Le point d’intersection, le doute

Paris – credit: @DronalistDailyDose YouTube

Psychologie évolutionnaire 66

“Bonsoir Messieurs-Dames. Ce que je vais étudier avec vous ce soir, c’est le plan d’intersection de la conscience supramentale et de la conscience mentale. Le point d’intersection de ces deux consciences ou de ces deux niveaux de consciences là, sera certainement le point le plus délicat de l’évolution humaine, parce que c’est à ce point-là que l’ego se pose la question concernant la réalité de son contact télépathique avec le plan mental, le plan …” BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

écouterregarder sur YouTube

Bonsoir Messieurs-Dames. Ce que je vais étudier avec vous ce soir, c’est le plan d’intersection de la conscience supramentale et de la conscience mentale. Le point d’intersection de ces deux consciences ou de ces deux niveaux de consciences là, sera certainement le point le plus délicat de l’évolution humaine, parce que c’est à ce point-là que l’ego se pose la question concernant la réalité de son contact télépathique avec le plan mental, le plan mental supérieur. Et le plan d’intersection n’est pas évident pour l’Homme parce que le taux vibratoire de la pensée subjective est extrêmement bas.

Et quand je dis “bas”, je veux dire que la pensée humaine, elle est extrêmement associative par rapport à l’expérience de l’ego sur le plan matériel, et comme elle est très associée à l’expérience de l’ego sur le plan matériel, lorsque l’Homme vient en contact télépathique avec le plan mental supérieur, donc ce qu’on appelle “le supramental”, ça lui prend un certain nombre d’années pour en arriver à réellement faire le discernement entre la pensée ou l’ego qui pense qu’il pense, et l’ego qui est en communication télépathique avec le plan mental supérieur. Et la définition de la conscience supramentale se situe à ce point-là.

Dans la conscience supramentale, dans la conscience Intelligente, appelez ça comme vous voulez, l’ego éventuellement doit s’efforcer de se ramollir, c’est-à-dire en arriver à pouvoir, non pas nécessairement à se diviser en deux, mais prendre conscience de l’habitation. Et le concept de l’habitation psychique ou le concept de la communication avec un autre plan ou avec un autre monde, ou avec une autre dimension, ce n’est pas évident pour l’Homme, parce qu’au stage présent de notre évolution, en ce qui concerne l’évolution de la sixième race-racine, l’Homme est très très loin de la conscience Atlantéenne, par exemple, où durant le jour, l’Homme vivait une conscience astrale extrêmement éveillée.

Et l’Homme dans un état de rêve pouvait très très facilement communiquer avec les entités des plans parallèles, et cette condition-là, au cours des siècles, au cours des millénaires, s’est métamorphosée pour justement le développement de l’ego. De sorte qu’aujourd’hui, l’ego est extrêmement dense, et la pensée humaine ou la pensée subjective, ou la pensée réfléchie, sert beaucoup plus maintenant à étudier le monde matériel qu’à étudier les mondes spirituels ou les mondes qui sont en évolution supérieure.

Et le problème de l’Homme aussi, c’est un problème de concepts, les concepts humains qui font partie de notre expérience psychologique, de nos préjugés culturels, de nos préjugés religieux, toute cette conscience, tout ce data, si vous voulez, qui fait partie la mémoire de la race, donc la mémoire de l’individu connectée à la race, représente pour l’ego un grand défi lorsque celui-ci entre dans le développement ou entre en liaison, si vous voulez, en communion avec des plans supérieurs qui font partie d’autres dimensions, et que lui, au stage présent de son Humanité n’est pas encore capable de définir en termes scientifiques ou en termes cosmologiques.

Donc le problème de la pensée, le problème de l’intersection du mental et du supramental ou de la conscience intelligente, ce sera pour l’Homme un problème de longue durée, et c’est ce qui fera partie de l’évolution et qui permettra éventuellement à l’Homme de passer dans d’autres dimensions de la sagesse universelle. Pour le moment, par exemple, il s’agit pour lui d’en arriver à pouvoir identifier la réalité psychique de son moi en communication télépathique avec un autre niveau de sa réalisation, qu’on peut appeler le “surmoi” ou qu’on peut appeler “l’intelligence pure”.

Mais ce problème n’est pas de tout repos parce que c’est une condition qui est extrêmement instable. Autrement dit, l’Homme aujourd’hui, même s’il est en communication télépathique avec des autres plans, est toujours dans une condition instable parce que sa voyance n’est pas universelle et elle n’est pas universalisable, dans ce sens que l’Homme ne pourra pas jouir d’une conscience universelle avant un certain nombre de siècles. Parce que faisant partie d’une civilisation qui est encore extrêmement matérielle, il doit suivre une courbe d’évolution qui fait partie d’une programmation très avancée, très supérieure, et qui ne fait pas partie des données de la conscience humaine d’aujourd’hui.

