Psychologie évolutionnaire 24
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Dans l’expérience humaine, quand on parle avec quelqu’un, on développe des choses, il y a de l’échange qui se développe puis il y a des prises de conscience qui se font. Mais ça, c’est sur le plan psychologique entre l’Homme et l’Homme. Une personne qui n’aurait pas tendance à parler avec quelqu’un, par le fait même, demeurerait très très ignorante dans la vie, parce qu’il y a une synergie qui ne serait pas établie, mais au niveau cosmique c’est la même chose.
Pendant l’involution, l’Homme ne parlait pas avec quelqu’un, l’Homme n’exerçait pas son droit à la télépathie sur le plan mental, donc il y a beaucoup de connaissances, de sciences qui lui ont échappé. Dans l’évolution, l’Homme sera en communication télépathique avec le plan mental, puis le fait de parler avec une intelligence, je dis quelqu’un, dans le fond je devrais dire le fait de parler avec une intelligence, de façon objective, ça ouvre instantanément des plans de conscience.
Et jusqu’à quel point l’Homme va pouvoir le faire ? Ça, ça dépend de sa propre conscience individuelle. Mais je suis justement en train de regarder – parce que je parlais ce soir du mensonge cosmique – alors je parle avec le plan mental, puis je dis : “Bon, ben, pourquoi le mensonge cosmique existe, ça sert à quoi”… Alors on me répond. Alors je vais faire ça pendant quelques minutes, je vais poser des questions puis je vais vous dire les réponses, parce que c’est très très difficile pour moi – puisque je n’ai pas beaucoup de curiosité – c’est très très difficile pour moi de m’intéresser à ce que je sais ou de m’intéresser à ce que je peux atteindre.
Mais si je le fais dans un mode de dialogue, si je pose la question intérieurement, à ce moment-là on me répond, puis on peut développer des choses intéressantes pour élargir le champ de conscience ici et élargir l’étude qu’on fait. Alors je la fais l’expérience avec vous. Je demande : “Pourquoi le mensonge cosmique”… Puis je vais vous donner la réponse rapidement.
Ils disent que le mensonge cosmique, c’est la seule chose qui nous permet de pénétrer les mystères, autrement dit les mystères existent parce que le mensonge cosmique existe. Si l’Homme était en communication télépathique avec le plan mental, concernant des aspects du mensonge cosmique, à ce moment-là il y aurait des réponses dépendant de son taux de vibration, et automatiquement, il accéderait à ce qu’on appelle les mystères, c’est-à-dire la compréhension des choses qui sont au-delà de l’intellect ou de la raison.
Ils disent que les mystères sont des dimensions qui se savent mais qui ne se pensent pas. Si vous ne faites pas de dialogue avec eux autres, vous ne saurez jamais rien. Si vous ne faites pas de dialogue avec votre prof à l’Université, vous n’aurez pas de réponse. C’est la même chose avec le plan mental. Si l’Homme ne fait pas de dialogue avec ce qu’on appelle, aujourd’hui, l’ajusteur de pensée – on changera un jour ce terme-là parce qu’on se posera d’autres questions – mais si l’Homme ne fait pas de dialogue avec le plan mental, l’Homme ne peut pas pénétrer les mystères.
Et s’il ne pénètre pas les mystères, automatiquement, il va rester envoûté dans des notions ou par des notions qui font partie de ce que j’appelle le mensonge cosmique. Le mensonge cosmique est certainement très, très, très vaste. TRÈS VASTE ! Et d’ailleurs, je sais que si l’Homme s’exerçait à intervenir par télépathie tout le temps sur le plan mental, éventuellement son ego s’ajusterait, sa vibration s’ajusterait et éventuellement l’Homme découvrirait qu’il a en lui énormément de réponses.
La science, elle est vaste et la science n’appartient pas simplement à un individu. La science intégrale fait partie du mouvement de la lumière à travers l’Homme, donc ce n’est pas un individu, ce n’est pas Bernard de Montréal qui a accès à cette science-là, elle fait partie de l’Homme. Mais l’Homme n’est pas habitué à constater en lui-même qu’il a accès à cette science-là parce que la mémoire de sa race est trop forte.
Alors l’Homme a tendance à retomber sur les assises de l’involution, ce qui est su, ce qui était connu, ce qui était pensé, ce qui était frelaté, au lieu de toujours aller plus loin et ne jamais être satisfait avec une réponse. C’est la seule différence entre ma personne puis la vôtre, c’est que moi je ne suis jamais satisfait d’une réponse. Parce qu’une réponse sert dans un temps.
Peut-être qu’on me donne une réponse ce soir qui sert psychiquement pour la salle, mais peut-être que si j’étais avec un de vous autres, seul en tête-à-tête, et que je reposais la même question, on me donnerait une autre réponse, un petit peu plus loin, ainsi de suite, ainsi de suite, ainsi de suite. Donc il n’y a pas de limites à la compréhension des mystères, il n’y en a pas de limites !
La seule chose, c’est que plus vous avancez ou plus l’Homme avancera dans les mystères, plus l’Homme avancera dans le savoir, plus l’Homme sortira de la connaissance réfléchie, plus il sera obligé de ne pas penser à ça, c’est évident. Tu ne peux pas penser à ça. Pour vous autres, c’est le “fun” de penser à ça parce que votre Esprit est capable de jouer avec la forme, vous avez un écran mental, vous pouvez voir certaines choses.
Mais à un certain moment donné, l’Homme ne pourra plus penser à ça, parce que là, à ce moment-là, votre vie sur le plan matériel où vous êtes n’a plus de sens. Commencer à penser à ce que la vie est ailleurs… Éventuellement, vous ne voulez plus vivre ici ! C’est pour ça que le mensonge cosmique est nécessaire et fait partie des structures psychiques de la conscience humaine sur la Terre. Par contre, l’Homme doit en être libre en même temps.
Si je disais : “Quelle est votre question la plus fondamentale ? C’est quoi la chose que vous voulez savoir le plus ? Ça existe-t-il, ça ? C’est quoi la chose là, que vous voulez savoir le plus ? Y en a-t-il un qui est capable de me poser une question, là ? La chose la plus loin que vous voulez savoir le plus, connaître le plus”… ? Bon, allez-y ! OK. Vous voudriez tout savoir, bon ! Vouloir tout savoir, ça, ça fait partie du corps de désir. OK. OK. OK. Je vais vous répondre à ça !
Vouloir tout savoir, c’est une perte de temps. C’est ça ! Mais pouvoir accéder à tout quand vous avez besoin, là ça vaut la peine. Moi je ne suis pas intéressé à tout savoir, ça n’a pas d’allure. Mais pouvoir accéder à ce que je veux savoir, ça c’est mon droit. Alors il faut que vous me placiez la question comme il faut, ce que vous avez fait dans le deuxième mouvement de votre question. Puis ça se sent, ça ! Parce que quand tu commences… Un ego qui veut tout savoir, là vous allez faire de l’anxiété.
