Marine life – credit: @scubaasmr YouTube

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

François Payotte (FP) : Moi, j’ai de la misère à me situer ce maudit plan astral. Depuis le temps qu’on en parle, je cherche une correspondance physique, j’aimerais savoir où on le situe physiquement, géographiquement, de façon palpable, est-ce qu’on peut s’en faire une représentation imagée ?

Bernard de Montréal (BdM) : Le plan astral c’est un monde, c’est un monde qui n’est pas matériel naturellement, mais qui est connecté avec le corps astral de l’Homme. C’est le monde qui reçoit l’Homme après la mort, autrement dit c’est le monde des morts, on parle souvent des morts, ainsi de suite, mais qu’est-ce que c’est la mort ? C’est le plan astral.

La Terre a son plan astral, donc lorsque les “morts” meurent ou que les vivants meurent, ils vont sur le plan astral de la Terre, donc ils restent dans les environs de la Terre, ils sont connectés psychiquement à l’Homme. Le plan astral c’est aussi réel que le plan matériel, c’est aussi réel que le plan mental, c’est aussi réel que le plan éthérique, il a une fonction différente. C’est le monde de l’âme, l’astral !

FP : Bon, ce que j’essaie de comprendre, en tout cas de figurer, c’est ce que vous appelez le plan astral, autrement dit le plan des morts, par rapport à ce que la Tradition véhicule depuis des millénaires et où elle le situe dans les entrailles de la Terre, autrement dit qu’elle l’appelle le Shéol, l’Hadès, les lieux infernaux, etc., ce monde-là des morts, il est situé dans la Tradition sous nos pieds, pas dans les cimetières là, mais c’est en quelque sorte comme la théorie de la Terre creuse qui a été développée par beaucoup d’occultistes, d’ésotéristes, ce monde-là.

Donc eux autres le positionnent géographiquement, ça peut paraître totalement invraisemblable, mais pour quelqu’un qui prend le soin d’ouvrir simplement la Bible, il va trouver des corrélations constantes à travers deux-mille-cinq-cents années d’Histoire, où on situe ce plan-là des morts sous terre, avec leur influence psychique comme vous dites. Maintenant ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi est-ce que vous le situez, vous, dans l’orbite de la Terre ou dans l’environ de la Terre, dans les airs en quelque sorte ?

BdM : Quand je dis que le plan astral est dans les environs de la Terre, c’est pour empêcher que l’Homme le situe géographiquement. Si vous situez le plan astral dans le centre de la Terre, dans un sens je n’ai aucune objection, dans la mesure où vous situez un des aspects du plan astral dans le centre de la Terre. Il y a des aspects… les aspects lourds du plan astral se situent dans le centre de la Terre.

Autrement dit la gravité… la gravité astrale force les atomes de l’âme à se centrer dans la perpétuité vide de la conscience de la Terre qui est le centre de la Terre. Si vous considérez le centre de la Terre comme étant le début du plan inférieur du plan astral, ça va ! Mais le plan astral a plusieurs niveaux de conscience, dans ce sens que dans le plan astral, vous avez ce que les Anciens appellent les enfers, comme vous avez ce que les Anciens appellent le ciel ou les cieux.

Donc dans le plan astral, vous avez des couches de conscience, des ouvertures vers d’autres infinités qui ne font pas nécessairement partie du centre “géotique” de la Terre, et ces infinités qui ne font pas partie de ce centre de la Terre-là, sont des infinités qui correspondent beaucoup plus à l’élévation de l’âme qu’à l’abaissement de l’âme. Donc vous avez sur ces plans-là des morts qui ont de plus grandes vertus que sur les plans inférieurs de la Terre.

Si on situe le plan astral simplement par rapport au centre de la Terre, à ce moment-là on invite le troisième œil à chercher dans les profondeurs de l’infinité vers le centre de la Terre, donc automatiquement on le force à astraliser sa propre énergie et à descendre par magnétisation renversée vers le centre de la Terre. Il y a… je vais vous expliquer ce que je veux dire…

Supposons que je voudrais que vous, vous fassiez une recherche occulte mais à ma façon. Alors je vous situerais par rapport à un monde et je vous dirais : “Si tu vas dans cette direction-là, tu atteindras telle chose”. Si moi par contre, celui qui vous amène à vivre cette expérience, je connais les lois de ces mondes, mais je ne veux pas que vous bénéficiez de la connaissance de ces mondes, je vais vous donner une direction par rapport à ces mondes que vous allez suivre, et qui va naturellement vous amener vers des plans inférieurs de conscience. Et c’est ça qui se passe dans le monde de la mort !

La lutte, parce qu’il y a une lutte aujourd’hui sur la Terre qui se fait à une petite échelle, mais à une très vaste échelle en même temps, une petite échelle sur le plan de l’Homme, mais une très vaste échelle sur le plan cosmique, il y a une lutte qui se veut de désengager finalement l’Homme des sciences occultes et ésotériques de l’involution ; non pas parce que ces sciences ne sont pas valables, non pas parce qu’elles ne sont pas réelles, mais parce qu’elles ont été créées, maintenues, données, imprimées dans la conscience humaine, alors que l’Homme n’avait pas le pouvoir de conscientiser sa propre connaissance.

De sorte qu’il est devenu, sans s’en rendre compte, à son insu, au cours des millénaires, un étudiant des forces occultes, un étudiant des lois occultes et un étudiant de l’occultisme, et l’Homme ne doit pas être un étudiant de l’occultisme. Si un Homme est un étudiant de l’occultisme, ça veut dire qu’il y a au dessus de lui un maître occulte. Et si l’Homme ne peut pas connaître l’origine du maître occulte, comment voulez-vous qu’il connaisse l’origine de la science occulte !

