Le concept de la supériorité des plans

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Psychologie évolutionnaire 36

« La psychologie évolutionnaire, c’est essentiellement l’élucidation du mystère humain mais à partir des plans. L’Homme, historiquement parlant, l’Homme lorsqu’il a étudié sa condition, il l’a toujours étudiée en fonction de sa réflexion dans le monde, de ses analyses. Et une telle étude, c’est très limité parce que ça ne prend pas en considération son Esprit. Puis quand je dis “son Esprit”, je veux dire l’intelligence de son … » BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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La psychologie évolutionnaire, c’est essentiellement l’élucidation du mystère humain mais à partir des plans. L’Homme, historiquement parlant, l’Homme lorsqu’il a étudié sa condition, il l’a toujours étudiée en fonction de sa réflexion dans le monde, de ses analyses. Et une telle étude, c’est très limité parce que ça ne prend pas en considération son Esprit. Puis quand je dis “son Esprit”, je veux dire l’intelligence de son Esprit. Intellectuellement parlant, quand on parle d’Esprit, on parle d’intelligence mais dans un sens subjectif.

Alors que dans le sens occulte, lorsqu’on parle d’Esprit, on parle de communion avec un autre plan, c’est-à-dire de l’expression dévoilée du moi, et lorsque le moi se dévoile à l’Homme, une fois que l’ego est suffisamment habitué à cette sorte de dépersonnalisation là, il est évident que l’Homme découvre des aspects de sa conscience ou de son expérience, ou de son mystère, qui ont tendance à créer dans son ego une sorte d’effroi ou une sorte de fascination.

Beaucoup de gens, beaucoup de personnes sentent l’effroi parce qu’ils vivent une certaine crainte par rapport à l’inconnu, alors que d’autres vivent une fascination, c’est-à-dire une complicité psychologique ou occulte, ou spirituelle, avec des mondes qu’ils n’ont pas encore su dominer. Dans ce dernier cas, l’approche de l’Homme ou la relation entre l’Homme et les plans devient naturellement une initiation, c’est-à-dire une progression suffisamment ardue de l’ego sur des chemins inexplorés de sa propre conscience, dont le résultat est une révélation personnelle, c’est-à-dire une réévaluation de son moi par rapport au monde ou par rapport à ce qu’on appelle les plans ou l’invisible.

Ceci éventuellement mène ou force l’Homme, non pas simplement à une réévaluation de son moi, mais à une rééducation de son ego par rapport à des plans qui se constituent en fonction de sa conscience comme étant des plans supérieurs. Ce que je veux développer avec vous aujourd’hui, c’est le concept de la supériorité des plans, le concept de la supériorité des plans qui fait naturellement partie de l’ignorance involutive de l’Homme !

L’Homme a tendance à considérer les plans comme étant supérieurs à lui parce que les plans étant intemporels, non conditionnés par la spatialité matérielle, semblent avoir un avantage sur lui, en ce qui concerne, soit la profondeur de la connaissance ou l’étendue de la connaissance, ou l’origine de la connaissance ou le caractère plus vaste des énoncés de la conscience ou de la connaissance.

Pendant l’involution, autrement dit pendant l’âge du sommeil, ce que j’appelle l’âge du sommeil, pendant cette période où l’Homme était incapable de réellement se subdiviser en être intégral et en être unifié à la fois, sa réflexion le forçait pour des raisons spirituelles et religieuses, à constater les mondes parallèles comme étant des mondes supérieurs parce que ces mondes-là étaient naturellement liés au-dessus d’une sorte de divinité.

Avec la conscience évolutionnaire qui est apparue au vingtième siècle, une réévaluation profonde a été faite par certains initiés, par certains Hommes, une évaluation qui a donné naissance à une psychologie réellement particulière de l’Homme, c’est-à-dire à une science extrêmement occulte de son savoir. Et quand je dis “une science occulte de son savoir”, je veux dire une science basée, fondée essentiellement sur sa lutte contre l’invisible.

Autant l’Homme de l’involution a été soumis à l’invisible à travers des sentiers spirituels ou religieux, ou même occultes, autant l’Homme de l’évolution, l’Homme dont la psychologie est foncièrement évolutionnaire, autant cet Homme-là ou ces Hommes-là, au cours de l’évolution, se sentiront obligés éventuellement de réaliser que la nature de l’invisible est foncièrement anti-Homme, dans la mesure où l’Homme n’est pas capable, au tout début de son expérience, de constater les motifs obscurs de son lien avec ces plans-là.