Mais si, en tant qu’ego, vous vous dites : “Ben, je voudrais accéder à telle chose ou à telle chose quand je veux, quand c’est nécessaire, quand j’en ai besoin”, à ce moment-là, ben là, ça fait partie de la réalité. C’est placé, là ? Alors vous n’aurez plus de problème avec ça ! Pardon ? (un participant pose une question inaudible)…
Réponse BdM : La dualité qui vous habite, ça fait partie de la réflexion de votre conscience mentale, la conscience mentale, c’est une conscience réfléchie. Puisque vous pensez, vous êtes obligé de réfléchir constamment sur ce que vous savez. Mais quand vous réfléchissez sur ce que vous savez, vous ne pouvez pas comprendre ce que vous savez, parce que comprendre ce qu’on sait implique automatiquement ne pas pouvoir réfléchir dessus.
La seule raison que je sais quelque chose, c’est parce que je ne réfléchis pas. Si je réfléchissais, je serais automatiquement habité par la polarité de ma conscience mentale, et automatiquement je voudrais saisir les deux aspects de ce que je sais, c’est-à-dire ce que je pense que je sais, puis ce que je voudrais être sûr de ce que je sais, donc je serais automatiquement victime du phénomène de la vérité puis du mensonge. Alors que dans mon cas, la vérité pour moi et le mensonge, c’est la même affaire. Ça fait que je n’ai pas le problème de la vérité.
Si je vous parle, jamais, jamais, je vais vous poser la question : “Est-ce que je lui ai dit la vérité”… Parce que je sais très bien que la vérité c’est l’envers du mensonge. Ça fait partie de l’évolution, ça fait partie du développement de la conscience, ainsi de suite. Mais ce qui était véritable dans un temps, après ça, dans un autre temps ce n’est plus véritable, ainsi de suite. Donc il faut réellement comprendre que la vérité, c’est l’envers du mensonge. Et ça, ça fait partie de la progression naturelle de la conscience humaine.
Mais une fois que l’Homme va être en conscience mentale, que l’Homme va être en conscience intégrale, que l’Homme va avoir un mental unifié, il ne sera plus intéressé à la vérité. Puis quand on n’est plus intéressé à la vérité, on n’est plus intéressé à savoir. On n’est plus intéressé parce qu’on a accès à ce qu’on a besoin de savoir pour le travail qu’on a à faire. Donc un Homme qui sait quoi que ce soit, ce n’est pas pour lui qu’il sait, c’est pour son travail.
Si je sais quelque chose, ce n’est pas pour moi que je le sais, je le sais pour que, vous autres, les Hommes, puissent accéder à un certain niveau de science qui vont vous amener un jour à votre propre savoir. Ça fait qu’un jour, on saura tous quelque chose puis on arrêtera de se poser des questions. En attendant, on se pose des questions, puis il y en a qui sont capables de répondre à des questions.
Puis à ce moment-là, ceux qui sont capables de répondre à des questions ne sont pas nécessairement intéressés aux réponses qu’ils donnent, parce qu’ils ne sont pas intéressés à la vérité, sans ça tu n’es plus libre. Vous comprenez ? Si j’étais intéressé à la vérité, je ne serais pas un Homme libre parce que j’aurais tendance à vouloir prendre la vérité, me l’accaparer pour me donner un statut.
Alors que je peux très bien vous dire quelque chose dans un temps, puis dans un autre temps, le défaire, pour aller plus loin dans la recherche du mystère, c’est-à-dire dans l’effondrement du mensonge. Y a-t-il une autre question fondamentale là, des questions qui sont pour vous psychologiquement difficiles ?
Question : Est-ce qu’il y a obligatoirement de la souffrance dans le savoir ?
BdM : Ah ça, c’est intéressant, ça c’est intéressant ! Au début c’est normal de souffrir de savoir, parce qu’au début, on n’est pas capable en tant qu’ego de contenir le mouvement de l’énergie qui est perpétuel. Moi, au début de la fusion en 69, pendant peut-être, je dirais les premiers trois mois de ma fusion, j’ai énormément souffert de savoir parce que chaque fois que je parlais avec quelqu’un ou que je disais quelque chose, j’étais toujours en opposition avec la mémoire de la race, donc pour moi l’intelligence devenait une souffrance.
Mais sur les autres plans, on me disait : “Avec le temps, tu vas t’habituer. Tu vas t’habituer à savoir, puis un jour, tu ne souffriras plus de savoir”. Maintenant je ne souffre plus de savoir. Mais votre question est très bonne, parce qu’au début vous souffrirez de savoir, parce qu’au début vous aurez de la difficulté à contenir votre savoir. Puis quand vous serez bien exercé à contenir votre savoir puis à le vivre tout le temps, vingt-quatre heures par jour dans n’importe quelle expérience, éventuellement ça ne vous dérangera plus.
Puis à ce moment-là, le savoir, ça fera partie intégrale de votre conscience. Je suis content que vous posiez cette question-là parce qu’elle est importante. Ça a répondu à votre question ? Habituez-vous à savoir. On n’est pas habitué à savoir. Puis vous allez voir que quand vous allez rentrer dans ce qu’on appelle le savoir, autrement dit quand la vibration va se développer, puis elle va se développer, que la conscience va grandir, éventuellement c’est comme si vous allez être toujours en conscience par rapport à ces plans-là, par rapport à votre ajusteur de pensée, par rapport à la vibration.
Puis là, à ce moment-là, ça n’arrête plus, ça fait partie de ta vie, ça fait partie de ton êtreté, ta réalité, puis c’est ça qui est difficile pour l’ego. Parce que n’oubliez pas que l’ego, c’est un être qui est endormi. Quand il commence à s’éveiller là, puis qu’il est obligé de rester éveillé tout le temps, c’est “tough” (dur). Ça fait que savoir au début, ce n’est pas le fun, des fois ça nous plaît parce qu’on trouve ça merveilleux, ainsi de suite. Mais vous allez voir que savoir au début, ce n’est pas le fun, il faut s’habituer.
Puis c’est un petit peu comme quand on était jeune, qu’on était à l’école puis qu’on apprenait le grec puis le latin là, puis on se pensait “smart”, puis avec le temps, on s’habitue. Mais elle est intéressante votre question. Habituez-vous à savoir. Et l’Humanité ne va pas vous aider, ne va pas vous faciliter la tâche… (intervention du participant inaudible). BdM : C’est ça, effectivement, puis éventuellement, ça s’ajuste parce que quand vous commencez à savoir, vous ne pouvez pas reculer en arrière.
Tu ne peux pas “dé-savoir” ! Ça grandit puis ça grandit, seulement ça se raffine puis ça s’ajuste puis ça s’ajuste, puis ça s’ajuste. Je suis content de votre question. Y a-t-il une autre question ? Parce que c’est bon de vous donner une chance de poser des questions. Oui ?
Question : Comment être sûr qu’on sait ?