Et le danger il est précisément là, et à la fin du vingtième siècle, il y a des Hommes sur le globe qui ne sont pas des étudiants de l’occultisme, mais qui sont eux-mêmes dans la chaire occulte, dans ce sens qu’ils ont la capacité intégrale de mentaliser au-dessus du plan astral pour pouvoir communiquer télépathiquement avec ce plan, et forcer ce plan à se rendre à l’évidence de son propre mensonge.

Donc il y a des Hommes sur la Terre qui ne sont pas influençables dans le mental, qui ne sont pas alors influençables astralement, donc qui ne sont pas influençables par le monde de la mort, donc qui ne sont pas assujettis à la science dite occulte.

FP : Bon. Alors donc, voyez, vous annoncez deux polarités dans ce monde-là, autrement dit une polarité infernale et on va dire une polarité céleste, dans le plan astral, par rapport au niveau de conscience, est-ce que ça, ça correspond à ce que les occultistes appellent Agartha pour le plan infernal et Shambhala pour le plan céleste du plan astral ?

BdM : Oui, pour les occultistes, oui ! Mais pour moi, l’Agartha et Shambhala, ça fait partie de la même variation du plan astral qui tend à nier chez l’Homme la correspondance mentale de sa conscience absolue.

FP : Autrement dit, les deux plans sont des plans de domination ?

BdM : Les deux plans sont des plans de domination. Dans l’ésotérisme traditionnel, on a tendance à donner à l’Agartha une qualité et à Shambhala une autre qualité. Mais pour un Homme qui n’est plus régi par les lois astrales, qui n’est plus “occulté”, il est facile de comprendre que la fonction de l’Agartha, c’est de déterminer, sur le plan matériel, la capacité mentale de l’Homme de ne connaître que par la vision éthérique de son mental les aspects matériels de sa conscience, afin de dominer sa conscience sur le plan matériel, et de donner à la jouissance de son corps la qualité de la science nécessaire à l’exécution de son intelligence.

Si nous regardons Shambhala c’est le côté opposé. Shambhala, la fonction de Shambhala, c’est de donner à l’Homme la capacité d’épuiser mystiquement sa conscience, pour revivre la mémoire astrale des ses anciennes alliances avec des forces occultes qui, durant la période Atlantéenne, avaient donné à cette civilisation la capacité mentale de traiter avec les forces élémentales, et de contrôler les espaces ethériques de la matière du plan animal, du plan végétatif.

Mais pour un Homme qui fait partie d’une autre génération de conscience, pour un Homme qui fait partie d’un stage dans l’évolution de l’Homme où la concupiscence psychique de Shambhala et de l’Agartha s’arrête dans un astral qui a été totalement détruit par sa conscience mentale, il n’y a plus de lois, il n’y a plus d’insistance. Il n’y a plus de connaissances occultes qui vaillent pour lui la peine d’être perçues d’une façon pédagogique.

De sorte qu’à ce moment-là, il devient libre, lui, d’établir sur le plan matériel les limitations psychiques, “astraux-psychiques” de Shambhala et de l’Agartha, pour permettre finalement à une humanité future, de se désengager des forces qui ont dominé l’involution de l’Homme ; et finalement, pour permettre à l’Homme nouveau de se désengager complètement de la mémoire occulte du passé, pour entrer finalement dans la conscience créative du temps nouveau qui vient. L’Homme aura besoin demain d’une conscience créative.

Qu’est-ce que c’est qu’une conscience créative ? C’est une conscience qui est capable de voir et de déjouer les aspects symboliques astraux, et “astraux-psychiques” des mondes inférieurs. Si l’Homme n’est pas capable de faire ceci, évidemment les sciences occultes, et surtout certaines sciences occultes qui n’apparaissent pas encore dans le monde, vont être tellement fascinantes pour l’Homme qu’il va être astralisé malgré lui, parce que l’Homme est un être qui est facilement fascinable. Pourquoi ? Parce qu’il n’a pas de science.

Et tant que l’Homme n’a pas de science, il est fascinable parce qu’il est obligé de s’assujettir à la science d’un autre, que ce soit un maître ou que ce soit une école, et l’Homme n’a pas, sur le plan matériel, à partir du moment où il passe de l’involution à l’évolution, à être assujetti à une science quelconque puisqu’il est lui-même le rayonnement de sa propre science en fusion.

Dans la mesure où il est capable de supporter sur ses épaules, autrement dit dans son mental, la destruction de la polarité de tout ce que l’humanité pendant l’involution a voulu connaître, a connu et a su par rapport aux forces qui ont travesti son identité, forces qui font partie de l’involution, forces qui sont soit ahrimaniennes ou lucifériennes, mais qui font partie de la descente sur la Terre de certaines énergies de l’âme pour la formulation éventuelle de l’ego.

Donc l’Homme n’a plus… l’Homme nouveau, l’Homme conscient, appelez-le comme vous voulez – parce que moi les mots, les noms, les concepts, ça ne m’intéresse pas tellement, mais on s’en sert simplement pour véhiculer une vibration – l’Homme nouveau, c’est-à-dire l’Homme demain qui aura une identité intégrale, sera capable de regarder dans les voûtes de la connaissance occulte de l’involution, à partir des races Indo-Européennes, des races Atlantéennes, des races Lémuriennes, ou les autres races qui existent sur d’autres planètes.

Et il pourra facilement établir la loi de la conversion de l’énergie astrale en énergie mentale qui lui fut refusée pendant l’involution et qui fut responsable pour la brisure des circuits universels, du contact entre lui et son double, donc de l’éteinte du contact psychique, qui a créé chez lui une indomptable nuisance à son évolution, qui a créé chez lui une nécessité fondamentale de s’allier avec des forces pour apprendre quelque chose qui n’était même pas sous le contrôle de sa propre gestion.