Et dans la mesure de certaines expériences qui sont effectivement objectives, certaines personnes, certains Hommes – moi j’en suis un – ont pris conscience dans leur relation avec les plans que le concept de supériorité qui leur avait été octroyé pendant l’involution, était né d’une faiblesse fondamentale de l’Homo sapiens par rapport à l’Homme non matérialisé ou l’Esprit.

Et cette faiblesse fondamentale là est née ou est le résultat d’une conscience appauvrie par l’amour spirituel, d’une conscience non aiguisée, non aguerrie par la lutte qui résulte de la conscience de la domination des plans sur l’Homme ; ce qui est à la source, à l’origine de l’involution de l’inconscience ou de l’ignorance primordiale de l’Humanité par rapport aux sources de toutes formes de connaissance.

Autant la réflexion a permis à l’Homme d’observer, de constater ou d’élucider sa relation avec le plan matériel, autant la réflexion de l’Homme par rapport au plan invisible ou par rapport au plan occulte de sa conscience, a donné naissance à une forme d’assujettissement spirituel ou religieux d’une telle profondeur, d’une telle grandeur que, très peu d’Hommes sur la Terre aujourd’hui, sont en moyen ou ont les outils nécessaires pour à la fois s’unifier ou communier, si vous voulez, avec ces plans-là, et en même temps, dans une même mesure, en être parfaitement indépendants.

Et l’évolution de l’Humanité, que ce soit fait sur une base de deux-mille ans, dix-mille ans, quinze-mille ans, c’est absolument sans importance. Mais l’évolution de l’humanité qui sera ultimement l’évolution de l’intelligence humaine – l’Humanité n’étant que le vaisseau de cette énergie-là, quelle que soit sa forme, quelle que soit sa transmutation, sa transformation – mais l’évolution de l’intelligence humaine au cours des âges à venir, mènera éventuellement l’Homme à faire des observations et des constats concernant les mondes parallèles avec des outils qui, aujourd’hui, sont réellement soit inexistants chez lui ou en veilleuse.

Et lorsque l’Homme aura finalement franchi le seuil de son sommeil profond, il entrera en contact mental, télépathique, avec des plans, des mondes, dont il apprendra assez rapidement les lois fondamentales et occultes. Et ceci finalement libérera l’Homme, libérera l’Humanité, et permettra éventuellement que s’établisse sur cette planète, une nouvelle convention humaine, un nouveau contrat social entre l’Homme et les mondes parallèles.

J’aime souvent faire allusion à l’évolution de la science depuis cent ans, c’est une évolution qui est extrêmement rapide, qui est partie d’une science très mécanique dans l’âge industriel, pour finalement rejoindre les grandes aspirations de l’Homme moderne dans sa technologie avancée d’aujourd’hui. Et ça, c’est seulement depuis cent ans. Le chemin que certains Hommes ont parcouru sur la Terre en quelques années, sur le plan occulte, est encore plus vaste, parce que non seulement rejoint-il les études de la matière, mais il rejoint aussi les études des mondes parallèles, c’est-à-dire le monde des esprits.

Et tout n’a pas été dit et écrit sur le monde des esprits, que ce soit des esprits désincarnés ou des esprits qui ne se sont jamais incarnés, c’est sans importance, parce que toute intelligence qui n’est pas incarnée dans la matière est sujette à des lois et à des conventions qui dépassent en général l’entendement de l’ego. Et le besoin de l’Homme au cours de son évolution, au cours de son ascendance vers sa propre lumière, sera celui d’élucider sa relation avec ces mondes-là afin que l’Homme en arrive un jour à réellement pouvoir mettre une fin à sa programmation et s’instruire d’une vie qui convient finalement à son Esprit incarné, son Esprit réellement éveillé aux lois de la matière et aux lois de l’invisible.

Ceci va prendre le temps que ça doit, c’est une évolution, et étant une évolution ça représente une nouvelle direction que l’ego va se donner à lui-même, afin d’avoir un meilleur entendement de la vie, aussi afin de posséder ou d’accéder à une plus grande liberté d’expression sur le plan matériel.

Aujourd’hui, l’Homme est extrêmement serré dans son expérience parce que le monde matériel, le plan matériel lui crée suffisamment d’impressions ou crée suffisamment d’impressions à son ego, qu’il ne s’est pas identifié avec lui-même qui est sans identité, pour que l’Homme retrouve dans sa société une sorte de sécurité qui, un jour ou l’autre, peut lui être enlevée soit par la mort ou par la guerre, ou par les fléaux ou par les accidents de la vie.