BdM : Quand on sait, on sait qu’on sait. Ah c’est final ! Quand tu sais, quand on sait, on sait qu’on sait, puis tant que vous ne savez pas que vous savez, à ce moment-là, vous ne savez pas (rires du public). Quand on sait, on sait, définitivement ; parce que vous ne pouvez pas supporter la vibration d’une notion qui ne fait pas partie de votre réalité. Vous ne pouvez pas jouer de “game” parce que vous n’êtes pas capables de supporter quelque chose qui fait partie de votre réalité, si vous n’avez pas la force de le faire.
Vous ne pouvez pas savoir quelque chose sans avoir la force de le savoir. Quand vous savez quelque chose, ça fera partie de votre réalité. Puis c’est à ce moment-là – elle est intéressante votre question – c’est à ce moment-là… C’est quand on commence à savoir qu’on sait, puis qu’on sait qu’on sait, puis qu’on est sûr qu’on sait, qu’on a la certitude de savoir, qu’on commence à être bien dans notre peau.
À ce moment-là on est moins intéressé à des questions, mais on est capable de les formuler pour simplement étendre le savoir puis le développer, puis aller plus loin dans la connaissance des mystères, dépendant de notre statut évolutionnaire, puis ce qu’on a à faire sur la planète. C’est évident que mon rôle sur le plan matériel est plus élargi que le vôtre probablement, en tant que la conscience, mais c’est le même mécanisme pareil qui existe, vous comprenez ? Moi je ne peux pas faire autrement que savoir parce que pour moi, ne pas savoir, ça n’a pas d’allure.
Tandis que pour vous autres, savoir c’est un mouvement de votre conscience, puis un jour, quand vous serez réellement établis dans votre savoir, vous ferez comme moi, puis vous direz comme moi, que ça n’a pas d’allure de ne pas savoir. Mais n’allez pas dire ça à un professeur d’université. Une autre question ?
Question : Est-ce que vous pouvez parler de la mort ?
BdM : Premièrement le phénomène de la mort, c’est très neuf dans le système solaire local. La mort, ça n’existe pas depuis longtemps dans le système local. Puis la mort, c’est un phénomène qui est très très terrestre, c’est le retour de l’Homme en conscience astrale. Puis la raison pour laquelle l’Homme meurt, c’est parce que l’Homme n’a aucun contact direct avec sa source. Donc tous ses principes, avec le temps, sont sujets aux lois dégénératives.
Mais avec l’évolution, l’Homme, au lieu de mourir dans le sens de passer du plan matériel au plan astral, l’Homme va passer directement du plan matériel au plan morontiel, donc la mort n’existera plus parce que sur le plan matériel, avant de passer de l’autre bord, il va déjà avoir consolidé sa conscience, c’est-à-dire qu’il va avoir déjà dépassé les limites de sa conscience astrale.
Ayant dépassé les limites de sa conscience astrale, ayant voyagé dans les espaces-temps systémiques qui font partie de sa réalité, l’Homme aura déjà connu d’autres mondes avant de changer de plan à volonté. Ça fait que la mort, sur la Terre, ça fait partie de l’expérience de l’âme, ça fait partie des lois de la quarantaine de la planète, c’est un phénomène qui est relativement nouveau dans l’univers local. Ça fait peut-être cent-soixante-mille ans que ça existe pour l’Homme, en tant qu’Homme.
Puis éventuellement, l’Homme va passer de la conscience mortelle à la conscience morontielle, et la mort telle qu’on la connaît aujourd’hui, ça n’existera plus parce qu’il ne perdra pas conscience en sortant de son corps matériel. La seule raison pour laquelle on meurt, c’est parce qu’on perd conscience quand on sort du plan matériel, et qu’il s’établit une coupure avec la source.
Donc la mortalité, le phénomène de mortalité, être mort, ça veut dire ne plus pouvoir communiquer avec l’ajusteur de pensée de l’autre côté de la matière. Tandis que si l’Homme était en conscience morontielle, il se coucherait un soir, il se trouverait sur un autre plan en conscience morontielle, il n’y aurait pas de différence dans sa conscience, ça continue de l’autre bord.
La seule chose, c’est que les mondes seraient différents, l’environnement serait différent, et aussi naturellement sa vibration serait différente parce que son âme ne serait plus alourdie par ses sens matériels. Quand vous êtes couchés le soir, puis vous dormez, vous avez un rêve, vous êtes en rêve, assez conscients là, c’est comme si vous étiez morts. Mais vous n’êtes pas totalement morts parce que le cordon ombilical est encore là, le cordon d’argent vous retient à votre corps physique.
Mais si vous sortiez de votre corps, pas de cordon ombilical, simplement avec votre corps éthérique, en conscience morontielle, vous seriez automatiquement en mortalité, c’est-à-dire en morontialité. Seulement vous auriez le droit de revenir ou de partir à volonté. Ça fait que le phénomène de la mort, c’est un phénomène qui est temporaire, puis il y a au-delà de treize millions de civilisations dans l’univers local où la mort n’existe pas. Les gens vont simplement passer d’un plan à un autre quand ils sont fatigués puis ils sont tannés.
Question : Est-ce que vous pouvez nous parler de la conscience quand on meurt ?
BdM : La conscience que vous avez dans vos rêves, c’est le premier niveau de conscience que vous auriez si vous mouriez aujourd’hui. Après ça, tu meurs aujourd’hui là, puis après ça ton niveau de conscience change demain, parce qu’il y a toute une “gang” qui vient là-bas te chercher. Ça fait que ton premier niveau de conscience quand tu meurs, c’est proche du rêve, c’est le niveau astral le plus bas, puis après ça, le lendemain, la semaine prochaine, dans deux semaines… Puis éventuellement tu t’éloignes, tu t’éloignes…
Puis éventuellement même, tu perds la mémoire de ta conscience sur la Terre, puis éventuellement tu te retrouves sur le plan où tu es, c’est comme la princesse, comment est-ce qu’elle s’appelle là ? Diana (la princesse Diana décédée en 97) est placée sur un plan qui n’est pas mal achevée, elle est placée, elle est bien là, puis elle commence à perdre la mémoire de son expérience sur le plan matériel, ça fait que ça s’ajuste tout, ces affaires-là.
C’est important qu’on comprenne la mort, seulement si on veut comprendre la mort, il faut parler avec eux autres. Tu ne peux pas parler avec des entités dans le monde de la mort parce que les entités du monde de la mort sont régies par des forces qui les empêchent de révéler le monde de la mort. Mais si tu parles avec une entité qui est sur le plan mental ou une entité qui est sur le plan morontiel, tu peux tout étudier le phénomène de la mort, l’univers de la mort, la spécificité de la mort, puis comprendre ce qui se passe.
Puis tu t’aperçois que la mort, c’est un phénomène qui est très temporaire dans l’expérience de la Terre, même si c’est long en terme d’années puis de siècles. Puis c’est temporaire, puis techniquement c’est un accident, puis ça ne devrait pas avoir lieu. Mais ça, ça fait partie de l’expérience, puis une raison importante pour laquelle la mort est importante pour l’Homme sur la Terre, c’est que ça permet à l’Homme de développer une âme totalement centrique.
