Le Moi

Paris – credit: @DronalistDailyDose YouTube

Psychologie évolutionnaire 7

“Alors OK. On continue dans l’étude de la psychologie évolutionnaire. Je voudrais étudier avec vous la fondation ou les structures occultes du moi. Qu’est-ce que c’est le moi ? Pour l’Homme qui réfléchit, donc qui pense, le moi c’est une évaluation psychologique de sa présence dans la matière, c’est une évaluation émotionnelle de sa conscience par rapport à des forces extérieures qui le mettent en vibration. Le moi c’est une …” BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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Alors OK. On continue dans l’étude de la psychologie évolutionnaire. Je voudrais étudier avec vous la fondation ou les structures occultes du moi. Qu’est-ce que c’est le moi ? Pour l’Homme qui réfléchit, donc qui pense, le moi c’est une évaluation psychologique de sa présence dans la matière, c’est une évaluation émotionnelle de sa conscience par rapport à des forces extérieures qui le mettent en vibration. Le moi c’est une évaluation constante de l’ego, mais ceci n’explique pas le moi.

Si cette définition du moi était réelle, l’Homme n’aurait aucun problème d’identité sur le plan matériel, sa personnalité ne serait pas un obstacle à son intelligence, elle ne serait pas un obstacle à sa volonté, elle ne serait pas un obstacle à la science. Donc, la définition que l’on donne du moi, lorsqu’on a une conscience involutive, c’est une définition qui est totalement subjective et qui n’a aucun lien avec la réalité de l’Homme.

Et la psychologie humaine, la science de l’Esprit ou la science de la conscience, ou la science de l’Homme, doit éventuellement mener à une éclaircie suffisamment vaste, suffisamment élargie pour que l’Homme puisse constater de manière finalitaire la nature de son ego, la nature de ce qu’on appelle le moi, la nature de son être, de sa conscience ou de tout ce qui se rapproche de lui-même. Mais pour ça, il va falloir au cours de l’évolution que l’Homme fasse des distinctions fondamentales.

Et quand je dis qu’il va falloir qu’il fasse des distinctions fondamentales, je veux dire qu’il va falloir que l’Homme s’adapte à des notions qui ne font pas nécessairement son affaire, parce que techniquement, son moi, c’est une condition psychologique involutive, c’est-à-dire qu’il fait partie d’une évaluation qui n’est pas fondée sur le mystère occulte de sa conscience. Son moi est plutôt formé ou déformé par des forces sociales qui sont émises à l’intérieur de certains cadres qu’on appelle la famille, la société, ou par rapport à des “continuums” historiques qu’on appelle la mémoire de la race.

Ce qui fait que l’Homme en tant qu’être sur le plan matériel, lorsqu’il pense ou lorsqu’il évalue sa conscience, ou lorsqu’il s’évalue en tant qu’être conscient à l’intérieur d’une dynamique planétaire ou d’un processus évolutif, ou d’un processus historique, n’est jamais capable de parfaitement et de totalement saisir sa réalité. Donc il vit une conscience partielle le jour, et il vit une conscience qui est complétée un peu la nuit.

Mais jamais ces deux niveaux de conscience se retrouvent ou s’unifient dans une permanence ou dans une continuité psychique qui permettrait à son être de sentir moins le moi planétaire, expérientiel, conditionné, confirmé par l’histoire, et plus un moi réellement créatif, non existentiel, non manipulé, non manipulable, étranger à la conscience humaine mais lié à la conscience humaine, et étranger à la conscience de la race mais participant à la conscience de la race, étranger à l’esprit de la civilisation mais compréhensif de l’esprit de la civilisation.

Autrement dit un moi qui est réellement systémique, libre, et qui ne fonde pas sa dynamique ou sa présence personnelle sur ce qu’on appelle historiquement le libre arbitre, parce que le libre arbitre, historiquement, qui fait partie d’un ego involutif, ne représente pas pour l’Homme une vraie liberté, puisqu’il est le produit d’un conditionnement à une échelle ou à une autre.

Et puisque le libre arbitre ne fait pas partie de la réalité systémique de l’Homme, il est simplement une façon pour l’ego d’interpréter à l’intérieur de certains paramètres, des mouvements qui lui semblent être libres mais qui, dans le fond, ne font pas partie de l’exercice intégral de la liberté ; parce que l’Homme involutif n’est pas un être libre, puisque son moi est planétaire, existentiel est assujetti à des lois karmiques qui le forcent sur le plan matériel, en tant qu’être incarné, à subir une programmation à partir du moment où il vient dans la matière.

Mais l’Homme est beaucoup plus grand que ça, l’Homme est un être de lumière, l’Homme est un être très très intelligent, mais c’est un être qui ne dispose pas pour le moment – parce qu’il entre dans un cycle d’évolution, il laisse un cycle d’involution – il ne dispose pas encore d’une psychologie suffisamment savante pour pouvoir comprendre, évaluer, étudier et développer ce que j’appelle une critique absolue de l’invisible.

Donc, un des éléments essentiels dans le développement d’une psychologie évolutionnaire sera la réalisation qu’un être humain, sur une planète expérimentale telle que la Terre, pour qu’il soit libre, il faut qu’il soit ou qu’il ait accès à une capacité intégrale de développer une critique absolue. Un Homme qui n’est pas capable de critiquer absolument la vie n’est pas capable de comprendre absolument la vie.

