair et c’était simple, elle l’a compris. Mais si j’avais commencé à moraliser sur l’infidélité ou à développer un terme moralisant sur l’infidélité, j’aurais automatiquement forcé la personne à regarder le phénomène de l’infidélité d’un point de vue involutif, d’un point de vue subjectif, d’un point de vue émotif, d’un point de vue moral, d’un point… Alors que l’Homme, dans sa conscience créative, ne peut pas vivre par rapport à la polarité de l’infidélité ou par rapport à la polarité de la charité, ou par rapport à la polarité de l’orgueil, ainsi de suite. Ça ne fonctionne pas comme ça.

Donc dans la parole, pour que l’Homme apprenne à parler, il faut qu’il se dépolarise, et ça va très loin la dépolarisation, parce qu’elle est à la base même de la confusion de l’Esprit de l’Homme. Si l’Homme n’avait pas de polarité dans son mental, il aurait la parole. Donc qu’est-ce qui tue la parole dans l’Homme ? C’est la polarité de son mental, donc la polarité reliée à la forme. Donc, que l’Homme appartienne à une race, qu’il appartienne à une civilisation, qu’il appartienne à une religion, tout est polarisé.

Donc le moi humain n’est pas cosmique, il est planétaire, il est polarisé. Il est fondé sur l’expérience des sens et le rapport des sens avec d’autres sens, donc il perd son sens. Il est incapable, l’Homme, de percevoir la réalité de sa conscience, donc de parler créativement de ce qu’il sait, dans un continuum d’infinité, parce qu’il revient toujours aux deux principes fondamentaux de l’inconscience involutive, qui sont le bien et le mal.

Si l’âme de l’Homme, du terrestre, a été déchirée pendant l’involution, à cause des attributs forcés sur sa conscience par les forces ahrimaniennes et les forces luciferiennes, ça a été justement pour maintenir constamment le déséquilibre dans l’expression de l’ego, et ce déséquilibre a servi à l’évolution de l’âme, mais d’un autre côté, il a empêché que l’Homme fonctionne au niveau de l’Esprit. Il a empêché que l’Homme puisse finalement faire la synthèse du bien et du mal.

Si l’Homme avait fait la synthèse du bien et du mal, nous n’aurions pas aujourd’hui, dans la chrétienté par exemple ou chez les peuples chrétiens, cette défiguration psychologique de l’ego. Si l’Homme n’avait pas été prisonnier de la dualité du bien et du mal, donc si l’ego n’avait pas été polarisé, sa parole aurait résonné extrêmement claire dans le monde mental de sa conscience. Donc l’Homme aurait aujourd’hui une parole puissante, une parole qui, probablement au cours des siècles, serait devenue tellement puissante qu’elle aurait permis que la matière lui obéisse.

Mais non, la matière n’obéit plus à l’Homme, parce que l’Homme n’est pas capable lui-même d’obéir aux lois de sa propre conscience ! Lorsqu’il obéira aux lois de sa propre conscience, sa matière, avec le temps, en arrivera elle aussi à obéir à sa parole. Donc l’Homme est un être qui est déchiré par la polarité, et lorsque je dis que l’Homme sur la Terre n’a jamais parlé, que le Verbe n’existe pas chez l’Homme, c’est que la parole de l’Homme, elle est polarisée.

L’Homme ne peut pas, en conscience, détruire l’unité de sa réalité, mais il peut fragmenter, faire éclater les formes qui ont constitué l’historicité programmée de l’évolution égoïque, c’est normal. Souvent on arrive dans des conflits d’intérêts ultimement cosmiques chez l’Homme, dans ce sens qu’il y a des vérités, des faussetés qui font partie de notre mentalité, et ces vérités, ces faussetés-là ont fait toujours le jeu de la réflexion. L’Homme n’a pas à réfléchir, il est créateur.

Mais pour créer, il faut supporter ce que nous créons. Si nous croyons ce que nous supportons, nous sommes finis, nous devenons en potentiel des fanatiques. Donc pour moi, l’être humain, si vous le mettez dans une ambiance extrêmement chaude, extrêmement bouillante, qui est équivalente par exemple aux guerres de religions, il devient facilement fanatisable. La parole, c’est le pouvoir de l’Homme. Ce n’est pas simplement la capacité expressive de l’ego. La parole, c’est l’outil que l’Homme nouveau aura pour cesser d’utiliser le corps astral pour aller et investiguer les archives akashiques.

À travers la parole, l’Homme, utilisant le plan mental, sera capable de se pourvoir par lui-même, pour lui-même et de lui-même, de ce qu’il a besoin de savoir dans le monde pour extraire de l’infinité les différentes notions qui construiront avec l’évolution, une civilisation capable de lui apporter autant sur le plan matériel que sur les plans subtils, les notions nécessaires à la configuration psychique de son moi éternel et immortel !

Mais pour ça, il a besoin de se défigurer psychologiquement. Il y a dans l’Homme une nature psychique qui est infinie mais qui est astralisable ! Il y a dans l’Homme une nature psychologique qui est limité à sa mémoire. L’Homme, égoïquement, sur le plan intellectuel, doit en arriver à pouvoir se défigurer pour se créer de nouvelles configurations. Mais qu’est-ce qui va défigurer l’Homme ? Qu’est-ce qui va défigurer l’aspect mental de l’égo intellectualisé par l’histoire ?

C’est sa capacité créative au niveau de la parole, de supporter ce qu’il sait au-delà de la polarité. Mais ça, ça demande une force intérieure. C’est évident que si l’Homme, dans ses premiers balbutiements de parole, dans ses premiers mouvements de conscience créative, attaque des formes qui ont été sanctionnées par la société depuis des siècles et des millénaires, c’est évident qu’au début il va vivre le doute.

Il va dire : “Qui suis-je, moi, pour dire que ceci est ceci, ou que ceci est cela, et que ceci est cela ? Qui suis-je, moi, pour parler de la cosmicité ? Que suis-je, moi, pour parler de Dieu ? Que suis-je, moi, pour interpréter le phénomène de la valeur conceptuelle de Dieu dans le moi planétaire ? Qui suis-je, moi ? Qui suis-je, moi, pour dire qu’est-ce que c’est l’infinité”… ? Alors, ça c’est son fardeau ! C’est son fardeau initiatique.

