Psychologie évolutionnaire 8
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En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
C’est très très important de comprendre puis de réaliser que l’évolution, ce qu’on appelle l’évolution, ce que l’initié moderne ou l’initiation moderne définira comme l’évolution, c’est un acheminement ou c’est un développement personnel. Je dis “personnel”, parce qu’à un certain moment donné, au cours de l’évolution de la conscience humaine, puis au cours de la transmutation du caractère foncier de l’Homme, qui mène à une très très grande ouverture de son Esprit, il vient un point où l’être est réellement seul. Il n’a pas le support de ses parents, de ses cousins, de ses frères, de la race, l’être est réellement seul.
Puis c’est dans cette solitude existentielle face à la vie, puis face à ce qu’il ressent intérieurement, et face éventuellement à ce qu’il peut communiquer avec d’autres plans, qu’il réalise jusqu’à quel point la formation de son ego dépend de son attachement à la conscience terrestre ; donc à la conscience sociale, à la conscience de la race, à travers différentes avenues comme l’éducation, la lecture, ainsi de suite, ou la culture.
Et c’est au-delà de tout ça que commence son apprentissage, l’Homme commencera à apprendre, donc à savoir par lui-même, lorsqu’il aura complètement dépassé les bornes qui, aujourd’hui, lui servent de guides, qui sont nécessaires, valables, et qui ont été historiquement sanctionnées. Si on dit que pour le développement d’une psychologie évolutionnaire, l’ego devra développer un attribut qui ne faisait pas partie de la conscience de l’involution, parce que l’autorité pendant l’involution appartenait à d’autres, elle appartenait à des forces à l’extérieur de soi ou même des forces à l’intérieur de soi, mais qui étaient sur d’autres plans que soi.
Donc pendant l’involution, l’Homme n’a jamais eu la chance ou l’occasion, ou l’opportunité de vérifier jusqu’à quel point il pouvait interpréter la réalité à sa manière. Et quand je dis “interpréter la réalité à sa manière”, je veux dire interpréter la réalité d’une manière universelle qui convient à tous les Hommes. Et il n’a jamais pu le faire parce qu’il n’a jamais développé de critique absolue, c’est-à-dire qu’il n’a jamais assiégé la forteresse de la connaissance humaine, qu’elle soit philosophique, spirituelle, religieuse, idéologique, à un niveau ou à un autre, l’Homme n’a jamais assiégé les fondations de sa civilisation, de sa culture.
Il y a eu du remue-ménage, il y a eu des révolutions, il y a eu de l’évolution, il y a eu des Hommes qui sont venus dans certains temps et qui ont créé des idées chocs. Il y a eu des “Victor Hugo”, il y a eu des princes de la pensée, mais il n’y a jamais eu d’assassinat de la pensée, parce que l’Homme n’était pas arrivé à l’évolution, il était encore dans l’involution.
L’Homme ne pouvait pas développer de critique absolue, donc il ne pouvait pas assassiner les assises de la pensée réfléchie pour libérer finalement le parfum de l’Esprit, donc de la connaissance, le savoir qui fait partie de la lumière à son échelle, à sa mesure, selon le caractère universel de son âme en évolution. Donc Aurobindo, quand Aurobindo disait qu’en 1969 : “Il y avait une lumière qui frappait l’Homme sur la Terre, que l’Homme venait en contact avec une lumière sur la Terre”, il avait raison Aurobindo.
Donc il situait l’Homme sur une nouvelle courbe d’évolution, et ensuite, après lui et au cours des générations à venir, ce sera le travail de l’Homme de faire la même chose qu’il a fait pendant l’involution, c’est-à-dire se développer, mais cette fois-ci, au lieu de se développer par rapport à des forces qui lui imposaient une doctrine, l’Homme se développera par extension de lui-même, par ce que j’appelle “conscience en émission” au lieu de “conscience en réflexion”.
Une conscience en émission, c’est une conscience qui possède techniquement, ou qui a accès techniquement à tous les territoires. Quand je dis “tous les territoires”, je veux dire à tous les plans de conscience. Éventuellement l’Homme aura accès à tous les plans de conscience, ce qui veut dire que l’Homme sera capable de légiférer les lois sur le plan matériel qu’on appelle la science. Il pourra légiférer les lois sur le plan astral qu’on appelle la spiritualité, et il pourra légiférer les lois sur le plan mental qu’on appelle les études ou l’étude des mystères.
