La course aux expériences

Marine life – credit: @scubaasmr YouTube

Conférence avec François Payotte 88

« FP : Bonjour je suis heureux de voir qu’on est aussi nombreux ce soir, c’est vrai que je m’en viens de plus en plus populaire (rires du public.) Et bien, croyez-le ou non, c’est justement au moment où on me demande, on me réclame, on “me s’arrache”, on “se m’arrache” pardon, c’est justement à ce moment-là que je … » BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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François Payotte (FP) : Bonjour je suis heureux de voir qu’on est aussi nombreux ce soir, c’est vrai que je m’en viens de plus en plus populaire (rires du public.) Et bien, croyez-le ou non, c’est justement au moment où on me demande, on me réclame, on “me s’arrache”, on “se m’arrache” pardon, c’est justement à ce moment-là que je décide de prendre ma sabbatique. Il faut savoir quitter la scène lorsqu’on est à l’apogée de sa renommée, n’est-ce pas ?

Je n’en dirais pas autant pour mon illustre collègue Richard Glenn qui, lui, continue. Il a encore du chemin à faire, je penserai beaucoup à lui à Sainte Marthe. J’ai décidé d’arrêter, de sortir du circuit, il y a de cela six mois lorsque j’ai pris cette décision, c’est à la suite d’une rencontre que j’ai faite après la conférence, une jeune fille qui s’est approchée de moi, je comprends qu’elle soit sensible à ma beauté, à mon grand corps d’athlète, l’intelligence et tout ça, mais là elle dépassait les limites.

Elle m’a avoué que j’étais son idole, c’est ce jour-là… c’est la goutte qui a fait déborder le vase, j’ai décidé de me retirer, parce que je n’accepterai jamais de vivre dans un monde dans lequel je serais l’idole de ce monde-là, j’ai bien trop de respect pour vous autres. Et que je laisse ça à qui l’idée pourrait séduire, et je laisse en même temps la place et le discours à Monsieur Bernard de Montréal. Bonsoir Bernard.

Bernard de Montréal (BdM) : Bonsoir.

FP : En forme ?

BdM : Très bonne forme.

FP : En forme, en forme de quoi ?

BdM : En forme de rien !

FP : Alors on va essayer de parler de ça ce soir, ça va être passionnant, vous avez vu que pour ma dernière interview ce soir, ils tirent un feu d’artifice, juste à côté, avec des pétards mouillés, il faut dire ! Alors ce soir, il était convenu sur le menu de la soirée que l’on parle de l’expérience humaine.

Alors j’aimerais vous amener à en parler de deux façons. La première, peut-être de l’expérience sous une forme collective de l’humanité mais très très générale, voire même nationale, politique, ce genre-là. Et puis dans un deuxième volet, en parler peut-être plus spécifiquement de l’expérience individuelle.

En venant tout à l’heure, j’écoutais justement le programme de Jacques Langirand à la radio, qui affirmait que pour lui la vie avait été une succession d’expériences souvent malheureuses mais que, dans le fond, il s’en était pas si mal tiré parce qu’il avait une faculté de récupérer les expériences négatives.

Alors je me suis mis à penser à ça, à ce thème-là, et puis d’une façon générale pour introduire un peu le thème, comme c’est dans un mois l’anniversaire du bicentenaire de la Révolution française, on pourrait peut-être commencer par ceci, parce que ça a été un des grands mouvements dans le monde, une des grandes expériences mondiales qui en a entraîné une succession d’autres.

Alors on pourrait peut-être commencer par parler de la France, celle qui n’est pas chiante, celle qui ne nous les casse pas, comme ils disent dans la chanson : Les filles de la Rochelle. Cette Révolution française qui a mis fin à quasiment deux mille ans de monarchie catholique en France, qui a coupé la tête au roi et en même temps à Dieu, et qui a installé un système d’étalement de la pyramide, une forme de socialisme qui, on le voit aujourd’hui, glisse vers une forme de socialo-communisme.

Cette expérience-là est récupérée par diverses Nations sur le modèle français, on voit une progression du communisme en Europe, en Amérique Latine, un peu partout dans le monde, et au même moment les investigateurs, les propagateurs même du communisme, ceux qui étaient à l’origine de cette doctrine sont en train de faire, semble-t-il, demi-tour.

Je veux parler à la fois de la Russie et de la Chine, qui sont en train de se concerter, de s’échanger, puis de faire des révolutions vers une plus grande démocratie. À votre avis, est ce que vous pensez, vous, parce que c’est une question d’actualité, est-ce que vous pensez que la Chine peut arriver à une démocratie ? Un pays qui contient un milliard de personnes, est-ce que ça se gouverne démocratiquement ?

BdM : Bon, ma réponse à votre question, c’est celle-ci. D’abord, le concept de démocratie, c’est un concept qui est en voie d’évolution, comme tous les concepts, comme toutes les idéologies. La Chine, son plus grand problème, comme tout le monde sait, c’est la population. Elle a un grand problème de population. Si on parle de la Chine, il faut regarder son esprit.

La Chine, d’ailleurs comme le Japon, c’est un pays qui a tendance, à cause de son histoire, de sa mémoire, de vivre par rapport à la conscience collective ; il n’y a pas d’individualité en Chine, ça ne fait pas partie de leur philosophie, ça ne fait pas partie de leur façon de voir les choses. Les Chinois ont été maintenus pendant des millénaires sous une tutelle, non pas monarchique mais impériale, et ils ont été forcés d’évoluer dans un vase clos.

Et cette condition psychologique fait tellement partie de la mentalité chinoise, qu’aujourd’hui au vingtième siècle, le peuple est pris dans une situation où, soit il demeure complètement coincé dans le passé, fixé dans une forme communiste ou soit que quelque part, à cause de l’infusion de certaines idées occidentales à travers les étudiants qui voyagent, ainsi de suite, et les Hommes d’affaires, soit que la masse chinoise prenne conscience de l’existence d’un principe fondamental chez l’Homme, c’est-à-dire l’individualité.

