Lois fixes, lois absolues

Marine life – credit: @scubaasmr YouTube

Conférence avec François Payotte 112

« BdM : La loi de karma ou la loi de rétribution est une loi d’équilibre et cette loi permet l’évolution. Si elle n’existait pas cette loi, il y aurait au cours des âges une détérioration du matériel évolutif parce qu’il n’y aurait pas de possibilité de correction. Donc dans un système d’énergie comme la … » BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

écouterregarder sur YouTube

BdM : La loi de karma ou la loi de rétribution est une loi d’équilibre et cette loi permet l’évolution. Si elle n’existait pas cette loi, il y aurait au cours des âges une détérioration du matériel évolutif parce qu’il n’y aurait pas de possibilité de correction. Donc dans un système d’énergie comme la mémoire qui est de l’énergie, il faut qu’il y ait caution des abus, c’est-à-dire que les formes-pensées, les actions, qui naissent de formes-pensées négatives, doivent être amenées au cours des âges à reprendre ou à redonner, si vous voulez, à cette énergie, un nouveau quantum, un nouveau taux vibratoire.

Pour comprendre le karma d’une façon plus scientifique que philosophique, ou que métaphysique, il faut le comprendre en fonction de l’absence dans le monde de l’énergie, de facteurs correctifs autres que la mémoire elle-même, c’est-à-dire autres que la valeur vibratoire de cette mémoire. Lorsque la mémoire possède un taux vibratoire trop bas, ce taux vibratoire là, il est amené à s’élever au cours des prochaines incarnations, parce que la mémoire elle est utilisée par l’Esprit.

Et elle est utilisée par l’Esprit mais toujours en fonction d’un programme éventuel d’évolution supérieure, forçant ainsi cette mémoire à se corriger. C’est l’Esprit qui amène la mémoire à changer de taux vibratoire, autrement dit à cette énergie à changer de taux vibratoire par l’expérience future. Mais l’Homme ne vit pas le karma en général d’une façon instantanée, il le vit sur de grandes périodes de temps, parce que s’il le vivait d’une façon instantanée, il n’y aurait pas possibilité d’évolution. Il faut que l’Esprit réétudie la mémoire une fois que l’Homme est mort, et se servant de cette étude, il peut créer des conditions d’incarnation future qui corrigeront ceci.

Donc lorsque nous parlons de karma, nous parlons en fait non pas d’une loi qui est mécanique mais d’une loi qui est intelligente, qui est le produit de l’activité de l’Esprit à travers l’Homme et qui permet à l’Esprit de corriger les erreurs qui dans le passé ont été vécues par l’Homme, parce qu’il n’avait pas suffisante expérience, c’est-à-dire que plus l’Homme a une expérience sur le plan matériel, plus il y a de mémoire, plus il y a possibilité de correction de cette mémoire, parce que l’Esprit prendra en main cette mémoire dans un certain temps, lui permettant ainsi de créer de nouvelles conditions de réincarnation, lui permettant ainsi de créer un nouveau corps mental, un nouveau corps astral, raffinés.

C’est un processus de raffinement le karma, mais c’est exactement une loi fixe parce qu’elle fait partie cette loi, de l’activité de l’Esprit qui veut constamment progresser en fonction du mortel. L’Esprit veut fusionner avec le mortel, mais il ne peut pas fusionner avec le mortel tant que toutes ces corrections n’ont pas été faites.

FP : Alors, tant que l’Homme est assujetti à cette loi karmique, est-ce qu’on peut dire qu’il a une intelligence karmique ? Le jour où il fusionne avec l’Esprit, il aura une intelligence qui serait autre que karmique, peut-être libre ?

BdM : Oui, lorsque l’Homme fusionne avec l’Esprit, il a une intelligence cosmique, c’est-à-dire qu’il a une intelligence universelle, c’est-à-dire qu’il a une intelligence qui n’est plus sous le contrôle de l’expérience. Donc à ce moment-là son expérience, c’est une expérience de fusion, mais avant que l’Esprit puisse fusionner avec l’Homme, il faut qu’il y ait correction de l’abus créé par la conscience inférieure de l’Homme, par sa conscience animale, par sa conscience planétaire. Et c’est là que se situe le karma.

FP : Les Hindous parlent des archives akashiques, est-ce que ce sont là les archives de l’âme ?

BdM : Les archives akashiques sont les archives de l’âme, elles font partie du matériel qui permet à l’âme de toujours être surveillée dans son évolution. Mais si nous parlons d’archives akashiques, nous devons aussi considérer qu’il y a dans ces archives des domaines qui ne font pas partie de l’expérience de l’âme, dans ce sens que ces domaines font partie de la construction des mondes invisibles.

Les archives akashiques où se situe la mémoire de l’âme sont des archives qui sont inférieures, autrement dit, dans toutes ces archives, le plan inférieur de ces archives fait partie de la mémoire de l’âme. Sur les plans supérieurs de ces archives, à ce moment-là nous trouvons la mémoire cosmique, nous trouvons l’enregistrement de toutes les activités infinies et absolues de ces intelligences qui évoluent dans les mondes parallèles.

FP : Certaines personnes consultent ces archives akashiques, est-ce qu’il est possible de consulter les archives cosmiques ?

