Conférence avec François Payotte 81
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
François Payotte (FP) : Un jour ou l’autre, on s’engage sur les voies de la recherche et j’ai l’impression que c’est à partir de ce jour-là, comme si on s’engageait à travers un labyrinthe. Les Anciens nous ont laissé l’image du labyrinthe, avec au centre même du labyrinthe, cette espèce de monstre qu’ils appelaient : “Le minotaure”, avec des cornes acérées.
Et tous ces chercheurs de vérité qui s’engagent un jour dans ce labyrinthe de recherche, risquent fort de s’enliser dans les marécages même de la recherche, ou sont plus ou moins condamnés à perpétuité, à chercher. Malheureusement cette recherche est sanctionnée souvent par le temps. On ne dispose pas d’assez de temps pour aboutir. Autrement dit, on cherche à travers ce labyrinthe, une cueillette d’informations.
Et le jeu consiste aussi à pouvoir ressortir du labyrinthe à temps, sans avoir, ou peut-être en étant confronté au minotaure, mais sans être dévoré par lui. Alors peut-être qu’il existe une autoroute au départ et qu’on a quitté cette autoroute, et qu’on s’est engagé sur des chemins, des voies qui sont truffées de pièges, d’embûches et que tout le monde n’en revient pas. Certains sont happés par le minotaure.
L’ésotérisme semble nous dire que la sortie du labyrinthe se situe au centre du labyrinthe. Et pourtant, de toute évidence ou avec un peu de bon sens, on pourrait dire que la sortie se situe par la porte même où on est entré. C’est-à-dire qu’il s’agit de sortir de la recherche, un jour ou l’autre. À travers les dédales du labyrinthe, les Anciens nous ont laissé l’image du “Fil d’Ariane” qui a été donné à Thésée, un bonhomme qui s’est engagé dans le labyrinthe, pour ne pas qu’il oublie jamais qu’il était entré par une certaine porte, et qu’il puisse retrouver la sortie.
Vous-même, il semblait qu’à travers toutes ces années d’interviews, vous ayez toujours un fil conducteur. Vous n’avez jamais perdu de vue que vous vous promenez tout à fait à l’aise dans le labyrinthe, que vous puissiez rentrer, en ressortir, etc. Quelle serait pour les chercheurs cette ligne directrice; ce fil conducteur, ce “Fil d’Ariane” d’après vous ? Qui est le minotaure, aussi ? Que représente le labyrinthe ? Est-ce que c’est bon d’entrer dans le labyrinthe ? Qu’est-ce qu’on y gagne ?
Bernard de Montréal (BdM) : Il y a des êtres qui sont plus attirés que d’autres dans le labyrinthe. Ils ont une grande sensibilité. Ils vivent une certaine souffrance intérieure.
FP : Ils ne sont pas satisfaits des recherches ou plutôt des réponses qui leur ont été données ? Pour quelles raisons est-ce qu’on s’engage dans ce labyrinthe de recherche ?
BdM : On s’engage parce qu’on souffre. L’Homme souffre donc il s’engage. Rechercher, entrer dans le labyrinthe, ça équivaut à se découvrir. Pourquoi on veut se découvrir ? Parce qu’on est divisé, on veut faire une synthèse. Pourquoi on veut faire une synthèse ? Parce qu’on n’a pas de science. Pourquoi on cherche une science ? Parce qu’on est ignorant. Pourquoi on est ignorant ?
FP : Parce qu’on n’a peut-être plus la mémoire de notre savoir ?
BdM : Parce qu’on n’a plus la certitude de notre savoir. L’Homme a perdu la certitude de son savoir à partir du moment où il a été confronté à ce que nous appelons les vérités ou la vérité. À partir du moment où l’Homme est confronté ou à partir du moment où l’Homme est donné de connaître une vérité, il s’éloigne de la certitude de son savoir. Une vérité, c’est toujours relatif.
La vérité d’un Bouddhiste, la vérité d’un Mahométan la vérité d’un Chrétien, la vérité d’un Juif, la vérité d’un Homme est toujours relative, elle est toujours conditionnelle à la mémoire de sa race, de sa nation, de sa culture, de sa civilisation. Et l’Homme ayant perdu la certitude de son savoir s’est abîmé graduellement le front en cherchant la vérité. Et ça, c’est ça qui l’a amené, qui l’a attiré dans le labyrinthe.
Je n’ai pas d’objection à ce que l’Homme entre dans le labyrinthe, parce qu’entrer dans le labyrinthe c’est investiguer les sous-plans de la réalité matérielle. Donc c’est normal que l’Homme veuille entrer dans le labyrinthe, voir ce qui se passe dans les cavernes obscures de l’existence, voir ce qui se passe, ce qui se trame dans les bas-fonds de sa propre conscience.
Cependant, dans la mesure où l’Homme – et je parle de l’Homme moderne, je parle de l’Homme nouveau – dans la mesure où ce dernier sera dit, sera expliqué, sera reconfronté les anciens principes, autrement dit les principes qui antidatent la rupture du contact entre l’égo et sa source, à ce moment-là, l’Homme sera obligé de vivre une certaine recherche pour briser la monotonie, la solitude de son existence, pour avoir l’impression de participer à quelque chose de vivant.
Mais lorsque l’Homme fait de la recherche, ce n’est pas qu’il participe à quelque chose de vivant. C’est qu’il ne fait que réajuster, réorganiser ce qui est déjà mort. Donc il vit un certain mouvement qui lui donne ou qui lui crée l’appétit, qui lui donne l’impression d’une vitalité. Mais dans le fond, il ne fait que remuer d’anciennes mémoires. Et en remuant d’anciennes mémoires, il a l’impression de s’assurer une certaine connaissance.
Et il ne s’agit pas pour l’Homme de remuer d’anciennes mémoires. Il s’agit de vivre mentalement au-delà des anciennes mémoires. Et ceci demande une très grande force mentale, c’est-à-dire un éloignement de plus en plus grand, de plus en plus intégral, au-delà-de la vérité, au-delà de la polarité de la vérité. Les Hommes ont aimé le mot “vérité” pendant des millénaires, parce que la vérité contrastait avec le mensonge. La vérité des uns était le mensonge des autres, le mensonge des uns était la vérité des autres.
