Couple, partenaires par choix

Paris – credit: @DronalistDailyDose YouTube

Psychologie évolutionnaire 18

« Je disais que dans le cadre de l’évolution, l’Homme sera obligé de trouver ou de faire ressortir des éléments qui caractérisent les fondamentaux de sa vie ou les fondamentaux des lois de la vie parce que ça fait partie de sa conscience, ça fait partie de sa science, puis je vais vous en donner un exemple ici. Si on regarde la formation du couple pendant l’involution, ce qui détermine ou ce qui marque le couple de l’involution, c’est que le … » BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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Je disais que dans le cadre de l’évolution, l’Homme sera obligé de trouver ou de faire ressortir des éléments qui caractérisent les fondamentaux de sa vie ou les fondamentaux des lois de la vie parce que ça fait partie de sa conscience, ça fait partie de sa science, puis je vais vous en donner un exemple ici.

Si on regarde la formation du couple pendant l’involution, ce qui détermine ou ce qui marque le couple de l’involution, c’est que le couple de l’involution est très fortement marqué du karma, de la loi karmique, c’est-à-dire que pendant l’involution, quand un homme ou une femme se rencontrent, ainsi de suite, pour former une famille, ainsi de suite, les liens karmiques sont très très puissants, sont très actifs au niveau des forces de l’âme.

Donc c’est comme si on disait : L’homme rencontre la femme qu’il a besoin, la femme rencontre l’homme qu’elle a besoin dans la vie. Sur le plan de l’involution, c’est la condition qui existe et qui fait partie du partenariat entre les forces astrales et les forces de la Terre.

Sur le plan de l’évolution, la raison pour laquelle ce sera plus difficile pour l’homme et la femme de se rencontrer, c’est parce que dans l’évolution, le facteur karmique sera extrêmement réduit et même éliminé de l’expérience. Pour mettre ça dans un contexte plus clair, je dirais que pendant l’involution, l’homme et la femme se rencontraient malgré eux-mêmes, à travers des facteurs particuliers à leur personnalité. Alors que dans l’évolution, l’homme et la femme se rencontreront par choix… Par choix !

Et quand je dis “par choix” là, je ne veux pas dire le choix que vous pensiez avoir pendant l’involution, parce que pendant l’involution, vous n’en aviez pas de choix, on avait choisi pour vous les conditions, alors que dans l’évolution, à cause de la science interne, probablement du contact mental plus développé, le contact télépathique plus développé chez l’Homme, le développement des relations humaines – pas nécessairement seulement au niveau du couple mais au niveau des relations humaines en général – sera fondé sur le choix.

L’individu rencontrera dans la vie, établira avec qui dans la vie il veut partager son temps et ses énergies, à partir d’une conscience mentale très spécifique à lui-même et très bien fondée sur ses propres assises individualisées. Alors que pendant l’involution, il y a beaucoup de relations qu’on a établies, qu’on a développées pendant notre expérience qui étaient fondées sur des pressions psychologiques qui étaient issues des conditions sociales de la race, à l’intérieur de laquelle nous étions en évolution ou en développement.

Et le fait qu’au cours de l’évolution, l’homme et la femme ou la formation du couple, au début, sera l’expression d’une libération de l’être ou des deux êtres sur le plan karmique, ça nous amène à mettre en évidence certaines lois qui font partie de cette nouvelle évolution là. Un des aspects de cette loi-là, c’est que l’homme et la femme n’auront pas à répondre, dans la formation d’un couple ou même dans la formation d’un lien en dehors du couple sur le plan social, n’auront pas à répondre autre qu’à eux-mêmes. Ce qui n’était pas le cas pendant l’involution.

Pendant l’involution, quand l’homme rencontrait une femme ou la femme rencontrait un homme, ils avaient à répondre à des conditions extérieures à eux-mêmes, simplement le fait de tomber en amour pendant l’involution invitait l’homme et la femme à perdre un certain pourcentage de leur identité, pour bénéficier de cette expérience extrêmement astrale et vivante qu’on appelle “l’amour astral”.

Alors que pendant l’évolution, l’homme et la femme vivront effectivement cet amour qu’ils ont connu pendant l’involution, mais ils le vivront à un autre niveau, ils le vivront d’une manière beaucoup plus intelligente, beaucoup plus éclairée, de sorte que le facteur karmique qui régit l’âme sera moins présent que le facteur Esprit, qui fera partie de l’Intelligence unifiée de la conscience humaine nouvelle.

Autrement dit, pendant l’involution, la formation du couple ou même les séances sociales, autrement dit les relations sociales, étaient basées énormément sur l’aveuglement d’un individu, nous étions aveugles, parce que l’homme n’était pas dans son Esprit. S’il n’est pas dans son Esprit, il est forcément aveugle, parce qu’il est dirigé inconsciemment par les forces de l’âme et tout se fait à son insu. Et de cet insu, se développe tout le processus de la famille, les enfants, ainsi de suite, et le genre de vie à deux qu’on a connu, ainsi de suite, avec ses modalités judéo-chrétiennes.

Alors que pendant l’évolution, l’homme et la femme formeront un lien ou établiront un lien basé sur réellement la présence de leur Esprit et la naissance de leur Esprit. Donc la naïveté ou l’aveuglement de l’involution formulé à travers un amour astral, baignait souvent dans des mœurs extrêmement non accomplies qui ont formé les assises de nos relations intimes, ce sera totalement changé, altéré pour une autre forme de rencontre, une autre forme d’amour, et aussi une autre manière de s’adapter individuellement à un autre qui est aussi individualisé que soi.

Ça, c’est la raison pour laquelle ce sera plus long au cours de l’évolution, pour l’homme et la femme, de se découvrir un partenaire dans la vie, sur un plan de conscience égal ou équivalent au sien. Donc, si vous ne découvrez pas d’être dans la vie avec autant de facilité que vous auriez pu le faire pendant l’involution, c’est normal. Et il ne s’agit pas pour l’homme nécessairement de se décourager, parce que ça fait simplement partie de l’élimination des facteurs karmiques de la conscience.