Le phénomène de la mort sur la Terre, ça permet à l’Homme de développer une âme centrique, dans ce sens, qu’une fois qu’une âme a passé par la mort, quand elle se réveille de l’autre côté et qu’elle n’a plus de contact avec son ajusteur de pensée, à ce moment-là elle est obligée de vouloir réétudier son plan de vie puis sa mémoire, pour pouvoir retourner en conscience matérielle, en conscience incarnationnelle, afin de parfaire son lien avec l’ajusteur de pensée, mais dans la matière, sur une planète ou sur une autre.
Puis ça, c’est un des grands phénomènes humains, c’est un des grands aspects du mystère de l’Homme. Puis c’est ça qui fait que l’Homme, un Homme conscient, morontialisé, en conscience télépathique avec le plan mental, a une conscience tellement vaste que, s’il venait en contact avec ce que vous appelez vous autres…Comment vous appelez ça… Des “extraterrestres”, puis des civilisations qui viennent d’ailleurs, même si c’était fait sur le plan astral, l’Homme ne serait aucunement magnétisé. Pourquoi ? Parce que l’âme est devenue centrique.
Et l’âme est devenue centrique parce que le contact entre l’âme et un ajusteur de pensée, ou le contact entre une âme et sa source, à partir du moment où l’âme entre dans l’évolution au lieu de l’involution, permet à une Humanité telle que la nôtre de devenir ou d’atteindre son statut de grande maturité universelle.
Puis quand une race, une conscience, une unité de conscience a une maturité universelle… Je vais vous dire d’ailleurs ce que ça veut dire “une maturité universelle”, je vais le faire vite là… “Maturité universelle”, ça veut dire que vous n’avez plus rien à apprendre. “Maturité universelle”, ça veut dire que vous êtes en contrôle des évènements sur les autres plans. “Maturité universelle”, ça veut dire que l’Homme est capable de s’installer en perpétuité sur le plan morontiel de sa planète de choix.
Quand une race a une maturité universelle, quand un être humain a une maturité universelle, il devient un Christ, autrement dit il devient un être supérieur, il devient un être de lumière, il devient un être qui est un messager, il devient un être qui dicte la loi, il devient un être qui écrit la loi, il devient un être qui connaît la loi, qui comprend la loi, qui dicte la loi, qui codifie la loi, il devient intégral. C’est pour ça que je parle de la science intégrale.
Je parle d’une science qui permet à une conscience, à une lumière, à un Esprit, de venir en contact avec l’âme pour faire en sorte qu’éventuellement l’âme cesse d’être un mouvement pulsatif animal dans la conscience de l’Homme, et que l’Homme devienne simplement une mesure de son potentiel créatif, en relation avec un Esprit qui est lumière, et qui permet à cette âme-là de se fracturer instantanément.
Savez-vous qu’est-ce que c’est le savoir ? Le savoir, si je vous le décrivais en terme physique à partir des autres plans, c’est comme si vous prendriez une âme qui est une énergie, une mémoire, puis que vous la fassiez éclater instantanément dans des milliers, puis des milliers, puis des milliers de morceaux ou de parties. Le savoir, c’est l’éclatement de l’âme.
Quand un Homme est dans le savoir, quand un Homme expose les mystères, quand un Homme réveille la vie, quand un Homme étudie les systèmes, quand un Homme s’interpose entre les hiérarchies et les consciences incarnées, son âme instantanément, elle se fracture, donc il devient à ce moment-là, Esprit. C’est pour ça qu’on dit que l’Homme est Lumière, donc c’est très important, pour que l’Homme en arrive au cours de son évolution à définir sa réalité avant de définir la réalité.
Si vous ne pouvez pas définir votre réalité, vous ne pourrez pas définir la réalité. Si vous ne pouvez pas vous comprendre, vous connaître, vous ne pourrez pas savoir, comprendre, connaître ce qui est ailleurs. Pourquoi ? Parce que votre réalité implique un mensonge personnel. Et le mensonge personnel fait déjà partie d’un mensonge global que j’appelle le mensonge cosmique.
Si vous n’êtes pas capables de connaître votre réalité, donc détruire votre propre mensonge personnel, c’est-à-dire vous connaître parfaitement, vous ne pourrez pas connaître l’invisible. Vous ne pourrez pas venir en contact avec des matérialisations sans être magnétisés. Vous ne pourrez pas subir ce que j’appelle votre propre Feu cosmique, parce que votre âme va être mise en vibration à un point tel que votre ego ne pourra pas suivre, et automatiquement, l’Homme va vivre l’insanité. C’est ça de l’insanité.
L’insanité, c’est l’incapacité de l’ego de supporter la décharge psychique de l’astral dans sa conscience mentale. Donc si un Homme est pour réellement connaître les mystères, puis changer de plan, puis voyager en conscience morontielle, puis neutraliser constamment les affronts faits à sa conscience – parce qu’il est incarné dans la matière – il va falloir qu’il soit solide, c’est-à-dire qu’il n’ait pas de crainte, puis qu’il soit capable d’intégrer constamment l’énergie de son Esprit, lorsque cette énergie-là vient en contact avec l’âme et la met en vibration, l’âme !
C’est pour ça que je dis : Le savoir commence quand l’Homme développe une conscience vibratoire alors que la connaissance commence quand l’Homme développe une conscience réflective, réfléchie. Mais une conscience réfléchie, ça ne vaut rien, ça a trop de limites ! Si vous, vous me dites quelque chose, il faut que ça fasse mon affaire. Si vous êtes un étranger, si vous êtes une matérialisation, puis que vous me communiquez quelque chose par télépathie, il faut que ça fasse mon affaire, parce que si ça ne fait pas mon affaire, ça veut dire que je suis assujetti à votre conscience.
Si je suis assujetti à votre conscience, automatiquement, je suis limité dans la mienne. Si je suis limité dans la mienne, je perds le pouvoir de la mienne. Si je perds le pouvoir de ma conscience, je n’ai aucun attribut. Si je n’ai pas d’attribut, je ne suis pas lumière. Si je ne suis pas lumière, je suis simplement en réflexion, je suis encore en involution.
Il y a quelqu’un qui me demandait dernièrement : “Quelle est l’importance de la conscience supramentale sur Terre” ? Je lui ai dit : “Il n’y en a pas d’importance, ce qui est important c’est la psychologie qui est en arrière”. La conscience supramentale, ça va être simplement le résultat de cette psychologie extraordinaire que l’Homme va développer lorsqu’il va prendre conscience qu’il est à la fois âme et Esprit. Mais nous autres en général, on vit bien plus comme si on était des âmes que des Esprits ! La preuve, c’est qu’en tant qu’âme, on est prêt à se mettre sous la vibration d’un autre ou d’un système, alors qu’en tant qu’Esprit, on n’est pas capable !
