L’auto-révélation, pensées et sons

Paris – credit: @DronalistDailyDose YouTube

Psychologie évolutionnaire 60

“Bonsoir Messieurs-Dames. On peut dire que la conscience c’est comme une forêt, une forêt d’où émane des sons utiles et des sons qui ne le sont pas. Puis le rôle de l’Homme au cours de son évolution, c’est d’en arriver à pouvoir identifier les sons qui sont utiles et éliminer ceux qui ne le sont pas, sinon il …” BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

écouterregarder sur YouTube

Bonsoir Messieurs-Dames. On peut dire que la conscience c’est comme une forêt, une forêt d’où émane des sons utiles et des sons qui ne le sont pas. Puis le rôle de l’Homme au cours de son évolution, c’est d’en arriver à pouvoir identifier les sons qui sont utiles et éliminer ceux qui ne le sont pas, sinon il demeure prisonnier de cette forêt et il ne réussit jamais à en sortir. Donc la conscience étant une forêt de sons, doit éventuellement permettre à l’Homme de s’extirper de son état mental qui, dans beaucoup de cas, surtout lorsqu’il est en souffrance, ne lui permet pas d’identifier ces sons qui sont nuisibles.

Mais identifier les sons qui sont nuisibles pour l’être humain, ce n’est pas facile parce que l’Homme a une conscience réfléchie ou réfléchissante, c’est-à-dire une conscience qui lui donne constamment un signal d’assujettissement. Lorsque l’Homme est en souffrance, il est toujours dans une conscience d’assujettissement parce que la réflexion de son ego ou le processus de réflexion de son ego, puise constamment dans sa mémoire les sons nécessaires pour lui créer un état d’aliénation.

Et c’est très difficile pour l’Homme de s’en sortir puisque toute cette conscience, tous ces sons nuisibles, font partie des appels de sa civilisation. Ils ne font pas partie des appels ou de la puissance de sa conscience créatrice, ils font partie des appels de sa civilisation. Et les appels de sa civilisation établissent dans son moi une sorte d’impuissance, une sorte d’incapacité, parce que l’ego n’est pas suffisamment conscient de son propre pouvoir créatif, c’est-à-dire que l’Homme n’est pas suffisamment capable de réaliser qu’il a le pouvoir d’éteindre les sons nuisibles pour n’écouter que ceux qui ne le sont pas, et aussi, il n’a pas la capacité dans son état actuel de se révéler à lui-même. Donc on pourrait donner comme titre à cette conférence : L’autorévélation.

Qu’est-ce que c’est que de l’autorévélation ? Qu’est-ce que ça demande ? Qu’est-ce que ça implique pour l’être humain ? L’autorévélation pour l’Homme c’est une conséquence d’une volonté fondamentale, d’une volonté extrêmement formelle chez lui, de ne plus s’assujettir aux sons, c’est-à-dire aux pensées qui constituent son inconscience. Cette volonté de ne plus s’assujettir à ses pensées ou à ses sons est basée sur deux principes.

Premièrement, le principe de l’extinction de son impuissance et aussi le principe de la révélation de son être. Un Homme ne peut pas se révéler à lui-même s’il ne prend pas en main toute sa conscience. Un Homme ne pourra jamais avoir une mesure de son être, s’il n’en arrive pas, au cours de son évolution, à mettre le focus complètement sur une volonté de dépasser les sons nuisibles de sa conscience ou de son inconscience.

Et la raison pour laquelle l’Homme a tant de difficulté, c’est parce qu’il a été habitué pendant des générations, des siècles, des millénaires, et pendant sa vie, pendant l’expérience de sa culture, à vivre constamment par rapport à des données qui viennent de l’extérieur de lui, donc il n’a pas été habitué à bâtir sa cheminée avec son propre mortier. Il a bâti sa cheminée avec le mortier que lui a offert la civilisation, et dans ce mortier il y a des faiblesses… Il y a des faiblesses !

Et la preuve qu’il y a des faiblesses dans le mortier de la civilisation, c’est que dans toutes les civilisations, que ce soit des civilisations orientales, occidentales, des consciences de groupe, l’Homme s’est toujours retrouvé à un niveau ou un autre dans une condition d’indigence. L’Homme est un être en condition d’indigence, il est toujours en indigence. Il a été en indigence par rapport à la philosophie, il a été en indigence par rapport à l’ésotérisme, il a été en indigence par rapport aux idéologies politiques.

L’Homme a toujours été en indigence parce qu’il a voulu construire sa cheminée avec le mortier qui appartenait à des structures mentales qui n’étaient pas le produit de sa propre puissance, donc l’Homme a un intellect mais il n’a pas d’intelligence… Parce qu’il y a une grande différence entre l’intellect et l’intelligence.

L’intellect c’est un processus de conscience qui invente, et l’invention elle est basée sur le passé, sur la mémoire de la race, alors que l’intelligence elle est purement créative, c’est-à-dire qu’elle n’a pas besoin de fondation, elle exécute, elle s’exécute et elle parvient à se manifester dans le vide absolu existentiel du mémoriel humain. De là, la puissance de l’intelligence.

Donc quand on parle, quand on dit qu’un Homme est intelligent, il faut savoir : “Est-ce qu’il est intelligent dans le sens de l’intellect ou est-ce qu’il est intelligent dans le sens créatif de la conscience”… ? Et en ce qui concerne l’involution, l’Homme est intelligent en relation avec le processus inventif de son intellect, donc l’Homme est toujours en arrière, il est toujours sujet à écouter les sons nuisibles de la forêt de son inconscience, et c’est pour ça qu’il n’est pas capable de s’autorévéler.