Et s’il n’est pas capable de comprendre absolument la vie, à ce moment-là il est doté d’un moi planétaire expérientiel, il est régi par les lois de l’âme, il n’est pas confirmé dans son intelligence par la puissance lumineuse de son Esprit ; il a simplement accès à des données partielles historiques, contemplatives, mystiques, transmises, retransmises, époussetées, retravaillées mais il ne possède pas de science, c’est-à-dire qu’il n’est pas capable de prendre le matériel historique de la race, que ce soit la race orientale, que ce soit la race occidentale, il n’est pas capable de s’introduire dans le continuum historique de ces races et d’éviter les pièges historiques de ces mêmes races.

De sorte que, même s’il existe, s’il vit en 1995, dans une période où déjà la science est très avancée, sur le plan émotionnel, sur le plan de la nature animale, sur le plan de l’âme, sur le plan de sa psyché, il n’a aucune puissance, il est un être conditionné, son moi est personnalisé mais il n’est pas individualisé, donc l’Homme n’a pas de puissance et il ne peut pas comprendre parfaitement les lois de la vie. Et s’il ne comprend pas les lois de la vie, à ce moment-là il est coupé des plans occultes de sa conscience, et un Homme qui est coupé des plans occultes de sa conscience, à ce moment-là il est simplement un animal intelligent mais il n’est pas un être de lumière.

Donc le besoin pour l’être humain au cours de l’évolution, au cours des deux-mille-cinq-cents prochaines années, sera de développer une psychologie évolutionnaire, c’est-à-dire une conscience mentale suffisamment développée pour qu’elle puisse s’opposer de manière catégorique, absolue, à toute intervention psychologique dans son moi lorsqu’il pense !

Uun être qui est conscient, qui fait partie de l’évolution, qui n’est plus programmé dans le mental, qui ne fait plus partie de l’involution, qui ne se sert plus de la pensée pour réfléchir, mais qui se sert de la pensée en forme télépathique ou qui se sert de la pensée pour développer une conscience en émission créative, au lieu d’une conscience en réflexion subjective, un tel être ne peut pas, sur le plan matériel, développer une identité et en arriver un jour à pouvoir travailler avec des ectoplasmes qui viennent d’autres planètes ou d’autres plans, ou d’autres mondes, et qui constituent essentiellement la garde ou le plan arrière de la conscience cosmique systémique planétarisée, pour le bénéfice de l’Homme, l’évolution de sa conscience, de sa science autant matérielle que spirituelle, que systémique.

Et ultimement, lorsque l’Homme aura ou sera au stage où il pourra développer une conscience Jupitérienne, à ce moment-là, développer une science astronomique, égale à la dimension des éthers matériels, et aussi à la dimension des éthers plus subtils qui font partie du monde mental, du monde astral de la mort, ainsi de suite.

Donc l’Homme a beaucoup de choses à faire au cours de l’évolution à venir, pour en arriver finalement à déterminer par lui-même, toujours par lui-même, les bornes de sa conscience, afin de pouvoir un jour comprendre, voyager vers les bornes du système local, de l’univers local, sur différents plans, dépendant de son taux vibratoire et de ses alliances occultes avec l’invisible.

Donc c’est très nécessaire pour l’être humain de développer une critique absolue, ce n’est pas facile pour lui de le faire parce que pendant des milliers d’années, l’Homme a été assujetti à un principe fondamental sur la Terre qui a été expurgé de la conscience occulte initiatique en 1969, et ce principe c’est celui de la domination. L’Homme a toujours été un être dominé, et si vous êtes un être dominé, vous ne pouvez pas dominer.

Si vous êtes un être dominé à quelque niveau que ce soit, naturellement et automatiquement, vous êtes forcé d’absorber des concepts ou des idées, ou des notions ou des idéologies qui n’appartiennent pas nécessairement à votre lumière, mais qui font partie de l’expérience communale, sociétale, collective de la race humaine, des notions qui font partie de différents segments historiques, que ce soit orientaux ou occidentaux, et ces segments historiques ne font pas partie de la réalité de l’Homme, ils font simplement partie de l’expérience de l’âme.

Et un jour, l’Homme devra totalement se libérer de l’expérience de l’âme pour entrer finalement dans la conquête de son Esprit qui est un autre monde, une autre dimension et un autre mouvement de la lumière, dans des éthers de vie qui ne sont pas programmés par les entités astrales de l’invisible. Donc, pour ça, il faudra que l’Homme se libère du connu.

Et se libérer du connu demandera chez lui une grande persévérance, parce que l’être humain, sur le plan psychologique de son ego, étant un être pensant, continue aujourd’hui et le continuera pendant un certain temps, à croire que penser, c’est définitivement une qualité de son mental. Et on niera que certains grands Hommes du passé tels que Descartes, qui ont dit : “Je pense donc je suis”, que ces Hommes auraient émis de grandes vérités, lorsqu’en fait ils auraient simplement bâillonné l’Esprit de l’Homme, pour qu’il puisse un jour réaliser que la pensée réfléchie est seulement le premier mouvement de l’Homme vers l’infinité de sa conscience cosmique.

Mais ce n’est pas évident, ce n’est pas facile pour un être humain de comprendre que la pensée aujourd’hui à la fin du vingtième siècle, dans son mouvement réflectif, que cette pensée est valable ou qu’elle ne l’est pas, parce qu’elle fait partie de son moi personnel. Mais avec l’évolution d’une psychologie évolutionnaire, l’Homme sera forcé éventuellement de traiter avec des éléments de la pensée qui multiplieront, de manière de plus en plus agressive, les perceptions occultes de son moi systémique.