Donc ça, ça peut apporter un petit peu d’encouragement à ceux qui cherchent depuis longtemps. Et vous verrez que dans l’expérience, c’est bien ça qui se passe ! L’élimination du facteur karmique dans une relation humaine quand on est conscient, c’est très important, parce que le facteur karmique assujettit la conscience de l’ego aux forces de l’âme, et automatiquement force l’individu d’expérimenter l’autre pendant un certain nombre d’années, malgré lui-même.

Autrement dit, l’Homme n’entre pas dans une relation humaine à partir d’un choix mental conscientisé, il entre dans une relation humaine à partir des apports extérieurs à sa conscience sensible astralisée, aimante, ainsi de suite, et effectivement très, très, très, très plongée dans des émotions de toutes sortes de couleurs. Ce qui amènera évidemment l’être conscient à refléter un peu sur son passé et à penser que les relations, la relation avec l’homme ou la femme, ce n’est pas aussi romantique qu’avant.

Et ça, c’est simplement une illusion parce qu’il y aura autant de romance, mais la romance sera un petit peu plus intégrée qu’auparavant. Alors qu’auparavant au nom de la romance, on était prêt à se suicider ou à suicider notre identité. Alors que dans l’évolution, l’Homme pourra bénéficier autant de la romance, mais aussi, sera obligé de garder son identité. Il y a une grande différence, et sur le plan psychique, c’est très très évident la différence.

Sur le plan psychologique, c’est peut-être moins évident mais sur le plan psychique, c’est très évident. L’Homme conscient ne peut pas trafiquer avec l’amour comme l’Homme inconscient le fit – quand je parle de l’Homme, je parle de l’Homme génériquement parlant – parce qu’il est trop conscient des trappes astrales, il est trop conscient de l’insuffisance de l’expérience, si l’expérience n’est pas totalement complétée par un rapport d’esprit équilibré, intégral, chez les deux et sans conditions.

Sinon il y aurait trop de souffrance pour l’être de l’évolution… Il y aurait trop de souffrance… Il y a une sorte de souffrance que connaît l’Homme conscient qui ne fait pas partie de la programmation de l’Homme inconscient, une sorte de souffrance que l’Homme conscient vit, une sorte de tension psychique qu’il connaît, qui fait partie de son être, que l’Homme inconscient ne connaît pas. C’est une sensibilité d’un autre niveau, d’ailleurs c’est ce qui différencie l’Homme de l’involution de l’Homme de l’évolution.

Donc l’Homme de l’évolution ne peut pas souffrir dans une relation de couple trop trop, parce que ça diffuserait énormément, à cause de sa sensibilité vibratoire. Alors que pendant l’involution, les souffrances que l’homme et la femme se créaient mutuellement au nom de l’amour, c’est absolument abominable, c’était vraiment du théâtre shakespearien. Il y a une partie même de l’être qui aimait faire souffrir l’autre pour pouvoir lui dire ensuite qu’il l’aimait, ainsi de suite.

Donc pendant l’involution, on se créait du théâtre interne, un théâtre interne pour favoriser l’aiguillonnement, si vous voulez, de cet amour-là qui était totalement difforme et totalement irréel, alors que pendant l’évolution, l’Homme ne pourra pas jouer ces “games” ou ces jeux ou ces “games”, pour employer un terme anglais, ces “games” égocentriques là, parce qu’il y aura trop d’Esprit.

Et c’est ça qui fera en sorte que l’élément karmique sera éliminé, autrement dit, finalement, l’Homme prendra sous son contrôle les forces de l’âme qui sont très très puissantes et qui ont tendance à bousculer l’être et à le forcer dans une relation malgré son intelligence, malgré son Esprit. Et on peut dire que beaucoup d’êtres dans le monde se sont rencontrés malgré leur intelligence, malgré leur Esprit.

Ils se sont rencontrés par rapport à des facteurs astraux qui faisaient partie de la conquête de leur identité et qui émanaient des forces de l’âme, et qui faisaient partie de la programmation, et qui représentaient dans l’expérience un facteur karmique extrêmement important. C’est pour ça qu’on peut dire qu’en général les gens qui sont ensemble, qui ont été mariés sur la Terre, n’ont pas été nécessairement heureux dans le sens intégral du terme, ils se sont souvenus de périodes antérieures plus heureuses, et on ne peut pas dire qu’ils ont connu des unions heureuses, dans le sens “remplies” au niveau mental.

D’ailleurs, j’ai tendance à éliminer le terme “heureux” du vocabulaire de l’expérience humaine, parce que le terme “heureux” nécessite automatiquement une bâtardisation de la présence de l’Esprit dans une relation humaine. Un être conscient n’a pas besoin d’être heureux, il est bien dans sa peau, point final. Tandis que pendant l’involution, on a besoin d’être heureux en amour, on sait ce que ça crée ou ce que ça a crée, le bonheur d’être en amour pendant l’involution.

Ça nous a créé des périodes heureuses où on a eu des enfants, où on a eu des maris qui étaient bien, comme ça nous a créé des périodes très très creuses, le mari n’était pas bien puis les enfants étaient malheureux, donc ça faisait partie du joug de l’involution. Ça faisait partie de l’expérience de la conscience de la race, mais ça ne faisait pas partie de la conscience intégrale de l’Homme nouveau. Donc l’Homme conscient, l’Homme nouveau cherchera plutôt à être bien dans sa peau.

En étant bien dans sa peau, à ce moment-là il éliminera l’élément karmique de son couple, parce qu’il aura trop de clarté dans le mental pour s’assujettir aux forces de l’âme, comme on l’a fait pendant l’involution. D’ailleurs, au cours de l’évolution, on reconnaîtra par analyse et étude que, l’âme, c’est réellement une énergie très très astrale, c’est une mémoire extrêmement puissante qui doit éventuellement être totalement amenée sous le contrôle de l’Esprit pour créer finalement un amalgame, une unification des principes de l’Homme.