Si vous me demandiez : “Est-ce que je suis plus âme qu’Esprit”… Ben, je vous dirais : “Checkez-ça”. Est-ce que vous avez tendance à vous mettre sous la vibration d’un autre ou est-ce que vous avez tendance, aussitôt que vous êtes en opposition avec un autre ordre d’autorité ou d’idée, vous vous mettez en vibration”… ? Si vous dites : “Ben, ça me met en vibration”. À ce moment-là, je vais dire : “Ben, vous êtes en mouvement vers le développement de votre Esprit ou d’intégration de votre Esprit avec votre âme”. Et ça, ça fait partie du processus d’unification, de fusion.
C’est là que la vie commence à être intéressante, c’est là que la conscience commence à être intégrale, c’est là que l’Homme commence à être réel, c’est là que l’Homme se sépare de sa nature animale et commence à rentrer dans sa nature systémique ou cosmique. Et c’est là que la vie commence à être intéressante, non pas en tant qu’expérience – parce que la vie en tant qu’expérience n’est pas intéressante, elle est trop limitée sur le plan matériel – mais elle est intéressante, la vie, en tant que science, EN TANT QUE SCIENCE !
Elle est très intéressante, parce que là, elle est ouverte à TOUT ! Puis tout est compréhensible, tout se comprend. Vous autres, vous faites des plans, vous autres, vous dites : “Ah ! Ben là, je m’en vais en Europe dans deux semaines ou je vais laver mon char tout à l’heure”. Moi, je ne suis pas capable de faire ça. Moi, je n’ai pas le plaisir de dire : “Bon, ben, demain matin je me lève à huit heures, je lave mon char”. Vous autres, vous avez ce plaisir-là parce que vous fonctionnez sur le plan de l’âme, vous êtes en pulsion.
Moi, je ne suis même pas capable de penser : “Ben, je vais laver mon char demain matin à huit heures”. Je n’ai même pas le droit de dire : “Ah ! Je suis heureux aujourd’hui”. Il faut que j’aille par en dedans, puis je “checke” avec eux autres si réellement je le suis. Sans ça je me ferais jouer une “game” ! Vous autres, vous allez dire : “Ah ! Ben, je suis heureux aujourd’hui”. Il est une heure de l’après-midi, tu es heureux aujourd’hui, puis à quatre heures, tu as un accident ! Ce n’est plus heureux aujourd’hui ça !
Tandis que moi, si je dis : “Je suis heureux aujourd’hui”, je veux être sûr que ça peut durer jusqu’à minuit ce soir (rires du public). Mais pour savoir que ça va durer jusqu’à minuit ce soir, il faut que je sois conscient de ceux qui tirent les cordes. Ça fait que là, je vais aller par en dedans, je vais parler à mon “chameau” parce que je l’appelle “mon chameau”, je vais lui dire : “Je suis heureux aujourd’hui, là”… ? Il va dire : “Ouais, aujourd’hui tu es heureux”. Alors au moins, je me laisse aller à être heureux.
Ils sont toujours en train de jouer avec tes nerfs, c’est des malades (rires du public), par contre : “Si je dis que je suis heureux aujourd’hui, moi, soyez sûrs que ça va durer jusqu’à minuit”. Tandis que vous autres, c’est pas sûr ! Quand vous me dites : “Je suis heureux aujourd’hui”, je “checke” des fois par en dedans, je le vois moi, que dans trois heures, il va vous arriver quelque chose, puis je ne vous le dis pas ! Mais il y a du monde qui… Ma femme il y a un temps, là elle est habituée, mais ma femme, il y a eu un temps, elle n’aimait pas ça, quand je faisais ça !
Elle disait : “Tu n’as pas de liberté ! Si tu veux savoir, tu es obligé de demander si tu es heureux”. Puis ça lui a pris des années pour comprendre que quand tu es fusion, quand tu es réellement connecté avec ta source, c’est eux autres qui connaissent les paramètres, c’est eux autres qui savent que tu vas prendre ton “char” tout à l’heure, puis tu vas rentrer dans un poteau. Ça fait que si tu dis : “Je suis heureux aujourd’hui”, vous autres vous dites : “Je suis heureux aujourd’hui”, vous êtes obligés de dire : “I knock on wood” ! Je casse du bois ou je tape du bois ou je frappe du bois ! Je touche du bois !
Mais moi, quand je suis heureux aujourd’hui, je ne dis pas : “Je touche du bois”. Parce que si je dis : “Je suis heureux aujourd’hui”, ils sont mieux de s’organiser ces “sacraments-là” pour que je sois heureux jusqu’à minuit, parce que ça va aller mal en “crisse” le soir ! (rires du public). Tandis que vous autres, vous ne pouvez pas faire ça. C’est comme la princesse Diana, elle va au Ritz, elle mange avec son “chum”, deux minutes plus tard elle est rendue dans un poteau ! Heureux aujourd’hui !!
Ça fait que c’est ça la différence, seulement qu’on est habitué à vivre d’une certaine façon pendant des millénaires, puis là on s’en va en évolution, puis on est obligé de vivre d’une autre façon, puis au début, ça ne fait pas notre affaire. Le gars, il n’est pas intéressé à dire, à aller par en dedans, à dire : “Hé, est-ce que je suis heureux aujourd’hui jusqu’à minuit, est-ce que tout est correct, là”… Parce qu’on dirait que ça nous fâche, comme ça fâchait ma femme !
Mais un jour, vous allez réaliser que quand c’est bien intégré cette énergie-là, puis votre conscience elle est bien intégrée, puis tu dis : “Hé, est-ce que c’est correct, je suis heureux toute la journée aujourd’hui, je m’en vais en voyage, l’avion va-t-il s’y rendre”… ? Et il te dit : “Tout est correct, tout est correct”. Là, tu dors sur tes deux épaules ! (rires du public). Sur les deux épaules, ça veut dire quoi sur les deux épaules ? Les siennes puis les tiennes ! (rires du public). Ça fait qu’ils sont bien bien conscients ! Ils sont bien consistants ! Mais je ne veux pas trop trop parler de ma vie personnelle parce que je ne veux pas vous énerver, mais ça va de même.
Question : (inaudible).
BdM : En 97 ? Vous parlez à qui là ? Premièrement c’est un processus individuel, puis comme vous là, je vais vous parler de vous. Vous, ils disent que vous êtes rendu à un point qu’il faut que vous arrêtiez de vous questionner, comprenez-vous ça ? Bon, ben ça, ça fait partie d’intégrer la conscience, OK. Mais la raison… Moi j’aime ça vous expliquer des fois ma vie, ainsi de suite, tu sais, mais je ne peux pas trop le faire parce qu’après ça, le monde ne comprend pas ce que je veux dire, puis vous allez me prendre pour un drôle de gars ! (rires du public). Mais pourtant je ne suis pas un drôle de gars, je suis bien normal, je suis bien plus normal que vous autres (rires du public).
Question : (inaudible, sur la communication).