On a voulu pendant des siècles créer ou espérer créer des conditions qui permettaient à un Homme, par exemple, d’atteindre certains états de conscience en allant aux Indes ou en rencontrant des maîtres, ou en rencontrant des êtres particuliers. Je n’ai rien contre le fait que l’Homme rencontre des maîtres ou des êtres qui ont une sensibilité particulière, mais je m’oppose complètement à l’endoctrination de l’Homme, à quelque niveau que ce soit, que ce soit sur le plan occulte ou ésotérique. Parce que la conscience n’appartient à aucun Homme, il n’y a aucun Homme sur cette planète qui a, comment je pourrais dire… Une domination sur la conscience.

La conscience c’est un phénomène cosmique, c’est un phénomène universel, c’est totalement fluidique, c’est très particulier à chaque individu, et c’est universel à tous les Hommes dans la mesure où son processus de révélation est libre. Et ce que je reproche à l’involution et ce que je reproche à la conscience spirituelle de l’involution, c’est que l’Homme a toujours cherché à rencontrer dans son expérience des sommités, des sommités spirituelles, des sommités ésotériques, des sommités occultes, des sommités purement religieuses, avec l’intention d’en arriver un jour à l’autorévélation.

L’Homme ne peut pas en arriver à l’autorévélation en montant les marches qui ont été déjà gravies. L’Homme doit absolument créer son propre palier, il doit créer son propre chemin, et il ne doit se servir de ces paliers anciens ou de ces paliers contemporains qui font partie de l’évolution spirituelle ou psychologique de sa civilisation, que comme lancement de départ.

Qu’on aille aux Indes pour rencontrer des maîtres c’est bien, mais que ce soit un lancement de départ, parce qu’à partir du moment où l’Homme entre dans ce que j’appelle “le giron de la conscience”, c’est-à-dire à partir du moment où il commence à contrôler les sons de sa conscience, la forêt de sa conscience, il commence à s’apercevoir que la vérité n’existe plus. La vérité n’existe plus ! Et la première découverte de l’Homme conscient, de l’Homme de l’évolution sera que la vérité n’existe plus ! Pourquoi ? Parce que la vérité, ses assises sont fondées sur les rapports relatifs de la conscience de la race, en fonction de l’évolution psychologique des cultures et des besoins spécifiques de certains individus à l’intérieur de ces cultures.

Donc pour un Homme en évolution de conscience, en évolution d’intelligence créative, éventuellement il doit en arriver à constater que la vérité n’existe plus, et à partir du moment où un être est en relation de domination avec un autre être qui supposément est plus avancé que lui, il est automatiquement sujet à l’illusion de la vérité. Il est évident qu’un Homme n’ira pas aux Indes ou n’ira pas dans un pays quelconque rencontrer quelqu’un qui exprime une certaine conscience, s’il ne croit pas un peu que cet être-là a la vérité. Ça, ça peut durer un certain temps ! Ça fait partie de l’éveil de sa conscience, ça fait partie de l’éveil de l’ego, ça fait partie de la résurrection de son être existentiel.

Mais pour que l’Homme en arrive un jour à l’autorévélation, c’est-à-dire à la définition personnelle de son moi par rapport à un constat universel et absolu de la conscience qu’on appelle l’intelligence créatrice, il sera obligé un jour de réaliser que les êtres semblant les plus avancés qu’il rencontre dans sa vie, ne sont que des portes temporaires, ne sont que des paliers temporaires, pour l’amener lui-même un jour, à réaliser qu’infiniment parlant, la conscience créatrice se situe totalement au-dessus de la polarité du vrai ou du faux.

Un Homme qui n’a pas compris ceci demeure un être de l’involution et il sera jusqu’à la fin de ses jours obligé de subir la conscience de l’autre. Et il ne peut pas y avoir d’autorévélation si l’Homme subit la conscience d’un autre, parce que l’Homme, pour la conscience, pour l’intelligence créatrice, est comme un thermomètre. Il y a des Hommes qui peuvent monter leur température jusqu’à 110, il y a des Hommes qui sont obligés de la vivre jusqu’à 108, il y a des Hommes qui sont obligés de la vivre jusqu’à 90, il y a des Hommes qui sont obligés de la vivre jusqu’à 75. Chaque Homme est une échelle en soi du potentiel créatif de l’intelligence.

Et il n’y a pas d’Homme sur la Terre, il n’y a pas d’individu sur la Terre qui soit si évolué, si conscient ou si grand en conscience, qu’il puisse dominer un autre Homme, puisque le secret interne de l’individu, la capacité interne de l’individu de réellement augmenter sa température, de venir en contact avec ce Feu cosmique, cette intelligence universelle qui éventuellement mène à une fusion, aucun Homme ne peut être dominé dans sa conscience par rapport à des évaluations antérieures.

Et tant que l’Homme n’aura pas compris ceci, il demeurera un être infidèle à lui-même, il demeurera un être qui a besoin d’être aidé. Mais il n’aura pas en lui le Feu sacré, c’est-à-dire il n’aura pas la capacité d’autorévéler à lui-même les conditions de l’évolution – et par conséquent à l’Humanité – ces conditions de transformation interne. L’autorévélation, ce n’est pas une formulation qui est en sympathie avec l’ego.

L’autorévélation, c’est un processus créatif de la conscience qui utilise le terrain mental, émotionnel, vital et physique de l’Homme, en fonction de sa capacité de supporter ce Feu intégral. Et les Hommes qui au cours de l’évolution en arriveront à pouvoir traiter avec cette énergie d’une manière totalement intégrale, pourront devenir, en ce qui les concerne, des êtres fermés sur eux-mêmes. Un être qui est conscient est totalement fermé sur lui-même.

Il peut avoir un pouvoir d’expression sur le monde, mais il est fermé sur lui-même en ce sens que la conscience dont il est l’exécuteur, le franc-éxécuteur, est une conscience qu’il vit, qu’il manifeste pour son être à lui, et non pas pour l’Humanité. Sinon, il tombera automatiquement dans des illusions spirituelles, il voudra renverser le monde, changer le monde, amener la conscience dans le monde, spiritualiser le monde.

