Psychologie évolutionnaire 57
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Un élément intéressant à étudier en ce qui concerne la conscience pure ou la conscience dans ses différents états, c’est le fil de la conscience. Sur le plan créatif ou sur le plan génératif, la conscience, plus elle devient éveillée, plus elle est intégrée, plus elle s’épure, plus le fil, plus son fil ou son filon devient un élément présent chez l’Homme. J’appelle ça “le fil de la conscience”. Et développer le fil de la conscience ou apprendre à développer, c’est important, parce que ça nous permet de développer une grande identité personnelle.
La raison pour laquelle l’Homme a de la difficulté avec son identité personnelle, c’est parce qu’il a de la difficulté à cerner son intelligence, à la vibrer. Il la réfléchit mais la vibre peu. Alors que s’il s’habitue à développer le fil de la conscience, il est forcé, dans ce processus-là, à la vibrer plus et à la réfléchir moins. Et quand un Homme vibre sa conscience, il la réfléchit peu, il s’aperçoit que le fil devient de plus en plus constant, consistant, permanent, instantané. Et comme résultat, il se développe chez lui une identité très profonde.
Et une fois que l’Homme a une grande identité personnelle, à cause de ce fil de la conscience qui s’est développé au cours des années, il commence à toucher du doigt les points importants d’une créativité potentielle, parce que chez l’Homme, le phénomène de la créativité : “Qu’est-ce que je vais faire, qu’est-ce que je voudrais faire, qu’est-ce que j’aimerais faire”, c’est une question importante ! Il y a beaucoup d’individus qui se cherchent par rapport à une définition, par rapport à un potentiel créatif, et le fil de la conscience résout ce problème-là. On ne peut pas dire que la résolution se fait rapidement ou qu’elle se fait dans le temps qu’on veut.
Mais au fur et à mesure où l’Homme prend conscience de lui-même et s’habitue à développer ce fil de conscience là, qui est rattaché plus ou moins à une conscience pure, ou du moins une conscience générative, il s’aperçoit qu’il est dans le courant, il est dans le courant de ses forces personnelles, et il en arrive éventuellement à puiser dans ce courant avec assez de facilité, pour en arriver éventuellement à devenir maître de ce courant-là.
Quand un Homme est maître de ce courant-là, donc de ce fil de la conscience, il est rendu à un point dans sa vie où sa maîtrise peut servir l’Humanité à différents niveaux, dépendant de son mandat personnel, dépendant de la nature de sa créativité, et dépendant aussi de l’ombrage que crée sa conscience sur le plan planétaire. Il ne s’agit pas pour l’Homme de penser ou de vouloir que sa créativité touche l’Humanité.
Il s’agit pour l’Homme de savoir que sa créativité en soi est suffisante pour le remplir constamment de sa propre lumière, de le sortir du vacuum psychologique existentiel, et le rentrer dans un mouvement générateur qui est directement l’expression de ce courant de vie, qui peut être très puissant chez l’être humain, dans la mesure où il s’est libéré de la réflexion et s’est mis en vibration par rapport à son énergie fondamentale.
Le fil de la conscience est intéressant sur plusieurs plans, effectivement sur le plan créatif, sur le plan personnel, mais aussi sur le plan de la découverte. C’est probablement sur le plan de la découverte qu’il est le plus intéressant parce que sur le plan de la découverte, l’ego, qui en est temporairement le maître ou l’expression, aussi découvre ce que son Esprit lui apporte.
Alors quand l’ego est en mouvement créatif à cause du fil de la conscience, et qu’il découvre au fur et à mesure où il est dans ce courant-là, l’expression de cette lumière-là, c’est très intéressant pour lui, c’est à ce moment-là qu’on peut dire que le travail de l’Homme est une sorte de jouissance, est une sorte de plaisir très vital, très fondamental, qui touche à tous ses aspects et qui lui permet de rayonner dans sa manifestation humaine. Donc le côté de la découverte, en ce qui me concerne, est probablement le côté le plus intéressant de ce fil de conscience là.
Si vous ne découvrez pas quelque chose par le biais de ce fil de conscience là, c’est que vous n’êtes pas suffisamment libérés du connu. À ce moment-là, vous allez vivre les écueils de la mémoire, vous allez vivre certains doutes, votre conscience va se frotter contre ce que j’appelle “les tombeaux de la civilisation”, autrement dit les formes qui font partie de la mémoire de la race, vous n’aurez pas le pouvoir de découvrir l’inconnu.
Et la découverte de l’inconnu est essentielle pour un Homme qui a une conscience pure ou qui se nourrit de ce fil de conscience là, parce que la découverte, non seulement lui appartient ou fait partie de lui, mais elle appartient aussi à l’Humanité dans une forme ou dans une autre. Et dans la mesure où le fil de la conscience l’amène à de la découverte, et non pas simplement à de la réinvention de la forme, il devient dans son mandat un instructeur quelconque, qu’il soit médecin, architecte, plombier ou simplement orateur, ou écrivain.