Aujourd’hui, si vous allez à l’école, on vous met dans une école, une école qui est sanctionnée par le gouvernement, sanctionnée par les organisations, sanctionnée par l’histoire, sanctionnée par votre civilisation, donc vous allez dans une école et vous apprenez les sciences qui conviennent suffisamment bien à votre mental et à l’équilibre psychique de votre moi. OK. Mais lorsque l’Homme va dans une école occulte, lorsque l’Homme entre dans les temples de la connaissance, lorsque l’Homme recherche les temples de la connaissance et les profondeurs de ces connaissances, les connaissances qu’il va chercher, elles viennent d’où ?

Elles lui ont été dictées par qui ? Elles ont pris origine quand ? Quels en sont les auteurs ? L’Homme n’est même pas, aujourd’hui, capable d’absorber la totalité de ces connaissances, donc imaginez-vous si l’Homme a la capacité d’absorber la vérification absolue de l’origine de ces auteurs ! Donc l’Homme occulte, aujourd’hui, l’occultiste, l’ésotériste, sont des gens qui, à cause de la nature de leur âme et l’évolution de l’âme, et la grande sensibilité de l’être, vont chercher dans cet arcane des choses intéressantes, mais à quel prix ?

Au prix de la destruction systématique de leur capacité d’intégrer leur moi, pour la vérification absolue du mensonge cosmique qui fait partie intégrale de ces structures occultes !

FP : Mais ces forces-là, Agartha ou Shambhala, représentées par ces deux pôles-là, est-ce qu’elles étaient implantées sur Terre avant la race adamique, avant l’arrivée de l’Homme tel qu’on le connaît aujourd’hui ?

BdM : Ces centres d’intelligence faisaient partie de l’organisation psychique de la Terre sur les plans invisibles avant la descente dans la matière de l’âme. Les Hommes ou les intelligences qui sont la substance même et la puissance même de l’Agartha et de Shambhala sont des intelligences qui viennent d’en dehors du système solaire originalement, et qui se sont projetées astralement dans la conscience de la Terre pour pouvoir vérifier dans l’instantanéité, la capacité évolutive de l’être humain qui, dans ce temps-là, était à un stage animal.

Autrement dit, l’évolution de la conscience de la Terre, l’évolution de l’Homme, l’involution, le progrès de l’Homme, le progrès de l’ego… La lutte de l’Homme contre les puissances qui ont dominé sa conscience était une lutte qui était le résultat de la domination graduelle de ces forces, et qui travaille de “l’imbriquement” de ces forces avec sa conscience. L’Homme aujourd’hui sur la Terre, qu’il soit de quelque nation que ce soit, qu’il soit occidental ou oriental, qu’il soit simple disciple ou qu’il soit maître, a l’impression que la nature même de la conscience humaine est directement reliée à l’évolution de son moi.

Alors que ceci est une totale illusion, c’est une illusion qui est tellement grande que c’est cette même illusion qui a été formulée par le travail très longuement achevé et très patiemment achevé entre les forces de Shambhala et les forces de l’Agartha. Les forces de l’Agartha sont responsables par exemple pour le développement “péculier”, particulier chez l’être humain, de la composition organique de son cœur. Le cœur humain n’est pas ce que nous pensons.

Nous pensons que le cœur humain est un organe qui sert… qui est une sorte de pompe, lorsqu’en fait le cœur humain est un chakra, mais dont le centre psychique n’est pas situé sur le plan matériel, il est situé sur le plan astral. Il n’est même pas situé sur le plan éthérique. Autrement dit, le chakra du cœur est contrôlé par les forces “shambhaliennes” ou les forces “agarthiennes”, parce que c’est le cœur qui détermine dans un certain temps, le cycle de vie.

Donc c’est donné à certaines intelligences sur d’autres plans de cesser la fonction du cœur lorsque l’Homme doit être ramené au monde de la mort. Donc le cœur de l’Homme est contrôlé par les forces de Shambhala et les forces de l’Agartha. Il y a les organes chez l’être humain, les reins… toute la structure organique de l’Homme est contrôlée par les forces sur les autres plans, parce qu’il y a des organes qui sont des chakras.

Mais il n’y a aucune force occulte sur la Terre, il n’y a aucune science occulte qui existe aujourd’hui sur la Terre, qu’elle soit orientale ou occidentale, qui va dévoiler à l’Homme la présence de Shambhala et de l’Agartha dans la constitution psychique et vitale de son organisme, parce qu’à ce moment-là, si l’Homme était donné de savoir ces choses, il serait obligé et forcé de reconnaître l’illusion de son libre arbitre.

Et si l’Homme vivait ou reconnaissait l’illusion de son libre arbitre, sans avoir vécu une certaine préparation, à ce moment-là il serait extrêmement découragé de la vie, et il perdrait conscience égoïque, de sorte qu’il serait totalement empoisonné par ces forces, il perdrait la capacité de vivre son libre arbitre, donc automatiquement il vivrait une certaine possession, et c’est le phénomène que nous retrouvons dans l’aliénation mentale.

Les gens qui vivent des aliénations mentales sont des gens qui sont extrêmement vitalisés par les forces de l’Agartha ou de Shambhala, selon qu’ils sont mystiques ou simplement tueurs. Donc les gens… l’Homme découvrira, avec le temps, que la nature même de la science de l’énergie est fondamentalement niée à sa conscience. Pour quelles raisons ? Pour protéger la stabilité égoïque de son mental, pour protéger la nature même de son moi et pour continuer l’inévitable nécessité évolutive de la conscience égoïque sur la Terre, qui donne quoi, dans le fond ?

Ça donne à l’âme la capacité de se perfectionner. Le perfectionnement de l’âme, c’est quoi ? C’est le perfectionnement de la mémoire. Le perfectionnement de la mémoire, c’est quoi ? C’est le développement des attributions matérielles sur la Terre en fonction de leurs aspects psychiques qui donnent à Shambhala et à l’Agartha un plus grand pouvoir psychique sur l’ego qui se réincarne. Donc la liaison entre Shambhala, l’Agartha, et l’Homme, c’est une relation triangulaire, c’est un monde qui ne cesse d’éviter que l’Homme sorte de sa propre orbite.

