L’échelle des besoins et la motivation

Marine life – credit: @scubaasmr YouTube

Conférence avec François Payotte 74

“FP : Bonsoir, la cigale ayant chanté tout l’été se trouva fort dépourvue quand la crise fut venue. Pas un seul petit morceau d’or ou de lingots, pas la moindre piastre pour aller jouer au bingo. Elle alla crié famine chez la fourmi supramentale sa voisine, la priant de lui prêter sa planche à imprimer les faux billets, …” BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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François Payotte (FP) : Bonsoir, la cigale ayant chanté tout l’été se trouva fort dépourvue quand la crise fut venue. Pas un seul petit morceau d’or ou de lingots, pas la moindre piastre pour aller jouer au bingo. Elle alla crié famine chez la fourmi supramentale sa voisine, la priant de lui prêter sa planche à imprimer les faux billets, pour subsister jusqu’à la saison nouvelle.

Je vous la rendrai lui dit-elle, avant loup, foi d’animal, avec 20 % d’intérêts sur le principal. Mais la fourmi supramentale n’est pas prêteuse, c’est là son moindre défaut. Que faisiez-vous au temps chaud, dit-elle à cette emprunteuse. Nuit et jour à tout venant, je chantais, je dansais, je m’astralisais, ne vous en déplaise.

Vous vous astralisiez, j’en suis fort aise, et bien transmutez maintenant (rires du public). On accueille Monsieur Bernard de Montréal. Bon ce soir, on va faire un peu de psychologie humaniste, psychologie transpersonnelle, vous aviez déjà évoqué, à quelques reprises, les travaux d’Abraham Maslow, lesquels travaux ont été repris au Québec par monsieur Yves St-Arnaud, qui est psychologue, et j’ai trouvé que ça pouvait être un sujet intéressant d’entrevue.

On peut dire d’une façon générale que l’être humain vit en perpétuelle transformation, que ses besoins changent et que ses besoins évoluent avec lui. Il existe donc une hiérarchie de besoins, que l’être humain doit pouvoir satisfaire pour vivre pleinement sa vie. Alors au premier niveau, il y a les besoins physiques ou primaires, tels que manger, boire, dormir, s’habiller, avoir un toit, donc tout ce qui relève en fait de la survie, ce sont les premiers besoins à combler.

Ensuite dans un deuxième niveau, on relève les besoins psychologiques ou secondaires dont l’objet est l’estime de soi. Ça consiste à entretenir des relations humaines constructives sur le plan personnel, il y a également l’importance de la vie affective, le besoin d’aimer et d’être aimé, avoir des amis, d’être apprécié dans son travail et de se sentir compétent. Enfin de comprendre ce qui se vit autour de soi, et en soi, et finalement trouver un sens à la vie.

Au troisième niveau, le plan supérieur chez l’être humain qui a déjà rencontré les deux conditions précédentes, il y a le besoin de dépassement. Alors d’après ces chercheurs, c’est catalogué de la façon suivante : l’autodétermination, l’actualisation de soi et la réalisation de son potentiel. Alors j’aimerais qu’on regarde un peu ces trois niveaux, en commençant peut-être par les besoins primaires, donc tout ce qui relève de la survie.

Il faut aussi remarquer qu’à travers l’évolution de l’individu à travers ces trois niveaux, il est quelquefois essentiel de revenir dans le premier niveau, dans la survie. On essaie de conjuguer les trois, si vous voulez, mais il ne faut jamais perdre de vue, le premier. Alors, pour ce qui est de la question, j’aimerais savoir, Bernard de Montréal, en quoi notre survie peut être menacée aujourd’hui au vingtième siècle, quels sont les dangers ?

BdM : Bon, la survie de l’Homme, au vingtième siècle, est menacée dans la mesure où l’Homme ne prend pas les dispositions nécessaires, pour se protéger d’une façon intégrale face à la vie. L’Homme est un être intelligent, dans ce sens qu’il a une certaine forme d’intelligence, mais son intelligence est très colorée, à cause de ses émotions, à cause de sa mémoire, à cause de ses antécédents, ses attitudes, ses habitudes.

Donc l’Homme ne vit pas son intelligence d’une façon totale, il la vit d’une façon partielle. Et parce qu’il la vit d’une façon partielle, il est sujet à commettre ce qu’on appelle des erreurs, c’est-à-dire à faire des choses, des actes, qui ne sont pas le produit d’une intelligence créative, totale, intégrale, mais d’une intelligence qui est colorée, qui est astralisée.

Et à partir du moment où l’Homme perd contact avec soi-même, à partir du moment où sa conscience n’est pas totale, la vie devient pour lui, une situation constante d’embûches, elle est existentielle, elle n’est pas créative, elle n’est pas réelle, elle n’est pas fondamentale, et elle n’est pas le produit de son interaction avec le monde d’une façon pure, directe et créative.

Elle est le produit d’une réaction avec le monde, et lui, paie le prix. Quand l’Homme devient sensible, quand l’Homme prend conscience, quand l’Homme commence à connaître les lois de la vie, il s’aperçoit que la vie n’est pas dirigée vers lui dans un sens créatif, c’est une illusion poétique et spirituelle.

Sur la Terre, nous avons tendance à voir la vie comme étant un effluve d’énergie, qui coïncide ou qui devrait coïncider, ou qui pourrait coïncider avec une forme idéale de comportement. Mais l’Homme découvrira que la vie n’est pas faite ainsi, la vie est une sommation à l’infini d’un mouvement d’énergie qui frappe l’Homme sur le plan mental, sur le plan émotionnel, sur le plan vital, sur le plan matériel.

Et pour que l’Homme puisse bénéficier de cette énergie, qui constitue la totalité de l’expérience humaine, il doit être totalement intelligent. Et être totalement intelligent, ce n’est pas aussi difficile qu’on le croit. Ce qui empêche l’Homme d’être totalement intelligent, c’est le conditionnement psychologique de son ego, qui a créé au cours de l’involution, un très haut regard pour sa mémoire, une très grande affection pour ses habitudes, et une très grande sclérose pour ses attitudes.

Si l’Homme enlevait ceci, il vivrait d’une conscience beaucoup plus dégagée, donc vivant d’une conscience plus dégagée, il reconnaîtrait en lui-même, beaucoup plus d’intelligence. Et à ce moment-là, il pourrait commencer à mettre la vie de son côté, c’est-à-dire à forcer les évènements de la vie, à se conjuguer selon sa volonté et son intelligence. L’Homme pendant l’involution, l’Homme, depuis le début de son humanité, a été un être extrêmement frêle, extrêmement délicat, l’Homme aujourd’hui est encore très délicat.

L’Homme est empoisonné de tous les côtés, par des allusions, par des métaphores, par des formes d’illusions, et il ne peut jamais mettre le doigt sur son intelligence. Et le problème de l’humanité, aujourd’hui à la fin du vingtième siècle, malgré la “high tech” et malgré tout le mouvement sordide de la civilisation moderne, est directement relié au fait que l’Homme n’a plus d’identité. Et comme il n’a plus d’identité, il ne peut pas vivre ces trois niveaux d’une façon correcte.