Donc je veux souligner l’élément de la découverte dans le processus de la conscience créative. Qu’est-ce que ça veut dire la découverte ? La découverte, ça veut dire essentiellement le rejet de tout ce que l’on sait. Et quand je dis le rejet, je ne veux pas dire dans un sens négatif, je veux dire la mise de côté de ce que nous avons utilisé en tant que membres d’une race pendant des siècles, pour finalement aller réellement de l’avant et découvrir, c’est-à-dire mettre le pied dans le vide du mental, pour finalement accéder à des architectures nouvelles qui nous donneront éventuellement accès aux mystères de la race ou aux mystères des royaumes, ou aux mystères de la vie, ou aux mystères des différentes astronomies qu’on appelle “la cosmogénie universelle”. Ça c’est intéressant !
Mais l’Homme ne peut pas s’épuiser dans le processus de la découverte. S’il s’épuise c’est parce qu’il n’est pas encore habitué à cette infinitisation de sa propre lumière, donc à ce moment-là, il va sentir qu’il n’est pas en contrôle de cette énergie, il va parler mais il ne saura pas quand s’arrêter, il ne pourra pas mettre les frontières à son propre potentiel. Donc il va être charrié par ce processus créatif qui n’est pas encore intégré. Ça, c’est le… Je ne dirais pas c’est le danger de cette conscience ou de sa manifestation, le fil de la conscience, mais c’est une chose que l’Homme devra avec le temps en arriver à maîtriser.
C’est comme un type qui fait du kayak sur une rivière qui est en torrent, elle devient torrentielle, il faut qu’il ait le contrôle, sinon c’est la rivière qui a le contrôle. Avec le fil de la conscience, c’est la même chose, il faut que l’Homme ait le contrôle. Et ça prend un certain temps pour en arriver à avoir le contrôle, parce qu’au début l’ego est ébloui, l’ego est rendu sensible à une capacité de son Esprit qu’il n’avait pas connue auparavant, parce qu’il était effectivement endigué par les forces de l’âme, et automatiquement, était redevable à la mémoire de la race.
Alors que dans ce processus-là, au début, il est de plus en plus “infecté” de ce renouveau constant, de ce renouveau d’énergie et de cette capacité inépuisable de sa conscience créative, mais il n’a pas appris encore à la contrôler. Donc c’est elle qui le contrôle, et tant que l’Homme ne peut pas contrôler ce mouvement torrentiel de son Esprit, il ne peut pas découvrir les secrets de son Esprit, c’est intéressant ça !
Autrement dit, pour découvrir le secret de cette rivière quand vous êtes en kayak, il faut que vous puissiez vous arrêter quelque part dans la géographie de cette rivière-là, et regarder où vous voulez, dans le fond. Si la rivière est trop torrentielle et que vous n’avez pas le contrôle sur votre kayak, vous ne pouvez pas regarder dans le fond, c’est la même chose avec le fil de la conscience.
Et c’est pour ça qu’il y a très peu d’œuvres sur la Terre qui constituent un pas dans l’avenir de l’Humanité et qui expliquent à l’Homme les mystères de la conscience ou de la race, ou des différents plateaux où ils se situent. La plupart des œuvres, quand on les lit, quand on les regarde, on peut facilement les lier, à un niveau ou à un autre, de la mémoire de la race. On peut voir des points qui auparavant ont été façonnés, qui auparavant ont été touchés et que l’on retouche un peu avec la réinvention de l’Esprit.
Mais il ne s’agit pas pour l’Esprit de réinventer ce qui a déjà été établi, il s’agit pour l’Esprit de réellement établir de nouvelles frontières, de créer de nouvelles architectures et de parler de manière créative et neuve, de ce qui a été par le passé conjugué par le mental inférieur. Je donne un exemple. Si on demande : Qu’est-ce que Dieu ? On ne peut pas répondre à cette question avec des palabres qui font partie de la mémoire de la race, on ne peut pas répondre à cette question avec une conscience qui n’est pas en gestion créative.
Sinon, on va être obligé d’utiliser les formes qui ont été utilisées par l’Humanité, et automatiquement on va simplement réinventer une ancienne formule et la placer dans une option moderne. Donc si on nous demande : “Qu’est-ce que Dieu” ? Il faut que l’Homme se mette en vibration et qu’il arrête son kayak sur la rivière torrentielle, qu’il sente le calme de ce mouvement, qu’il sente qu’il a la puissance, la capacité d’arrêter ce kayak dans cette torrentialité, et de regarder où il veut dans le fond de la rivière.
Regarder où il veut, ça veut dire être capable à ce moment-là de créer de nouvelles formes, de créer de nouveaux horizons ou de créer une nouvelle infinité pour satisfaire un Esprit neuf. Sinon, nous ne faisons que réinventer le passé. Et si l’Homme réinvente le passé, quelle que soit la qualité du fil de sa conscience, il ne pourra pas donner à l’Humanité une mesure d’elle-même. Il va simplement donner à l’Humanité une mesure plus raffinée, “réinventoriée” de son passé imaginaire, de son passé créatif.
C’est ce qui s’est produit avec les philosophies, c’est ce qui s’est produit avec des littératures, c’est ce qu’on a fait avec les poésies. On n’a pas été capable de redonner, et même avec l’ésotérisme, avec l’occultisme, on n’a pas été capable de redonner à l’Humanité, de refaçonner la forme à la mesure d’un fil de conscience qui était sous le contrôle de l’ego qui plane au-dessus des forces de l’âme, donc qui plane au-dessus de la mémoire de la race. Et l’Homme a le pouvoir de faire ça.