Et je crois que la Chine, aujourd’hui, est arrivée au carrefour de la rencontre entre la conscience collective de la nation et la conscience individuelle qui cherche à se manifester, mais qui n’a jamais été aidée par les systèmes antérieurs, soit les systèmes impériaux ou le système communiste. Et si nous considérons le phénomène, ou que nous prenons en considération le pouvoir d’influence de l’information dans le monde, la télé, le journalisme, ainsi de suite, il est évident que la Chine, dans quelques années, va vivre, et va être obligée de vivre une transformation profonde à un point tel où elle sera obligée de mourir dans son ancien esprit.

Mourir dans son ancien esprit, ça veut dire se forcer d’une façon ou d’une autre, de rencontrer sur un même pied d’égalité psychologique les Nations occidentales qui favorisent ce qu’on appelle la démocratie individualisée. En Chine ou en Russie, dans les pays totalitaires, on emploie le terme démocratie parce que ça fait référence au peuple. Mais dans le fond, le terme démocratique, ce n’est pas un terme qui fait simplement référence à l’importance du peuple, mais c’est un terme qui aussi doit faire référence à l’importance de l’individu dans le peuple.

Et je crois que le concept de démocratie dans les pays socialistes a été abusé idéologiquement et que les gens qui ont posé le geste idéologique, et qui ont formé graduellement l’esprit de la nation, sont des personnes qui ont été piégées par une forme d’idéalisme psychologique fondé sur le besoin réel, valable, de donner au peuple sa place dans le monde. Et là où ils ont fait une erreur, c’est qu’on ne peut pas donner à un peuple sa place dans le monde, on doit donner à l’individu sa place dans le monde, pour que le peuple puisse bénéficier des individus et des individus du peuple.

Sinon on fraternise avec une forme idéologique de démocratie qu’on peut mesurer à toutes les sauces, qu’on peut colorer à toutes les sauces, et qu’on ne peut pas, à court terme, délivrer de façon pragmatique. La Chine, aujourd’hui, est dans une situation très difficile, en plus du fait qu’elle est forcée de regarder dans le miroir japonais, elle est forcée, cette nation de considérer deux voies, soit la voie du marxisme-léninisme temporisé ou soit la voie du marxisme-léninisme répressif.

Si elle va dans la voie du marxisme-léninisme temporisé, à ce moment-là, elle sera obligée de prendre en considération que lorsque des forces sociales s’émeutent, que lorsque l’Homme prend conscience de son individualité, il ne peut pas arrêter quelque part dans le calendrier politique, à un niveau qui satisfait simplement le Politburo ou la grande machinerie politique.

FP : Ce qu’on voit en Russie.

BdM : C’est ce qu’on voit en Russie.

FP : Ils sont même dépassés par la révolution qu’ils ont…

BdM : Exactement, exactement, exactement. Ils sont dans la même situation que les Russes, avec cette différence qu’en Russie, il n’y a pas d’homogénéité psycho-historique, en ce sens qu’il y a une situation multi-ethnique, multiculturelle, et ceci, c’est une situation parfaite pour le déclenchement des émeutes à court ou à long terme ; parce que les nations veulent s’identifier dans le cadre psychologique de leur histoire et ils veulent faire valoir leur propre mémoire.

Donc la Russie a de très grands problèmes et Gorbatchev n’est pas sorti du trou. Il a de très bonnes intentions effectivement, mais Gorbatchev, ce n’est pas la Russie, et même si un homme est grand, même si un homme a une vision, même si un homme réalise à un certain moment qu’il doit y avoir un changement dans le mode d’évolution de son peuple sur le plan économique, sur le plan politique, il le fait toujours en fonction des forces qui sont libérées dans cette décision.

Et c’est pourquoi, les peuples, les chefs qui font partie des pays totalitaires sont toujours réticents à laisser un peu de liberté, parce qu’on sait que lorsqu’on donne un peu de liberté, le peuple prendra beaucoup de liberté. Donc aujourd’hui le monde regarde la Russie et c’est un mouvement qui vient d’apparaître, c’est depuis quelque temps que ça se passe, c’est venu très vite. Le monde regarde ce qui se passe dans ces deux pays-là et on se demande qu’est-ce qui va se passer.

Et je crois que l’avenir nous démontrera que malgré les bonnes intentions démocratiques des systèmes totalitaires, on sera obligé de prendre conscience, éventuellement, qu’une révision philosophique, intégrale, fondamentale, du droit de l’individu est essentielle à la construction progressive, évolutive, et structurée, d’une masse de conscience, capable de faire éclater n’importe quelle idéologie.

Et ils ont peur de ceci, je les comprends, mais ils seront obligés quelque part dans le temps de prendre conscience que nous sommes arrivés à un point dans l’histoire de l’humanité, où après la Révolution française, et après les mouvements unionistes en Europe, l’Homme est nécessairement, et fondamentalement, prêt à prendre les rênes non pas du pouvoir mais de sa propre puissance.

FP : On dit du communisme que c’est l’exploitation de l’Homme par l’Homme, et du capitalisme que c’est le contraire ?

BdM : Vous savez, si on revient à la France ou si on revient à l’intellectualisme en Europe au vingtième siècle, dans les années 20, 30, 40, ainsi de suite, nous avons vu qu’avant la deuxième guerre mondiale, nous avons vu – ou même pendant la deuxième guerre mondiale parce que les Russes étaient nos alliés – nous avons vu qu’il y avait beaucoup beaucoup de sentiments “pro-socialisme” ou “pro-communisme”. Et les plus grands intellectuels d’Europe et d’Amérique se sont fait prendre dans le jeu, Jean-Paul Sartre, ainsi de suite, Gide, toute la “gang”.

Et dans un sens, on ne peut pas les blâmer parce que ces gens voyaient une lueur d’espoir. Mais si ces gens étaient allés dans le profond de l’être, si ces gens avaient réellement compris la nature de l’Homme, si ces gens avaient réellement réalisé la puissance de l’Esprit dans l’Homme, ils ne se seraient pas laissés empoisonner par une idéologie qui était psychologiquement valable, pour la simple raison qu’ils auraient été capables de réaliser que… que l’on regarde n’importe quoi sur une planète en voie d’évolution, l’individu représente dans la matière, l’Esprit.