Donc pour le moment, la conscience de l’Homme est extrêmement instable. Un peu comme la fusion, par exemple en physique nucléaire, est très instable, parce que les atomes ne sont pas capables de se stabiliser pour des raisons de fluides magnétiques qui ne sont pas surchauffés à la lueur d’autres dimensions matérielles de l’énergie. Alors sur le plan mental, c’est la même chose. Le problème de l’instabilité du mental, ça fera partie de l’évolution de l’Homme, de son initiation, et ça fera surtout partie de ce qu’on appelle “le doute”.

Donc le grand problème de l’Homme au cours de l’évolution sera le doute, parce que le doute, si on le regarde d’un point de vue purement technique, le doute c’est la représentation d’une forme instable de pensées dans la conscience de l’Homme. Donc, où il y a de l’instabilité dans le mental humain, il y a du doute. Et c’est le doute qui empêche l’Homme d’accéder rapidement à une conscience universelle, c’est-à-dire à une conscience stabilisée. Une conscience universelle c’est une conscience stabilisée, dans ce sens que là où il y a conscience universelle, le doute est inexistant.

Le doute étant inexistant, l’ego est absolument créatif, c’est-à-dire qu’il n’est pas capable de subir les influences de la conscience de la race, donc les influences de la conscience de l’involution, donc par le fait même, l’ego fait partie d’une nouvelle évolution qu’on l’appelle “une évolution mentale supérieure” ou qu’on l’appelle “une évolution purement intelligente”, qui est forcément en dehors des structures purement rationalistes de l’ego mental réfléchi. Donc le doute c’est définitivement le point dans l’évolution où l’Homme sera obligé de faire le travail sur soi.

Et ce doute durera toute sa vie probablement; parce que tant qu’il sera dans un corps matériel, il sera obligé de vivre jusqu’à un certain point un certain degré d’extinction de sa conscience universelle. Je doute que l’Homme dans un corps matériel puisse bénéficier intégralement d’une conscience universelle, parce qu’à ce moment-là, le choc de l’énergie serait tellement grand et affecterait tellement ses corps que, probablement, il serait obligé de mourir pour vivre une dissociation du corps astral, du corps mental et du corps éthérique, afin de se retrouver sur un plan où sa conscience serait un peu plus stabilisée.

Donc le doute fait simplement partie de la conscience humaine sur le plan matériel, et il est simplement à la source de la quête de l’Homme depuis des millénaires, de la recherche pour une unité divinisée qu’on appelle “Dieu”, mais que l’Homme nouveau sera obligé de rejeter pour des raisons purement cosmologiques et d’organisations structurelles au niveau des mondes invisibles.

L’ontologie du doute c’est très intéressant, la nature du doute c’est très intéressant, l’expérience du doute c’est très intéressant, même si le doute crée de la souffrance chez l’ego, parce que c’est à travers le doute que l’Homme découvre la stabilité de sa conscience, qu’il en arrive à découvrir la certitude de son mental, et qu’il en arrive éventuellement à épouser en communion parfaite avec son mental spirituel – quand je parle du mental spirituel je parle de son Esprit – qu’il en arrive à épouser avec son mental spirituel une relation basée sur de l’intelligence pure, c’est-à-dire une relation basée sur un échange intégral entre un mental universel qui est l’Esprit et un mental planétaire qui est l’ego incarné, à travers le processus de l’âme qui anime la matérialité.

Même en philosophie, on ne peut pas faire une grande étude du doute, parce que même le doute philosophique fait partie des assises rationalistes de la conscience qui recherche la vérité. Mais sur le plan de la conscience en éveil, sur le plan de la conscience mentale, sur le plan de la conscience supramentale, sur le plan de la conscience télépathique avec les autres plans, le doute fait réellement partie des grandes expériences de l’Homme, parce que c’est à travers l’élimination du doute, l’élimination progressive du doute, que l’ego en arrive finalement éventuellement à développer une parfaite identité.

Et c’est dans la parfaite identité que l’Homme repose parfaitement son âme et qu’il en arrive finalement à travailler avec son Esprit dans une harmonie de plus en plus perfectionnée, c’est-à-dire une harmonie où les lois de l’Esprit peuvent s’imprimer sur la conscience de l’Homme sans que l’Homme, en tant qu’ego, refuse l’impression, c’est-à-dire sans que l’Homme en tant qu’ego souffre psychologiquement dans la matière.