Et les Hommes englobés dans une sorte d’enveloppe sociale, raciale, autrement dit dans une mémoire historique qui les sécurisait, pouvaient facilement s’attitrer d’une vérité ou repousser un mensonge, mais dans un cas ou dans l’autre, ils devenaient victimes de la polarité du vrai et du faux. Et l’Homme, l’Homme nouveau, l’Homme conscient, l’Homme des prochaines générations, l’Homme qui reconnaîtra finalement la relation entre lui-même et l’aspect absolu de sa conscience, sera obligé de tourner son dos à la recherche.
Dans ce sens que la recherche ne sera que l’aboutissement du mouvement de son ignorance qu’il réalisera un jour, parce que la recherche mène toujours à la découverte d’une vérité ou d’une autre. Pourquoi la recherche ne se finalise pas ? Pourquoi la recherche n’est jamais terminale chez l’Homme ? Pourquoi les mystiques et les philosophes, les êtres religieux, spirituels, ont fait de la recherche et sont passés d’une recherche à une autre ? Pourquoi ?
Parce que la vérité c’est la lumière que la recherche semble projeter à la conscience humaine, et lorsque l’Homme se rapproche de cette lumière, il s’aperçoit qu’elle n’est pas totale, qu’elle n’est pas intégrale, qu’elle n’est pas lui-même, mais qu’elle est l’expression d’un autre intelligence, d’une autre science, d’une autre croyance, d’une autre dimension de son irréalité à lui. Donc il devient piégé par la recherche, et dans ce processus-là, il affaiblit les forces créatives de son ego pour les remplacer par les forces spirituelles de l’âme.
L’Homme ne doit pas oublier qu’il est un être de matière. Il ne doit pas oublier que sa fonction sur le plan matériel, c’est de créer, d’établir les bases d’une civilisation créative, vivante, harmonique, puissante dans la génération de sa propre lumière. Mais si l’Homme fait une recherche qui n’est pas suffisamment éloignée de la polarité, il va spiritualiser son être, donc il va s’éloigner de la civilisation, il va se renfermer dans un certain cafard personnel.
Et le reste du monde va continuer dans son malaise, et lui, ne pourra pas vibrer dans le monde une énergie suffisamment puissante pour corriger cette civilisation. Et le danger historique profond de la recherche spirituelle, du mouvement de l’Homme vers le minotaure, c’est que cet Homme qui recherche finit toujours seul, il finit toujours par travailler seul. Pourquoi ? Parce qu’il a tellement spiritualisé son être qu’il a oublié les Hommes, il a oublié les humanités, il a oublié les civilisations, les sociétés, il a oublié les sciences de la matière.
Et il n’est pas revenu à l’extérieur pour dire à l’Homme : “Écoutez, le vrai et le faux sont le résultat de la confusion de l’Esprit”. Alors que l’Esprit en lui-même, la Lumière de l’Homme, l’Intelligence universelle de l’Homme, le contact intégral entre l’ego et la source, le double, ne peut pas être confus. Il n’y a pas de confusion dans l’Esprit. Donc il ne peut pas y avoir de polarité dans l’Esprit.
Si les Hommes avaient fait des recherches, si les Hommes étaient allés dans le fond même des cavernes et étaient revenus pour dire à l’humanité que le minotaure est un faux, que le minotaure dans son essence est la capitulation de l’Homme devant son Esprit, s’ils avaient dit que le minotaure est fait de deux parties, l’âme et la matière, s’ils avaient dit que le minotaure est la conjugaison relative du vrai et du faux pour garder l’Homme dans l’impuissance, les Hommes dans le monde, les civilisations auraient bénéficié probablement d’une science occulte créative.
Au lieu de bénéficier d’une science occulte, ésotérique, hermétique, renfermée sur elle-même, issue de la présence et de la relation entre l’Homme et le minotaure, autrement dit issue d’une solitude perpétuelle qui, dans le fond, représente l’impuissance créative de l’Homme, mais le besoin spirituel de l’âme à travers l’ego. Et cette position, cette situation, doit être renversée !
Viendra un jour dans l’évolution où les Hommes ne pénètreront plus dans la caverne du minotaure, parce qu’ils seront à l’extérieur même de la caverne ; que déjà le minotaure est une relativité qui ennuie l’Esprit mais qui amuse l’ego, donc qui spiritualise l’être pour le garder de plus en plus dans cette convention d’attitude mentale et spirituelle qui a déformé les religions, déformé les philosophies, “occultifié” et “ésotérisé” certaines pensées pour continuer à garder l’humanité aujourd’hui, à la fin du vingtième siècle, dans une ignorance des mondes invisibles tellement grande, que c’est absolument aberrant !
Alors que dans un même mouvement, l’Homme, sur le plan de la science, de la matière est arrivé quand même, tout de même, à faire des choses qui sont vraiment utiles pour une humanité qui, encore, ne dispose pas des moyens pour utiliser les forces subtiles de la nature et leur donner une impulsion. Donc l’Homme est un infirme aujourd’hui. Il est devenu un être qui est extrêmement carapacé sur le plan extérieur, dans ce sens qu’il est capable de créer, de développer une science matérielle ingénieuse, et dans un même temps, en tant qu’être, il est totalement enfantin, il est totalement stupide !
Il peut facilement prendre la science et faire de cette science un Armageddon, pourquoi ? Non pas parce qu’il manque de sensibilité mais parce qu’il manque de conscience. Les Hommes ont tendance à croire que l’intelligence c’est une condition, c’est une situation de l’être qui le protège contre lui-même. Mais l’histoire nous démontre que ceci est un faux. Parce que l’intelligence de l’Homme aujourd’hui ne fait pas partie de sa conscience, elle fait partie de sa mémoire. Donc elle fait partie des relations intuitives, subtiles avec les plans dont il ne connaît pas l’existence, la réalité objective.
Et comme il ne connaît pas cette existence ou cette réalité objective, il ne peut pas avoir de conscience réelle. Donc son intelligence est totalement polarisée, polarisable. Elle est assise sur des principes autant scientifiques que spirituels qui ont besoin, pour être valorisés, d’une sorte de dictature de l’impression que nous appelons par exemple en science, la méthode scientifique. Mais l’Homme nouveau, l’Homme créatif, l’Homme qui possède une conscience pourra facilement réaliser que l’intelligence a plusieurs demeures, de même que la conscience humaine a plusieurs niveaux, de même que l’être humain a plusieurs plans.