Et si on enlève à l’individu l’Esprit, que ce soit pour des raisons d’idéologie, que ce soit pour des raisons d’idéalisme, on enlève à l’individu la vie. Et un jour, l’Esprit reprendra sa puissance, reprendra sa place dans le monde de l’Homme sur le plan individuel. Et à ce moment-là, les consciences collectives, les idéologies, les modes de pensée qui, dans un sens, de façon idéaliste, sont valables, se retrouveront extrêmement asphyxiés.

Parce que nous entrons au vingt-et-unième siècle, nous entrons dans une période où l’humanité, où l’Homme, même si ça dure des siècles, où l’Homme découvrira des principes de vie fondés non pas sur la philosophie de l’être, non pas sur la raison de la raison, non pas sur la capacité analytique de son savoir universitaire ou académique, mais fondés sur la perception intégrale de son être.

Et ceci va être la force qui va amener dans le monde des idéologies, que ce soit en Russie, que ce soit aux États-Unis, un nouveau souffle, une nouvelle perception qui amènera très probablement l’humanité à vivre une seconde révolution ; une révolution qui sera une extension de la Révolution française qui s’est arrêtée au niveau de la dogmatique politique, pour entrer dans une révolution intérieure.

Et c’est cette révolution intérieure qui se produit aujourd’hui, autant sur les plans invisibles que sur le plan matériel, que l’Homme est en train de vivre, que les masses, que les systèmes politiques sont en train de faire l’expérience, mais qu’éventuellement, l’humanité au large, sera obligée de reconnaître. L’Esprit dans l’Homme ne peut pas, à la fin du vingtième siècle, être broyé par une machinerie politique ou une machination des idées, parce que l’Esprit est en dehors de l’Homme.

Il n’est pas régi par les conventions humaines, il fait partie de sa lumière, même si l’Homme a beaucoup de ténèbres ou si l’Homme a beaucoup de conscience astralisée, ça fait partie de son évolution, mais cette lumière pénètre et elle pénètre, et elle pénètre, et nous entrons dans une période où de grandes forces cosmiques descendent sur cette planète, se frayent un chemin à travers les cerveaux humains dans différentes nations.

Et il va venir un point où l’Homme, individuellement, va réaliser sa conscience et l’importance fondamentale de sa conscience. Je ne vois pas, je crois en tout cas, que ce qui se passe aujourd’hui en Russie c’est très bien, que ce qui se passe en Chine c’est très bien, d’ailleurs c’est inévitable, mais je ne vois pas que – parce que ces choses se passent – que nous avons fini de voir des troubles politiques dans le monde à une très haute échelle.

FP : Vous avez dit tout à l’heure que ça s’était passé très vite ces mouvements-là dans le monde, de la Russie et de la Chine. C’est justement ce qui surprend le plus le monde aujourd’hui, c’est de voir avec quelle rapidité Gorbatchev entreprend ces missions diplomatiques à la fois du côté des Américains comme du côté des Chinois, où il entreprend une démilitarisation des frontières, comme si, du jour au lendemain il ne redoutait plus la Chine et il ne redoutait plus les USA. Qu’est-ce qui se passe ? Est-ce que ces trois puissances auraient un ennemi commun ?

BdM  : La raison pour laquelle Gorbatchev a régularisé le mouvement des frontières avec la Chine, c’est parce que les Chinois, les communistes dans le monde entier réalisent que la guerre, ce n’est pas une solution à nos problèmes, et que l’hégémonie communiste Russe ou Chinoise est une illusion. Les peuples ont trop de problèmes économiques aujourd’hui pour entraver l’évolution normale de leurs relations, et ils sont obligés en tant que frères opposés si vous voulez, de reconsidérer la nature de leurs mouvements autant à l’intérieur de leurs frontières qu’à l’extérieur de leurs frontières.

Aujourd’hui le communisme international est menacé par la puissance agressive du capitalisme international. Les Japonais sont un exemple de ceci, tout le monde veut manger, tous les peuples veulent manger, tout le monde a droit à sa télé, tout le monde a droit à son frigo, ainsi de suite. Donc, les alliances anciennes que les communistes avaient faites à travers tout le marasme idéologique philosophique du vingtième siècle, commencent petit à petit à s’éteindre parce qu’ils réalisent l’échec communiste.

Après Mao Zedong, avec la révolution culturelle, on a réalisé l’échec communiste en Chine, on a réalisé l’échec communiste en Pologne, on a réalisé l’échec communiste tout partout. Donc à ce moment-là, les chefs, les penseurs, les idéologues, les chefs des gouvernements sont obligés de reconsidérer, autrement dit, les Russes l’ont fait avant les Chinois parce que les Russes sont moins inquiets dans le phénomène de perdre la face.

En Chine, la perte de la face c’est très grave, ça fait partie, de ce que j’appelle, moi, leur sorcellerie psychologique. Donc il va falloir d’une manière ou d’une autre que les peuplent la perdent, la face, et qu’ils reconsidèrent tout et qu’ils refassent des alliances avec l’Occident, qu’ils protègent leurs plans, oui, mais qu’ils reconsidèrent que le communisme tel qu’il a été établi par les chefs anciens n’est pas une cure au monde dans lequel ils ont évolué.

FP : Alors certains observateurs estiment que le rapprochement entre les deux blocs, l’Est et l’Ouest, l’URSS et les États-Unis, serait un coup de bluff de la part de Gorbatchev qui, pendant ce temps-là, sympathise avec la Chine qu’il voudrait s’allier, justement, pour mieux sauter sur l’Occident libre, lorsque le temps sera venu. Et cette hypothèse-là semble être confirmée par nombre de prophéties anciennes et modernes.

BdM : Je vais vous dire dans ce cadre-là, en ce qui concerne l’évolution politique, les situations politiques, les évènements politiques dans le monde, je ne peux pas mettre de foi dans la bonne volonté des nations. Pour moi c’est une illusion, l’histoire le démontre, ma propre conscience m’en avertit. Et je ne dis pas que Gorbatchev n’a pas de bonnes intentions, mais je dis qu’il y a plus à la Russie que Gorbatchev.

Autrement dit, il y a des forces puissantes autant sur le plan humain que sur le plan astral, il y a des forces puissantes qui vont jouer le jeu de la grande rencontre. D’ailleurs si on parle des prophéties, puisque vous connaissez les prophéties, on dit très bien dans les prophéties que lorsque les Hommes se rencontreront et qu’ils parleront de la paix, ce sera la guerre, ainsi de suite.