Donc rendu à ce point-là, l’Homme a une vie mentale suffisamment équilibrée, suffisamment stable, suffisamment libérée de la souffrance initiatique pour dire que la vie sur le plan matériel vaut la peine d’être vécue, dans la mesure où il a pleine conscience des mécanismes qui sous-tendent son évolution, sa direction et la nature fondamentalement occulte de sa destinée personnelle.

Mais la découverte de l’identité chez l’Homme, ça fait partie… C’est extrêmement, c’est étroitement lié à l’élimination du doute, et le mécanisme en tandem de ces deux concepts-là, va révolutionner la psychologie humaine, dans ce sens que l’Homme en arrivera éventuellement à se débarrasser complètement des entraves de la conscience psychologique, autrement dit de l’ego qui pense qu’il pense, pour en arriver finalement à vivre la conscience créative de l’ego qui, en mutation, mais aussi en communion avec son Esprit, en arrive finalement à diriger le processus fluide de sa pensée créative.

Mais pour que l’Homme dirige le processus fluide de sa pensée créative, c’est-à-dire qu’il en arrive réellement à savoir que ce qu’il sait est fondamentalement solide, c’est-à-dire indiscutable par rapport à lui-même sur le plan du doute, il faut qu’il en arrive avec le temps à éliminer de sa conscience l’instabilité que le doute crée, à cause de l’émotivité de sa conscience mentale.

Certainement que des individus éventuellement feront des études ontologiques du doute, que des individus étudieront le doute à partir de la conscience mentale au lieu de l’étudier à partir d’une conscience philosophique qui ne mène nulle part. Et lorsque ces individus auront fait ce travail, l’Humanité bénéficiera sur le plan psychique de ces nouvelles œuvres, parce que ces nouvelles œuvres seront tellement vibratoires que la lecture simplement de ces textes permettront finalement à l’Homme de réaliser des choses au niveau de sa conscience personnelle, qu’il n’aurait pas pu faire s’il avait été amené par l’effort difficile, laborieux, de l’ego qui recherche à travers la méthode rationaliste.

Donc le doute est la frontière de la conscience, il est la frontière de la conscience universelle et il permettra à l’Homme – je veux dire non pas le doute lui-même, mais son élimination – l’élimination du doute permettra à l’Homme de finalement savoir qu’il sait. Savoir que l’on sait, ce n’est pas une projection de l’ego, ce n’est pas une projection intellectuelle, ce n’est pas un manifesto personnel.

Savoir que l’on sait, ça fait partie du pouvoir créatif de la conscience universelle à travers l’ego qui, finalement, est suffisamment saturé de sa propre lumière, pour en arriver finalement à pouvoir absorber par vibration, les dictées connues ou inconnues, connaissables ou non connaissables pour le moment, d’un Esprit qui évolue dans des mondes qui ne font pas partie de ceux épousés par l’âme dans l’incarnation, donc d’autres dimensions qui sont parallèles à l’expérience humaine, mais totalement non éprouvées dans la souffrance planétaire.

Et c’est justement parce que ces mondes sont inéprouvés dans l’expérience de la conscience planétaire et que l’ego lui, l’est, éprouvé dans l’expérience d’une conscience planétaire, qu’il se crée dans l’ego une diversité de perceptions concernant la dualité, c’est-à-dire concernant sa réalité et d’autres mondes. Et la fluctuation de cette conscience au cours de son évolution sur le plan matériel à travers des évènements, la mort, le bonheur, la joie, la sexualité, la nourriture, toute l’expérience sensorielle, sans parler de l’expérience purement psychologique ou psychique, tout ceci, cette dualité que l’Homme vit constamment, dans la mesure où elle est maintenue dans une instabilité foncière, l’ego n’a pas d’identité, donc l’ego souffre.

Donc la souffrance de l’ego sur le plan matériel, que l’ego fasse partie d’une civilisation ou d’une autre, qu’il baigne dans la conscience d’une race ou d’une autre, qu’il soit unifié à une mémoire raciale ou une autre, demeure toujours un produit de l’instabilité de cette dualité-là, parce que l’Homme n’a pas d’identité. Et lorsque l’Homme aura une identité, à ce moment-là il ne pourra plus appartenir, par le fait même, à la conscience de la race, parce qu’appartenir à la conscience de la race veut dire expressément vivre, bénéficier, si vous voulez, ou goûter de la mémoire de la race, de ses concepts.