C’est-à-dire de son orbite planétaire, c’est-à-dire de son orbite qui, éventuellement, le mène au monde de la mort. Regardez… si vous arrivez un jour et vous dites à quelqu’un : “Ah ! Il y a quelqu’un sur la planète qui ne meurt pas”… On va vous rire à la face, pourquoi ? Parce que mourir, ça a été constaté pendant des millénaires, pourquoi ? Parce que la mort est absolument contrôlée par Shambhala, la mort n’est pas contrôlée par l’Agartha, elle est contrôlée par Shambhala.

FP: Mais ce qui est curieux, c’est que les occultistes prétendent que c’est Shambhala aujourd’hui qui contrôle l’Agartha, autrement dit on ne peut plus différencier un pôle de l’autre, c’est Shambhala qui a pris le contrôle sur l’Agartha ?

BdM : Je vais vous dire pourquoi… (Coupure enregistrement)… (Reprise en cours d’enregistrement) (…) l’Agartha, parce que dans l’Agartha, les intelligences sont extrêmement niaiseuses. Alors que les intelligences de Shambhala sont réellement des intelligences… le maître du monde fait partie de Shambhala… OK. Donc comme… ils ont des fonctions différentes, mais le mal est devenu permissif sur la Terre, le mal est devenu généralisé, le mal fait partie de la conscience de la civilisation. Le mal aujourd’hui n’est plus distinguable du bienfait civilisateur de notre société.

L’Homme n’est plus capable aujourd’hui de distinguer le mal du bien. L’Homme n’est plus capable aujourd’hui de distinguer le mal qui s’incruste dans la volition technique de la science moderne. Le mal fait partie de l’institutionnalisation de l’intelligence sur la Terre. Donc, de plus en plus Shambhala et l’Agartha se rapprochent, autrement dit, de plus en plus Shambhala utilise l’Agartha, et Agartha bénéficie de Shambhala. Autrement dit, plus le mal devient évidemment intelligent.

Plus l’Agartha utilise l’intelligence de Shambhala. Plus le mal devient inévitablement grotesque, plus Shambhala utilise l’Agartha. Pourquoi ? Parce que la proposition fondamentale de toute connaissance occulte sur la Terre, dans la mesure où elle est visionnée par une personne qui a une conscience en fusion, est celle-ci : c’est que dans les mondes parallèles, la doctrine du bien et du mal constitue simplement la volition des étrangers de l’espace ; étrangers qui ont la fonction de maintenir sur la Terre un équilibre et un déséquilibre, afin de rendre constamment en perpétuité cyclique l’évolution de l’Homme.

L’Homme, un jour, doit sortir, se déchirer complètement de l’enveloppe de sa matière. Mais il ne le fera jamais tant qu’il sera assujetti à ces deux puissances qui sont des formes d’intelligence qui sont organisées à un niveau qu’il conviendrait, pour nous, d’appeler le gouvernement invisible, mais gouvernement invisible du centre de la Terre et non pas gouvernement invisible de la Régence planétaire future.

FP : Est-ce qu’il y a une correspondance avec les phases de la pleine lune et les dérèglements psychiques ? Est-ce que ça ne voudrait pas dire que Shambhala aurait, je ne sais pas moi, son siège social sur la face cachée de la lune, par exemple, une théorie qui a été avancée par bon nombre d’occultistes ?

BdM : La lune… la lune, en tant que globe, n’est que la manifestation matérielle de tout un empire. La lune est un monde, et les intelligences qui vivent sur la lune, ce sont des intelligences qui sont extrêmement petites… elles sont à peu près hautes comme ça… ce sont des petits êtres. Et ce sont des êtres qui ne sont pas nécessairement malfaisants, mais ces êtres-là sont contrôlés par l’Agartha. Une personne par exemple, qui vit l’aliénation mentale, on dit souvent : “la personne elle est lunatique”, les gens qui vivent de l’aliénation mentale sont très affectés par ces êtres. Pourquoi ?

Parce que ces êtres ont tellement peu d’intelligence, et c’est pour ça qu’un être qui est affecté mentalement, ne peut pas manifester beaucoup d’intelligence parce que la particularité de l’intelligence sur la Terre, que l’Homme soit intelligent ou non, que l’Homme soit bien éduqué ou simplement aliéné, la particularité de l’intelligence sur la Terre, c’est qu’elle est court-circuitable.

Le mental de l’Homme c’est une radio, nous avons une radio qui est matérielle, le cerveau, nous avons une radio qui est ethérique, et nous traitons en général avec l’aspect matériel des ondes, nous traitons en général avec l’aspect matériel de l’intelligence, celle qui est enregistrée dans les cellules. Mais il y a un autre cerveau dans la conscience de l’Homme qui est le cerveau ethérique et ce cerveau-là peut être facilement utilisé par les forces lunaires pour empêcher que l’Homme puisse découvrir le secret de son origine.

Donc pour empêcher que l’Homme découvre le secret de l’origine de ses pensées, surtout si ses pensées sont en flagrante contradiction avec la nature de ses propres mœurs égoïques. Je vous donne un exemple. Si vous avez un Homme qui vit une aliénation mentale et qui entend une voix dans la tête et qu’on lui dit : “Bon ben, va détruire telle chose dans le monde”, il entend définitivement une voix, et il va faire la chose, et il va détruire quelque chose dans le monde.

S’il était le moindrement intelligent, cet Homme, s’il était capable d’intelligence, autrement dit s’il n’était pas ajusté vibratoirement ou s’il ne subissait pas ce court-circuitage de son cerveau matériel, il pourrait réaliser instantanément qu’il y a quelqu’un qui joue avec sa tête. Il réaliserait qu’il y a quelque chose qui se passe dans son mental, on essaie de trafiquer avec son espace psychique.