C’est-à-dire qu’il ne peut pas bénéficier d’une intelligence qui, elle-même, est capable, d’instituer pour lui-même, une égalité et une harmonie entre ces niveaux. Des fois, il est trop intéressé au premier niveau, il met le deuxième de côté, des fois, il est trop intéressé au deuxième, il met les autres de côté ; des fois, il est trop intéressé au troisième, il met le premier de côté. Et l’intelligence, c’est une forme créative de l’énergie mentale de l’Homme, et c’est une forme créative qui ne peut être vécue que dans la mesure où l’Homme réalise que ces trois niveaux, auxquels vous faites allusion, sont des niveaux nécessaires à la manifestation de son moi.

Mais au-dessus et au-delà de la manifestation du moi de l’Homme, il y a un autre “moi”, il y a un Moi universel, il y a un Surmoi, il y a une Conscience, il y a une Supraconscience, il y a une autre dimension d’Intelligence qui n’est pas, en elle-même, rationnelle. Ceci ne veut pas dire qu’elle n’est pas rationnelle, mais elle n’est pas rationnelle, elle est créative. Et l’Homme doit faire la jonction, éventuellement, entre la conscience rationnelle de son cerveau matériel et la conscience créative de son cerveau éthérique.

Il doit faire la jonction, la synthèse, pour pouvoir bénéficier à la fois, d’un ordre contemporain à sa situation existentielle, des trois niveaux dont vous parlez, et aussi avoir une compréhension globale instantanée de la vie, qui ne peut pas venir d’un cerveau matériel.

FP : Oui, OK. Justement il me semble que c’est très important pour la motivation, d’avoir une compréhension du sens de la vie, la compréhension du sens de la vie est le moteur ou elle est la motivation de l’être dans son évolution. On a déjà beaucoup parlé du sens de la vie, et il nous en a été proposé beaucoup de modèles, dans les temps passés.

Ces valeurs-là ont changé, elles n’ont pas été remplacées par quoi que ce soit, peut-être par l’argent, peut-être par le succès, mais de motivation profonde ou de compréhension profonde du sens de la vie, il ne nous en a pas été donné véritablement ?

BdM : La motivation, on en parle beaucoup aujourd’hui, mais la motivation, c’est un aspect de l’intelligence cérébrale. La motivation ne fait pas partie de l’intelligence créative. L’intelligence créative, c’est une force créatrice, la motivation, c’est l’expérience du mental cérébral de l’Homme, par rapport aux données matérielles, existentielles, de sa vie contemporaine dans un corps matériel. On a mis tellement d’importance sur la motivation qu’aujourd’hui les Hommes passent leur temps à se motiver.

Et la vie, ce n’est pas quelque chose qui a besoin d’être motivé. La vie c’est une force intégrale, c’est un mouvement d’énergie qui passe à travers l’Homme et qui lui donne toute la substance nécessaire mentale, émotionnelle, vitale et physique, pour en arriver à des fins créatives. La motivation, c’est un état psychologique inférieur de l’Homme ; c’est un état qui a sa valeur sur le plan social aujourd’hui, parce qu’il permet à l’ego de s’orienter.

Mais d’un autre côté, l’intelligence créatrice de l’Homme qui est une force vitale, qui est une force cosmique qui fait partie de son autre intelligence, qui fait partie de l’intelligence du cerveau éthérique, c’est une force qui n’a pas besoin d’être motivée, elle est à la fois l’originatrice et la finalisante de tout mouvement créatif sur le plan matériel.

À partir du moment où on met trop d’intérêt dans la motivation, on philosophise l’expérience psychologique de l’ego, et on s’empêche de comprendre la relation entre l’ego, le moi matériel incorporé dans une physicalité, et le Moi transcendantal de l’Homme, le Surmoi, la Source, le siège de la Conscience Supramentale ou le siège de la Conscience Universelle, qui est en elle-même la totalité de l’expression de l’Homme même sur les plans inférieurs de sa conscience.

FP : Mais c’est quand même en fonction du sens que me paraît avoir la vie, que je pense et que j’agis ?

BdM : Oui, le sens que l’Homme a de la vie, c’est un sens qui fait partie de son non-sens psychologique. Le sens de la vie que l’Homme a, c’est un sens qui est basé sur des mécanismes psychologiques de l’ego, qui lui permettent d’évaluer à l’intérieur d’un certain temps, d’une certaine historicité, des facteurs qui sont valables pour l’établissement de ces trois plans : le premier, le deuxième et le troisième. Mais il y a beaucoup plus que ces trois plans-là dans la conscience de l’Homme.

L’Homme en arrivera un jour à pouvoir voir la vie d’une façon intégrale, donc il n’aura plus besoin de la définir, mais il la verra d’une façon intégrale, à partir du moment, où il sera capable de finalement sentir son intelligence. Mais pour qu’il sente son intelligence, il faut que lui-même se donne ce droit, c’est ça que je dis toujours, les Hommes ne se sont jamais donné le droit, l’autorité de leur intelligence. Ils sont allés chercher le support, la confirmation de leur intelligence, d’après l’histoire, ou d’après les sociétés ou les institutions, mais l’Homme ne s’est jamais donné l’autorité de son intelligence.

Et ça, c’est le plus grand défi de la nouvelle conscience humaine. Tant que l’Homme ne se donnera pas l’autorité de son intelligence, il ne pourra jamais mesurer jusqu’à quel point il est capable de vibrer à l’énergie de cette conscience créative, et de naturellement se donner ces plans-là : le premier, le deuxième et le troisième, dont vous parlez, mais non pas par rapport à un besoin psychologique de l’ego, mais par rapport à une volonté créative intelligente du “moi”, intégré à l’énergie créatrice de l’être.

FP : Bon, à tout concept, il y a toujours un revers de médaille. Est-ce qu’il y a une exception, pour ce qui est de l’intelligence ? Est-ce qu’il n’y a pas une possibilité ou un certain danger dans le sens qu’une intelligence, une personne dans l’autorité de son intelligence, voit les choses, voit la vie avec une grande rigueur mentale, et finit par devenir très égoïste et oublier qu’elle vit en société ?

BdM : Quand je parle de l’autorité de l’intelligence, je ne parle pas de l’autorité égocentrique de l’intelligence ou de l’intellect. L’autorité de l’intelligence est universelle ; l’autorité de l’intelligence, c’est la puissance créatrice de l’intelligence de l’Homme, l’autorité de l’intelligence, c’est une force qui fait partie de l’aspect mental supérieur de l’Homme, ce n’est pas un aspect égoïque de la conscience humaine.

Ça fait partie de l’alliance du Surmoi avec le moi, ça fait partie de la fusion de l’Homme cosmique avec l’Homme planétaire. On parle d’autorité de l’intelligence créatrice, parce que l’intelligence créatrice, en elle-même, est tellement perfectionnée que l’Homme, qui la vit, est obligé de la vivre d’une façon autoritative, dans ce sens qu’il ne peut plus vivre de l’influence extérieure, qui colore son intelligence.

Donc si nous parlons d’autorité de l’intelligence créatrice de l’Homme nouveau par exemple, ben, à ce moment-là, nous parlons d’une force créatrice dans l’Homme, qui ne disloque pas, qui ne crée pas de dislocation, qui ne crée pas de révolution, qui ne crée pas de mouvements réactionnaires, qui ne crée pas de chocs dans la société, mais qui crée, en soi-même, tous les chocs nécessaires à la transmutation du mental humain.