Et ça, ça l’amènera dans une quatrième évolution, dans un quatrième plan, à reconstruire sa relation avec la connaissance ou la conscience systémique, donc reconstruire sa relation avec les peuples ou les civilisations, ou les intelligences qui viennent d’ailleurs, dans différents modes d’expression, dans différents modes de matérialité, ça, c’est purement secondaire.
Mais l’Homme finalement pourra revenir à sa source, c’est-à-dire reconstruire le pont qui a été détruit pendant l’involution, parce qu’il devait développer un ego pour éventuellement avoir accès à une conscience suffisamment sophistiquée qu’on appelle le mental inférieur. Mais le mental inférieur ce n’est plus suffisant pour l’Homme, parce que penser c’est déjà une limitation sur sa lumière, donc sur son Esprit.
L’Homme a besoin de communiquer avec les plans parallèles, et pour ça, il faut qu’il commence à faire un travail de fond. Et le travail de fond, c’est prendre conscience que la critique absolue c’est son fer de lance, c’est l’épée dont il se servira, pour cette fois placer au-dessus de la tête des invisibles le glaive de Damoclès qui menace toujours les intelligences impérieuses qui, pendant l’involution, ont servi de guides, mais qui lui ont aussi coupé la tête. C’est pour ça qu’on n’a pas d’identité.
Je vous donne un exemple simpliste. Si vous êtes un médecin, un grand chirurgien, à cause de votre habitude de traiter avec certaines gammes d’informations, à cause de vos habitudes à traiter avec des registres de connaissance qui ne font pas réellement partie de la conscience de la masse, vous avez l’impression, en tant que grand chirurgien ou grand philosophe, ou grand théologien, ou grand architecte, de faire partie de ce que l’on appelle une élite.
Un Homme qui est très bien formé dans les sciences, un Homme qui a techniquement un caractère savant, a l’impression d’appartenir à une élite, et enfin il appartient à une élite ! Le seul problème avec cette élite-là, c’est que, de par sa nature matérielle, égocentrique, fondée sur la personnalité, elle impose à l’Homme ses vues. Si vous êtes un grand théologien, vous allez imposer à l’Homme vos vues. Si vous êtes un grand architecte, vous allez imposer à l’Homme vos vues.
Que vous soyez n’importe quoi, si vous êtes très avancés et que vous fonctionnez dans des atmosphères raréfiées de la science, vous allez imposer à l’Homme vos vues. Pourquoi ? Parce que l’Homme n’aura pas la capacité de les réfuter. Mais si l’Homme avait la capacité de réfuter vos vues, si l’Homme avait la capacité de réfuter les vues d’un grand théologien simplement comme ça, par le “flick of the wrist” (mouvement de poignet), comme on dit en anglais, si un Homme avait la capacité de réfuter – quand je dis réfuter, je veux dire de réellement dépasser les vues de la science, de l’architecture, de n’importe quoi – à ce moment-là l’Homme serait libre de l’élite.
En étant libre de l’élite il serait libre, et en étant libre et en sachant le prix que l’on doit payer pour savoir, il ne rendrait plus jamais ensuite après lui l’Homme servile. Si l’élite, ce qu’on appelle “l’élite”, était réellement grande sur la Terre, elle ne chercherait pas, par tous les moyens occultes ou non, insidieux ou non, par force ou non, à établir son pouvoir sur la conscience humaine.
Donc le grand théologien, s’il était réellement grand dans le sens de l’Esprit et non pas dans la fortitude de l’âme, supporté par une mémoire mécanique très développée, il pourrait facilement rencontrer un Homme, un être quelque part dans le monde, et l’écouter et trouver que… Wooop… Peut-être que cet Homme-là a quelque chose à dire qui est intelligent.
Donc le problème avec l’élite dans le monde, c’est qu’elle se croit unique, et qu’elle se donne le rôle – et qu’elle s’est toujours donnée le rôle – d’imposer à l’humanité des doctrines qui font partie de son apprentissage, mais qui font aussi partie de son mental doctrinaire. C’est pour ça que je hais, moi, en tant qu’individu, les gens intelligents. Je hais l’intelligence mécaniste involutive, non pas parce qu’elle n’est pas belle, mais parce qu’elle ne donne pas de chance au petit Homme de sentir que, lui aussi, il en a peut-être de l’intelligence.
