Marine life – credit: @scubaasmr YouTube

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

François Payotte (FP) : Bernard de Montréal, vous avez dit dans la conférence précédente que le pouvoir de l’Homme, c’était sa lumière, son énergie. Mais d’où vient cette énergie ? Est-ce que c’est une énergie qui vient du soleil, du centre de la galaxie ?

Bernard de Montréal (BdM) : Si nous regardons l’Homme à partir des plans invisibles et non pas à partir du plan matériel, nous venons face à une dimension de sa réalité qui est atomique : l’âme. C’est un atome d’énergie, c’est un champ d’énergie totalement compact qui est plus ou moins diffus dans ses extrémités, selon le niveau d’évolution. Quand on parle du macrocosme et du microcosme, quand on dit que l’Homme est microcosmique et que l’univers est macrocosmique, dans le fond ce n’est pas réel. Autrement dit, l’univers invisible est beaucoup plus grand que l’univers matériel. Et dans le fond, l’univers matériel c’est le microcosme, vous me suivez ?

FP : Oui d’accord, c’est la configuration même de l’atome ?

BdM : Oui voilà. Et l’univers invisible… tous ces plans, c’est le macrocosme. Donc l’Homme dans sa constitution atomique sur les plans invisibles est extrêmement grand, et quand je dis grand je ne veux pas dire grand dans le sens spirituel du terme, je veux dire grand dans le sens que sa conscience est à la fois sur le plan astral, sur le plan mental, sur le plan mental supérieur. Et cette conscience-là, elle représente géographiquement parlant, une planète.

Donc l’Homme astralement, mentalement, supramentalement représente un globe. Et nous savons que les planètes, sur le plan matériel, ont un mouvement de rotation. L’Homme en tant qu’être macrocosmique aussi a un système de rotation, mais le plan astral et le plan mental, et le plan mental supérieur de l’Homme, n’ont pas les mêmes degrés. Autrement dit le plan astral, c’est celui qui tourne…

FP : Qui est en orbite ?

BdM : Qui est en orbite, qui tourne plus rapidement…

FP : Comme l’électron ?

BdM : Voilà ! Le plan mental c’est celui qui tourne un petit peu moins vite, et le plan mental supérieur tourne très très lentement. Et quand vous me demandez d’où vient l’énergie de l’Homme… cette énergie-là qui fait partie de la composition de son âme, c’est-à-dire le plan astral, de la nucléarisatrion de son âme qui est le plan mental supérieur, et du développement spirituel de son âme qui est ou qui représente le plan mental inférieur, donc l’Homme dans sa totalité macrocosmique a trois niveaux différents de rotation.

Le plus grand niveau de rotation, le plus long, le plus lent niveau de rotation représente pour lui la connexion avec les mondes extérieurs à sa galaxie. Donc quand on demande d’où vient l’énergie de l’Homme : quand l’Homme est astral son énergie vient de la lune, quand il est mental son énergie est le produit d’une configuration planétaire mais dans notre propre système solaire. Et quand l’Homme est supramental son énergie vient d’ailleurs, c’est-à-dire qu’elle vient de mondes qui ne sont aucunement reliés au système solaire de l’Homme.

Mais cette énergie rentre par le soleil, c’est-à-dire qu’elle se manifeste par rayonnement à un niveau vibratoire qui représente ultimement sur le plan cosmique comme sur le plan matériel, l’unité fondamentale de la matière, l’hydrogène. Le soleil c’est un astre qui est en fusion, et l’énergie qu’il dégage, l’hydrogène, est une énergie fondamentale dans ce sens qu’elle ne possède qu’une particule en mouvement.

Au niveau de la conscience supramentale, l’Homme fonctionne ou possède une conscience extrêmement hydrogénée, dans ce sens que plus il vit un mouvement de circularité lent, vaste, plus il est en contact avec les dimensions extérieures à son système solaire, et pour enregistrer ces vibrations, il doit posséder un mental hydrogéné. C’est-à-dire qu’il doit posséder une conscience solaire, c’est-à-dire qu’il doit être suffisamment “dé-astralisé”. Il doit posséder un mental inférieur suffisamment ouvert pour pouvoir laisser pénétrer cette énergie, sans qu’il se produise en lui de dislocation.

Si on regarde l’organisation systémique de l’Homme, autrement dit si on élimine de l’Homme les conditions purement matérielles de sa tridimensionnalité, et qu’on le regarde astralement, mentalement et supramentalement, il n’est pas simplement un globe, dans ce sens qu’il n’est pas simplement un globe en rotation, il est aussi une tête de comète. Mais la comète de l’Homme n’est pas en mouvement.

La seule partie de l’Homme qui est en mouvement, c’est la partie mentale inférieure et la partie astrale de l’Homme. La comète de l’Homme, autrement dit la connexion entre le mental supérieur et les autres mondes sera en mouvement lorsque l’Homme aura atteint ce qu’on appelle, d’une façon banale sur notre globe, l’immortalité, c’est-à-dire la fusion de la conscience égoïque avec la lumière. À ce moment-là, l’Homme deviendra cométaire, il sera une comète, c’est-à-dire qu’il pourra utiliser son énergie d’une façon totalement libre.

C’est-à-dire qu’il ne sera plus forcé de vivre sa conscience à l’intérieur du système solaire, et automatiquement à cause de ceci, il ne sera plus obligé de vivre dans la corporalité matérielle de son corps physique. Si l’Homme est obligé de vivre dans un corps matériel, c’est parce que l’âme ou le corps astral se lie d’amitié avec le corps matériel à travers les sens. Une fois que l’Homme aura totalement transmuté l’âme, qu’il aura transmuté le corps émotionnel, qu’il aura transmuté le corps mental, à ce moment-là, il deviendra nucléaire, c’est-à-dire qu’il deviendra solaire.