BdM : C’est pas grave. Prenez votre temps ! Parler avec l’invisible, ce n’est pas précis, parce qu’une fois que vous allez commencer ça, ça s’ouvre, puis ça s’ouvre, puis ça s’ouvre. La seule chose que vous devez comprendre quand vous êtes en communication intérieure, apprenez à pas croire. Si vous êtes capables de comprendre ça une fois pour toutes, c’est correct… Pas croire, sinon ils vont vous charrier, ils vont vous charrier !
Question : (inaudible).
BdM : Ne vous occupez pas de ça, ne vous occupez pas de ça, faites la communication mais protégez-vous tout le temps. Si vous ne croyez pas, vous n’aurez jamais de problème avec personne, que ça soit de l’astral, le mental. C’est quand vous commencez à croire que vous avez des problèmes. Si vous ne croyez pas, il n’y a pas de problème.
Question : (inaudible).
BDM : Vous allez vous habituer… Ça va vous permettre en tant qu’ego de vous habituer à des notions plus vastes, à un champ de conscience plus vaste, ainsi de suite. Ça fait que votre conscience va s’ouvrir, va s’ouvrir. Puis ça va vous amener graduellement à être plus confiants en ce que vous savez. Vous allez voir, puis vous allez réaliser que vous savez beaucoup de choses. Mais “croyez pas”, il ne faut jamais croire ! Ça, j’ai bien de la misère à passer ça dans le public depuis des années, de pas croire ! Mais au bout de dix ans, les gens commencent à comprendre ! Question là-bas, oui ?
Question : (inaudible, concernant le malheur).
BdM : Là, ça dépend du malheur. Il y a des gens qui vivent des malheurs qui sont réellement karmiques, il y a des lois karmiques, il y a des gens qui doivent vivre certaines expériences puis il n’y a rien à faire, on ne peut pas passer à côté de ça, ainsi de suite. Par contre il y a des malheurs qu’on vit qui sont temporaires, puis ça, ça fait partie de notre conscience de le savoir. Puis les gens qui sont capables de prendre conscience que ces malheurs-là sont temporaires, à ce moment-là, on a une bonne chance de s’en sortir.
Mais il y a des malheurs qu’on vit… Parce que n’oubliez pas, on parle de conscience puis c’est vaste, mais là, les Hommes n’ont pas tous le même niveau de conscience. Mais l’être a la capacité de savoir si son malheur est temporaire ou permanent. Puis c’est pour ça que dans un sens, la communication avec les plans est importante, parce qu’une fois que l’Homme va s’être saisi de cette réalité-là, à ce moment-là il ne sera plus seul avec son malheur. Puis il va pouvoir automatiquement changer son taux vibratoire, puis graduellement rentrer en conscience. Parce que quand vous entrez en conscience, ces aspects astraux là se défont, et éventuellement vous reprenez votre équilibre. Oui monsieur ?
Question : (inaudible, sur les âmes et le niveau de conscience).
BdM : Les âmes n’ont pas toutes le même niveau de conscience parce que les âmes ne sont pas toutes pareilles évoluées, on a tous différentes évolutions, on a tous différentes expériences. Il y a des âmes qui sont très évoluées, beaucoup d’expériences, il y a des âmes qui sont moins évoluées, moins d’expériences. C’est très très varié, il n’y a pas une âme pareille.
Question : (inaudible, sur l’ajusteur de pensée).
BdM : Qui détermine quoi ? Ah ! On n’a pas tous les mêmes ajusteurs de pensée ! Il y a des ajusteurs de pensée qui sont très très développés, qui ont beaucoup de science, il y en a qui en ont moins. La relation entre un ajusteur de pensée puis une âme, c’est une relation qui date de très très loin dans le temps, mais elle est toute sujette au mouvement aléatoire de l’involution.
Si vous regardez l’évolution de l’âme depuis le début, les âmes au début quand elles ont été créées et qu’elles ont commencé leur mouvement ou leur descente vers les plans un petit peu plus denses pour l’expérience, il y a des âmes qui étaient très très craintives de l’expérience matérielle, il y a des âmes qui aimaient beaucoup l’expérience matérielle.
Ça fait que l’expérience d’une âme ou le contact entre une âme et une atmosphère quelconque, ça dépend du monde où elle est, ça ! Puis c’est ça qui fait toutes les variations. Il n’y a pas une âme pareille. Il n’y a pas une âme pareille ! Vous prenez deux enfants dans une famille qui sont nés dans la même famille, le même père, la même mère, puis ils se développent différemment, parce que les âmes ont toutes différentes vibrations.
Une âme par exemple qui est née sous le signe du Cancer, puis une âme qui est née sous le signe du Poisson, elles vont vibrer différemment leur énergie. Un âme qui est née sous le signe du Cancer, elle a toujours une petite crainte en elle parce que c’est des gens sensibles. L’âme qui est née sous le signe du Poisson, elle a toujours une petite inquiétude en elle. Ça fait qu’elles sont faites différemment. On ne peut pas, nous autres, sur le plan matériel puis même sur le plan astral, voir comment est-ce que c’est fait une âme.
Mais si on était sur le plan morontiel, on pourrait voir que les âmes ce sont des cristaux de feu, et ces cristaux de feu là, ils ont des vibrations. Puis ce sont leurs vibrations différentes qui leur permettent d’avoir un enregistrement universel différent. Les âmes ont toutes des numéros. Si une âme n’avait pas de numéro, ce serait très très possible qu’elle se perde dans le cosmos local à la mort.
Un gars qui meurt, qui se fait frapper par une automobile, puis qui se retrouve en dehors de son corps, s’il n’y avait pas de numéro d’enregistrement, il pourrait en tant qu’âme, il pourrait être perdu. Alors qu’ayant un numéro d’enregistrement, même s’il reste proche du plan matériel pendant un certain temps, éventuellement il va y avoir quelqu’un de l’autre bord qui va le repérer. C’est comme un numéro “d’assurance sociale” (rires du public). Il n’y a pas une âme qui n’a pas un numéro “d’assurance sociale”.
Mais ça, il faut parler avec eux autres pour savoir ça. C’est intéressant, seulement tu ne parles pas trop, parce que si tu parles trop de ces affaires-là avec eux autres, ben, éventuellement tu ne peux plus travailler ; la vie, ça commence à être un petit peu “plate” (ennuyeuse). J’en parle un petit peu de tout ça, des structures de l’invisible, qu’est-ce qui s’en vient là, puis je ne vais pas trop loin, mais assez loin pour que vous trouviez ça intéressant. Oui madame ?
Question : (inaudible sur l’empressement d’évoluer).
BdM : Ah, ne vous occupez pas de ça ! Vous ne pouvez pas vous occuper de ça parce que c’est de la curiosité, ça ! Vous autres là, vous êtes bien puis vous voulez être pas bien ! Vous êtes bien, vous voulez être pas bien ! Être pas bien, c’est souffrir, dans le sens que quand tu commences à travailler… Quand tu commences à être en contact avec ces plans-là, il y a des changements vibratoires qui se passent dans ta conscience, puis tu ne vis plus ton humanité comme avant.