BdM : Oui, les archives cosmiques peuvent être consultées, mais elles ne seront consultables que lorsque l’Homme vit une étroite relation avec son Esprit. Si l’Homme ne vit pas une étroite relation avec son Esprit, il consulte, il peut consulter les aspects inférieurs de ces archives mais ils sont toujours sujets à un voile, ils sont toujours sujets à une espèce de condition qui empêche l’Homme égoïquement, karmiquement, planétairement, d’avoir accès à la connaissance qui est cosmique, c’est-à-dire qui fait partie du produit de l’activité de l’Esprit à travers son ego.

L’Homme doit d’abord, au cours de l’évolution, il doit d’abord fusionner avec son Esprit. Une fois qu’il fusionne avec son Esprit, il a accès automatiquement aux archives cosmiques, c’est-à-dire à la dimension de l’intelligence de l’Esprit. Tandis qu’avant la fusion, l’Homme n’a pas accès à la dimension de l’intelligence de l’Esprit, parce que son ego, c’est-à-dire cette faculté intelligente qu’il possède mais qui est fondée sur la mémoire, est colorée par les archives inférieures qui font partie de la mémoire de l’âme.

FP : Est-ce qu’il y a une différence de qualité entre ces archives ? Est-ce qu’on peut dire que les archives de l’âme sont plutôt à caractéristiques émotionnelles, tandis que celles cosmiques seraient plutôt mentales ?

BdM : Ce n’est pas bête ! Les archives de l’âme, dans toutes les archives de l’âme il y a plus ou moins de conscience animale. Dans les archives cosmiques il n’y a pas de conscience animale, il y a simplement de la conscience pure, c’est-à-dire qu’il y a une conscience qui n’est pas fondée sur la raison autonome de l’intelligence humaine. L’ego ne peut pas travailler avec les archives cosmiques et les colorer, parce qu’il est en fusion.

Mais l’ego peut travailler avec les archives planétaires, les archives qui font partie de la mémoire de l’âme, de toutes les âmes, et les colorer parce que l’ego possède de l’émotion. C’est très difficile pour l’ego venant d’un coin du monde de vivre la mémoire de l’âme comme un autre ego le ferait dans une autre partie du monde, parce qu’il y a coloration, il y a division dans la conscience des archives, à cause du caractère de l’individu, à cause du tempérament de l’individu, à cause de la spiritualité, à cause de l’origine spirituelle, l’origine religieuse, ainsi de suite.

Donc pour que l’ego vive ou véhicule, si vous voulez, ou participe, si vous voulez, aux archives cosmiques, il faut qu’il soit en fusion, c’est-à-dire qu’il ne faut pas qu’il ait le pouvoir de colorer son intelligence. Il faut que son intelligence – son Esprit – ait le pouvoir total de pénétrer en lui et de faire éclater en lui la mémoire des archives de l’âme.

D’ailleurs, toute confrontation entre ce que nous pouvons appeler la science cosmique à tous les niveaux, que ce soit une science cosmique qui implique la matière ou que ce soit une science cosmique qui implique les plans subtils de la réalité, la science cosmique sera toujours en confrontation avec la science occulte planétaire. Autrement dit les archives cosmiques seront toujours en confrontation avec les archives de l’âme parce que les archives cosmiques font partie intégrale (inaudible) de ceux qui sont en relation avec elle.

Autrement dit dans une fusion, l’Esprit de l’Homme et son sujet forment une réalité qui est absolue, réalité absolue dans ce sens que ce qui est su ou ce que l’ego peut savoir à travers cette archive ne peut pas être contesté sur le plan de l’âme. Elle s’impose avec autorité, elle s’impose de façon absolue parce qu’elle est est le produit du perfectionnement entre l’Esprit et l’ego.

Tandis que dans le cas de l’archive akashique planétaire au niveau de l’âme, au niveau expérientiel, il y a toujours à l’intérieur de cette archive une coloration qui est nécessaire afin de permettre à l’Homme d’aller plus loin dans la recherche. Tandis que dans l’archive cosmique, l’Homme n’est pas intéressé à faire de la recherche parce qu’il n’y a pas en lui de désir. Il n’y a pas en lui de nature animale, de nature planétaire ou de nature inférieure fondée sur le besoin évolutif. Tandis que dans l’autre cas, il y a ce désir et c’est justement ce désir qui colore les archives.

FP : Alors, il y a d’un côté permissivité et de l’autre, intransigeance ?

BdM : C’est juste, oui, il y a permissivité d’un côté et intransigeance de l’autre, oui.

FP : Maintenant, n’y a-t-il pas paradoxalement dans les recherches, dans la recherche de la connaissance de l’Homme, à la fois une soif de la connaissance et puis aussi une crainte de la connaissance ?

BdM : Oui, il y a une soif de la connaissance parce que l’Homme naturellement est un être qui veut se situer vis-à-vis le cosmos, donc c’est normal, il y a une crainte de la connaissance parce que l’Homme n’est pas suffisamment près de lui-même. Si l’Homme était près de lui-même dans ce sens qu’il était fusionné, dans ce sens qu’il n’y aurait pas en lui de voiles, il ne connaîtrait pas la crainte. La crainte résulte des voiles. La fusion élimine graduellement les voiles donc elle élimine la crainte, donc ce problème n’existe plus.