FP : C’est Nostradamus !

BdM : Mais vous savez, les politiciens sont des êtres extrêmement naïfs parce qu’ils travaillent de jour à jour, donc ils n’ont pas de vision d’ensemble, ils n’ont pas de conception suffisamment intuitive de l’évolution politique des masses mondiales pour pouvoir prendre décision aujourd’hui, parce que s’ils voyaient trop loin dans le passé, ils seraient obligés d’apporter certaines décisions présentes, donc dans un sens les politiciens sont obligés de se mentir à eux-mêmes pour des raisons de protocole, pour des raisons de diplomatie.

Admettons par exemple que dans son cœur, Reagan considère réellement la Russie comme étant “The Eleven Empire”, comme il l’a dit, comme il l’a intuité, à ce moment-là c’est très très difficile pour lui d’empêcher le mouvement de centre, c’est très difficile pour lui d’empêcher qu’il y ait une ouverture et une relaxation, parce que la Russie est pognée à la gorge sur le plan économique.

Donc elle est obligée de faire des concessions militaires, mais qui sont totalement en proportion de son incapacité de financer le peuple, sur le plan de l’alimentation, et de la génération normale des appétits vitaux de la nation. Donc je ne crois pas… je ne dis pas que Gorbatchev n’est pas sincère dans ce qu’il veut, je ne dis même pas que les Chinois ne sont pas sincères dans ce qu’ils veulent, mais ce que je dis c’est qu’il y a dans les peuples, dans les nations, de puissantes forces souterraines.

Et que ces forces souterraines ne seront pas contrôlées, conditionnées, indéfiniment par ceux qui font la gestion de l’idéologie. Donc peut-être que dans quelques années on verra des renversements profonds entre la Russie, la Chine, les pays d’Afrique du Nord, à l’intérieur ou déclenchés par des évènements qui seront totalement gratuits, des évènements qui partiront de rien, qui feront des choses absolument abominables, comme le livre de Rushdie l’a fait par exemple.

Rushdie, son livre, c’est absolument extraordinaire ce que ça a fait ! Donc nous vivons dans un monde, surtout dans les pays d’Afrique du Nord, où l’émotion est totalement à fleur de peau. Nous vivons dans des pays comme en Russie où le besoin de légiférer sur un plan local est extrêmement près du cœur des groupes ethniques. Nous vivons en Chine dans une région où les étudiants sont devenus la tête mentale du régime collectif, autrement dit du peuple lui-même.

Et cette tête mentale, elle doit faire une alliance, elle doit être répondue, elle doit être écoutée par la tête régente du système, du Politburo. Et s’ils ne font pas ça, il va y avoir des déboires. Et les Chinois sont des gens qui sont extrêmement patients, ils sont encore capables de retourner dans le souterrain. Mais une fois que l’esprit d’une race est donné de s’alimenter de l’espoir de la conquête des frontières, à ce moment-là il n’y a plus de limites pour l’évolution, mais il y a énormément de danger pour la paix dans le monde.

FP : Bon alors, je pense qu’il manque un peu de son, est-ce que tu peux nous mettre un peu de son s’il te plaît… les interférences ? Peux-tu nous mettre un peu de son, on attend… Peut-être des forces qui ne veulent pas qu’on aille trop loin. On va y aller quand même. Mais il m’aime bien ce micro-là !

BdM : Le tien fonctionne ? Le tien il marche ?

FP : Non il ne marche pas ! C’est “plate” (ennuyant), c’est juste au moment où ça commençait à être intéressant… où ça allait le devenir justement ! Le son revient là… Est-ce que vous m’entendez au fond de la salle, oui, on va pouvoir reprendre alors, c’est correct, on parlera plus près comme ça là. OK. Est-ce que c’est en route ? OK. Là c’est un peu fort ! OK.

Bon ben, on a vu donc une hypothèse développée par les stratèges, donc ce coup de bluff de la part de Gorbatchev. Ça, c’est une hypothèse politique rationnelle, logique, et il y a une deuxième hypothèse totalement irrationnelle, totalement illogique, mais qui commence à faire parler d’elle de plus en plus souvent, peut-être d’une façon encore très souterraine.

Je vais essayer de l’exposer, ce n’est peut-être pas facile de parler ces choses-là en public, mais comme c’est ma dernière soirée, on va en profiter. La deuxième hypothèse qui semble tout à fait farfelue au départ, mais plus on y réfléchit et plus on cherche et plus on fouille, et plus elle se révèle possible, ce serait que les États-Unis, la Russie et la Chine auraient un ennemi commun aujourd’hui sur la planète, et ce serait les extraterrestres !

Ça, ça va faire plaisir à Richard, il en a pour dix ans à développer ça, c’est fun ça ! D’après les rapports tenus secrets au départ par les ufologues réunis en congrès à Rio de Janeiro au mois de septembre 88, les Américains auraient autorisé l’implantation de bases souterraines par les extraterrestres, sur leur territoire, dans des zones de population à faible densité. Les Russes auraient fait de même et les Chinois de même.

Tout cela pour avoir des avantages technologiques, d’où la micro-informatique, les conducteurs, les supraconducteurs, les micro-conducteurs, etc. Ce serait donc tout des bribes d’informations techniques que ces êtres-là auraient donné à ces nations, en échange si vous voulez, d’un loyer, d’un bail, qui aurait été de construire des bases souterraines.

Au départ ils n’étaient pas agressifs ces extraterrestres-là, puis on s’est aperçu qu’ils enlevaient des gens, et ils auraient capturé dans une base au Nouveau-Mexique certains scientifiques qui travaillaient avec eux, ils les auraient pris en otage. L’armée américaine aurait envoyé un commando et l’opération aurait été un échec total, le commando aurait péri totalement dans cette attaque. Et depuis, c’est comme s’ils sont victimes d’un marché de dupes à l’échelle mondiale et que là, il s’agit de les déloger, les extraterrestres qui sont dans la Terre comme un ver dans la pomme.