C’est un mouvement qui est totalement interne et intégral, ça n’a rien à faire avec la société, ça n’a rien à faire avec des institutions de l’humanité. Un Homme qui est dans l’autorité de son intelligence créatrice devient extrêmement neutre face au monde, il devient extrêmement pénétrant par rapport au monde. Il ne choque pas le monde, parce qu’il n’a pas besoin, de par la nature de ce mouvement créateur, de cette intelligence universelle, de se donner égoïquement un paramètre qui équivaut à se rassurer psychologiquement au niveau de l’ego.

FP: Bien, quelle est l’importance maintenant, de la vie affective dans ce développement, dans ses besoins, et toujours en regard avec l’estime de soi ?

BdM : La vie affective, elle fait partie de l’évolution normale de l’Homme, elle fait partie des besoins normaux de l’Homme, mais la vie affective change dans son importance psychologique, lorsque l’Homme entre dans sa conscience créatrice. Pour les Hommes de la Terre, la vie affective est un support moral, la vie affective pour beaucoup d’Hommes sur la Terre, ‒ quand je dis les Hommes, je parle dans un sens générique, la vie affective est une mesure de leur insécurité.

Combien d’êtres vivent une vie affective par rapport à d’autres êtres, parce que ces autres êtres les sécurisent. Donc la vie affective, je ne vois pas que la vie affective de l’Homme involutif soit ou fasse partie de la force créatrice de son mental, elle fait partie des besoins émotifs de sa constitution psychologique. Elle fait partie des besoins émotifs de sa nature animale, elle fait partie de la conscience astrale de ses besoins psychologiques.

Elle fait partie du rapport étroit qui doit s’établir entre un homme et une femme, et une femme et un homme, pour la manifestation procréative d’une société. Mais ça n’a rien à voir avec l’intelligence créatrice de l’homme ou de la femme. Si les hommes et les femmes vivaient leur vie affective d’une façon créative, ils vivraient cette vie affective d’une façon créative et non pas d’une façon qui, souvent, au cours de la vie, dénote que l’homme et la femme vivent dans leur expérience commune des hauts et des bas, des amours et des haines.

On ne peut pas avoir une conscience créatrice, et un jour ne pas aimer, on ne peut pas avoir une conscience créatrice, et un jour être éperdument en amour. La conscience créatrice, elle est trop stable, elle est trop permanente, l’ego n’a plus à s’inquiéter d’elle, donc sur le plan de l’émotivité, il n’a plus besoin de se rassurer de l’expérience psychologique au niveau de l’ego. Je conçois et je comprends très bien comment l’Homme vit sa vie émotive.

Et c’est très bon pour l’Homme de l’involution de la vivre ainsi, d’ailleurs il n’a pas le choix, puisqu’il est constitué d’une nature animale, et qu’il est constitué aussi d’une nature astrale, qui est extrêmement puissante sur le côté animal de sa nature. Mais l’Homme nouveau, l’Homme de l’avenir, l’Homme qui aura finalement intégré la totalité de son énergie, ne vivra pas sa vie émotive de la même façon que l’Homme d’aujourd’hui, parce qu’il n’aura plus besoin égoïquement de se sentir supporté par un autre, pour être bien.

Mais par rapport à un autre, il sera bien, parce que l’autre sera lui-même bien donc deux êtres étant bien sont conformes à une loi, et cette loi, c’est la loi du bien-être, c’est la loi de l’êtreté, c’est la loi de la conscience, c’est la loi de l’intelligence créatrice, c’est la loi de l’équilibre, c’est la loi de l’harmonie, c’est la loi de l’unification, c’est la loi de l’indépendance créatrice, c’est la loi de la liberté mentale, c’est la loi de la liberté émotionnelle, baba baba baba…

FP : Bon, il faut que je vous pose la question, vous avez fait une affirmation, il y a trois ou quatre conférences en arrière là, et ça a soulevé beaucoup, beaucoup d’interrogations après cette conférence. C’est celle dans laquelle vous affirmiez que vous n’aviez pas d’amis. Le monde a bien du mal à comprendre, à réaliser, que vous puissiez vivre sans amis.

BdM : Quand je dis que je n’ai pas d’amis, je ne veux pas dire que je n’ai pas d’amis, je veux dire que je n’ai pas d’amis dans le sens que l’Homme de l’involution a des amis. Autrement dit, pour l’Homme de l’involution, avoir des amis, c’est vivre par rapport à des êtres, avoir un support, en bénéficier, ainsi de suite, vivre un certain plaisir, dans certains cas, vivre une certaine sécurité. C’est très bon, ça fait partie de la vie involutive.

Mais les Hommes aujourd’hui, qui ont des amis, ne sont pas capables de vivre leur amitié d’une façon intégrale, ils vivent leur amitié par rapport à des sentiments. Et lorsque l’Homme vit son amitié par rapport à des sentiments, il devient très très difficile dans la vie lorsqu’il est obligé, pour des raisons d’intelligence, de briser le lien avec ses amis. À ce moment-là, il n’est pas capable de le faire, donc il continue à cultiver les amitiés qui, au lieu de le libérer, le rendent esclave de sa situation.

Autrement dit, avoir un ami, pour moi, c’est d’avoir un ami pendant un certain nombre d’années et un jour, si pour des raisons intelligentes, je dis : “Bon ben, on ne peut plus vivre notre amitié comme auparavant, nous demeurons quand même des amis, mais on ne peut plus vivre notre amitié comme auparavant. Vous ne pouvez plus vivre chez nous tous les samedis soirs, je ne peux pas vous voir ou vous ne pouvez pas me téléphoner quand vous voulez, parce qu’à ce moment-là de ma vie, j’ai besoin d’une grande solitude”.

Et si l’ami me dit : “Bon ben, c’est très bien Bernard, on ne peut pas te voir, on ne peut pas te parler, on ne peut pas te téléphoner, on ne peut pas t’inviter chez soi, on comprend ta situation, on se verra un jour si c’est nécessaire, autrement dit, si c’est intelligent”. Ces gens-là sont réellement des amis. Mais si on me dit : “Ah ! Ben, Bernard tu n’es pas gentil, on a été avec toi pendant des années de temps, tu nous as parlé, tu nous as enflé la tête, tu nous as fait voir des choses, là tu nous laisses tomber”. À ce moment-là, ces gens-là ne sont pas des amis, ce sont des vampires amicaux (rires du public).

FP : Bon OK. C’était une explication qu’il fallait amener quand même, ça a soulevé beaucoup d’interrogations. Je pense qu’on comprend mieux votre position. Il y a maintenant, donc à ce deuxième niveau-là, les besoins secondaires ou psychologiques. L’objet de tout ceci, c’est le développement de l’estime de soi. Bon, comment se fait-il qu’il y a tant de gens dans le monde qui n’ont pas d’estime pour eux-mêmes ?

