Pensées existentielles illusoires ou réelles

Paris – credit: @DronalistDailyDose YouTube

Psychologie évolutionnaire 46

« Bonsoir Messieurs-Dames. Donc, toujours à l’intention du public, ces conférences-là sont à l’intention du public et toujours dans le cadre de l’évolution de la psychologie évolutionnaire, le développement de la psychologie évolutionnaire chez l’Homme. Un des aspects importants à comprendre dans le développement de la conscience supramentale, c’est le lien qui existe entre l’Homme en tant qu’ego et la partie invisible de son être que l’on … » BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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Bonsoir Messieurs-Dames. Donc, toujours à l’intention du public, ces conférences-là sont à l’intention du public et toujours dans le cadre de l’évolution de la psychologie évolutionnaire, le développement de la psychologie évolutionnaire chez l’Homme. Un des aspects importants à comprendre dans le développement de la conscience supramentale, c’est le lien qui existe entre l’Homme en tant qu’ego et la partie invisible de son être que l’on situe sur le plan mental, c’est-à-dire sur un plan d’énergie qui représente parfaitement sa personnalité.

Vous savez que lorsque vous pensez, même si vous pensez de manière subjective, la pensée que vous avez représente toujours un aspect de votre être. Si vous êtes en télépathie, la pensée que vous recevez, aussi, représente un aspect de votre être, par contre avec cette différenciation que la pensée, une fois décousue de la personnalité, vibre d’une manière différente, et c’est ce côté-là que je veux développer.

Quand je dis que la pensée consciente ou la pensée télépathique vibre de manière différente, je veux dire qu’une pensée conscientisée ne peut pas être altérée par l’ego. Quand je dis qu’elle ne peut pas être altérée par l’ego, je veux dire que cette pensée est directionnelle, elle est dirigée et elle donne à l’ego un semblant de réalité qui est prépersonnelle, c’est-à-dire qui n’est pas entachée par sa conscience à lui.

Et lorsque cette pensée est très développée, elle permet à l’Homme de réaliser qu’il est en communication instantanée avec un autre plan, avec une autre dimension, et c’est cette qualité de la pensée dite “supramentale” qui permet à l’Homme d’ajuster son être par rapport à sa source, ou ajuster ce qu’on dirait son âme par rapport à son Esprit.

La différence entre l’âme et l’Esprit chez l’Homme n’est pas claire, cette différence n’a jamais été clarifiée pendant l’involution, parce que l’Homme n’avait pas accès à des données occultes suffisamment déspiritualisées pour permettre chez lui une déconstruction de son ego sur le plan psychologique. Lorsque l’Homme est en communication télépathique avec le plan mental, il vit, il expérimente, il connaît instantanément une déconstruction psychologique de son ego, c’est-à-dire qu’il expérimente un niveau ou un autre de présence chez lui.

Et cette présence fait partie du monde de l’Esprit, c’est-à-dire du monde mental qui ne se préoccupe pas, d’aucune manière, des conditions psychologiques de l’ego, c’est-à-dire des besoins psychologiques de l’ego. Dans l’Homme, il y a deux parties, il y a une partie égoïque que l’on convient d’appeler son être planétaire, et il y a une partie invisible, universelle, cosmique, prépersonnelle, dont le rôle est de mettre en vibration l’ego pour que lui, le mortel, puisse un jour devenir libre des forces astrales de l’âme, c’est-à-dire de son contact insidieux avec le plan de la mort qui est le plan astral.

Ceci donne à l’Homme un avantage sur le plan de la connaissance de soi, ça donne à l’Homme un avantage sur le plan de la conscience mentale, mais ça ne lui donne pas nécessairement un avantage sur le plan matériel en ce qui concerne les conditions sociologiques, psychologiques de l’ego. Autrement dit, ce qu’un Homme veut sur le plan matériel fait partie de sa conscience planétaire, ça ne fait pas nécessairement partie d’un plan de vie occulte ou initiatique qui résulte de son contact télépathique avec le plan mental.

Donc il y a, dans un sens, deux évolutions chez l’Homme qui se produisent en même temps, une évolution personnelle socioculturelle qui fait partie de son environnement, de ses besoins, et il y a une évolution occulte initiatique, solaire, mentale, extrêmement occulte, qui fait partie de la descente de son Esprit dans la matière, pour éventuellement au cours de l’évolution, soit personnelle ou sociale, créer une fusion, c’est-à-dire une unité entre le plan de la matière et les plans subtils de l’Esprit.

Cette condition fait partie de l’évolution parce que cette condition constitue pour l’être humain une déconstruction de son ego psychologique, c’est-à-dire une façon de voir, une façon d’être qui ne peut pas être pensée ou réfléchie par l’ego, mais qui éventuellement fait partie de sa conscience, donc de sa science, parce que l’ego finalement est allumé, l’ego est éclairé à partir de plans supérieurs à sa conscience psychologique.

Pendant l’involution, c’est-à-dire pendant les millénaires qui ont servi à la formation chez l’Homme d’une conscience planétaire, donc d’un ego ultimement développé, un ego où l’intellect est devenu pour lui sa mesure de la réalité matérielle, la lumière ne pouvait pas éclater dans l’Homme, parce que comme je disais tout à l’heure, lorsque la lumière éclate dans un ego, elle déconstruit sa conscience psychologique.