Ça fait partie de sa conscience, ça fait partie de son Esprit, ça fait partie du domaine de l’Esprit, et chaque Esprit humain a son domaine, c’est-à-dire que chaque Esprit humain a une capacité quelconque. Il y a des Esprits qui ont des capacités un peu plus larges, un peu plus universelles, mais toutes les capacités des Esprits, tous les domaines des Esprits font partie d’une même conscience, qu’on peut appeler la conscience universelle ou qu’on peut appeler la conscience pure.
Donc, il ne s’agit pas pour l’Homme de développer ou de “réinventorier” les anciennes conventions à la lueur d’une modernité qu’il pense être avancée. Il s’agit pour l’Homme de réellement définir les différentes infinités, autrement dit les choses qui ne se pensent pas, en fonction d’une vibration qui, d’elle-même, expose les limites de la forme, pour finalement faire resurgir du fond de cette rivière, des plans de conscience qui sont nécessaires à une Humanité dans un temps quelconque ou dans une “contemporanéité” quelconque.
C’est ce que j’appelle “la philosophie de la science”. Nous avons besoin d’une philosophie de science. Une philosophie de science, c’est une manière de penser qui nous permet, en tant que penseur, d’établir une relation formelle avec les catégories dynamiques de la réalité qu’on appelle la science. Donc sur le plan de la psychologie, la psychologie de la science sera pour l’Homme sa capacité mentale d’établir de nouvelles architectures en fonction d’un ego qui aura, à ce moment-là, la capacité d’intervenir à n’importe quel moment de son évolution, dans le processus créatif du mental supérieur, c’est-à-dire dans le domaine de l’Esprit.
Ça nous donnera une science de la psychologie et ça nous permettra d’établir une philosophie de cette science, afin qu’un jour la psychologie devienne de plus en plus établie chez l’Homme, comme étant une voie fondamentale au lieu d’être simplement un à-côté psychologique d’un ego qui se cherche, et qui n’est pas capable de se trouver. Et tant que nous ne serons pas arrivés à ce point-là, il n’y aura pas de science de la psychologie.
Nous aurons une psychologie qui se veut scientifique, comme nous avons eu une anthropologie qui s’est voulue scientifique, mais qui, dans le fond, ne l’est pas. Pourquoi ? Parce que nous n’avons pas la capacité de comprendre des aspects de l’infinité qui ne sont pas assujettis à une méthodologie. Ce n’est pas simplement par une méthodologie que l’Homme peut savoir des choses. La méthodologie est nécessaire parce qu’elle permet à l’Homme d’encadrer son mental rationnel dans une recherche méthodique, c’est-à-dire dans une recherche où la loi de cause et d’effet est mise en jeu.
Mais il y a des domaines de la vie où la méthodologie n’est pas utile, n’est pas acceptable ou n’est pas trouvable. Par exemple : D’où vient l’Homme ? D’où vient l’âme, qu’est-ce que l’âme ? Qu’est-ce que l’espace ? Qu’est-ce que le temps ? Qu’est-ce que l’énergie ? La science ne peut pas définir la nature de l’origine de l’espace parce que la science est obligée d’utiliser, pour observer l’espace, elle est obligée d’utiliser des paramètres qui font partie de l’expérience sensorielle de l’animal humain.
Alors que l’Esprit, lui, s’il veut étudier l’espace, le phénomène de l’espace ou le phénomène du temps, il est capable par abrogation pure d’établir que la relation entre le temps et l’espace fait partie des conditions fondamentales du mouvement de l’énergie dans un univers qui s’expose constamment à la multiplication des rayons originels. Ça, ça fait partie des lois de l’Esprit, ça fait partie des lois de l’énergie.
Ça fait partie des lois, un jour, de la science, lorsque la science aura découvert que la nature de la réalité est foncièrement liée au pouvoir de l’Esprit, et non pas à l’approximation rationaliste d’un intellect marginal, c’est-à-dire d’un intellect qui est fondé simplement sur l’observation des sens. Donc, l’Homme doit lentement, au cours de son évolution, prendre conscience du fil de la conscience et cesser graduellement de douter de ce qu’il sait.
Et lorsqu’il aura suffisamment cessé cette activité involutive qui fait partie du rationnel, qui fait partie des systèmes de croyance, il commencera petit à petit à rentrer dans les mystères, et automatiquement il pourra découvrir essentiellement les lois universelles, c’est-à-dire les lois qui s’occupent de mettre en mouvement l’énergie à différents niveaux de manifestation, que ce soit sur le plan animal, plantaire, humain, suprahumain ou purement spirite.
Sinon, nous sommes voués à vivre dans des enclos, nous sommes voués à vivre dans le contexte des méthodologies, donc de chercher la vérité, mais la vérité ça n’existe pas. Il y a des approximations qui existent, parce que nous pouvons reproduire le phénomène, mais la vérité n’existe pas parce qu’il n’y a rien de stable. Parler de la vérité, ça nous force à parler de stabilité, ça nous force à mettre une fin au dynamisme universel, la vérité ça n’existe pas.