FP : La crainte proviendrait peut-être de l’obligation d’avoir à changer par cette connaissance ?

BdM : La crainte fait partie de l’inadaptabilité naturelle de l’Homme. C’est très difficile pour l’Homme de s’adapter à la réalité, et puisqu’il vit une réalité secondaire, une réalité inférieure, et qu’il est plus ou moins bien dedans, s’adapter à une nouvelle réalité c’est très difficile surtout lorsque cette nouvelle réalité lui est imposée par la fusion. Dans le cas de l’Homme involutif, dans le cas de l’Homme qui recherche la connaissance, il y a toujours le corps de désir qui le supporte dans sa recherche.

Tandis que dans le cas de la fusion, dans le cas de l’Homme qui vit la fusion, ce n’est plus le corps de désir qui est en jeu, c’est la relation entre l’Esprit et l’ego. Donc c’est l’imposition de l’Esprit sur le mortel, et cette condition ne peut pas être créée par l’Homme, elle lui échoit lorsqu’il est prêt à la vivre, donc à ce moment-là il est obligé de la vivre, la fusion, et il vit beaucoup plus la souffrance de la fusion que la crainte.

Tandis que l’Homme inconscient, l’Homme qui cherche, l’Homme spirituel, l’Homme planétaire, ne va pas nécessairement vivre la souffrance dans sa recherche, mais il va vivre peut-être la crainte, surtout si elle va loin cette recherche ou surtout s’il n’est pas capable d’en comprendre tous les aspects.

FP : Alors, par rapport à ces lois fixes, existerait-il des lois absolues ?

BdM : Oui, il y a des lois absolues.

FP : Quelle est la différence entre une loi fixe et une loi absolue ?

BdM : Une loi fixe c’est une loi qui est le produit de la réalisation. Lorsqu’il y a réalisation dans le cosmos, nous avons une loi qui est fixe, c’est-à-dire une loi qui sert les intelligences qui sont en voie de réaliser un plan quelconque. Tandis qu’une loi absolue, c’est une loi qui naît de la coordination parfaite de toutes les consciences atomiques qui existent dans le cosmos. Autrement dit, les lois absolues sont le support irréversible de la totalité des tangentes universelles de concrétiser dans le temps la perfection de cet absolu.

Et ces lois ne sont pas des lois fixées par des intelligences, ce sont des lois qui font partie de l’ordre universel de l’intelligence atomique, et l’intelligence atomique fait partie du taux vibratoire de la conscience atomique. Et dans toutes les conditions mondiales, dans toutes les conditions intermondiales, dans toutes les conditions universelles, dans toutes les galaxies, il existe un champ de force qui se situe à l’intérieur de l’atome.

Et au fur et à mesure qu’évoluent ces matières, cet absolu, cette condition se rapporte d’étape en étape, de cycle en cycle, et elle enveloppe tout ce qui ensuite, à cause de l’évolution, créera des conditions d’évolution intelligente où nous aurons, où nous ferons l’expérience de la mise en marche, de la mise en place d’un plan d’évolution, parce qu’à ce moment-là cette intelligence atomique aura été élevée à un taux organisationnel suffisamment haut pour permettre un nouvel échantillonnage du matériel absolu originaire que nous retrouvons dans l’absolu des absolus, ou que nous retrouvons dans les fins fonds de la galaxie où la lumière n’existe pas, où le son n’existe pas.

FP : Alors, si je comprends bien, le lois fixes seraient d’une fixité relative ?

BdM : Les lois fixes sont d’une fixité relative, c’est-à-dire qu’elles font partie de l’échange qui doit être établi entre des plans d’intelligence et l’Homme. Et au fur et à mesure que ces plans d’évolution se corrigent, se réorganisent, se perfectionnent, nous voyons que ces lois fixes se changent, s’altèrent. Exemple : Vous parlez de la loi de karma, moi je ne suis pas régi par la loi karmique, donc je cesse d’être régi par la loi karmique au moment dans ma vie où je vis la fusion.

À partir de ce moment-là, je n’ai plus à répondre en moi-même de la réalité, je l’explique par moi-même, et il y a une subtile différence entre répondre en soi-même de la réalité et l’expliquer. Quand on répond en soi-même de la réalité, on la vit subjectivement, on la vit au niveau du corps donné, on la vit au niveau du plan mental, on la vit au niveau de la recherche, on veut la craindre. Un Homme qui est en fusion, qui n’est plus régi par les lois karmiques n’est plus intéressé à connaître la réalité parce qu’il est dedans.

Donc il n’a plus à supporter le poids psychologique de la recherche, parce qu’il est en dehors des catégories mentales qui servent à déterminer pour lui en général à travers la fusion, les coordonnées de la connaissance. Donc il est libre, c’est-à-dire qu’il est capable à ce moment-là sur un plan matériel ou sur un plan subtil, d’exprimer, d’expliquer, de rendre ce qui doit être rendu, c’est-à-dire il est capable de faire passer d’un plan absolu à un plan relatif les conditions universelles de l’intelligence , afin que se corrige plus rapidement le domaine relatif de la fixité des lois.