Et l’énergie qui vient du cosmos, qui fait partie de l’organisation des mondes dans l’univers au large, cette énergie-là pourra être utilisée par lui d’une façon libre. C’est-à-dire qu’il ne sera plus obligé de se plier aux conditions de la gravité, il ne sera plus obligé de se plier aux conditions de l’électromagnétisme de son corps et il aura la capacité d’éthériser sa conscience. C’est-à-dire de donner à sa conscience le volume, l’espace et le temps dont elle a besoin, pour se préoccuper d’elle-même, c’est-à-dire pour se donner à elle-même l’ambition créatrice qui fait partie du rayonnement de cette énergie à travers son cerveau élevé en vibration.

Vous savez, souvent je dis : Viendra un temps où la connaissance pour l’Homme ne sera plus suffisante. Pourquoi ? Non pas parce que la connaissance n’est pas nécessaire et qu’elle ne fait pas à l’Homme du bien ou du mal, mais parce que la connaissance ne peut pas donner à l’Homme de conscience. Elle peut amener l’Homme à spiritualiser son corps astral, à développer le corps mental inférieur mais elle ne peut pas donner à l’Homme la conscience mentale supérieure.

La conscience mentale supérieure part des éthers cosmiques, elle passe par le soleil, elle est reprise par l’Homme dans la mesure où il est capable de transmuter l’âme, autrement dit de nucléariser son âme, autrement dit en terme plus simple, de vivre en dehors de la mémoire subjective de son ego. Vous comprenez ?

FP : Oui mais est-ce que les anciens n’avaient déjà pas compris ceci puisqu’à l’origine, les civilisations Pré-Incaïque, Égyptienne et Pharaonique, on trouvait le disque solaire ailé au fronton même des temples, quelle était cette signification à cette symbolique du soleil très, très, très importante ? Est-ce qu’ils avaient compris et réalisé ce modèle-là ?

BdM : Le disque solaire ou la valeur symbolique du disque solaire ou la valeur hermétique du disque solaire qui était connue des anciens, était une valeur qui leur avait été donnée par des Intelligences qui venaient d’outre espace. Mais à partir du moment où ces Intelligences ont cessé d’être en communication avec l’Homme, l’Homme a commencé à vivre des initiations astrales, c’est-à-dire que l’Homme a essayé de reconquérir sa liberté.

Et en essayant de reconquérir sa liberté à travers les initiations astrales, il s’est vu obliger de supporter en lui-même une forme extrêmement avancée de spiritualité. Et c’est cette forme avancée de spiritualité qui a fait que le soleil ou le disque solaire est devenu pour les civilisations un symbole de grande valeur. Mais ce symbole a forcé les civilisations à vivre sous l’emprise d’un concept théiste, d’un concept de Dieu. Parce qu’à partir du moment où l’Homme invoque un symbole, il est obligé de vivre de l’énergie de ce symbole.

À partir du moment où les pharaons ont institué l’importance ou établi l’importance pour toute leur civilisation – pour tout le peuple – du disque solaire, les Hommes ont été obligés de renforcir leurs croyances en l’unicité d’un Dieu. Et ceci a fait que la solarisation de l’Homme a été astralisée. C’est-à-dire que l’Homme, au lieu de maintenir son contact cosmique avec des Intelligences qui avaient la science de l’énergie, a été obligé de substituer une forme quelconque de spiritualité occulte, pour continuer à maintenir le contact avec le passé, mais l’Homme a perdu et avait déjà perdu son pouvoir.

Le pouvoir avec le temps a été remplacé par des forces occultes qui faisaient partie du système solaire et qui donnaient à l’Homme ce qu’on peut appeler la conscience magique. Mais la conscience magique n’a jamais donné à l’Homme l’intelligence. C’est-à-dire qu’elle n’a jamais donné à l’Homme le pouvoir de sa lumière, parce que la conscience magique était une façon aux Hommes de reprendre contact avec le monde de la mort, mais en sortant de leur corps matériel à volonté.

Et lorsque les Hommes revenaient du monde de la mort, ils étaient obligés de se retenir énormément pour rester dans la matière. Parce que sur le plan de la mort, surtout sur les plans où ces gens allaient, la lévitation psychique du corps astral était trop intéressante, était trop invitante pour l’ego. Et les Hommes solaires du passé ont ainsi graduellement perdu contact avec l’intelligence, la réalité du principe de l’intelligence.

Ils se sont liés d’amitié avec les forces magiques, ont versé dans le côté psychique et astral de la mort, ont vu des choses intéressantes, mais n’ont jamais été capables de libérer l’humanité de l’involution, du karma de l’Homme, n’ont jamais été capables de donner à l’Homme une science qui était cosmique, autrement dit une science qui était valable.

C’est-à-dire une science qui n’était pas basée sur les centres, mais basée sur le pouvoir du corps éthérique de transmuter instantanément la matière, pour donner une forme qui consiste à hydrogéniser le magnétisme de la Terre afin de faire léviter toutes les forces vitales, de les arracher au gravitaire terrestre et de créer sur la Terre un paradis terrestre. Ce paradis terrestre qui… je vais vous laisser la parole pour ne pas trop…

FP: Je veux juste faire le point. C’est donc les Égyptiens, la civilisation pharaonique, qui a été à l’origine de l’initiation astrale, donc par projection du corps et qui permettait d’envoyer le candidat aux mystères sur les plans de la mort ?