Donc, la lumière a été retenue chez l’Homme pendant des millénaires et cette retenue a créé ce qu’on appelle “l’involution”, c’est-à-dire l’incarnation de l’âme, le développement d’une conscience planétaire, le développement d’un ego au profit seulement d’une conscience mortelle, mais non pas au profit d’une conscience immortelle, c’est-à-dire au profit une conscience qui ne s’endort jamais dans la mort astrale, une fois que les corps subtils se sont séparés du corps matériel et que l’Homme, finalement, a laissé derrière lui sa nature purement planétaire.

Dans l’évolution, si on fait ou si on doit faire un constat instantané pour rejoindre l’avenir avec le présent, l’Homme en tant qu’individu, découvrira que la substance même de son être est directement liée avec la nature de son Esprit. Qu’est-ce que ça veut dire? La nature de son Esprit, c’est la partie de son intelligence qui est sans voile, la partie de son intelligence qui n’est pas colorée par les voiles de l’âme, donc qui n’est pas colorée techniquement par l’expérience subjective réfléchie de l’ego planétaire.

Quand on parle d’une intelligence supramentale ou quand on parlera d’une intelligence supramentale, quand on parlera d’une intelligence conscientisée, on parlera d’une intelligence qui a la capacité d’être en mouvement, en expression, sans être colorée par les aspects plus rudimentaires, plus fondamentaux, d’une conscience planétaire qui exerce son droit psychologique d’être libre, mais à l’intérieur des conditions établies par une culture ou la mémoire d’une race.

Dans une conscience ou une intelligence créative libre où l’Homme est en potentiel, et où l’Homme est toujours en Esprit, il est évident que la conscience planétaire, l’état psychologique de l’ego, la réflexion, la philosophie, les systèmes qui ont été créés pendant l’involution pour le développement de l’Homme ne servent plus à la mise en marche de sa conscience, parce que ces états ou ces systèmes, ou ces formes rudimentaires d’intelligence ne sont plus suffisantes pour allumer sa conscience, puisque son Esprit est plus présent, donc plus puissant que la mémoire de la race.

Il y a des gens qui me demandent : “Mais à quoi sert la conscience ou à quoi servira la conscience supramentale, quelle est sa fonction”… ? Il y a beaucoup de réponses à cette question. Si on regarde l’évolution de l’Humanité, on regarde l’évolution d’une conscience planétaire. On peut le regarder sur le plan mondial, on peut le regarder sur le plan des Nations, on peut le regarder sur le plan de l’individu, mais si on le regarde d’un point de vue occulte, d’un point de vue universel, mental, quand on parle d’évolution de conscience, on parle de descente dans la matière d’une Lumière, c’est-à-dire d’une vibration qui a le potentiel, à court ou à long terme, d’altérer la conscience planétaire.

Et c’est tout ce qu’il convient de dire en ce qui concerne l’évolution de la conscience supramentale sur la Terre, sinon nous nous enfermons dans des formes, nous nous enfermons dans des structures. Et nous voulons utiliser des mesures de temps pour évaluer un mouvement d’énergie qui fait partie de l’ordre des choses et de l’ordre extrêmement occulte des choses, de sorte que l’Homme, éventuellement, en tant qu’ego, ne peut plus saisir fondamentalement la nature de sa source.

Pendant l’involution, on a été obligé de traiter avec les mystères. Toutes les religions ont traité avec les mystères, tous les Hommes ont traité avec les mystères, tous les systèmes ont essayé d’expliquer les mystères. Mais les mystères ne s’expliquent pas à partir de la pensée réfléchie parce que les mystères sont le produit de la pensée réfléchie. C’est la réflexion qui a créé les mystères.

Donc, si on a le mystère de Dieu, ça fait partie de la réflexion de la pensée réfléchie. Si on a le mystère de la grandeur universelle, de la grandeur des mondes, ça fait partie de la réflexion de la pensée réfléchie. Sur les mystères de l’origine de la vie, ça fait partie de la réflexion de la pensée réfléchie. Sur le plan mental, les mystères n’existent pas pour la simple raison que, sur le plan mental, la pensée réfléchie n’existe pas.

À partir du moment où l’Homme n’est plus vicié, retardé, ne vit plus d’ambiguïté par rapport aux mystères de la vie, il peut commencer à relaxer son Esprit et à se préoccuper de choses plus importantes, parce qu’à ce moment-là il a la clé à la conscience évolutive, c’est-à-dire qu’il est capable à partir d’une pensée télépathique, d’étudier pour lui-même ou pour les autres, des aspects qui conviennent à relaxer la tension psychique qui existe entre l’intellect et la conscience créatrice, à travers le phénomène de la question.

Un Homme conscient n’a pas de questions. La question fait partie de la réflexion, la question fait partie du besoin de l’Homme d’établir un ordre créatif entre son mental qui ne voit pas, et un mental qui verrait. La réflexion ou la question, c’est une manière d’être simplement, ce n’est pas une conscience en évolution. La question, elle est nécessaire pour l’Homme qui développe son intellect, elle est nécessaire pour l’Homme qui développe des systèmes, elle est nécessaire pour l’involution, mais dans l’évolution la question disparaîtra et l’Homme n’aura que des réponses.