De sorte que l’Homme en arrivera un jour à pouvoir finalement vérifier par lui-même qu’effectivement, la pensée subjective, dont la qualité avait été annoncée par Descartes – et qui représente la constante psychologique de l’évolution et du développement psychologique de l’ego depuis les Grecs jusqu’à aujourd’hui – que cette pensée, en fait, est réellement une limitation sur les architectures de son mental, c’est-à-dire sur sa capacité en tant qu’être de lumière, de pouvoir défricher sur tous les plans à la fois, la nature de la réalité ; donc en comprendre les lois, en définir les principes, en exclure les limitations, pour en inclure l’infinité, donc la conscience immortelle.

Sans critique absolue, l’Homme ne pourra pas, au cours de son évolution, s’engager ou être engagé à des contacts occultes avec des mondes qui font partie essentiellement de la conscience systémique de l’univers local.

Sinon, l’Homme demeurera un être extrêmement limité dans sa conscience planétaire, il mourra, retournera à la conscience astrale, reviendra et continuera à évoluer en forme astrale. Mais il ne pourra jamais se constater en temps qu’individualité unifiée, dans une conscience morontielle qui représente techniquement la conscience solaire de l’Homme sur la Terre. Au vingtième siècle, surtout dans notre temps, il devient de plus en plus facile pour l’être humain, en tant qu’ego planétaire inconscient, de commencer à prendre conscience de la critique.

La jeunesse est plus critique aujourd’hui que nous l’étions il y a vingt ans, vingt-cinq, trente ans, les jeunes sont plus critiques, mais ce n’est pas parce que les jeunes sont plus critiques qu’ils sont plus conscients, ils sont simplement plus critiques, donc ils ont développé une attitude critique. Le développement d’une attitude critique, ce n’est pas suffisant parce qu’une attitude critique démontre simplement un changement de rites dans la confrontation psychologique de l’ego avec la conscience collective, ce que vous appelez “l’establishment”.

Donc, l’Homme a besoin beaucoup plus qu’une critique relative ou qu’une attitude critique, l’Homme a besoin de développer une conscience critique absolue. Et une conscience critique absolue, ça ne se s’utilise pas contre les Hommes, contre la société, contre le patrimoine humain, contre l’histoire humaine. La critique absolue permet simplement à l’Homme de confronter ses craintes, de faire face à des dimensions très avancées d’intelligences, donc d’archives ou d’architectures mentales pour bien comprendre son histoire, bien comprendre Socrate, bien comprendre Descartes, bien comprendre la religion, et remettre les choses en place.

Il ne s’agit pas pour l’Homme de critiquer constamment la société, mais de pouvoir comprendre pourquoi la société vit ce qu’elle vit, pourquoi le mouvement nazi en Europe en 39, pourquoi le AIDS (Sida), pourquoi les conflits entre les Arabes et Israël, pourquoi les guerres économiques entre l’Orient et l’Occident, pourquoi le “Geist” (Esprit) historique n’existe plus dans la conscience humaine, et que la philosophie, elle est morte ! Pourquoi la philosophie, elle est morte ?

C’est très simple, la philosophie est morte parce que la philosophie n’a pas réussi au cours de son évolution, au cours de ses discours, à développer ce que j’appelle une critique absolue. Si la philosophie avait été capable de développer une critique absolue, à ce moment-là aujourd’hui, probablement que la philosophie existerait et qu’elle servirait à ajuster un peu le mental de la jeunesse qui n’a plus de philosophie, et qui se sert simplement des chansons écrites ou entendues à la radio pour se créer un profil psychologique afin de satisfaire les ambitions subjectives d’un moi qui ne voit plus clair.

Mais ça, ça fait partie de la grande transition entre l’involution et l’évolution, ce n’est pas grave. Mais quand je dis que la critique absolue doit servir l’Homme en tant qu’être et non pas en tant qu’ego, c’est très important. Si vous utilisez la critique absolue en tant qu’ego, vous allez critiquer tout, vous allez pouvoir critiquer tout, et vous allez créer aussi entre vous et tout ce qui existe, un “chasme” (gouffre). Vous allez critiquer la médecine, vous allez critiquer la psychologie, vous allez critiquer la religion, vous allez critiquer tout !

Il ne s’agit pas pour l’Homme de critiquer la médecine, la psychologie, la science, la religion, il s’agit pour l‘Homme de comprendre où en sont rendues la psychologie, la science, la religion, pourquoi elles sont rendues là, pourquoi elles sont avancées, pourquoi elles sont retardées, quels sont leurs avantages, quels sont leurs désavantages. Et la critique absolue permettra finalement à l’Homme de comprendre qu’elle sert simplement à mettre en perspective ce qu’il sait par rapport à ce que la société ne sait pas, dans le silence mental de sa conscience personnelle.

Donc la critique absolue, ce n’est pas pour inviter l’Homme à un débat public, l’Homme conscient n’est pas intéressé à un débat public, il est simplement intéressé à développer une conscience personnelle et la critique absolue permettra ça. Et elle lui permettra de se libérer complètement du connu ; se libérer du connu, ça veut dire ultimement ne plus appartenir psychologiquement à la conscience de la mémoire de la race, bien qu’elle impose à l’Homme le devoir de toujours respecter la mémoire de la race.