Mais l’Homme n’est pas suffisamment intelligent pour réaliser ceci et nous n’avons pas une science de l’Esprit suffisamment occulte, autrement dit suffisamment avancée, pour donner à l’Homme qui vit une certaine aliénation un gage de sa réalité. Les Hommes aujourd’hui, la science aujourd’hui ne peut pas… surtout la science institutionnalisée, n’est pas capable d’objectiver sa perception de la voix.

Donc, tout ce qu’on peut faire c’est couper le circuit, c’est-à-dire donner à l’Homme certains ingrédients chimiques pour couper ce circuit, mais le circuit demeure, et lorsqu’on arrête de couper le circuit avec des pilules, il revient et il se reconnecte, ainsi de suite. Donc l’Homme perd sa conscience, il ne revient jamais à sa conscience, il devient plutôt graduellement, au cours des années, végétatif.

Et ça, c’est une grande déception pour moi, parce que connaissant le phénomène d’aliénation mentale tel que je le connais, et réalisant comment se façonne ce phénomène dans la conscience humaine, je réalise qu’il y a beaucoup d’êtres sur la Terre qui seraient facilement récupérables dans la mesure où nous aurions une science capable d’objectiver ce qui se passe dans leur mental. Mais ce n’est pas le temps.

Ceci viendra avec un plus grand exposé de la science, de la psychologie supramentale sur la Terre, avec le temps, les générations, ainsi de suite. Mais si nous considérons les forces de l’Agartha et les forces de Shambhala, et les forces de la lune, d’un point de vue d’une conscience intégrale, nous voyons que ces forces font partie de l’organisation psychique de l’évolution de la Terre. Donc elles font partie de l’involution de l’Homme. Et un jour, dans le temps, ces forces devront être totalement neutralisées dans la conscience humaine.

Mais ceci ne se fera que dans le temps ou dans le moment de l’évolution où l’Homme aura finalement commencé à comprendre le phénomène de la pensée. Tant que l’Homme ne comprendra pas d’une façon absolue, d’une façon intégrale, le phénomène de la pensée, il sera assujetti à ces puissances et à ces dominations, il sera facilement dominé, il sera facilement influencé, il n’aura aucune identité, et il n’aura aucune idée qu’est-ce que c’est le savoir.

Donc s’il est moindrement une âme évoluée, il cherchera dans les sciences ésotériques, dans les sectes ésotériques, dans les écoles ésotériques, il voyagera dans le monde, il rencontrera des maîtres, et il se fera “ésotériser”, “occulter”, et avec le temps, les années, les générations, il réalisera que d’une façon ou d’une autre, il se sera fait “enculer” ! (rires du public).

FP : J’ai toujours dit qu’on vivait Sodome et Gomorrhe (rires du public).

BdM : Et remarquez une chose, quand je dis “enculer”, je ne dis pas ça pour…

FP : Prendre la place du révérend Père V… Non !

BdM : Non, je ne dis pas ça pour diminuer l’importance de ces Hommes, de ces maîtres, qui se situent un peu partout dans l’histoire humaine… Non, ce n’est pas ça ! Ce que je dis, c’est que tant que les maîtres ne connaîtront pas les origines de leur science, ils seront malgré eux-mêmes, malgré leurs bonnes intentions, malgré l’élévation de l’âme, malgré leurs belles auras, ils seront des êtres qui, à partir du point de vue de la conscience supramentale, à partir du point de vue de la fusion de l’Homme nouveau, des êtres qui retarderont l’évolution de l’intelligence sur la Terre, mais qui accéléreront l’évolution de la spiritualité sur la Terre !

Autrement dit, si vous me demandez : “Qu’est-ce que c’est la fonction d’un maître spirituel, d’un maître à quelque niveau que ce soit”… C’est de développer, d’amener l’Homme au développement de la conscience spirituelle, ceci involutivement parlant, en soi, est bon. Mais ce n’est pas suffisant, parce que vous reconnaîtrez un jour… l’Homme reconnaîtra un jour que la conscience matérielle qui lui est donnée, apposée, expérimentée, à travers le truchement du corps astral, la conscience spirituelle qui lui est donnée par le développement subtil du corps astral demeure une conscience contrôlée par les forces de l’Agartha et de Shambhala.

Si jamais vous avez l’occasion d’aller dans les mondes parallèles et de visiter les plans astraux – vous n’avez pas à aller dans les mondes inférieurs parce que les mondes inférieurs, ce n’est pas beau – mais si vous allez sur les hauts plans, sur réellement les hauts plans, de ce que nous dans l’Église Romaine catholique, on appelle le ciel, ainsi de suite, vous allez dans les hauts plans…

Et si vous étudiez la scientifisation du symbole, si vous étudiez les lois du non-retour de la conscience humaine, qui veut dire les lois de la mort, si vous étudiez les lois de la spiritualité, si vous étudiez les lois de la confusion, si vous étudiez les lois de la perception astrale qui mènent au mysticisme, qui mènent au Nirvana, qui mènent à toutes les formes subtiles de l’état Bouddhique, vous réaliserez que dans les plus hauts plans astraux de la conscience de l’Homme de la Terre…

Et je parle de l’Homme sur la Terre, je ne parle pas de l’Homme sur d’autres planètes – dans la plus haute conscience de l’Homme de la Terre, dans ces états les plus sublimes, dans ces états les plus Bouddhiques, dans ces états les plus près de ce que nous appelons la confrontation entre l’Homme et l’absolu, il y a dans ces plans, une organisation extrêmement intelligente qui pulvérise le pouvoir de la conscience humaine, force l’âme à demeurer régie par les lois de la réincarnation, amène l’Homme en tant que conscience à se subdiviser contre lui-même…

Donc à perdre totalement la conscience de ses cellules, pour ne laisser pénétrer dans la conscience humaine que des effluves d’énergie, où l’intelligence est incapable de se revitaliser instantanément. Un être humain intelligent qui fait partie de l’évolution future aura la capacité instantanée de vibrer la conscience de ses cellules. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu’un être humain aura la capacité instantanée d’utiliser son mental pour la vérification absolue de tous les mots qu’il utilise par sa parole, pour distinguer la vibration de sa parole de la vibration de sa mémoire, afin de ne pas être assujetti à sa mémoire mais de n’être vibrant que dans sa parole.