Et il y aurait donc une alliance qui est en train de se faire, pour justement anéantir ceux qu’on appelle les extraterrestres. Curieux hein… Et attention, ce n’est pas n’importe qui qui le dit, ce sont des majors de l’air, de l’Armée Américaine, généraux en retraite, et pilotes d’essai, John Lear qui a fait une déclaration officielle dans le Sun Nevada, c’est un champion de vitesse, dix-sept records mondiaux de vitesse sur le jet Lear, ce n’est pas un plaisantin.

Et ils disent que les crashs d’OVNIs aux États-Unis, les rumeurs de crash d’OVNIs aux États-Unis sont en dessous de la vérité, que le gouvernement Américain a bel et bien des OVNIs en sa possession avec des cadavres d’extraterrestres. Et ce sont des officiels à la retraite qui parlent aujourd’hui et qui vont dans ces congrès d’ufologues-là, pour faire ces révélations.

Dernière chose, on dit : Oui mais comment ça se fait qu’ils vont dire ça aux ufologues ? C’est parce que le gouvernement Américain s’y est tellement mal pris avec cette affaire-là, avec cette patate chaude-là, après quarante ans de mensonges et de commissions Blue Book et tout… qui ont voulu étouffer l’affaire, le groupe des douze – qui s’appelle le “Majestic douze” dans lequel George Bush se trouve être un des dirigeants – qui tiennent ce secret-là en main, veulent donner cette information-là aux ufologues pour que ça soit eux autres qui s’ouvrent la trappe.

Et que le public retienne au moins un petit peu de cette information-là, pour que le jour où ça va se passer, où il va y avoir une attaque générale qui serait dans les livres bibliques, l’apocalypse en question, une guerre mondiale, non pas entre les nations, mais contre un ennemi commun, pour que ce jour-là, les Hommes, l’humanité ne soit pas trop surprise de ce qui lui arrive.

BdM : Humm…

FP : Un gros morceau !

BdM : C’est une hypothèse extrêmement intéressante effectivement.

FP : Là il y en a pour dix ans, facile ! Minimum… Minimum… Vingt-cinq ans…

BdM : C’est une hypothèse intéressante si… Bon, pour en discuter, on peut se mettre sur deux plans. Partons du plan numéro un où c’est réel, si nous regardons ça du plan numéro un ou c’est réel, que cette situation elle est en effet existante, qu’il y a aux États-Unis des chefs-lieux OVNIs, qu’il y en a en Russie, qu’il y en a aussi en Espagne, qu’il y en a en Australie…

FP : Exactement !

BdM : Qu’il y en a en Chine, qu’il y en a dans l’Amazonie, qu’il y en a au Pérou, qu’il y en a au Guatemala, qu’il y en a au Brésil et qu’il y en a en Israël ! Si nous partons du principe que c’est réel, à ce moment-là, il y a trois façons de regarder la chose. Premièrement, si nous parlons “d’extraterrestres”, nous parlons d’intelligences extrêmement avancées, nous parlons d’intelligences qui ont le contrôle non pas simplement de l’atome, mais qui ont aussi le contrôle du temps, c’est-à-dire qu’ils sont capables de se dématérialiser à volonté.

Ils possèdent ce que nous pouvons appeler des technologies immatérielles, c’est-à-dire des technologies qui ont la capacité de se manifester à volonté selon leur mental, dans n’importe quel lieu de la Terre, donc ce sont des êtres qui n’ont pas besoin de la permission de personne pour s’établir. Donc si nous regardons le phénomène OVNI, et que nous regardons l’engagement politique ou l’inquiétude politique du gouvernement par rapport à ces gens-là, je peux vous dire une chose, les gens qui viennent d’outre-espace n’ont pas besoin de permission pour s’établir sur aucune planète, pour deux raisons fondamentales.

Premièrement, parce qu’ils n’ont pas de corps matériel, ils s’en construisent un, donc les corps matériels qu’ils possèdent sont des corps qu’ils créent à volonté, pour s’assurer que toutes leurs énergies éthériques soient condensées dans un coin spatial sur notre planète, afin de pouvoir utiliser l’oxygène de notre monde et établir des liens de communication avec leurs plans. Autrement dit, pour que ces êtres-là communiquent avec l’information, avec leur monde, ils ont besoin d’une unité biologique qui est essentiellement fondée sur le principe de l’oxygénation, et en respirant dans notre monde, toute l’information entre dans leur système.

Ces êtres-là peuvent marcher dans la rue, ils respirent, et tout le processus respiratoire qui est un processus qui engendre de l’information, comme la même chose qui se fait sur le plan de l’âme, ce processus respiratoire leur permet d’envoyer de l’information directement dans leur “banque”, qui la reçoit et l’analyse. Donc ces gens-là n’ont pas besoin, sur notre planète, d’être invités, d’être découragés d’être invités, ils peuvent se placer où ils veulent.

Ce que nous devons réaliser, ce que nous devons comprendre, c’est que les accidents qui sont parvenus sur la planète sont des accidents qui ont été créés par eux, ce ne sont pas des accidents qui résultent d’une incapacité de manier leur matériel. Ce sont des accidents qui les ont amenés à se fixer dans la matière de la planète, pour pouvoir être récupérés sur le plan de l’information plus tard. Ces gens-là, s’ils viennent dans le monde et qu’ils ne créent pas d’accident par rapport à leur système, ils sont obligés de venir et de sortir, de venir et de sortir…

Ils ne peuvent pas venir et rester, ils sont obligés de venir et de ressortir. S’ils veulent rester, ils sont obligés de créer un accident, c’est-à-dire qu’ils sont obligés d’arrêter le processus d’oxygénation de leur système biologique. Donc une fois que ce processus d’oxygénation est arrêté, ces êtres-là deviennent victimes, c’est-à-dire ils sont utilisables par nous. Mais ils sont toujours utilisables dans la mesure où ils veulent que nous les utilisions, afin encore, de pouvoir aller plus loin dans le mouvement d’information à partir de leur système vers leur système.

Nous découvrirons, nous comprendrons éventuellement que ce que nous appelons l’être humain sur une planète, comme nous par exemple, l’être humain aujourd’hui n’est pas dans sa totale définition. L’être humain ne représente pas la totalité de la manifestation énergétique de ses cellules. Donc nous sommes réellement des animaux intelligents, alors que l’être, l’être extraterrestre n’est pas un animal intelligent, il est un être humain dans son plein potentiel mais à différents niveaux d’évolution, dépendant d’où et de quel monde il vient.