BdM : C’est très difficile d’avoir de l’estime pour soi-même, dans beaucoup de conditions de vie humaine, parce que la société, la famille, les institutions, n’ont pas voulu donner à l’Homme l’autorité de son intelligence. On a voulu garder pour soi l’autorité de notre intelligence, afin de maintenir l’Homme dans une certaine subordination. Donc l’Homme, historiquement parlant, n’a pas été entraîné au niveau de sa culture à développer l’estime pour soi.

Ceux qui ont développé de l’estime pour eux ont été souvent favorisés historiquement, socialement, ainsi de suite, et souvent ils ont développé une fausse estime. Donc c’est très difficile pour l’être humain de développer de l’estime pour lui-même, parce que les lois de la vie mentale ne lui ont pas été expliquées.

On a toujours dit à l’Homme que la sagesse, que l’autorité, que la science, que la philosophie, que le domaine du savoir sur l’invisible, sur les religions, sur Dieu, autrement dit, on a toujours laissé sous-entendre à l’Homme que la sagesse, la “sapienza”, était quelque chose qui faisait partie des grands prêtres de l’humanité. Donc on a toujours enlevé à l’Homme, au “petit homme” de la rue, la capacité psychologique de se découvrir qu’il avait lui-même un nombril.

Et comme l’Homme s’est promené pendant des siècles sans nombril, on lui demande aujourd’hui de voir s’il en a un, et lorsqu’il s’aperçoit qu’il en a un, il le cache tout de suite, parce qu’il doit dire : “Bon ben, c’est une illusion, je ne suis pas censé avoir de nombril”. Et pourtant tous les Hommes ont un nombril. Et les Hommes de l’évolution, avec surtout tous les courants, toutes les choses qui se produisent aujourd’hui, les Hommes naîtront à la conscience de leur nombril.

C’est-à-dire que les Hommes prendront conscience finalement, qu’ils sont universels quelque part en eux, qu’ils ont accès à une très grande loi intérieure. C’est-à-dire qu’ils ont accès à une très grande science profonde qui est partageable par tous les Hommes de même conscience, et qu’à partir du moment où ils seront donnés, par les autorités à un niveau ou à un autre, que ce soit des autorités temporelles ou que ce soit des autorités occultes ou ésotériques, lorsqu’on aura dit à l’Homme : “Écoute, petit homme, tu n’es pas petit homme, tu es Grand en potentiel”, à ce moment-là l’Homme commencera à baisser la tête et à se regarder le nombril.

Et à partir du moment où l’Homme aura le courage, parce que ça prend beaucoup de courage pour se regarder le nombril, à ce moment-là, l’Homme commencera à avoir une certaine estime pour lui-même, mais ce sera une estime qui est de plus en plus réelle, qui deviendra de plus en plus réelle. Mais l’Homme devra payer le prix pour cette estime, c’est-à-dire qu’il devra payer le prix de sa mémoire, parce que les mémoires de l’humanité ou la mémoire de l’Homme qui est un peu liée à la mémoire de l’humanité lui enlève de l’estime.

Une fois que l’Homme aura vu et aura perçu que la mémoire subjective est son plus grand ennemi, à ce moment-là, il commencera à décolorer son intelligence. Et il entrera lentement, graduellement, dans son intelligence, il commencera à se sentir mieux, et mieux, et mieux, et mieux, mais il devra supporter son intelligence. L’Homme ne peut pas vivre son intelligence créatrice sans avoir la force de la supporter. Donc l’Homme est obligé de vivre une certaine solitude interne, une solitude non pas dans le sens négatif, mais une solitude dans le sens de “seul-itude”, bon…

Et à partir de ce moment-là, l’Homme se renforcira, et avec le temps, il verra qu’effectivement il y a d’autres Hommes qui aussi partagent cette même vision de la vie, cette même vision de la conscience créatrice. Et les Hommes apprendront à se parler entre eux, et à se libérer de la mémoire qui est un fardeau pour l’intelligence et un cadeau pour l’intellect. Et les Hommes entreront de plus en plus dans cette estime, mais il faut que les Hommes soient enseignés les lois de l’intelligence ; il faut que les Hommes soient enseignés des lois de la pensée.

Au cours de l’involution dans les écoles du monde, autant occultes que temporelles, on n’a pas expliqué à l’Homme le phénomène de la pensée. Et il est grand temps que l’Homme connaisse le phénomène de la pensée, parce que c’est le phénomène universel qui sous-tend toutes les consciences humaines, autant sur le plan matériel de notre planète, que sur d’autres planètes.

Et tant que l’Homme ne connaîtra pas les lois de la pensée, tant que l’Homme ne connaît pas les lois de l’astral, tant que l’Homme aura crainte de l’invisible, qui sous-tend sa nature matérielle et existentielle, il ne pourra pas pénétrer dans ce fleuve océanique qui est sa conscience créatrice. Il ne pourra pas réaliser la totalité de la dimension psychique de son être, il ne pourra pas mettre le doigt sur l’infinité de l’intelligence.

Et à ce moment-là, il ne pourra pas avoir cette perception de lui-même, comme étant une réalité qui transcende la dimensionnalité psychologique de l’ego fondé sur le mémoriel accumulé au cours des siècles et qui, dans le fond, représente la limitation évolutive de l’Homme, bien que ça représente la progression scientifique, psychologique, de la société. L’Homme est un être à part, il n’est pas un être dans une totalité.

L’Homme est un être à part qui formera graduellement, au fur et à mesure qu’il évoluera, une nouvelle organisation, un nouvel organigramme créatif sur la planète. L’Homme ne peut pas… l’Homme n’est pas simplement une âme, il est à la fois matière, âme et Esprit, mais l’Homme de l’involution a vécu seulement sur le plan de la matière et de l’âme, ce n’est pas suffisant. Pendant l’involution, l’Homme a vécu de l’âme, parce que l’âme était la source de sa mémoire, l’âme était la source de tous les mécanismes inconscients de son être et de son ego.

Mais un jour, l’Homme devra surgir complètement de son inconscient, pour réaliser les mouvements astraux de l’âme dans sa conscience, et de finalement mettre le doigt sur la tête créatrice de sa conscience. C’est-à-dire sur cet Esprit, qui fait partie de sa composante universelle, Esprit qui appartient à tous les Hommes, Esprit qui appartient à tous les Hommes sur notre planète et à tous les Hommes sur d’autres planètes, l’Esprit, c’est universel. Donc le mot “Esprit” doit être compris, le mot “âme” doit être compris, le mot “pensée” doit être compris.

Les lois de la pensée doivent être expliquées à l’Homme. Une nouvelle psychologie doit être donnée à l’humanité, une psychologie qui n’est pas fondée sur la faculté rationnelle de l’ego, mais une psychologie qui est fondée sur le pouvoir de l’Homme créatif, de communiquer avec l’invisible. C’est-à-dire de communiquer avec des plans qui font partie de l’institutionnalisation de la force créative dans le cosmos, à tous les niveaux, à toutes les échelles, dans toutes les sphères, force qui appartient à toutes les hiérarchies.

L’Homme doit être absolument capable de communiquer et de converser mentalement avec des intelligences qui ne font pas partie du plan matériel. Comment voulez-vous que l’Homme connaisse le sens de la vie, s’il n’est pas capable de parler avec ceux qui l’ont créé, comment voulez-vous que l’Homme approche le phénomène de la vie, le mystère de la vie, les dimensions de la vie, à partir d’une conscience rationnelle qui est basée sur la mémoire et qui est basée sur les sens qui, en eux-mêmes, sont la limite matérielle et psychologique de l’ego ?!