Et c’est là que nous avons le phénomène des maîtres, le phénomène des curés, le phénomène de ces mentalités un peu plus éblouissantes mais qui, dans le fond, sans que nous nous en rendions compte, par le phénomène obscur de la domination, nous empêche de nous autorévéler. L’Homme, un jour, doit s’affranchir au cours de l’évolution de tout ce qui domine son Esprit, afin de pouvoir, au cours de l’évolution, en arriver finalement à se libérer de l’esprit de la race.

Un Homme qui n’en arrive pas à se libérer de l’Esprit d’un Homme, ne pourra jamais en arriver à se libérer de l’esprit de la race, parce que l’Esprit de l’Homme est fait de l’esprit de la race. Et un Homme qui domine un autre Homme, pour quelque raison que ce soit, est déjà piégé par les lois, par la conscience de la race.

Donc l’autorévélation, c’est un phénomène particulier qui éventuellement sera reconnu chez l’Homme en évolution de conscience, et l’Homme découvrira que l’autorévélation n’a rien à voir avec le Nirvana des Orientaux. Il n’y a absolument RIEN de spirituel dans une conscience intégrée. Et quand je dis qu’il n’y a absolument rien, je veux dire que les assises mentales de la race auxquelles a appartenu l’Homme pendant sa vie, sont absolument mises de côté, ont absolument été détruites, et l’Homme conscient n’a plus besoin de la mémoire de sa culture, pour éveiller en lui la pulsation de sa propre lumière.

Il est totalement créateur, il peut travailler complètement dans le vide, il n’a plus besoin des assises de la mémoire de la race, et il est capable à ce moment-là de s’autorévéler, c’est-à-dire de pulser, de se mettre en vibration et de se mettre en vibration selon le besoin de l’évolution de son être à lui. Et puisque son évolution personnelle est une configuration extrêmement voilée de l’évolution de la race, l’Homme pourra toujours servir à la race, mais il ne servira pas la race parce qu’il veut servir à la race.

Il servira à la race parce qu’à partir du moment où il sera en vibration, la race, avec son esprit un peu moins éveillé, sera obligée de ressentir qu’il y a dans le monde un peu plus de lumière, c’est la seule chose qui peut se produire. Et ceci mettra fin au besoin de l’Homme d’aller dans le monde vers des maîtres, d’aller dans le monde vers des êtres qui ont une facilité de parole, et il pourra commencer finalement à puiser en lui, dans ses propres entrailles, et réaliser qu’à partir du moment où il a mis de côté le besoin de la recherche de la vérité, il entre dans son identité.

Et quand tous les arbres de la forêt, tous les Hommes de la civilisation seront dans leur propre identité, la civilisation telle que nous la connaissons n’existera plus. Pourquoi ? Parce qu’il n’y aura plus de mémoire de la race. Donc, il est très important pour l’Homme de comprendre que le phénomène de son identité personnelle ne peut pas se faire à partir des pièces qui ont été nécessaires pendant l’involution, à la machination de son être existentiel.

Le plus grand problème de l’Homme moderne comme de l’Homme ancien, c’est de ne pas pouvoir réaliser que l’extinction de sa conscience existentielle est fondamentalement nécessaire, pour la réévaluation psychique de son moi, et le développement d’une corrélation étroite entre son ego éveillé et son Esprit qui cherche à pénétrer son être, pour créer ultimement une fusion, c’est-à-dire une unité de conscience permettant au mortel de transmuter la programmation astrale de son incarnation, pour en arriver finalement à avoir sur cette planète, sur ce plan matériel, une conscience suffisamment éveillée pour ne plus réagir animalement à la programmation antérieure, c’est-à-dire à la programmation de son incarnation.

Ça, c’est de la conscience, ceci sera de l’intelligence, une manière à l’intelligence de se manifester, et ça fera partie de l’autorévélation de l’Homme. Donc chez l’Homme, en ce qui concerne l’autorévélation, il y a trois choses. Premièrement, un Homme qui est en autorévélation, il est en autorévélation d’abord pour lui-même ! Le soleil, il brille pour lui-même, il ne brille pas pour la Terre. Il brille pour lui-même.

Si ses effets sont suffisamment gigantesques, puissants, harmonieux, créatifs, ses effets se répandent et éventuellement la Terre en bénéficie. Mais le soleil ne brille pas pour la Terre, il brille pour lui-même. Et un Homme qui est en autorévélation, il brille pour lui-même. Son rôle est de prendre conscience, et prendre conscience pour lui, veut dire : Se manifester. Et se manifester, pour lui, demande qu’il soit totalement libre comme le soleil est libre.

Si l’Homme n’est pas libre, c’est-à-dire que s’il établit des liens avec d’autres Hommes dans le monde pour se mettre en expression, il devient un maître, c’est-à-dire il sert spirituellement à quelque chose. Et un Homme qui sert spirituellement à quelque chose sur une planète expérimentale, il fait encore partie de la conscience expérimentale de la Terre. Donc une conscience intégrale ça ne sert à rien ! Ça ne sert à rien, ça ne cherche pas à servir quoi que ce soit.

C’est en puissance, et de la puissance vient le service, mais ce n’est pas de la puissance que cherche l’Homme conscient. Le soleil ne cherche pas la Terre, le soleil il vibre. Il est en expression d’énergie, la Terre elle est là, elle est réchauffée ; elle n’est pas là, le soleil continue ! Nous n’avons pas suffisamment étudié l’Histoire pour comprendre l’Histoire. Nous n’avons pas suffisamment étudié l’Histoire pour voir jusqu’à quel point au cours de l’Histoire, l’Homme a été dominé par toutes sortes de systèmes, combien la femme a été dominée par toutes sortes de systèmes.

Et tant que l’Homme n’aura pas suffisamment de conscience, il ne pourra pas comprendre l’Histoire, parce que l’Histoire s’écrit ou écrit ce qu’elle veut… Elle écrit ce qu’elle veut. Elle dicte ses propres termes ! Ce n’est pas l’Homme qui dicte ses termes. Ce n’est pas le paysan Russe qui dicte les termes du marxisme socialiste. Ce n’est pas le Chinois dans les provinces qui dicte les termes de la révolution culturelle. Ce n’est pas le petit capitaliste dans nos sociétés qui dicte les termes du capital, ce sont les forces historiques qui dictent les termes.