C’est pour ça qu’à un certain moment, il est capable de créer des chocs dans les catégories des formes afin de faire avancer l’Humanité, il est capable de le faire parce qu’il est en dehors de la catégorie. Donc il y a définitivement dans le cosmos, et heureux que ce soit ainsi, il y a définitivement dans le cosmos des êtres qui ont la capacité, non pas de questionner l’univers mais de le faire parler.

FP : Donc on peut passer des lois fixes à un autre plan, on peut dépasser les lois fixes lorsqu’il y a passage de l’intelligence karmique à l’intelligence libre, à ce moment-là on n’est plus régi par ces lois fixes ?

BdM : C’est juste, à ce moment-là, oui. Par exemple, si on va plus loin dans l’étude des lois fixes et des lois absolues, on en arrive à réaliser que l’Homme, l’être humain en fusion, possède une volonté qui est différente de celle de l’Homme de l’involution. Cette volonté résulte naturellement d’une très grande souffrance dans ce sens qu’il a été obligé, pendant la période de son initiation, de corriger lui-même l’abus de pouvoir qui existe entre l’Esprit et l’ego à travers les voiles de l’âme.

L’Esprit de l’Homme n’est pas capable de corriger pour l’Homme, l’évolution, il peut créer pour l’Homme des conditions qui, si l’Homme est suffisamment évolué, l’amèneront lui-même à corriger les obstacles à son évolution. Dans le cas, par exemple, des lois karmiques, c’est justement ce qu’il fait. L’Esprit crée des conditions qui permettront à l’Homme lui-même, s’il est suffisamment perfectionné, de corriger son évolution, c’est-à-dire d’en arriver un jour à dépasser les voiles de l’expérience.

Sur le plan de la conscience cosmique, sur le plan des archives cosmiques, sur le plan de la relation entre le mortel et l’Esprit, la volonté de l’Homme, la volonté du mortel doit devenir absolue vis-à-vis les catégories de formes qui ont été utilisées pendant l’involution pour l’amener, cet Homme, à développer un corps mental, un corps émotionnel, ou une nature humaine suffisamment avancée.

Mais lorsque l’Esprit entre en union étroite avec le mortel, c’est le mortel qui a la responsabilité de corriger l’abus de pouvoir de l’Esprit, pas un abus de pouvoir fortuit, mais un abus de pouvoir qui résulte du fait que l’Esprit, sa charge, sa fonction, est de créer des conditions permettant au mortel de dépasser ces conditions. Donc le mortel, l’Homme nouveau, l’être qui demain vivra la fusion sera obligé quelque part dans son expérience, de développer une volonté absolue vis-à-vis la forme afin de pouvoir faire parler le cosmos.

Lorsque l’Homme fait parler le cosmos, il entre en relation étroite avec son Esprit, et il force son Esprit à divulguer les mystères de l’universel. S’il ne force pas son Esprit par sa volonté à révéler les mystères de la vie ou de la matière, c’est qu’il est assujetti encore à des conditions d’involution, c’est qu’il est programmé encore à vivre une vie sur le plan matériel, non en fonction de son Esprit, mais en fonction de son âme.

FP : Et justement, quelle est la fonction de l’âme ?

BdM : La fonction de l’âme, c’est une fonction évolutive, c’est une fonction qui résulte d’une aberration nécessiteuse, c’est-à-dire que l’âme est le produit de l’expérience entre l’Esprit et le mortel. Tout ce qui est d’expérience entre l’Esprit et le mortel, c’est enregistré comme de la mémoire, comme de l’âme. Mais un jour, au moment d’impact entre l’Esprit et le mortel, cette expérience doit avoir été corrigée, la correction de ceci, de cette expérience, c’est la fusion.

Donc vient en même temps le développement d’une volonté particulière à ce genre de type humain, volonté qui est suffisamment puissante pour empêcher le pouvoir de l’Esprit à travers la catégorie de pensées ou à travers l’expérience contre le mortel. C’est à partir de ce moment-là que l’Homme est libre, c’est à partir de ce moment-là que l’Homme, à cause de sa volonté nouvelle qui est le produit de sa très grande souffrance initiatique, est capable de s’instruire lui-même du cosmos, qu’il est capable de bénéficier de la nature de l’Esprit à travers son mental, son émotion, sa vitalité et sa physicalité.

C’est le début de l’immortalité, c’est-à-dire c’est le début de la “concrétion” dans l’espace-temps matériel de l’énergie absolue, mais perfectionnée de l’Esprit, en relation avec une énergie planétaire limitative qu’on appelle le mortel, mais qui est le produit, sur le plan de la planification cosmique, de l’intelligence créative de l’Esprit. Donc vient un moment où l’Homme et l’Esprit se rencontrent, et lorsque l’Homme et l’Esprit se rencontrent, les plans les plus subtils de la matière organisée se fondent avec les plans les plus grotesques, les plus solides de la matière organisée.