Les êtres qui sont, qui viennent vers notre planète et qui font contacts officieux avec l’humanité, ils le font pour différentes raisons. Par contre, nous les Hommes, nous avons de l’émotion, nous ne sommes pas complets, nous n’avons pas de facultés télépathiques, nous ne sommes pas capables de vivre une communication mentale sans perdre conscience. Nous ne pouvons pas subir le contact mental, intelligent, avec ces êtres sans être obligés de vivre ensuite un état post-hypnotique, parce qu’émotivement nous perdrions tous nos moyens.

Mais nous sommes dans une situation qui est délicate, dans ce sens que nous sommes aussi des êtres intelligents, en voie d’évolution, en voie de compréhension. Mais nous avons besoin pour réellement comprendre la relation qui existe entre nous et ces intelligences, non pas simplement d’une politique ou d’une étude politique de ces êtres-là, mais d’une étude personnelle de nous-mêmes.

Et je crois qu’au cours des prochaines générations, il y aura dans le monde, dans différents pays, des êtres humains, des individus suffisamment intégrés dans leur énergie, suffisamment dans leur intelligence mentale, pour pouvoir ne pas subir le contact entre les “extraterrestres” et la planète Terre. J’explique : lorsque nous parlons “d’extraterrestres”, nous parlons de consciences ambiantes, c’est-à-dire de consciences qui ont l’habilité de se véhiculer sur le plan matériel, sur le plan éthérique, sur le plan astral.

Lorsque nous parlons de l’Homme, lorsque nous parlons de la sécurité de l’humanité demain, nous sommes obligés de parler aussi d’êtres humains qui auront une conscience ambiante, c’est-à-dire une conscience qui aura la faculté de se manifester sur le plan éthérique mais cette fois, sans utiliser le plan astral de la conscience. De sorte qu’à un certain moment, il y aura des Hommes sur la Terre qui pourront être en contact avec les “extraterrestres”, mais ce seront des Hommes, des êtres ici, des Terriens, qui ne seront pas affectés par eux.

C’est-à-dire, ce sont des êtres qui pourront, soit travailler avec eux ou soit se retirer complètement d’une relation avec eux. Mais ceci dépendra de l’évolution de chaque individu. En ce qui me concerne, je ne vois pas que l’Homme de la Terre soit obligé, quelque part dans l’avenir, de vivre le choc “extraterrestre”. Je vois que l’humanité sera obligée de le vivre, je vois que les gouvernements seront obligés de le vivre mais je ne vois pas que l’individu soit obligé de le vivre. Pourquoi ?

Parce que l’individu, demain, qui aura une conscience suffisamment intégrée, sera sur le même pied mental que ces intelligences-là. Donc étant sur le même pied mental que ces intelligences-là, il n’aura aucun intérêt à être en communication avec eux, excepté dans le cas où ces intelligences, ces “extraterrestres” menaceraient d’envahir la planète, menaceraient de disloquer la planète ou menaceraient de s’établir sur la planète d’une façon suffisamment princière pour que les gouvernements soient forcés, dans le monde, de former un gouvernement mondial.

Si les gouvernements sont forcés un jour à former un gouvernement mondial, à ce moment-là il sera nécessaire que des Hommes, sur cette planète en évolution, soient dans une position mentale suffisamment avancée pour bloquer ce processus, afin que l’unification des gouvernements ne soit pas sous la régie de formes étrangères à notre gouvernance ou à nos lois gouvernementales ; mais que l’universalisation du gouvernement sur notre planète soit sous notre contrôle.

Si jamais l’humanité universalise ses formes ou ses liens, ou ses modes d’opération sur le plan gouvernemental, par rapport à une influence “extraterrestre”, ce sera l’ultime défaite de l’Homme. Ce sera réellement apocalyptique pour la planète, ce sera la fin de l’évolution de la conscience humaine, et ce sera réellement, non pas le retour en arrière, mais l’avancement en avant à un rythme tellement rapide que les Hommes ne pourront pas suivre, et à ce moment-là les Hommes de la Terre préféreront mourir que de vivre ce qu’ils auront à vivre.

FP : Oui, et c’est en substance un peu la fin de la déclaration de John Lear, dans laquelle on voit que c’est un plan d’hégémonie mondiale, donc de contrôle mondial, puis de l’imposition d’une dictature tyrannique de la part de ces êtres-là sur nos gouvernements.

Jusque-là, ça va encore, mais ce qu’il gardait pour le dessert, John Lear, c’est la compilation de trois cents témoignages d’ufologues à travers le monde qui prétendent, d’après leurs observations que, l’humanité, vous et moi, ne serions pour eux autres qu’une banque d’organes providentiels et inépuisables.

C’est fun de savoir ça ! Autrement dit les entités biologiques dont vous parlez, ces ufonautes, les pilotes de ces OVNIs-là, “entités biologiques” comme les appellent justement les ufologues, ont besoin de se faire greffer des organes, pourquoi ? On ne le sait pas, ils ont besoin de se sustenter à même la chair humaine, c’est là où ça devient inquiétant ?

BdM : Ce qui se produit, c’est que ces êtres-là ne sont pas construits comme nous, et leurs études leur ont démontré que la nature du corps humain est absolument extraordinaire. Et la nature du corps humain est extraordinaire pour un nombre de raisons. C’est que chaque organe dans le corps humain représente une planète, c’est-à-dire que chaque organe dans le corps humain vibre au taux vibratoire d’une planète, le cœur, le rein, le foie, la prostate…

Donc puisque tous les organes du corps humain vibrent au taux vibratoire d’une planète, ça veut dire que le corps humain est un ensemble planétaire. Donc pour eux, à partir du moment où ils sont capables de se greffer un organe, et qu’ils sont capables de vitaliser cet organe, de lui donner le taux vibratoire au niveau de la mémoire des cellules qui convient à leurs besoins, ces êtres-là, automatiquement, entrent dans l’Homme. Ils sont capables d’entrer dans l’Homme, ils sont capables d’entrer dans l’humanité.