Avant tu allais au cinéma puis au hockey, puis tu avais une vie un petit peu… Tu étais innocent un petit peu, avant. Tandis que là, à partir du moment où tu arrêtes d’être innocent là, puis tu commences à être conscient là, c’est là que tu t’aperçois que la vie n’est plus comme avant. On ne peut pas reculer, puis il ne s’agit pas de reculer, seulement il ne s’agit pas de se presser non plus, parce que si vous vous pressez, vous allez spiritualiser votre nature puis automatiquement vous allez diminuer votre nature, vous allez vous couper de vivre.
Ne vous coupez pas de vivre, parce qu’un jour vous allez revenir, puis vous allez vouloir vivre, que vous soyez conscients ou n’importe quoi… Laissez moi finir ça… Je vous comprends, je comprends votre intérêt à vouloir évoluer, puis tout ça. Mais je vous dis un jour, qu’à partir du moment où ils vont vous prendre en main, à ce moment-là vous allez vouloir débarquer du train, puis là vous ne pourrez plus ! Là, si je leur parle pour répondre à votre question : “Pourquoi est-ce que l’Homme veut évoluer” ? Ils disent : “Parce que son âme est incertaine”. C’est l’incertitude.
Si vous aviez de la certitude dans votre être, vous ne seriez pas intéressés à évoluer. C’est une incertitude, puis l’incertitude est basée sur quoi ? Ben, elle est basée sur un nombre de facteurs, peut-être tu n’as pas de job, peut-être tu n’as pas de mari, peut-être tu es une sœur, peut-être tu n’es pas heureuse, peut-être qu’il te manque ci, peut-être qu’il te manque ça. Mais s’il ne vous manquait rien, vous ne seriez pas intéressés à évoluer !
Les gars qui viennent dans mes conférences ou mes séminaires, ce n’est pas Donald trump ! Si je disais à Donald trump : “Viens donc me voir, viens donc, je vais te donner un séminaire”, il dirait : “Moi, je ne suis pas intéressé à vos séminaires, moi je construis des hôtels, des casinos aux États-Unis, je suis très bien”, puis il aurait entièrement raison ! Nous autres, il nous manque tous quelque chose. Puis ça, ça fait partie du mouvement de l’âme, c’est comme ça qu’ils nous accrochent.
Si vous aviez tout, ça serait bien trop difficile pour vous autres de venir ici. La seule raison que vous venez ici puis que vous suivez des gars comme moi depuis des années, c’est parce qu’il y a une partie de vous autres qui manque, vous n’êtes pas satisfaits. Là, je ne vous dis pas que vous devez être insatisfaits, puis être insatisfait ce n’est pas bon, ça fait partie de l’évolution, tous les gens qui sont en évolution de conscience sont insatisfaits !
Seulement si vous avez la chance d’être satisfaits, ben, restez avec votre satisfaction puis oubliez le reste. Vous ne pensez pas à moi quand vous faites l’amour à votre mari ! (rires du public). Mais je suis sûr qu’il y en a qui sont assez insatisfaits pour essayer de faire les deux en même temps ! (Éclats de rire du public). Quand vous êtes bien, restez donc bien ! C’est affaire de conscience puis de… Moi je n’ai pas de mérite d’être conscient, ils m’ont arnaqué moi, en 69.
Pensez-vous que je serais ici ce soir ? Pensez-vous que je serais allé voir ça, un gars comme Bernard de Montréal, avant 69, “no way” ! J’aurais été en science puis j’aurais été bien là ! Moi, je me suis fait accroché par eux autres ! J’étais un initié, je n’avais pas le choix ! Mais vous autres, vous avez un choix, puis votre choix, c’est de grandir, puis c’est intéressant, mais toujours de vous protéger contre “too much” de tout ça.
Protégez vous contre trop de conscience, trop de ci, trop de ça. Occupez-vous de vos femmes, de vos enfants, de vos jobs, ainsi de suite, allez faire du ski, achetez-vous des “Ski-Doo” ! Sans ça, la première chose, le gars il perd son job, il n’est plus intéressé au sexe, il n’est plus intéressé à faire l’amour à sa femme, il n’est plus intéressé, il veut devenir conscient ! Là, quand vous pensez à fusionner, là vous êtes faits à l’os !
Question : (inaudible sur la croyance).
BdM : Si vous ne croyez pas, vous n’en avez pas de problèmes. Si vous croyez, vous avez des problèmes puis vous êtes sujets à être arnaqués. Croyez pas. La croyance ça fait partie du mensonge, la croyance ça fait partie de l’incapacité de l’Homme de leur faire face. C’est de “s’assujettir à” ! Dans l’évolution de la conscience supramentale sur la Terre, l’Homme ne croira pas.
Puis si on regarde l’Homme dans deux, trois, quatre, cinq, six, sept-cents ans, c’est fait. L’Homme ne pourra même plus croire. Il n’aura même plus les mécanismes intérieurs pour croire, parce que sa pensée aura été changée par de la télépathie. Croyez pas, apprenez ça, si vous apprenez ça… Parce que croire est à l’involution ce que pas croire est à l’évolution. (Intervention d’un participant : inaudible). BdM : Laissez faire, laissez faire, laissez faire, si vous ne croyez pas, vous vous protégez, si vous vous protégez, vous êtes “safe”. La croyance, c’est le début du mal.
Question : (inaudible, sur la vibration).
BdM : La vibration, elle va grandir au fur et à mesure où vous allez vous habituer en tant qu’ego à supporter ce que vous savez, sans croire. Moi, la seule raison que je ne capote pas, c’est parce que je ne crois à rien.
Question : (inaudible, sur les numéros d’enregistrement de l’âme).
BdM : Les numéros d’enregistrement ? Les âmes ont toutes différents enregistrements, tous différents.
Question : (inaudible sur l’âme).
BdM : Toutes les âmes ont des enregistrements. Toutes les âmes ont une vibration qui peut être remarquée, saisie par les plans à tous les niveaux. Est-ce que je peux continuer la conférence là ? (rires du public). Puis vous, Madame, vous là, apprenez à me laisser, c’est important avec vous, parce que je vous sens, quand je parle dans un corridor là, laissez-moi en paix, ne cherchez pas à me parler, je sais que vous m’aimez bien puis vous êtes bien fine, mais apprenez, parce que premièrement ça me dérange, parce que ça me force à prendre conscience de vous.
Puis il faut que je sois libre, il faut que je sois capable de passer à travers vous autres, puis ne pas être obligé de toujours vous servir, vous servir. Ça, ça fait partie de respecter ma personne. Ça fait que même si vous m’aimez bien gros, vous êtes bien fine, ça je l’apprécie, allez plus loin que ça ! Laissez moi libre, OK. Calmez votre enthousiasme, vous avez un enthousiasme spirituel abominable ! Ça va se brûler au cours des années mais ça fait partie de grandir. Ce n’est pas parce que je ne vous aime pas, je vous aime bien mais apprenez ça !