Et ceci permettra finalement à l’Homme de commencer à comprendre que la relativité du vrai et du faux, qui représente la structure psychique du minotaure, dans le fond, n’est qu’une sorte d’ambiance psychologique permettant à l’ego de s’autodéfinir, alors même qu’il demeure piégé dans sa propre ignorance, dans ses propres ténèbres et qu’il est incapable de supporter la propre certitude de son savoir, que le minotaure ou que les sciences ou que les religions ou les philosophies ne pourront jamais lui “assertir” (affirmer), pourquoi ?
Parce que déjà, elles-mêmes sont basées sur leur offre de la polarité. Pour que l’Homme en arrive un jour à se débarrasser de la polarité du vrai et du faux, il faut qu’il ait une conscience, une intelligence ce n’est pas assez. De l’intelligence, ce n’est pas suffisant. De l’intelligence, ce n’est que de l’expression mémorielle ou que de l’expression intuitive. L’Homme doit aller au-delà de l’intuition, il doit aller au-delà du mémoriel. Il doit plonger totalement sa conscience dans la lumière de son origine.
Et ceci se fait, dans la mesure où il est capable de se déraciner de la polarité du vrai et du faux, et ceci demande une grande force mentale parce que l’Homme est un être qui possède quand même un corps émotionnel très actif. Il a une mémoire extrêmement active qui le lie à la mémoire de la race, à la mémoire de la civilisation, de la société, de la nation. Et aucune de ces entités ne peut lui dire qu’il est grand.
Elles sont obligées de lui dire qu’il est petit parce qu’elles doivent être grandes au-dessus de lui pour le dominer, ça fait partie du jeu des forces de Shambhala et de l’Agartha, ça fait partie des forces de l’involution qui dominent la conscience humaine. Donc si l’Homme veut savoir, il doit être suffisamment puissant, se tenir devant la caverne du minotaure et de retourner le dos au minotaure, et de crier aux Hommes qui sont dans le monde, dans la rue, que le minotaure est déjà une entité divisée contre elle-même, que lui s’il la rencontre, s’efforcera de le diviser contre lui-même.
Mais l’Homme va dire, l’Homme s’il est faible, il va dire : “Ah ! Il faut que j’aille quand même voir le minotaure. Peut-être que le minotaure a quelque chose à me faire comprendre ? Peut-être que le minotaure a une vérité millénaire ? Peut-être que le minotaure a une grande science”… À partir du moment où l’Homme tourne son visage vers le minotaure, il ne peut plus contempler sa propre réalité parce qu’il a déplacé sa réalité dans la caverne, au lieu de la garder à l’extérieur de la caverne, la faire exploser dans le monde. Mais ceci demande un Homme conscient.
Ceci demande que l’Homme soit suffisamment conscient pour savoir ce qui est dans la caverne sans y aller, c’est probablement le plus grand tour de force que l’Homme puisse faire : Savoir ce qui se passe dans la caverne sans y aller ! Et si on dit à l’Homme : “Mais toi, tu ne veux pas y aller dans la caverne”… L’Homme va dire : “Mais oui, je n’ai pas besoin d’y aller dans la caverne, je sais qu’est-ce que c’est le minotaure, je sais qu’est-ce qu’il va demander le minotaure”. Et on va dire : “Ben donne-nous une preuve que tu sais ce que le minotaure est, et ce qu’il va demander”.
Et l’Homme n’a qu’à parler et ceux qui voudront vérifier sa parole par rapport à ce que le minotaure représentera, exprimera, verront qu’une fois qu’ils sont dans la caverne, effectivement, l’Homme à l’extérieur sait. Ceci n’a pas été expliqué par les Grecs. Et je vais vous dire pourquoi. Je vais vous expliquer la civilisation Grecque à ma façon. La civilisation Grecque c’est une civilisation qui avait été formée sur les restants, sur les pièces fumantes de l’Égypte. La civilisation Grecque a voulu récolter, reprendre ce que les Égyptiens semblaient avoir perdu.
La civilisation Grecque a voulu constater que probablement les Égyptiens avaient pris conscience de certaines choses qui valaient la peine d’être revalorisées : Platon… Mais si les Grecs avaient étudié la civilisation Égyptienne, ils auraient réalisé que déjà, au temps pharaonique, la première époque, la première époque de la dernière époque, autrement dit quatre mille ans… Ramsès… que ces Hommes étaient déjà le produit de l’éteinte, de l’aboutissement, de l’anéantissement d’une très grande civilisation qui était l’Atlantide.
Donc ce que les Égyptiens avaient connu, reconnu, ce qu’ils avaient caché dans leurs archives, ce qu’ils avaient étudié pendant des siècles, n’était que le résultat extrêmement infime d’une science qui avait déjà été très grande, donc les Grecs ont pris de l’Égypte ce qui restait de la mort de l’Égypte, donc les Grecs n’étaient que les somnambules de l’Égypte.
Mais dans nos écoles et dans nos universités on ne parle pas comme ça, parce que dans nos écoles nous avons une mémoire, nous avons des textes, nous avons une histoire que nous devons protéger, afin de maintenir et de créer un nouveau Fil d’Ariane, mais un Fil d’Ariane qui, au lieu d’aller de l’extérieur de la caverne vers l’intérieur de la caverne, va de l’extérieur de la caverne et se prolonge dans le monde. Autrement dit, le minotaure a été sorti de la caverne et a été projeté dans le monde, et c’est ce que les Grecs ont fait.
Le plus grand péché de la Grèce, ça a été de créer la polarité et d’instruire les Hommes dans la façon de penser rationaliste. Et cette façon de penser rationaliste qui a amené les Hommes à étudier la matière et à philosophiser sur le droit commun de l’Esprit de l’Homme, c’est-à-dire sous son existence, a fait que les Grecs, pour nous qui étions en dehors de la caverne, sont devenus les premiers éclaireurs de l’Homme sur le plan mental inférieur.
Donc les Grecs représentaient l’expression du minotaure à l’extérieur de la caverne. Les Anciens, les Égyptiens, représentaient l’origine de la discussion occulte, astrale, philosophique à l’intérieur de la caverne, et l’Homme, lui, était pris entre les deux. Mais comme il était en dehors de la caverne, il lui était plus facile d’aller vers l’extérieur et suivre le mouvement des Grecs, que de retourner à l’intérieur de la caverne et suivre, et reprendre le mouvement des Égyptiens.