Sinon, l’Homme demeure toujours un être divisé par des forces extrêmement primaires puis des forces de second ordre, au lieu d’être intégré, de pouvoir bénéficier de tout ce qu’il est, c’est-à-dire âme et Esprit. Mais on a de la difficulté encore à comprendre le phénomène de l’âme et on a beaucoup encore de difficulté à comprendre le phénomène de l’Esprit, parce qu’on n’a pas encore la télépathie avec le plan mental.

Donc n’ayant pas de télépathie avec le plan mental, on ne peut pas facilement communiquer avec des intelligences qui ne sont pas incarnationnelles, donc qui n’ont pas de lien karmique avec l’Homme, mais simplement des liens évolutionnaires. Sur le plan de l’âme, on a de la misère à raccorder notre genèse psychologique à notre Esprit, donc à notre intelligence intégrale, parce que notre genèse psychologique fait partie de notre personnalité, et on a besoin de se raccorder à notre personnalité pour avoir la certitude ou un peu de certitude de ne pas être diminué trop dans notre être.

Donc, notre personnalité, dans un sens, on la garde pour ne pas se sentir trop démuni devant notre propre Lumière qui l’éteindrait instantanément. On ne peut pas passer trop rapidement du vide fictif ou du plan fictif au vide absolu ou du plan absolu. On préfère expérimenter notre finitude fictive pendant un certain temps, puis lentement rentrer dans notre plénitude réelle. Mais faire le mouvement trop rapidement, ce n’est pas bon d’ailleurs pour l’Homme, ce n’est pas bon sur le plan psychique et ce n’est pas agréable au niveau de l’expérience.

Donc c’est mieux que l’expérience se fasse lentement, mais même quand elle se fait lentement c’est difficile, pourquoi ? Parce qu’on n’a pas réellement de mesure de ce que c’est l’âme ! Quand on sort de notre corps, on a un peu plus de mesure, quand on sort de notre corps le soir, qu’on se promène à Montréal, puis qu’on se promène puis qu’on s’en va en Europe, puis qu’on s’en va dans l’espace, puis qu’on revient dans notre corps, là on a un petit plus de mesure qu’est-ce que c’est l’âme ! On s’aperçoit que c’est une essence qui est réellement sans volonté.

C’est une essence qui n’a pas beaucoup de volonté, c’est une essence qui a une certaine conscience, mais la conscience n’est pas pleine parce que l’âme n’est pas suffisamment enlignée sur le principe cosmique de l’intelligence pour pouvoir bénéficier d’un mouvement libre, au niveau de ce qu’on appelle le déplacement en dehors du corps matériel. On s’aperçoit qu’on est… Pas mal lié au corps matériel, on a même peur de s’éloigner trop du corps matériel pour ne pas mourir, ainsi de suite.

Donc l’âme a réellement besoin de beaucoup de conscience pour pouvoir finalement laisser à l’ego, donc au centre mental de la conscience, la chance d’exprimer sa volonté puis de pouvoir et de vouloir facilement voyager dans des espaces temporels qui sont parallèles à ceux du plan matériel. À ce moment-là, on aura une meilleure compréhension de l’âme, et on verra que l’âme, c’est réellement une essence qui ramène toujours l’Homme à l’aspect formel de sa carrière, donc de sa mission qui est l’incarnation, donc le retour dans le corps physique.

Avec l’évolution, les études et les analyses puis les expériences, les différentes sortes de projections que l’Homme connaîtra dans son expérience, il réalisera que l’âme est réellement un quantum d’énergie qui est anti-Homme. Et ça, ce n’est pas évident pour l’Homme à réaliser, que l’âme est anti-Homme, parce que l’Homme a tendance à associer sa réalité avec le bien-être de sa future évolution, puis ce n’est pas le cas.

La future évolution de l’Homme est totalement sous le contrôle et le pouvoir de son Esprit, elle n’a rien à voir avec la condition sine qua non de l’âme. L’âme, c’est simplement de la mémoire, c’est un quantum d’énergie qui a une certaine évolution, qui a progressé dans le temps, dans le passé, puis qui est arrivé à un certain moment donné, de devoir s’unir un petit peu plus avec ce qu’on appelle le Feu Cosmique, donc le Principe Créateur de l’Esprit ou le Rayon de la Création, si vous voulez, qui est à la source de la pensée humaine.

Le problème qu’on a aujourd’hui sur le plan philosophique, sur le plan de la pensée, sur le plan de la conscience, sur le plan de la connaissance, sur le plan de l’Esprit, sur le plan de la science, c’est notre capacité vibratoire d’interroger absolument ce Rayon-là qui fait partie de notre êtreté universelle, puis de notre conscience systémique. On n’est pas capable, on a de la difficulté à le faire parce qu’on est trop pris dans les forces, on est trop pris dans l’âme, on est trop de l’âme, il y a trop d’âme chez l’Homme, pas assez d’Esprit.

Mais ça, ça fait partie de l’évolution, puis ce n’est pas nécessairement un reproche qu’on fait à l’humanité, parce que l’humanité est dans ce cycle d’évolution, mais c’est une condition qui doit être étudiée pour que l’Homme, éventuellement, en arrive à se libérer des forces de l’âme. Ce qui veut dire quoi “se libérer des forces de l’âme” ? Ça veut dire ultimement se libérer de la crainte. Si on parle des forces de l’âme, on parle de crainte, si on parle des forces de l’Esprit, il n’y a pas de crainte. La crainte n’existe pas dans l’Esprit, mais la crainte existe dans l’âme.

Donc on peut dire que, techniquement, la sommation des forces de l’âme, c’est la sommation des pulsions de la crainte dans l’Homme. Donc, la sommation des pulsions de la crainte dans l’Homme, c’est la manifestation de son animalité, donc c’est la manifestation de son incorporation dans la matière, donc c’est la manifestation… C’est la mesure de son incapacité de voyager dans le temps librement avec une conscience morontielle et un corps qui lui est propre qu’on appelle le corps éthérique.