Alors que pour un être conscient, c’est-à-dire un être éveillé aux lois occultes et surtout aux lois du mensonge qui représentent sa relation avec des mondes dont il ne connaît pas les lois, dont il ne connaît pas les intentions, et avec lesquels il a des relations extrêmement succinctes, un tel Homme éventuellement en arrivera finalement à se libérer de l’inconnu. Et pour un Homme, se libérer de l’inconnu, ça veut dire quoi ?

Ça veut dire finalement en arriver à accéder à un plan de conscience suffisamment élargi pour que lui, en tant qu’ego, sache sans aucune retenue, qu’il est essentiellement maître de sa propre destinée. Et être maître de sa destinée, ça veut dire avoir l’énergie mentale suffisante pour pouvoir s’exécuter volontairement dans la vie, avec intelligence dans la vie, et pouvoir finalement aussi comprendre la valeur intrinsèquement universelle de ce qu’on appelle l’amour qui, aujourd’hui, est extrêmement travesti en tant que concept.

Autant pendant l’involution, on a réfléchi à des questions fondamentales, autant pendant l’involution, on a réfléchi à des données, sur des données, qu’on ne pouvait pas parfaitement saisir, parce que l’Homme n’avait pas conscience de l’ampleur de sa conscience. Autrement dit, l’Homme n’était réellement pas conscient de sa capacité de s’instruire de lui-même, et cela par une seule voie, celle du démantèlement du mensonge cosmique dans sa conscience qui dérive de son lien occulte, soit avec le plan astral ou soit avec le plan mental, créant pour lui l’illusion psychologique d’une certaine connaissance extrêmement refroidie.

Alors que dans l’évolution, l’Homme aura une connaissance extrêmement dynamisée, instantanée, non renouvelable mais infinie, parce qu’il aura la conscience imprimée dans le pouvoir de sa parole. Et cette conscience imprimée dans le pouvoir de sa parole fera partie de la “diminalisation” de son moi, de son ego, de son intelligence matérielle par rapport au monde matériel ou par rapport à l’invisible. Et à partir de ce moment-là, l’Homme cessera sur la Terre d’appartenir ou d’avoir des liens retardataires avec la mémoire de sa race ou avec les systèmes idéologisés d’une conscience de masse vouée à l’extinction intellectuelle.

Quand je dis “l’extinction intellectuelle”, je veux dire que, quels que soient les talents de l’Homme en tant qu’être mécanique, quels que soient les talents de l’Homme en tant qu’être pensant mécaniquement, ces talents-là l’enfermeront toujours dans une enveloppe dont les murs deviendront de plus en plus opaques, parce que la lumière se retire quand trop d’intellect intervient dans la conscience, et vous n’avez pas besoin d’aller très loin pour faire le constat de ceci.

Si on regarde le mouvement nazi en Allemagne dans les années 30/40, si on regarde le développement technique, le génie organisationnel du Reich allemand, si on regarde la puissance volontaire de son chef, si on regarde la dynamique militaire de son peuple, ce que l’on a pu construire dans quelques années pour défier finalement l’alliance occidentale judéo-chrétienne, on réalise très bien que l’intellect, l’intelligence intellectualisée ou mécanique n’est pas à l’abri de la noirceur. Il n’est pas une preuve de lumière chez l’Homme.

Si on rapporte ça sur un plan individuel, si on rapporte cette condition sur un plan individuel, on s’aperçoit que l’Homme ne pourra prendre conscience de lui-même, c’est-à-dire s’établir en tant qu’être intelligent que dans la mesure où il aura suffisante individualité pour ne pas s’assujettir à la mémoire de la race. Et ça, ce n’est pas évident pour un être humain normal, ce n’est pas évident pour un être humain éduqué, ce n’est pas évident pour un intellectuel mécanisé.

Parce que l’ego dans sa réflexion, à cause de la nature astrale de la réflexion, est incapable de faire la différence entre l’intelligence involutive, l’intelligence évolutive, la réflexion intellectuelle ou l’émission créative d’un moi réellement conscientisé, de sorte qu’aujourd’hui, un être qui se conscientise dans le monde est un petit peu comme une brebis à travers les loups, est un petit peu une unité parmi une multiplicité d’autres unités inconscientes.

Donc l’Homme conscient aujourd’hui, s’il n’est pas en conscience intégrale, c’est-à-dire, s’il n’a pas un centre extrêmement défini de lui-même que seule une initiation peut créer – et je dis bien que seule une initiation peut créer – qu’on veuille l’initiation, qu’on ne veuille pas l’initiation, l’initiation sera toujours une mesure de l’impuissance de l’Homme, alors que l’initiation devrait être la mesure de la puissance de l’Homme. Mais on demande toujours que l’initiation soit à notre mesure personnelle, elle ne le sera jamais.