Si vous respectez la mémoire de la race, vous respectez les individus qui font partie de cette mémoire, donc il n’y a pas d’anarchisme dans une critique absolue. Il y a simplement une capacité de voir très loin, dans le temps, deux-cents ans, trois-cents ans, quatre-cents ans ! Défaire pour soi-même seulement, changer l’échiquier qui, pendant l’involution, a constitué pour l’être humain sur la Terre, une partie, un jeu d’esprit qui menait à l’échec personnel.

Dans l’évolution, le développement d’une conscience critique, l’Homme sera obligé de prendre conscience qu’il existe dans l’univers invisible, dans les mondes que nous ne voyons pas – mais qui sont néanmoins réels – il existe des intelligences que vous appelés “des êtres”. Vous pouvez donner à ces intelligences ou à ces êtres – dépendant de votre niveau d’évolution, dépendant de votre télépathie, dépendant de votre conscience morontielle, dépendant de votre capacité de sortir dans le noir de votre propre clarté – vous leur donnez le nom que vous voulez, le nom qu’il vous sera possible de leur donner.

Vous ne pouvez pas donner de nom à un être qui fait partie de l’invisible, qui ne soit pas à la mesure de votre critique absolue. Si vous êtes un être spirituel, vous donnerez un nom de “guides spirituels” à ces êtres qui viennent dans la nuit. Si vous êtes un être fasciné par les mondes techniquement scientifiques qui viennent d’autres espaces-temps, vous leur donnerez le nom “d’extraterrestres”. Si vous êtes d’un autre acabit mental, vous donnerez à ces êtres un autre nom. Donc, le nom que vous donnerez à ces êtres de lumière ou à ces êtres de ténèbres, dépendant qui vous rencontrez dans vos voyages, seront à la mesure de votre propre science, et cette science fera partie de votre propre secret.

Elle ne sera jamais utilisée pour la conversion de l’Homme sur la Terre, pour l’élévation ou le développement de nouvelles religions ou pour le nouveau développement de systèmes de philosophie ; parce qu’avec le développement sur la Terre de la conscience supramentale, viendra la mort de la philosophie, ultimement la mort de la pensée, ultimement la mort de la réflexion, ultimement l’évacuation des religions, et ultimement la présence éternelle de l’Homme sur la conscience et les plans morontiels de sa vie systémique.

Il ne faut pas être borné au point, où aujourd’hui, en 1995, après avoir été témoin d’une évolution extrêmement rapide et même exponentielle de la science de l’informatique, disons depuis vingt ans, pensons Microsoft 1976, Bill Gates 1976, ne soyons pas naïfs au point où nous pouvons nous asseoir sur nos lauriers, et nous imaginer que nous avons une pleine compréhension de ce qui se passe dans l’univers local.

Si nous retournons cent ans en arrière, nous retournons au temps d’Edison, si nous retournons cinq-cents ans en arrière, nous retournons au temps de la Renaissance, quelques siècles plus tôt nous retournons au Moyen Âge ou à l’âge vaseux des siècles sombres. Nous retournons deux millénaires en arrière, nous retournons à la loi du talion. Mais d’où vient l’Homme ? Nous ne sommes pas psychologiquement équipés pour savoir d’où vient l‘Homme parce que nous pensons.

Et contrairement à ce que nous pensons, la pensée est une force mentale qui définit des bornes psychologiques pour l’ego et qui établit que l’ego ne peut pas aller plus loin que ce qu’il pense, pour être ce qu’il croit. Sinon il perd ce que vous appelez l’Esprit, il entre dans le domaine extraordinaire de la folie qu’il ne peut pas contempler sans perdre la tête.

Il faut être très sain d’esprit pour être fou et ne pas perdre la tête, c’est un tour de force parce que ça équivaut à nier tout ce vous êtes, tout ce que vous pensez être pour vous adapter à quelque chose que vous ne comprenez pas, mais que vous savez être plus grand que vous. C’est le début du mouvement de la lumière dans l’Homme, c’est le début du retrait des forces de l’âme, et c’est le début de la présence et du développement de l’Esprit.

Donc le développement d’une conscience critique absolue, je dis bien absolue, sera très essentiel au cours de l’évolution. Parce qu’elle permettra finalement à l’Homme, le mortel… Qui a été poussé ou éliminé, ou sorti de ce qu’on appelle le paradis terrestre – autrement dit de cette condition psychique, systémique, télépathique avec les pères de la race, pour épouser pendant des milliers d’années, l’amertume, la souffrance, le développement de la pensée égoïque qui devait mener au développement d’une personnalité, qui devait mener à la confrontation, à la division et aux contradictions des civilisations et des cultures, au développement de la mémoire des races qui ont englobé des milliers et des millions d’individus – choses qui n’ont jamais permis que l’Homme soit libre.

Et au nom de toutes ces égrégores, au nom de toutes ces facettes, au nom de tous ces mensonges, on a édifié des systèmes, des philosophies, des religions, des idéologies, et on a mis au-dessus de ces structures astrales, on a placé des divinités auxquelles on a donné des noms pompeux tels que le terme “Dieu”, que les plus simples ont accepté par crainte de ne pas être seuls, et que les plus odieux ont utilisé afin de maintenir le pouvoir sur la Terre contre les Hommes, autant dans la vie que dans la mort.