Et pourtant nous sommes fiers de la rechercher, nous sommes orgueilleux de l’avoir trouvée, pour nous apercevoir quelques siècles plus tard qu’elle nous échappe une fois encore. Donc l’Homme devra se libérer de sa quête de la vérité, et ceci, ce ne sera pas facile parce qu’à la vérité est lié le besoin de la croyance, il faut que vous croyiez à la vérité que vous avez découverte ! À quoi sert un Homme qui a découvert la vérité s’il n’y croit pas ! Et pourtant, toute l’erreur humaine se situe à ce niveau-là.
Nous sommes très inconfortables avec une vérité en laquelle nous ne croyons pas, et nous nous sentirons aussi inconfortables dans une réalité qui n’a pas de vérité. Nous aurons avec les siècles à nous exposer à des retours en arrière, parce que nous n’aurons pas la force de regarder en avant. Mais ça, ça fait partie de la dynamique de l’Esprit, de l’âme, ça fait partie du combat entre l’âme et l’Esprit.
Un être incarné, donc un être qui a une conscience expérimentale, sera toujours forcé de constater que ce qu’il a su ne convient pas à ce qu’il apprendra demain, que la vérité qui lui était chère pendant un moment de sa vie, demain sera totalement retournée contre lui, lorsqu’il aura finalement gravi certains niveaux ou degrés de ce que nous appelons “le réel”. Et Dieu sait si le réel est vaste !
Si nous avions conscience du réel dans une infinité de temps par rapport à notre conscience mentale mortelle, sans préparation, nous serions réellement mis en éclat ! Parce que l’ego est incapable de soutenir une infinité qu’il ne peut pas concevoir comme étant réelle, car à ce moment-là il se sent totalement appauvri dans son pouvoir de rébellion, et il se sent totalement incapable de dominer essentiellement une chose qu’il veut saisir et contrôler.
Donc la crainte s’installe, l’ego perd contenance, il devient froid à ses angoisses existentielles, il a peur d’être. Un ego qui a peur d’être ne peut jamais gravir la conscience de son mental cosmique universel. Mais pourquoi l’Homme peut vivre la crainte d’être ? Parce qu’il n’a pas la certitude de dominer la forme. Si l’Homme avait la certitude de pouvoir dominer la forme, jamais il n’aurait la crainte d’être.
Donc quelle que fut son expérience sur le plan matériel, astral, morontiel, il serait toujours libre devant les formes qui affluent vers lui dans l’écran ou dans le tableau de sa conscience morontialisée, il serait totalement imperturbable, il serait le maître des maîtres. Il n’aurait plus besoin de Dieu et il pourrait à ce moment-là découvrir dans le mouvement occasionnel de sa conscience nouvelle, que la nature même de l’atome est directement liée avec des aspects fondamentalement temporels de sa conscience lumière.
Il saurait qu’il y a une relation entre la conscience atomique et sa conscience fondamentale. Il pourrait à ce moment-là se composer des corps subtils, voyager dans le temps, retourner à la forme et se libérer de la forme selon ses besoins. Il n’aurait plus besoin de mourir dans le sens fondamental de l’involution, c’est-à-dire retourner à l’astral ou au plan des morts, ou au plan des entités, ou au plan des âmes.
Il serait morontiel, donc il pourrait travailler avec des entités qui ne font pas partie des forces satanisées, il serait réellement un Homme neuf, un Homme nouveau, il serait un géant parmi les nains de l’involution. Pourquoi ? Parce qu’il aurait finalement découvert que la relation entre lui, l’infinité, et les influx de l’infinité, c’est-à-dire cette conscience qui vient vers lui constamment sous forme de vibration, doit être mise en contrôle de l’ego, un peu comme le kayak sur la rivière torrentielle, pour qu’il puisse regarder dans le fond des choses.
Mais regarder dans le fond des choses, ça veut dire regarder où il veut, pas seulement où on lui indique : “Vous pouvez regarder là, mais pas là”. Ce qui a été la situation de l’involution, on pouvait regarder là, mais pas là ! Et l’Homme doit pouvoir regarder où il veut, ça fait partie de la dynastie de sa conscience, ça fait partie de la royauté de son moi. Ça fait partie de la liberté de son Esprit, ça se situe au-delà des confins de son âme et de l’emprisonnement karmique de son état.
L’Homme est un être libre, il est un être de lumière mais un être de lumière, ce n’est pas un être spirituel, comme on l’a, pendant l’involution, pensé ! Un être de lumière, c’est un être qui a la capacité d’être intelligent, la capacité d’être intelligent ! L’intelligence ce n’est pas gratuit, l’intelligence c’est une montagne, c’est un mouvement, c’est un développement de l’être, c’est une descente de l’Esprit sur le plan de l’expérience planétaire où se situe l’âme incarnée pour la forcer à se libérer de ses craintes karmiques.
C’est là que l’Esprit commence, c’est là que l’Homme devient roi, c’est là que l’Homme devient sûr, c’est là que l’Homme entre dans son autorité, c’est là que l’Homme n’appartient plus à la cinquième race-racine, c’est là que l’Homme n’appartient plus psychologiquement au niveau des idéologies, à sa civilisation. Il la regarde sa civilisation, il observe les lois involutives de sa civilisation mais il n’appartient pas à sa civilisation parce qu’il n’a plus le questionnement de sa civilisation.