Je me rappelle une histoire que ma femme me racontait quand elle était jeune. Elle était à l’école et elle posait au professeur des questions, probablement que les questions dans ce temps-là tournaient autour d’Adam et Ève, de la pomme, puis toute la “bébelle” là ! La tour de Babel… On peut s’imaginer ! Puis ma femme, par vibration, même si elle ne comprenait pas son avenir, son devenir, elle posait des questions qui rendaient mal à l’aise le professeur. Il ne pouvait pas y répondre. Il disait : “Bon, ben, ma p’tite là, tu poseras ça à l’Université en théologie”.
Mais aujourd’hui, cette petite fille-là qui a grandi, puis qui est rentrée dans son identité, si elle rencontrait ce modèle d’ignorance, puis qu’elle dirait : “Bon, ben, assieds-toi p’tit gars, je vais te parler là ! Je vais te parler de ta vie là, je vais te faire de la voyance sur ta vie, je vais t’expliquer qu’est-ce que c’est que tu as fait l’an passé, qu’est-ce que c’est que tu as fait voilà dix ans, pourquoi ta femme t’a crissé là, qu’est-ce que tu fais dans la vie, comment est-ce que tu penses”…
Puis qu’elle commencerait lentement, là, à réellement l’étamper, comme on parle là, ce prof-là, il se sentirait mal : “Je vais te parler de ça des Archanges, puis Dieu, puis de toutes ces affaires-là, puis de la mort, je vais tout t’expliquer ça, assois-toi là” ; puis lui faire comprendre que ce n’est pas un degré universitaire qui donne à l’Homme le droit à la connaissance. Le degré universitaire, il donne simplement le droit de pouvoir bien te re-mémoriser les choses… Ce que les autres ont mémorisé avant toi.
Donc ton degré universitaire, techniquement, te permet de cristalliser dans la forme un mouvement très long, historiquement très long, un développement très lent de ce qu’on appelle l‘ignorance sophistiquée, des jeux d’esprit. Tu fais une thèse, puis tu prends ce que l’autre a écrit, puis tu en rajoutes un petit peu. C’est comme rajouter du sel puis du poivre quand tu fais un repas. Tu rajoutes, l’autre la semaine d’après il va rajouter, tout le monde rajoute.
Ça fait que tu rajoutes aux conneries fondamentales de : “Je pense donc je suis” de Descartes, mais tu continues à être con comme Descartes, mais avec la “sophistry” (art du sophisme) d’un mental philosophique. C’est pour ça que c’est heureux qu’on soit arrivé en science aujourd’hui, que la science soit venue pour nous libérer un peu de l’affabulation ; parce que la science c’est exact, le scientiste ne te demande pas si c’est la vérité ce qui se passe dans les laboratoires, mais en dehors de la science, on parle de vérité.
Puis le petit prof de ma femme, c’était la vérité ! Je ne sais pas où est-ce qu’il était rendu de l’histoire de la pomme, mais il va falloir un jour que l’Homme apprenne à reconnaître – puis quand je parle de l’Homme, je parle de “l’élite” – apprenne à reconnaître qu’il y a dans le monde, de par le monde, des êtres qui ne sont peut-être pas sophistiqués mais qui savent des choses. Et si l’élite n’en arrive pas à réaliser ça, il va venir un point où l’élite va se sentir extrêmement dépassée au niveau de la connaissance.
Il y a des gens dans le centre qui font l’étude des religions, au centre des religions dans la province de Québec, qui pensent que je suis orgueilleux, puis que je n’aime pas discuter avec personne, je vis dans ma tour d’ivoire là, je suis une sorte d’illuminé pour eux autres, mais ils ne viennent pas me voir ! “Viens me voir, on va parler, si je veux” (rires du public). Alors là, ils vont dire : “Tu vois là, s’il veut” ! (rires du public). Mais je ne veux même pas les voir. Là, ils vont dire : “Tu vois, il ne veut pas nous voir” ! Pourquoi est-ce que je ne veux pas les voir ?
Parce que je ne veux pas leur faire de la peine, puis pourquoi je ne veux pas leur faire de la peine ? Parce que je ne veux pas les mettre en initiation ! Parce que je ne veux pas leur faire réaliser jusqu’à quel point ils sont ignorants, parce que ce que l’Homme pense, ce que le monde pense, ce que les Universités pensent, ça ne change rien à ma vie, je ne peux même pas penser à ce qu’ils pensent “anyway” ! Par contre l’élite, un jour, va être obligée de s’apercevoir qu’il y a des choses, il y a des dimensions dans l’Homme qui vont au-delà de la logique.