Donc avec une critique absolue, l’Homme au cours de l’évolution, au cours des deux-mille-cinq-cents prochaines années, au cours du développement d’une race-racine qui sera formellement protégée par une conscience morontielle sur les plans occultes, l’Homme commencera à retrouver le chemin de retour vers sa source, vers son unité, vers sa lumière, sa puissance créative ; donc son identité, donc sa capacité de ne plus mourir en forme astrale, mais de se déplacer simplement en conscience morontielle et veiller à la conscience des différents soleils qui font partie des grandes gares cosmiques, qui veillent au maintien de l’ordre dans l’évolution des âmes et au maintien du désordre dans l’expérience de l’âme incarnée, qu’on appelle conscience planétaire sur notre planète.

Un Homme ne peut pas commencer à comprendre les mystères, à les pénétrer, à les étudier à volonté, à les savoir pleinement, à les configurer selon son entendement, s’il a le moindre, le moindre orgueil dans le mental ; parce qu’un Homme qui a de l’orgueil dans le mental, automatiquement a l’impression d’être intelligent. Et un être qui a l’impression d’être intelligent ne peut pas être intelligent, parce que l’intelligence ne fait pas partie de l’ego, du moi planétaire.

L’intelligence fait partie de l’unité des différentes facettes de l’Homme, c’est un continuum d’énergie, c’est un mouvement de la lumière qui établit des ordres de priorité. Le plan mental, c’est une grande priorité pour l’Homme. Pourquoi ? Parce que ça lui permet d’établir les finitudes, les bornes, et aussi ça lui permet, s’il est conscient, de pénétrer les infinités, c’est-à-dire les mondes, les architectures du mental qui représentent à tous les niveaux et pour tous les temps, essentiellement, la science des différents avenirs. Ce que vous appelez le futur.

Donc un Homme qui est orgueilleux ou qui a l’impression d’être intelligent, il est réellement en bas de l’échelle. Il ne pourra jamais, de par lui-même, développer une conscience critique absolue. L’erreur des philosophes, ça a été de penser qu’ils étaient intelligents parce qu’ils étaient capables de bien manipuler les mots, qui ne font que partie extraordinaire des structures psychiques de l’ego manipulé par les forces occultes, pour le maintien d’une ignorance nécessaire, afin de bien configurer le rythme d’évolution des races sur la Terre.

Autrement dit, ça veut dire : “Vous ne pouvez pas en savoir plus que vous pouvez, mais vous pouvez avoir l’impression d’en savoir beaucoup”. Et si jamais vous écoutez les philosophes, vous verrez – ou si je vous lisais les philosophes – vous verrez qu’ils ont une grande capacité de faire de la gymnastique avec les mots. C’est le talent des philosophes, c’est très bien, c’est très intéressant, mais il ne faut pas se croire intelligent. Même chose pour les religions, même chose pour la science.

Donc le développement d’une critique absolue représentera pour l’Homme les assises d’une psychologie évolutionnaire, et plus l’Homme aura une capacité intégrale d’absolument critiquer les mondes, la réalité – que ce soit sur le plan matériel, que ce soit sur les autres plans – plus l’Homme entrera dans une conscience morontielle, plus il participera à sa conscience morontielle. Donc, plus il sera un être libre, et moins il vivra de l’illusion du libre arbitre.

Une fois qu’on s’est libéré de l’illusion du libre arbitre qui est une très très grande illusion, on commence à progresser. Il est évident que ce n’est pas plaisant pour l’ego de réaliser un jour ou un autre que le libre arbitre est une illusion, parce que toute sa personnalité a été façonnée en fonction de ce libre arbitre. Quand on veut garder un gorille dans une cage, on met des barrières qui sont épaisses. Le gorille c’est l’ego, la cage c’est le libre arbitre.

Le développement de la critique absolue au cours de l’évolution d’une psychologie évolutionnaire permettra un jour à l’Homme d’observer, à la fine pointe de son Esprit, les manigances subtiles des “supérieurs”. Et quand je parle des manigances subtiles des “supérieurs”, je ne le dis pas dans un sens subjectif, dans ce sens que les “supérieurs” sont subjectivement liés à l’Homme. Ils ont un travail, comme nous, nous avons un travail. Les êtres sur les autres plans ont un travail, ils ont une fonction.

C’est à nous les Hommes de comprendre ce travail, pour pouvoir nous comprendre et nous délier finalement de ces individus, de ces intelligences, qui font partie des arrières-plans de la conscience planétaire. Mais si l’Homme n’a pas de critique absolue, il ne pourra jamais faire la guerre psychologique à ces êtres parce que tout est fondé sur la crainte. La crainte, c’est le levier des “dieux” contre l’Homme.

Regardez votre vie psychologique, regardez ce que vous vivez, ce que vous avez vécu, regardez vos angoisses, votre “angst” (angoisse), que ce soit sur le plan personnel ou que ce soit sur le plan national, que ce soit sur le plan des peuples, des races, la crainte c’est la reine de la confusion. C’est la reine de la mauvaise éducation, c’est la grande amie de ceux qui ont le pouvoir, qu’ils soient sur le plan matériel ou qu’ils soient sur des plans invisibles, c’est la même chose.