L’initiation n’épouse pas le désir, les volontés, la petitesse de l’ego, l’initiation n’épouse pas quoi que ce soit qui fasse partie de la conscience involutive de l’Homme, au contraire. L’initiation le dérange, l’arrache et le projette dans un mouvement qui, originalement, trouble son Esprit, trouble sa petitesse, trouble sa petite sécurité, parce que l’Homme est essentiellement petit, même s’il veut être grand, même si on lui dit qu’il est grand, même s’il se croit grand, il est encore petit.

Et mon expérience m’a démontré depuis des années que la relation entre les Hommes de grande conscience et les Hommes de petite conscience est très évidente à un être conscient, mais elle ne l’est pas à un être qui ne l’est pas. De sorte que l’Homme en évolution de conscience ou un être qui est en évolution de conscience… Non pas pour des raisons sociales, non pas pour des raisons philosophiques, mais pour des raisons de transformation profonde de lui-même qui, semblerait-il, est le but original de tout Homme qui cherche – parce que le but de l’Homme qui cherche originalement, c’est celui de découvrir quelque chose d’autre – mais trop d’Hommes cherchent une découverte qui leur plaît.

Et lorsqu’elle vient, pour n’importe quelle raison, lorsque vient l’initiation de l’Homme, c’est-à-dire l’exécution d’un plan de vie qui ne convient plus à son ego pour le déraciner réellement de son évolution, très peu d’Hommes ont la capacité, la force, l’intelligence réelle, de convenir avec un domaine d’expérience qui tue dans l’Homme sa petitesse. Pendant l’involution, l’Homme a été abusé par les religions, a été abusé par les sectes, a été abusé par différentes idéologies non pas volontairement, mais parce que ces organisations, ces organismes, ces forces sociales, étaient greffées à une inconscience fondamentale.

Alors que dans l’évolution, la transformation de l’Homme, l’éveil de sa conscience, ainsi de suite, ira toujours plus loin, plus profondément que les forces occultes, religieuses, ou spirituelles, de l’involution sont allées, parce que dans l’évolution, la transformation de l’Homme sera en dehors de ses mains, elle viendra d’en haut, elle viendra de son Esprit, transpercera l’âme, troublera l’ego pour créer finalement une unité foncièrement révélée à lui-même, au lieu d’une unité que lui cherche à se révéler, comme ce fut le cas pendant l’involution, alors que les Hommes se joignaient à des idéologies parce que ça faisait leur affaire.

Dans l’évolution, l’Homme ne se joindra à aucune idéologie parce que le mouvement de l’Esprit sera totalement voilé. Mais ça, c’est simplement un aspect de cette transformation future de l’Homme, et dans la mesure où l’ego aura finalement apprivoisé les forces occultes en lui – et quand je dis “apprivoisé”, je veux dire, dominé les forces occultes en lui qui, pendant l’involution, l’avaient dominé – l’Homme ne pourra pas reconnaître sa propre puissance, parce que la puissance de l’Homme n’est révélée à lui que lorsqu’il a détruit en lui-même les forces ou la crainte des forces qui sont sous-jacentes à son ego.

Donc un Homme qui craint ou qui vit une crainte, de n’importe quelle sorte, de n’importe quelle dimension, de n’importe quelle manière, vit toujours une crainte par rapport aux forces qui sont en lui et qui utilisent la crainte pour continuer à dominer son inconscience. Donc, ça sera réellement du ressort de l’Homme de s’élever au-dessus de ces mécanismes-là qui constituent pour lui les frontières de son moi.

Une fois que ceci sera établi chez l’Homme et qu’il sera réellement à l’extérieur de son moi, à l’extérieur du cercle qui constitue son identité psychologique, l’Homme entrera dans une autre sphère qui constituera son identité universelle. Et à ce moment-là, l’Homme pourra commencer à contester, à éclairer, à développer, à exprimer ce qui n’a jamais été pensé par lui en tant qu’être de l’involution.

Et c’est à ce moment-là qu’on aura finalement dans le monde accès à des connaissances, que des Hommes apporteront dans le monde des connaissances qui n’ont jamais été vérifiées, qui ne seront jamais vérifiées que par l’Homme lui-même, des connaissances qui seront suffisamment objectives dans leur réalité pour donner à ces individus finalement un souffle de vie qui sera très représentatif de sa liberté.