Tu prends Jojo Savard (astrologue québécoise), tu peux rire comme tu veux de Jojo Savard, tu peux analyser son choix de télévision à Jojo Savard, tu peux faire une critique de journaliste de Jojo Savard, mais il y a du monde dans le monde, il y a des “Jojo Savard” dans le monde, il y a des intuitifs, il y a des voyants dans le monde qui savent des choses, qui ont accès à des choses qui font partie de la connaissance de l’Homme.
Peut-être qu’ils ne peuvent pas l’expliquer comme il faut, peut-être qu’ils n’en comprennent pas tous les mécanismes, toutes les arcanes. S’il y a des présidents dans les pays – comme Mitterrand – qui ont leur voyant personnel privé, qu’ils ne veulent pas que personne connaisse, parce que ce n’est pas bon pour la presse ! S’il y a des femmes de président comme Nancy Reagan qui a son astrologue, ce n’est pas bon pour la presse ! S’il y a des gens comme Churchill qui ont leur astrologue, ce n’est pas bon pour la presse ! Pourquoi ?
Parce que l’élite est orgueilleuse, l’élite ne veut pas laisser sentir qu’il y a des trous dans son sac qu’elle ne peut pas calfeutrer… L’élite ! Il n’y rien de plus orgueilleux que l’élite. Il n’y a rien de plus orgueilleux qu’un grand théologien encrassé dans la mémoire de la race judéo-chrétienne ! “Combien est-ce qu’il y a d’Anges qui dansent sur la pointe d’une épingle”… Il faut réellement être encrassé dans le mental pour même soulever la question… Judéo-chrétienne.
Puis on pense que c’est du génie ça ! “Combien est-ce qu’il y a d’Anges qui dansent sur la pointe d’une épingle”… ! Les Japonais aujourd’hui sont capables de faire de la miniaturisation plus développée que ça encore ! En faisant une Toyota avec un moteur dans l’échelle des microns ! C’est ça le problème de l’élite. Puis qu’est-ce qui va casser l’emprise psychologique de l’élite sur l’individu, pas sur la masse, la masse a besoin de l’élite, “no problem”, mais qu’est-ce qui va casser l’emprise de l’élite sur la conscience individuelle ?
Ça va être le développement de la critique absolue de l’Homme, lorsque l’Homme va avoir franchi les limites psychologiques de sa finesse de vie existentielle, pour avoir finalement confronté la source de l’intelligence qui se cache derrière les formes qu’on appelle, QU’ON APPELLE le mensonge cosmique. À partir du moment où l’Homme utilise un terme pour définir un plan quelconque de la réalité, s’il n’est pas suffisamment conscient et en conscience critique, pour déconditionner le terme lui-même, il est automatiquement prisonnier de la forme. Donc, il est tout automatiquement prisonnier de la pensée élitiste de son temps.
Vous parlez de Dieu ? Pas de problème ! C’est quoi cette affaire-là ? Ça mange quoi, est-ce que ça mange, est-ce que ça pète, est-ce que ça chie, est-ce que ça existe ? Dans quelle dimension est-ce que ça existe ? Pourquoi est-ce que ça existe ! Qui est-ce qui l’a créé ? Y a-t-il une source dans la création, valable ? On ne peut pas indéfiniment demeurer des êtres éberlués par des pensées qui ont été créées par “l’élite”, pour maintenir sur la conscience de l’Homme individualisé l’empire de l’involution.
J’ai un de mes amis, grand philosophe, grand ami de Sartre, qui me disait voilà quelques années, quand je proposais de lui expliquer quelque chose, il disait : “Non, non, non, non, non”. Je lui ai dit : “De quel droit as-tu de me dire non, pour qui est-ce que tu te prends, câlisse, pour me dire non, ferme ta gueule, assois-toi puis commence à écouter d’abord”. “Non, non, non, non, non”. Aussitôt qu’on est confronté avec des notions qui vont à l’encontre de notre élitisme psychologique : “Non, non, non, non, non”. Va voir un grand curé puis dis-lui : “Je vais t’expliquer qu’est-ce que c’est Dieu”…
Il va te dire : “Non, non, non, non, non, c’est nous qui avons le rôle de vous instruire”. Tu peux dire ça au monde, mais viens pas me dire ça à moi parce que ton café tu ne le digèreras pas, mon con ! (rires du public). Les Anges… Je n’ai rien contre le concept d’un Ange, mais c’est quoi ? Viens pas me dire que c’est un article de foi ! L’article de foi, tu achètes ça chez Eaton, des articles de foi ! De la foi de morue ! Article de foi ! C’est pour ça que l’élite, elle ne vient pas me voir parce qu’elle sait, l’élite, qu’avec moi il n’y a rien à faire ! Alors là, ils disent : “Ce gars-là, Bernard de Montréal, c’est un orgueilleux”.