Un jour l’Homme réalisera que la mort ça n’existe pas, parce que la perception que vous avez de la mort c’est une perception qui est basée sur la crainte. La preuve, c’est que les gens qui sont en mort clinique qui vont à l’hôpital et qui se retrouvent au plafond, et qui se regardent en opération, quand ils reviennent dans leur corps matériel, ils sont tristes. Ils auraient préféré demeurer de l’autre côté du versant. Pourquoi ?

Parce que la crainte de la mort n’existe pas pour eux, elle existe pour nous dans la matière, mais pourquoi elle existe la crainte pour l’Homme dans la matière ? Parce que l’Homme vit trop sur le plan de l’âme, il ne vit pas sur le plan de son Esprit. Donc sa conscience est toujours astrale, elle n’est jamais morontielle. Et lorsque vient le temps de se libérer de l’enveloppe matérielle, de ce carcan, il vit l’angoisse existentielle de l’Homme de l’involution.

Donc tout ce qui conditionne l’Homme sur la Terre est connecté à la crainte, donc connecté à la mort, et c’est pourquoi l’Homme ne peut pas développer de conscience critique absolue. Lorsque l’humanité ou l’Homme, en tant qu’individu, aura cette capacité de développer une conscience critique absolue, l’Homme n’aura plus de crainte, l’Homme ne passera plus à la conscience astrale suite à la sortie de son corps matériel.

Il ira en conscience morontielle et il commencera finalement à devenir lui-même son propre vaisseau de feu et de lumière, comme le furent les anciens initiés. Une conscience évolutionnaire telle que je la prescris, c’est une conscience qui permettra à l’Homme de savoir, c’est-à-dire de réaliser instantanément que la formation de tout son être, de l’évolution de tout son être, du développement de sa conscience globale reste dans ses mains.

Si on devait faire un portrait de l’Homme, on devrait faire le portrait d’un corps avec un Homme qui tient sa tête dans sa main et qui repose sa tête sur le tronc de son corps, à volonté. Ça, c’est un Homme ! Mais un Homme qui a simplement la tête sur les épaules, ce n’est pas un Homme réel, c’est simplement une caricature, une effronterie, parce qu’il n’a pas le pouvoir de faire face à la mort ; donc de faire face à ces dimensions qui sont au-delà de la conscience de l’ego, et de revenir et de se remettre la tête sur le tronc, pour se donner, pendant quelques années, la conscience ou le droit de vivre.

La critique absolue sera très difficile pour l’Homme tant qu’il n’aura pas une conscience vibrante, c’est-à-dire une conscience capable de supporter sur elle-même, par elle-même, pour elle-même, sa luminosité. Si vous savez quelque chose, il est évident que ce que vous saurez, vous devrez le savoir pour vous, jamais pour les autres. Le savoir ne fait pas partie de la conscience collective de l’humanité, il fait partie de la conscience individuelle de l’Homme.

Il y a une différence fondamentale entre la conscience de l’involution et la conscience de l’évolution. La conscience de l’involution était fondée sur le développement d’une conscience collective, à l’intérieur de laquelle les individus étaient piégés, alors que la conscience de l’évolution sera totalement personnelle. Qu’il y ait dix Hommes sur la Terre, conscients, c’est suffisant. Il n’y a pas appel à une conscience collective sur le plan d’une conscience évolutive, ce n’est pas une affaire de quantité.

Donc dans la mesure où l’Homme saura des choses, il devra supporter la lumière parce que savoir des choses, ce n’est pas facile quand on pense. Quand on ne pense pas – comme moi – c’est plus facile parce qu’on ne pense pas, bon ! Moi je n’ai pas tellement de mérite parce que je ne pense pas. Donc savoir n’importe quoi, ça ne me dérange pas. Mais d’un autre côté, ça ne m’intéresse pas non plus. Tandis que pour l’Homme, savoir quelque chose ça l’intéresse, mais ça peut le déranger parce qu’il pense.

Donc pour l’Homme, ce sera plus difficile de savoir que pour moi, non pas parce que je suis plus intelligent que lui, mais parce que je pense moins que lui. Autant vous aimez penser, autant ça ne me dit rien, je ne voudrais même pas y penser (rires du public). Donc, la critique absolue qui fait partie de la fondation de l’évolution de la psychologie évolutionnaire permettra à l’ego, dépendant de sa conscience, dépendant de son niveau d’évolution, dépendant de la proximité qu’il aura avec son Esprit, d’aller plus ou moins loin dans l’étude des mystères. Il y aura des Hommes qui iront très loin dans l’étude des mystères.

Il y aura des Hommes qui ramèneront beaucoup de sciences ou d’informations par rapport à la matière, le corps physique, la santé, la science, l’informatique, l’astronomie, l’architecture, tout ça… La mort, l’immortalité. Tout ! Et ce sera intéressant parce qu’avec la critique absolue, l’Homme commencera à tasser, à mettre de côté les zombies de l’involution, c’est-à-dire les maîtres à penser, les statues qui ont représenté pour l’Homme le summum de la conscience savante.

Et vous verrez un jour que l’Homme est très très ignorant, et que l’ignorance ce n’est pas un défaut, c’est simplement une grande limite, et que tous les Hommes sont sujets à l’ignorance. Il y a des Hommes qui n’ont aucune éducation sur la Terre et qui sont moins ignorants que des Hommes qui ont des doctorats ! C’est très relatif l’ignorance. Par contre, il ne faut pas être ignorant non plus et penser que les gens qui ont des doctorats sont des ignorants, et que nous qui n’en avons pas, ne sommes pas des ignorants, parce que ça c’est l’illusion, l’orgueil des pauvres, l’orgueil des êtres spirituels, c’est le grand piège des ésotéristes, des occultistes, c’est le grand piège de ceux qui s’avancent dans les sciences occultes.