Qu’est-ce que ça veut dire avoir des réponses ? Avoir des réponses ce n’est pas avoir des réponses à des questions. Avoir des réponses, ça veut dire être capable de répondre aux questions lorsque des questions nous viennent de l’extérieur de soi. Donc un être conscient n’a pas de questions, mais il peut avoir des réponses à des questions. Et ce sera la condition de l’Homme futur en évolution, de l’Homme conscient, de l’Homme qui aura une conscience télépathique, parce qu’à partir du moment où cette télépathie s’engendrera chez lui, il n’aura plus besoin de vérifier la nature de sa connaissance, puisqu’il sera dans l’essence de sa nature.

Étant dans l’essence de sa nature, il lui sera très facile de reconnaître, d’établir et de foncièrement régler des problèmes de questions, des problèmes de philosophie qui ont fait partie de l’involution, c’est-à-dire qui ont fait partie du temps dans le développement de l’Homme où il dut développer des structures psychologiques pour se réconforter sur le plan moral devant l’immensité de la vie.

À partir du moment où l’Homme aura cessé ce mouvement ambigu, ce mouvement réflectif, et qu’il aura commencé à constater qu’il est un être de lumière, non pas dans le sens spirituel mais dans le sens créatif du terme, et qu’il a le droit à la parole, le pouvoir de saisir dans le moment instantané la nature de la réponse à la question… Mais ceci ne se produira que lorsque l’Homme aura finalement découvert qu’il a l’autorité de dicter, de développer, d’établir et de créer la fondation de sa conception par rapport aux mondes, soit matériels ou spirituels, ou universels.

Si l’Homme ne sent pas qu’il a l’autorité de développer, l’autorité de définir la réalité des mondes, il est évident qu’il n’aura pas l’autorité à partir du mental, et à ce moment-là il sera obligé de réfléchir sur l’autorité des autres, et c’est ce que l’Homme a fait pendant l’involution. Il a réfléchi sur l’autorité des Églises, il a réfléchi sur l’autorité des philosophes, il a réfléchi sur l’autorité des maîtres mais il n’est jamais devenu lui-même son propre auteur. Pourquoi ? Parce que justement la pensée télépathique ou la conscience mentale n’existait pas, ne faisait pas partie de ces temps nouveaux qui, aujourd’hui, commencent à déferler sur le monde pour finalement apporter un peu de clarté à des Hommes qui, depuis très longtemps, se cachent derrière les voiles.

Si nous regardons la conscience mentale, si nous regardons la vie, la réalité, si nous parlons de la réalité, il est essentiel que nous apprenions à la regarder à partir d’un point, à partir d’un point qui ne nous concerne pas. Il est évident que si vous regardez le concept de Dieu à partir d’un point qui vous concerne, vous serez forcés de donner une définition de Dieu qui vous convient. Si vous êtes un bon catholique, vous donnerez une définition de Dieu qui vous convient. Si vous êtes un bouddhiste, vous donnerez une autre définition. Si vous êtes un Homme qui vit dans une tribu, vous donnerez une autre définition. Si vous êtes un matérialiste, un technicien, vous donnerez une autre définition. Mais ce n’est pas la situation.

Il ne s’agit pas pour l’Homme de donner des définitions de Dieu ou des infinités, ou des différents ordres cosmologiques qui existent dans l’univers créé et en évolution, en fonction de son ego. Il s’agit pour l’Homme, s’il veut aider l’Humanité et apporter un peu de lumière dans le monde, il s’agit pour lui de donner des définitions en ce qui concerne les questions fondamentales par rapport à un ego qui n’est pas impliqué dans la réponse. Et ceci, ce n’est pas facile. Ce n’est pas facile, pourquoi ? Parce que nous réfléchissons.

Si je suis Juif, je vais donner une définition de Dieu qui convient à ma religion, si je suis Chrétien je vais faire la même chose, si je suis Mahométan je vais faire la même chose. Et toutes ces définitions que nous donnons face à certains concepts qui nous concernent en tant qu’humains ou en tant qu’êtres planétaires divisent les Hommes au lieu de les unifier. C’est le danger de la pensée réfléchie, quel que soit son but, quel que soit son message, quelle que soit sa grandeur, quelle que soit sa fonction en tant que force civilisatrice.

Donc, pourquoi le concept de l’évolution et le concept d’une conscience télépathique sont si importants dans les temps qui viennent ? Parce qu’il viendra un temps dans l’évolution de l’Homme – et je parle de l’Homme en tant qu’individu, je ne parle pas de l’Homme en tant qu’être collectif – il deviendra essentiel que l’Homme soit capable finalement de dicter, à partir de lui-même, les conditions qui établissent les normes de la réalité.

Et ceci, il le fera en fonction de son évolution, en fonction de sa conscience, en fonction de sa télépathie, en fonction du rapprochement qui existera entre lui et son Esprit. Mais l’Homme, pour traiter ou travailler avec l’Esprit, ne comprend pas le mécanisme. L’Homme croit que l’Esprit c’est un étranger qui est près de lui, que l’Esprit est une présence qui doit se plier à sa conscience planétaire.

Alors que l’Esprit est une lumière qui doit le pénétrer auparavant pour, avec le temps, en arriver à créer une unité suffisamment stable, pour que l’Homme à ce moment-là soit créatif, et n’utilise pas la parole en fonction de mécanismes spirituels ou astralisés, parce qu’à ce moment-là, la parole deviendrait dangereuse parce qu’elle serait fondée ou elle chercherait à produire dans le monde une vérité quelconque ; donc une parole qui veut que s’exerce ou que se manifeste une vérité quelconque dans son mouvement est une parole dangereuse.