Alors le problème de l’Homme ou les quelques problèmes de l’Homme se situent de la façon qui suit. Premièrement, l’Homme a extrêmement besoin dans la vie d’être sécurisé. Au lieu de se créer sa sécurité, il a besoin d’être sécurisé par n’importe quel mécanisme que lui offre sa société. Et un Homme qui doit être sécurisé de l’extérieur de lui-même, au lieu de se sécuriser par lui-même par sa puissance, par sa volonté, par son intelligence, ainsi de suite, est automatiquement affaibli dans sa conscience parce qu’il ne possède pas les outils nécessaires pour se révéler à lui-même.

Qu’est-ce que ça veut dire se révéler à soi ? Se révéler à soi, ça veut dire finalement s’élever au-dessus de la conscience de la masse ou de sa race pour pouvoir, seul, constater, contempler sa relation avec des mondes qui, pendant l’involution, ont violé son Esprit pour des raisons de lois d’involution, pour des raisons cosmiques, pour des raisons systémiques, dont on ne peut pas les blâmer humainement parlant, parce que les mondes sont structurés pour qu’évoluent les unités de conscience qu’on appelle “les Hommes”.

Tant qu’un Homme n’est pas arrivé au point où il peut, par sa propre parole, projeter dans le monde, créer dans le monde une forme-pensée qui fait partie de sa vibration, et non pas de la réflexion de son ego, l’Homme ne peut pas accéder à ce qu’on appelle la connaissance. La connaissance étant dans le nouveau temps cette capacité de s’informer soi-même sans limite, sans borne, sans condition, de la nature de la vie matérielle et de la nature de la vie spirituelle, et de la nature de la vie cosmique.

Si l’Homme n’est pas capable de s’instruire de lui-même, comment voulez-vous qu’il instruise les Hommes ! Et si l’Homme ne sent pas, quand il parle aux Hommes, qu’il libère les Hommes, mais sent plutôt, quand il leur parle, qu’il les asservit d’une manière ou d’une autre, s’il ne voit pas la différence entre la mise en liberté de l’Homme et l’asservissement de l’Homme, il ne peut pas lui-même être libre, parce que, ce qui succède à la liberté, ce qui découle de la liberté, le corollaire de la liberté, c’est la capacité de l’être de rendre les autres tels que lui-même, libres.

Et ceci définit toute la gamme, toute la gamme de l’expérience humaine par rapport à d’autres expériences humaines. Ce qui m’amène à dire qu’un être conscient dans la vie, à quelque niveau qu’il soit, dans quelque domaine qu’il soit ou en relation de quoi que ce soit, travaillera toujours pour libérer l’Homme dans la mesure où lui sera libre. S’il n’est pas libre, il ne travaillera pas pour libérer l’Homme, il travaillera autrement.

Et s’il ne travaille pas pour libérer l’Homme, il ne fait pas partie de ce qu’on appelle, pour des raisons purement didactiques, d’une race-racine, c’est-à-dire d’un mental renouvelé, c’est-à-dire d’une intelligence créative, c’est-à-dire d’un moi universalisé, c’est-à-dire d’un moi capable de se souffler sa propre vie mentale, parce qu’un Homme conscient doit être capable de se souffler à lui-même sa propre vie mentale. Alors que pendant l’involution, on lui soufflait une vie mentale, on l’inspirait.

On a été tellement inspiré pendant l’involution qu’aujourd’hui, dans l’évolution, à la fin du vingtième siècle, l’Homme est totalement aliéné. Donc un Homme qui ne peut pas se souffler à lui-même une vie mentale, c’est-à-dire se créer pour lui-même et ses amis, ses frères, les Hommes, une vie mentale qui constitue en soi l’exercice de sa volonté, mise à la disposition d’une Humanité qui doit avec le temps s’affranchir de ce qu’on appelle le mensonge cosmique, c’est-à-dire des conditions involutives d’une programmation totalement astrale, un tel Homme ne peut pas se considérer libre, parce qu’il n’y a pas dans la liberté réelle, dans la liberté systémique de l’être, il n’y a pas de conditions qui permettent à l’Homme de se suffire à lui-même sans suffire aux autres.

Donc pour que l’Homme soit réellement libre, il doit exorciser de sa conscience toute forme de dictature, toute forme de domination, toute forme de machiavélisme, toute forme d’asservissement des autres qui gravitent ou qui sont en relation avec lui, en tant qu’êtres appartenant à une société quelconque.

Mais si l’Homme n’est pas capable de se souffler sa propre vie, c’est-à-dire devenir pour lui-même, par lui-même, son propre philosophe, son propre maître, son propre ci, son propre ça, s’il n’est pas capable instantanément d’établir les conditions fondamentales d’une existence éveillée que, tous les Hommes, de par leur expérience en relation avec la sienne, conviendront ou conviendraient qu’une telle forme de liberté réelle – parce qu’ils ont suffisamment leur conscience pour, par eux-mêmes et pour eux-mêmes, s’éveiller à une telle liberté et devenir à la fois les juges et les jugés – il n’y a pas pour l’Homme de liberté sur la Terre.