BdM : Exactement !

FP : Bon, mais est-ce qu’avant cette initiation astrale, il y a eu des civilisations qui avaient connaissance d’une initiation solaire ou est-ce que cette initiation solaire est à découvrir, est-ce qu’elle n’a jamais existé auparavant ?

BdM : L’initiation solaire dans le passé avant le déluge, l’initiation solaire n’était pas nécessaire parce que déjà l’Homme vivait en contact étroit avec les étrangers. Et comme il vivait en contact étroit avec les étrangers, les étrangers eux avaient le pouvoir d’hydrogéniser le mental, c’est-à-dire de soustraire le mental de l’Homme de toute valeur astrale dans sa conscience.

C’est pour ça que ces étrangers, lorsqu’ils venaient vers la Terre et qu’ils employaient des vaisseaux lumineux ou qu’ils employaient des vaisseaux plus denses, étaient capables d’approcher l’Homme dans une symphonie vibratoire tellement élevée que les Hommes qui entraient en contact avec eux devenaient instantanément les prêtres de la civilisation.

Mais ceci était gardé dans un contexte extrêmement restreint parce qu’il est su dans les autres mondes, dans les mondes parallèles, qu’à partir du moment où un Homme vit en contact avec l’énergie, il n’a plus besoin sur le plan matériel de la planète, il n’a plus besoin d’être deux. Il lui suffit d’être seul et de diriger à travers son expérience les effluves qui font partie de sa puissance donnée, et d’élever le taux vibratoire de la conscience astrale des masses.

Donc nous avions ces Hommes, ces initiés, qui étaient instantanément avertis du danger de cette relation avec eux et que s’ils ne pouvaient pas contenir ce danger au cours de l’évolution, il est inévitable que la magie noire devait en venir. Parce que l’Homme, les masses, voulaient et avaient besoin de reproduire à leur image les puissances ou le pouvoir qui, auparavant, avait fait partie de la conscience de leur race et qui avait appartenu à leur chef, à leur roi, à leurs initiés.

Mais l’Homme pendant l’involution et avant le déluge n’a pas été capable de contenir cette énergie. Et ce qui s’est produit, c’est que cette énergie cosmique, à partir du moment où elle est astralisée, elle se divise. La polarité n’existe pas sur le plan mental supérieur, mais elle existe sur le plan mental inférieur de l’Homme et elle existe énormément sur le plan astral de l’Homme.

Donc lorsque les Hommes, les Atlantes par exemple, qui avaient une grande facilité d’aller sur les plans invisibles, lorsque ces Hommes allaient dans ces mondes, ils vivaient une polarisation de leur instinct primordial. C’est-à-dire qu’ils étaient obligés de reconnaître l’ineffabilité de leur conscience et lorsqu’ils revenaient dans la matière, ils étaient obligés de reconnaître la faillibilité de leur conscience.

Ceci a créé la polarité, et de cette polarité est venu le combat, la lutte entre des sectes ou des groupements sur la planète. Et finalement les Atlantes ont fait sauter leur monde parce qu’il n’y avait plus personne capable de supporter la synthèse, c’est-à-dire cette lumière qui ne doit jamais être divisée. Et c’est très important aujourd’hui puisque nous revenons dans un temps, non pas que nous revenons dans le passé, mais nous revenons dans un temps où l’Homme nouveau sera testé de la même façon.

Dans ce sens qu’à partir du moment où l’Homme aura conscience de l’énergie, parce qu’une fois que l’Homme est suffisamment sensibilisé à son énergie, il en prend conscience, lorsqu’il aura conscience de cette énergie, il devra vivre une certaine initiation. C’est-à-dire qu’il devra s’habituer graduellement à vivre cette énergie sans aucunement la polariser. S’il la polarise, il sera limité dans son développement, il sera limité ou arrêté froidement dans sa capacité d’aller plus loin parce que sinon il serait détruit.

Autrement dit il serait amené à l’insanité, donc les Hommes… et une raison pour laquelle je considère le livre que je vais amener dans le public de grande importance, ce n’est pas tellement pour ce qu’il dit, mais pour ce qu’il fait dans le temps, savoir. Autrement dit, il est difficile pour l’Homme à un certain stage de comprendre instantanément ce que le livre peut dire, mais il devient inévitable avec le temps que l’Homme comprenne ce que le livre veut dire.

Et l’Homme comprendra ce que le livre veut dire au fur et à mesure où il sera dépolarisé. Donc à ce moment-là, le livre aura fait ce qu’il doit faire, c’est-à-dire faire prendre conscience à l’ego que la descente de l’énergie cosmique dans l’Homme est très grande. Elle fait partie de son rayonnement, elle est très puissante, elle fait partie du moteur dont parle Nostradamus. Et dans un même temps, elle ne doit pas être utilisée par l’ego.

C’est-à-dire qu’elle ne doit pas être polarisée, si elle est polarisée, l’ego sera arrêté dans son évolution ; si elle n’est pas polariséé – parce que l’ego a suffisamment de science intérieure, de sentiment intérieur, de conditions mentales avancées – à ce moment-là l’Homme pourra très facilement bénéficier de cette énergie, qui deviendra pour certains, conscience créative, qui deviendra pour d’autres plus tard, pouvoir sur la matière, qui deviendra pour différents Hommes différentes choses selon les besoins de la civilisation.