Donc, que nous soyons petit bourgeois, que nous soyons socialiste, que nous soyons quoi que ce soit, que nous soyons religieux, nous avons toujours des termes dictés. Et un jour l’Homme – quand je parle de l’Homme je parle de l’individu – devra en arriver à ne plus se faire dicter les termes ! Mais pour ne plus se faire dicter les termes, il faut avoir une bonne compréhension de l’Histoire, et avoir une bonne compréhension de l’Histoire, nous amène éventuellement à réaliser qu’à travers l’Histoire, à travers l’Histoire du monde, à travers le “zeitgeist” (esprit du temps) il y a toujours eu de la domination.

Un Homme qui ne reconnaît pas qu’il y a dans toute forme de communication de la domination, dans toute forme de communication qui vient à l’extérieur de lui, il y a de la domination, même chez les êtres les plus avoués à aider, il y a de la domination. Les prêtres ont dominé sans le savoir, les curés ont dominé sans le savoir, les philosophes ont dominé sans le savoir, les gourous ont dominé sans le savoir, les Hommes dominent sans le savoir ! Pourquoi ?

Parce qu’ils ne connaissent pas les lois astrales de la conscience, parce qu’ils ne réalisent pas, ils ne voient pas, ils n’entendent pas les sons dans la forêt de la conscience ou de l’inconscience qui sont nuisibles à l’ego, qui sont nuisibles au mortel, qui sont nuisibles à l’Homme, qui sont nuisibles à toute forme d’individualité.

C’est pour ça que nous avons des religions, c’est pour ça que nous avons des sectes, c’est pour ça que nous avons des guerres qui sont des formes de sectes. C’est pour ça que nous avons des mouvements dans le monde où l’individu disparaît sous une vague, sous le mouvement d’une vague, et ne réapparaît jamais en pleine conscience, parce que les flots sont trop puissants pour lui, parce qu’il est absorbé, aspiré dans ce mouvement incessant qui enlève à l’ego fragile, le sens de son propre devoir personnel, celui de se savoir, et en se sachant, savoir les autres.

Un Homme qui ne sait pas parfaitement ne peut pas savoir les autres, et s’il ne peut pas savoir les autres parce qu’il ne se sait pas, Il dominera les autres ! Ça fait partie de l’involution, ça fait partie des lois de l’involution, ce fut toujours ainsi et ce sera toujours ainsi ! Regardez dans les systèmes de vie, les systèmes à l’intérieur desquels nous travaillons, et nous sommes toujours victimes à un niveau ou à un autre d’une forme de domination.

Donc, l’autorévélation pour l’Homme, pour l’ego, elle est très loin de sa conscience, et ça fait partie de l’évolution d’en arriver à se libérer de ce fardeau involutif, c’est-à-dire d’en arriver un jour à réaliser concrètement que le Réel est l’expression de la conscience, alors que la vérité est l’expression de l’inconscience et des forces de domination.

Seul l’Homme en relation avec l’Homme peut réaliser, peut prendre conscience du degré ou de la mesure de vérité qui épouse ou qui flatte son ego. Mais ça prend un certain éveil. C’est pour ça que nous avons toujours depuis vingt ans, dit, crié, recrié : Qu’un Homme conscient ne peut pas croire ! Ne pas croire, ça ne veut pas dire : ne pas pouvoir communiquer avec. Ne pas croire, ça veut dire : ne pas être assujetti à quoi que ce soit, parce qu’à partir du moment où l’Homme croit, il perd son identité, il est en dehors de son autorévélation, il s’assujettit à une forme ou autre de vérité.

Et il verra au cours de son évolution, de sa transformation, de son expérience, un jour, s’il va suffisamment loin dans son expression personnelle, que la vérité est toujours un subterfuge, que la vérité est toujours une manière à un autre de vous dominer. Un Homme qui n’a pas compris ceci n’a pas compris l’histoire, et si vous ne comprenez pas l’histoire, vous la répèterez. Il n’est plus suffisant pour l’Homme conscient de traiter les mots comme s’ils étaient des concepts !

Les mots ne sont pas simplement des concepts, les mots sont des forces vibratoires, sont des énergies, et ils ont le pouvoir de vous envoûter… Tous les mots ont le pouvoir de vous envoûter. Et un Homme qui est moindrement prisonnier de la vérité, un Homme qui est l’expression de la vérité ou d’une vérité, qu’il le veuille ou qu’il ne le veuille pas, il vous envoûtera, parce qu’en utilisant la vérité, il vous fait miroiter un aspect du réel qui vous convient ou qui lui convient, mais qui n’a rien à voir, à faire avec le Réel, parce qu’il est une réflexion de son ego.

Regardez les expériences dans le Sud des États-Unis, où vous avez ce type à Waco (dans l’État du Texas – États-Unis), qui a une secte, qui est en puissance, qui est très volontaire, qui manipule la Bible avec une grande dextérité, qui avance au milieu des enfants de cinq ans, six ans, sept ans, des femmes, des hommes, des êtres qui n’ont plus aucune identité ! Ces êtres-là sont très dangereux, pourquoi ? Parce que la vérité est devenue la main droite qui demain vous giflera si vous ne la baisez pas. Très dangereux, la vérité !

Et même aujourd’hui à la fin du vingtième siècle, même si de temps à autre nous critiquons les abus de la musique, les abus de la jeunesse, les manifestations extrêmes d’une nouvelle génération, d’un autre côté nous applaudissons ce mouvement parce que nous voyons que la jeunesse d’aujourd’hui, de plus en plus s’éloigne de la vérité.