Et il n’y aura pas pour l’Homme de liberté sur la Terre parce que la liberté dont parle l’Homme de l’évolution, la liberté que l’on retrouve dans le codex d’une instruction universelle n’est pas fondée sur l’approbation ou la désapprobation des autres. Elle est fondée sur la gestion de son propre patrimoine, sur la gestion de nos propres énergies, gestion suffisamment aiguisée, intelligente, équilibrée, pour que l’Homme, en tant qu’être, réalise instantanément, lorsqu’il est en expression relationnelle par rapport aux Hommes, qu’il réalise qu’il affranchit toujours quelqu’un en relation avec lui.

Si l’Homme dans sa vie, dans son action, n’affranchit pas quelqu’un, mais le désaffranchit, l’asservit pour des raisons moins grandes, plus idéologisées, plus fictives, plus astrales, l’Homme n’est pas libre. Donc si nous regardons l’évolution dans la conscience humaine, si nous regardons le phénomène de la conscience évolutionnaire, nous ne pouvons le regarder que sur une base individuelle.

On ne peut pas le regarder sur une base collective parce que lorsque l’Homme sera arrivé à vivre une conscience collective individualisée systémique, l’Homme n’appartiendra plus à la conscience de la Terre. Ça sera l’évolution de la période jupitérienne et les Hommes ne seront plus ce qu’ils ont été, c’est-à-dire des animaux intelligents.

Mais lorsque nous faisons l’énoncé qu’une conscience créatrice, c’est une conscience qui permet à l’Homme de s’allumer lui-même, de créer sa propre lumière, de s’éveiller à sa propre lumière, et d’établir par lui-même, pour lui-même et les autres, des constats universels qui constituent finalement les rapports de la nouvelle liberté, ça implique, pour tout être en évolution, une réévaluation de sa relation psychologique avec sa civilisation.

Que vous le regardiez à un niveau ou à un autre, ça reviendra toujours à une réévaluation de son moi psychologique par rapport à la civilisation. Ce n’est pas parce que nous parlons de conscience ou d’éveil de la conscience, de conscience plus avancée que cette conscience est en opposition avec la civilisation. La conscience n’est jamais en opposition avec quoi que ce soit. Par contre, une conscience éveillée est totalement éveillée et capable de définir sa relation avec les civilisations, d’apposer les conditions qui lui plaisent dans sa relation avec le monde.

Sinon, l’Homme est assujetti astralement à la configuration psychologique de la conscience de sa race, et l’ego n’est pas capable de s’éveiller à sa propre réalité, c’est-à-dire d’établir lui-même, par lui-même, pour lui-même et pour les Hommes, la fondation d’une nouvelle liberté. Donc ce que l’Homme découvrira de plus difficile dans son acheminement, dans son développement, dans son évolution, ce sera la maîtrise de ses émotions par rapport à son intelligence pure.

Et cette maîtrise de l’émotion humaine dépendant de chaque individu, chez l’homme ce sera d’une sorte, chez la femme ce sera d’une autre sorte, mais ça revient toujours à la même chose ; l’ego étant un peu comme le chien qui court après sa queue, l’ego étant toujours un être qui tourne en rond ou un être qui avance, qui recule, qui avance, qui recule, qui avance, qui recule.

Et ceux qui auront la chance – quand je dis “la chance”, je veux dire pour des raisons d’évolution, pour des raisons karmiques, pour des raisons d’expérience, pour des raisons de lien avec les plans – ceux qui auront la chance de vivre ou d’expérimenter la conscience ou sa relation avec d’autres plans d’une manière plus dirigée, plus directe, plus pénible, seront ceux qui, finalement, auront vaincu la crainte, parce qu’on ne vainc pas la crainte par soi-même, on ne vainc pas la crainte parce qu’on veut la vaincre. On vainc la crainte lorsqu’elle nous est imposée, créée, dans toute sa dimensionnalité et maintenue à l’écart de notre réalité par notre propre lumière.

L’Homme ne pourra jamais grandir en conscience ou s’élever en conscience, ou devenir – appelez ça ce que vous voulez – universel, conscient, voyant, totalement voyant, ainsi de suite – l’Homme ne deviendra pas ce qu’il est, c’est-à-dire un être systémique dans une matérialité tant qu’il n’aura pas conquis la crainte. Et la crainte de l’un n’est pas la crainte de l’autre, mais la crainte sur la Terre est universelle.