L’Homme aura besoin éventuellement de dépasser totalement ce qui a été la construction psychologique de son moi. Donc à partir de ce moment-là, il commencera finalement, à pouvoir regarder la vie d’une façon créatrice, c’est-à-dire, enlever petit à petit, tous les voiles qui constituent le mystère de la vie. Et lorsqu’il sera libre des mystères de la vie, il aura conscience de la vie, il aura conscience de la vie sur le plan matériel, en fonction des trois plans dont vous parlez, et il aura aussi conscience de la vie, par rapport à d’autres plans, qui font partie de sa constitution universelle.

L’Homme n’est pas simplement une âme, il est aussi un Esprit. Nous devons savoir qu’est-ce que c’est l’Esprit, ça doit nous être expliqué, non pas d’une façon théologique, parce que la théologie ce n’est pas suffisant pour l’Homme. La théologie, c’est simplement un masque qui cache et qui voile l’impuissance créatrice du mental de l’Homme. La théologie, c’est une philosophie de l’Esprit qui sert à spiritualiser l’âme, pour garder l’ego dans une plus grande ferveur animique.

La théologie, c’est une science, qui n’est plus nécessaire aujourd’hui, qui n’est plus suffisante aujourd’hui, elle est nécessaire pour l’Homme de l’involution, elle est nécessaire pour les races involutives, mais elle n’a plus la puissance mentale dont l’Homme a besoin, pour conjuguer finalement la totalité des paramètres qui constitue la totalité de la science, qui constitue la totalité des réponses dont il a besoin pour questionner d’une façon finalitaire les droits à son existence créatrice.

L’Homme est un être qui, en particulier, devient autorité dans son intelligence, à partir du moment où il a l’autorité de communiquer avec les plans supérieurs de la conscience universelle. À ce moment-là, il n’a plus besoin de se poser des questions, il n’a plus besoin de vivre par rapport à des systèmes qui ont servi à l’involution progressive de l’humanité, il entre dans un nouveau temps, il crée un nouveau temps. Et plus il avancera dans cette conscience, plus il sera capable de déchirer le voile du temps.

Et lorsqu’il aura déchiré le voile du temps, il verra que l’univers est beaucoup plus complexe, beaucoup plus organisé, beaucoup plus vaste, beaucoup plus intelligent et beaucoup plus extraordinaire que sa moindre imagination peut le lui faire croire.

FP : Vous dites que la théologie enlève en quelque sorte à l’ego ses prérogatives par rapport à l’âme, est-ce qu’il ne vaudrait pas mieux perdre son ego, que perdre son âme ? Elle a sa raison la théologie.

BdM : La théologie, elle a sa raison ; ce n’est pas la raison de la théologie que je mets en question, c’est la limitation psychologique de la théologie. Ce n’est pas l’ego que l’Homme doit perdre, l’Homme doit avoir un ego qui devient de plus en plus transparent, de plus en plus une lentille, pour pouvoir vivre, canaliser cette énergie créatrice du mental universel. L’Homme ne doit pas non plus perdre son âme, d’ailleurs l’Homme ne peut pas perdre son âme, mais il doit la nettoyer, il doit enlever autour de l’âme ou dans l’âme les fils d’araignée qui constituent sa mémoire.

Donc lorsque l’Homme a un bel ego transparent, translucide, lorsque l’Homme a un ego conscient, qui n’est plus égocentrique, mais centrique, lorsqu’il a une âme qui est nucléaire, qui n’a plus de périsprit autour d’elle, autrement dit, qui est libre de la mémoire de l’involution, à ce moment-là, l’Homme est capable de vivre la pulsation de l’Esprit, le rayonnement de l’Esprit ; donc il est capable de vivre la communication mentale et télépathique avec les plans qui constituent l’organisation psychique de l’ego “anyway” sur les plans universels.

FP : Vous dites aussi que les gens doivent apprendre à communiquer avec les plans de l’invisible, mais il y a aujourd’hui beaucoup de monde qui communiquent naturellement avec les plans de l’invisible, ils se retrouvent particulièrement à Saint-Jean-de-Dieu, ces gens-là. Et leur âme est infectée par ces forces avec lesquelles ils communiquent ?

BdM: Oui, parce que l’Homme n’a pas été expliqué, le danger de l’invisible, l’invisible fascine l’Homme. Il y a des masses et des masses, et des masses… Si nous prenons simplement la province de Québec, il y a des masses d’individus qui sont fascinés par l’invisible, parce qu’ils font une recherche spirituelle. Et le grand danger de l’invisible, ce n’est pas l’invisible lui-même, c’est l’attitude que l’Homme prend face à l’invisible. À partir du moment où l’Homme croit l’invisible, il est foutu, première loi.

À partir du moment où l’Homme spiritualise l’invisible, il s’infirme dans son mental. Donc, pour que l’Homme en arrive à pouvoir communiquer avec l’invisible d’une façon intelligente, pour qu’il puisse bénéficier des circuits universels, il faut qu’il élimine, de sa conscience extrêmement infantile, le besoin spirituel de communiquer avec l’invisible, le besoin de croire l’invisible. Et ceci, ce n’est pas facile pour l’Homme, parce que lorsque l’Homme entre en contact avec l’invisible, il vit une certaine fascination, parce qu’il entre dans un certain domaine du savoir qui ne fait pas partie de la masse.

Donc automatiquement, il a tendance égoïquement à se donner une certaine vertu particulière, mais ça, c’est son talon d’Achille, c’est le grand danger qui le menace, c’est le danger qui menace tous les occultistes, c’est le danger qui menace tous les ésotéristes. C’est pourquoi je dis que nous avons besoin d’une psychologie supramentale, c’est-à-dire d’une psychologie de l’ego sur le plan matériel, et aussi d’une psychologie de l’invisible par rapport à l’ego sur le plan matériel, pour permettre à l’ego de voir à travers les pièges astraux de l’invisible.

Et finalement, amener l’ego, un jour, à réaliser que la relation entre le mental, le plan mental créatif de sa conscience universelle, et son ego doit être une relation égalitaire. Il ne doit pas exister de différenciation entre l’intelligence des plans et l’Homme. S’il y a différenciation, s’il y a domination, s’il y a subordination, il y a initiation, il y a souffrance. Mais ceci demande que nous ayons une psychologie de ceci, et c’est la raison pour laquelle d’ailleurs, le premier livre que je publie est directement dirigé vers ceci, c’est-à-dire expliquer au monde, à l’Homme, les dangers du plan astral.

Si on n’explique pas à l’Homme les dangers du plan astral, l’Homme va se lier d’amitié spirituelle avec le plan astral, et automatiquement il trafique avec la mort, et c’est là que l’Homme est en danger, et qu’il finit à “Saint-Jean-de-Dieu” (HP). Mais par contre, si la psychologie intelligente et créatrice lui explique les dangers de cette situation, qui fait partie des mystères de la vie planétaire, de la vie psychologique, à ce moment-là, l’Homme peut en arriver à développer l’intelligence intégrale.