C’est son devoir en tant qu’être intégral en potentiel de réaliser. Il n’y a pas un Homme sur la Terre qui passera de l’involution à l’évolution sans être obligé de porter sur ses épaules la qualité prométhéenne de sa conscience. L’Homme est un Prométhée, et pour que l’Homme en arrive, éventuellement, à rejoindre les promesses de sa conscience, c’est-à-dire l’infinitude de sa mentalité, il faut qu’il soit capable sur le plan des valeurs humaines, à quelque niveau que ce soit, de supporter la nature de son savoir.

Mais ceci ne se fera qu’à l’échelle individuelle, ça ne peut pas se faire sur une base collective. Moi, je ne parlerai jamais en public de “l’abortion” (avortement), je ne parlerai jamais en public de l’euthanasie, parce que je dois respecter dans le monde les ordres humains qui sont créés au niveau de l’involution ! D’ailleurs, il y a trop d’inconscience sur la Terre pour prendre dans un instant, des paroles que la conscience humaine involutive, émotive, n’est pas capable de supporter.

Mais en privé, dans un lieu privé ou dans ma vie personnelle, je suis capable de traiter avec le phénomène de “l’abortion”, je suis capable de traiter avec le phénomène de l’euthanasie ! Autrement dit ces aspects-là, du privilège de la vie, ces aspects-là de la qualité polarisée de la vie, n’existent pas dans ma conscience. Pourquoi ? Parce que la conscience créative a la notion même de la synthèse des aspects forcément polarisés de l’inconscience involutive. Un Homme conscient n’est pas traumatisé par le bien et le mal.

Donc l’Homme nouveau, pour en arriver à la constitution de sa parole, au développement de sa parole, il va être obligé d’apprendre à cesser de jaser. Cesser de jaser veut dire quoi ? Il va être obligé un jour d’arrêter de se prendre au sérieux. Parce que c’est dans le sérieux de la jasette ou c’est dans le sérieux de la parole involutive que l’Homme découvre qu’il est “insécure” égoïquement. C’est dans la jasette et l’insécurité de la polarité que l’Homme est obligé de vivre une recherche spirituelle qui ne finit plus, qui passe d’une école à une autre école, d’une école à une autre école, d’un maître à un autre maître !

Donc, pour que l’Homme en arrive finalement à passer de la jasette à la parole, autrement dit à la parole morte à la parole vivante, autrement dit au Verbe, pour qu’il en arrive à actualiser sur le plan matériel la constante humaine, créative, psychique, mentale et absolue de son moi qui en lui-même est éternel, il faut que l’Homme, en tant que Prométhée, puisse sur le plan de sa conscience humaine supporter toute la charge de cette décharge d’énergie qu’est la parole.

Si un Homme n’est pas capable de supporter la charge de sa parole, la dose de sa parole et qu’il n’est pas capable de subir, quand il parle, toute la réflexion qui vient du monde, des nations, des consciences raciales, ainsi de suite, et qu’il s’écrase dans un coin de la petitesse de son Homme planétaire, à ce moment-là, il est absolument inutile pour lui de continuer à faire de la recherche spirituelle. Il va simplement faire engraisser les coffres des maîtres. Il va simplement faire rembourrer les oreilles extrêmement déjà soufflées de l’ésotérisme et de l’occultisme.

FP : Donc, sa parole doit avoir ses racines dans son feu ou dans cette force intérieure, dans laquelle il n’y a pas de polarité ?

BdM : Très juste, et je m’excuse si j’ajoute à ce que vous dites parce que ce que vous dites est important. Sur la planète Terre, on ne fait pas la distinction entre la force intérieure et la volonté. Il y a une très grande différence entre la force intérieure et la volonté. Un être peut avoir de la volonté parce qu’il est né d’une bonne famille, il lui a été donné de bons outils, il est allé à l’école, donc il lui est facile de manifester de la volonté dans le monde, parce que déjà sur le plan de la personnalité, il est bien “cossu” (large aisance).

Tandis que la force intérieure, ce n’est pas quelque chose que l’on va chercher chez Eaton ! La force intérieure, ça fait partie de l’être, ça fait partie de l’âme, ça fait partie du contact génératif de l’Esprit et de l’âme. Et il y a dans l’Homme nouveau une force intérieure qui est plus grande que la volonté. Et éventuellement la volonté deviendra créative, et à ce moment-là la volonté créative et la force intérieure seront une. Mais un Homme qui a de la volonté n’a pas nécessairement de force intérieure.

Mais un Homme qui a de la force intérieure n’a pas nécessairement aujourd’hui de volonté, parce qu’il n’a pas les outils, mais demain, un jour, il en arrivera à avoir cette volonté, parce que les forces de la vie ne peuvent pas écraser un Homme qui a de la force intérieure. Alors que les forces de la vie peuvent s’abattre contre un Homme qui a de la volonté et il peut facilement se rendre compte qu’il n’est plus capable d’aller plus loin.

Donc la force intérieure, elle est nécessaire à la parole, la parole fait partie de la force intérieure, la parole augmente la force intérieure et la parole, éventuellement, permet à l’Homme de découvrir qu’il a aussi une grande volonté créative. Mais si l’Homme passe… vit sa conscience mentale au niveau de la jasette, il va pouvoir se gonfler, il va pouvoir se dégonfler, il va pouvoir aller extraire de tout ce vocabulaire ésotérique, des notions particulières qui semblent lui donner sur le plateau social, une certaine conscience avancée.

On va dire : “Lui, ce bonhomme-là, il parle de réincarnation, il est fantastique”… bababa bababa… Mais dans le fond, tout ceci c’est du cosmétique ! Et si on regarde le monde, si on regarde dans le monde les gens qui se sont trop trop rapprochés de l’occultisme et de l’ésotérisme, on s’aperçoit qu’il y a beaucoup de cosmétique. Il y a des gens inconscients dans le monde, et je parle des gens inconscients qui vont mourir inconscients, mais qui ont de la force intérieure, qui sont plus près de leur réalité que des gens qui ont vécu pendant des années et des années dans une recherche spirituelle. Je prends un exemple que tous les gens connaissent. Comment elle s’appelle… “mère de Calcutta”

FP : Teresa.

BdM : Mère Teresa. Ce sont des êtres spirituels OK. Ça, ça marche. Mais ils ont une force intérieure. Il y a des Hommes que nous ne connaissons pas, qui vivent dans les ghettos de la vie et qui ont vécu… qui ont passé à travers des expériences énormes qui auraient détruit beaucoup de volonté, mais ils avaient une force intérieure. Donc l’Homme nouveau, avec une conscience plus grandie, plus avertie, plus raffinée, plus réelle, à cause de sa conscience, et alliée à une force intérieure, pourrait faire des choses extraordinaires au niveau de la parole. Mais il ne pourra jamais avoir la parole s’il ne sent pas en lui-même cette force.