Aussitôt que tu confrontes l’élite, aussitôt que tu écris des choses qui les forcent à avaler ce qu’ils ne savent pas, puis à renvoyer ce qu’ils savent, ils ne sont plus bien dans leur peau. Il y a un grand de la province de Québec qui me dit un jour dans un salon mortuaire, il me dit : “Monsieur Bernard, vous êtes piquant”. Je comprends que je suis piquant, parce qu’il faut que je pique votre “balloune” pour qu’elle pète, je suis piquant… Vous êtes piquant… Je suis piquant ! Va donc chier, je suis piquant !
On s’est fait piquer pendant des siècles de temps, là, “crisse”, on a des trous de partout. Puis je suis fin, imagine-toi si j’étais pas fin, hein ! Qu’est-ce qu’il dirait pour me décrire, il ne pourra plus dire que je suis piquant, là ! Ah je suis piquant ! Puis c’était mon prof de latin puis de grec dans le temps, quand j’étais à l’école ! Là il trouve que je suis piquant ! Le point que je veux faire, c’est que l’évolution de la conscience, le développement de la conscience évolutionnaire ça va être individuel, ça va être entre l’Homme puis l’Homme.
L’Homme va se séparer de la mémoire de la race, ça ne veut pas dire que tu n’iras pas chez Eaton t’acheter du linge, ça ne veut pas dire que tu ne vas pas t’arrêter sur les lumières rouges ! Je suis meilleur citoyen que bien du monde, même des fois je ne passe pas sur les lumières rouges, puis je sais qu’il n’y a pas de police dans le coin, mais je ne change pas, pareil ; parce qu’il y a quelqu’un à côté qui dirait : “Ah ! Il est passé”.
Alors pour ne pas impressionner négativement mon confrère conducteur, je ne passe pas. Mais peut être que si j’étais un curé je passerais, pour lui faire faire un p’tit péché d’avoir jugé ! (rires du public). C’est tellement… “Crisse”… D’avoir l’air de rien ! Tu penses que t’es saint, que t’es plus saint que moi, que t’as le “bon Dieu” de ton bord, puis tu vas me juger ! Quand l’Homme va développer une conscience critique, il va commencer à découvrir qu’il est très seul dans son êtreté et puis qu’il est bien là, et qu’il aime facilement l’Homme ou l’Humanité, dans la mesure où il n’est pas trop élitiste, pas trop orgueilleux, qu’il ne se prend pas trop au sérieux !
Parce qu’on commence, ON COMMENCE à développer une conscience mentale suffisamment sophistiquée pour commencer à traiter avec l’étude des différents systèmes, matériel, psychique et autres. Ce n’est pas fini l’évolution de la planète Terre ! On est en 1995, 96 “forever” (rires du public). Ça, c’est le problème de ne pas trop penser ! En tant que personne qui ne pense pas trop et qui réalise jusqu’à quel point on a été freiné, puis vous autres là, quand vous pensez qu’on a été freiné, vous pensez qu’on a été freiné en fonction des idéologies, mais là vous n’avez pas commencé, l’Homme n’a pas commencé encore le grand voyage intérieur.
Quand il va sur les plans le soir, puis qu’il rencontre, puis qu’il rencontre, puis qu’il rencontre, puis qu’il rencontre, puis qu’il rentre en conversation avec différents niveaux d’intelligences, puis d’entités là, c’est là que tu vois jusqu’à quel point on a été freiné puis c’est là que la lutte elle commence. L’Homme conscient ne vivra jamais la lutte, il ne vivra jamais de révolution sociale, mais il va vivre une révolution intérieure qui va amener à une grand transformation intérieure.