Et nous reconnaîtrons au cours de l’évolution que la parole de l’Homme conscient sera totalement décousue, totalement libre de la recherche de la vérité. Et ceci, ce n’est pas facile pour un être inconscient, parce que l’Homme inconscient cherche la vérité. Un être conscient qui ne cherche pas la vérité n’a pas de problème avec la vérité, mais un être conscient qui recherche la vérité, parce qu’il n’est pas dans son identité, trouve très très difficile de recevoir une parole sans chercher à l’intérieur de cette parole des morceaux de vérité.

Et cette illusion est fondamentale chez tous les Hommes, et les Hommes au cours de leur développement seront obligés éventuellement de l’abattre, de la mettre de côté parce que la vérité n’existe pas. Donc, vous dites : “Si la vérité n’existe pas, qu’est-ce qui existe”… ? À ce moment-là, on dira qu’il y a des choses qui sont réelles. Et l’Homme sera obligé un jour de changer, mettre de côté le terme “vérité” qui a servi à l’involution, qui a servi à polariser la conscience des Hommes, pour finalement utiliser un concept un peu plus neutre, un peu plus universel, un peu plus scientifique qui est le concept de la réalité.

Et à partir de ce moment-là, lorsqu’il aura digéré ce changement, il pourra commencer à décrire la réalité, et sa conscience occulte se mettra facilement à son service pour décrire les différents ordres cosmologiques qui sous-tendent la création du monde matériel. Et à ce moment-là, les mystères n’existeront plus parce que l’Homme comprendra pourquoi, dans le passé, le concept de Dieu était important, pourquoi dans l’avenir il ne sera plus suffisant pour lui permettre de constater une infinité.

L’Homme commencera à comprendre que dans tous les mots, dans toutes les paroles, il y a une vibration, et que ce n’est que la vibration qui détermine la nature de la réalité et jamais la forme. Les grands problèmes de l’involution, bien qu’ils furent nécessaires pour le développement de l’ego, ont résulté, ont dérivé du besoin chez l’Homme de se lier ou d’appartenir à une forme. Les guerres sont nées de cette condition et les conflits religieux sur la Terre sont nés de ces conditions.

L’Homme conscient sera libre complètement de la forme, il ne s’occupera que de la vibration et une fois qu’il aura amené son ego à se dompter de la forme, à se sentir libre dans le mouvement créatif de sa propre lumière, les mystères seront à sa portée. Et l’Homme pourra finalement commencer sur la Terre, dans son coin de la Terre, à expliquer aux Hommes le réel, c’est-à-dire les conditions qui sous-tendent l’existence. Mais quand on parle d’existence, on parle de quoi ? On parle de plusieurs choses.

Quand on parle d’existence, on parle de l’ignorance temporaire d’un ego, ça fait partie de l’existence. L’ignorance temporaire, temporelle, d’un ego, ça fait partie de l’existence. Qu’est-ce que l’existence? L’existence c’est le phénomène de la question chez l’ego, le fait que l’ego ait de la question ou ait des questions, ça fait partie de l’existence. Avoir une question, c’est existentiel. Tous les philosophes sont existentiels, même ceux qui prétendent autrement sont existentiels.

Qu’est-ce que l’existence ? L’existence sur un troisième plan, c’est l’incapacité de l’être de connaître et de reconnaître l’origine de sa pensée. Un Homme qui ne connaît pas l’origine de sa pensée, qui ne peut pas reconnaître la source de son mental, la source de son intelligence, est un être en existence, c’est-à-dire un être qui est obligé de réfléchir pour se voir. Donc, si un Homme est obligé de réfléchir pour se voir, ce qu’il voit ce n’est pas réel.

Ce qu’il voit est simplement du trompe-l’œil, ce qu’il voit c’est simplement une partie de lui-même qui est à la fois une coloration due à sa mémoire raciale, due à sa culture et due à son progrès technique personnel pendant les générations où il a vécu. Quatrièmement, qu’est-ce que l’existence ? L’existence c’est un état d’esprit insuffisamment éclairé pour traiter avec les conditions anormales d’une planète en voie d’évolution.

Tout le monde doit reconnaître que nous vivons sur une planète anormale, tout le monde doit reconnaître qu’il n’y a pas de normalité dans notre monde, que tous les systèmes de vie, que tous les systèmes de pensée, que tous les systèmes créés par l’Homme font partie de l’expérience de l’âme. Et à l’intérieur de ces systèmes, bien qu’il y ait une certaine intelligence organisationnelle, il n’y a pas d’intelligence créatrice. Ceci fait partie de l’existence.

Donc, si un Homme est en existence, il est en conscience existentielle, et qu’il vit dans des temps comme nous vivons présentement et que nous connaîtrons demain, il est évident que, s’il n’a pas de réponses à ses questions, ou qu’il cherche des réponses ailleurs à ses questions, il demeure un être souffrant. Et les Hommes sont des êtres souffrants, qu’ils soient riches ou pauvres, l’Homme est un être souffrant parce qu’il est dans l’existence.