Donc la liberté, ce que j’appelle la liberté, c’est un mouvement de l’Esprit, ce n’est pas une pulsion de l’âme. Et le fil de la conscience, ce fil de la conscience, ce mouvement de l’Esprit sur la rivière torrentielle où l’âme se situe et où l’ego doit pouvoir contrôler son propre kayak, c’est-à-dire ses propres craintes, c’est essentiellement l’avenir de l’Homme.
Nous avons fait des progrès extraordinaires en science depuis cent ans… (coupure enregistrement)… (…) Tout ce que nous ferons dans mille ans, dans deux-mille ans, où sera l’Esprit de l’Homme dans deux-mille ans ? Où sera l’Esprit de l’Humanité dans deux-mille ans ? Peut-être que dans deux-mille ans, l’Esprit de l’Humanité sera dans les catacombes de l’involution, mais ceci ne veut pas dire que l’Esprit de l’Homme sera le fossoyeur du passé, au contraire !
Peut-être que l’Esprit de l’Homme sera déjà libéré de la forme matérielle pour finalement poursuivre le rêve de l’Humanité qui est la grande liberté, qui est l’assaut, l’assaut des dominations ! Qu’est-ce que l’Homme veut, cherche le plus dans sa vie ? C’est d’assaillir la domination ! Que ce soit la domination de la femme dans l’amour, que ce soit la domination de l’homme dans le travail, que ce soit la domination des corps par la maladie. L’Homme veut assaillir la domination !
Mais pour que l’Homme soit le vainqueur, pour que la lumière soit sur la Terre, la force fondamentale, l’expression fondamentale de ce que nous appelons l’Homme animal, l’Homme intelligent, la conscience en évolution, il faut que l’ego s’habitue, au cours des siècles qui viennent, à retravailler sa matière. Mais retravailler sa matière, ça veut dire quoi ? Ça veut dire retravailler ses craintes, les mettre de côté pour finalement assaillir ce qui vient contre lui, ce qui le domine, ce qui l’empêche, ce qui le réduit, ce qui l’empêche de découvrir son identité ultime, qui est quoi ? La capacité de critiquer absolument l’infinité, c’est là que commence la connaissance.
La connaissance ne vient pas dans la spiritualité et ses abus, et ses conventions et ses conneries. La connaissance commence là où l’Homme cesse d’être planétaire, là où il cesse d’être une âme infortunée par la mémoire de la race. La mémoire de la race, c’est le “caca” des esprits incarnés, il n’y a rien dans la mémoire de la race qui puisse donner à l’Homme l’implication, la puissance, la volonté, que les philosophes ont cherché depuis des siècles.
Il n’y a rien dans la mémoire de la race qui puisse donner à l’Homme la moindre valeur puisque la mémoire de la race, c’est l’expression des craintes de l’âme. L’Esprit c’est de la conquête, ce n’est pas de l’observation. L’Esprit n’observe pas Dieu, l’Esprit n’observe pas les conventions, l’âme oui ! L’âme a besoin d’un Dieu, elle a besoin d’une convention, elle a besoin d’un empire à l’intérieur duquel elle évolue, alors que l’Esprit domine les empires.
L’Esprit est libre, l’Esprit s’affranchit de la conscience. Ce que j’appelle “de la conscience”, de la conscience évolutive, de la conscience future, c’est un mouvement de l’Esprit qui, naturellement, s’oppose à tout ce qui le domine. Et c’est à partir de ce moment-là que l’Homme découvrira que le fil de sa conscience est un fil éternel, et que ce fil peut s’enrouler autour de n’importe quelle forme, l’étrangler, la faire éclater, pour que se présente à sa nouvelle vision une nouvelle lumière, c’est-à-dire une nouvelle façon de voir l’infinité.
Donc, notre expérience sur le plan matériel, toutes nos expériences qui sont forcément difficiles, qui nous réduisent forcément à une vie stupide, nos expériences font partie du travail de l’âme, de la transmutation de l’âme, pour que de cette transmutation s’exorcisent les craintes, et pour qu’apparaisse finalement sur le plan humain une sorte de morontialité, c’est-à-dire une sorte d’unité entre l’Esprit et la matière.
Si nous sommes capables de comprendre nos expériences à tous les niveaux, celles de l’homme, celles de la femme, non pas en fonction de nos faiblesses, non pas en fonction de nos craintes, mais en fonction de notre ajustement, à notre réalité plus grande que toutes ces craintes, nous verrons que tout ce qui nous arrive sur le plan matériel, c’est un jeu de l’Esprit, c’est une condition de l’âme et ça ne doit pas affecter l’ego.
Et moins l’ego sera affecté dans ce conditionnement, dans cette épuration, dans ce travail cosmique de grande échelle, dans cette conscience expérimentale, l’Homme sera de plus en plus libre et pourra finalement changer les vêtements, la couleur des vêtements qui, depuis des générations, ont couvert son corps meurtri. L’Homme pourra finalement être éclatant, pourra être réel, et finalement se libérer de ce qu’on appelle la mémoire de la race, et aussi des forces qui ont soutenu pendant son involution, la souffrance de son âme.