FP : Bon, cette force intérieure, comment est-ce qu’elle s’identifie, peut-être de façon psychologique ou psychique, au début là, et comment cette force intérieure peut devenir une “conscience force” ? Avoir conscience de cette force ?

BdM : Cette force devient “conscience force” quand la parole est créative. À partir du moment où la parole devient créative, à partir du moment où l’Homme est capable d’utiliser sa parole comme auparavant il utilisait ses pensées, à partir du moment où la parole devient pour l’Homme réellement une épée, quand la parole devient une épée qu’il utilise et qu’il rend créative cette énergie interne, cette force intérieure devient totalement utilisée chez lui.

Et elle fait partie de lui, elle fait partie de sa parole et il y a une union entre cette force et la parole. Mais l’Homme ne peut pas jouer de l’épée. Je connais des gens qui sont dans l’ésotérisme ou qui sont dans les sciences occultes et qui jouent de l’épée. On peut facilement jouer de l’épée du maître, mais on peut facilement aussi rencontrer un jour des gens, des Hommes sur la Terre, qui, devant l’épée du maître, vont rire. Ils vont éclater un rire tellement puissant que l’épée va se fracturer.

Moi, j’aurais crainte aujourd’hui – dans le temps passé, oui – mais aujourd’hui dans le monde, j’aurais crainte d’être un maître. Si j’avais la conception mentale, spirituelle, ésotérique ou occulte d’être un maître, j’aurais peur aujourd’hui de vivre cette “mini-conscience”, et je vais vous dire pourquoi. Parce que je sais qu’il y a des Hommes – et quand je parle des Hommes je ne parle pas nécessairement d’Hommes matériels – il y a des Hommes dans la conscience de la Terre, dans l’éther de la Terre, qui sont d’une telle puissance vibratoire que le maître qui les rencontre devient automatiquement un enfant.

Il devient automatiquement brisé dans sa maîtrise. Il devient automatiquement déspiritualisé dans sa conscience. Il devient automatiquement brûlé dans sa mémoire. Donc la parole, c’est un outil qui vient vers la Terre présentement, qui fera partie de la puissance créative de l’Homme nouveau, et c’est à cause de la parole que l’Homme nouveau n’aura plus à vivre d’initiation astrale. Son mental sera déjà en harmonie vibratoire avec le double, et son mental sera déjà la partie créative de son cerveau éthérique.

Donc l’Homme n’aura plus besoin d’un véhicule inférieur qui est le corps astral. Il n’aura même pas besoin de sortir de son corps pour savoir. C’est la différence entre l’involution et l’évolution. C’est la différence entre l’initiation solaire ancienne et l’initiation solaire présente. L’Homme nouveau n’aura plus besoin de sortir de son corps. Lorsqu’il sortira de son corps, ce sera éthériquement, et lorsqu’il sortira de son corps éthériquement, ce sera la fin de la civilisation telle que nous la connaissons.

Donc la parole, pour lui donner la personnification la plus précise, la plus juste que je puisse présentement, c’est le feu cosmique dont parlait Alice Bailey. Mais c’est un feu cosmique qui ne sera pas réalisé spirituellement comme le préconise l’évolution spirituelle de la doctrine occulte. C’est un feu cosmique qui sera intégré par l’Homme, intégré dans l’Homme. Et dans l’initiation solaire future, l’Homme ne pourra plus aller dans le monde et dire à l’Homme : “Aide-moi”. Il lui sera donné les clés de l’évolution qui sont très simples.

Et à partir du moment où il lui sera donné les clés de l’évolution, il sera obligé lui-même de supporter l’ouverture de la porte, et de sentir le gaz chaud du feu cosmique qui va entrer dans son système psychique, et qui va faire éclater en lui la mémoire, qui va scinder l’âme ancienne de l’âme moderne, qui va éliminer de l’âme nucléaire toutes les accumulations de poussière de la mémoire involutive, et qui va permettre finalement à l’Homme en tant qu’égo, de vivre l’unification totale avec un principe cosmique ; et de ressusciter complètement de l’astral et de ne jamais mourir, c’est-à-dire de ne jamais retourner à l’astral.

Qu’est-ce qui va faire ceci ? C’est le mouvement de l’énergie qui va susciter en lui la parole, qui va susciter en lui la colère nécessaire pour la destruction à travers de la parole, des formes-pensées de l’involution, et qui va finalement rendre l’Homme libre dans sa conscience, de sa conscience. Il ne s’agit pas simplement pour l’Homme d’être libre dans sa conscience. Il doit être libre de sa conscience.

Donc, l’Homme découvrira qu’au fur et à mesure où il avance sur la courbe de l’infinité, au fur et à mesure où il avance dans le mouvement subtil de l’Esprit, donc dans le mouvement subtil du développement de sa conscience, il est obligé de corriger la participation cosmique de l’Esprit et la conscience égoïque planétaire qu’il possède aujourd’hui, en tant qu’initié. Et ça c’est un des grands mystères de l’évolution future.

C’est une des grandes notions que l’Homme nouveau, par lui-même, découvrira, mais comment le découvrira-t-il ? Par la parole. Il y aura des Hommes qui parleront avant d’autres. Il y a des Hommes qui parleront des siècles avant d’autres. Il y a des Hommes qui parleront des décennies avant d’autres. Il y a des Hommes qui parleront des jours avant d’autres, mais les Hommes parleront avant d’autres.

Et ceux qui viendront ensuite pourront partir de ces paroles et accumuler, de sorte que la roue initiatique, la roue occulte, la roue de la conscience sera fracturée dans l’éther mental de l’Homme nouveau sur la Terre. Donc, quand vous regarderez les Hommes dans cent-cinquante ans, dans deux cents ans, dans trois cents ans, vous ne regarderez plus des Hommes qui ont dans leur Esprit, dans leur conscience, une capacité psychologique et psychique de s’instruire.

Vous regarderez des Hommes qui ont la capacité vibratoire de faire moduler à la volonté, dans l’instantanéité, les différents niveaux d’esprit qui composent les sept niveaux de la création. Donc, vous aurez des Hommes qui seront capables d’instruire la matière. Vous aurez des Hommes qui seront capables de changer le taux vibratoire de l’atome.