Une autre définition de l’existence : L’existence est une condition psychologique qui fait en sorte que l’ego n’est pas capable de s’habituer à reconnaître instantanément qu’il est intelligent. Un ego qui ne peut pas instantanément reconnaître qu’il est intelligent, est dans un degré plus ou moins développé d’existence. Alors qu’un ego qui reconnaît avoir plus d’intelligence dans le sens créatif du terme, d’être plus dans son intelligence dans un sens créatif du terme, il est moins dans l’existence, c’est-à-dire qu’il est moins assujetti aux lois planétaires, non pas parce qu’il en est décousu mais parce qu’il les comprend, et donc il peut s’adapter facilement.

D’autres réponses, d’autres définitions de l’existence : L’existence c’est une manière à l’âme d’expérimenter la matière pour son profit personnel au dépend de l’ego. Qu’est-ce que l’ego ? L’ego c’est une partie de soi qui ne s’est pas ressuscitée, c’est-à-dire qui n’a pas suscité en elle-même sa lumière, qui n’a pas touché du doigt sa source, qui ne comprend pas comment elle fonctionne sur le plan universel et qui ne fait que vivre les contrariétés planétaires d’une conscience enracinée dans l’anormalité, qu’on appelle la civilisation.

Qu’est-ce que l’ego ? L’égo c’est une partie de soi qui tente d’être intelligente mais qui n’est pas capable, parce qu’elle n’a pas d’aide. Qu’est-ce que l’ego ? C’est une partie de soi qui veut être intelligente, mais qui a peur de l’être, parce que lorsque l’aide vient, elle ne veut pas l’utiliser. Qu’est-ce que l’ego ? C’est une partie de soi qui a besoin des autres, parce qu’elle a la crainte fondamentale de se tenir seule devant l’anormalité de la civilisation.

Donc, l’ego ultimement c’est quoi ? C’est l’absence d’identité chez l’Homme. Et qu’est-ce que l’absence d’identité chez l’Homme ? C’est la puissance de l’âme qui habite son être au profit des mémoires involutives, des mémoires astrales et en dépit de son besoin sur le plan matériel, d’avoir une vie qui fait son affaire, c’est-à-dire une vie qu’il conçoit comme étant pleine.

Je vous donne ces définitions pour vous permettre de saisir certaines choses à partir d’un plan qui nous permet finalement aujourd’hui de constater la réalité de l’Homme et son irréalité psychologique, afin de pouvoir un jour finalement commencer à grandir et à entrer dans notre potentiel. Le terme de l’existence doit être touché parce que l’existence c’est une définition psychologique interprétée par l’ego, donnée par l’ego pour lui permettre de se convaincre, pour lui permettre de se convaincre qu’il est toujours à la bonne place. Alors que l’ego n’est jamais à la bonne place.

Quand vous travaillez dans une compagnie que vous n’aimez pas, vous n’êtes pas à la bonne place, mais vous restez là parce que ça vous permet de vivre. Quand vous êtes marié à quelqu’un qui n’est pas en harmonie avec vous, vous n’êtes pas à la bonne place, mais vous restez là parce que vous ne voulez pas être seul. Il y a plein de choses dans la vie qu’on fait parce qu’on n’est pas à la bonne place. Et si on était à la bonne place ou si la civilisation était à la bonne place, la civilisation se détruirait instantanément.

Donc, l’ego c’est une chose, c’est un état qui permet à l’Homme de ne pas être à la bonne place. Et lorsque l’Homme réalise qu’il n’est pas à la bonne place, il commence à s’inquiéter parce qu’il a peur de faire les mouvements nécessaires pour se replacer. Il y a une inertie chez l’Homme, il y a une inertie chez l’ego, et on trouve cette inertie beaucoup plus grande chez les peuples un peu moins fortunés que nous en Amérique, les vieux peuples de l’Asie, les vieux peuples en Afrique où les individus qui cherchent à se retirer de ces égrégores planétaires ont toute la difficulté du monde à se retirer. Pourquoi ? Parce qu’il y a la mémoire de la famille, il y a les liens de la famille, il y a les liens de la race, il y a les liens de la religion, il y a des liens à tous les niveaux qui empêchent l’Homme de se replacer.

Et sur le plan individuel, que vous soyez d’une Nation ou d’une autre, vous aurez un jour à vous replacer. Si ce n’est pas un problème de replacement sur le plan matériel, si vous n’avez pas à vous replacer dans le cadre d’une dimension physique, vous aurez à vous replacer sur le plan psychologique. Replacer veut dire se tourner de bord, replacer veut dire regarder les choses d’une autre façon, replacer veut dire commencer finalement à voir clair.

Vous direz : “Mais comment se fait-il qu’on sait ces choses, on comprend ces choses, on les a vérifiées, on les a constatées depuis des années, comment se fait-il que ce soit si dur de se replacer, c’est-à-dire de voir clair”… ? La réponse, elle est simple. Nous avons de la difficulté à voir clair parce que nous préférons utiliser nos pensées personnelles pour étudier notre vie, que nos pensées prépersonnelles.

Nos pensées personnelles font partie de notre personnalité, elles font partie de notre sécurité, elles font partie de notre monde que nous avons créé depuis que nous sommes jeunes, alors que les pensées prépersonnelles qui sont issues d’une télépathie universelle n’ont aucune émotion, c’est-à-dire qu’elles ne sont aucunement rattachées à ces besoins qui flirtent avec l’ego. Les pensées prépersonnelles sont des pensées de vie et non pas des pensées d’existence.