Il n’y a pas plus de sécurité dans les sciences occultes que dans la science matérielle pour l’Homme ignorant. Un Homme ignorant, qu’il soit occultement ignorant ou qu’il soit matériellement ignorant, c’est la même chose. Lorsqu’il est matériellement ignorant, ce qui le confine dans l’ignorance, c’est l’imposante autorité qu’il donne à la logique, alors que dans l’autre cas, l’Homme qui est ignorant occultement, c’est l’imposante autorité qu’il donne aux “entités”.

Je préfère être ignorant matériellement comme le type à l’Université qu’être ignorant occultement, parce que mon Esprit est moins en danger, parce que sur le plan de l’ignorance matérielle, il y a quand même un développement qu’on appelle la science, la psychologie, la philosophie.

Même on peut aller dans les grandes thèses de la religion, il y a des idées très intéressantes dans Teilhard de Chardin, Jacques Maritain, Krishnamurti, il y a toujours des limites mais il y a des idées intéressantes. Il y a même des idées intéressantes chez Sartre, il y a des idées intéressantes chez tout le monde, même chez Charles de Foucault, mais il y a de l’ignorance partout.

Alors il ne faut pas passer d’un bac à un autre, passer de l’ignorance matérielle à l’ignorance spirituelle occulte, elle est plus dangereuse celle-là. Quand on commence à sortir de l’Université en masse puis qu’on va dans le “Ouija board”, on risque d’atterrir quelque part sur la grève avec des entités qui veulent nous posséder.

Mais si on a une critique absolue et qu’on regarde le mental de l’Homme, dans le cadre de la science qui évolue péniblement, dans le cadre peut-être de certaines théologies chrétiennes qui évoluent péniblement, de certaines philosophies qui évoluent péniblement ou de certaines sciences occultes qui évoluent rapidement, à ce moment-là on peut trouver des choses intéressantes qui nous mettront en vibration pour aller plus loin dans la critique absolue des systèmes inférieurs à soi.

Donc l’Homme conscient n’a pas de conscience matérielle, il n’a pas de conscience occulte, il est simplement lumière, il est simplement un être qui est en lutte contre un mensonge qui est cosmique et qui touche à toutes les sphères de l’activité humaine, qu’il soit matérialiste ou qu’il soit ésotérique et occulte. Ne croyez jamais que vous êtes en sécurité dans l’ésotérisme ou dans l’occultisme, ce serait gravement un danger de penser ainsi.

De la même manière que vous ne devez pas penser que vous êtes en sécurité dans les grands couloirs, dans les arcanes des Universités. L’identité de l’Homme n’a rien à voir avec la pensée, qu’elle soit occulte ou matérielle. L’identité de l’Homme, elle est le résultat de la lutte jusqu’à la fin de son évolution Jupitérienne qui sera très longue, parce que la fin de l’évolution Jupitérienne de l’Homme, elle durera jusqu’à la formation d’une septième race-racine après deux-mille-cinq-cents ans ; donc un autre “cinq-cents ans” après deux-mille-cinq-cents ans.

Donc on peut calculer un autre “trois-mille ans” pour que l’Homme en arrive facilement à pouvoir facilement sortir de son corps, voyager sur des plans parallèles et venir finalement en contact avec des civilisations avec lesquelles il est capable de travailler sur un même plan, et probablement servir d’ambassadeur dans les confédérations systémiques locales, comme il le fait sur le plan de ses nations actuelles. Mais l’Homme devra mener une lutte pendant des siècles contre le mensonge cosmique parce que le mensonge cosmique fait partie de trois choses.

Il est premièrement l’expression de la volonté des sphères spirituelles, il est l’expression de la volonté des sphères systémiques et il est l’expression créative de mondes qui sont en liaison avec l’Homme sur le plan de l’ajusteur de pensée, mais qui ne peuvent pas se révéler à lui dans toute la splendeur mentale de leur réalité, parce que l’Homme réfléchit, et automatiquement perdrait son Esprit s’il venait en état ou en condition de causerie avec ce que nous appelons des “dieux”, s’il n’est pas lui-même suffisamment aguerri contre l’amour des dieux.

Si on me demandait quelle est la différence entre l’involution et l’évolution, quelle est la différence entre la période historique qui précède 1969 sur la Terre et qui retourne aux Atlantes et la période qui viendra vers nous, quelle est la différence fondamentale ? C’est que, dans le passé nous avons prié, nous avons aimé spirituellement les “dieux”, dans l’avenir nous leur ferons la guerre ; et même dans l’avenir, l’Homme se verra apparaître sur les plans morontiels de sa conscience, venir en attaque, en lutte, avec ceux que vous appelez spirituellement, dans le cadre des théologies chrétiennes, “les Archanges”, et leur faire la guerre.

L’Homme fera même la guerre aux Archanges, pour en arriver un jour à les mater et faire de ces êtres-là qui sont des êtres sublimes, des serviteurs de la fusion, c’est-à-dire des êtres de lumière, dont le rôle fondamental n’est pas simplement de créer une race humaine, n’est pas simplement de mener à une incarnation, n’est pas simplement de faciliter l’incarnation de l’âme, mais qui est aussi celui de faire reconnaître à des incarnés qu’ils sont faits de deux choses, d’âme et d’Esprit, et que l’Esprit, donc la lumière, n’a rien à voir avec l’âme qui est la mémoire.