Vous aurez des Hommes qui seront capables de faire venir autour d’eux des esprits élémentaux pour les corriger dans leurs habitudes anciennes, celles qui ont été de donner à l’Homme sur le plan de la matière, le concept du plaisir ; pour remplacer le concept du plaisir par la capacité créative de créer sur les plans subtils, non pas le plaisir de l’âme, mais la puissance créative de l’Esprit qui deviendra le plaisir de l’Homme.

Donc vous verrez l’Homme grandir dans une sagesse qui ne sera plus la sagesse des anciens, qui ne sera plus la sagesse du cœur mais qui sera la puissance mentale de l’Esprit renouvelé, c’est-à-dire renouvelé dans ce sens que l’Homme, ayant découvert sa parole, n’aura même plus besoin de regarder intérieurement si sa parole est juste, parce que rien que le fait de posséder cette parole, il aura ajusté sa conscience.

Donc il y a des mouvements dans l’évolution future de la race-racine, qui feront en sorte que l’Homme, dans la mesure où il grandira dans son corps mental, il ajustera le taux vibratoire de sa conscience. Un peu comme l’enfant qui grandit dans sa corporalité matérielle, ajuste son système de réponse de réflexologie au besoin de sa sécurité matérielle. L’Homme, au niveau de son corps mental, ajustera ceci. Donc l’Homme n’aura plus besoin de la connaissance.

Parce qu’au fur et à mesure où il entrera dans l’infinité du savoir, autrement dit qu’il pourra parler, il pourra corriger les abus de la mémoire, il pourra corriger les influx astraux, il pourra faire reculer dans son mental, le pouvoir des forces ahrimaniennes et des forces lucifériennes, donc l’Homme sera roi et maître sur la Terre.

Et le nouvel initié, l’Homme de la sixième race-racine sera tellement roi et maître sur la Terre, que lorsque viendront vers la Terre les étrangers, ils seront obligés de passer par les corridors éthériques déjà ouverts par l’Homme nouveau. Et c’est dans ce temps-là que nous pourrons dire que nous passons réellement de l’involution à l’évolution, et qu’une grande masse d’êtres humains sur la Terre doivent être récupérés par des forces qui sont étranges à la conscience de l’Homme, et qui ne seront pas étrangères à l’Homme nouveau.

Donc, ce sera l’Homme qui sera finalement le père ou le paternel à l’humanité, ce ne sera plus les forces occultes, conscientes, supraconscientes, psychiques et manichéennes du monde astral ou du monde spirituel. Mais ceci, ça fait partie du savoir de l’Homme. Ceci fait partie de la parole de l’Homme. Moi, je vous parle de ceci maintenant pour la première fois… parce que c’est pour la première fois que je viens d’en parler. Donc ce n’est pas de la connaissance.

Peut-être que c’est de la connaissance pour l’Homme dans la salle, mais ce n’est pas de la connaissance. Ça fait partie de la fonction phénoménale, nouménale, créative de la parole, d’aller chercher dans l’infinité du mental les notions nécessaires, afin de récupérer constamment l’Homme des manipulations psychiques, spirituelles, occultes, ésotériques, qui ont servi à l’évolution et qui, demain, devront être totalement libérées, neutralisées en lui, afin que lui devienne un être libre.

FP : On va donc assister à une espèce de retournement complet de nos croyances dans le sens que, ce que l’on appelle Dieu ou l’Esprit, ou le double éthérique, a toujours été perçu comme un maître dominant l’Homme, et qu’à ce moment-là, on peut s’apercevoir qu’avec cette “conscience force”, ce maître peut devenir le serviteur ou être au service d’une conscience supramentale ?

BdM : Tant que le double éthérique ne sera pas au service de l’Homme, l’Homme sera au service du double, l’Homme sera en initiation solaire. Je vois des gens qui viennent me voir, qui me disent : “Moi j’aimerais ça, j’aimerais être initié, moi j’aimerais fusionner” et j’ai dit : “Qu’est-ce que vous faites dans la vie, est-ce que vous travaillez”… ? On me dit : “Non, je fais de la recherche”. “Et votre femme, qu’est-ce qu’elle fait, elle s’emmerde… ? Vos enfants, qu’est-ce qu’ils font… Ils n’ont pas de quoi vivre, et vous, vous faites de la recherche”… L’Homme fera du double son associé.

FP : Ça va très loin ça !

BdM : Ça va très loin, ça va très loin ! Et l’Homme fera du double son associé, et lorsque l’Homme sera capable de faire du double son associé, le double sera capable de dire à l’Homme : “C’est ça que je dois faire”. Mais tant que le double ne pourra pas dire ou admettre à l’Homme, tant que la partie cosmique de l’Homme ne pourra pas admettre dans la partie planétaire de l’Homme qu’il doit s’associer, qu’elle est son associée, à ce moment-là, l’Homme est manipulé, l’Homme est ésotérique, occulte, l’Homme est spirituel, l’Homme est à la recherche !

L’Homme est manipulé psychiquement et une manipulation psychique, ça peut durer des années, jusqu’à tant que l’Homme s’éveille. Non pas s’éveiller aux mystères de la mémoire akashique, mais s’éveiller aux mystères de la réalisation de son intégration. Une fois que l’Homme est intégré, que le double devient son associé, le double a accès à toutes les mémoires cosmiques. À ce moment-là, l’Homme se sert du mental pour travailler, au lieu de se sortir de son corps le soir dans la nuit, pour aller chercher dans les brumes asphaltées de l’inconscience astrale, des notions, “qu’il va revenir” (qu’il va ramener), et qu’il va utiliser le jour.

FP : Est-ce que ça veut dire que s’il y a sur la Terre une personne représentative de cette association-là, avec le double cosmique, est-ce que ça veut dire que ça peut aller jusqu’au point où il peut retenir des évènements planétaires ?

BdM : Ça veut dire que dans la mesure où l’être sur la Terre devient totalement unifié à ce principe, cet être-là ou ces êtres-là, sont responsables de la destinée évolutive de la race ! Donc il existe… il existera dans la conscience universelle de l’Homme nouveau, un élément supérieur à ce qui existait dans la conscience christique du Nazaréen. Le Nazaréen ne pouvait pas dans sa conscience christique ou cosmique, interférer avec l’évolution de la race, parce qu’il devait donner à la race un principe qui est le principe de l’Amour, afin d’enlever la vieille inimitié des races, qui avait été coagulée au cours de l’involution.