C’est-à-dire une intelligence qui voit à travers ces illusions et qui, finalement, est capable de déchirer les voiles. Une fois que l’Homme est capable de déchirer les voiles, il y a un équilibre entre son Esprit, son âme et son ego. Et lorsque l’Homme est enligné, l’Esprit, l’âme et l’ego, il vit une vie, sur le plan matériel, qui est parfaitement exécutée.

C’est-à-dire qui est totalement créatrice, et qui prendra soin du premier, deuxième et troisième plan, que vous avez énumérés, et qui aussi prendra soin d’un autre plan qui fait partie de celui de la conscience supramentale, qui lui donnera une conscience extrêmement créatrice et extrêmement profonde des évènements de la vie, qui font partie de l’expérience de l’humanité au large, et qui font partie de l’Homme en particulier, et qui font partie des siècles à venir.

Mais pour ça, il faut qu’il y ait la formation d’un axe ; il faut qu’il y ait une relation égalisante entre l’Esprit, l’âme et l’ego. Mais l’Esprit ne peut pas communiquer avec l’Homme d’une façon intelligente, si l’âme, elle est trop polluée. Et la pollution de l’âme, c’est quoi ? C’est la mémoire, c’est l’émotion, c’est les croyances. En tout cas, en ce qui me concerne…

FP : Aussi contact avec les forces occultes, parce que je n’ai jamais rencontré de médium, moi, qui avait une vie normale !

BdM : Non.

FP : Les gens qui étaient en contact avec les forces occultes là, généralement, ils finissent très mal, dans un scandale ou dans la pauvreté, dans la misère ou dans la folie…

BdM : Oui parce qu’ils se font astraliser. C’est pour ça que je disais souvent à la télévision, je disais : l’ésotérisme, surtout en tout cas dans la Province de Québec, parce que c’est dans la Province de Québec que j’ai choisi de travailler, l’ésotérisme, ce n’est pas que je suis contre l’ésotérisme ou la pensée qui va plus loin que la pensée cartésienne, effectivement, mais je dis que l’ésotérisme doit être “cleané”, nettoyé, dépollué.

Donc les Hommes, qui s’avancent dans ce domaine, doivent avoir développé une conscience suffisamment intelligente, pour voir à travers les voiles astraux de l’ésotérisme de l’involution, qui ont servi pendant l’involution, parce que l’Homme n’avait pas encore participé au Principe de l’Intelligence ; l’Homme n’avait que participé au Principe de l’Amour. Et aussi, il n’avait que vécu son expérience astrale par rapport à des données spirituelles qui faisaient partie des magies, des superstitions d’antan.

Mais nous sommes rendus au vingtème siècle, nous sommes rendus à un point où nous avons une grande maîtrise de la matière, nous sommes rendus à un point où nous devons avoir aussi une grande maîtrise de l’invisible. Mais pour avoir une maîtrise de l’invisible, il faut que l’Homme soit suffisamment conscient de certaines lois, et ces lois sont données, sont exprimées aujourd’hui, en ce qui concerne l’évolution d’une conscience, d’une psychologie créative.

Et la première loi, en ce qui me concerne, c’est la croyance, l’Homme doit en arriver, un jour, à ne pas avoir à croire. Les gens me diront : “Ben, comment peut-on ne pas croire, si on veut savoir”… On n’a pas besoin de croire pour savoir quelque chose, croire c’est l’opposé de nier. Donc où il y a croyance, il y a danger éventuel de besoin de négation, il y a polarisation de l’intelligence, donc il y a polarisation du savoir. Un Homme qui sait n’a pas besoin de croire, il n’a pas besoin de nier, il est libre de cette polarité.

Et l’Homme aujourd’hui qui fait une recherche spirituelle ou ésotérique, ou occulte ou qui s’avance dans des domaines qui font partie de la nouvelle cognition de l’Homme, doit s’affranchir de la croyance. Je considère la croyance sur la Terre aujourd’hui, comme dans le passé, comme un des outils les plus puissants qui ont été utilisés par les forces ahrimaniennes contre l’Homme, et aussi par les forces lucifériennes.

C’est très dangereux de croire, parce qu’aussitôt que nous croyons, nous nous assujettissons à une forme de domination. Si nous croyons des Hommes, c’est un moindre mal, mais si nous croyons des entités, c’est très dangereux et si nous croyons des forces cosmiques, nous sommes finis. Donc l’Homme doit comprendre ceci, et c’est un principe fondamental de la nouvelle cognition de l’Homme. L’Homme n’a pas besoin de croire ! Il doit s’habituer, petit à petit à savoir, il doit supporter ce qu’il sait, mais il n’a pas besoin de croire.

S’il croit ce qu’on lui dit, il est fini, c’est une loi cosmique, pourquoi ? Parce qu’à partir du moment où l’âme est entrée dans l’enveloppe matérielle, l’âme a été régie par une loi universelle, à laquelle j’ai donné le nom de mensonge cosmique. Pourquoi le mensonge cosmique ? Parce que le mensonge cosmique représente une dimension psychique de l’infinité, que l’ego émotif, mental, rationnel, sensorialisé, basé sur l’expérience des sens, n’est pas capable d’absorber d’une façon intégrale, parce que la pensée de l’Homme a un taux vibratoire qui est inférieur à sa propre lumière.

Donc comme l’Homme n’est pas capable de bénéficier d’une pensée, qui est au-delà de la constitution psychique des besoins paramétriques de son ego ‒ quand je dis paramétrique, je parle de l’émotion et du mental, de l’intellect – il n’est pas capable de vivre, il n’est pas capable de supporter une voyance intégrale de l’avenir de l’énergie en évolution. Donc il n’est pas capable d’avoir une voyance intégrale de l’infinité en perpétuité, donc il n’est pas capable de comprendre les mystères infinis de n’importe quoi.

Et comme il n’est pas capable de comprendre ceci, non pas parce qu’il n’est pas capable de comprendre ceci, mais parce qu’il est obligé égoïquement, psychologiquement, de vivre une part d’émotion dans sa mentalité, il fut institué par les forces cosmiques, qui sous-tendent la conscience de l’Homme à son insu, ce que j’appelle le mensonge cosmique. Et ce mensonge cosmique, c’est une préservation, c’est une protection de l’Homme, c’est une protection de l’ego.

C’est une protection qui empêche l’Homme de virer un jour vers l’insanité, qui ne fait pas avancer l’humanité. Mais à la fin du vingtième siècle, à partir du moment où l’Homme passe de l’involution à l’évolution, le mensonge cosmique est levé, c’est-à-dire que l’Homme a accès à des données qui font partie de la réalisation créatrice de l’intelligence à travers le mental de l’Homme, qui a été finalement totalement épuré de l’émotion dans l’intelligence.

Donc l’Homme, à partir de ce moment-là, est capable de rendre compte à l’Homme, aux masses, à l’humanité, de certaines données qui constituent l’infrastructure psychique, occulte, matérielle, immatérielle, des mondes en évolution. À ce moment-là, c’est intéressant de regarder dans l’avenir de l’évolution, de regarder dans le cosmos, de regarder dans la totalité des sphères, de comprendre les travaux des hiérarchies, de comprendre les mystères de la création de l’Homme, parce que l’Homme n’est plus affecté émotivement dans le mental.