Ils sont capables de se véhiculer dans l’humanité, où ils deviendraient de parfaits vampires, c’est-à-dire que l’Homme ne le réaliserait pas, mais ces êtres-là seraient en lui. Et ceci est une situation qui est très évolutive, c’est une situation qui est cosmique, c’est une situation qui est cosmiquement dangereuse, mais d’un autre côté, c’est une situation qui, sur un plan infime, sur le plan numéraire, sera évitée. Autrement dit ce que je veux dire, c’est que nous les Hommes, ce que nous pensons, la façon dont nous pensons sur la Terre, depuis des milliers d’années, c’est une façon qui convient à nos sens externes.

Ce n’est pas une façon qui convient à nos sens internes. Donc nous n’avons aucune capacité de penser créativement, nous avons une grande capacité de penser mécaniquement, mais à partir du moment où nous pensons mécaniquement, nous sommes déjà assujettis dans une formulation mentale. Donc la pensée mécanique de l’Homme n’est pas une pensée qui naît de son individualité intégrale, de sa propre Lumière.

La pensée de l’Homme, elle est toujours colorée par des effluves et des effluves, et des effluves. Le contact entre ces intelligences et la Terre se fait sur le plan matériel, il se fait sur les plans subtils, mais l’Homme aujourd’hui n’est pas dans une position pour réellement voir jusqu’à quel point l’infiltration est psycho-organique. Et l’humanité au vingt-et-unième siècle, au fur et à mesure où l’évolution se fera et les grands évènements prendront place, l’humanité découvrira qu’il y a dans le monde des poches de conscience, il y aura des poches de conscience humaine, il y aura des centres de conscience humaine.

Il y aura des centres de conscience humaine suffisamment reconnus, suffisamment avertis, suffisamment présents, pour pouvoir rendre compte à ceux qui feront partie de toute cette phénomélisation… que ce que l’Homme doit connaître est caché en lui et qu’il doit aller le chercher. Et ces centres seront là pour donner à l’humanité ce que l’Homme doit connaître et qui est caché en lui.

Et il y a un grand nombre d’individus qui parcourront le monde, qui iront à la recherche de cette information et qui pourront s’extirper de ce phénomène mondial qui sera le contact entre ce que vous appelez les “extraterrestres” et les gouvernements de notre planète. Je ne veux pas trop prendre de temps, parce que je veux répondre à vos questions.

FP : On a encore une heure après.

BdM : Mais je peux vous dire ceci, je peux vous dire que l’être humain sur cette planète ici est totalement ignorant. Il est même absolument ignorant, et son ignorance ne cessera que lorsqu’il aura la capacité de supporter sur ses épaules ce qu’il sait. Et ceci demande une transformation profonde de l’être. Ceci demande une très grande souffrance de l’être, et ceci demande aussi une capacité de l’Homme de prendre conscience que la nature de la vie telle que nous la connaissons n’est pas à la mesure de la vie telle qu’elle sera dévoilée.

Si nous parlons du phénomène “extraterrestre”, je le fais avec vous probablement pour la première fois, parce que je déteste parler de ceci en public, si nous parlons du phénomène “extraterrestre”, nous devons réaliser que les intelligences qui viennent d’outre-espace ne sont pas tous des êtres qui vivent et qui vibrent la lumière cosmique. Beaucoup, et une grande majorité de ces êtres, vibrent une lumière intérieure, mais ils ont une technologie tellement avancée que l’Homme sera facilement mesmérisé par eux.

Et ce sont des êtres sur notre planète dans les gouvernements, dans les agences militaires ou paramilitaires, les gens qui s’occupent de la survie ou de la sécurité des Nations, ce sont ces êtres-là qui seront les premiers à réaliser le danger que peut causer le contact avec ces intelligences. Nous, sur notre planète, nous avons une faille, c’est que nous avons de l’émotion. L’émotion fait partie de notre conscience animale, elle fait partie de notre conscience humaine, elle fait partie d’une énergie qui est louable, mais qui cesse d’être louable à partir du moment où elle empêche le mental humain d’être universel.

C’est-à-dire de s’ouvrir complètement au plan d’où il prend sa source, et c’est pour ça que même si nous parlons du phénomène “extraterrestre”, même si nous parlons des dangers, même si nous parlons des statistiques, le phénomène demeure. Le principe demeure que l’humanité, aujourd’hui, est en voie d’évolution extrêmement rapide, et elle est en voie de transformation extrêmement rapide dans un même temps.

Et une planète n’est pas régie par les lois mécaniques ou par les lois procréatrices qui lui ont donné naissance. Une planète est régie par des lois cosmiques, et lorsque ces lois viennent à s’appliquer dans un certain temps, toute la planète, toute la conscience, toute la conscience des masses, toute la conscience des individus doit changer de taux vibratoire.

Donc il y a dans le monde aujourd’hui une nouvelle énergie qui forcera l’individu de changer son taux vibratoire pour que, demain, lorsque se produiront ces phénomènes ou lorsque s’actualisera le contact d’une façon officielle entre les êtres qui viennent d’ailleurs et l’humanité, l’Homme soit libre, l’Homme soit capable d’aller où il doit aller, l’Homme soit capable lui-même de pénétrer sur le plan éthérique les zones qui appartiennent à son propre territoire occulte, comme les Anciens l’on fait et comme les nouveaux le feront.

FP : Récemment, c’est-à-dire, je crois en 1988, lorsqu’il y a eu le sommet Reagan-Gorbatchev à Genève il y a un journaliste qui a posé cette question impossible : Que feriez-vous dans le cas d’une invasion “extraterrestre” ? Et de concert, les deux chefs d’État ont répondu qu’ils feraient alliance contre.

BdM : Oui, ils feraient alliance contre, oui.

FP : C’est quand même étonnant de faire des déclarations pareilles, c’est passé quasiment inaperçu dans les journaux mais la déclaration a été faite, donc il y a anguille sous roche.

BdM : Oui. Ils feraient alliance contre, mais faire alliance contre une race ou des races qui ont des technologies immatérielles, c’est une impossibilité.

FP : Oui c’est ça, on se demande si ce n’est pas déjà trop tard ?