Autrement dit, l’Homme nouveau ne vivra plus de mémoire, il n’aura plus besoin de mémoire, ceci ne veut pas dire qu’il n’aura pas de mémoire, ceci veut dire qu’il ne vivra plus de mémoire subjective, parce que la conscience des cellules aura été libérée par son mental à partir du moment où le corps astral ou le plan de l’âme, aura cessé d’intervenir électriquement dans l’organisation psychique de son moi. Ceci étant causé par la distribution à partir de Shambhala et de l’Agartha, à travers les mondes, les planètes environnantes, et la lune, d’effluves qui ont tendance à constamment affecter nos organes.

L’être humain est un être qui est affecté constamment, n’importe quel astrologue vous le dira. L’être humain est un être qui est affecté dans ses organes par le système planétaire, il y a des vibrations, il y a des courants d’énergie subtile qui affectent le foie, le cœur, tout ce qui compose l’Homme physiquement. Et l’Homme, un jour, devra en arriver à être libre de ces effluves-là, c’est-à-dire qu’il devra en arriver un jour à vibrer ses organes à partir de son cerveau éthérique, au lieu de vibrer ses organes à partir de ces forces créatives involutives qui utilisent les planètes pour supporter le rythme planétaire de la conversion organique en une sorte de sang bleu que vous appelez, vous, l’aura.

Le sang bleu de l’Homme c’est l’aura. On appelle ça l’aura. Moi j’appelle ça le sang bleu dans mes conférences ou dans mes livres. Plus tard, lorsque j’entrerai dans le mystère de cette aura, je l’expliquerai. Là, je n’ai pas le temps, mais le sang bleu de l’Homme, c’est la composition psychique de l’âme depuis le temps, dans l’involution, que l’Homme vivait sur la Terre, totalement coupé de l’expérience de l’âme sur d’autres planètes.

Autrement dit le sang bleu de l’Homme, autrement dit l’aura humaine, c’est une aura qui est le résultat de la composition des incarnations involutives de l’Homme à partir du moment où il a pénétré dans la matière, suite à la brisure des circuits adamiques avec les mondes universels. Donc, ce que l’Homme a vécu ou ce que certaines âmes ont connu dans d’autres parties du cosmos, elles ne peuvent pas l’amener sur la Terre !

Parce qu’aussitôt que l’Homme s’incarne sur la Terre, la mémoire cosmique, son contact avec les circuits universels – ses expériences grandioses avant la descente dans la matière sur notre planète – est coupé parce que Shambhala et l’Agartha ont précédence sur le taux vibratoire de la conscience humaine. Si l’Homme avait une conscience intégrale, si l’Homme avait une fusion mentale, si l’Homme utilisait son cerveau éthérique, Shambhala et l’Agartha n’auraient aucun pouvoir sur les mouvements créatifs de sa conscience cellulaire.

L’Homme n’aurait pas besoin de vivre de conscience des cellules à partir de l’astralisation de son mental. L’Homme vivrait directement de la conscience de ses cellules. Son cerveau éthérique, la conscience de ses cellules seraient UN et il serait automatiquement rattaché, connecté à l’origine de son propre moi qui n’est pas sur la Terre dans la matière, mais qui est sur les plans cosmiques, dans le mental universel. Donc à ce moment-là, l’Homme sur la Terre, en tant que fraction, en tant que fragmentation de cette unité universelle, représenterait l’aspect fusionné de cette constante universelle.

L’Homme serait parfaitement bien dans sa peau, il serait dans la science universelle, il n’aurait pas besoin d’occulter son mental pour découvrir des anciennes connaissances qui étaient sous le contrôle de l’Agartha et de Shambhala, donc il serait libre de la mémoire de l’humanité, il serait libre de la mémoire des cellules. Il serait libre de la mémoire de l’âme, l’âme serait totalement fracturée dans son périsprit, et l’âme deviendrait nucléaire.

Et le double qui est le moi universel fusionnerait avec cette âme, lui donnerait un taux vibratoire qui permettrait à l’Homme de finalement cesser d’utiliser ses chakras pour fonctionner, et n’utiliserait que son cerveau éthérique. Alors que dans toutes les sciences ésotériques sur la Terre, on parle des chakras, des chakras, des chakras : “Ah ! Ben travaillez votre kundalini, faites monter votre kundalini, faites descendre votre kundalini, allez cherchez du pouvoir avec votre kundalini”…

Et c’est plein de gens aujourd’hui qui travaillent tellement avec la kundalini qu’ils sont rendus réellement “fame” (célèbres) ! Donc le danger… c’est pour ça que je respecte Aurobindo, quand il disait Aurobindo : “L’énergie de 69, elle descendra vers la Terre, vers l’Homme, ce n’est pas l’Homme égoïquement qui ira la chercher cette énergie, elle descendra en lui, elle ouvrira totalement ses centres et elle libérera en lui sa kundalini”.