Par contre, l’Homme nouveau qui représentera dans la fusion, non pas le principe de l’Amour, mais qui représentera sur la Terre le principe de l’Intelligence, sera obligé de manifester sur la Terre ce que j’appelle… l’âme… l’âme de l’empire humain. Autrement dit, l’empire humain doit être manifesté sur la Terre au cours de l’évolution, et c’est la fonction de l’Homme, générée par le principe de l’intelligence qui fait partie de l’évolution, qui permettra ceci.

Mais pour que l’Homme en arrive à établir sur la Terre des ordres cosmiques qui conviennent à la réalité créative de la conscience planétaire mondiale, il faut que l’Homme ait une conscience morontielle. Pour qu’il ait une conscience morontielle, il faut qu’il soit totalement associé au double. L’Homme ne peut plus, maintenant, être dissocié occultement ou spirituellement du double.

L’Homme n’a plus le temps d’aller dans le plan astral la nuit, et revenir avec des notions de grandeur de l’infinité. Il est obligé d’actualiser dans la matière, dans la civilisation, dans le corps de l’êtreté de la mémoire planétaire en évolution, l’instantanéité de cette énergie. L’Homme n’a plus le temps de faire de la recherche spirituelle pour donner à l’Homme des notions de l’invisibilité de sa conscience.

L’Homme est obligé, maintenant, d’actualiser instantanément ce qu’il est, ce qu’il sait cosmiquement. C’est pour ça que vous regarderez l’Homme nouveau dans dix ans, quinze ans, cent ans, cent-cinquante ans, cet Homme sera dans la science, il sera dans la médecine, il sera dans la politique, il sera dans l’organisation mondiale de la principauté créative d’une collectivité nouvellement réorganisée, à un statut universel et s’appliquant à la formation d’une nouvelle race-racine qui sera la prochaine race mentale de la Terre.

Mais toujours en respectant les lois des anciennes races, mais toujours en allant de l’avant dans l’expropriation sur la Terre, des territoires psychiques qui ont été occupés pendant l’involution par les forces ahrimaniennes et par les forces luciferiennes. Mais c’est par la parole que l’Homme fera ceci. Pensez-vous que l’Homme peut penser à tout ceci ? Pensez-vous que l’Homme peut penser ? L’Homme ne peut pas penser à l’infinité. Il devient dingue !

Mais l’Homme peut parler à l’infinité. Parce qu’en parlant à l’infinité, il la sort de son système. Si vous prenez de l’eau qui rentre dans un robinet et que vous fermez le robinet pour que le robinet puisse passer l’eau, le robinet va sauter ! Il y aura trop de pression dans le système. C’est la même chose pour l’Homme nouveau. L’Homme ne pourra pas contenir toute cette énergie. Il sera obligé de parler et l’Homme qui se conscientise va réaliser ce phénomène.

Parce que nous en arrivons au début de cette transmutation de la conscience. À réaliser que, finalement, hop ! Nous parlons, nous parlons, nous avons parlé… bababababababa… L’Homme devient une vieille femme ! L’Homme deviendra une vieille femme ! Il voudra parler, il aura le mal de parler, il aura la diarrhée de parler, il s’enivrera de parler et finalement, il pourra commencer à réaliser que : “Ah ! Il dit des choses”… Ah ! Et là, il sera orgueilleux au début de parler !

Il dira : “Ah ! Moi je sais des choses. Bernard de Montréal avait raison, hoo”… Bababababababa…. Donc l’Homme va continuer comme ça, et un jour l’Homme va s’écœurer de parler parce qu’il va réaliser l’infinité de la parole. Donc finalement, l’Homme va commencer à se taire, et petit à petit, le silence va devenir sa seule plénitude, et de temps à autre, il va rencontrer des gens avec lesquels il va aimer parler, mais ça va être tellement facile de parler avec ces gens, que finalement, le silence deviendra finalement auditif !

Et l’Homme pourra parler, on parlera et ce sera le fun. Mais on ne parlera plus simplement des sphères, on parlera de finances, on parlera de la politique, on parlera de science, on parlera de médecine. Mais l’Homme sera obligé de souffrir un petit peu de la parole et vous sentirez un peu de petites névroses cosmiques (rires du public).

FP : ll sera donc obligé de descendre cette conscience dans la matière jusque dans son milieu professionnel, comme vous dites ?

BdM : Voilà, voilà. Et s’il parle trop, il fera éclater le milieu professionnel, donc il s’habituera et il réalisera, quand il aura perdu deux, trois jobs, là il fera la gueule et un jour, l’Homme fermera sa gueule. Il sera totalement anonyme. Il rentrera dans le milieu professionnel, et on dira : “Ah ! Il est gentil ce bonhomme”… Et on ne connaîtra pas la puissance de cet Homme. On ne connaîtra pas la pénétration de cet Homme. La première chose qu’on saura, c’est que le milieu professionnel est sous son contrôle (rires du public).

FP: J’ai rencontré et interviewé dernièrement monsieur Luc Venet qui est le collaborateur de Satprem donc, qui travaillait avec Aurobindo, etc. Il vit à New York et il est mathématicien, donc il a été toujours dans l’ambiance ou l’atmosphère ou l’entourage d’Aurobindo et Satprem. Et curieusement, dans l’interview, cet Homme a fait valoir qu’aujourd’hui, après vingt ou trente ans de recherche spirituelle, il était devenu un pur matérialiste, mais dans le sens parfait de l’intégration de sa conscience dans la matière. J’ai trouvé ça extraordinaire, et est-ce que c’est un peu ce que vous dites comme démarche ?

BdM : Moi je suis le plus grand des matérialistes. Le plus grand des matérialistes, mais conscient ! L’invisible et la matière doivent s’unifier. Si nous ne devenons pas, un jour, des matérialistes conscients, comment voulez-vous que nous créions une civilisation ? Comment voulez-vous que nous développions, au niveau des gouvernements, des principes organisationnels, sociétaux ? Comment voulez-vous que nous fassions quelque chose en science ? Comment voulez-vous que nous… bababa…

L’Homme un jour va être obligé de revenir, redevenir matérialiste. Mais matérialiste conscient. Autrement dit, uni dans sa conscience mentale à la matière, pour que finalement, la matière et l’Esprit se rejoignent. Si nous sommes des matérialistes inconscients, nous sommes ahrimaniens, donc nous retardons l’évolution. Si nous sommes des spiritualistes oxygénés à l’astral, nous devenons totalement étouffés, nous vivons une mort certaine.