FP: Savez-vous qu’à travers vos explications et à travers les années de conférences que vous avez données, je me suis aperçu d’une chose, c’est que les gens avaient beaucoup plus de facilité curieusement à comprendre ce que vous expliquez au niveau de l’Esprit et de l’âme, que de comprendre la mécanique même de l’ego. La question revient toujours : Mais l’ego c’est quoi ? Comment ça se fait ?

BdM : Oui c’est une bonne question. L’ego, c’est cette chose… Bon, je vais vous le donner d’une autre façon.

FP : Dans le modèle nucléarisé que vous avez donné des différents corps de l’Homme en relation avec l’énergie, où se situe l’ego là-dedans ?

BdM : L’ego, c’est ce qui vibre lorsque l’énergie passe à travers le mental et utilise l’émotion. L’énergie, elle descend, elle passe par le mental – les pensées – et elle passe à travers le plan astral et elle fait vibrer dans le mental, de l’émotion. De l’ego, c’est une sorte de reconnaissance, c’est une réflexion. De l’ego, c’est une partie de soi qui est dense. De l’ego, c’est une partie de soi qui souffre. De l’ego, c’est une partie de soi qui a besoin d’être libre mais qui ne l’est pas.

De l’ego, c’est une partie de soi qui est extrêmement fragile. De l’ego, c’est une partie de soi qui ne peut pas comprendre ce que veut dire être libre. De l’ego, c’est une partie de soi qui a besoin de sentir le libre arbitre pour valoriser sa conscience. De l’ego, c’est une partie de soi qui n’est pas capable ou qui sent difficile la fusion. L’ego, de l’ego, c’est cette partie de soi qui sent difficile l’uniticité. Mais dans un même temps, de l’ego spirituel c’est cette partie de soi qui veut être unie.

Et dans un même temps, de l’ego, c’est cette partie de soi qui a peur d’être unie parce que lorsque l’Homme vit l’unité, la fusion, il se produit quoi ? Il se produit une transparence de l’ego, c’est-à-dire que l’ego dans le sens qu’il est une manifestation de la personnalité, devient simplement une lentille qui devient l’expression de ce que nous appelons la personne, c’est-à-dire le lien entre la lumière et l’ego sur le plan mental.

(Bernard renverse intentionnellement un verre d’eau) ! Donc l’ego, ça c’est de l’ego, ça crée un mouvement, ça crée une inquiétude, ça crée une surprise, ça crée… ça c’est de l’ego. C’est la façon la plus pragmatique d’expliquer qu’est-ce que c’est de l’ego ! De l’ego c’est de la surprise, de l’ego c’est une chose qui essaie de comprendre quelque chose qui n’a pas à être comprise une fois qu’elle est sue, ainsi de suite. Donc on pourrait donner une multitude d’explications… excusez-moi si j’ai fait ceci !

FP : Il n’y a pas de mal !

BdM : Donc il y a… on peut donner une multitude de façons d’expliquer ce que c’est.

FP : Le problème c’est qu’il n’y a pas de mal nulle part, mais ça souffre !

BdM : Ça crée quelque chose. Là c’est sur le plan de l’expérience purement matérielle. Mais amenez ceci au niveau de l’émotion, amenez ceci au niveau du ‘bonhomme’ qui perd son travail. Amenez ceci au niveau de la femme qui se fait rejeter par le mari ou vice et versa. Amenez ceci au niveau de la réaction de l’Homme face à la mort, ainsi de suite.

Donc il y a toujours de la réflexion, de la réflexion, de la réflexion ! C’est ce qui crée dans l’Homme de l’existentiel. C’est ce qui enlève à l’Homme le savoir et qui le force à chercher de la connaissance pour vivre une certaine compensation égoïque. Dans le fond, de la connaissance c’est une compensation égoïque.

FP : Bon alors c’est l’ego qui souffre. Et à l’ego souffrant, est-ce que la civilisation ne propose par des placebos et quels seraient les placebos qu’on propose à l’ego ?

BdM : Mais la civilisation propose toutes sortes de placebos à l’ego, parce que la civilisation, d’ailleurs, sa fonction involutive c’est justement de donner à l’ego suffisamment de matière ou de jeux ou de formes, pour qu’il puisse y avoir dans la civilisation un certain mouvement, une certaine paix, une certaine créativité, ainsi de suite… ou même une certaine lumière.

FP : L’espoir, ce ne serait pas un placebo de l’ego ?

BdM : Effectivement, de l’espoir c’est un placebo de l’ego. De l’espoir c’est une qualité de l’ego qui est donnée souvent par des forces extérieures à lui-même pour le maintenir encore plus longtemps dans une forme d’ignorance. De l’espoir c’est anti-Homme, c’est anti-vie. Vous ne pouvez même pas vous imaginer qu’un Homme qui est dans la vie, un Homme qui est dans sa conscience, a besoin d’espoir, c’est une contradiction en termes.

Donc effectivement, les tribunes publiques, les tribunes historiques, les tribunes de la civilisation ont pour, de bonnes raisons ou de mauvaises raisons, donné à l’Homme de l’espoir, elles ont donné à l’Homme ceci, elles ont donné à l’Homme cela, mais ceci fait partie de l’involution. On ne peut pas traiter l’involution ou les efforts des Hommes par le passé d’efforts vains, parce que ces efforts faisaient déjà partie des conditions de l’involution.