Mais il viendra un moment au cours de son évolution, dans sa vie personnelle, où finalement il aura conscience d’être. Il n’aura plus besoin d’aller voir ce que Jean Paul Sartre a dit, il n’aura plus besoin de faire référence à Shakespeare : “To be or not to be”. “Why not to be anyway”. L’Homme va réellement savoir qu’est-ce que c’est être, et puis il va réaliser qu’être, c’est le résultat de la lutte personnelle, individuelle, contre tout ce qui constitue en lui le mensonge.
Puis il y a des vérités qui existent dans le monde qui sont tellement mensongères, elles sont très nécessaires, mais elles sont tellement mensongères qu’à partir du moment où l’Homme réalise ça, il ne peut plus appartenir à la mémoire de la race, parce qu’une vérité qui est mensongère, ce n’est pas nécessairement une dictée mensongère, c’est une perception mensongère. La Vierge, elle apparaît à un petit gars dans un champ, le petit gars est en transe, dédoublement astral, les yeux dans la “graisse de bines” (regard altéré), il l’entend, puis il parle avec !
Elle se retire, puis il revient normal, il conte son histoire aux journalistes : “La Vierge m’est apparue”. C’est vrai ! Mais c’est quoi le mensonge de la vérité ? C’était qui cette bonne femme là, habillée en bleu avec les éléments vestuaires traditionnels qui ont été peints par Raphaël, par Michel-Ange, par d’autres, autrement dit des couleurs, des vêtements qui appartiennent à la mémoire de la race, pour convenir psychologiquement avec la forme qui permet à la race de s’identifier à une forme ?!
Pour maintenir encore la race dans l’ignorance de l’interpénétration des mondes, de l’interpénétration des civilisations, de l’interpénétration des espace-temps, puis de la proximité des univers parallèles qui feraient de nous des êtres savants si on était suffisamment et psychiquement évolués, pour ne pas être magnétisés par des intelligences qui peuvent se manifester à l’Homme, toujours selon la qualité archétypale dont il a le besoin pour avoir l’Esprit tranquille.
La Vierge t’apparaît, t’es “safe”, mais elle n’apparaît pas à du monde comme moi ! Oh “sacrament” non, il est “touchy” lui, ça ne passera pas, lui ! Mais elle va apparaître à un petit gars dans un champ quelque part en Europe de l’Est, vu ce que c’est pauvre là, puis qu’ils sont encore au moyen âge spirituel de l’humanité. Mais un gars comme moi là, qui est prêt à dire : “Allez enlève ton linge là” – pas dans le sens de faire du nudisme – “mais qu’est-ce qu’il y a en arrière de la forme là, prends-moi pas pour un con, parce que moi, tu ne me magnétiseras pas sur les autres plans, j’en ai vu d’autres avant toi, de quoi t’as l’air ? Ah ! tu viens de là, c’est ça ton nom”…
Il y a un langage qui existe entre l’Homme puis ce monde-là, tu peux lui parler, c’est comme n’importe quoi, ce n’est pas du russe, ce n’est pas connecté aux langues Indo-Européennes, mais il y a un langage, tu peux parler à ce monde-là. Mais quand tu parles à ce monde-là avec un langage d’une certaine manière, puis que t’es plus magnétisé dans le mental, là tu t’aperçois que ce n’est plus la même affaire.
Si t’es une p’tite bonne femme avec une robe bleue puis des pans en avant, puis une petite peau d’ivoire qui se tient avec les yeux dans la “graisse de bines”, puis qui te dit de prier, puis de prier, puis de prier, puis de prier, puis de prier, tu ne peux pas me dire de prier, moi ! Je vais te dire : “Décide-toi, crisse, y en a-t-il de la conversation entre toi puis moi ? Ou alors il n’y en a pas, parce que c’est moi qui vais te faire prier, je vais te prier de crisser ton camp” (rires du public), “shit or get off the pot” (bouge ton cul) ! On n’est plus des cons là ! C’est ça la critique absolue.
Ça fait que si tu n’es pas capable de vivre une critique ou de manifester une critique absolue, quand tu viens en contact absolument avec des étrangers des espaces parallèles, ben, tu es utilisé comme beaucoup ont été utilisés pour perpétrer sur la Terre le mensonge cosmique à travers des vérités à demi-expliquées, qui font partie des besoins archétypales de la conscience planétaire d’une race qui ne connaît pas ses origines et qui est manipulée par l’élite.