Elle s’éloigne de la vérité d’une manière un peu cacophonique, elle s’éloigne de la vérité d’une manière un peu colorée, un peu extrémiste, mais les jeunes aujourd’hui s’éloignent de la vérité, et lorsque vous leur parlez de la vérité, ils vous regardent d’un œil franchement drôle, en voulant dire : “Qu’est-ce que vous avez dans votre sac, quelle est la prochaine arnaque”… !

Donc, les jeunes dans leur grande inconscience, mais dans leur simple intuition, aujourd’hui, ont le pouvoir de remarquer un peu plus que nous, les anciens, que la vérité est un grand danger. Mais ils ne doivent pas faire, eux aussi, l’erreur de s’en créer de nouvelles. Et si les jeunes apprennent finalement à vivre leur vie, en fonction de leur état mental et à reconnaître leur identité, ils s’extirperont de l’extrémisme de l’expression moderne, auront des vies de plus en plus égales, créatives, saines, harmonieuses, esthétiquement balancées.

Ils pourront finalement se relancer dans un monde très difficile, très compétitif, très obscur, mais avec toujours leur propre lumière, leur propre façon de voir et leur propre façon de renaître. Et c’est tout ce qu’ils auront de besoin parce que déjà, à cause des conditions modernes, ils auront réalisé que par le passé, les Pères nous ont menti. Vous direz : “Mais comment un Homme peut vivre sans vérité, comment un Homme peut vivre sans l’impression d’avoir la lumière au bout du tunnel, comment un Homme peut vivre sans une direction, nous allons mettre nos sociétés par terre, nous allons détruire les structures de nos civilisations”… !

Je vous dis que nos civilisations ont besoin d’être remodelées, nos civilisations ont besoin d’être réajustées à la lumière un peu faible de l’Homme, mais à la lumière quand même renouvelée et renouvelable de l’Homme qui, de moins en moins, a besoin de la vérité ancienne pour avancer dans un monde de plus en plus obscur. Le danger de la jeunesse aujourd’hui, c’est un danger qui est temporaire, ce sont les faibles qui seront les premiers à payer le prix du besoin d’être supportés par des sociétés en décadence, par des sociétés qui se démontent pour se remonter.

Ce sont les faibles qui paieront le prix. Par contre, ceux qui seront plus forts, plus sains, plus solides, qui seront moins victimes de ce qui est à l’extérieur d’eux-mêmes, en arriveront éventuellement à pouvoir se greffer à ces sociétés, à reprendre pour eux-mêmes et pour leurs sociétés, un nouveau mouvement. Ils pourront créer une nouvelle façon d’être, et finalement en arriver à se manifester avec une conscience qui sera très différente de celle que nous, nous avons connue pendant la grande période existentielle de l’Homme.

Mais ces jeunes, qui viennent dans le monde aujourd’hui, ces jeunes qui s’annoncent, doivent commencer à réaliser que la force dont ils ont besoin, les forces qui sont nécessaires doivent venir d’eux. Ces forces ne peuvent pas venir de la musique, ces forces ne peuvent pas venir de la drogue, ces forces ne peuvent pas venir des différentes conflagrations qui aujourd’hui sont en train de bouleverser nos sociétés.

Un Homme qui comprend ceci peut faire ces choses, peut avancer, peut aller à l’école, peut travailler, peut faire son chemin, et percer à travers le courant obscurantiste d’une civilisation qui est à la recherche de sa propre identité. Nous vivons dans un temps où les forces sociales impriment chaque jour à travers la radio, la télé, les différentes formes médiatiques, où les forces sociales impriment l’image qu’elles veulent de l’Homme moderne. Et c’est à l’Homme conscient de réagir, c’est à l’Homme conscient de s’abstenir.

C’est à l’Homme conscient de contrôler son propre devenir, de jour en jour, pour en arriver à ne plus être influencé par ces forces puissantes qui souvent sont alimentées par la drogue, et souvent alimentées par la musique qui est alimentée par la drogue ! Et c’est tout ce remue-ménage, tout ce cirque absolument involutif, qui constitue pour la première fois dans l’Histoire de l’Homme, le plus grand danger à la sanité mentale de l’ego.

Que l’Homme soit dans un état de crise, dans un état de guerre, dans un état de conflagration sociale, s’il est dans sa conscience, s’il est intelligent en conscience, s’il est libre dans son ego, s’il est dans un processus d’autorévélation, c’est-à-dire sensible à sa propre intuition personnelle et non-influencé par ce qui extérieur, même par ce qui est extérieur et se prononce comme étant un grand bien pour lui, il deviendra demain capable d’épouser les contours de sa propre manifestation, et finalement de se réaliser en tant qu’être dans une société qui peut être rendue très très obscure, très obscurantiste, et il ne sera plus affecté par ce que nous pouvons appeler le mal, c’est-à-dire par l’astralisation des forces de l’involution.

Donc, ce ne sont pas les conditions sociales qui nous entourent qui sont dangereuses, ce sont nos attitudes personnelles par rapport à ces forces. Donc un jeune qui s’imagine découvrir la conscience à travers la drogue, il est foutu. Un jeune qui s’imagine découvrir la vie à travers les musiques d’aujourd’hui, il est foutu. Un jeune qui s’imagine découvrir la réalité à travers la philosophie ou à travers la religion, il est foutu. Un Homme qui cherche quelque chose à l’extérieur de lui-même, il est toujours foutu, parce que ça fait partie de l’involution.

Mais ce n’est pas facile surtout pour certains groupes, surtout pour certaines races, d’en arriver à s’exprimer, d’en arriver à se réaliser, d’en arriver à vivre par ce qu’ils savent, d’en arriver à tester ce qu’ils savent, pour éliminer finalement la crainte, parce que la mémoire de la race fait partie du conditionnement social de l’ego et l’Homme est extrêmement susceptible à cette mémoire puisqu’elle représente pour lui son identité chétive.