C’est comme si nous regardons aujourd’hui la condition de notre planète. La planète Terre est maintenue en mouvement involutif par deux niveaux de force. Il y a les forces que vous appelez les forces lucifériennes qui sont des forces cosmiques, ce sont des forces qui s’occupent plutôt du monde de l’Esprit, ce sont des forces qui transigent directement avec l’Esprit. Vous avez par contre d’autres forces qui transigent avec la matière, les forces ahrimaniennes.

Donc vous avez deux niveaux de force, et l’Homme lui, dans son incompétence psychique, autrement dit en relation avec ces placebos psychologiques, essaie d’établir un équilibre. Et ce n’est pas fou, il y a beaucoup de bon sens. L’Homme essaie de contrebalancer tout le psychisme en lui – qui est effectivement manipulé par les forces astrales – avec un peu de matérialité qui est maintenue par les forces ahrimaniennes. Donc l’Homme possède suffisamment de lumière pour essayer de contrebalancer l’invisible en lui ou le psychisme en lui avec le matériel.

Donc on ne peut pas blâmer l’Homme pour ceci. Mais là où l’Homme doit aller plus loin dans la conversion de son énergie, c’est de réaliser que les forces ahrimaniennes qui contrôlent la matière ne doivent pas contrôler son Esprit. Et les forces lucifériennes qui contrôlent le monde astral, autrement dit qui manipulent subtilement le monde de la pensée, ne doivent pas non plus contrôler sa mémoire, ne doivent pas contrôler son Esprit à travers l’émotion.

À partir du moment où l’Homme est capable de graduer à cette conscience, parce que c’est de la conscience, à ce moment-là il peut commencer à bénéficier du monde matériel maintenu par les forces ahrimaniennes. Il peut comprendre le jeu des forces lucifériennes à travers l’astral et il est libre des deux plans. Parce que dans sa propre lumière, il est capable instantanément de convertir le valable en actualisant sa créativité, et il est capable de convertir le mensonge en une forme de savoir à cause de sa créativité.

Donc il devient libre, donc il n’y a plus absolument rien dans le passé involutif qui puisse le menacer psychiquement. Il n’y a rien dans le monde de la Terre matérielle, de la science, de la matière, qui puisse le dominer. Donc il peut facilement utiliser ce que l’Homme historiquement a construit pour faciliter sa vie sur le plan matériel dans la corporalité de la matière.

Et sur le plan psychique, sur le plan interne, il devient suffisamment intelligent, suffisamment créatif, suffisamment dans sa propre lumière pour ne plus se laisser balbutier, inspirer des pensées qui ne font pas partie de son origine, qui ne font pas partie de sa réalité, mais qui font partie du trouble, qui font partie de l’astralisation de sa lumière. À ce moment-là l’Homme est déjà en très bonne voie d’évolution, il n’a plus à s’inquiéter de l’invisible, il n’a plus à s’inquiéter de la matière.

Il est suffisamment intelligent pour ne jamais croire l’invisible. Il est suffisamment intelligent pour ne pas se faire englober par le matériel, et finalement il commence sur le plan matériel à vivre une vie équilibrée. Ensuite il continue à évoluer, évoluer, évoluer, et lorsque le temps sera venu pour une plus grande fusion, une plus grande uniticité de sa conscience, il vivra ce qu’il doit vivre en tant qu’Homme nouveau. Et ceci sera à la mesure de sa propre évolution, ceci sera à la mesure de la nucléarisation de son âme.

Nous n’avons jamais, au cours de l’involution, compris ce que veut dire l’âme parce que le mot âme a été utilisé spirituellement. Le mot âme ne doit pas être utilisé spirituellement, il doit être compris d’une façon mentale. C’est-à-dire qu’il doit être réalisé comme étant la totalité consciente et subconsciente du mémoriel humain. C’est ça l’âme (coupure enregistrement)… (Reprise en cours)… c’est l’expérience de l’Homme.

À partir du moment où l’Homme comprend et réalise que sa conscience planétaire, sa personnalité, est faite de mémoriel – donc elle est faite de souffrance en suspension – il devient déjà suffisamment près de lui-même pour ne pas souffrir s’il est capable de supporter la solitude de son savoir. Et ça c’est difficile parce que nous vivons dans une civilisation où l’information voyage, nous vivons dans une civilisation où les opinions se propagent…

Nous vivons dans une civilisation où l’autorité des mongols de la science ou de la philosophie ou de ci ou de ça, se perpétue. Nous vivons dans une civilisation où l’individu n’a presque pas d’autorité. Nous vivons dans une civilisation par exemple où des états comme le socialisme ou le communisme en Russie veulent prendre la directive des affaires mentales et psychiques de l’Homme. Effectivement, la lumière de l’Homme se rebelle et automatiquement il y a des transformations profondes comme nous voyons, ainsi de suite.

Mais l’Homme, et quand je dis l’Homme je parle de l’Homme nouveau, l’Homme est un être intégral, il est grand. Mais le “petit homme” est un être divisé donc naturellement il est petit. Mais il n’est pas petit, il est grand mais on lui dit qu’il est petit. Toutes les autorités lui disent qu’il est petit.

FP : On lui dit qu’il est grand en devenir, c’est encore plus subtil !

BdM : Il est grand en devenir et il devra être dit qu’il est grand tout de suite parce que si l’on dit que l’Homme est grand en devenir, mais c’est combien ? Deux cents ans, cinq cents ans ?… Qu’est-ce que je vais faire moi les quarante-cinq prochaines années qu’il me reste à vivre ou les vingt prochaines années qu’il me reste à vivre ou les soixante prochaines années qu’il me reste à vivre ?