Donc nous avons eu une civilisation occidentale qui a donné naissance à une forme de pensée qui scindait en deux la réalité, c’est-à-dire qui préconisait d’une part le rationnel, et qui préconisait d’une autre part le support rationnel, l’invisible et les choses qui étaient impalpables que nous avons trouvées dans Platon. Donc l’Homme, à partir de ce moment-là, déjà avancé en âge, c’est-à-dire beaucoup plus loin dans l’histoire de l’humanité que la race adamique, était déjà bouleversé dans son rôle de scientifique. C’est-à-dire dans son rôle de personne pouvant savoir, et à partir de la Grèce l’Homme n’a jamais pu savoir.
Si la Grèce n’était pas venue et que l’Homme aurait été ou serait demeuré plus près de l’Égypte, s’il était allé plus souvent dans les archives, s’il était retourné plus souvent au minotaure, si ceci avait fait partie de sa culture, autrement dit si la civilisation humaine avait été plus occulte, à ce moment-là, probablement qu’aujourd’hui, nous aurions découvert des choses un peu comme de grands esprits au dix-neuvième siècle, Kardec par exemple, ont découvert, dans ce sens qu’ils ont réalisé que le monde des esprits, c’est un monde qui ne peut jamais donner à l’Homme de la vérité.
Donc déjà, les Hommes auraient su que la vérité n’existe pas et si elle n’existe pas de la part des Hommes, comment voulez-vous qu’elle existe de la part des esprits qui sont déjà au-delà de la matière ! Donc l’Homme a été bouleversé, il est aujourd’hui bouleversé. Il a eu peur du minotaure, certains sont allés et se sont confondus avec lui. D’autres sont allés, sont demeurés à l’extérieur et ont étendu la recherche humaine vers le rationalisme, les Grecs, et le pauvre Homme, lui, le “petit homme” a connu la polarité depuis ce temps-là !
Il a connu la polarité de son être, il a été prisonnier du vrai et du faux, il a été prisonnier du conscient et du subconscient. Et toutes ces théories, toutes ces doctrines, toutes ces sciences, tous ces aveux de l’incompétence créative de l’Homme ont été repris au vingtième siècle par de grands esprits, encore de grandes âmes : Freud, Jung, qui n’ont pas pu comprendre le mystère de l’Homme, mais qui ont simplement effleuré les contours archétypiques de l’Homme, dans ce sens qu’ils ont essayé de donner à l’Homme une symbologie créative pour améliorer son sort psychologique, alors que ce n’est pas le rôle de la psychologie.
Le rôle de la psychologie ce n’est pas d’inventer des symboles pour essayer de déterrer dans l’Homme, les cadavres de sa conscience. Le rôle de la psychologie c’est d’instruire l’Homme dans la science de l’Esprit qui connaît la totalité, la nomenclature des cadavres et qui peut les faire sortir à volonté parce qu’elle-même est vitale, elle-même est en vie, elle-même est vivante, elle-même n’appartient pas au monde de la mort, donc elle-même connaît parfaitement la mort.
Donc le rôle de la psychologie aujourd’hui, c’est de connaître la mort. Non pas simplement de créer des symboles ou d’instituer des façons de penser qui constituent pour l’Homme une insulte à sa réelle intelligence, bien que ça puisse donner à l’Homme un certain… créer pour l’Homme un certain placebo temporaire pour se replonger dans les affabulations du minotaure ou dans les largesses d’esprit du rationalisme occidental !
Donc nous sommes arrivés à un point où l’Homme qui était pris dans le passé entre le minotaure et la science des Grecs, doit finalement s’élever, léviter en hauteur et regarder de très loin cette polarité, en être lui-même libre pour finalement faire éclater la polarité, et en même temps conserver les vertus occultes de l’invisible qui sont représentées par le minotaure, et les aspects extrêmement intéressants, statistiquement et créativement, de la science rationnelle.
Afin que l’Homme demain puisse avoir une intelligence créative qui, à la fois, puisse pénétrer les zones extrêmement infinies du mental pour découvrir les sous-plans de l’énergie, de la matière, de l’Esprit, de l’âme, de la mort, des royaumes avec lesquels il vit, et en même temps, regarder la science, étudier la science, bénéficier de son orthodoxie, de sa méthodologie, afin de mettre de l’ordre dans le désordre.
Et afin de pouvoir pénétrer le désordre, d’une façon intelligente, au lieu de pénétrer le désordre à travers des symboles qui, eux-mêmes, sont déjà incapables de faire éclater ce désordre parce qu’ils sont nés du désordre. Les gens nous racontent des rêves et nous regardons les rêves qu’ils racontent, et ces rêves sont totalement désordre. Comment voulez-vous qu’un être intelligent puisse mettre de l’ordre dans du désordre s’il utilise le symbole qui est le fumier de l’Esprit, vous comprenez ?
Donc pour que l’Homme… je n’ai rien contre le symbole, le rêve est fait de symboles, le rêve est utilisé par l’intelligence créative pour pénétrer dans le mental de l’Homme alors qu’il est dans le sommeil, parce que l’Homme n’a pas d’égo pour converser avec l’Esprit. Bon. Alors l’Esprit se sert de la forme, il se sert du symbole. Mais si l’Homme est dans son Esprit, si l’Homme a de l’intelligence lorsqu’il s’éveille et qu’il regarde le symbole que l’Esprit ou son double utilise pour faire vibrer en lui une certaine conscience, à ce moment-là, l’Homme n’est plus prisonnier du symbole.
Il va simplement se servir du symbole comme une clé pour faire vibrer son mental, et s’instruire lui-même de la façon dont son Esprit voit la nature de sa vie maintenant. À ce moment-là, l’Homme peut facilement, main à main avec son Esprit, dénouer la totalité de cette fabrique somptueuse qui est le rêve, se libérer de la symbologie qui a été amenée à un apex de glorification par Jung, et s’instruire simplement de la vibration créative de son mental pour faire éclater le symbole…
Ne jamais être empêché par le symbole de vivre émotivement ou de vivre mentalement, mais de réaliser que le symbole n’est qu’une clé vibratoire utilisée par l’Esprit qui ne peut pas lui parler intelligemment dans le rêve, parce qu’il est assoupi dans sa conscience. Donc l’Homme, une fois qu’il aura fait la synthèse du vrai et du faux, il aura commencé à fracasser, à briser le symbole et lorsqu’il aura brisé le symbole, il s’apercevra que le symbole n’a d’autre fonction, sur le plan psychique, que de le forcer à réaliser la certitude de son mental.