Donc l’âme est en évolution, l’âme est aux douze, treize, quatorze, trente, quarante, cinq-mille années dans le passé, ce que l’Esprit sera à l’évolution future de l’Homme. Dans l’évolution, l’Homme n’aura plus besoin d‘âme, l’Homme sera Pur Esprit. Et lorsque l’Homme sera totalement libéré de la mémoire de son âme, il n’aura plus besoin d’aller en forme astrale parce qu’il n’aura plus besoin du corps astral.

Donc il se servira simplement de son corps morontiel, qu’il pourra selon sa volonté, ajuster sur le plan vibratoire qu’il voudra, pour apparaître et disparaître, pour réapparaître puis revenir constamment à sa source qui est son immortalité, son mouvement libre, à travers les systèmes extraordinairement grands et vastes qui font partie des univers habités, habitables, du monde dans lequel nous vivons, au-delà de notre système solaire actuel.

Donc l’Homme, l’humanité… Quand je dis l’Homme je dis l’Homme – je ne veux pas dire l’humanité parce que l’humanité ça ne m’intéresse pas, l’Homme en tant qu’individu m’intéresse – si un jour l’Homme en tant qu’individu forme une humanité, ce qui sera très long, je trouve ça très bien, mais ce n’est pas important parce que l’humanité ça fait partie de l’expérience de l’âme, ça fait partie de la programmation. L’humanité, ça fait partie du mensonge, l’humanité c’est simplement le grand aveuglement de la vie, il n’y a pas dans l’humanité d’intelligence créatrice, elle est simplement expérientielle.

S’il y avait intelligence créatrice entre les Arabes et les Juifs, ce serait réglé le problème d’Israël, s’il y avait intelligence créatrice entre la Corée du Nord et les Américains ce serait réglé, les guerres économiques n’existeraient pas, ainsi de suite. Donc ce serait un renversement de la politique mondiale, ce serait le renversement des civilisations. Donc il n’y a pas d’intelligence créative sur une planète expérimentale qui est régie par les lois de la quarantaine.

Mais sur le plan de la conscience de l’Homme, de l’individu, de cet être qui est lui-même une expression inconsciente d’une lumière non considérée, non conscientisée, il y a chez l’Homme des dimensions qui sont invulnérables, des dimensions qu’il peut épouser, et des plans auxquels il peut se rattacher à volonté pour faire de sa conscience finalement un vaisseau séraphique lorsqu’il sortira de son corps matériel, au terme d’une incarnation mal foutue ou nécessaire comme dans mon cas.

Donc le développement d’une conscience critique absolue, c’est absolument nécessaire pour le développement d’une psychologie évolutionnaire qui sera capable, au cours des siècles à venir, de propulser finalement l’Homme et optimalement l’humanité, sur des sommets de conscience suffisamment avancés pour que l’Homme un jour, ait la conscience réelle, fixe, fondamentale, de pouvoir commander à des entités qui vivent dans des mondes parallèles, afin de renverser la condition de l’involution où il fut obligé d’être victime de leur présence à travers un mental absolument obscur, pour en arriver un jour finalement à maîtriser la vie, les forces de vie, et s’installer plus tard, lorsque le temps sera venu, sur des plans de conscience suffisamment intégrés, pour qu’il puisse se savoir maître du monde.

Un petit Homme, ça n’existe pas, ça se croit ainsi mais ça n’existe pas. On peut se croire petit Homme oui, mais un petit Homme, ça n’existe pas. Pourquoi ? Parce que l’Homme est fait de sept choses. Premièrement, l’Homme au niveau de l’âme, il est fait d’une énergie tellement puissante, tellement sublime, tellement subtile que cette énergie n’est même pas fabriquée dans l’univers local actuel où nous vivons. Donc l’âme, l’énergie de l’âme, le centre de l’âme, le centre atomique de l’âme de l’Homme ne vient pas de l’univers local.

Ça veut dire ceci : que l’âme de l’Homme, sa fabrication sur le plan énergétique vient d’un univers qui fait partie des autres univers dans ce vaste cosmos que nous croyons comprendre et à l’intérieur duquel nous croyons pouvoir voyager avec Columbia ou avec nos roquettes en métal. Donc l’âme de l’Homme n’est pas fabriquée dans l’univers local. Ceci veut dire quoi ? Ceci veut dire que l’Homme ne vient pas de l’univers local sur le plan psychique de sa conscience mortalisable.

Ça veut dire que dans la mesure où l’Homme est, pense qu’il est, a l’impression d’être, cette mesure est infériorisée par le fait qu’il n’a pas conscience de son origine en tant qu’attribut lumineux que nous appelons “l’âme”, mais qui n’est pas intégrée à un autre attribut que nous appelons l’Esprit, qui fait partie des hiérarchies qui gouvernent les mondes invisibles et matériels, qu’on appelle l’Intelligence – que vous appelez l’Esprit saint, mais que vous ne devez jamais appeler l’Esprit saint – parce que l’Esprit n’est pas saint tant que l’Homme n’est pas sanctifié. On prend un “break”. (Applaudissements).

mise à jour le 21/08/2024

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