Et l’Homme conscient ne peut pas vire de la conscience de la race parce qu’il ne fait plus partie sur le plan psychique de la race humaine. Seulement sur le plan matériel, sur le plan de son incarnation, fait-il partie de la race humaine, mais sur le plan psychique il ne fait plus partie de la race humaine parce qu’il ne pense plus comme les Hommes. Et pourquoi il ne pense plus comme les Hommes ? Parce qu’il a dépassé l’illusion de l’ego qui pense qu’il pense, et maintenant il est en conscience télépathique.

Et moins il est dans le doute, moins il vit le doute, moins il est assujetti au doute plus sa conscience se stabilise, plus la polarité entre son moi personnel et son moi universel se stabilise, et plus éventuellement il entre dans ce que nous appelons “une communion d’Esprit”, c’est-à-dire une relation suffisamment harmonisée avec le mental supérieur ou avec l’universel ou avec d’autres dimensions pour pouvoir apparaître et disparaître à volonté.

Autrement dit, un ego qui est en conscience universelle peut apparaître ou disparaître à volonté. Quand je dis apparaître, je veux dire fonctionner comme un ego humain ou disparaître, c’est-à-dire fonctionner comme un ego créatif, c’est-à-dire accéder à des données qui ne font pas partie de l’Homo sapiens rationnel, qui ne font pas partie de la conscience rationaliste de l’involution. C’est dans ce sens-là que l’Homme n’appartient plus à la race humaine.

Mais il est obligé d’obéir jusqu’à un certain point aux lois établies par la race humaine parce qu’il fait partie sur le plan matériel de cette race humaine quand même. Mais sur le plan psychique il a le droit de savoir ce qu’il veut, il a le droit d’accéder à ce qu’il veut, de là à dispenser de ce qu’il sait dans le monde, mais ça, ça fait partie de sa destinée, ça fait partie de son processus décisionnel, et ça fait partie aussi de son incarnation.

Pourquoi le doute est intéressant ? Parce qu’il souligne un certain nombre de choses. Premièrement il souligne que l’Homme est insatisfait avec sa conscience personnelle. Lorsque vous vivez un doute, vous vivez une insatisfaction avec votre conscience personnelle. Cette insatisfaction se traduit dans une incapacité chez vous de stabiliser ce doute, c’est-à-dire de ne pas en être souffrant. Deuxièmement, le doute permet à l’Homme de réaliser jusqu’à quel point il est inefficace psychiquement.

Son inefficacité psychique se traduit dans une inefficacité psychologique qui, en retour, se traduit dans une certaine sorte de souffrance. Alors qu’un Homme qui n’a pas de doute, qui ne vit pas le doute, qui ne connaît pas le doute, ne souffre pas sur ce plan-là. Il peut souffrir sur le plan vibratoire, il peut souffrir sur le plan de la vibration mais il ne peut pas souffrir sur le plan psychologique. Autrement dit, il ne peut pas souffrir sur le plan des structures de son mental.

Donc s’il ne souffre pas sur le plan des structures de son mental, il ne souffre pas par rapport aux souffrances de l’Humanité. Il souffre simplement par rapport au mouvement vibratoire de sa conscience qui est mise en vibration, qui est mise en mouvement par son Esprit à travers des structures humaines, autrement dit des évènements humains dont il connaît la raison d’être, mais qu’il se refuse d’absorber, parce qu’il est obligé de maintenir une certaine identité, une certaine liberté d’action ou d’esprit, par rapport à des forces supérieures en lui qui font partie de son Esprit universel.

L’Homme ne peut pas et ne sera jamais, même s’il est extrêmement conscient, extrêmement en communion avec son Esprit, extrêmement en télépathie avec son Esprit, l’Homme n’acceptera jamais un jour d’être assujetti à l’Esprit, parce que l’assujettissement de l’ego à l’Esprit fait partie de la loi de domination, et la domination fait partie des lois de l’involution. Et toute forme de domination à quelque niveau que ce soit, représente sur le plan humain en dehors de structures théologiques de la chrétienté, des efforts lucifériens.

Lorsque l’Homme est dominé dans sa conscience, il est toujours dominé par des mouvements d’énergie qui font partie de ce que nous appelons les structures psychiques de toute la conscience luciférienne qui englobe la conscience planétaire. Donc pour que l’Homme soit libre, il doit être libre de la domination. Être libre de la domination, ben ça, ça fait partie de son évolution personnelle, c’est sûr que ça ne fera pas partie de l’évolution de la société humaine pendant très très longtemps.