Mais tant que l’Homme ne pourra pas vibrer de la certitude de son mental, il sera obligé de vivre la symbologie psychique de son rêve, donc il sera obligé de vivre dans l’aspect mental “Kafkaesque” (kafkaïen – relatif à Kafka et à son œuvre) de son ego. Il n’aura pas de conscience suffisante pour s’instruire de ses élocutions brumeuses, il n’aura pas suffisamment d’intelligence pour faire éclater la forme, donc il sera constamment étouffé par la brume et il n’aura jamais la certitude de son intelligence.
L’Homme est un être qui, “a priori”, possède… a un contact avec un absolu. Ce contact avec son absolu, ce contact psychique est inégalé, est inégalé ! Dans la structure normale des relations entre l’ego matériel conscient et les archives mondiales, les archives universelles, les archives interplanétaires, les archives du plan mental, c’est inégalé. Il n’y a pas un Homme qui ne possède pas en lui-même la capacité de savoir.
Mais tous les Hommes sont détournés de cette capacité parce qu’ils ont été prisonniers du minotaure et de la science des Grecs. Ils ont été divisés entre le vrai et le faux, ils ont même divisé la réalité de l’Homme en une couche de conscience et une couche d’inconscience. Même la conscience de l’Homme est inconsciente ! Lorsque l’Homme dit : “Je suis conscient”, il n’est pas conscient, il est un mort- vivant. Et l’inconscient ou le subconscient dont parlent les psychologues ne sont que les sous-plans de cette inconscience.
Un Homme conscient dans le sens que je l’explique, n’est pas assujetti à une absence de volonté. Il n’est pas assujetti à une incapacité de savoir. Il n’est pas assujetti à la circonvolution du phénomène des rêves. Il n’y a jamais en lui de ces zones sombres, de ces ombres ténébreuses. Il y a toujours en lui contact entre lui-même, Homme-ego avec l’aspect Homme-Esprit. Donc il y a glorification de son principe universel sur le plan matériel. Donc il y a unité totale de sa conscience, il y a fusion qui est l’expression du nouveau devenir de l’Homme, d’une façon ou d’une autre.
L’Homme est obligé, à partir de 1969 sur le globe, au cours des générations, au cours des siècles, l’Homme est obligé de fusionner intégralement avec sa réalité. C’est-à-dire qu’il est obligé de revenir à la source intégrale de son être, c’est-à-dire revenir à la source intégrale de son moi, c’est-à-dire revenir à la source intégrale de son intelligence, c’est-à-dire revenir à la source intégrale de l’intelligence, c’est-à-dire revenir à la source certaine de son absolu, c’est-à-dire revenir à l’absolu “certaineté” de sa source.
FP : Donc il est totalement coupé de ses sources. C’est pour ça qu’on dit que la Terre est une planète sous quarantaine ?
BdM : La Terre est une planète sous quarantaine, c’est une planète dont la conscience de l’humanité est une conscience expérimentale.
FP : Vous savez ce que Charles Ford a dit, je ne sais pas si vous avez jamais entendu parler de ce bonhomme-là très très particulier, il a dit : Nous appartenons à quelqu’un. En langage très simple, ça traduisait une hégémonie, une emprise appliquée à l’Homme de la part des esprits planétaires ou de plans très subtils ?
BdM : C’est très dangereux de parler comme ça. C’est très dangereux. Je vais vous raconter une petite histoire que les enfants chantent, écoutez bien ça. Au risque d’apparaître stupide ou de ne pas être compris. Je le fais simplement pour vous donner un point de référence qui, plus tard, si vous le regardez très bien, si plus tard vous allez très loin dans la conversion de votre mental, vous comprendrez.
On dit souvent… les enfants chantent souvent cette chanson quand ils sont seuls dans la salle ou dans la chambre, ils jouent avec leur poupée ou leur jouet. Ils disent : “Bonhomme, bonhomme sais-tu jouer ? Bonhomme, bonhomme sais-tu jouer”… Et là, la chanson continue, la chanson, quelque part, elle dit : “Tu n’es pas maître dans ta maison, tu n’es pas maître dans ta maison”. Vous avez déjà entendu cette chanson ? Les enfants chantent ça. Les enfants ce sont des êtres sensibles, ce sont des êtres qui bénéficient jusqu’à un certain point d’un contact avec l’astral.
Souvent ils sont en contact, surtout quand ils sont jeunes, avec des plans astraux qui sont suffisamment spirituels, des êtres biens, des enfants comme eux, ainsi de suite. Et les enfants ne sont pas conscients de ceci. Autrement dit, la perversion de la conscience humaine est à un tel point inégalé sur la Terre qu’il n’y a aucune planète dans le cosmos qui est aussi ignorante que nous. Il n’y a aucune planète dans le cosmos… il y a des planètes qui ont différents niveaux d’évolution, mais il n’y a aucune planète dans le cosmos qui soit aussi ignorante que nous et d’un autre côté, il n’y a aucune planète dans le cosmos qui a un si grand avenir que nous.
Et je vais vous dire pourquoi. Parce que l’évolution de la Terre à travers le cosmos, à travers le système, l’évolution de l’humanité, l’évolution des vagues de vie, ainsi de suite, c’est une initiation planétaire. L’humanité aujourd’hui, toutes les nations, les races, les peuples, les individus vivent une initiation planétaire. Donc l’humanité, l’Homme, dans la généralité universelle de sa conscience planétaire est un initié. L’ego est un initié. L’ego est initié. Il est initié à quoi ? Il est initié à comprendre éventuellement les mystères de la vie.
Une fois que l’ego aura compris les mystères de la vie, il sera totalement libéré du corps matériel. Donc à ce moment-là, il deviendra quoi ? L’Homme deviendra quoi… ? Il deviendra immortel. Ceci veut dire quoi devenir immortel ? Ceci veut dire que l’Homme pourra facilement passer du plan matériel au plan éthérique, comme il le faisait avant la race adamique. Mais cette fois, il aura un ego. C’est-à-dire qu’il aura développé une âme, une conscience de l’âme suffisamment perfectionnée pour ne plus pouvoir sommeiller dans la lumière.