Nous avons alors un Homme nouveau, c’est-à-dire que nous avons alors un Homme complet, c’est-à-dire que nous avons alors un Homme qui n’est plus régi par les lois karmiques, mais qui régit lui-même sa destinée, qui autrement dit fait partie de l’organisation des gouvernements invisibles. Les gouvernements invisibles sont quoi ? Ce sont des gouvernements planétaires cosmiques, intermondiaux, qui ont le rôle de veiller à la gestion du matériel scientifique, du matériel humain qui existe sur différentes planètes.

Ils font réellement partie de la hiérarchie, et ce sont ces gens-là qui sont réellement la hiérarchie. Les Orientaux ont cru très longtemps que la hiérarchie, ce qu’ils appelaient la hiérarchie, était faite d’entités dites “spirituelles”. La hiérarchie n’est pas faite d’entités dites “spirituelles”. La hiérarchie elle est faite d’entités morontielles, d’entités humaines, planétaires, raciales, mais intégrées à ce que nous appelons encore aujourd’hui “l’Esprit”. C’est le fait que les Orientaux ont pensé à la réalité hiérarchique de l’Esprit qu’ils ont forcé l’Homme à substituer sa volonté pour une condition spirituelle, mystique, au lieu d’une condition scientifique, créative, et en puissance, telle que l’Homme le sera au cours des siècles ou au cours des millénaires.

Le phénomène extraterrestre, c’est un phénomène hiérarchique, les extraterrestres n’ont absolument rien à faire avec ce que nous appelons l’Esprit, l’Esprit n’est même pas une catégorie de la réalité, tandis que l’Homme ou les Hommes d’autres planètes font partie des catégories de la réalité. L’Esprit n’est pas une catégorie de la réalité, et nous avons été incapables de voir ou de saisir ceci, parce que nos pensées faisaient partie de la catégorie de la réalité.

FP : D’accord !

BdM : Comment voulez-vous, si nous sommes prisonniers de la catégorie de la réalité, pouvoir, voir, créer, manifester, faire parler l’univers en fonction de nous-mêmes ! Nous faisons toujours parler l’univers en fonction de cette réalité que nous ne comprenons pas. Nous faisons toujours parler l’univers en fonction de ces catégories de la réalité qui en fait ne font pas partie de notre réalité. Donc l’Esprit ne fait pas partie de la catégorie de la réalité de l’Homme.

L’Esprit c’est l’énergie dans l’Homme, mais comme cette énergie dans sa manifestation elle est absolue, parce qu’elle fait partie des lois absolues de l’univers, parce qu’elle fait partie des conditions absolues de l’univers, cette énergie étant absolue possède tous les attributs de l’absolu. Un des attributs de l’absolu, c’est l’Intelligence ; un autre attribut de l’absolu, c’est la Volonté ; une autre qualité de l’absolu, c’est l’Amour dans nos mondes.

Donc automatiquement, si l’absolu est en relation avec les différents plans vibratoires de l’être humain, il est évident que chez l’Homme, tant qu’il n’a pas vécu la fusion, il sera assujetti à l’Intelligence absolue, la Volonté absolue et l’Amour absolu. Donc lui, sur son plan expérientiel, il sera obligé de vivre émotivement cet absolu, donc il sera obligé de le spiritualiser, donc il sera obligé d’élever des catégories afin de l’envelopper, afin de le comprendre, afin d’en bénéficier spirituellement ou moralement, mais il ne pourra jamais en bénéficier scientifiquement.

Donc pour que l’Homme bénéficie scientifiquement de l’absolu, c’est-à-dire de ses principes naturels, l’Amour, l’Intelligence et la Volonté, il faut que lui-même soit capable d’absorber l’énergie de cet absolu. Dans une fusion, c’est ce qui se produit ! Donc dans la fusion, l’Homme vient, un jour… (Coupure enregistrement)… (Reprise en cours) (…) dont l’expérience karmique, c’est-à-dire qu’il vient à bout des catégories.

Une fois qu’il vient à bout des catégories, il est capable de renverser le pouvoir de la Volonté absolue, le pouvoir de l’Intelligence absolue, le pouvoir de l’Amour absolu qui crée dans son mental ou dans son émotif une expérience évolutive ou involutive, subjective, planétaire, animique, karmique, pour finalement dériver des fruits de sa relation avec l’absolu ; ces fruits étant l’Intelligence créative, la Volonté créative et l’Amour créatif. Donc il réunit en lui-même les trois principes, il est libre, c’est-à-dire qu’il est capable maintenant de faire partie de la hiérarchie.

FP : Bien. Alors l’Homme bénéficie d’une nature, à la fois animale et humaine, on entend souvent dire : C’est humain, lorsqu’on devrait dire : C’est animal ; et ça servirait peut-être à camoufler cette nature animale. Maintenant dans cette expérience que vous venez d’expliquer, quel serait ce troisième état, cette troisième nature de l’Homme, animale, humaine, et ensuite… ?