D’ailleurs, je doute que l’Homme sur la Terre, que la civilisation terrestre, un jour, en arrive à éliminer la domination complètement, parce que si la domination n’existait pas sur la Terre en tant qu’expérience, il n’y aurait aucune raison pour l’Homme de s’incarner. Et l’Homme vivrait simplement dans des mondes morontiels mais il ne vivrait plus sur des plans matériels. Donc là où la domination n’existera plus dans l’expérience de l’âme incarnée, l’Homme sera sur un autre plan d’évolution que j’appelle, pour le moment, “le plan morontiel”.

Et à ce moment-là, l’Homme ne fera plus partie, sur le plan de l’incarnation, de l’évolution de la Terre, il commencera son évolution Jupitérienne et éventuellement sortira du système planétaire, pour en arriver éventuellement à voyager à travers les étoiles. Je regarde le problème du doute au niveau de l’Humanité parce qu’il est très important ce problème-là. Il fait autant partie de l’expérience de l’Homme le plus simple que de l’Homme le plus complexe, de l’Homme le moins intelligent jusqu’à l’Homme le plus intelligent.

Donc le doute effectivement est pour toute l’Humanité, pour toutes ses populations, pour tous ses habitants le point essentiel de l’involution, il représente le point essentiel de l’involution. Et c’est au niveau du doute que nous pouvons dire que l’Homme est réellement une créature sur la Terre mais qu’il n’est pas un créateur. Créature, veut dire quoi ? Ça veut dire qu’il est effectivement, de par expérience, toujours à la recherche d’une infinité qui est la sienne et il est par expérience toujours à la recherche d’un repos éternel au niveau de son Esprit, et il est à la recherche d’une paix intégrale.

Il est à la recherche, non pas du bonheur parce que le bonheur est trop dualisé, trop polarisé, mais il est à la recherche d’une paix intégrale, c’est-à-dire de l’équilibre parfait entre l’Esprit et l’ego. Ceci fait partie de la communion de son Esprit, fait partie de la fusion de sa conscience, fait partie de sa conscience universelle, fait partie de son évolution sur la Terre jusqu’au moment où effectivement il sortira de la conscience de la race pour finalement épouser une conscience supérieure.

On ne met pas suffisamment d’emphase sur l’étude du doute, probablement parce qu’on n’en a pas suffisamment parlé ou parce qu’il n’y a pas suffisamment d’écrits qui ont été faits encore jusqu’à ce point, pour en élucider les mécanismes obscurs. Mais le doute fait partie essentielle de la souffrance de l’Homme sur la Terre. Si l’Homme n’avait aucun doute, aucun doute, même pas en vibration, l’Homme serait sans souffrance sur la Terre et serait équivalent à un être mort mais en incarnation.

Si vous regardez vos expériences personnelles au cours de votre voyage, de votre expérience, de votre vie, vous allez voir que c’est dans le doute que vous avez souffert. Vous avez souffert dans le doute par rapport à la maladie, vous avez souffert dans le doute par rapport à la mort, vous avez souffert dans le doute par rapport aux êtres chers qui vous ont laissé. Vous avez souffert dans le doute par rapport à des incapacités personnelles que vous croyiez avoir.

Donc le doute a fait partie et fait encore partie de l’expérience de l’Homme, et il est essentiellement le centre de sa convulsion, si vous voulez, de sa convulsion expérientielle. Si on me demandait : “Mais quel est le but final pour l’Homme sur une planète expérimentale”… ? C’est d’en arriver à ne plus avoir de doute. À partir du moment où le doute n’existe plus dans sa conscience, il n’est plus réfractaire aux mouvements psychiques, aux mouvements vibratoires d’une Intelligence supérieure qui fait partie d’une autre dimension, et qui pénètre ou qui communie avec la sienne, et il n’est plus non plus victime de sa mémoire humaine.

À partir du moment où l’Homme n’est plus victime de sa mémoire humaine, il est très bien sur le plan matériel, il ne lui reste à ce moment-là qu’à mourir et changer de plan, parce que même la mort ne l’affecte plus. Donc il est à suggérer que l’Homme en évolution de conscience s’affaire un peu plus à l’étude du doute personnel, à son observation, afin d’en arriver finalement à pouvoir découvrir pourquoi le doute existe en lui, pourquoi le doute existe-t-il chez l’ego ? Et la raison pour laquelle le doute existe chez l’ego, c’est parce que l’ego n’est pas suffisamment friand de son Esprit.