Dans le passé, avant la race adamique, lorsque l’Homme voulait se retirer de l’expérience de la Terre, il s’étendait en lévitation, il sommeillait dans la lumière. L’Homme ne sommeillera jamais plus dans la lumière. Je vais vous dire pourquoi. Parce que sommeiller dans la lumière est une invitation à la catastrophe. Et les Hommes ont tellement, dans le passé, sommeillé dans la lumière que lorsque la rupture s’est fait entre les plans universels et l’être humain, à ce moment-là l’Homme, au lieu de sommeiller dans la lumière, a sommeillé dans l’astral.
Et c’est là qu’a commencé le monde de la mort. C’est là qu’a commencé le phénomène de la mort. La mort c’est un sommeil. Et l’Homme sur la Terre est tellement connecté à la mort qu’il est un mort-vivant. Donc il est lui-même, il sommeille lui-même dans la mort. Et c’est pourquoi l’Homme, le jour ou la nuit, rêve. C’est pourquoi l’Homme sommeille. C’est pourquoi l’Homme est obligé de récupérer ses forces dans le sommeil. Pourquoi ? Parce qu’il a déjà sommeillé dans la lumière et ensuite il a sommeillé dans la mort.
Et l’Homme passera à une étape d’évolution nouvelle, où il ne sommeillera plus, l’Homme étendra son corps matériel, c’est le corps matériel qui sera en repos. Mais le corps éthérique sera sorti du corps matériel. L’Homme sera totalement conscient de son corps matériel. L’Homme pourra être très, très, très loin sur la Terre, très très loin sur les autres plans et savoir que son corps matériel est totalement en repos et lorsque l’Homme voudra reprendre ses activités avec le corps matériel, il reviendra dans son corps matériel et il continuera son travail.
L’Homme ne sommeillera plus. Le corps matériel sera simplement en repos mais son Esprit sera totalement éveillé. Donc le sommeil, qu’est-ce que c’est ? Le sommeil c’est une condition qui fait partie de l’involution. C’est une condition qui fait partie d’une expérience très très lointaine de l’Homme. Au début, le sommeil de l’Homme n’était pas néfaste, parce que l’Homme sommeillait dans sa lumière. C’est-à-dire qu’il était pendant une certaine période de temps, en repos d’Esprit, c’est-à-dire que le contact avec les circuits universels était suspendu pour que lui puisse ne pas regarder dans les mystères de la vie.
Et lorsque l’Homme revenait dans l’action, lorsqu’il revenait sur le plan matériel, à ce moment-là, il pouvait regarder dans le mystère de la vie mais à travers ce qui lui était présenté. L’Homme pré-adamique ne pouvait pas regarder dans le mystère de la vie sur les plans, sur le plan mental en montant. Mais il lui était permis de regarder dans le mystère de la vie sur le plan matériel, en ce qui concerne le royaume matériel, le royaume animal, les plantes, ainsi de suite. Donc il pouvait faire des choses merveilleuses.
Lorsque le circuit a été brisé, il est retourné au sommeil, mais il ne pouvait plus sommeiller dans la lumière. Donc il était obligé de sommeiller dans le monde de la mort, dans le plan astral. Quand il a sommeillé dans le plan astral, surtout avec les grandes sensibilités, la grande sensibilité qu’il avait dans ce temps-là, il pouvait aller chercher dans le monde astral de la connaissance et la ramener sur la Terre. Et c’est là qu’a commencé la magie noire. Regardez comment c’est intéressant.
Vous savez, c’est la première fois que je parle de ceci. Je trouve ça merveilleux. Écoutez. Dans un premier mouvement, l’Homme qui est un être de lumière, il a le droit de sommeiller, il a le droit de sommeiller dans la lumière mais il n’a pas le droit d’aller, alors qu’il sommeille dans la lumière, il n’a pas le droit d’aller dans les secrets de la création. Il a simplement le droit de revenir dans la matière et d’utiliser ses pouvoirs naturels avec le royaume.
Lorsque le circuit est coupé entre lui et la lumière, il sommeille dans la mort, dans le plan astral. Il a le droit. Et on l’invite, on l’invite à regarder les joyaux de l’astral. C’est-à-dire qu’on l’invite à travailler avec les forces élémentales de l’astral. Et il revient dans la matière et il travaille avec ces forces. C’est là qu’a commencé la magie noire. L’Homme nouveau qui sera le fils de cette troisième période, il ne pourra plus dormir. Son corps matériel sera en repos.
Mais lui, au niveau de son corps éthérique, sera constamment éveillé. L’immortel ne dormira plus, ne pourra plus sommeiller dans la lumière. Il ne pourra plus sommeiller dans le monde de l’astral, il sera constamment en action de travail. L’immortel travaillera toujours. Lorsqu’il aura fini son travail sur le plan matériel, lorsqu’il aura fini d’utiliser son corps matériel, il se séparera de son corps matériel, de son enveloppe matérielle et il restera sur le plan éthérique.
Donc le sommeil fait partie, dans une première étape, d’une limitation de l’Homme cosmique. La lumière ne lui a pas permis de regarder dans les mystères de la vie sur les plans supérieurs parce qu’il aurait voulu revenir. Et il devait descendre vers la matière. Un Homme qui voit ne veut plus revenir vers la Terre. Un Homme qui voit ne veut plus revenir à la forme extrêmement grotesque et basse en vibration. Que ce soit le monde matériel, de la matière, des plantes, de l’animal ou de l’Homme… C’est trop grossier, même si c’est très beau.
Donc on lui a empêché d’aller puiser dans les sciences de la lumière, mais on lui a permis d’utiliser le pouvoir de la lumière. Ensuite, on lui a permis d’aller dans le monde de l’astral, mais cette fois parce qu’il était déjà en connivence, en complicité inconsciente avec le monde de la mort, on lui a permis de ramener dans le monde de la matière, ses pouvoirs. Comme je disais, la magie noire. L’Homme nouveau… ça c’est très intéressant, l’Homme nouveau ne pourra plus dormir, sera éveillé, il sera en repos de lévitation !