Au Québec nous n’avons pas beaucoup de mémoire de race, mais lorsque nous parlons des anciennes civilisations, les Hindous, les Africains, les Italiens, les Irlandais, des peuples, des groupes qui ont beaucoup de mémoire de race, les Allemands, les Arabes, les Juifs, les Chinois, vous pouvez presque inclure toute la civilisation – excepté les Amériques – c’est très difficile pour ces êtres d’en arriver à s’autorévéler, parce qu’aussitôt qu’ils s’autorévèlent, aussitôt qu’ils se manifestent, aussitôt qu’ils se branchent sur eux-mêmes, on veut les débrancher.

Donc l’évolution, ce sera un grand combat entre l’individu et la mémoire de la race, et l’Homme qui entrera dans ce processus d’évolution sera obligé graduellement de reconnaître les illusions de son passé, même les illusions de son passé très près, où il a pensé être un être conscient ! Parce qu’il ne faut pas vous imaginer que parce qu’une personne vous dit qu’elle est consciente, qu’elle est consciente ! C’est un autre piège. Je connais beaucoup d’êtres qui disent : “Ah ! Ben moi, je suis un être conscient, il faut que tu m’écoutes”.

À partir du moment où quelqu’un vous dit qu’il est un être conscient et que vous devez l’écouter, il est temps de réellement partir ! (rires du public). Si nous regardons le phénomène de l’autorévélation, c’est un phénomène d’abord d’autodétermination. Il y a de l’autodétermination dans ce phénomène parce que l’autorévélation est une expression du moi, est une expression de volonté, et dans l’expression de la volonté, il y a de la détermination à vaincre ce qui nous domine. Donc chaque Homme doit avoir sa propre mesure de ce qui le domine.

Si vous ne voyez pas ce qui vous domine, là vous avez un gros problème. Si vous voyez un peu ce qui vous domine, vous avez la moitié du problème. Si vous en arrivez à ne plus vouloir être dominés, vous commencez à éliminer le problème. Et où ira l’Homme, il ira à la troisième étape, un jour vous ne pourrez plus sentir que vous êtes dominés. Vous verrez la domination dans ses moindres reflets, vous la verrez dans ses moindres aspects.

Vous la verrez dans les livres, vous la verrez dans les prières, vous la verrez dans les idéologies. Vous la verrez dans la conscience de la race, dans le mouvement de la race. Et vous verrez que tout ce qui est créé sur la Terre, tout ce qui existe sur la Terre, va à l’encontre de l’autorévélation de l’Homme, autrement dit de sa conscience intégrale.

Et c’est normal, ça fait partie de la conscience expérimentale de la planète, et ça fait partie de l’évolution de l’Homme d’en arriver à se libérer de ce fardeau millénaire, de ce fardeau qui a été nécessaire parce qu’il a fait partie de l’involution, parce qu’il a fait partie de l’ignorance, mais qui doit être un jour aboli, éliminé, lorsque l’Homme commencera à entrer dans sa propre identité. Donc l’autodétermination a des sous-plans. L’un des sous-plans de l’autodétermination, c’est la réalisation à un point de son expérience, que la vie utilise les obstacles pour le rendre en puissance, pour le rendre fort.

Si vous ne réalisez pas que la vie utilise les obstacles pour vous renforcir, les obstacles vont vous affaiblir. Si vous réalisez que la vie utilise les obstacles pour vous renforcir, à ce moment-là vous développerez des mécanismes internes qui vous permettront éventuellement de vous affranchir émotivement de votre mémoire qui utilise constamment les pensées négatives, c’est-à-dire ces sons nuisibles qui font partie de la forêt de votre inconscience.

Et vous en arriverez un jour à réaliser qu’effectivement, tout ce qui est en opposition dans votre vie, dans votre expérience, est simplement une condition vous permettant un jour de vous libérer. Si vous ne réalisez pas ceci, effectivement vous vivrez les oppositions comme étant une menace à votre Identité, au lieu de réaliser ces oppositions comme étant des paliers qui mènent chez vous, qui mènent à votre maison, qui mènent à votre identité.

Et l’autre principe de l’autodétermination, c’est la consistance, vous ne pouvez pas un jour dire une chose et quinze ans plus tard, en dire une autre. Si vous êtes dans l’ego, oui. Si vous êtes dans la réflexion, oui. Parce que votre mémoire va changer, va s’altérer selon les conditions, votre âme prendra le dessus. Mais si vous êtes dans votre Esprit, ce que vous direz au début de votre naissance sera la même chose que vous direz à la fin de votre vie !

Donc la consistance de votre temps, la consistance de votre état mental, le caractère déterminé dimensionnel et unifié de votre autodétermination, de votre réflexion, sera l’expression de votre identité. Et vous aurez à ce moment-là votre propre fil que vous pourrez gravir, sachant toujours que le fil mène toujours au même endroit, c’est-à-dire à la réalisation de votre identité intégrale. Donc vous éliminerez le doute, et plus vous avancerez dans le temps, plus vous serez habiles à l’élimination du doute.

Et après un certain nombre d’années, le doute ne fera plus partie de votre conscience. Donc qu’est-ce que c’est le doute pour la conscience de l’Homme ? C’est le vent dans la forêt. Quand vous êtes dans la forêt le soir et que le vent souffle, vous vous astralisez, vous voyez des fantômes, vous voyez des loups-garous, vous avez des craintes, même le bruissement simpliste d’une feuille crée chez vous une angoisse mortelle. Ça, c’est le vent, c’est la croyance ! Si vous n’aviez pas de croyance en loup-garou, vous n’auriez pas de problème avec le vent.

Si vous n’aviez pas de croyance à quoi que ce soit, vous n’auriez pas de problème avec le ruissellement des feuilles, parce que vous seriez, vous demeureriez dans votre identité. Donc l’élimination chez l’Homme de la croyance fait partie de l’élimination du vent dans sa propre forêt. Et un jour l’Homme vivra dans une forêt extrêmement calme et extrêmement limpide et ses pensées seront claires. Et à ce moment-là, au lieu de vivre des pensées réfléchies, il vivra une communication télépathique avec le plan mental. Et à ce moment-là, il n’appartiendra plus à la conscience de la race.