L’involution a créé la crainte, constitué la crainte, développé la crainte, maintenu la crainte, pour dominer l’Homme. L’initiation solaire de l’Homme fera face à ses craintes, forcera l’Homme à faire face à ses craintes et aucun Homme qui est mis face à ses craintes ne peut pas ne pas prendre conscience de ses craintes. Il y a des niveaux d’expérience, il y a des mouvements de la lumière dans les recoins de l’Homme, dans les recoins de l’âme de l’Homme, qui forcent l’ego à finalement admettre que… “Ah ! Dans cette condition, en relation avec cet évènement, il y avait en moi de la crainte”.

C’est pour ça que si on demande quelle est la différence fondamentale entre l’involution et l’évolution, l’initiation astrale de l’involution ou l’initiation spirituelle et religieuse de l’involution qu’ont connue les anciens initiés ou les anciens maîtres d’œuvre, et l’initiation solaire de l’évolution, la différence est fondamentale.

Chez l’Homme nouveau, la crainte sera totalement détruite, et la mesure de l’Homme sera cette destruction de la crainte, parce que la crainte, la relation entre la crainte et l’ego demeure le lien occulte entre l’Homme et le plan astral. L’Homme retournera au plan de la mort, autrement dit au plan de la mort noire, c’est-à-dire au plan astral parce que la crainte en lui exercera son pouvoir magnifique qui est celui de l’attirer vers la chaleur, c’est-à-dire la fausse liberté, la fausse identité.

Alors que pour l’Homme nouveau, pour l’Homme conscient, pour l’Homme éveillé, pour l’Homme qui sera demain quelque chose qu’on ne connaît pas aujourd’hui, la crainte – et je parle de la grande crainte, la crainte de la mort, la crainte de l’inconnu, la crainte des forces, la crainte de sa relation avec des anciennes divinités qu’on appelait des guides spirituels, ou qu’on appelle des ajusteurs de pensée – la crainte quelconque, cette vicieuse “putréfication” de l’élément fondamental de la vie dans l’Homme qu’on appelle “la Lumière”, cette vicieuse “putréfication”, l’Homme conscient la rejettera dans sa lutte foncièrement étroite avec ce qu’on appelle l’occulte, c’est-à-dire les forces qui ont dominé l’ego et qui ont créé pendant l’involution le caractère luciférien de l’Homme planétaire.

Et nous n’employons pas le terme “luciférien” dans le sens religieux classique du terme, nous employons le terme “luciférien” dans le contexte cosmique, systémique de l’incarnation de l’âme dans une matérialité, où l’âme puise dans la mort les forces nécessaires pour s’exercer dans la matérialité et connaître ce que nous appelons “l’expérience planétaire”. Tout ceci fait partie du caractère luciférien de l’Homme, c’est-à-dire du caractère systémique d’une lumière qui ne peut pas dans l’Homme s’éveiller par elle-même, parce qu’elle est forcément liée, contrôlée, dominée, enveloppée dans une condition planétaire qu’on appelle “la crainte”.

Et que vous regardiez, que vous soyez de n’importe quel cadran, que vous soyez de n’importe quelle secte, que vous soyez de n’importe quelle religion, de n’importe quel peuple, de n’importe quelle croyance ou race, que vous soyez éduqués ou non éduqués, riches ou pauvres, puissants ou non, vous connaîtrez toujours la crainte, parce que la crainte fait partie de la relation entre l’Homme et un inconnu qu’il n’a pas dominé, c’est-à-dire du mensonge qui existe en lui, qui fait partie de son opacité, qui fait partie de son ignorance et qui fait partie du fait qu’il n’a pas encore maîtrisé en lui-même son propre Esprit.

La maîtrise de l’Esprit pour un Homme conscient, pour un être qui viendra, la maîtrise de l’Esprit pour cet être qui s’engendre par sa propre parole, qui engendre par sa propre parole, cette maîtrise ne peut venir que d’une lutte fondamentale entre son Esprit et d’autres niveaux d’esprits qui calquent ou qui créent en lui une réflexion, empêchant l’ego de savoir d’où il vient, quel est son origine, avec qui il est en communication, quelle est la nature de la pensée, d’où vient la pensée, où va la pensée, pourquoi la pensée, d’où détient-il cette capacité non animale d’extrapoler sur la réalité !