Nous expérimentons des pensées d’existence, nous nous nourrissons de pensées existentielles, nous ne nous nourrissons pas de pensées de vie. Et la raison pour laquelle nous ne le faisons pas, c’est parce que nous avons de la difficulté à réaliser que les pensées existentielles sont illusoires et que les pensées de vie sont réelles. Nous ne pouvons pas faire la différence entre les deux parce que nous ne sommes pas suffisamment psychiques. Nous sommes plus psychologiques que psychiques, plus réfléchis qu’intuitifs.

Les Hommes ont essayé pendant des siècles et des millénaires à étudier la condition humaine, le terme “condition humaine” est vieux comme la Terre. Et pourquoi ce terme de “condition humaine” persiste-t-il aujourd’hui au vingtième siècle alors que nous avons développé un intellect merveilleux, une technologie envahissante ? La condition humaine existe parce que l’Homme exerce toujours son droit à penser subjectivement.

Et la moindre intuition que nous avons, nous la poussons sous le tapis, et lorsque nous vivons des évènements qui vont à l’encontre de ce que nous considérons subjectivement comme étant notre bien-être, nous nous révoltons contre la pensée objective ou prépersonnelle. Et nous disons que notre source nous joue des tours ou notre source ne nous aide pas. Ce n’est pas le rôle de notre source de nous rendre intelligents, son rôle c’est de nous donner la clarté. C’est à l’Homme d’être intelligent. Et comment l’Homme devient intelligent ?

Quand il apprend à utiliser cette clarté qui lui est transmise, apportée par la source, et de cette façon l’Homme pourra passer d’une condition existentielle à une condition créative et vitale. Et il cessera finalement d’être un être abattu, il deviendra un être en voie d’évolution toujours prêt à conquérir les espaces inconnus de sa conscience, c’est-à-dire les plans extrêmement créatifs de son moi universel.

Les temps de la philosophie et de la réflexion sont terminés, le temps des religions s’achève, les religions n’existent sur la Terre que pour les Hommes ou pour les peuples en involution, elles sont encore nécessaires mais elles ne font pas partie du domaine de l’Homme conscient. Le temps de la réflexion un jour aussi cessera, et à partir de ce moment-là, l’Homme sur la Terre cessera d’être existentiel, il aura une pensée créative. Et il pourra être en communication télépathique avec ce que nous appelons son moi. Qu’est-ce que c’est son moi ? Qu’est-ce que le moi ?

Le moi ou le grand moi, c’est cette partie de l’Homme qui ne fait pas l’affaire du petit moi. Le grand moi ne fait pas l’affaire du petit moi, il ne fera jamais l’affaire du petit moi. Les êtres qui croient que le grand moi fera l’affaire du petit moi sont des êtres spirituels. Et lorsque ces êtres-là entreront dans une initiation fondamentale, ils s’apercevront que la relation entre le moi universel et le moi planétaire est une relation dirigée, et non pas une relation technique de bas en haut qui demande !

La synthèse, la fusion, l’unité, la relation entre le petit moi planétaire et le moi universel, c’est une relation qui doit être fondée sur la descente de ce que nous appelons l’Esprit dans la matière, c’est-à-dire la capacité de l’ego, malgré toutes les contraintes d’une vie civilisée, d’absorber les “quantum” d’évènements qui choquent sa conscience, pour finalement en arriver à extraire de sa mortalité, son immortalité.

Quand je parle d’immortalité, je ne parle pas d’immortalité dans le sens que l’ego veut la comprendre, c’est-à-dire ne pas mourir. L’ego, l’Homme mourra, mais lorsqu’il sortira de son corps matériel, au lieu d’aller en conscience astrale, perdre le contact avec sa source, il gardera son contact, il continuera son espace, son voyage, son développement dans les univers parallèles en conscience éthérique, totalement unifié à ce qu’on appelle aujourd’hui son moi universel. L’Homme a besoin de comprendre que sa réalité se définit à travers ses actes et non pas à travers ses pensées.

L’Homme deviendra conscient, grandira, intégrera à travers les actes et non pas à travers les pensées. La pensée sert simplement à donner à l’Homme la conscience d’être, elle ne lui permet pas d’être, elle lui donne la conscience d’être, elle ne lui permet pas d’être. Être est un mouvement intégré d’énergie mentale, émotionnelle, éthérique, vitale et physique, c’est ça être. Dans l’êtreté l’Homme compose, dans l’êtreté l’Homme dispose, dans l’êtreté l’Homme EST, dans l’êtreté l’Homme ne subit aucune, aucune perte d’énergie.

Alors que dans le cas contraire, dans la non-êtreté, dans l’existence, dans le mouvement incessant de sa pensée réfléchie qui essaie d’évaluer la nature de la vie et constater ses échecs ou ses mouvements utiles, l’Homme est incapable de saisir jusqu’à quel point il est autonome et en puissance. Le problème de l’involution, et tout ce que je reproche à l’involution en tant qu’initié, ça été le temps perdu, les siècles perdus sur la Terre au profit des forces astrales, c’est-à-dire au profit des forces du monde de la mort qui utilisent la pensée de l’Homme pour habiter son Esprit incarné, afin de lui donner l’aisance psychologique qu’on appelle l’ego réfléchi.

Heureusement pour ceux qui ont des liens astraux suffisamment évolués, ils ne souffrent pas trop, mais imaginez-vous ceux qui sont possédés par des forces astrales de bas niveau et qui connaissent la folie, la dégradation de l’être, la perdition de la conscience et l’évanouissement pendant toute une vie de l’espoir de vivre !