Donc elle permettra finalement que l’âme, au lieu d’être l’accumulation d’une vibration spirituelle basée sur le principe du développement à l’infini d’une mémoire suggestive, d’une mémoire circonstancielle, d’une mémoire expérimentale, l’Homme vivra d’une conscience intégrale, c’est-à-dire une conscience où, par la parole réunie à l’Esprit, manifestée à travers une conscience intégrale, il pourra savoir. Qu’est-ce que ça veut dire savoir ? Savoir, ça veut dire parler sans failles, savoir ça veut dire parler à l’infini !

Savoir, ça veut dire ne pas parler avec de la mémoire. Savoir, ça veut dire découvrir pour soi et pour les autres dans une infinité d’instant, la capacité de la conscience des cellules de révéler à l’Homme qu’il est un être absolu dans la définition même de sa conscience universelle. Tant que l’Homme n’aura pas conscience qu’il est en lui-même un être absolu, il sera un être relatif. Donc étant un être relatif, il sera obligé de vivre une polarité.

Vivant une polarité, il sera prisonnier du bien et du mal, dans ses aspects les plus extrêmes. Étant prisonnier du bien et du mal, il sera obligé de composer mentalement avec le bien et le mal, donc il aura besoin de l’émotion pour stabiliser cette pensée. Utilisant l’émotion pour stabiliser la pensée du bien et du mal, afin de maintenir un équilibre psychique dans ses centres, il sera prisonnier de l’Agartha et de Shambhala. Donc l’Homme, c’est le fils dans la matière de Shambhala et de l’Agartha.

FP : Donc, dès l’origine des temps, les forces Agarthiennes et de Shambhala sont responsables d’un homicide qui a été perpétré sur le dos de l’Homme, elles sont responsables de sa mort ?

BdM : Non.

FP : Puisqu’avant ça, il vivait des temps beaucoup plus élevés ?

BdM : Non non, non, ce n’est pas Shambhala et l’Agartha qui sont responsables de la mort de l’Homme. La mort de l’Homme, l’impuissance de l’Homme, la coupure des circuits universels entre l’Homme et sa source, est le résultat d’un accident scientifique sur les plans. Donc il y a eu un accident, c’est-à-dire qu’on a travaillé avec des forces tellement puissantes dans l’univers que le choc a créé une rupture entre l’Homme et la source.

Et à partir du moment où l’Homme a été séparé de la source, il a fallu que des gouvernements s’occupent de son involution, et les forces qui sont venues à l’aide de l’Homme sont les forces de Shambhala et de l’Agartha. Donc les forces de l’involution que vous, dans vos doctrines occultes, vous appelez les forces ahrimaniennes ou les forces lucifériennes, ce sont des forces qui sont venues à l’aide de l’Homme pour empêcher que l’Homme puisse bénéficier d’une science qu’il ne pouvait plus utiliser.

Donc pour remplacer la science cosmique de la période pré-adamique, on a instiller dans l’Homme une nouvelle science qui était basée sur la capacité de penser. La nouvelle science de l’Homme était basée sur la capacité de penser. Et à partir du moment où l’Homme a commencé à penser d’une façon égoïque, il a commencé à institutionnaliser sur le plan matériel, différentes formes qu’il a concrétisées dans la matière, qu’on a appelé la civilisation.

Ces civilisations ont servi de milieu d’expériences pour l’Homme, de médium d’expériences pour l’Homme, et au cours des âges, ces civilisations ont changé, l’Homme a changé, l’Homme a évolué très très lentement mais il a évolué d’une façon à donner, avec les siècles, les millénaires, une certaine définition égoïque à sa conscience animique prisonnière de la matière. Donc Il ne faut pas blâmer les forces de Shambhala ou de l’Agartha pour la chute de l’Homme. La chute de l’Homme est le produit d’un accident universel.

Mais les forces de Shambhala et les forces de l’Agartha ont été responsables pour la continuité, après la rupture des circuits universels, de ce que nous appelons l’ignorance humaine. C’était leur fonction, d’ailleurs c’était leur gage, c’était leur condition, c’était leur contrat. Donc le contrat leur a été donné pour tant d’années, tant de siècles, et vient le temps dans quelques années, et à partir de 69 sur la Terre, occultement parlant, le pouvoir des forces de l’Agartha et de Shambhala est rompu.

Mais il est rompu seulement dans la conscience des initiés, il n’est pas rompu dans la conscience de la Terre. Et viendra un point où sur la Terre, dans un certain temps, viendra une manifestation initiatique suffisamment puissante dans le monde, pour que l’Homme, la masse, les masses humaines de l’Ouest et de l’Est puissent réaliser que, finalement, il y a sur la Terre la réalisation ou la fantomisation du corps éthérique.

Lorsque la fantomisation du corps étherique sera sur la Terre, lorsque les télévisions, les réseaux, les prêtres, la conscience humaine mondiale, politique, économique, aura réalisé que la fantomisation du corps éthérique existe, à ce moment là, le pouvoir de Shambhala et de l’Agartha sera arrêté. Et à ce moment-là, il y aura reconstruction de la conscience humaine, il y aura redéveloppement de la science.

Il y aura ré-application de la science, mais il y aura des conséquences tellement grandes à ce développement, que dans les premiers mouvements de cette science sur la Terre, ce mouvement devra être totalement occulté des yeux de l’Homme, pour ne représenter au cours des générations qu’un développement en contact avec l’humanité, pour permettre que les races étant les descendantes des actions de Shambhala et de l’Agartha, puissent bénéficier un peu de la nouvelle lumière qui viendra sur le globe.

Donc il ne s’agit pas de blâmer l’Agartha ou Shambhala mais il faut savoir comment ça fonctionne. Il faut savoir… ce que je reproche… souvent des gens dans la Province ou à l’extérieur ne comprennent pas ce que je dis, lorsque je dis – et ça je le dis depuis des années – je dis depuis des années que je détruirai l’occultisme, que je détruirai l’ésotérisme. Ceci ne veut pas dire que je détruirai l’occultisme ou la pensée occulte, ou la pensée ésotérique ou que je détruirai la pensée qui va au-delà de l’institutionnalisation du savoir.