Mais tant que l’Homme est affecté émotivement dans le mental, et qu’il vit le contact avec les plans d’une façon personnelle, cet Homme-là doit faire attention à ne pas croire ce qu’il reçoit. S’il croit ce qu’il reçoit, il sera amené plus loin dans l’élimination de cette croyance, s’il est en contact avec des forces créatrices. S’il est en contact avec des forces astrales, il va être amené à une déchéance psychologique.

S’il est en contact avec le double, ou avec des forces créatrices, ou avec son Esprit, ou avec son double, ou avec sa réalité, appelez ça comme vous voulez, il sera amené éventuellement à passer par des stages d’initiation où il sera forcé d’intégrer l’énergie, c’est-à-dire de dépasser le besoin psychologique de la croyance, pour entrer dans un certain savoir qui est en lui-même absolu, et qui n’est pas basé sur la réflexion égoïque, et qui n’est pas non plus basé sur la mémoire de l’humanité.

Donc l’Homme entrera finalement dans une conscience intégrale, il pourra connaître et comprendre ce qu’il a besoin de savoir, il pourra communiquer télépathiquement avec des entités sur différents plans, il aura une conscience instantanée de l’Homme, il aura une conscience instantanée des entités, il aura aussi une capacité créatrice de demeurer totalement inchangé psychiquement, lorsqu’il entrera en contact avec des formes étranges pour notre expérience, ce que vous appelez des êtres extraterrestres. Donc tout ceci fait partie de l’évolution de l’humanité.

Il y a des Hommes sur la Terre, moi j’en suis un, il y en aura certainement d’autres, il y en a certainement d’autres qui ont différents niveaux de travail, il y aura des Hommes qui auront la fonction d’expliquer à l’humanité des lois cosmiques, et ne pas croire, c’est la fondamentale de tout. L’Homme ne peut pas passer à côté de ceci, parce qu’elle fait partie de la rupture chez l’être humain, de son contact avec les forces lucifériennes et les forces astrales.

FP : Bon, s’il existait par hasard, par bonheur, par chance, un médium qui ne soit pas naïf, qui soit intelligent, mais sans avoir la grosse tête, un vrai médium, la première chose dont il s’apercevrait, est-ce que ça ne serait pas, puisqu’il aurait le contact, la possibilité d’aller sur les plans à la fois ahrimaniens et lucifériens, il s’apercevrait que l’objet de la guerre que ces forces mènent à l’humanité, c’est son âme, c’est de son âme qu’elles veulent s’emparer ces forces-là ?

Il n’y a pas un médium qui va dire ça, il va commercer avec ces forces-là, il va s’en faire le porte-parole, et il va faire une belle philosophie autour de tout ça. Sans même savoir que lui-même est déjà infecté au plus grand degré, et qu’il contamine tout son entourage, et qu’il fait le jeu de ces forces-là. Je n’en ai pas rencontré moi, qui avaient la capacité de voir ce jeu-là qui se jouait dans leur dos, qu’ils n’étaient que des pantins entre les mains de ces forces-là, mais aujourd’hui, on les vénère.

BdM : Oui, c’est ça la situation que nous vivons aujourd’hui. Et nous avons tellement besoin, les Hommes, nous avons besoin à un tel niveau, d’être en puissance mentale. L’Homme a tellement besoin psychologiquement d’être en puissance mentale, c’est-à-dire de communiquer avec ces plans, qu’il ne réalise pas le danger qui le menace. C’est pour ça qu’il viendra un jour où l’Homme devra, lui-même, intégrer cette énergie. Intégrer cette énergie veut dire quoi ? Ça veut dire que cette énergie doit le servir, et non lui, la servir.

FP : Si c’est possible toutefois.

BdM : Ça fait partie de l’évolution, c’est essentiel, c’est nécessaire.

FP : C’est un jeu dangereux.

BdM : C’est un jeu qui est.

FP : C’est pas des forces pour rien, ce sont des forces !

BdM : Oui, mais ce sont des forces qui font partie de la conscience de l’Homme. L’Homme doit intégrer ces forces. Autrement dit, pour que l’Homme passe du stage humain au stage de l’Homme, ou que l’Homme passe du stage de l’Homme au stage du Surhomme, ou que l’Homme passe à un stage qui constitue la totalité de sa conscience, il faut qu’il puisse un jour intégrer ces forces, c’est-à-dire voir à travers le jeu cosmique qui a fait partie de l’involution.

Et si l’Homme ne fait pas ceci, il sera obligé de le faire dans une autre vie, mais ça fait partie de l’évolution, parce que l’Homme n’est pas sur la Terre simplement pour exister, il est sur la Terre pour un jour créer, c’est-à-dire utiliser ces forces selon sa Volonté, son Intelligence, c’est-à-dire selon la capacité intégrale qu’il a de travailler avec ces énergies, sans être dominé par elles comme il le fut pendant l’involution. C’est ça, la différence entre l’involution et l’évolution.

FP : Est-ce qu’on peut travailler avec des forces qui sont fondamentalement anti-Homme ?

BdM : Ce ne sont pas des forces qui sont anti-Homme… Les forces qui sont anti-Homme, ce sont les forces astrales avec lesquelles les médiums trafiquent.

FP : Quelle différence faites-vous entre le plan ahrimanien, satanique, le plan luciférien et les forces astrales ? Où les situez-vous ?

BdM : Les forces astrales sont régies par les forces lucifériennes. Le mental logique, rationnel, de l’Homme est régi par les forces ahrimaniennes. Donc ces deux forces-là conjuguent constamment contre l’Homme, et elles font partie de l’involution de l’humanité. L’Homme doit un jour se libérer complètement de sa conscience astralisée. Pour ce, il faut qu’il connaisse les lois de la pensée, parce que c’est à travers le monde mental, c’est à travers le monde de la pensée, que l’Homme vit son inconscience.

Une fois que l’Homme aura compris les lois de la pensée comme il connaît les lois de la matière, à ce moment-là l’Homme ne vivra plus son mental d’une façon astralisée, il vivra son mental d’une façon créatrice, c’est-à-dire d’une façon qui convient parfaitement à l’harmonie de sa propre lumière avec son ego. L’Homme sera libre.

FP : Il va falloir qu’il soit fort pour ça, mais en attendant, je me demande s’il ne vaudrait pas mieux mettre tout simplement en garde les gens qui, dans un but éventuel de dépassement de soi, commencent un espèce de commerce avec ces forces-là, et dont ils espèrent une issue favorable. J’aimerais qu’on m’en montre, moi, de ces médiums-là, qui n’ont pas une vie misérable.

BdM : Oui, mais on ne peut pas interférer dans la vie de l’Homme, autrement dit, s’il y a une science, si l’Homme conscient, créatif, crée une science sur le plan matériel, pour expliquer à ces sensibles les dangers du plan astral, c’est à l’Homme de regarder ce qui se passe. L’Homme ne peut pas invoquer, de par lui-même, le statut psychologique d’un autre Homme.