La seule raison pour laquelle nous souffrons, c’est parce que nous sommes ignorants, sinon il n’y aurait pas de souffrance. Et ne vous imaginez pas, parce que votre orateur est un initié, qu’il est totalement libre de l’ignorance. Ce n’est pas parce que je parle à l’Homme que je ne m’accuse pas moi-même, avec probablement cette différence que je suis plus conscient du jeu de la vie que vous. Moi aussi je veux le repos, moi aussi je veux me reposer, moi aussi je veux goûter de la vie comme l’Homme simple goûte de la vie. Tous les Hommes veulent la paix.
Mais les Hommes doivent aller à l’école et l’école doit être réelle. Ce qu’on enseigne doit être réel et comment on peut savoir qu’elle est réelle, non pas par la croyance, l’Homme qui me croit est foutu parce qu’il ne saura jamais par lui-même. On découvre que l’école est réelle simplement par soi, on voit les pas accomplis, on voit les pas qui nous amènent là, on voit qu’avec le temps, on sait plus, et on voit qu’avec le temps il y a en nous moins de craintes.
Donc, ajoutez à ce mouvement le fil de la conscience créatrice, le fil de la conscience générative, ben, vous pouvez commencer à avoir réponse à toutes ces questions fondamentales qui nous ont épuisés pendant des siècles ! Et lorsqu’il s’agit pour l’Homme de simplement regarder en avant et de ne plus regarder en arrière, déjà il a conquis une grande partie du terrain qui doit un jour faire partie de son propre empire. Il n’y a pas de méthode dans la conscience. On peut parler, et parler, et parler pendant très longtemps, il n’y a pas de méthode, il n’y a pas d’école, il n’y a pas de vérité, il y a simplement des choses que l’Homme sait qu’il peut redire, ramener à la surface de la conscience humaine, pour qu’elle-même en tant qu’individualité, puisse mesurer la fécondité de cette lumière qu’il a, c’est tout !
L’Homme doit mesurer la fécondité de sa propre lumière, de ne jamais s’attacher à ce qu’une personne peut dire, quelque illustre qu’elle puisse être. Parce que la conquête de la conscience ou le mouvement de la conscience personnelle est un mouvement qui doit mener à l’identification personnelle et non pas à la glorification d’un Homme qui ne fait, sur le plan matériel, qu’instruire, à partir d’un plan qu’il ne comprend pas.
Quand les Hommes auront mis de côté le mécanisme naturel de l’ego, celui de la croyance, et que les Hommes commenceront petit à petit à se sentir, à ne pas questionner ce qu’ils savent, à s’habituer à ce qu’ils savent… Il y a une dame qui vient me voir tout à l’heure et qui me dit : “Mais qu’est-ce que vous pensez de mon corps ? Est-ce que je dois utiliser mon corps”… ? Pourquoi quoi ? Votre corps, ça fait partie de vous !
Pourtant elle le sait qu’elle devrait utiliser son corps avec liberté, mais pourquoi le questionnement si elle le sait ? C’est parce qu’elle ne le sait pas parfaitement, et pourquoi elle ne le sait pas parfaitement ? Parce qu’elle a la mémoire, parce qu’elle a le questionnement de la mémoire, parce qu’elle a la spiritualité qui la force à questionnement. Et toute notre existence, toute notre expérience est fondée sur le doute !
Nous avons passé notre vie à douter de nous-mêmes, c’est pour ça que nous avons aujourd’hui les ailes coupées et que nous ne pouvons plus savoir par soi, et que nous sommes obligés d’aller voir des bonshommes comme moi pour avoir l’impression d’avancer, alors que des bonshommes comme moi ne servent absolument à rien d’autre que de dire que, la vie, elle est présente chez tous les Hommes et que personne n’est plus intelligent que l’autre. Il y a simplement des êtres qui sont plus habitués que d’autres à réaliser leur ignorance.
La conscience, ça doit être un acquis, un petit acquis d’abord, et ensuite un plus grand acquis, mais ça doit être un acquis. Vous ne pouvez pas vous permettre de dire : “Bon ben, est-ce que je dois utiliser mon corps”… ? Lorsque vous savez, en arrière de vous, derrière, dans le fond de vous-mêmes, que vous devriez l’utiliser votre corps, votre vie sexuelle, ça fait partie de votre vie. Donc, si vous le savez un petit peu, pourquoi ne pas l’exprimer, pourquoi ne pas le vivre, pourquoi le douter ? Parce qu’il y a trop de mémoires chez vous, parce qu’il y a trop de crainte, parce qu’il n’y a pas suffisamment d’identité. Le problème de l’Homme, il se situe là.
Ça n’existe pas des grands Hommes, il y a seulement une grande conscience, mais des grands Hommes, ça n’existe pas. Les grands Hommes sont simplement le miroir de votre petitesse, ça n’existe pas des grands Hommes. Donc, lorsque l’Homme aura réalisé que ça n’existe pas des grands Hommes, vous n’irez pas voir des grands Hommes pour vous faire dire si vous devez utiliser votre corps ! Vous prendrez en charge vos vies, vous ferez ce que vous sentez.
Effectivement vous aurez des doutes, effectivement vous aurez la crainte de ne pas être dans la bonne voie, mais cette crainte elle fait partie de l’ignorance. Ne pas être dans la bonne voie, qu’est-ce que ça veut dire, ne pas être dans la bonne voie ? Ne pas être dans la bonne voie, ça veut dire que vous avez la crainte d’être ce que vous êtes, c’est ça que ça veut dire ne pas être dans la bonne voie !