L’autodétermination dans sa manifestation la plus universelle est la capacité chez l’Homme, en tant qu’être conscient, de délimiter par lui-même, selon sa vibration, les besoins de connaître, les besoins de savoir. Toute conscience a la capacité de délimiter par elle-même la conscience de savoir. C’est l’Homme qui doit délimiter, définir, le savoir. Le savoir ne peut pas être délimité par la mémoire de la race, il doit être délimité par l’Homme.

C’est lui qui doit établir les conditions, les confins, si vous voulez, de son mouvement mental. Je ne dis pas de sa curiosité intellectuelle, je dis de son mouvement mental. Donc un Homme qui a une conscience créative définit le réel. Et plus il a une conscience créative, plus il définit le réel. Dans vingt ans, il saura encore plus définir le réel parce que dans vingt ans, il aura moins de croyances. Dans vingt ans, il y aura moins de bruits dans la forêt, moins de bruits nuisibles, il n’y aura plus de vent.

Et lorsque l’Homme sera au centre de la forêt, il saura faire éclater les bornes de cette forêt, parce qu’étant un être de lumière, il aura la capacité de reconnaître les limites d’une conscience qui sont fracturables par une volonté créatrice, et il pourra étendre la régence de son moi. La forêt de sa conscience deviendra très petite, mais l’élargissement du mouvement de sa lumière deviendra très grand.

Et l’Homme pourra complètement sortir de sa forêt, complètement sortir de la réflexion, complètement sortir des philosophies, complètement sortir des doctrines, et commencer pour la première fois depuis l’involution à ensemencer la Terre, à dire à l’Homme, à révéler à l’Homme qu’en tant qu’être, il a le pouvoir de définir ce qui est universel, immortel, énergie, espace, mortalité, vie, science, condition.

L’Homme sera libre, pourquoi ? Parce qu’il n’aura plus la crainte de défaire ce qui avait été, par le passé, de manière sacrée, établi, c’est-à-dire l’institutionnalisation de la conscience par les philosophies, les religions, l’ésotérisme, l’occultisme. Il n’y aura plus dans la conscience de l’Homme de structures, d’architectures mentales, qui ne pourront plus être violées, afin de libérer la conscience de l’Homme.

Tant que vous ne pourrez pas éliminer les structures mentales, vous ne pourrez pas être parfaitement créatifs, c’est-à-dire élargir le domaine de la connaissance de l’Humanité, parce que les structures mentales ne sont que des structures psychologiques. Les structures mentales ne sont que des façons de penser qui vous gardent d’une manière ou d’une autre à l’intérieur d’une enclave – que vous respectez d’une manière ou d’une autre – parce que vous avez la crainte de les dépasser, parce que vous avez la crainte d’aller contre les dieux, parce que vous avez peur des dieux.

Et tant que l’Homme aura peur des dieux, l’Homme sera en dehors de sa puissance, les dieux continueront à rire, et l’Homme demeurera un grand être spirituel, c’est-à-dire un être naïf. Je n’ai rien contre les êtres spirituels, je comprends que l’Homme puisse être spirituel, mais la spiritualité ça fait partie de la naïveté de l’Homme. Et un jour, l’Homme sera simplement intelligent et lorsqu’il sera intelligent, il pourra confronter les dieux, parler avec les dieux, il ne sera plus un être intuitif, il sera totalement télépathique.

Ce qui nous amène à l’autodétermination, à un autre aspect de l’autodétermination, c’est ce que je pourrais appeler “l’esprit critique”. Un être en conscience a un esprit critique. Si vous lui dites quelque chose qui n’est pas réel, il a la capacité vibratoire de rejeter la forme. Ça fait partie des lois de la conscience, ça fait partie du Feu sacré de l’Homme, ça fait partie du mouvement créatif de son intelligence.

Vous ne pouvez pas dire quelque chose à un Homme conscient, qu’il va absorber, parce qu’il a la crainte de vous déplaire ou parce qu’il a la crainte de s’isoler d’une convention sociale ou d’un consensus social. Un être conscient vibre ! Et aussitôt que vous l’approchez avec une forme qui n’est pas réelle, il vibre. Et si vous n’êtes pas capables lorsque vous êtes en vibration, de vous manifester et de corriger l’impulsion qui vient vers vous, vous demeurerez prisonniers de votre propre forêt, vous continuerez à entendre les sons qui ne sont pas créatifs.

Vous continuerez à entendre des sons qui ne font pas partie du réel, et vous serez encore dominés par les forces de la croyance, par les forces de l’involution. Et vous demeurerez un être qui sera pour longtemps et très longtemps à la recherche de vous-même. Un Homme qui se recherche est un Homme qui ne s’est pas trouvé. Alors imaginez-vous que vous alliez en public et que vous parlez à l’Homme et que vous dites : “Écoutez moi, j’ai quelque chose à vous dire”… !

Et on dit, d’un coin de la salle : “Est-ce que vous vous cherchez Monsieur, est-ce que vous vous êtes trouvé, est-ce que vous vous êtes parfaitement trouvé”… ? Et l’autre vous répond : “Non, je ne me suis pas encore parfaitement trouvé, mais ça s’en vient”. Il est déjà trop tard, vous devez laisser la salle. Et on vous dira : “Mais quelle preuve avez-vous que vous vous êtes trouvé”… ? Et il n’y a absolument aucune réponse. Un Homme qui s’est trouvé a les réponses. Il doit être capable de vous donner les réponses.

Il doit être capable de regarder en vous et de vous dire : “Vous êtes ceci cela, ceci cela”. Ça, c’est un Homme qui s’est trouvé. Et si un Homme annonce qu’il s’est trouvé, et qu’il n’est pas capable de vous regarder dans les yeux et de dire : “Vous êtes ceci cela, ceci cela, corrigez ceci cela, ceci cela”, et qu’il n’est pas capable d’arriver au fond de votre propre matière, qu’il n’est pas capable de lire votre âme, qu’il n’est pas capable de lire ce que vous êtes, il ne s’est pas trouvé. À ce moment-là vous êtes mieux de le laisser et de vous retrouver seul.