Si l’Homme n’est pas capable instantanément d’être dit qu’il est grand et qu’il doit supporter sa grandeur, à ce moment-là il va attendre des générations. Il va attendre des Hommes avec une autorité ou une capacité de bien parler – parce qu’il y a des Hommes dans le monde qui parlent très bien – donc il va être naturellement nourri, supporté par des placebos et c’est ça qui va retarder l’évolution de la conscience de l’Homme.

C’est ça qui va empêcher finalement l’Homme de réaliser qu’il est grand. Mais aujourd’hui nous commençons à dire que l’Homme est grand tout de suite, nous commençons à dire : “Ah ! Tu as raison, ah tu as raison, oui c’est ça”… Mais c’est tard dans l’histoire de l’Homme. Mais ça fait partie de l’involution. Il est évident aujourd’hui que l’Homme est suffisamment évolué sur le plan psychologique, il est capable de commencer à reprendre sur lui-même ce qui lui a été enlevé pendant l’involution.

Mais il ne faut pas blâmer l’involution, il ne faut pas dire : “Mais pourquoi est-ce qu’on a vécu ça”… Ça fait partie des lois cosmiques, un jour ce sera expliqué d’ailleurs pourquoi, pourquoi, pourquoi. Mais ce n’est pas le passé qui est important, ce n’est pas jusqu’à quel point l’Homme a été réellement meurtri dans sa réalité. Ce qui est important, c’est que l’Homme maintenant est arrivé à une jonction où il peut prendre conscience de lui-même parce qu’il y a des Hommes dans le monde qui sont capables de dire : “L’Homme est grand maintenant”.

C’est ça la différence. Nous ne sommes plus dans l’âge de la philosophie, de la métaphysique, nous ne sommes même plus dans l’âge de l’ésotérisme. Nous sommes dans l’âge de la lumière. Donc étant dans l’âge de la lumière, nous pouvons regarder l’ésotérisme, le bien placer, la métaphysique, la philosophie, la matière, la science, nous pouvons placer tout ce qui a fait partie de l’involution, lui donner sa valeur archaïque et nécessaire.

Mais en tant qu’Homme, nous devons être totalement libre de l’agression que toute la science involutive a créée chez soi. Il y a des gens qui me demandent : “Comment se fait-il que vous aimez tant Nietzsche parce que vous parlez souvent de Nietzsche, vous pourriez tout de même parler de gens spirituels”… Et je dis que Nietzsche, malgré sa folie, ainsi de suite, a eu un éclair de vision lorsqu’il a dit que “l’Homme de demain sera un Surhomme, il sera un être de volonté”. Il ne pouvait pas expliquer ce qu’il voulait dire, il voulait simplement établir ce qu’il percevait.

Ceci a été repris par le mouvement nazi et on en a fait ce qu’on a connu parce que ça a été très facile pour le bureau occulte de l’Allemagne de se servir de ce que Nietzsche ou d’autres personnes avaient dit, pour se donner du pouvoir et envenimer la situation mondiale. Mais l’Homme, le grand Homme dans le petit homme, va savoir, réaliser et comprendre qu’effectivement il existe en lui un port d’attache, et que personne ne peut lui enlever ce port d’attache, dans la mesure où il y a sur la Terre un Homme ou deux Hommes ou dix Hommes qui sont capables de dire qu’il est grand.

Mais s’il n’y a pas sur une planète un Homme qui est capable de dire à l’Homme en franc jeu qu’il est grand, qu’il n’a pas besoin de personne, même pas de celui qui parle, à ce moment-là l’Homme ne peut pas être grand parce qu’il va toujours douter de lui-même. Ce que je reproche à l’involution, ce qui n’a pas été terminé dans l’effusion du Nazaréen, parce que ça ne pouvait pas être terminé, c’est que la parole ou la parabole du Nazaréen ne possédait pas la puissance vibratoire du mental, elle possédait simplement la puissance christique du savoir inconnu de l’humanité.

Et dans l’évolution future, l’Homme aura la capacité de comprendre exactement ce que cet initié savait, mais ne pouvait pas dire à l’humanité dans ce temps-là parce que les mots n’avaient pas été déjà composés par la lumière de l’Homme. C’est-à-dire par son Esprit. Vous savez que nous sommes extrêmement doués pour parler mais il ne nous a pas été donné de parler. Aujourd’hui nous commençons à pouvoir parler. Pourquoi ?

Parce que nous avons perdu la capacité d’interpréter ce que nous disons à la lueur de l’histoire et à la lueur de la spiritualité. Donc dans le passé, l’initié qui parlait en paraboles parlait non pas pour le passé, il ne parlait pas pour les temps, il parlait pour l’avenir. Et l’Homme de demain comprendra parfaitement ce que l’initié disait, il le remettra dans des mots neufs. C’est-à-dire dans des mots qui ne seront plus spiritualisés, qui ne seront plus paraboliques, des mots qui seront l’expression créative d’une science mentale parfaite.

Et à ce moment-là les interprétations qui ont donné naissance à des religions et à des divisions cesseront, et les Hommes commenceront finalement à vivre d’une conscience universalisée, c’est-à-dire une conscience qui ne sera plus basée sur la perception de la valeur des mots mais sur le pouvoir de la parole. Et l’Homme découvrira que la parole ne peut pas se discuter, la parole ne se discute pas parce qu’elle n’est pas astralisée, elle se refuse ou elle se prend.