BdM : Cette troisième nature de l’Homme, c’est cette nature suprahumaine, c’est-à-dire cette nature normalement humaine, c’est-à-dire cette nature supramentale, c’est-à-dire cette nature cosmique, c’est-à-dire cette nature pure, c’est-à-dire cette nature absolue, c’est-à-dire cette nature créative, c’est-à-dire cette nature scientifique, c’est-à-dire cette nature libre, c’est-à-dire cette nature parfaite ! C’est-à-dire cette nature capable, un jour, de faire exploser la conscience de l’énergie sur le plan mental, sur le plan émotionnel, sur le plan vital, sur le plan physique, afin de morontialiser cette énergie, c’est-à-dire de se redonner la capacité de continuer l’évolution sur un plan parallèle ou dans un univers parallèle.

Le plus grand plaisir de l’Homme, le plus grand désir de l’Homme, le plus grand but de l’Homme, c’est la liberté. La liberté veut dire quoi ? La liberté veut dire permettre, ou que l’Homme puisse un jour être un dieu, c’est-à-dire être un être créateur, c’est-à-dire être un être dont la capacité créative est à la mesure même de l’infinité de son Intelligence, à la mesure même de l’infinité de sa Volonté, à la mesure même de l’infinité de son Amour. Donc lorsque l’Homme sera plus évolué, il vivra à la limite de sa capacité, c’est-à-dire qu’il vivra dans l’infinité de ses principes, donc il sera capable d’immortaliser ses principes, et un jour inévitablement de les éterniser, c’est-à-dire de les rendre absolument indépendants du temps.

FP : Est-ce qu’il aura pour cela détruit sa nature animale et humaine ?

BdM : Non, il ne détruira pas sa nature animale, elle sera transcendée, il ne détruira pas sa nature humaine, elle sera transcendée, il y aura métamorphose, il y aura réorganisation du matériel énergétique en lui. L’Homme n’a rien à détruire, puisque tout ce qui a été utilisé dans le passé pour sa construction fait partie de la fondation de sa maison. Si vous avez un arbre aujourd’hui qui a cent ans, il y a dans cet arbre des aspects qui étaient là il y a cinquante ans, quarante ans, mais l’Homme, l’arbre a construit, il a développé, c’est la même chose avec l’Homme. D’ailleurs c’est la beauté de l’Homme.

La beauté de l’Homme, c’est qu’il possède en lui-même les aspects les plus primitifs de sa conscience, en harmonie avec les aspects les plus extraordinaires de sa conscience. Qu’est-ce que c’est un Homme ? C’est cet aspect de la réalité qui naît de ce qui est matériellement insondable et qui devient psychiquement consciemment sondable. Ce qui est beau de l’Homme, c’est qu’il y a en lui de la matière et qu’il y a en lui de la conscience.

Avec le temps, avec les étapes, naturellement, l’Homme perfectionnera son rendement. Il y a des choses qu’aujourd’hui il a besoin mais qui dans ce temps-là il n’aura plus besoin, donc un jour l’Homme mettra de côté son corps matériel. Mais en mettant de côté son corps matériel, il gardera la forme. L’Homme ne perdra jamais la forme de son corps matériel, il gardera toujours la forme de son corps matériel parce que la forme de son corps matériel est l’organisation originale de la conscience de sa matière.

Si l’Homme perdait la forme de son corps matériel, il perdrait la conscience de son être donc il deviendrait simplement Esprit. Mais l’Homme n’est pas simplement Esprit, il est fusion entre l’Esprit et la matière. Donc l’Homme gardera sa forme matérielle, mais elle sera élevée vibratoirement à un autre niveau, donc elle sera rendue invisible. L’Homme ne peut pas, dans le temps, dans l’avenir, dans les millénaires qui viennent, au cours de son évolution, perdre ce qu’il est, et ce qu’il est c’est la mémoire de ce qu’il a construit.

Et la mémoire de ce qu’il a construit, elle est accumulative, elle fait partie des archives, elle fait partie de l’organisation atomique de sa conscience, sur tous les plans où il vit, où il sent, où il évolue. Donc il faut que l’Homme puisse concrètement dans sa conscience réaliser qu’un jour il fera partie de la hiérarchie qui existe déjà, mais qu’il aura assujetti dans son évolution ce que nous appelons aujourd’hui l’Esprit. Autrement dit, il aura intégré les aspects absolus de la réalité et fait de ces aspects absolus une conscience humaine supérieure. Donc après la fusion, l’intégration de l’Homme, viendra la réunion dans l’Homme de ce que dans le passé nous considérions comme “de l’Esprit”, et à partir de ce moment-là, apparaîtra à l’Homme ce que nous appelons la hiérarchie.

Mais l’Homme doit être préparé pour ceci, parce que tant que l’Homme est spirituel, il est prisonnier des catégories de la forme de ses pensées, donc il est assujetti sans le réaliser non pas au danger de son contact avec la hiérarchie, parce que la hiérarchie n’est pas prête à se manifester dans le monde, mais il est assujetti au danger de ne pas pouvoir identifier la nature intelligente qui utilise la forme dans son cerveau, pour lui faire croire qu’il est un être subalterne. Autrement dit, pour lui enlever la Volonté, l’Intelligence et l’Amour, autrement dit pour lui enlever la capacité d’être absolu, autrement dit pour lui enlever la capacité de résoudre la nature karmique de son existence.