Moi, je rencontre des médiums dans ma vie, il y a des médiums qui sont même mes amis, ainsi de suite. Il y a des médiums qui ont contact avec leur Esprit, il y a des médiums qui sont en contact avec l’astral, moi je peux le savoir, mais je ne peux pas arriver à ces gens et leur dire: “Ben écoutez, vous êtes en contact avec l’astral, vous, vous êtes en contact avec l’Esprit”. On me dirait : “Ben ce n’est pas de vos affaires”. Vous comprenez ? Autrement dit, ce que nous avons de besoin sur le plan matériel, c’est une science.

Nous avons besoin d’une nouvelle psychologie, nous avons besoin d’une psychologie créatrice, nous avons besoin d’une psychologie qui est le résultat de l’affinité entre l’Homme et sa lumière. Autrement dit entre l’Homme et sa source, autrement dit entre l’Homme matériel et l’Homme cosmique ! Autrement dit, nous avons besoin d’une science du mental qui constitue pour l’être humain sur le plan matériel, la totalité créatrice de son potentiel, autant par rapport au plan que vous nous avez mentionné tout à l’heure, que les autres plans qui font partie de son évolution.

Mais si pour des raisons d’expérience d’égoicité, de spiritualité, d’ignorance ésotérique ou occulte, nous nous plongeons dans une recherche dont nous ne connaissons pas les bas-fonds et que nous ne voulons pas regarder à travers des sciences qui, aujourd’hui, ont été établies par l’Homme et non pas par les entités, mais par l’Homme qui a combattu contre les entités, à ce moment-là ça fait partie de notre expérience.

On ne peut pas amener l’Homme à la conscience à la cuillère, l’Homme en arrivera à la conscience à travers sa propre expérience, en réalisant graduellement, au fur et à mesure où il évoluera, que le summum de sa totalité, tant qu’il est sur le plan matériel, c’est l’équilibre sur le plan matériel de sa totalité. Si l’Homme n’est pas capable, sur le plan matériel, de vivre sa totalité, il y a quelque chose en lui qui ne tourne pas rond.

Il y a un aspect chez lui qui occultifie sa conscience, qui voile sa conscience, qui illusionne sa conscience, qu’il doit voir. S’il ne veut pas voir parce qu’il est bien dans cette astralité, ça fait partie de son expérience. Mais il y a définitivement un point dans l’évolution de la conscience humaine, où des Hommes qui sauront, des Hommes qui seront conscients, des Hommes qui auront intégré leur énergie, ne seront plus intéressés à trafiquer avec des Hommes qui sont astralisés.

FP : OK. Il est de bon goût dans les milieux supposément intellectuels ou dans l’intelligentsia, de prétendre que Dieu est mort. On le sait, on le voit dans la société aujourd’hui, il a été remplacé par d’innombrables sectes. Il y en a quelque chose comme cinq cents au pays. Elles prennent parfois le nom de secte, parfois le nom de mouvement religieux parallèle ou d’ordre ésotérique, ou de fraternité de ceci ou de cela, et elles sont toutes, en fait, infectées par les forces occultes.

Et tous ces mouvements et toutes ces sectes qui prétendent remplacer les religions traditionnelles, se font les vecteurs de ce mal sur la planète. J’ai traversé ces étapes, j’ai été voir dans tous ces ordres ésotériques ce qui s’y passait, etc. Ils sont tous infectés, par les forces occultes…

BdM : Oui, parce que les forces occultes…

FP : Et ils enseignent aux Hommes !

BdM : Oui !

FP : Et c’est pour ça qu’on peut vraiment dire qu’au royaume des aveugles, les borgnes sont rois aujourd’hui !

BdM : Oui

FP : Puis c’est grave !

BdM : C’est grave !

FP : C’est grave parce que les gens ne savent pas, ne connaissent pas la gravité de la démarche qu’ils viennent d’entreprendre, ils ne savent pas entre quelles mains ils sont. Et ce serait pourtant facile à voir, il y a de l’orgueil toujours à la tête de ces mouvements-là ou de ces individus. C’est de l’orgueil luciférien, ça se reconnaît, ça sent le soufre.

BdM : Oui !

FP : Moi, je trouve que c’est très grave, je trouve que c’est très grave.

BdM : C’est très grave !

FP : Parce que j’ai des téléphones toutes les semaines, des gens qui sont sur le bord du suicide, c’est une recherche de soi, de dépassement de soi, qui les a enmené petit à petit dans la communication avec les plans, et aujourd’hui ils sont sur le bord du suicide, ils n’ont plus d’énergie, ils sont totalement à la merci, récupérés, vidés, et qu’est-ce qu’on peut faire ?

Les mettre entre les mains des psychologues, je trouve que ça relève plutôt de l’exorcisme. Alors essayez donc de trouver un prêtre, ou quelqu’un au clergé, à Montréal, qui s’occuperait d’exorciser quelqu’un ! Il ne croit même pas lui-même au diable, le prêtre en question. Donc il n’y a pas de pratique d’exorcisme à Montréal. Et les gens cherchent désespérément une issue, il n’y en a pas. Ils ont commencé gentiment avec des petites boules de cristal, des petits tarots, des petits pendules, ils ont cheminé dans les mouvements ésotériques, et voilà !

BdM : Oui, c’est une situation qui est très grave.

FP: Je comprends que vous défendiez le point de vue de l’intelligence sur la planète, mais je dirais qu’en parallèle, le Nazaréen a déjà fait un job, il y a deux mmille ans, où il est venu expliquer, comme vous expliquez les lois de l’Intelligence, celles de l’Amour. On voit le résultat aujourd’hui.

Il y a cinquante guerres dans le monde, tous des pays appartenant à l’Organisation des Nations Unies, le résultat, il est là. Alors dans cette progression-là, comment en arriver maintenant à inculquer cette compréhension des plans invisibles, qui tirent les ficelles sur nous autres ? Je pense que la tâche est incroyable, incroyable.

BdM : Tout ceci fait partie de l’évolution de l’Homme.

FP : Je dis juste encore une chose, après ça j’arrête, c’est que, ce qui me fatigue le plus, c’est que, de voir tous ces médiums, toutes ces radios, tous ces gens supposés en contact avec quelque chose de très beau, ils n’ont même pas la simplicité de voir que ces forces-là ne se présentent jamais comme des forces étant négatives. Le diable ne va jamais dire : je suis le diable, il va se faire passer pour qui vous voudrez, le double éthérique, le Christ, la Vierge, saint Joseph.

BdM : C’est pour ça que…

FP : Et maintenant dans le décor, les extraterrestres arrivent, alors la confusion est déjà grande dans le monde, et maintenant les petits hommes verts, ils ont quelque chose aussi à nous apprendre. Mais là, vous allez nous en parler, vous, parce que des contacts avec les médiums, j’en ai eu beaucoup, j’ai travaillé aussi dans les hôpitaux psychiatriques, et je n’ai encore jamais été contacté par les petits hommes verts (rires du public).

BdM : C’est pour ça que réaliser l’importance de ne pas croire, c’est fondamental, c’est le début.

FP : Je crois que c’est la chose la plus importante, pour éviter l’insanité. Bernard, on vous remercie de m’avoir supporté (Applaudissements).

mise à jour le 22/08/2024

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