“Friand de son Esprit” veut dire qu’un Homme qui est en conscience d’Esprit ou qui est en conscience télépathique avec le plan mental, peut facilement même s’il n’en a pas le goût, peut facilement entrer en communication télépathique avec le plan mental, pour pouvoir éliminer le doute en posant une question qui va répondre à sa souffrance. Mais la réponse que l’Esprit va donner à l’ego ne va pas nécessairement convenir à l’ego.

Donc si on regarde le doute comme étant l’ulcère de la conscience, on regarde la difficulté qu’a l’ego de télépathiquement communiquer avec sa source, comme étant la raison de cet ulcère. Pour dire quoi ? Pour dire qu’un Homme qui vivrait une souffrance quelconque d’où surgirait le doute, s’il avait la capacité mentale ou le vouloir mental, ou la télépathie nécessaire pour communiquer avec la source, verrait le doute, malgré la souffrance, s’éteindre.

Et en s’éteignant, la souffrance disparaîtrait, la seule chose qui demeurerait racolée à son expérience serait l’élément de domination de la conscience cosmique sur la conscience planétaire qui fait partie du contrat universel de l’Homme qui entre en possession d’un moyen plus grand que lui-même, afin d’en arriver à déspiritualiser ce moyen-là.

L’Homme ne peut pas venir en contact avec une dimension plus grande que lui-même sans la “déspiritualiser”, parce que le fait qu’il contacte un niveau d’intelligence qui est beaucoup plus vaste que lui, a tendance à créer chez lui un besoin de spiritualiser ce contact, parce que l’Homme a un grand besoin de Dieu. Il a un grand besoin d’une grandeur plus grande que la sienne, afin de pouvoir englober sa petitesse, afin de pouvoir supporter sa petitesse.

L’Homme n’est pas capable de supporter sa petitesse seul, et ne pouvant pas supporter sa petitesse seul, il ne peut pas supporter sa grandeur seul. Quand l’Homme pourra supporter sa petitesse seul, il n’aura plus besoin d’un Dieu, donc il n’aura plus besoin de spiritualiser l’origine de sa conscience qui lui donne réponse lorsqu’il a le doute. À ce moment-là l’Homme pourra créer son propre support. Et le support qu’il aura sur le plan planétaire par rapport à des dimensions cosmiques de grande puissance sera sa capacité de ne pas s’assujettir à quelque volonté que ce soit, qui soit en dehors de la sienne.

Lorsque l’Homme sera capable de ne plus s’assujettir à quelque volonté que ce soit en dehors de la sienne, à ce moment-là il aura finalement résolu le problème de son incarnation, et le problème de l’incarnation sur le plan humain se situe à trois niveaux.

Premièrement l’Homme… Le problème fondamental de l’incarnation, c’est que l’Homme ne connaît pas les origines de sa naissance. Quand je parle des origines de sa naissance, je parle des origines de sa conscience. Deuxième problème de l’incarnation, c’est que lorsque l’Homme commence à prendre conscience des origines de sa conscience, il a tendance à spiritualiser sa conscience. Quand il spiritualise sa conscience, il est obligé de la vivre par domination parce qu’il est trop petit devant elle.

Lorsqu’il en arrive à la troisième étape de sa concentration, c’est-à-dire de son développement, il en arrive, à cause de la souffrance initiatique, à identifier la conscience même la plus ultime, la plus universelle, comme étant une conscience de domination, non pas parce qu’elle est nécessairement mauvaise et luciférienne, mais parce qu’elle est obligée d’incorporer des éléments de domination afin de déspiritualiser l’ego.

Donc l’ego est obligé pendant un certain nombre d’années de vivre ce qu’on appelle “la colère contre les dieux”, “la colère contre les forces”, “la colère contre l’occulte”. Cette colère représente la divinisation des forces lucifériennes. Quand je parle de la divinisation des forces lucifériennes, je veux dire que l’Homme prend conscience de ce qui est domination, donc luciférien, mais il n’est pas assujetti à la domination, il n’est pas assujetti à ces forces, parce qu’ultimement avec le temps il apprend à les contrer. Pourquoi ? Parce qu’il a appris à ne pas les spiritualiser.

À partir de ce moment-là , il finit la troisième phase de son évolution, et ultimement son initiation se termine. Il continue à partager avec les Hommes le flux de son expérience sur le plan matériel, mais en tant qu’Homme, il n’est plus sujet à l’influence. À partir du moment où l’Homme n’est plus sujet à l’influence, il est capable sur le plan psychique d’interpréter, de comprendre, de décoder toute l’Humanité, les différents niveaux de savoir nécessaires pour le développement d’une psychologie quelconque ou d’une science de l’Esprit quelconque, ou d’une science des mondes parallèles quelconque, dépendant des populations auxquelles il s’adresse, dépendant des classes ou des niveaux de conscience auxquels il s’adresse.