Mais ça aussi, ça fait partie de l’évolution, mais au moins, on est rendu à un point à la fin du vingtième siècle, où on peut commencer à interroger les différents plans de conscience qui ont constitué pendant l’involution, les mystères et qui, demain, permettront finalement à l’Homme de s’éveiller à son Esprit et de s’éteindre de plus en plus aux forces de l’âme qui sont responsables de sa programmation et qui nécessitent une programmation pour s’enligner sur les différentes facettes planétaires de son évolution.

Une âme ne peut pas s’incarner dans un corps matériel sans programmation parce qu’une âme n’a pas d’intelligence. Donc l’Homme quand il s’incarne, il s’incarne avec une âme, donc il s’incarne forcément avec une programmation. Donc l’Homme a vécu pendant l’involution assujetti à une programmation effroyable, fondamentalement anti-vie, anti-Homme. On a simplement à étudier l’histoire de l’humanité pour voir jusqu’à quel point l’Homme a été réellement manigancé dans les énergies de son âme.

Que l’on regarde les moments les plus élevés des civilisations Romaines, Grecques, Égyptiennes, Renaissance, et qu’on regarde les plus bas fonds de ces mêmes civilisations, on s’aperçoit que l’âme a toujours joué un rôle au détriment de la conscience. Les Romains ont fait des architectures extraordinaires mais ils ont aussi fait manger des Hommes dans les cirques !

Les Grecs ont développé des grands temples, mais ils se sont donnés à un hédonisme abominable. Les Égyptiens ont conquis la matière au niveau pyramidal, au niveau des masses, mais ils ont totalement dominé l’esclavage humain. La Renaissance a voulu relever le défi de l’Esprit au niveau de la religion, mais a totalement conquis la volonté de l’Homme pour finalement s’abattre sur les rivages de l’Inquisition.

Donc il n’y a pas de limite à l’absurdité des forces de l’âme et la polarité de ces énergies-là. C’est lorsque l’Homme en arrivera à finalement prendre conscience de son Esprit, à développer le lien universel, puis finalement entrer dans une communication télépathique que, finalement, il pourra prendre conscience des forces de l’âme et finalement prendre contrôle des forces de l’âme.

Une fois que l’Homme aura pris contrôle des forces de l’âme, à ce moment-là il pourra avoir le contrôle de la destinée de sa vie sur le plan matériel, et lorsqu’il passera au monde de la mort, au lieu de retourner en forme astrale, il passera en forme morontielle. Mais au moins en attendant, il aura le contrôle sur sa vie ; parce que prendre le contrôle sur ses énergies, ça fait partie de la destinée de l’Homme, ça fait partie de la conscience de l’Homme, ça fait partie de sa fusion, ça fait partie de son identité, ça fait partie de sa réalité, ça fait partie de son droit.

Mais ça peut se faire seulement quand l’Homme n’a plus de crainte ; la plus grande domination sur la conscience de l’Homme, c’est la crainte. Vous verrez au cours de l’évolution, que l’Homme coexiste toujours avec des petites pointes, des petits îlots, des petits recoins de crainte, il y a toujours des petits aspects de la crainte. Et la crainte ne vient pas de l’Esprit, la crainte vient de l’âme, il n’y a pas de crainte dans l’Esprit. L’Esprit c’est de la puissance, l’Esprit c’est de la maîtrise, l’Esprit c’est le contrôle, l’Esprit c’est la domination de soi.

Alors que la crainte, c’est l’invitation à une forme de démesure quelconque, à une forme d’impuissance quelconque, à une forme de malaise quelconque, c’est très occulte la crainte. Si l’Homme n’avait pas de crainte, il ne mourrait pas en forme astrale, il mourrait en forme morontielle. Il irait vers le Sud systémique et non vers le Nord systémique, c’est la crainte qui fait que l’Homme retourne au monde de la mort astrale parce que la crainte, ultimement, c’est le doute. Et le doute, ultimement, c’est la manifestation de l’impuissance.

Et la manifestation de l’impuissance, c’est ultimement quoi ? Un degré quelconque d’absence de conscience absolue, donc d’Esprit. Donc si on regarde nos vies, à quelque niveau que ce soit, si on regarde nos expériences à quelque niveau que ce soit, “l’imprimatur” (prononcé imprimatour) de l’âme, c’est toujours la crainte. Le défi, le challenge de l’Homme, c’est toujours la manifestation de son Esprit à un niveau ou à un autre.

Ce qui fait que l’Homme est grand, ce n’est pas parce qu’il pense, c’est parce que la nature de son Esprit passe à travers le mécanisme de sa pensée qui est confondue avec son ego, et qui lui donne la capacité de toujours aller plus loin, puis plus loin, puis plus loin, puis plus loin. C’est ça qui fait que l’Homme est grand. Même dans l’expérience banale de tous les jours, on est grand, pourquoi ? Parce qu’on perd notre job, on s’en trouve un autre, on perd nos familles, on perd nos enfants par la mort, on se récupère, on perd nos maris, nos femmes, on reconstitue nos vies.

C’est ça qui fait que l’Homme est grand, mais ça c’est une petite grandeur, il y a d’autres grandeurs de l’Homme qui sont insoupçonnées, qui ne font pas partie de sa science, qui ne font pas partie de sa conscience, parce que l’Homme n’a pas encore appris à parler. Il faut que l’Homme apprenne à parler pour pouvoir découvrir ce qu’il sait. Si vous n’apprenez pas à parler, vous ne saurez jamais ce que vous savez, ou si vous êtes obligés d’écouter les mots des autres, les paroles des autres, si vous écoutez les mots et les paroles des autres, vous deviendrez simplement des disciples ou des étudiants, ou des êtres secondaires.