Et si l’Homme ne connaît pas les origines de ce mouvement de conscience, de supposée intelligence, il ne peut pas commencer à décoder ce que nous appelons le fil de l’intelligence. Le fil de l’intelligence étant cette rivière, ce courant infini qui unit toutes intelligences, matérielles, astrales ou mentales, c’est-à-dire tout mouvement de lumière sur un plan quelconque, dans une forme quelconque, infiniment ou éternellement, ce qu’on appelle “l’évolution de la sagesse”.

Et l’évolution de la sagesse, ce n’est pas une particularité de l’Homme. L’évolution de la sagesse, ça fait partie de l’évolution de la science de l’Esprit jusque sur les plans plus matérialisés où l’évolution de la sagesse devient pour un être incorporé dans la matière, l’évolution de la science moderne. Il y a une relation entre l’évolution de la sagesse sur le plan systémique, cosmique, et sur le plan purement matériel où on l’appelle… Où on lui donne le nom de “science matérielle”.

Et l’évolution de cette sagesse ne fait pas partie de l’exclusivité de l’Homme, elle fait partie d’un mouvement qui unifie les différents plans de sa réalité et qui donne à ce qu’on appelle “l’Homme”, c’est-à-dire l’ego incarné ou l’ego inconscient, l’impression d’être intelligent, impression qui est à l’origine de l’orgueil traditionnel, classique, biblique que l’on a personnifié comme étant le lien luciférien.

Lien qui est à l’origine de la conflagration des “ego” qui a donné naissance aux guerres, aux conflits, et à la scission des Peuples et des Nations, et des Races pour des raisons d’expérience de l’âme. Raisons qui, au cours de l’évolution future, quels que soient les temps – la chronologie des temps – forceront l’Homme à reconstituer son unité avec les mondes, afin de rapporter, ramener, dans l’histoire de sa civilisation une unité qui, finalement, servira toute l’Humanité au lieu de simplement enrichir une élite.

Mais l’Homme sera forcé de réaliser un jour, au cours de son évolution, que la progression de son intelligence, le développement de son intelligence, de sa conscience est voué ultimement, ultimement, à devenir une expérience individualisée, c’est-à-dire à devenir une expérience qui le concerne seul et uniquement, et qui ne concerne pas les autres. Parce que si l’Homme n’en arrive pas un jour à se confronter à lui-même pour pouvoir extraire de sa réalité les différentes essences nécessaires qu’il doit redonner au monde pour élever la conscience du monde, il ne pourra jamais reconnaître, savoir qui est son frère.

Si l’Homme ne peut pas extraire de sa conscience ses essences qui font de lui un être réellement extraordinaire – et quand je dis “extraordinaire”, je veux dire au-dessus de l’ordinaire, unique en soi – pour lui-même, par rapport à lui-même, étincelle qui jaillit du fond d’un inconnu qu’on appelle son mystère humain, l’Homme ne pourra pas donner à la vie, à la société, à ses frères, une extension de ce qu’il est, c’est-à-dire sa sagesse.

Et si l’Homme ne peut pas donner à l’Homme sa sagesse, cette vraie sagesse qui est le résultat d’une démonstration personnelle de son lien universel éveillé, renouvelé, en relation avec lequel il ne vit plus de mensonge, parce qu’il a lutté pour se déshabiller d’un vêtement qu’on lui avait imposé pendant l’involution, vêtement qu’on appelle “la pensée réfléchie”, l’Homme ne pourra pas créer dans le monde cette nouvelle unité de conscience, cette relation avec l’être semblable à lui qu’on appelle “l’Homo sapiens”.

Donc l’Homme demeurera un être sans identité, et un être sans identité c’est un être qui n’est pas capable, qui ne peut pas dire non à son impuissance, et qui découvrira toutes sortes de raisons pour se garder dans l’impuissance, parce que son ego sera suffisamment puissant pour lui enlever les ressources nécessaires à sa liberté. L’âge de la réflexion est fini, l’âge de la philosophie est terminé, l’âge des religions tire lentement à sa fin. Tant qu’il y aura des religions, tant qu’il y aura des ignorants il y aura des religions.

Et lorsque nous parlons d’ignorants, nous ne parlons pas d’ignorants dans le sens péjoratif du terme, nous parlons de ceux, des Hommes sur cette planète, des races, des mémoires sur cette planète qui ne sont pas encore éveillées à elles-mêmes. Que l’Homme ait un doctorat ou qu’il n’ait pas de doctorat, ça ne fait pas de lui un être moins ignorant que l’autre. Et je connais des Hommes, des gens dans le monde qui sont moins éduqués que d’autres, qui sont sans sommité intellectuelle et qui ont plus de sagesse que le plus instruit des docteurs. FIN.

mise à jour le 21/08/2024

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