Ça fait que les concepts qui soutiennent la conscience humaine sur la Terre, à n’importe quel niveau, que ce soit les concepts religieux, spirituels ou occultes, n’importe quelle fantaisie qui est une expression du mental humain, transmise, canalisée par vertu médiumnique ou par vertu philosophique, ou simplement par la pensée dirigée, ça doit être par là, investigué, compris. Sans ça on est fait à l’os, on va demeurer des êtres spirituels, du bon monde, ou on va demeurer des êtres matériels, matérialistes, encore du bon monde, on ne sera jamais intelligent.
Ça fait que la critique absolue, ça fera partie de la fondation de la conscience mentale renouvelée, ça fera partie du grand écart entre la conscience supramentale puis la conscience mentale de l’involution. Et c’est à travers la critique absolue que l’Homme, éventuellement, en arrivera à éventer les mystères et à finalement pouvoir reconnaître, parce que sa vibration va changer avec le temps, l’Homme pourra reconnaître et donner des noms à des mondes, à des intelligences, à des races.
Et puis on saura un jour qu’est-ce que c’est un Archange planétaire, on saura qu’est-ce c’est un Ange, on saura qu’est-ce que c’est un Élohim, on saura qu’est-ce que c’est une âme, on saura qu’est-ce que c’est un vaisseau séraphique, une conscience morontielle, un corps astral. On pourra reconnaître la nature de la communication télépathique avec les plans, avec qui est-ce qu’on parle ! “D’où est-ce que tu viens toi, tu fais quoi”… On le saura !
Ça fait que, de cette expérience fondamentale renouvelée qui fera partie de l’évolution de la conscience humaine, qui fera partie finalement de l’abolition du pouvoir de l’élite sur la conscience de l’Homme, on entrera dans l’âge du Verseau, dans l’âge de la communication ; et finalement, on saura d’où on vient, qu’est-ce qu’on fait ici, où est-ce qu’on s’en va. Les fameuses questions qui n’ont jamais été répondues par l’élite dans le passé !
L’Homme se les donnera ses propres réponses à lui-même, parce qu’il aura finalement compris que, critiquer absolument, veut dire lutter absolument contre le mensonge. Si l’Homme veut se sécuriser psychologiquement derrière les formes spirituelles qui ont été institutionnalisées pour bâtardiser son Esprit, pour le confiner, pour lui enlever la mesure de lui-même, donc l’Homme commencera à réaliser que, dans le fond, il n’y en a pas d’autorité au-dessus de lui.
Quand l’Homme saura ça, qu’il n’y a pas d’autorité au-dessus de lui, l’Homme saura finalement qu’il est un être de lumière, qu’il est un être intégral, qu’il est un être créatif, qu’il est un être global, “willing” (prêt), capable, pouvant communiquer avec différentes échelles d’évolution, sachant que chacune se spécialise dans son domaine ; mais sachant aussi que l’Homme, à cause de sa fonctionnalité cosmique est capable de parler avec n’importe qui, à n’importe quel niveau, sur n’importe quel sujet, dans la mesure où la fondation de la communication est universelle, systémique, télépathique, consciente, individualisée, et non régie par les lois de l’élitisme involutif.
Sur les plans réellement bas de la lumière, sur les plans réellement bas de l’expérience planétaire, il y a des peuples dans le monde aujourd’hui qui ont la responsabilité inconsciente mais cosmique, de mener les masses, les grandes masses humaines, dans le plus grand degré de libération d’évolution, de liberté, et ce grand peuple là vit en Amérique. C’est l’Amérique, de par sa constitution, qui amène lentement dans le monde une lumière qui peut être affaiblie, mais néanmoins une lumière qui rencontre des objections contre les élites des autres nations.
Mais vous ne pouvez pas repousser la lumière, ça ne s’éteint pas la lumière, c’est un FEU la lumière. On critique l’Amérique, on critique les Américains parce qu’ils sont puissants, parce que souvent ils sont cons ; ça, c’est parce qu’on regarde de manière grossière ce qui se passe dans le laboratoire Américain, avec des yeux humains puis des émotions humaines.
Mais si on regardait ce qui se passe dans l’Amérique, dans la conscience de l’Amérique, ce que signifie la constitution Américaine pour l’évolution des peuples et des races de la Terre, pour l’évolution des femmes de la Terre, on réaliserait qu’il y a un grand rapport, qu’il y a un grand rapprochement entre l’inconscience spirituelle Américaine et les forces cosmiques sur la Terre dans l’invisible qui travaillent à l’émancipation de l’Homme, à des niveaux très très inférieurs. C’est l’Amérique qui va amener la communication dans le monde.