L’Homme, il faut qu’il parle, il faut que l’Homme parle, il faut que l’Homme apprenne à parler, c’est un avantage absolu “parler”. Mais on s’habitue petit à petit à parler quand on apprend petit à petit à éliminer de soi-même le doute, qui veut dire éliminer de soi-même la crainte, ainsi de suite. Donc ça, ça fait partie de l’évolution. Si on me demandait : “Quelle est la fonction fondamentale de l’instruction, quel est le but ultime de l’instruction”… C’est d’amener l’Homme à parler pour découvrir ce qu’il sait.

Ce n’est pas le rôle de l’instruction d’établir un codex pour que l’humanité connaisse les aspects occultes de la vie sur tous les plans. Ce n’est pas mon rôle d’écrire des livres pour expliquer l’invisible, je le fais simplement pour amener l’Homme à reconnaître qu’il y a en lui des promesses d’un savoir qui fait partie de sa propre lumière, c’est la seule raison que j’écris des livres. Je ne vais pas passer à écrire des livres… Écrire des livres sur des choses qui sont sans fin, c’est ridicule.

Mais écrire des livres pour apprendre à l’Homme à reconnaître qu’il y a en lui énormément de sciences, c’est valable. C’est un petit peu ça la raison pour laquelle j’écris des livres ou j’écrirai des livres. Mais il faut que l’Homme en arrive lui aussi à écrire des livres ou à écrire son propre livre, l’Homme écrit son propre livre en parlant ; si vous n’apprenez pas à parler, vous ne saurez pas ce que vous savez. Automatiquement, vous serez liés aux forces de l’âme parce qu’il y aura en vous ou chez vous une certaine crainte.

Puis, la plus grande crainte que l’Homme peut avoir sur le plan de la parole, c’est la crainte de faire une erreur. Qui revient à quoi ? À son besoin d’être dans la vérité mais le besoin d’être dans la vérité, c’est la manifestation de sa crainte parce que la vérité, c’est une polarité psychologique qui permet à l’Homme d’être “sécure” entre la vertu du vrai et du faux, de ne pas être troublé par la révélation, de ne pas être troublé par ce qui n’est pas connu ou de ne pas être troublé par ce qu’il sait, seul.

L’Homme ne veut pas savoir, il n’est pas intéressé, il a peur de savoir ce qu’il sait, seul. Il aime mieux savoir ce que lui sait, puis ce qu’un autre sait en même temps, c’est plus réconfortant de savoir que quelqu’un sait quelque chose puis qu’on sait, nous autres, la même chose. Mais savoir quelque chose seul, là… Ouuuuuu… Ce n’est pas réconfortant, ça. “Peut-être que je suis craqué, peut-être que j’ai une petite faille dans le time, je vais me faire voir par un psychiatre ! Je sais des choses tout seul ! Comment est-ce que je peux savoir des affaires tout seul ! Je ne peux pas y tester, je ne peux pas y confirmer”.

Je ne dis pas que ce n’est pas bon de savoir quelque chose avec quelqu’un d’autre, mais ce que je veux dire, c’est commencer par le savoir tout seul d’abord. Parce que si vous n’êtes pas capables de savoir tout seuls, à ce moment-là, c’est parce qu’il y a de la crainte. Puis si vous êtes capables de savoir tout seuls, ben, allez voir quelqu’un d’autre, puis il va faire la même chose, il va savoir tout seul, ça fait que vous allez savoir tous les deux que, peut-être, vous n’êtes pas aussi fous que vous en avez l’air !

Ça, c’est vaincre les forces de l’âme. L’âme n’est pas… Ne veut pas, votre mémoire ne veut pas que vous sachiez seul des choses… L’Esprit, oui. Il y a une très grande différence entre l’âme et l’Esprit. L’âme, c’est la totale définition de ce que l’Homme n’est pas, en tant qu’Être de Lumière. L’Esprit, c’est une autre définition. L’Esprit, c’est la totale définition de ce que l’Homme est, en tant qu’Être de Lumière, mais n’est pas en tant qu’être expérientiel.

C’est pour ça que l’Homme n’est pas capable de voyager dans le temps, l’Homme n’est pas capable de sortir de son corps sans aller en forme astrale, puis sans se promener avec un cordon ombilical qui le ramène dans son corps, parce qu’il a peur ! Pourquoi est-ce qu’il a peur ? Peut-être qu’il ne rentrera pas dans son corps. Mais pourquoi est-ce qu’il a peur de ne pas rentrer dans son corps ? Pourquoi est-ce que l’Homme a peur de ne pas rentrer dans son corps quand il sort en forme astrale, c’est parce que son âme veut revenir dans son corps.

C’est l’âme qui veut revenir dans son corps, c’est l’âme qui a besoin d’incarnation, pas son Esprit. Comme l’âme a besoin du corps pour son expérience, l’Homme en tant qu’ego veut revenir dans le corps, il a peur de ne pas revenir dans le corps. Donc, en ayant peur de ne pas revenir dans le corps, automatiquement, il ne peut pas se promener en conscience éthérique puis aller où il veut dans l’invisible, sur les autres plans.

Donc il ne peut pas venir en contact avec les archives, rentrer dans les archives, étudier les archives à volonté, parce qu’il n’utilise pas son corps mental, il utilise son corps astral. Le seul corps subtil de l’Homme qui est libre, c’est son corps mental, ce n’est pas son corps astral. Avec le corps mental, tu peux aller où tu veux, parce que le corps mental est connecté au corps éthérique, alors que le corps astral est connecté aux forces de l’âme. Ça, ça fait partie de l’évolution, mais ça a des répercussions sur notre conscience personnelle, sur notre conscience planétaire, puis ça, ça nous affecte toute notre vie durant.

On veut toujours revenir dans notre corps. Quand tu parles de job, tu as peur, ça fait partie de revenir dans l’équilibre de ton corps ; quand tu es malade tu as peur, ça fait partie de revenir dans l’équilibre de ton corps. La crainte ça fait partie des forces de l’âme, ça fait partie des besoins de revenir dans ton corps. Si l’Homme n’avait pas de crainte, l’Homme n’aurait jamais, jamais, besoin de revenir dans son corps. Donc à ce moment-là, sur le plan mental, il serait libre, puis il pourrait vivre sa conscience comme il veut.