Et dans le cosmos invisible, sur les plans subtils, il existe des intelligences qui sont karmiquement liées sur le plan de l’évolution, de la même façon que l’Homme l’est, seulement ils ne sont pas incorporés dans des structures matérielles ; les morts par exemple, les âmes. Et ce sont ces intelligences que l’Homme doit réellement comprendre, ce sont ces intelligences que l’Homme doit veiller à ne pas être assujetti. Ce n’est pas l’Esprit de l’Homme qui est le danger de l’Homme, parce que l’Esprit de l’Homme est absolu, c’est-à-dire qu’il a la capacité éventuelle de se réunir avec lui. Mais ce sont les intelligences qui ne font pas partie de l’Esprit de l’Homme qui sont dangereuses, parce que ces intelligences sont dans la même condition que l’Homme.

Un jour elles devront vivre la fusion, donc l’Homme à cause de son impossibilité occulte, à cause de son incapacité occulte, à cause de son ignorance, n’est pas capable de voir la différence entre une âme et un Esprit. Pour lui, c’est la même chose ! Et pourtant ce n’est pas la même chose. Une âme c’est la mémoire d’un Homme. Un Esprit c’est l’aboutissement sur un certain plan d’évolution de l’évolution de l’intelligence.

FP : Maintenant, au sommet de la hiérarchie orientale, les Hindous placent un personnage qu’ils appellent Sanat Kumâra, et ce personnage-là a un corps morontiel, et ils le qualifient d’Éternel parce qu’au sommet de cette hiérarchie. Les autres sont des êtres spirituels, des maîtres de la Terre, de notre plan, et Sanat Kumâra a un corps morontiel. Est-ce qu’il y aurait eu, d’après ce qu’ils prétendent, toujours un ambassadeur de cette hiérarchie sur la Terre en permanence, puisque soi-disant il est immortel, est-ce que ce serait le parallèle qu’on pourrait faire avec ce qu’on appelle le Roi du Monde, dans la Bible, en tant que représentant de cette hiérarchie extraterrestre sur notre plan ?

BdM : Le “Sanat Kumâra” c’est une intelligence qui fait partie des mondes en dehors de notre monde. J’explique. Il y a des mondes qui font partie de notre monde, il y a des mondes qui ne font pas partie de notre monde. Exemple : Un monde qui fait partie de notre monde, par exemple, c’est le monde de l’organisation psychique des entités lunaires ; un monde qui fait partie de notre monde, par exemple, c’est l’organisation psychique des entités qui évoluent sur la planète Pluton.

En dehors de notre système solaire, il y a des mondes qui ne font pas partie de notre monde mais qui ont le pouvoir de veiller à l’évolution et à la stabilité de notre monde. Ces intelligences sont très avancées et elles sont hiérarchisées. Sanat Kumâra fait partie de ces mondes, mais il y a une chose, c’est que dans les mondes invisibles où la croyance hindoue a réussi à pénétrer, il y a et il y aura toujours, jusqu’à la fusion, il y aura toujours une condition cosmique imposée à la pensée humaine, parce que l’Homme est obligé, soit par le biais de la pensée ou soit par le biais de l’expérience mystique, il est obligé de s’assujettir à la catégorie.

Le “Sanat Kumâra” est une intelligence effectivement, mais ce que l’Homme doit savoir, c’est que, est-ce que cette intelligence fait partie de l’organisation intégrale des mondes évolutifs ou est-ce qu’il fait partie de l’organisation intégrale des mondes involutifs dans d’autres parties de notre galaxie ?! Est-ce que le “Sanat Kumâra” est réellement un seigneur des mondes dans le sens qu’il fait partie du sommet de la pyramide organisationnelle des gouvernements invisibles ou est-ce que le “Sanat Kumâra” est intégralement un aspect futur de la domination absolue de l’Homme dans les mondes futurs où l’Homme pénétrera un jour ?!

Autrement dit, est-ce que le “Sanat Kumâra” est une réflexion temporelle du futur dans le présent mystique de l’Homme donnant ainsi à l’Homme l’impression d’une organisation mystique, occulte, du monde invisible, ou est-ce que le “Sanat Kumâra” représente dans le futur le pouvoir mental supérieur hiérarchique de l’Homme ?! Elle est là la question !

Si nous n’apprenons pas, les Hommes, à nous libérer des catégories de la pensée, et à nous libérer des voiles qui font partie de l’intériorisation de notre état mystique, nous ne pourrons jamais comprendre que l’Homme fusionné, que deux Hommes fusionnés, que trois Hommes fusionnés, que mille Homme fusionnés font essentiellement partie d’un plan d’intelligence, et que ce plan d’intelligence est “Sanat Kumâra”.

Donc lorsque nous parlons de “Sanat Kumâra”, lorsque nous parlons de personnalité cosmique, nous devons comprendre le mécanisme affectif sur le cérébral humain des catégories – afin de nous libérer de la catégorie – pour comprendre la qualité absolue et organisationnelle de l’Homme en fusion planétaire sur une planète ou dans un autre système, qui forme à “eux-mêmes” en cohésion, en relation harmonique un état de conscience qu’on appelle le “Sanat Kumâra”.