Et à ce moment-là, jamais plus l’être, c’est-à-dire l’âme en fusion, ne vivra de séparation avec sa source, ni dans l’expérience matérielle, ni dans l’expérience éthérique et ni dans le rêve, ni dans le sommeil. Jamais, jamais, jamais l’Homme ne sera seul. Et qu’est-ce que ça veut dire pour un être humain ne plus jamais être seul, autant lorsqu’il est dans la matière que lorsqu’il est sur le plan éthérique, parce qu’il n’y a pas de différence ? Un être humain qui est en fusion de conscience sur une planète, ne peut plus connaître la solitude, pourquoi ? Parce qu’il a arraché au minotaure son masque et il a limité la gestion rationnelle de l’intelligence.
Donc il regarde le minotaure, il regarde le rationalisme, il regarde la polarité et s’élève lui-même mentalement au-dessus de cette condition involutive, et à partir du moment où il s’élève au-dessus de cette condition involutive, il est libre. Il est libre. Il n’a plus de libre arbitre, il n’a plus besoin de libre arbitre, il est libre, parce que le libre arbitre fait partie de la subjectivation de l’ego à une structure de vie ou d’existence dont il n’était absolument pas dans la certitude de son mental, conscient.
Donc le libre arbitre, pendant l’involution, a été une façon utilisée par les forces de donner à l’Homme, à l’ego, à l’âme en expérience, l’impression d’une liberté, afin qu’elle puisse faire le cheminement, la recherche qui la menait au minotaure, qui l’amenait à travailler en complicité avec les forces astrales pour utiliser de plus en plus les pouvoirs occultes de l’astral demain contre l’Homme qui, lui-même, était en dehors de la caverne et qui représentait l’autre côté des gouvernements invisibles travaillant à travers l’intellect rationnel, qui sont les forces ahrimaniennes.
Dans le cosmos, il y a deux plans de forces. Il y a les forces ahrimaniennes qui travaillent avec la science, il y a les forces luciferiennes qui travaillent avec l’Esprit. Les deux forces sont totalement indépendantes l’une de l’autre, dans ce sens que chacune a son propre gouvernement. Elles ont leurs propres fonctions. L’une se sert ou utilise l’Esprit de l’Homme pour le développement et la perpétuité du pouvoir occulte sur son Esprit, qui amène l’Homme à être incapable dans son mental de réaliser l’absolue certitude de son savoir, afin qu’eux puissent maintenir leur domination sur l’Homme.
Et vous avez les forces ahrimaniennes qui se servent du rationalisme humain, qui lui-même est une limitation psychologique de ses sens pour créer dans le monde de l’impression, suffisamment d’énergie pour garder l’Homme encapsulé dans un matérialisme monstre, qui fait que l’être est de plus en plus divisé entre une extrémité interne minotauresque et une extrémité externe rationaliste cartésienne. Donc les forces occultes de l’Homme s’occupent constamment de séparer l’être, de diviser l’être.
Et l’Homme lui, sensible, a un besoin d’unifier sa réalité, va vers l’intérieur comme il va vers l’extérieur, il fait une recherche dans la science rationaliste ou dans la science occulte. Pourquoi ? Pour bander ses plaies, pour unifier son êtreté, et il ne comprend pas que c’est ni dans le rationalisme et ce n’est ni dans l’occultisme qu’il peut diviser les forces. C’est dans l’intégration de celles-ci, c’est-à-dire dans sa capacité de se soulever au-dessus d’elles. C’est pour ça que je suis contre la recherche.
Je ne suis pas contre la recherche dans le sens que la recherche n’est pas bonne, je suis contre la recherche dans le sens que la recherche, ultimement, ne représente pas la porte, l’extériorisation, la finalisation absolue de la conscience humaine. Elle ne représente que l’expression de l’âme souffrante à l’envers la science cartésienne ou à l’envers la science occulte pour cesser de souffrir, afin de résoudre la dichotomie de cette tradition qui fait partir de la mémoire de la race.
Donc lorsque je dis que je suis contre la recherche, je ne suis pas contre la recherche. On ne peut pas être contre le mouvement. Mais on peut être contre la qualité conceptualisée du mouvement. On peut regarder le mouvement de l’Homme vers la recherche cartésienne, on peut regarder le mouvement de l’Homme vers la recherche intuitive ou mystique, et on peut dire : “Ah ! Là il y a une limitation. Là il y a une limitation si vous voulez bien regarder à partir d’un autre plan”. C’est dans ce sens-là que la recherche aboutit à quoi ? Elle aboutit à la désoxygénation du mental.
Elle aboutit à l’hyper développement de certaines facultés. Le physiciste qui a trois doctorats, qui fonctionne simplement par rapport à une stratégie des nombres, est incapable de dédoubler sa nature et de faire vibrer en lui la moindre intelligence créative. Mais il est capable de faire vibrer beaucoup d’intelligence basée sur le mémoriel de la race, sur le mémoriel des consciences des cellules et recréer dans le monde, pour le plaisir de l’Homme et aussi sous la domination des forces ahrimaniennes, des conjonctures matérielles, que nous appelons le monde de la consommation ou le monde de la science.
Lorsque vous avez des scientifiques comme Leibniz et d’autres qui, dans un même temps, sont capables de développer des systèmes de mathématiques intégrales, qu’est-ce qui se passe ? Il y a une synchronicité, on dit ! Jung et d’autres ont parlé de synchronicité, un bonhomme en Europe là et un autre bonhomme dans une autre partie de l’Europe dans un même moment, en arrivent à développer une même thèse.
Il y a constamment dans le monde un afflux ou un influx de télépathie synchronique. Il y a constamment dans le monde un afflux de synchronicité qui bouleverse le rationalisme et qui fait plaisir à l’intuition et nous ne sommes pas capables de nous élever au-dessus de ce masque qui démasque l’Homme et qui garde l’humanité dans un empoisonnement catégoriel de sa réalité. Parce que nous ne sommes pas capables de comprendre qu’est-ce que c’est que la synchronicité.
Nous sommes capables d’observer la synchronicité. Nous sommes capable de dire : “Ah ! Cet Homme-là a vécu telle chose dans un même temps que l’autre”. Mais qu’est-ce que c’est la synchronicité ? Qu’est-ce que c’est, sur une planète expérimentale, le fait observé que deux êtres, trois êtres, une quantité d’êtres puissent dans un même temps, vivre une expérience qui, en elle-même, représente le dédoublement d’une perception personnelle ?