Ce qui fait que s’il perdait son job, il ne serait pas en déconfiture, les évènements de la vie se produiraient, puis il ne serait jamais en déconfiture, parce que la non-existence n’existe pas au niveau de l’Esprit, alors que la non-existence existe au niveau de l’âme… Quand l’âme sort du corps matériel ! Quand on a peur de perdre notre job, qu’on a peur de perdre notre femme, qu’on a peur de perdre nos enfants, qu’on a peur de perdre notre “char” (voiture), c’est de la non-existence, on a peur de la non-existence.

Et ça, c’est l’âme qui a peur de ne pas revenir dans son corps, c’est un phénomène totalement astral la non-existence ! Mais si l’Homme était dans son Esprit, il ne vivrait jamais la non-existence, donc ces éléments-là psychologiques qui font partie de la déformation de son ego, il ne connaîtrait pas tout ça. Donc l’Homme ne serait jamais malheureux dans la vie, il n’aurait jamais peur, il passerait simplement d’une étape à une autre au lieu de passer d’une expérience à une autre, mais on passe toujours d’une expérience à une autre, puis ça n’arrête pas !

Puis on s’aperçoit que… Hop ! Finalement on a trouvé un autre job… On s’est trouvé un autre “chum”… La vie elle n’arrête pas, effectivement elle n’arrête pas, c’est un continuum. Mais on ne le réalise pas au niveau psychique, on ne le réalise pas instantanément au niveau psychique que la vie c’est un continuum. On a toujours l’impression que la vie c’est une période qui dure, puis ça change. Ça ne change pas, la vie c’est un continuum.

Nous autres, on change parce qu’on a peur, on n’est pas capable de traiter la vie d’une façon continue, on la traite toujours d’une façon discontinue, on est victime du même phénomène de l’âme qui veut retourner dans son corps parce qu’elle a peur de la mort, parce que l’ego a peur de la mort. Avoir peur de perdre son job, ça fait partie de la même chose, c’est simplement à un niveau plus matériel, plus “basic” (français : basique).

Mais on ne peut pas comprendre ces choses-là par la philosophie parce que la philosophie, ce n’est rien qu’un jeu, c’est le jeu de l’Esprit, c’est un jeu de l’Esprit la philosophie. La seule chose qui nous permet… La seule manière qu’on peut comprendre ces choses-là, c’est par expérience, avec un petit peu de guidance si vous voulez, avec une science si vous voulez, qui nous explique un peu les aspects de cette manigance-là, mais il faut le vivre par expérience.

Éventuellement, on devient expérimenté suffisamment pour avoir de la maturité, vous ne pouvez pas avoir de maturité sans expérience, la maturité dont je parle c’est de la maturité réelle, vous ne pouvez pas avoir de maturité sans expérience. Avec de la maturité, vous avez un certain contrôle sur votre vie, vous avez un certain contrôle sur vos émotions quand votre job est perdu, quand la Compagnie ferme ses portes ; vous avez un certain contrôle sur vos émotions quand votre enfant se fait frapper par une automobile ; vous avez un certain contrôle sur vos émotions quand vous êtes malades !

Mais ça, c’est de la maturité, ça fait partie d’avoir une conscience continue de la vie. Si vous avez une conscience continue de la vie, la vie va vous revenir. Mais si vous n’avez pas une conscience continue de la vie, la vie va vous échapper, elle va vous passer entre les doigts, parce que la vie elle est refusée à ceux qui refusent sa continuité, c’est évident. La vie, de par ses propres lois internes va refuser à ceux qui la refusent. La peur de perdre, la crainte, ça fait partie de refuser la vie, c’est des lois astrales ça !

Quand l’Homme sera suffisamment télépathe pour parler avec son Esprit, vous verrez que c’est des lois astrales. Vous verrez que l’Esprit, quand l’Esprit parle à l’Homme ou votre double parle à l’Homme, il ne vous parle pas comme nous autres on se parle au niveau des peurs, des craintes de l’âme, ce n’est pas pareil. Il n’y a jamais de problème avec eux autres. Tu es mourant, il n’y a pas problème avec eux autres, il n’y a jamais de problème. L’Esprit ne vous considère jamais malade, mourant.

Nous autres, oui, au niveau des forces de l’âme, au niveau de l’ego, au niveau de la médecine, on est mourant. L’Esprit non, tout est correct ! Il ne joue pas l’expérience, ça fait que c’est l’affaire de continuité ! Mais on vit beaucoup plus notre vie au niveau de la discontinuité qu’au niveau de la continuité. Si on vivait au niveau de la continuité totalement, ce serait équivalent à ce que les Hindous ont appelé “le Nirvana”, mais moi je hais ça le mot “Nirvana”, parce que c’est comme une marque de crème glacée pour moi !

C’est facile d’être nirvanique quand tu t’assois en dessous d’un arbre puis il y a du monde qui vient te nourrir, puis que t’as pas de besoins. Mais quand tu travailles dans une corporation à Montréal, là, puis que ça ferme ses portes puis que t’as un loyer à payer, t’as un “mortgage” (hypothèque) à payer, t’as un “char” à payer, t’as le téléviseur à payer, puis tes enfants qui ont la coqueluche là… C’est une autre sorte de vie que d’être assis en dessous d’un arbre dans un ashram (rires du public) !

La science puis la civilisation, elle vient du monde occidental, elle ne vient pas de rien. On ne voit pas grand chose au niveau de la science là… Au niveau des mathématiques, au niveau de la chimie, au niveau de l’architecture… Je ne suis pas fasciné par en arrière, comme vous autres. Les gens qui vont aux Indes puis qui vont dépenser dix-mille piastres pour se faire donner un mantra, là : “C’est un secret : Ne dis pas ça à personne”. Ça coûte combien ? “Dix-mille piastres”. Faut-il être charlataniste !