BdM : Oui parce qu’il y a… en tout cas c’est inutile de raconter des cas. Mais…

FP : On le voit dans les cas d’enlèvements et dans les cas où des femmes sont enlevées et inséminées artificiellement, le fœtus est récupéré, ou il y a des mutilations de bétail par dizaines de milliers de têtes aux États-Unis, au Canada, dans les provinces de l’Ouest et aussi des mutilations d’hommes et de femmes.

BdM : Je peux vous dire une chose, c’est que sur notre planète aujourd’hui, à cause de la gestion antérieure des populations, il y a un problème démographique énorme et aux cours des générations, ce problème démographique sera tellement grand qu’il faudra…

FP : Qu’il faudra solliciter d’avoir des prédateurs comme les “extraterrestres” !

BdM : Qu’il faudra prendre en considération des façons de régler le problème.

FP : Ils vont le régler sur notre dos !

BdM : Si nous voulons regarder… si nous voulons regarder d’une façon objective et froide, ce qui se passe ou ce qui se passera dans le monde au vingt-et-unième siècle, parce que c’est réellement au vingt-et-unième siècle que ce sera intéressant, il faut diviser la réalité géopolitique de notre planète en deux. Il y a une réalité géopolitique qui sera au niveau de la masse et il y a une réalité géopolitique qui sera au niveau d’individus extrêmement avancés en conscience, c’est-à-dire en facultés vibratoires.

Et si on ose objectiver la réalité future de l’humanité au-delà des émotions chrétiennes, ainsi de suite, nous sommes obligés de prendre conscience, et de dire que sur une planète en voie d’évolution expérimentale telle que la nôtre, à un certain moment, l’inconscience doit cesser. Et si l’inconscience doit cesser, il faut qu’il y ait des évènements qui forcent la cessation de cette inconscience.

FP : Autrement dit, les individus à la conscience vibratoire élevée, comme vous dites, vont faire alliance avec les “extraterrestres” pour faire le job ?

BdM : Non, les individus avec conscience vibratoire élevée vivront sur leur plan, travailleront avec des intelligences qui font partie de leur même lumière, parce qu’il y a dans le cosmos des intelligences qui viennent d’ailleurs mais qui sont des êtres créatifs. Mais les individus avec conscience vibrante élevée verront rapidement, sans question, sans ambiguïté, le visage de ces êtres-là, et ce sont ces individus-là qui auront la capacité de travailler pour l’humanité, pour l’Homme, pour l’individu, contre ces forces.

Parce que pour travailler contre ces forces, il faut avoir soi-même une force, autrement dit il faut être soi-même dans son énergie. Donc ces individus-là seront des êtres qui auront la capacité de travailler et de voir. Pour travailler contre un pouvoir, que ce soit un pouvoir “extraterrestre” ou autre, pour travailler contre un pouvoir, il faut avoir soi-même un pouvoir, donc il faut être soi-même dans son pouvoir. Donc l’Homme… ces individus devront être dans leur pouvoir.

Et aussitôt que ces Hommes seront dans leur pouvoir, ils commenceront déjà à travailler contre ça. Mais tant que ces Hommes ne seront pas dans leur pouvoir, ces manifestations, cette situation continuera et s’amplifiera. Donc si vous me demandez : “Est-ce qu’il y aura une fin, une finalité à cette sorte d’imposition d’une volonté ou d’une condition venue d’ailleurs”… ? Je vous répondrai que les Hommes étant éventuellement dans leur conscience vibratoire, seront capables de faire la gestion politique de leur planète.

Ils seront capables d’épurer les coques éthériques de ces êtres-là. Ils seront capables de substituer la technologie immatérielle de ces êtres-là pour des technologies beaucoup plus avancées, ils seront capables de neutraliser le mouvement luciférien de ces agences. Mais pour que l’Homme puisse faire ceci, il faut qu’il soit dans sa Lumière.

L’Homme ne peut rien faire tant qu’il n’est pas dans sa Lumière, autrement dit tant qu’il n’est pas capable de supporter sur ses épaules ce qu’il sait. Et ce qu’il sait, ce n’est pas ce qu’il pense. Je fais une très grande différence entre ce que l’Homme sait et ce que l’Homme pense. Ce que l’Homme pense est astralisé, est astralisable. Ce que l’Homme sait fait partie de sa réalité, et ce qu’il sait doit éventuellement s’unir à sa conscience pour que l’Homme, éventuellement, n’ait même pas à penser à ce qui se passe dans le monde, mais qu’il le sache.

Et ceci demande une transformation du mental, ceci demande une élévation de l’émotion, ceci demande une restructuration psychique de sa conscience, ceci demande un changement total de sa personnalité, un passage de sa personnalité à la personne, ceci demande une initiation solaire.

FP : Ça demande donc que les fils de la lumière aient au moins autant d’audace que les fils des ténèbres ?

BdM : Il faut que les fils de la lumière n’aient pas autant, mais plus. Et les fils de la lumière auront plus d’audace, parce que ce sont les fils de la lumière qui, demain, auront la gestion future de l’humanité. Les forces de la lumière, aujourd’hui, qui se manifestent à travers l’Homme ou qui se manifestent à travers le phénomène “extraterrestre” sont simplement des forces qui font partie de la fin involutive du cycle nocturne de notre planète. C’est normal, c’est normal !

Mais vient dans un même temps, un processus créatif de grande puissance qui, avec le temps, avec le temps, avec le temps, perfectionne sa relation avec sa source, et ce sont ces êtres-là, ces fils de la lumière qui, demain, feront partie et créeront une Régence planétaire. Et c’est cette Régence planétaire qui pourra contrôler, qui pourra aussi mettre de l’ordre dans les relations entre l’humanité et les intelligences.

D’ailleurs j’ai déjà dit dans une émission avec R. Glenn, que les forces qui viennent du cosmos sur notre planète ne peuvent pas, et ne le pourront pas, de façon officielle le faire, tant que l’Homme conscient ne le permettra pas.

FP : Tant que les Hommes n’auront pas été avertis ?

BdM : Tant que les Hommes n’auront pas été avertis, et je raffine ce que vous dites, car ce que vous dites est juste, mais tant que les Hommes ne se seront pas eux-mêmes avertis de la situation.

FP : Très juste. Je vous remercie beaucoup, nous faisons une pause de trois quarts d’heure. Merci. (Applaudissements).

mise à jour le 22/08/2024

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