Ce que je veux dire, c’est que je détruirai l’ignorance occulte et l’ignorance ésotérique qui risquent de créer dans la conscience humaine des traumatismes, des conditions psychiques ou des conditions d’esclavage psychique qui enlèvent à l’Homme sa liberté, qui enlèvent à l’Homme sa capacité d’intégrer son énergie, et qui le forcent constamment à rechercher, et à rechercher, et à rechercher, et aller vers des maîtres, des écoles, des sectes, des ci, des ça, pour vivre des expériences qui, en elles-mêmes, l’amènent vers une certaine spiritualité, mais dans un autre côté ou dans une même veine, le forcent quelque part dans le temps à perdre son identité ; et à devenir assujetti à ces êtres, assujetti à ces sectes, à ces religions ou à ces formes qui, en elles-mêmes, ne sont pas de mauvaise intention.

Mais qui, à la source d’elles-mêmes, sont extrêmement ignorantes des mondes parallèles, des lois occultes du mensonge cosmique, de la science intégrale qui, en elle-même, est la seule puissance sur la Terre capable de dévisager d’une façon froide toutes les connaissances occultes de l’involution, qui ont été supportées par Ahriman et les forces lucifériennes, qui ont été supportées par Shambhala et l’Agartha, pour des fins d’involution de l’ego, pour des fins de développement de l’ego, mais pour des fins d’ignorance absolue sur le globe.

Donc je ne peux pas, moi, dans mon travail, que ce soit public ou personnel ou privé ou écrit, je ne peux pas me partager en deux. Je suis obligé de regarder objectivement les sciences occultes, comme nous pouvons regarder objectivement les sciences matérielles. Les sciences matérielles, nous n’avons pas tellement de problème parce que les Hommes s’occupent, à court ou à long terme, de corriger leurs abus.

Les gouvernements s’occupent de protéger l’humanité contre les abus des sciences matérielles ; effectivement il y a des situations de pouvoir, il y a des passions humaines, il y a énormément de puissances dans le monde qui ont un besoin de maintenir certaines sciences en effervescence parce qu’il y a toutes sortes de pouvoirs qui gravitent autour de ces sciences. Mais les masses humaines aujourd’hui, les démocraties, les peuples, les gens, les associations, les gouvernements, s’occupent de nettoyer graduellement, au fur et à mesure que les dangers se présentent, ces sciences matérielles-là.

Donc les sciences matérielles, ça ne me préoccupe pas tellement parce qu’elles font partie de l’expérience de l’humanité, elles font partie de l’expérience de la science, et avec le temps elles se corrigeront. Il y aura des abus, il y aura des conflagrations, mais avec le temps ça s’arrangera. Mais ce qui me trouble aujourd’hui, ce sont les sciences occultes, les sciences de l’Esprit, les sciences divinatoires, les sciences qui fascinent l’Homme.

Vous savez, vous essayez de parler de sciences occultes à un prof, à un PhD à l’Université de Montréal… ou à des Hommes de science ou à des professionnels, ils vont vous regarder avec un œil de lynx. Et pourquoi ? Parce qu’ils sont déjà immergés dans des sciences matérielles objectives, ils essaient, ces Hommes, de travailler avec ce que l’Homme possède de plus près de lui de choses qui puissent s’objectiver. Et souvent nous avons tendance à critiquer nos scientifiques, nos penseurs, parce que nous disons : “Ah ! Ben ces gens-là sont matérialistes, ces gens-là ne voient pas plus loin que le nez, ainsi de suite”…

Et je vais vous dire une chose, il y a des Hommes dans le monde qui ont le nez tellement long, autrement dit, qui vont tellement oser aller dans les sciences occultes, que si vous leur regardez le bout du nez, vous vous apercevez que ce bout du nez est crochu. Il est devenu pour eux une source de souffrance, de déstabilité, de débalancement psychologique.

Vous avez des occultistes, des ésotéristes ou des gens qui les suivent, qui ne sont pas capables de travailler, qui ne sont pas capables de maintenir un job, qui ne sont pas capables de prendre soin de leurs enfants, qui sont tellement “occultés”, “ésotérisés”, les courants d’énergie sont tellement forts qu’ils ont des contacts avec l’astral, ils entendent des voix qui leur disent : “Ah ! Laisse tomber ta femme, va-t’en par là, laisse tomber ta maison, va-t’en par là”…

Moi je connais des gens qui se sont fait dire : “Bon ben, laisse tomber ta maison, vends ta maison, donne ta maison et viens dans les bois, à Saint-Jovite dans le Nord, nous allons t’apparaître”, ainsi de suite. Le pauvre, lui, il laisse tomber sa maison, il vend sa maison pour rien et il s’en va dans les bois, et il attend là deux semaines, trois semaines, quatre semaines, six mois ! Donc ensuite il apprend !

Mais s’il faut que les Hommes apprennent… Si vous êtes seul dans la vie c’est une chose, un Homme qui est seul dans la vie qui se fait “occulter” ou qui se fait jouer dans les cheveux, qui se fait mesmériser, qui se fait charmer, qui se fait englober, ça c’est mon mot préféré, il est seul, c’est son expérience.

Mais lorsque vous avez des enfants, des familles, vous avez des patrons, vous avez des responsabilités sociales, vous devez travailler dans la société, et que vous foutez tout en l’air, parce que vous vous êtes fait “occultifier” tellement le mental, que vous ne pouvez plus discerner entre la réalité objective de la science et l’irréalité subjective de vos illusions, vous avez devant vous une très grave situation que, maintenant, et pour le restant de mon temps, en tant que personnage public ou écrivain, je vais totalement démolir.

FP : C’est beau. Merci. (Applaudissements). Petite pause de trois quarts d’heure.

mise à jour le 22/08/2024