Tandis que pendant l’involution, la parole, la jasette, la sagesse, tout ceci était discutable. On en discutait de toutes les façons, à toutes les sauces et naturellement on s’est noyé dans la cuisine française, parce qu’on a réalisé au cours des siècles que les Hommes aujourd’hui fonctionnent – et les civilisations aussi et les races – fonctionnent par rapport avec ce que j’appelle la conscience de la personnalité.

Dans la parole il n’y a pas de personnalité, il y a simplement de la personne. Donc il y a de la fusion, donc il y a une liaison entre la lumière et l’ego. Mais pendant l’involution il y avait de la personnalité, la personnalité des peuples et des nations, ceci a créé de la division et ceci va continuer pendant des siècles “anyway” ! Mais parallèle à ces personnalisations de l’énergie et de la conscience, il y aura une nouvelle race.

C’est-à-dire des Hommes qui ne seront pas une manifestation collective d’une conscience mais qui seront dans leur conscience universellement sensible. Et cette race, cette race-racine, cette race nouvelle, elle sera totalement anonyme, on ne pourra pas dire : “Ah ! Les Hommes conscients de cette race, ils vivent là ou ils vivent, là ou ils vivent, là ou ils vivent, là”. Ce seront des individus, point final.

FP : Donc toutes les formes d’autorité qui se sont reposées soit sur la philosophie, l’ésotérisme ou la religion, ont profité en fait de l’ambiguïté qu’il y avait dans le psychisme de l’Homme, il y avait des questions ambiguës, il n’y avait pas d’assurance dans la réponse et leur autorité s’est installée sur ce terrain-là ?

BdM : Exactement. L’autorité s’installe toujours sur l’ambiguïté parce que dans l’ambiguïté il y a de la division. Et l’autorité se sert toujours de la division soit pour la maintenir pour mieux vaincre, soit pour l’éliminer complètement, encore pour mieux vaincre. L’autorité se sert toujours de la division parce qu’elle est obligée de faire le partage de ses fonctions. Alors que l’Homme nouveau ne sera pas en lui-même une autorité, il sera en lui-même créatif.

Donc on ne parlera plus d’autorité, on dira de cet Homme qu’il est créatif. De cette créativité s’engendrera une certaine conscience qui permettra à la parole de se rendre plus profondément dans la conscience de l’humanité et on dira que cette parole a une certaine autorité. Mais ce ne sera pas l’autorité de l’Homme, ce sera le pouvoir créatif de la conscience en fusion, donc ce sera une chose très différente. Il n’y aura pas de polarisation du savoir.

FP : Mais justement en parlant de polarisation à l’aide d’exemples concrets, ce serait peut-être bon d’illustrer ça parce que je pense que c’est un moment important du développement de la conférence. Vous avez parlé tout à l’heure de polarisation et de la lumière, que l’ego avait tendance à polariser la lumière. J’aimerais que vous donniez des exemples. Je vous en soumets un, vous allez me dire si c’est ça ou si ce n’est pas ça : L’orgueil et l’humilité, c’est une polarisation de la lumière ça. Ce n’est pas mieux d’être humble que d’être orgueilleux.

BdM : Non non. C’est l’interface l’un de l’autre. C’est pour ça que souvent dans mes séminaires je dis tout le temps : Les défauts et les qualités sont des illusions, un Homme conscient n’a pas de défauts et n’a pas de qualités. À partir du moment où vous voyez des défauts et des qualités vous polarisez votre énergie.

FP : Ok. On peut le comprendre avec l’orgueil et l’humilité, quoi que ce ne soit déjà pas très très facile, mais lorsqu’on continue à polariser, ça devient de moins en moins évident comme par exemple l’honnêteté et la malhonnêteté ?

BdM : Un Homme qui est conscient n’est pas honnête ou malhonnête, il est simplement créatif. Comment voulez-vous être honnête quand vous êtes conscient ? Moi je ne suis pas une personne honnête.

FP : Psychologiquement parlant ?

BdM : Psychologiquement parlant, je ne suis pas une personne honnête parce que je ne fonctionne pas psychologiquement. Mais d’un autre côté, psychologiquement je ne suis pas une personne malhonnête. À partir du moment où vous parlez d’honnêteté, vous êtes obligé d’instituer la modalité de la malhonnêteté et nous voyons…

FP : Donc il y a toujours une contrepartie astrale, quelle que soit la qualité qu’on…

BdM : Toujours toujours. Nous allons prendre un exemple assez précis pour le voir. Nous avons dans notre expérience rencontré des Hommes qui sont soi-disant spirituels. Venez à ces Hommes soi-disant spirituels et contestez leur spiritualité, contestez leur autorité, contestez… et vous allez voir automatiquement leur visage.

FP : Il y aura une réaction ?

BdM : Oui évidemment et ça c’est normal parce que l’Homme qui est polarisé ne peut pas complètement contrôler son énergie. Contrôler son énergie c’est la dépolariser instantanément. Et pour dépolariser son énergie instantanément, il faut être suffisamment conscient pour savoir que quand elle passe et qu’elle se manifeste, et qu’elle crée dans le monde des réactions polarisantes, elle ne doit pas créer dans l’Homme aucune ambiguïté psychique et aucun état ou attitude psychologique. Sinon l’Homme la polarise.