Si vous n’aviez pas la crainte d’être ce que vous êtes, vous n’auriez jamais à l’Esprit la question d’être dans la bonne voie. “Est-ce que je suis dans la bonne voie”… Qui va vous dire si vous êtes dans la bonne voie ? Le curé ? L’autre ? Vous ne serez jamais dans la bonne voie avec le curé, surtout si vous lui parlez de votre corps, vous ne serez jamais dans la bonne voie avec le curé, surtout si vous lui parlez du monde des esprits.
On n’est jamais dans la bonne voie parce qu’il y a toujours une autre voix qui nous dit qu’on n’est pas dans la bonne voie (rires du public). C’est comme ça que se crée le pouvoir sur la Terre : “Vous n’êtes pas dans la bonne voie” ! Le type se retourne, il dit : “Ah ! Je ne suis pas dans la bonne voie”… ? “Non non, t’es pas dans la bonne voie”… La pauvre, il y a quelques années, qui se faisait dire par le curé : “Vous avez fait des enfants”… ? “Non j’ai pris un break”… “Ah non, on ne prend pas de break, il faut faire des enfants”… “Vous en avez combien”… ? “Neuf”. “Neuf, c’est pas assez : dix, onze, douze, treize”… “Qui va payer”… ? “Ah le bon Dieu, le bon Dieu va payer” ! (rires du public). Vous n’êtes pas dans la bonne voie !
J’ai un grand respect pour l’Église, j’ai un grand respect pour toutes les Églises, mais je n’ai aucun respect pour leur ignorance. Ce sont leurs fonctions civilisatrices que je respecte, non pas leur bonne voie, donc si vous me demandez quel est le plus grand problème de l’Homme, de n’importe quelle nation ? Il croit !
Habituez-vous à ne pas croire et vous découvrirez votre propre voie, vous découvrirez qu’elle est bonne votre voie, vous découvrirez qu’il est bon votre corps, qu’il vous permet de vous “grounder” votre corps, parce que si vous n’utilisez pas votre corps, vous allez vous débalancer sur le plan spirituel, vous allez devenir “gaga” (gâteux). Il n’y a rien comme faire des péchés pour grandir en Esprit.
Moi je passe ma vie à chercher des péchés, je n’en trouve plus parce que je les ai tous faits ! (rires du public). Je les ai tous faits ! Si vous en trouvez des nouveaux, envoyez-moi un e-mail ! J’ai appris énormément de choses quand j’ai fait des péchés, j’ai appris à ne pas me douter, j’ai connu mes craintes, il n’y a rien dans mes péchés ! Merveilleux !
Quand j’ai laissé l’Église, on m’a dit : “Ah ! Tu fais un péché”. Très bien, j’ai appris. Je suis devenu autonome. Il faudrait que j’écrive un livre un jour : Comment faire des péchés ! Quels péchés, il y a des péchés qu’il faut faire, il y a des péchés qu’il ne faut pas faire (rires du public). Mais ce sont les péchés qu’il faut faire qui sont intéressants. Les péchés qu’il ne faut pas faire, on les connaît, il ne faut pas tuer… Si on ne vient pas nous tuer ! Si vous venez me tuer, je vais vous tuer, effectivement c’est un bon péché !
Il y a des choses que vous avez faites durant la vie, vous avez été forcés de les faire quand vous étiez jeunes, vous avez volé des crayons malgré vous, c’était plus fort que vous, il n’y a personne dans la salle qui n’a pas fait un vol, un larcin dans sa vie, personne ! Il n’y a personne dans la salle, je vous jure qu’il n’y a personne dans la salle qui n’a pas fait un petit larcin dans sa vie ! Ça fait partie des lois astrales, ça fait partie de travailler les forces de l’âme, ça fait partie de créer le doute.
Moi je me rappelle, quand j’étais petit, j’ai volé des peanuts dans un restaurant, ma mère m’a grondé, j’étais bouleversé. Une fois, j’étais allé dans un magasin sur la rue St Hubert, c’était sa fête, j’ai voulu lui rapporter un petit cadeau, j’avais volé un petit plat, j’ai ramené le petit cadeau à la maison, j’ai dit : “C’est ta fête maman, bonne fête”… “Où tu as pris l’argent pour l’acheter”… ? (rires du public). La première chose qu’elle me fait, elle me ramène chez le juge et le juge me dit : “Tu vois mon petit, il y a une épingle sur mon bureau, cette épingle ne t’appartient pas”. J’ai compris, j’ai pleuré, je me suis fâché contre ma mère. Donc elle m’a fait reconnaître qu’il y avait des péchés qu’il ne fallait pas faire, c’est comme ça qu’on apprend.
Mais il y a des péchés qu’il faut faire, ça fait partie de la vie. La petite fille qui me dit quand je suis jeune : “Baisse ta culotte, je vais baisser la mienne”. “OK. On essaie ensemble”… Oups, voilà ! Ça c’est des péchés qu’il faut faire ! Ça fait partie de la découverte. On ne fait pas ça à cinquante ans ! (rires du public). Et encore ! Mais il y en a qui le font ! Donc qui peut les juger et dire : “Ah ! Ces deux-là, ils baissent les culottes en même temps, à cinquante ans”. Personne ne peut les juger. Donc la vie, elle est pour tout le monde, mais l’Esprit est pour quelques-uns. Question ?