Donc l’Homme va être obligé de faire descendre l’Esprit dans la matière et ceci n’est pas facile. Il y a une personne qui me disait dernièrement, elle me disait : “Moi, monsieur Bernard, j’ai trop d’argent”. J’ai dit : “C’est votre crisse de problème”… Elle souffrait d’avoir trop d’argent ! Bon, j’ai dit : “Alors, on va mettre des petits sacs, séparez-nous ça là, on va aller s’acheter des hamburgers au Mc Donald nous autres, au moins on va avoir un hamburger” !

Elle a trop d’argent ! Un jour, lorsque cette personne-là sera enlevée, parce que l’Esprit est puissant, l’Esprit est créatif, l’Esprit est intelligent, il connaît les illusions de l’ego, lorsqu’un jour elle aura perdu tout son argent, elle aura compris le principe de l’illusion de la spiritualité, et je vous assure que l’Homme n’a pas d’idée de la puissance de l’Esprit. L’Homme n’a pas d’idée de ce que veut dire de l’intelligence. C’est très intelligent, de l’intelligence !

Donc lorsque l’Homme aura été totalement écrasé, écœuré, parce que s’il y a quelque chose qui écœure, c’est de l’Esprit, à ce moment-là l’Homme commencera à comprendre que, finalement, ce qui se joue dans les sphères doit se jouer sur la Terre ! Et que si l’Homme, pour des raisons de spiritualité ou d’inconscience, de parfumerie, veut vivre dans les sphères, et qu’il est en voie d’évolution et qu’il connaît déjà des choses qu’il ne peut plus oublier, à ce moment-là il vivra une initiation solaire.

Il vivra une initiation que lui seul sera obligé, avec le temps, de briser. Nous ne vivons plus dans l’ancien temps. Nous ne faisons plus partie d’un régime de conscience maîtrisé par les autres. Nous vivons dans un temps où l’Homme, lui-même, sera obligé de maîtriser sa propre conscience, et le principe, les lois de cette nouvelle conscience qui fait partie d’une nouvelle race, ne fait plus partie de l’ancienneté des races anciennes. C’est neuf ! La conscience supramentale sur la Terre, c’est neuf, c’est nouveau !

Et l’Homme, lui-même, le découvrira au fur et à mesure qu’il avancera sur la courbe évolutive de sa propre conscience individualisée ! Lorsqu’Aurobindo parle de la conscience des cellules, qu’est-ce que ça veut dire la conscience des cellules, si je regarde de mon point de vue ? La conscience des cellules, c’est l’actualisation, sur la Terre, de la prérogative créative de l’énergie à travers la conscience cellulaire de l’Homme sur le plan matériel, astral, mental et vital.

De sorte que l’évolution de la conscience des cellules pour l’Homme, non seulement ça lui permettra, éventuellement, d’en arriver à une égalité parfaite et absolue avec le principe cosmique dont il est issu, mais aussi à la capacité caractérielle de l’immortel nouveau de faire descendre sur la Terre l’initié cosmique, donc le double à volonté. Vous vous imaginez qu’est-ce que ça veut dire ça, faire descendre, manifester sur la Terre le feu cosmique à volonté ?

Ça veut dire prendre le contrôle évolutif de toute une conscience planétaire sur un plan d’énergie où la conscience raciale telle que nous la connaissons aujourd’hui, est totalement non instruite. Donc l’Homme nouveau aura sur la Terre, au niveau éthérique, le pouvoir de la destinée de l’humanité, et ce même pouvoir qui existe au niveau éthérique chez l’Homme nouveau, il existe au niveau des étrangers des autres planètes, et ces pouvoirs se rencontreront.

Et demain, au cours de l’évolution, après la fin du cycle dans lequel nous vivons aujourd’hui, lorsque les grands conflits de la Terre auront été finalement résolus, non pas par l’humanité elle-même, mais par les forces cosmiques qui changeront demain, du luciférien à la lumière, l’Homme verra que, finalement, c’est lui qui est le maître de la Terre. Et la Terre, dans son évolution, l’évolution des races se fera à la mesure de sa conscience et à la mesure des principes institués dans l’équilibre entre le principe cosmique de sa nature et l’actualisation de ce principe sur la Terre.

Lorsque le Christ disait : “Ce n’est pas moi qui vit, c’est le Christ qui vit en moi”. Le Nazaréen, quand il disait ça, il expliquait exactement le même principe. C’est le principe cosmique qui vit dans le principe matériel et le principe matériel utilise le principe cosmique pour faire sur le plan matériel ce qu’il a à faire.

FP : Il disait : Le Père et moi sommes UN.

BdM : Voilà. Le Père et moi sommes UN. Le Père, c’est le double.

FP: Aujourd’hui, les gens qui sont en voie de conscientisation et qui veulent toucher à l’autre aspect, donc celui de l’organisation de leurs connaissances ou de leur compréhension dans la matière, et en milieu professionnel, est-ce qu’ils vont édicter de nouvelles lois au niveau des affaires, au niveau de leur milieu professionnel ? Est-ce qu’il y a une autre façon de travailler que la façon traditionnelle, dans le monde des affaires, par exemple ?

BdM : Oui. L’Homme nouveau va créer. L’Homme nouveau sera tellement créatif, mais tellement créatif, que tout ce qu’il regardera dans le monde organisationnel de l’involution, il sera capable de réorganiser. Il ne va pas réinventer la roue, l’Homme nouveau. Il va réorganiser, il va donner une autre vibration. Et dans le monde des affaires, dans le monde de la société, dans le monde matériel, il va infuser la forme et cette infusion de forme sera instantanée, et les Hommes seront surpris de cette capacité créative de générer, de générer, de générer, de générer, de générer. Pourquoi ?

Parce qu’il ne sera plus limité par la liaison de l’émotion et du mental. Il n’aura plus d’insécurité. Donc libéré de son insécurité dans le monde professionnel, il pourra faire des choses absolument extraordinaires ! Mais ceci demandera qu’il en soit arrivé à une conscience, et lorsqu’il aura cette conscience, cette sorte d’anonymat de conscience, il pourra travailler avec les Hommes de l’involution, faire des choses intéressantes.