Les Allemands viennent de dépenser six milliards pour avoir des programmes Américains, l’internet, tout ça là ! Ça vient d’où ? Ça vient de l’Amérique. Ça fait que le peuple Québécois, le peuple Canadien, les Américains… Ça fait partie, ça, d’une console qui est à l’avance psychiquement sur la Terre, qui est devant tous les peuples, qui est à l’avance de tous les peuples. C’est pour ça que c’est de l’Occident que viendra la lumière, ça ne va pas venir de la Chine, la lumière. Ça ne vient pas de la Russie, la lumière !
Ça ne vient pas des peuples qui ont cru un p’tit peu trop à l’élitisme, la lumière ! L’élitisme marxiste, l’élitisme oriental ! Ça vient des peuples où l’élitisme est pas mal fragmenté, l’Amérique, les Américains, l’élite là… Les “jeans” ont fait plus pour l’évolution de l’humanité que toutes les doctrines idéologiques ! Les “jeans”, les “running shoes” (les baskets), la musique, le cinéma, la danse, “collé-collé”, “funny-funny”, les choses qui ont choqué l’élite, qui ont permis finalement, à un niveau inconscient, à des êtres avec leur inconscience de commencer à réaliser que la domination des âmes, ça tire à sa fin.
Ça fait que si vous amenez ça sur une échelle plus loin, plus avancée, plus vaste, plus occulte, il y en a un autre grand Américain, il y en a un autre Homme de l’Amérique, il y en aura d’autres Hommes de l’Amérique, il y aura d’autres Américains qui confronteront l’élite, qui confronteront le mensonge, qui confronteront les dictées qui ont toujours gardé l’Homme de l’involution à l’intérieur de certains confins, qui n’ont jamais permis à l’Homme de savoir que, lui en tant qu’être, était plus grand que la somme de ces partis, qu’enfin l’Homme est lumière et que l’Homme un jour saura qu’il est lumière.
Et quand l’Homme saura qu’il est lumière, il saura que l’intelligence vient d’ailleurs, et quand l’Homme saura ça, que l’intelligence vient d’ailleurs, c’est parce qu’il aura de manière absolue critiqué les conditions, les fondations de ses connaissances anciennes, l’Homme se sera libéré du connu. Et il aura fait finalement fructifier la pensée de Krisnamurti qui disait que : “Lorsque l’Homme sera libéré du connu, l’Homme commencera à avoir une mesure de lui-même”.
Et c’est seulement la crainte psychologique de l’ego qui empêchera l’Homme de se libérer du connu, de se libérer de la mémoire de la race qui était nécessaire pendant l’involution, parce que l’ego devait se développer pour la structuration psychologique d’une société, mais qui n’avait rien à voir, à faire, avec l’évolution de l’âme, le maître d’œuvre de toute conscience incarnée, l’Homme morontiel, conscient, évolué, individualisé qui représente la fusion de l’Esprit, de l’âme, qui sait répondre aux questions fondamentales et qui sait donner des réponses qui font partie de sa vibration, et non pas de sa crainte de déplaire.
Quand vous aurez un esprit critique, on dira de vous autres aussi que vous êtes orgueilleux ! “Pour qui il se prend, lui, pour qui elle se prend, elle” ! Parce que ceux qui ont le pouvoir ne veulent pas le laisser aller. J’ai reçu une lettre de France dernièrement. La personne me demandait si c’était possible pour un Français de comprendre ce qui se dit au Québec, j’ai dit : “Oui, à condition que vous ne soyez pas trop offusqué par le degré d’opprobrerie que vous pouvez recevoir au Québec, quand on se fâche”.
Parce que… J’ai dit : “La politesse française qui est très utile dans les salons, mais qui sert de savon entre les esprits, au Québec ça n’existe pas” ! On est réellement mal foutu au niveau de la politesse, on “sacre” (jure) en “ostie”, parce qu’on est écœuré en “maudit”, et puis on en a plein le cul de l’ignorance. Ça fait que j’ai dit : “Il n’y a pas grand-chose qu’on peut dire, nous autres au Québec, sans vous offusquer, vous autres les Français polis. Par contre, je peux vous dire une chose, il y a assez de feu au Québec pour mettre le “feu au cul” (la rage) à n’importe qui”. (Applaudissements).
mise à jour le 31/08/2024