Et selon ces niveaux de conscience, il s’approprie une certaine destinée et définit par rapport à ces Humanités le rôle qu’il doit, sur le plan matériel, s’engager, afin d’être utile pendant un certain temps, sur le plan créatif, à une Humanité qui a grandement besoin de savoir.

Je disais au début de l’entrevue que l’intersection entre le mental supérieur et le mental inférieur, le point d’intersection est le point où le doute est le point de connexion. Donc, où vous avez le mental supérieur et vous avez le mental inférieur, où vous avez le mental supérieur qui est télépathique et le mental inférieur qui est réfléchi, où ces points, ces deux plans se rencontrent, c’est le doute qui apparaît. Le jour où le doute disparaît de la conscience humaine, le plan mental inférieur et le plan mental supérieur sont unifiés, il y a communion, il y a fusion, c’est à dire que l’identité de l’Homme est totalement stabilisée.

À partir du moment où l’identité de l’Homme est stabilisée, l’Homme a le pouvoir créatif, c’est-à-dire qu’il est capable de regarder dans les archives universelles et d’amener à l’Humanité, dépendant du travail qu’il fait ou du secteur dans lequel il évolue, d’amener à l’Humanité une science qui servira au cours de l’évolution à la structurer d’une façon plus créative.

Il y a des gens qui m’ont souvent demandé : “Mais, est-ce qu’il y a possibilité d’évoluer sans souffrance”… ? Et ma réponse a toujours été négative. Je ne peux pas m’imaginer que l’Homme puisse évoluer sans souffrance, la raison étant que l’Homme doit déspiritualiser sa conscience. Le fait, le phénomène de déspiritualiser sa conscience, c’est un phénomène de souffrance parce que la déspiritualisation de la conscience équivaut à l’élimination de l’illusion, les illusions de l’ego qui peuvent être très grandes lorsqu’il vient contact avec d’autres expériences, d’autres niveaux d’expériences.

Donc je ne vois pas que l’Homme puisse évoluer sans souffrance, d’ailleurs même l’Homme inconscient évolue dans une certaine souffrance. Ce n’est pas une souffrance consciente, c’est une souffrance différente, mais l’Homme en évolution de conscience ne peut pas évoluer sans souffrance. Par contre, son rôle dans la mesure où la science existe ou dans la mesure où la science existera, ou dans la mesure où la science se répandra dans le monde et sera plus accessible à travers différentes langues, dans différents pays, il pourra finalement pénétrer la conscience des différentes races.

Cette science pourra aider l’Homme à souffrir moins dans la mesure où il sera suffisamment intelligent pour en profiter, parce que cette science est très exacte, mais évoluer sans souffrance c’est impossible. Mais si l’Homme va souffrir, autrement dit si l’Homme doit souffrir pour évoluer, il devrait au moins en bénéficier. Donc comment l’Homme peut bénéficier de sa souffrance alors qu’il est dans un processus d’évolution ?

Premièrement, il doit reconnaître, même s’il est contre la souffrance, même s’il ne veut pas être dominé, même s’il ne veut pas la vivre, il doit en arriver à pouvoir reconnaître qu’elle est nécessaire. Ça, pour un ego, ce n’est pas facile. Pourquoi ce n’est pas facile ? Parce que l’ego n’est pas télépathique. Si l’ego était télépathe, il pourrait aller intérieurement et dire : “Pourquoi ma femme m’a laissé”… ? On lui dirait : “Ta femme t’a laissé pour telle et telle raison”. “Pourquoi j’ai perdu ma fille dans un accident”… ? “Tu as perdu ta fille dans un accident pour telle raison”.

Donc l’ego serait confronté à une réponse absolue, parce qu’on ne peut pas dialoguer avec l’Esprit, on ne peut pas s’obstiner avec le plan mental. Quand il nous donne une réponse, c’est fini. Donc à ce moment là, l’ego commencerait à s’habituer à ce que j’appelle “la valeur relative de l’absolu”. Et qu’est-ce que ça crée chez un ego la valeur relative de l’absolu lorsque cette valeur relative lui a été transmise par télépathie par le double ? Ça crée chez lui un nouveau tempérament, un tempérament qui demeure fougueux, un tempérament qui demeure colérique, parce qu’il ne veut pas être dominé, mais un tempérament qui, en même temps, devient intelligent.