Donc “Sanat Kumâra” n’existe pas en tant que personnage, “Sanat Kumâra” représente un plan d’énergie de conscience intelligente dans un futur quelconque, qui déjà contient dans le passé et le présent, les moyens puissants et organisationnels permettant à une planète de se vivre son évolution. Le point que je veux faire, si je parle de “Sanat Kumâra”, le point qui est important, c’est pour nous de comprendre, les Hommes, une fois en fusion, que nous faisons partie d’un niveau de conscience, une couche de conscience qui elle-même est hiérarchique.

Et si vous voulez donner à cette hiérarchie d’Hommes fusionnés sur une planète ou sur une autre, ou dans un cosmos local, un nom, vous pouvez alors l’appeler “Sanat Kumâra”. Mais ce “Sanat Kumâra” n’est pas personnalisé, il est simplement le produit d’une forme utilisée par cette énergie, cette intelligence, pour donner ou véhiculer à travers le cerveau humain qui est encore planétaire, une forme ou une catégorie qui l’aide lui, à se situer mystiquement vis-à-vis l’invisible.

Nous devons apprendre non pas à penser, nous devons apprendre non pas à intérioriser notre conscience, nous devons apprendre à faire parler le cosmos, et faire parler le cosmos veut dire : Faire vibrer en nous, qui faisons partie du cosmos, l’énergie de l’Intelligence, de la Volonté, de l’Amour. Donc nous devons être capables de substituer dans notre expérience humaine, verbale, physique, l’énergie, afin qu’elle permette dans le monde qu’il y ait une évolution nouvelle qui amènera l’Homme à reconsidérer sa position planétaire, et à commencer lentement à entrer dans sa position cosmique.

Nous devons apprendre à parler, nous ne savons pas parler, les Hommes, sur la Terre ! Nous n’avons jamais parlé, nous avons jasé mais nous n’avons jamais parlé. Parler veut dire exprimer à travers notre conscience matérielle l’énergie de l’intelligence. Et cette expression doit être fondée sur le pouvoir de notre Volonté, et le pouvoir de notre Volonté doit être fondé sur la capacité de l’Homme de dépasser constamment la catégorie de la forme dans son intelligence lorsqu’il pense.

Donc l’Homme doit faire trois choses à la fois, il doit en arriver par la parole intelligente à détruire la forme-pensée dans son mental, afin de développer la Volonté d’aller plus loin dans la connexion entre son énergie mentale et son Esprit. Ceci créera l’Homme nouveau. Tandis que dans le passé, l’Homme ne faisait que penser, il ne parlait pas, il pensait donc il jasait. Maintenant l’Homme parle, en parlant il voit, en parlant il sait, en parlant il regarde ce qu’il dit, et de ceci, il transmute son mental.

C’est l’Homme lui-même qui doit transmuter son mental, c’est l’Homme lui-même qui doit aller au-delà de la catégorie de sa pensée, afin de faire fructifier sa Volonté, afin de développer une plus grande Intelligence. À ce moment-là, il peut prendre la catégorie mystique, orientale, du concept de “Sanat Kumâra”, et le projeter par sa parole dans un temps où il existe en fonction de l’évolution des Surhommes du monde, et créer instantanément dans la conscience cosmique une réalité qui convient à son Intelligence, une réalité qui convient à sa Volonté, et alors être capable de bien saisir le sens du “Sanat Kumâra”.

Et ce sens veut dire ceci : “Sanat Kumâra” est la totalité organisationnelle perfectionnée du rapport entre l’Esprit des Hommes dans différents cosmos, conscients, avec le mortel. Donc “Sanat Kumâra” est le perfectionnement de la hiérarchisation des pouvoirs de l’Esprit à travers les matières. Le “Sanat Kumâra” est ce que nous pouvons appeler la coordination parfaite entre ce qui ne se pense pas et ce qui se sait.

Donc aussitôt que l’Homme entre dans les domaines de ce qui ne se pense pas, il commence à perfectionner sa relation avec ce qui se sait, il éteint la forme du “Sanat Kumâra”, il le tue, il le poignarde dans le cœur, et il fait naître sur la Terre le vrai “Sanat Kumâra”, c’est-à-dire l’exigence potentielle et absolue de l’harmonie mentale supérieure des Hommes à la fois planétaires terrestres, et à la fois interplanétaires cosmiques. Donc le “Sanat Kumâra” sera manifesté dans le cosmos local lorsqu’il y aura suffisamment d’Hommes sur la Terre capables de vibrer dans leur intelligence afin qu’il y ait connexion entre leur intelligence et d’autres planètes, afin que se manifeste et se concrétise l’aspect du pouvoir créatif de ces Hommes, ce que nous appelons le “Sanat Kumâra”.

Nous devons dépasser les stages de la vérité, du mensonge, nous devons dépasser le besoin psychologique de nous rassurer. Nous devons être comme des gladiateurs, nous devons éteindre la forme, nous devons la faire sauter, nous devons la détruire, nous devons la percer mais avec notre parole. Nous ne pouvons pas percer la forme avec notre pensée, mais avec notre parole. Nous pouvons la percer, et automatiquement elle allège notre pensée et elle donne en retour plus de parole, donc éventuellement plus de Volonté, donc éventuellement plus de Liberté à l’Homme. (Coupure – Fin).

mise à jour le 22/08/2024

Retour en haut