On est tellement fasciné par les Indes ! Allez-y vivre un petit peu de temps, vous ne serez pas fascinés bien gros ! Mais l’occidental, il est naïf parce que l’occidental a développé la partie rationnelle de l’intelligence, ça fait que tout ce qui est mystique pour lui, c’est merveilleux ! Puis les Américains, c’est les plus naïfs… Les Américains… Tout ce qui est mystique, tout ce qui est “mastique”, ils sont près à mettre dix-mille piastres pour un mantra. Ah ! Moi je vais commencer à en vendre des mantras (rires du public). Ouais, ça “fait dur”, on “fait dur” !

Ça fait que quand on parle d’évolution, on parle réellement d’évolution, la grande transformation de l’Homme à tous les niveaux ! C’est pour ça que puisqu’on parle un petit peu de la nécessité pour l’être conscient de finalement se prendre en main, puis réellement travailler son être pour en arriver un jour à avoir un couple, c’est important, parce qu’un être conscient, surtout un être conscient, un être conscient ne peut pas vivre seul, on a trop de choses à dire, on a trop de choses à parler, c’est un des plus grands plaisirs que l’Homme conscient aura de parler.

Ça fait que d’avoir un couple avec lequel on peut réellement communiquer ou quelqu’un… Un couple, je veux dire c’est deux, ce n’est pas nécessairement vivre avec, mais avoir un couple avec lequel on peut réellement communiquer, c’est très très important pour un être conscient. Mais ça prend un certain temps, parce qu’il y a une reformulation de l’être qui est nécessaire, il faut se savoir, il faut se connaître un peu, si vous vous connaissez pas, vous ne pourrez pas connaître l’autre, comprendre l’autre.

Ça fait qu’il faut que nos propres bavures soient essuyées avant qu’on puisse réellement bénéficier de l’intelligence d’une autre personne, surtout d’un autre sexe. Ce qui nécessite effectivement qu’on élimine la vieille habitude de se prendre au sérieux, on ne peut pas se prendre au sérieux dans un couple. Si tu te prends au sérieux dans un couple, tu vas dominer l’autre tout de suite, surtout si tu es l’homme et que tu as des gros muscles, que tu fais six pieds quatre, puis l’autre, elle mesure cinq pieds trois !

Ça fait que c’est bien bien important de ne pas se prendre au sérieux, puis le problème avec un être qui se conscientise, c’est qu’on a tendance à se prendre au sérieux, parce qu’on commence finalement à apprendre quelque chose qui est important, puis qui est réel. Mais en même temps, il faut qu’on apprenne à ne pas se prendre au sérieux parce que si vous vous prenez au sérieux dans quelque chose de réel, vous allez vous faire astraliser à un point où, un jour, vous ferez des grandes grandes bêtises.

Il y a des expériences sur le plan matériel ici qui ont été faites au Québec au niveau de détruire le sérieux d’une conscience évolutionnaire, puis le prix a été très grand, pourquoi ? Pour amener l’être à réellement se déspiritualiser complètement puis avoir les pieds bien terre à terre, ce n’est pas facile d’avoir les pieds bien terre à terre. Tu ne te mets pas les pieds bien terre à terre parce que tu le veux, puis que quelqu’un te l’a dit, il faut que ça fasse partie de ta transformation, la transformation de ton être, pour pouvoir finalement être intelligent tout le temps, pas rien que de temps en temps.

C’est pour ça que la formation d’un couple conscient, ça sera réellement le résultat de la transmutation de deux êtres en évolution, ça ne sera pas la formation d’un contrat social, ça ne sera pas le résultat simplement d’un contrat social, ça va nécessiter d’autres choses. Sinon, vous allez vous retrouver dans des conditions archaïques, des conditions anciennes, puis vous allez sentir le vide de votre “partnership”, puis il va y avoir un vide, parce que vous ne serez pas réels.

Dans un couple conscient, il y a une certaine réalité, elle n’a pas besoin d’être totale la réalité, mais il faut qu’il y ait une certaine réalité. Sans ça il y a quelqu’un qui va vous découvrir, il y a quelqu’un qui va vous savoir, il y a quelqu’un qui va vous voir, c’est un des propres de la conscience éveillée de voir. J’ai entendu des bonnes nouvelles dernièrement d’une femme que je connais parmi vous autres… Elle s’est finalement fait un “chum” après des années, puis des années, puis des années de “despération”, de désespoir.

Une femme qui paraît bien, une femme intelligente : “Quand est-ce que je vais rencontrer quelqu’un”… ? “Ça s’en vient, ça s’en vient”… (rires du public). Après un an, deux ans, trois ans, quatre ans : “Quand est-ce que je vais rencontrer quelqu’un”… ? “Ça se rapproche, ça se rapproche, ça se rapproche”… Finalement, elle a rencontré quelqu’un, elle ne vient plus me voir là (rires du public). C’est un bon signe ! Elle a rencontré quelqu’un, mais moi je sais que c’est temporaire, mais je ne lui dis pas (rires du public).

Mais au moins, je lui laisse le plaisir d’avoir l’impression d’avoir rencontré quelqu’un, c’est déjà pour elle une grande chose, puis là, elle va pouvoir raffiner ça pour voir un petit peu qu’il y a encore quelque chose à ajuster. Ça fait que la prochaine fois, quand elle va passer à une autre étape, elle va être moins excitée à vouloir rencontrer quelqu’un là, elle va dire : “Je vais prendre mon temps là, je sais qu’est-ce que c’est, j’ai attendu six, sept, huit ans, je vais attendre un autre trois, quatre ans, après ça, ça va être pas mal ajusté l’affaire, puis on va être bien”… (rires du public).

Mais je ne suis pas pour “gâter” (détériorer) son expérience, je suis content qu’elle ait rencontré quelqu’un… Presque… Après cinq, six, sept ans, elle mérite de goûter un petit peu à ce fruit merveilleux qu’on appelle la pomme ! Puis je la connais, je sais ce qui se passe avec elle, là elle est énervée de ce temps-ci, elle est énervée, mais ça c’est normal qu’elle soit énervée parce qu’elle est heureuse, mais il faut qu’elle fasse attention “être heureuse”, parce qu’être heureux, c’est astral.