Question : Comment on différencie les pulsions de l’âme par rapport au mouvement de l’Esprit ?
BdM : Les pulsions de l’âme nous mènent toujours sur le plan de l’expérience, alors que le mouvement de l’Esprit, il nous amène plus loin dans la destruction de nos craintes. Il nous amène plus loin dans la réalisation de notre identité. Donc sur le plan de l’âme, vous avez l’expérience. Sur le plan de l’Esprit, c’est la découverte de soi. Le mouvement de l’Esprit nous permet de vivre l’âme avec intelligence, de ne pas s’effondrer, de ne pas souffrir sur le plan de l’identité. L’Esprit c’est créateur, ça nous amène plus loin, alors que l’âme ça revendique quelque chose. L’âme ce n’est pas créatif, l’Esprit c’est toujours créatif.
Une autre question ? Pas de question ? Vous allez sortir, vous allez dire : “Ah ! J’aurais dû lui demander ça” !
Question : (inaudible). Concernant l’âme et la crainte.
BdM : Vous avez donné réponse à votre question. Quand vous êtes dans l’âme, vous vivez une réaction, vous vivez toujours sur le plan de la crainte, alors que dans l’Esprit vous êtes conscients de l’arnaque, mais vous ne l’interprétez pas de la même façon, vous allez avec lui, il y a toujours un processus d’agrandissement de l’être. Il y a aussi une réalisation que l’Esprit dans son mouvement, force ou amène l’ego éventuellement à se protéger.
Le problème de l’Homme sur la Terre, c’est qu’il ne se protège pas contre son Esprit, et se protéger contre son Esprit, ça fait partie de l’évolution, de son intelligence, ça fait partie de la réduction de l’emprise des forces de l’âme sur son expérience. Se protéger, c’est la conscience. De la conscience, ça se protège parce que ça devient de plus en plus intelligent des arnaques, sinon ça n’arrête pas.
Je vois des gens qui vivent leur expérience, et je me dis : “Ben, pourquoi elle n’a pas fait telle chose, ou pourquoi elle n’a pas fait telle chose” qui, pour moi, sont évidentes, mais qui, pour eux, ne le sont pas, parce qu’ils n’ont pas suffisamment l’expérience de l’Esprit. Pour être dans l’Esprit, il faut avoir beaucoup de vigilance, parce que c’est très présent, c’est très créatif, c’est toujours là pour faire grandir, mais on veut se reposer aussi de ce travail qui crée, qui se fait tout le temps. Ça, ça demande de la vigilance.
Se protéger contre l’Esprit, c’est probablement une des premières choses que l’Homme devra apprendre dans son évolution. Après ça, ça va pas mal, ça va assez bien. On ne souffre pas de la même façon. Se protéger contre son Esprit, c’est avoir le plus possible contrôle sur sa vie, le plus possible contrôle sur sa vie ! Comment une femme peut avoir contrôle sur sa vie ? Regardez où vous souffrez, amenez-vous à avoir un contrôle sur votre vie, même chose pour l’homme.
Une femme qui a tendance à rencontrer et à tomber en amour et à souffrir, il faut qu’elle apprenne à avoir contrôle sur sa vie. Il faut qu’elle dompte cette réaction naturelle chez elle, pour en arriver éventuellement à rencontrer… S’il y a mesure, continuer son chemin, sans toujours s’effondrer, souffrir dans l’âme. Même chose pour l’homme. C’est très personnel à chacun de contrôler sa vie, très personnel à chacun.
Je pourrais même dire, si vous souffrez dans votre vie c’est parce qu’il y a un niveau de contrôle que vous n’avez pas établi. Et ça, ça va jusque dans la maladie, c’est pour ça que sur le plan de la maladie, l’Homme doit se protéger, doit développer une conscience préventive. Protégez vos corps de ce qui pourrait vous arriver dans cinq, dix, quinze ans, faites attention à ce que vous mangez, faites attention où vous mangez.
Vous mettez dans votre automobile de la bonne gazoline. Ne mettez pas dans votre corps, de la cochonnerie. Et ça, ce n’est pas facile aujourd’hui parce que nous vivons dans une société où la nourriture est totalement industrialisée. Éduquez-vous, informez-vous, lisez sur la bonne nourriture, sur la santé, la médecine préventive, parce que si vous êtes malades dans votre corps, la vie va être très difficile. Aujourd’hui vous êtes jeunes, pas de problème, c’est justement quand vous êtes jeunes qu’il faut vous protéger de demain.
Si vous êtes plus avancés en âge, commencez à redresser le mal que vous vous êtes causés pendant des années, c’est ça la prévention, c’est ça la protection. Et ça, c’est sur le plan de la maladie, faites la même chose sur le plan de la finance, sur le plan de l’argent, de “l’argenterie”. Vous êtes jeunes, préparez votre vieillesse, n’attendez pas cinquante, soixante ans pour vous faire un petit lit ! Commencez quand vous êtes jeunes… FIN.
mise à jour le 21/08/2024