Moi, j’ai rencontré ce Juif cet après-midi, j’ai eu beaucoup de plaisir. Parce que même le Juif, il a une sensibilité. Seulement, il y a tellement de mots, il y a tellement de “juiverie” dans toute la conception mentale que si on ne vit pas à partir de notre force intérieure, ben on est “enjuivé” ! Mais si vous vivez de cette force intérieure et que vous savez que l’Homme lui-même a sa propre force intérieure, et que vous faites une connexion au-dessus de toute l’illusion de la personnalité juive, vous avez un bonhomme absolument extraordinaire ! Vous pouvez faire des affaires avec lui, et on vous respecte et on n’a pas le choix, parce qu’on a une force intérieure.

FP: Mais le monde des affaires est reconnu comme un monde dans lequel il n’y a aucun principe moral ou aucune honnêteté, etc. Est-ce que ces choses-là vont changer ?

BdM : Dans le monde des affaires, inconscient, il n’y a pas d’honnêteté, de moralité, parce que le monde des affaires inconscient est régi par les forces ahrimaniennes. Alors que le monde de la matière, de l’Homme conscient, sera régi par les forces créatives de la lumière. Donc le principe de la moralité n’existera même pas. Tout sera créatif. L’Homme sera créatif.

Le Juif, aujourd’hui… moi j’aime beaucoup les Juifs. Le Juif, aujourd’hui, quand on s’est laissés, il m’a dit : “Vous êtes un Homme très, très, très intéressant… très, très, très correct”. J’ai dit : “Je ne suis pas correct, je ne suis pas un Homme correct”, parce que ça, c’est l’inviter à me dire des mots qui, pour moi, ne sont pas réels. J’ai dit : “Je ne suis pas correct, je suis réel”…

Alors je me suis levé et je suis arrivé comme ça… je l’ai pris par les bretelles, je l’ai regardé dans les yeux, j’ai dit : “Moi, je suis réel. Je me fous d’être correct bonhomme, je suis réel. Si je n’étais pas réel, je ne pourrais pas faire ça. Vous comprenez”… ? Il dit : “Oui” (rires du public). Donc, on se laisse imposer des notions par les Hommes. On se laisse constamment imposer des notions : “Ah ! Vous, vous êtes gentil, vous, vous êtes bon, vous, vous êtes”… Si quelqu’un me dit “Je suis bon”, ça veut dire qu’aussi, comme c’est polarisé, je peux être l’opposé.

Moi, je déteste que les gens me disent : “Ah ! Vous, vous êtes bon”. Parce que je sais qu’il peut se dire que je ne suis pas bon. Si on me dit que je suis charitable, on peut avoir la notion qu’il n’y a pas un Homme de parfaitement charitable. Donc, il doit y avoir en lui aussi… je ne sais pas moi… du requin. Alors je ne veux pas, j’ai peur que les gens me disent : “Ah ! Tu es bon, tu es charitable, tu es”… je ne veux pas savoir !

Mais qu’on me dise que je suis intelligent créativement ou qu’on me dise que je suis réel, ça pour moi, c’est le plus grand compliment qu’on peut faire à une conscience humaine. Mais ce n’est pas à moi qu’on le fait. On le fait à la conscience humaine. Donc, chaque fois que le Juif me disait : “Ah ! Ben vous êtes gentil, vous êtes honnête”, ça veut dire… qu’il se passe des choses dans le business.

Je vais lui dire : “Je ne suis pas honnête, je n’aime pas qu’on me dise que je suis honnête. Ça m’insulte ! Qu’on me dise que je suis réel, là”. Mais les Hommes n’ont pas ce vocabulaire. Donc, moi je suis obligé de l’utiliser pour détruire son concept de la polarité de l’honnêteté, pour qu’il sache que je ne suis pas intéressé à être honnête ou déshonnête, je suis intéressé simplement à être, point final. Maintenant, signe !… (rires du public).

FP : Est-ce qu’on peut avoir du fun dans les affaires ?

BdM : Ah ! C’est extraordinaire, demandez à Donald Moses. Demandez à la corporation que nous sommes en train de former présentement, c’est absolument inouï… Inouï ! On passe notre temps à former des nouvelles compagnies. On est rendu à combien, là ? Combien ? Quinze, et les gens disent : “Quinze compagnies, ouah”… Facile. Ça, c’est le début. On ne va pas rester avec quinze compagnies, ce n’est pas assez. On en fait des compagnies, parce qu’il y a de l’énergie, de l’énergie, de l’énergie, de l’énergie, de l’énergie, de l’énergie, de l’énergie… Puis on va dans tout, hein !

FP : Mais, ces compagnies sont-elles sous votre contrôle total ?

BdM : Elles sont sous le contrôle de l’énergie créative qui est synthétisée dans un… comment est-ce qu’on appelle ça ? Un “Board director”… Un “Board director” ! Ça prend un ordre. Les gérants de banques ou les gens… Comment ça fonctionne ces compagnies-là ? Ce n’est pas dans l’astral ! N’importe… Des avocats, papapapa… les avocats on les rentre, on rentre tout le monde. C’est très… c’est plaisant.

FP : Chacune de ces compagnies, est-ce qu’elle est autonome ? Est-ce que…

BdM : Toute compagnie est autonome. Ouais, toutes les compagnies sont autonomes. Vous, vous avez quelque chose, vous avez une idée formidable, on dit “Viens avec nous”. Poup ! Vous faites vos affaires, nous autres on vous donne le support. C’est comme ça que ça fonctionne.

FP : Bon alors, si j’ai une expertise dans un domaine, mais j’ai un manque dans l’autre…

BdM : Vous allez avoir un studio ? Vous voulez avoir un studio ? Vous aurez votre studio. Alors quand vous avez votre studio, vous appelez ça, je ne sais pas, comment vous appelez-vous ? Payotte, vous… “Studio Payotte Inc”. Vous vous connectez à nous autres, on vous donne la logistique, vous avez votre studio, puis on s’amuse ! C’est comme ça !

L’autre a une autre compagnie d’argent papapa, papapa congrès, puis on grefffe, on greffe, on greffe, on greffe… Donc, automatiquement tout le monde… il n’y a pas de patron, tout le monde est créatif, tout le monde a du plaisir. Moi, quand je vais au bureau, je vais voir les amis, ça n’a plus d’allure, on est obligé… on pleure quand on se laisse. Parce qu’on a tellement de fun à travailler (rires du public). Ce n’est plus une affaire d’arriver de neuf à cinq le matin, tu arrives quand tu veux ! Ce n’est pas une affaire de perdre ton job, tu n’en as pas de job (rires du public).

FP : C’est du travail à la carte !