Lorsque l’Homme finalement constatera qu’étant Lumière, c’est-à-dire qu’étant fondation – c’est ça un être de lumière, un être de lumière c’est une fondation, c’est une petite fondation mais c’est une fondation – et lorsque l’Homme réalisera qu’il est une fondation, il établira lui-même les règles du jeu, les règles de la vie. Et il saura composer avec l’invisible, c’est-à-dire avec ce que nous appelons l’ajusteur de pensée ou les forces solaires, pour finalement en arriver à se nourrir, à se nourrir de son Esprit de manière permanente au lieu de simplement réfléchir son Esprit et de se nourrir des miettes de la table de l’être pauvre.

Aucun Homme n’est semblable à l’autre, nous sommes tous différents, il n’y a aucune réplique, il n’y a aucune âme comme l’autre, il n’y a aucune conscience planétaire semblable à l’autre, mais il y a des principes universels qui touchent tous les Hommes, qui touchent tous les êtres autant sur le plan matériel que sur le plan astral, que sur le plan éthérique, que sur les plans morontiels. Il y a des consciences dans le monde, dans l’univers, dans les univers parallèles, dans les plans où la gestion même de la vie fait partie de la conscience universelle.

Et ces lois qui découlent de ces mondes doivent être exécutées, vécues, comprises et réduites dans la vie de l’Homme planétaire à une existence de chaque jour, c’est-à-dire à une compréhension intégrale du mode de vie à l’intérieur duquel il s’expose pendant ces générations où il doit être incarné. Et ça, ça fait partie de son “droit d’aîné”. Il n’y a pas d’autorité au-dessus de l’Homme dans le cosmos, il n’y a pas d’autorité au-dessus de la lumière de l’Homme dans l’univers local.

Le concept de l’autorité est une mal-fonction du cerveau humain, le concept de l’autorité est une antidémocratie, le concept de l’autorité est une malfonction de la conscience humaine planétaire qui n’a jamais su prendre en main sa propre autorité. Il n’y a pas d’autorité dans la conscience. La conscience est un mouvement de vie. Et un mouvement de vie, c’est un mouvement d’intelligence.

Et un mouvement d’intelligence, c’est une approximation à l’infini de ce que vous appelez Dieu dans la conscience des atomes, à tous les niveaux de la création, autant sur les plans morontiels que sur le plan matériel, et ceci touche à toutes les unités de vie, autant animal, minéral, végétal, humaine et suprahumaine. Il n’y a aucune autorité dans le cosmos local sur l’Homme.

Et lorsque l’Homme aura compris ceci, il reprendra en main sa conscience, il reprendra en main sa parole, il reprendra en main sa façon de vivre, et il saura que la relation qui existe entre lui et les mondes parallèles est une relation de transmutation, c’est-à-dire d’élévation de conscience, d’élévation d’énergie et de transmutation de lumière à tous les niveaux de son potentiel vivant.

Nous avons été trop longtemps rattachés à la vérité et aux systèmes de vie astralisée de l’involution. Nos Esprits ont été absolument pluralisés par le monde astral, par les religions, par les spiritualités. Nous sommes devenus de vrais défroqués, nous n’avons aucune conscience, nous sommes totalement défroqués de notre propre lumière, nous n’avons aucune habilité à savoir, à connaître, à réaliser. Nous n’avons aucune fondation, l’Homme est totalement tridimensionnel et il est incapable de conscience unidimensionnelle.

Donc, il ne faut pas se demander pourquoi, à la fin du vingtième siècle, dans un monde en relation avec des termes ou des paramètres qui confondent l’ego, pourquoi l’Homme recherche, pourquoi l’Homme est malheureux, pourquoi l’Homme n’est pas ce qu’il doit être, c’est-à-dire un être vivant au lieu d’un être existentiel. Si vous voulez vous connaître vous-mêmes, si vous voulez bénéficier de vous-mêmes, si vous voulez bénéficier de votre intelligence, si vous voulez être bien dans votre peau, si vous ne voulez pas être des êtres à part de vous-mêmes, vous serez obligés, avec le temps, de vous habituer à intégrer les évènements dans votre vie que vous considérez offensants.

Si vous n’êtes pas capables d’intégrer ces évènements dans votre vie qui offensent votre nature humaine, votre nature planétaire, vous demeurerez victimes de pensées réfléchies, vous demeurerez victimes d’un ego planétaire et vous n’aurez aucune prescience, c’est-à-dire que vous ne serez pas capables d’expliquer votre propre mystère personnel, et naturellement, si vous n’êtes pas capables d’expliquer votre mystère personnel, vous ne pourrez certainement pas expliquer les mystère de l’Humanité.

Il doit venir un temps, au cours de l’évolution, où l’Homme cesse de se chercher, parce que se chercher c’est une insulte à son intelligence. Quand vous vous cherchez, vous vous cherchez dans quoi ? Vous vous cherchez dans les rebuts de l’involution, vous vous cherchez dans le merdier de vos pensées, vous vous cherchez dans la connerie de votre mental subjectif, vous vous cherchez dans les mouvements relatifs à la conscience ou à la mémoire de votre race involutive.