Ça fait qu’elle va apprendre d’être un petit peu mieux, plus s’ajuster à être bien dans sa peau, parce que si elle est trop heureuse puis elle est trop énervée, ben là, elle va le détruire l’autre, parce que ça fait six, sept ans qu’elle cherche. Ça fait que quand tu cherches après six, sept ans, puis que tu trouves… Puis l’étouffes-tu l’affaire que tu trouves ? (rires du public et de BdM). Ça fait que c’est intéressant ; ce n’est plus comme avant… Ce n’est plus comme avant…. En évolution !

Je continuerais à vous parler mais je suis tanné, mais je ne suis pas tanné de vous autres, je suis tanné de parler de tout ça, je vais parler d’autres choses. Mais je vais voir ce que mon “boss” en haut il dit, on va voir qu’est-ce que c’est qu’il veut parler le “grand”. Des fois, il est de bonne humeur, des fois il n’est pas de bonne humeur, on va voir s’il est de bonne humeur.

Ils disent que l’Homme doit comprendre que l’évolution de la conscience, c’est un processus qui est long, et l’Homme doit en arriver petit à petit à pouvoir faire confiance à son Esprit sans faire confiance à son Esprit. Il faut que l’Homme en arrive à faire confiance à son Esprit sans faire confiance à son Esprit ! Qu’est-ce que ça veut dire ? Faire confiance à son Esprit, ça veut dire savoir, en arriver à savoir que la vie, c’est continu.

Si vous savez que la vie c’est continu, vous faites confiance à votre Esprit. Vous perdez votre job, vous savez que la vie est continue, tu peux en avoir un autre. Ton enfant, il se fait attraper par une automobile, la vie est continue, il s’en va sur son plan puis il est bien, la vie c’est un continuum. Ça, ça fait partie de “confiance à son Esprit”. Faire confiance à son Esprit dans ce cadre-là, c’est normal, ça doit être comme ça, mais si l’Homme fait confiance à son Esprit au niveau psychologique, il va se faire attraper au niveau de son ego. Ça fait que je veux que vous compreniez la différence.

L’Homme doit faire confiance à son Esprit sur le plan de la continuité, tout est continu dans la vie, mais il ne doit pas faire confiance à son Esprit sur le plan psychologique. Si vous faites confiance à votre Esprit sur le plan psychologique, surtout si vous avez un contact intérieur, ils vont vous mettre des trappes, ils vont vous entrapper pour vous amener éventuellement à faire confiance à vous-mêmes. Parce que techniquement, quand un Homme est conscient, qu’il fasse confiance à son Esprit ou qu’il fasse confiance à lui-même, c’est la même affaire, c’est unifié cette affaire-là.

Mais si vous vous divisez et que vous faites confiance à votre Esprit au lieu de vous faire confiance à vous-mêmes, ils vont vous entrapper, puis ils vont vous mettre dans des expériences qui vont être très très difficiles, très souffrantes, pour vous amener finalement à comprendre que l’Homme ne doit pas fonder sa conscience sur son Esprit, mais qu’il doit unifier sa conscience à son Esprit, ce n’est pas pareil. Unifier sa conscience à son Esprit, c’est une chose, et fonder sa conscience sur son Esprit, c’est une autre.

Dans un cas, c’est une dépendance occulte, alors que dans un autre c’est une conscience de la continuité de la vie. Pensez à ça, regardez ça, étudiez ça, c’est bien intéressant, ça… Bien intéressant ! Il y a beaucoup de choses qui découlent de tout ça, il y a beaucoup de lois de conséquence qui découlent de tout ça. Ce n’est pas parce qu’un Homme est conscient qu’il est en télépathie avec les plans subtils, qu’il doit faire confiance à ces plans-là.

Moi, je ne fais aucunement confiance à mon Esprit. S’il y a un Homme qui est conscient de cette “gang de malades” là en haut, c’est moi ! Mais je ne fais aucunement confiance à mon Esprit. Mais je fais confiance à mon Esprit dans le sens que j’expliquais tout à l’heure, dans le sens que pour moi, la vie c’est toujours un continuum, mais j’ai appris à faire confiance à moi-même, complètement à moi-même, et ça, ça demande beaucoup d’Esprit.

Sinon on devient dépendant puis on devient… Devenir dépendant des forces occultes, c’est le pire qu’on puisse faire, parce que l’Homme ne connaît pas les lois de ces mondes-là, c’est des mondes qui sont totalement différents de notre monde, totalement différents. C’est très important, au cours de l’évolution, puis ça fait partie de la psychologie évolutionnaire que l’Homme réalise ceci, parce que si un jour l’Homme en arrive à bénéficier d’une conscience télépathique avec ces plans-là, au moins il ne sera pas esclave de ces forces-là qui sont très grandes, très grandes, très très grandes.

Je le sais comment elles sont grandes ces forces-là… L’Homme sera libre. On a tendance… Parce qu’à cause de notre condition, on a tendance à vouloir avoir des maîtres au-dessus de nous autres, on veut avoir des maîtres au-dessus, on aime ça, même avoir un Esprit qui nous parle, puis qui nous dit… Ça ne marche pas de même, c’est une chose que l’Homme doit totalement éradiquer de sa conscience ! L’Homme doit en arriver à prendre contrôle lui-même de son énergie, jamais être dicté par les forces occultes.

Les forces occultes sont là pour éclairer l’Homme, elles ne sont pas là pour le rendre intelligent. Pour éclairer, pas pour le rendre intelligent. La lumière, elle t’éclaire dans ta chambre, elle ne te dit pas où t’asseoir. Si jamais la lumière elle te dit où t’asseoir, là “t’es fait”. Je vais arrêter, je suis tanné de parler !

mise à jour le 21/08/2024

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