C’est fini les conneries, les conneries ésotériques, les conneries occultes, les conneries de toutes sortes, les conneries spirituelles. On nous a fait chier pendant des siècles au nom de la vérité, au nom d’un Dieu, des dieux, des saints, toutes sortes de choses, au nom de Marx, au nom de Lénine, Mao Zedong… La critique absolue fait partie de la conscience universelle, et un jour l’Homme aura cette critique absolue, il l’aura cette critique !

Si les philosophes avaient eu la critique absolue, nous aurions une philosophie aujourd’hui, alors qu’elle est morte, elle est finie, elle n’a plus de puissance ! Qu’est-ce qu’il y a dans la critique absolue, il y a trois choses. Dans la critique absolue, il y a l’absence de crainte mentale, Il n’y a pas de crainte mentale. Pourquoi il n’y a pas de crainte mentale ? Parce qu’il n’y a pas de spiritualité. Pourquoi il n’y a pas de spiritualité ? Parce qu’il n’y a plus de croyance !

Vous allez dire : “S’il n’y a plus de croyance, l’Homme se tient sur quoi”… ? L’Homme se tient sur rien, il crée à partir de rien. “Mais, comment l’Homme peut créer à partir de rien”…? Il crée par vibration. Il restructure les paroles en fonction de la vibration, il ne restructure pas les paroles en fonction de la mémoire de la race. Il y a plusieurs façons de parler de Dieu. Il y a plusieurs façons aussi de ne pas en parler.

On fait ce qu’on veut quand on est conscient, c’est ça de la conscience. Ce n’est pas une échéance psychologique, ce n’est pas un calendrier psychologique la conscience, c’est la puissance de l’Homme. C’est son autorévélation, c’est son autodétermination, ça fait partie de cette liberté qu’il a toujours voulue, qu’il a toujours convoitée. Ça fait partie de sa liberté qu’il a toujours cru retrouver seulement dans le ciel après la mort, alors qu’il doit la trouver d’abord sur la Terre avant de mourir, parce qu’une fois qu’il est mort, il est trop tard. Il est foutu ! Il retourne à l’astral, au monde des désincarnés, au lieu de retourner en conscience morontielle.

Dans la critique absolue, l’ego n’est pas victime de la comparaison psychologique de son moi. Dans une critique absolue, l’ego n’est pas victime de la comparaison psychologique de son moi ! L’ego EST dans son moi et il est dans son essence. Il EST dans sa conscience, il ne se compare pas à un autre ego parce que déjà, se comparer à un autre ego, ça fait partie de l’inconscience de la race. Ça fait partie de la soumission, ça fait partie de la domination, ça fait partie de la recherche de la vérité, ça fait partie de l’incertitude.

Un être qui est en critique absolue, il a la certitude avec lui, elle fait partie de lui. Ce n’est pas une certitude qui est fondée, qui est basée par l’éducation. Ce n’est pas une certitude qui est fondée et basée sur la lecture, ça fait partie de sa puissance interne. Ça fait partie de son Feu sacré, ça fait partie de sa volonté de définir les bornes du réel, c’est LUI qui les définit les bornes du réel. Et chaque Homme définira les bornes du réel selon sa vibration. Il y aura des Hommes demain qui diront des choses que nous n’avons pas entendues. Il y aura des Hommes demain qui définiront le réel comme nous n’avons jamais entendu. Il n’y a pas de fin à l’évolution de l’Humanité, il n’y a pas de fin à l’évolution de la science.

Il n’y a pas de fin au savoir. Il n’y a pas de fin à la conscience, c’est un mouvement perpétuel, c’est un mouvement éternel. Tant que les Hommes seront sur le plan matériel, il y aura un mouvement de cette lumière. Donc il y aura une définition de plus en plus catégorique, catégorielle du réel. L’Homme aura de plus en plus une puissante critique absolue. Nous disons des choses aujourd’hui parce que nous avons un certain taux vibratoire. Demain, dans quinze ans, vingt ans, cinquante ans, deux-cents ans, trois-cents ans, nous aurons un autre taux vibratoire. Imaginez-vous ce qu’on pourra dire dans trois-cents ans que nous ne pouvons pas dire aujourd’hui ; de la même manière que nous faisons des choses en science aujourd’hui, que nous n’aurions jamais réalisées il y a cent ans !

C’est la même chose au niveau de la parole, c’est la même chose au niveau de la conscience, c’est la même chose au niveau du savoir ! Il est temps que l’Homme cesse de réinventer la forme, de se recréer des structures, et de se donner comme titre dans le monde d’avoir maîtrisé quelque chose. Nous ne maîtrisons rien ! Nous sommes simplement en harmonie avec quelque chose dont nous ne connaissons qu’un petit aspect.

Ensuite nous avons des types comme Rajneesh qui revient aux Indes et qui dit à des multitudes qui l’ont suivi : “Chohan (maître ascensionné) excusez-moi, je me suis aperçu que le nirvana, ce n’était pas ce que j’avais pensé”… ! Vous croyez que nous avons le temps aujourd’hui de nous faire raconter les erreurs des maîtres ? C’est de la merde !

Et lorsque l’Homme sera dans sa propre identité, en arrivera à développer sa propre identité, sera sa propre critique absolue, il n’aura plus de problème dans le monde, parce qu’il ne sera plus capable d’écouter et d’entendre à partir de la perception de la vérité, donc si le gars, le maître ou celui qui parle dit quelque chose qui n’est pas réel, il saura l’affronter et créer finalement un nouveau choc de réalisation : Que les Hommes sont tous égaux sur la Terre, parce qu’ils ont tous la même lumière et que cette lumière vient de la même place ! Bye. (Applaudissements).

mise à jour le 21/08/2024

Retour en haut