C’est que vous avez sur le plan astral, des entités, des intelligences, qui usent, qui utilisent la vibration presque semblable de deux cerveaux matériels, pour instruire deux cerveaux matériels d’une même quantité d’informations, pour créer dans le monde la distinction entre un rationalisme qui est sans ambiguïté, et une intuition qui est de plus en plus basée sur un phénomène qui ne peut être expliqué par les lois de la statistique. Ceci encore divise l’humanité. Les forces occultes sont très intelligentes.
Vous avez un Homme qui est au onzième étage d’un édifice, il tombe avec son ami de onze étages, il ne se tue pas. Nous, nous allons à la banque, nous tombons sur une roche, nous nous tuons. Autrement dit ce n’est pas naturel, ce n’est pas équitable, ce n’est pas conséquent avec les lois de la physique moderne. Ce n’est pas conséquent avec les lois de statistiques, un Homme qui tombe du onzième étage et qui se relève ! Il y a eu des bonhommes qui se sont relevés et qui sont allés acheter un sandwich.
Donc nous… il y a ce bonhomme à Québec, dans la province de Québec, de 81 ans, qui lève des poids de huit cents livres, neuf cents livres, mille livres. Alors que des Russes ou des Bulgares se défoncent la poitrine pour lever un piteux six cents livres ! Donc qu’est-ce que c’est que cette connerie ? C’est qu’il y a des forces dans l’Homme qui sont sous-jacentes à sa structure psychique. Il y a des forces qui sont capables de manipuler sa structure moléculaire. Il y a des forces dans l’Homme qui sont tellement puissantes, il y a un monde dans l’Homme qui est tellement vaste, tellement grand !
Il y a de l’intelligence dans l’univers qui est tellement bien organisée, il y a de l’intelligence au-delà de ces intelligences qui est tellement puissante que vous appelez Dieu, mais que vous ne devrez pas, un jour, ou que vous ne pourrez pas, un jour, appeler Dieu, parce qu’à partir du moment où l’Homme donne le nom de Dieu à des forces qui sont puissantes, il assujettit son âme, il assujettit son être, il devient spirituel et il est foutu.
Pourquoi ? Parce que le mot Dieu fait partie de la domination des formes, il fait partie de la domination des symboles, il fait partie de la puissance vibratoire astrale des symboles, et il fait partie de la manipulation subtile des forces ahrimaniennes sur la conscience de l’Homme. Il fait partie de la manipulation subtile des forces lucifériennes sur la conscience de l’Homme, pour permettre à l’Homme de concevoir l’existence d’un Dieu qui réchauffe le cœur, alors qu’il brûle son Esprit.
Donc, vous allez dire : “Mais vous, vous n’êtes pas croyant, il n’y a pas quelqu’un derrière la grosse machine”… Un Homme comme moi ne croit pas. Un Homme comme moi ne croit pas ! Croire, pour moi c’est une insulte à mon intelligence. Si vous me demandez des questions sur Dieu, sur les Zlephs, bababa-bababa… là je vais vous parler. Mais me demander si je crois à Dieu, c’est absolument une antithèse à la réalité de l’Homme. Ça fait partie des besoins de l’involution de l’humanité, d’accord.
Il ne faut pas enlever à l’humanité émotive, spirituelle, religieuse, involutive, ses besoins. D’accord ! Mais il ne faut pas demander à un Homme conscient s’il croit à Dieu, parce que c’est faire une risée de la conscience. C’est faire une risée de l’Homme. Si je dis que l’Homme est capable de faire la synthèse du bien et du mal, du vrai et du faux, si je dis que l’Homme est capable de faire éclater les formes du minotaure et de la raison cartésienne, je dis quoi ? Je dis que l’Homme est au-dessus de la polarité.
Donc s’il est au-dessus de la polarité, il est au-dessus de qualités émotives que vous retrouvez dans le concept de Dieu. Parce que vous n’êtes pas capable de vivre le concept de Dieu sans y intégrer, sans y incruster un peu d’émotion. Si je rencontre un jour un Homme qui n’a pas d’émotion dans le mental, et qu’il me demande… ou qu’il veuille parler de Dieu, à ce moment-là, nous parlerons pendant des semaines et des semaines de Dieu, parce qu’il y a des choses, beaucoup de choses à dire sur cette chose qu’on appelle Dieu.
Mais de là à mettre de l’émotion dans le mental de l’Homme, ou de là, à demander à ce qu’un Homme conscient mette de l’émotion dans son mental pour parler de Dieu pour votre bon plaisir, c’est absolument stupide, c’est absolument ridicule. Mais ceci, ça fait partie de ma vie. Remarquez je ne dis pas : de mon expérience. De ma vie ! Je ne vis pas d’expérience. Je ne suis pas intéressé à vivre d’expérience.
L’Homme nouveau, l’Homme de demain, l’Homme de la prochaine évolution, l’Homme de la prochaine race-racine, comme nous avons eu des anciennes races-racines, se désengagera totalement de la pensée grecque et du minotaure. Il sera libre de regarder et de bénéficier de la pensée grecque. Il sera libre de regarder et de bénéficier du minotaure. J’aime parler des choses occultes. J’aime parler des choses qui font partie du substratum de la conscience humaine.
J’aime parler de l’Esprit, de l’âme, de la mort. C’est intéressant. Et j’aime aussi parler de la science. Mais je ne suis pas intéressé à la science et je ne suis pas intéressé au minotaure. Pourquoi ? Parce que la science, telle qu’elle est aujourd’hui, et le minotaure tel qu’il est aujourd’hui, doivent s’unifier un jour pour créer une nouvelle science qui sera le produit de l’Intelligence de l’Homme.
Mais qui ne sera pas le produit de la conversion de son intelligence en une farce qui force l’Homme à faire de la recherche philosophique ou de la recherche mystique, et qui le garde, pendant des générations, des siècles, des millénaires, à vivre à côté de lui-même, alors qu’il devrait vivre dans le centre de lui-même. Et vous allez dire : “Où est-il ce centre”… Il est au-delà de son doute personnel.
FP : Merci beaucoup. (Applaudissements).
mise à jour le 22/08/2024