BdM : C’est du travail à la carte. Mais le prix est établi par nous. Ah ! C’est formidable, hein ! (rires du public).

FP : J’aimerais entendre leur avis, moi, j’aimerais ça savoir s’il y a autant de fun de travailler avec vous…

BdM : Donald, il travaillait pour une compagnie… il travaillait pendant des années pour une compagnie à Montréal, il faisait un très bon salaire, ainsi de suite, et à la fin, quand il l’a laissée, c’était sa mort d’aller travailler. Pourtant, il avait un bon salaire, ainsi de suite. Mais il vient un point où l’Homme conscient, il ne veut plus travailler, il veut œuvrer ou travailler consciemment, c’est œuvrer. Donc, c’est commencé. Mais naturellement, on ne peut pas travailler avec n’importe qui, parce qu’on ne peut pas polluer cette…

FP : Bon ben, qu’est-ce qui détermine la participation dans ces affaires-là, telle que vous les voyez ?

BdM : C’est vibratoire ! Si une personne a une sensibilité interne, qui est suffisamment balancée là, pas un “gaga” là, tu sais… à ce moment-là, on a du fun ! Mais il faut que le gars ait le pied à terre !

FP : Si quelqu’un vous approche avec un projet, qu’est-ce que vous faites avec ce projet ?

BdM : On va dire… ben on va lui dire : “Bon ben décris-nous tout ton projet”. Si le gars est capable de décrire TOUT son projet, avec tout, tout, tout, tout, tout là, là il nous l’amène, ça a du bon sens, le projet, on peut le faire. On peut travailler avec lui. Mais d’un autre côté, il faut que lui-même soit très très balancé. S’il n’est pas balancé, il ne pourra pas. Il va être obligé d’attendre un an, deux ans, cinq ans, dix ans, deux cents ans. (rires du public).

FP : Mais quel avantage il a à travailler avec vous, plutôt qu’à travailler seul ?

BdM : Parce qu’on devient tellement sensible avec l’évolution de la conscience, qu’il vient un point où on ne veut plus travailler. On ne veut plus travailler ! On veut créer des affaires. Mais on ne veut pas faire les affaires. On veut avoir du plaisir tout le temps. Sans ça, c’est un job ! On ne veut pas travailler, mais on veut créer des affaires.

Autrement dit, on veut rencontrer du monde, des gens qui ont le… bon, on a rencontré un inventeur. “Do you have a pamphlet here” ? (Avez-vous une brochure ici). On a rencontré un inventeur, il y a quelques mois, l’an passé. Un type qui avait travaillé d’arrache-pied à construire un genre de machin pour monter une maison. Et quand on l’a rencontré, ben le type était déjà à soixante-quinze-mille piastres en dette. Tu ne fais pas des affaires avec un gars qui a soixante-quinze-mille piastres en dette !

Tu lui enlèves ses dettes d’abord. Ça, c’est la première chose à faire, pour qu’il relaxe. Donc on lui a enlevé ses dettes. Le gars, il ne comprenait pas, ça ne se fait pas. “Bon, je vais t’enlever tes dettes, après ça, on parlera d’affaires”. Ça fait que là, j’ai dit au type, j’ai dit : “Nous, on ne fait pas des affaires, on crée des affaires”. La première chose pour vous, c’est d’aller chez vous, aller coucher avec votre femme, relaxer, enlever les dettes, enlever les avocats sur son dos. Tout ça !

On s’est occupé de ça, et aujourd’hui, ce type, il travaille avec nous, c’est une bombe. C’est une bombe ! Tu aurais mis une annonce dans le journal pour avoir un type qui travaille tout le temps, tu ne l’aurais pas trouvé. Mais il est tellement bien, les arrangements qu’on a fait avec lui, c’est absolument… ça n’a pas d’allure, ça ne se fait pas dans le monde des affaires. C’est pour ça que le Juif, aujourd’hui, il voulait m’envoyer en Israël. Parce que ça ne se fait pas ! (rires du public).

Et éventuellement, on a l’intention d’amener ça dans le public ces notions-là, d’amener ça dans l’entreprise. Comment est-ce qu’un chef d’entreprise devrait travailler dans l’entreprise ? Qu’est-ce que c’est ? Il faut que l’Homme crée de nouvelles conceptions, les gens sont arrivés qu’ils sont totalement bloqués… il n’y a plus… Ça ne respire plus ! Les patrons, les présidents ne respirent plus, les vices-présidents ne respirent plus, les employés ne respirent plus… il n’y a personne qui respire ! Il y a seulement les Japonais qui transpirent, donc… (rires du public).

FP : Donc, il y a une éducation aussi à faire, à ce niveau-là ?

BdM : Ah ! C’est inouï. La conscience, ça va tout partout. Tout partout.

FP: Mais dans ces contacts d’affaires avec le monde traditionnel des affaires et avec les notaires, les avocats, est-ce que vous n’êtes pas, en quelque sorte, obligé de redéfinir les règles du jeu ?

BdM : Non. On ne doit pas, on ne redéfinit pas les règles du jeu, mais on sait ce qu’on veut. Donc ils sont obligés de délivrer. Il n’y a pas… c’est comme on est !

FP : Est-ce qu’ils essaient parfois de vous jouer comme… ?

BdM : Ils ne peuvent pas (rires du public). Comment pouvez-vous jouer quelqu’un qui voit votre jeu ? Ils ne peuvent pas jouer.

FP : Donc, il faut qu’il soit honnête psychiquement ?

BdM: Il faut qu’il soit assez intelligent pour comprendre qu’on est pas mal intelligent, ouais ! L’intelligence créative, je regardais… je ne veux pas parler de ça en public, parce que c’est du matériel public. Mais c”est dommage que je ne puisse pas en parler en public. Mais j’en parlerai un jour en public. Là, ce n’est pas le temps. Mais j’aurais voulu parler de quelque chose concernant l’évolution de la Province de Québec. Mais je ne veux pas, parce que Trudeau a parlé… en tout cas, il y a des choses bien intéressantes. (rires du public).

FP : Ça pourrait faire l’objet d’une conférence, on appellerait ça : L’avenir du futur.

BdM : Non, mais…

FP : Mais ça s’en vient bien, au Québec… (rires du public). C’est en effervescence. Y a-t-il réellement du nouveau ? Quelque chose qui se passe ? Vous êtes sauvé par le gong ! (rires du public).

BdM : En tout cas… ! (rires du public).

FP : Merci infiniment ! (Applaudissements).

mise à jour le 22/08/2024

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