Vous vous cherchez dans quoi ? Vous ne vous cherchez pas dans un mouvement créatif de votre Esprit. Vous êtes simplement à la recherche de miettes, vous êtes simplement à la recherche de réflexions. Vous voulez mettre de l’ordre dans un désordre fondamental ! Et lorsque de temps à autre, vous avez l’Esprit qui vous crée une condition vous permettant de vous reconnaître, de vous saisir, de vous mettre en mouvement, de vous mettre en puissance, vous lui tournez le dos et retournez en arrière. C’est l’histoire de l’Humanité !

Il ne s’agissait pas en 1915 d’être grand philosophe pour reconnaître les erreurs fondamentales qui existaient dans la philosophie du socialisme-marxiste. Lorsqu’un état enlève à l’Homme le droit de penser ce qu’il veut, déjà il y a danger, même si on parle de pensées subjectives. Et des générations sont passées au fil de l’épée, et nous nous retrouvons aujourd’hui en 1998 avec un état effondré, un pays très riche en potentiel et un peuple totalement malheureux, parce que nous avons encore aujourd’hui une oligarchie qui mène le peuple sur le plan économique, comme nous avions dans le passé une oligarchie qui menait le peuple sur le plan de l’idéologie.

Quand est-ce que les Hommes vont comprendre ? Et pas seulement les simples, pas simplement les Hommes non éduqués ont été entrappés dans cette condition, dans cette réflexion, mais même les “Luminaires” Européens, même les “Jean-Paul Sartre”, même les “André Gide”. Et combien d’artistes qui ont voulu, parce que c’était chic, flirter avec un système de pensée qui enlevait à l’Homme sa nobilité, son droit de penser, même subjectivement ! On ne parle pas de pensées objectives, on parle de pensées subjectives, droit de prier, droit de religion !

Et cette condition ne s’applique pas simplement à la Russie, à l’Union soviétique, cette condition s’applique à tous les systèmes qui sont le produit d’une pensée qui a été façonnée par un ego. Et je ne connais pas de systèmes de pensée qui n’ont pas été façonnés par un ego, donc ce qui veut dire que tous les systèmes de pensée, pour un être inconscient, sont sans valeur.

Quand l’Homme aura reconnu ceci, qu’il aura fait le tri dans sa librairie psychologique, qu’il aura fait le tri dans ses valises, dans ses mémoires, quand l’Homme aura finalement reconnu qu’après avoir fait le tri, il savait des choses qui n’avaient pas été écrites, inscrites, et qu’il aura la puissance, la force d’être seul devant le monde, l’Homme commencera finalement à passer de l’involution à l’évolution, de l’inconscience à la conscience, de la pensée réfléchie à la pensée créative.

Et L’Homme finalement sera la marque de la fondation, de la deuxième fondation de l’Humanité, celle qui ne fait pas partie des empires astraux mais qui fait partie de la nouvelle colonisation morontielle des mondes à venir. Il y avait en 1959, un Homme, un Américain de grande tenue sociale, de grande envergure qui appartenait à un établissement scientifique et qui disait : “Jamais les Hommes ne vont envoyer un Homme sur la Lune, c’est impossible”. En 1959 ! Je ne dis pas 1859, je dis 1959 !

Si un Homme bien placé ne peut pas voir le potentiel d’une Humanité aveugle mais techniquement compétente, imaginez-vous à quel point nous en sommes aujourd’hui pour voir… Sommes-nous bien placés pour voir le potentiel d’une Humanité vivante ? On parle de phénomène OVNI – ça, c’est un sujet que je ne veux pas toucher – mais on parle du phénomène OVNI, on parle d’OVNIs tout partout dans le monde, on parle de ces choses, de ces objets non identifiés, non identifiables ou d’objets qu’on ne veut pas identifier.

Mais on parle de ces phénomènes qui proposent et qui disposent d’eux-mêmes, contre la volonté de nos lois matérielles, contre la volonté de nos systèmes, contre la volonté de nos sciences, et nous voulons pour des raisons purement mécaniques, sociales, rejeter ces formes de vie, rejeter ces expériences et dire que ça n’existe pas. Pourquoi ?

Parce que nous n’avons pas réalisé que, peut-être, des êtres, des nations, des civilisations vivantes ont déjà conquis la matière, conquis l’énergie, conquis l’espace et le temps, et que ces civilisations n’ont pas besoin comme nous de se déplacer de manière tridimensionnelle pour réapparaître dans d’autres mondes de manière tridimensionnelle, parce qu’ils ont finalement compris les lois fondamentales de l’énergie et qu’ils sont déjà partenaires dans la fondation de l’Homme.

Et nous avons l’excuse intellectuelle, la froideur d’esprit, l’orgueil mental de ce bonhomme de 1959, de dire que l’Homme ne peut pas voyager dans le temps, dans les espaces, que nous sommes seuls, et qu’il n’y a pas dans l’univers local d’autres civilisations plus évoluées que nous qui, à l’approche de notre conscience, si nous étions suffisamment vivants, pourraient peut-être s’appeler des Archanges, pourraient peut-être s’appeler des Anges, pourraient peut-être s’appeler des êtres d’un autre nom, que nous ne pouvons pas aujourd’hui appeler ou pratiquer, parce que nous n’avons pas le langage !

Nous n’avons pas la vibration pour comprendre en dehors de la forme la réalité fondamentale de la vie, de toute vie, et des systèmes qui constituent la pierre angulaire de ce que vous appelez, ou que vous avez appelé, pendant l’involution, Dieu ! (Applaudissements).

mise à jour le 21/08/2024

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