Bon, je travaille, OK. Je continue. Je vais continuer là, c’est parce qu’en public, j’aime ça qu’on se pose des questions un petit peu de temps en temps. Y a-t-il des questions ? (rires du public). Là-bas dans le fond !
Question : (inaudible, sur le Bouddha).
BdM : Ah ça, c’est intéressant ! La fusion, c’est un constat universel. L’état d’éveil de Bouddha, c’est un état mystique. On n’est plus là, on est rendu en 1997, puis on a évolué depuis Bouddha. On est rendu dans le plan mental intégral, on est rendu dans le contact télépathique, on est rendu dans l’ouverture des circuits universels. Le Nazaréen s’est incarné pour qu’on puisse aujourd’hui parler avec eux autres deux-mille ans plus tard.
On est rendu dans la compréhension du Principe de l’Amour, on est rendu dans la systématisation consciente et intégrale du moi humain. Bouddha c’est un mystique, on n’est plus là-dedans, c’est fini ça ! C’est le haut astral Bouddha. On est rendu dans le mental intégral. Tout à l’heure, il y a du monde qui vont se matérialiser chez nous dans notre environnement puis on va parler avec eux autres. Puis ce sont des êtres qui peuvent avoir différentes couleurs, différents rayonnements.
Il y a des êtres dans l’univers mental qui sont totalement orangés en couleur, on peut parler avec des êtres orangés, on n’est plus dans le temps de l’involution. Les initiés du passé ont fait un travail, ont fait leur job. Ils ont établi un niveau de conscience sur la Terre pour la suprématie des plans astraux, puis dans l’évolution, la conscience sur la Terre qui va être établie par le Principe de l’Intelligence, ça va être pour la suprématie du plan mental.
C’est un autre “board game”, on évolue. Après l’évolution de la sixième race-racine, on va commencer la dernière évolution, ça va être l’évolution Jupitérienne. L’Homme n’aura même plus besoin de corps physique parce que sa vibration va être tellement haute qu’il ne pourra plus rester dans le corps physique. L’Homme va avoir une conscience morontielle, il va se matérialiser jusqu’à un certain point, il va se dématérialiser, puis il va faire partie des gouvernements invisibles dans l’univers systémique qui contrôle l’évolution des unités de conscience humaine.
Ça fait qu’on n’en est plus là ! Bouddha, c’est vieux ça ! Il est bien fin mais c’est vieux ! C’est comme le Nazaréen… Le Nazaréen, s’il avait été intelligent, il ne serait pas mort sur la croix, il n’aurait pas été pris dans le mensonge cosmique. On avance, on avance… Pensez que l’Homme avance, OK. Bon, je peux travailler ? Ils disent que c’est important pour un Homme conscient, en évolution de conscience, que la lumière c’est intégral.
Qu’est-ce que ça veut dire ça, que la lumière est intégrale ? Ça veut dire qu’à partir du moment où l’Homme est capable en tant qu’être conscient de parler, il est capable en tant qu’être conscient d’établir, donc il est capable en tant qu’être conscient de circonscrire la réalité selon ses besoins, selon ses œuvres et selon sa vision des choses. Comprenez-vous ça ?
Autrement dit, j’essaie de vous faire participer un petit peu au niveau vibratoire à une constante universelle qui fait partie d’une conscience en fusion, pour que vous autres, en tant qu’unités de conscience, vous puissiez bénéficier un petit peu de ce que vous êtes. Sachez que le petit peu que vous êtes, le petit peu que vous savez, c’est déjà grand puis c’est déjà intégral. Mais il s’agit, vous autres, de l’élargir puis de l’élargir, puis de l’élargir ! Puis ça, ça fait partie de votre évolution.
Les sciences qui vont venir, moi j’en établis là de la science, il va y en avoir d’autres, il y a du monde qui vont en faire des conférences plus tard, il y a du monde qui vont écrire plus tard, il y a des traités sur la psychologie supramentale qui vont être merveilleux plus tard. Ça, ça fait partie de l’évolution de cette conscience-là, parce que de la conscience, c’est un champ d’énergie qui grandit, puis qui va nous sortir constamment puis graduellement des référents qu’on a aujourd’hui.
Puis c’est pour ça qu’on va vivre une certaine initiation parce que l’ego va être déchiré, et l’âme, elle va réellement être mise en “salep” (farine). Y en aurait-il parmi vous autres qui commencent à sentir depuis quelques années qu’ils sont un petit peu plus conscients ? Un petit peu plus conscients, bon, c’est ça ! Mais il s’agit de vous habituer à l’être. Puis ça, c’est long !
Ils disent que c’est important que l’Homme comprenne qu’il va être confronté au mensonge constamment, constamment, constamment, constamment, constamment, constamment à tous les niveaux, dépendant de son niveau de conscience, jusqu’à tant qu’il ait intégré son énergie. Ça fait que je n’ai rien contre le mensonge, ça fait partie des structures psychiques du moi involutif.
Par contre, je sais que l’Homme, pour en arriver à intégrer sa nature, il faut qu’il en arrive à prendre conscience que le mensonge fait partie de la réalité planétaire de son moi. Ça, ça va amener l’Homme à une conscience vibratoire. Quand vous allez avoir une conscience vibratoire, vous allez être un maître à penser, ça va être facile pour vous autres de savoir, ça va être facile pour l’Homme d’être, ça va être facile pour l’Homme de comprendre.
Puis même votre programmation va être sujette à vos redressements, vous serez capables de redresser votre programmation parce que vous serez à ce moment-là en contrôle de votre éther, puis vous serez en contrôle de vos énergies. Donc vous pourrez neutraliser certains aspects karmiques, puis vous serez capables éventuellement d’établir votre volonté sur la volonté de l’ajusteur de pensée.
Quand vous serez capables en tant qu’Hommes d’établir votre volonté par-dessus celle de l’ajusteur de pensée, à ce moment-là vous aurez compris que l’Homme est un être réellement de lumière, point final ! En attendant, c’est un acheminement qui fait partie de l’évolution de l’Humanité. On a été des “petits culs” assez longtemps ! Un jour il faut que ça arrête ! Puis parler avec eux autres, c’est comme parler avec les “Oris”. Parce que si vous commencez à les spiritualiser vous autres, vous êtes faits à l’os !
D’abord, ils sont totalement prépersonnels, ils sont totalement en dehors de la forme. Moi, je leur ai dit : “Si je meurs avant le temps, moi je vais vous faire la guerre, je vais vous faire la guerre, arrivé de l’autre bord ! Arrangez-vous, câlisse, que je meure quand ça me tente”… Je vais leur faire la guerre, ils le savent ! Puis je leur fais admettre que je vais leur faire la guerre. Parce que moi j’arrive conscient de l’autre bord, “checke” les claques ! T’es fait à l’os ! Al Pacino ! (rires du public). Mais il y a des dimensions dans la conscience que je ne peux pas vous transmettre… Fin de l’enregistrement.
mise à jour le 21/08/2024