C’est pour ça que la transmutation du corps mental sera difficile et que le Pape avait raison quand il disait que les Fils de la lumière souffriront de grandes souffrances. Parce que ce ne sont pas des souffrances qu’a connu l’Homme de l’involution, ce sont des souffrances qui sont d’un autre ordre. Ce sont des souffrances que l’Homme inconscient ne connaît pas, ce sont des souffrances qui font partie de la modalité de l’Esprit. L’Esprit veut entrer dans l’Homme, la lumière veut entrer, s’unir avec l’Homme et il y a des blocages.

Et au fur et à mesure où il entre, il travaille, il travaille, et lorsqu’il travaille il y a de la souffrance. C’est normal. Si l’Homme connaît les lois de cette science que nous commençons aujourd’hui à connaître dans le monde, à ce moment-là il peut en arriver à souffrir moins longtemps et à se libérer plus vite ; dans la mesure où il réalise une chose, c’est que – en tout cas pour moi – le principe le plus important de l’évolution future de l’humanité, c’est la capacité chez l’ego de ne jamais s’assujettir, de ne jamais croire ce qui lui vient dans l’intériorité ; parce que c’est l’ultime illusion qui sera utilisée contre lui.

Lorsque j’ai des gens qui viennent me voir et qui me disent : “Écoutez, on m’a dit que j’étais le Christ”, j’ai une multitude de personnes qui me disent qu’ils se sont fait dire qu’ils étaient le Christ ou qu’ils étaient ceci ou qu’ils étaient cela. Vous vous imaginez le pauvre turc qui se fait dire qu’il est le Christ. C’est du “stock” ! (rires du public).

FP : Quand ce n’est pas un initié ou un Melchisédech !

BdM : Voilà, n’importe quoi ! Donc c’est du “stock” ! Alors automatiquement comment voulez-vous que lui, ce pauvre turc, puisse de par lui-même voir à travers ceci. Donc souvent il va se produire un phénomène, une souffrance ou une ambiguïté, il va se produire une sorte de doute et il va aller voir des personnes. Ça peut être moi ou ça peut être quelqu’un d’autre. Et il va dire : “Est-ce que vous acceptez le fait que je suis le Christ”…

Et moi naturellement vous savez comment je vais répondre ! Automatiquement ça crée un choc et il faut que je les récupère parce que c’est un choc à l’ego, et là vous avez tout le jeu astral ! Il y a une personne que j’ai rencontrée dernièrement qui m’a raconté une chose intéressante. Il m’a dit qu’un jour, il est sorti de son corps, il est allé sur le plan astral et il a été embrassé par le Christ, et tout d’un coup le Christ s’est changé en forme luciférienne. Hé c’est merveilleux il a compris tout, TOUT !

Mais imaginez-vous s’il était allé sur le plan astral, qu’il avait été embrassé par le Christ et qu’il n’avait pas été privilégié de voir que c’était une illusion satanique, il aurait été mal foutu. Donc il a vu les deux côtés de la médaille et aujourd’hui il commence à vivre une certaine paix. Donc c’est très important pour l’Homme ! Moi je ne peux pas faire des choses pour dire : “Bon écoutez là, ce que je fais c’est une preuve de ce que je dis”… Je ne ferai jamais ceci. Donc tout ce que je peux faire, c’est parler.

Et je dis qu’après toute mon expérience, que beaucoup de personnes connaissent, et que beaucoup de personnes ne connaissent pas, et que certaines personnes ne connaissent pas, et que même ma femme ne connaît pas, après mon expérience au cours de mon initiation, je défie l’astral d’interférer avec mon travail, avec ma vie, avec ma fusion. Donc cette position que je vis, j’essaie de la faire comprendre, j’essaie de la donner à l’Homme pour qu’il puisse finalement bénéficier d’une chose, c’est de réaliser que nous nous sommes pendant des millénaires fait foutre et que ça doit cesser !

Mais les Hommes sont drôles. Les Hommes lorsqu’ils entrent en contact avec les plans invisibles, ils sont tellement assoiffés d’évolution, de conscience, de conscience supramentale babababa… qu’ils vont avoir tendance naturelle de se fier plus à leur contact avec ces plans, qu’avec l’Homme qui est en train de les détruire. Autrement dit, vous avez sur le plan matériel un Homme qui est en guerre contre l’astral – ceux qui font des études occultes de ma personne le savent – et dans un même temps vous avez des Hommes qui sont encore trop naïfs, trop bons, trop spirituels, trop dans la polarisation de l’ego.

Et je dis : “Faites attention parce que si l’Homme a été maintenu pendant des millénaires dans les griffes ahrimaniennes et lucifériennes, c’est parce que l’intelligence communiquée à travers un cerveau qui n’est pas parfaitement lucide, elle est toujours et elle doit toujours être dépassée”. Et lorsque l’Homme aura compris ceci il deviendra lucide. Donc lorsqu’il sera en communication avec son intérieur, il sera en communication avec lui-même.

Non pas avec un charretier, non pas avec une entité, non pas avec quelque chose ou quelqu’un sur un autre plan qui va se servir de toutes les formes possibles et imaginables de la mémoire humaine, dépendant où vous êtes situé sur la planète, pour vous faire croire à ceci ou à cela. Et je ne pourrais jamais trop avertir l’Homme que nous sommes à un point aujourd’hui où la lutte pour l’Esprit est très avancée, le danger de l’Homme est à la mesure de sa naïveté et que l’Homme doit réaliser qu’il est grand. Ceci veut dire quoi ? Ceci veut dire qu’il n’a pas à baiser le cul d’aucune entité pour avoir de la connaissance.

FP : Merci infiniment. Nous vous remercions et vous souhaitons une bonne fin de soirée.

mise à jour le 22/08/2024