Avoir du tempérament et être intelligent, ce n’est pas comme avoir du tempérament et ne pas être intelligent. Lorsque l’Homme a du tempérament et qu’il n’est pas intelligent, il se détruit. Lorsque l’Homme a du tempérament et qu’il est intelligent, il se construit. Il se construit quoi ? Il se construit une résistance à la domination. Parce qu’un Homme qui apprend à reconnaître le pourquoi ou le karma de sa souffrance à travers le plan mental, donc à travers une dimension qui n’éprouve pas d’émotion, qui ne voit pas la vie comme nous la voyons sur le plan matériel, parce que les émotions ne sont pas impliquées, un Homme qui apprend ceci ne peut pas vivre sur le plan de sa personnalité par rapport aux évènements de la vie, de la même manière que s’il ne connaissait pas ces réponses.

Donc l’Homme se crée, se développe un nouveau tempérament, ce tempérament, je l’appelle “le tempérament initiatique”. Le tempérament initiatique, c’est la manière dont un Homme conscient ou un Homme qui a une certaine conscience, la manière dont un Homme conscient peut vivre, supporter, faire face à des évènements difficiles. Ce tempérament initiatique définit la conscience nouvelle et aussi définit l’Homme nouveau, parce que l’Homme nouveau ne se fragmente pas en tant qu’ego comme l’Homme ancien, face à des évènements planétaires.

L’Homme nouveau ne vit pas la mort comme l’Homme ancien, l’Homme nouveau ne vit pas la maladie comme l’Homme ancien. L’Homme nouveau ne vit pas les états de conscience qui font partie de l’expérience de la race comme l’Homme ancien. Il les vit, les évènements, mais à un autre niveau, à un niveau qui est télépathique, à un niveau qui peut lui parler, à un niveau qui peut lui expliquer, ainsi de suite. Ceci ne va pas rendre sa souffrance moindre, au contraire, parce qu’il devient très très conscient de la domination, il devient très très conscient de la relation entre le monde matériel et les plans invisibles, ainsi de suite.

Donc sa colère devient très grande, il devient un Vésuve et il peut facilement cracher la lave ! Mais il n’est jamais brulé par la lave qu’il crache, il y a une différence. Il n’est pas brulé par la lave qu’il crache et il ne brûle pas les autres par la lave qu’il crache, donc la lave qu’il crache est simplement l’expression d’une puissance interne qui n’est pas encore libérée. Et probablement, lorsque l’Homme sera un Vésuve, où la lave qu’il crache sera totalement transmutée, l’Homme sera totalement un être différent que l’on ne connait pas aujourd’hui. La lave deviendra certainement un Feu sacré, et elle aura certainement des pouvoirs qui ne font pas partie de la conscience actuelle.

Je regardais un article aujourd’hui dans la presse, dans la gazette, dans un journal quelconque, ce fameux scientiste anglais à la tête du département de physique théorique à Cambridge, Stephen Hawking qui est prisonnier de la chaise roulante depuis l’âge de vingt-et-un ans, un des grands physicistes de notre siècle, un Homme égal certainement à Einstein. Et je regardais le karma de l’Homme, cet Homme qui souffre dans une chaise et qui apporte à l’Humanité des clés nouvelles, pour étudier l’univers local, l’univers matériel.

Et je regardais le fait qu’il est obligé d’écrire son texte pour ensuite le parler, il y a dans ce phénomène-là beaucoup d’écriture automatique dont il n’est pas nécessairement conscient, il y a l’utilisation d’un cerveau, une diminution de tout l’état musculaire, autrement dit il y a une réorganisation de toute son énergie, pour pouvoir accéder à des théories mécanistes modernes et postmodernes de toute beauté.

Et lorsque l’on pense que des Hommes d’une telle intelligence, d’une telle brillance, ne peuvent pas avoir conscience télépathique, ne peuvent pas bénéficier d’une télépathie créative, parce qu’ils seraient obligés d’être en dehors du système matériel à l’intérieur duquel ils évoluent et à l’intérieur duquel ils sont très utiles à l’Humanité, c’est une situation qui est sérieuse en ce qui concerne l’Humanité.

S’il faut que les gens de grand savoir, de grande sensibilité, soient obligés de canaliser une énergie dans des états de déconfiture matérielle parce que le cerveau humain – et l’état émotionnel présent de notre Humanité – n’est pas suffisamment développé pour pouvoir se greffer à des notions explosives concernant la cosmologie des Humanités, la cosmologie des systèmes ou la structure des atomes, la conscience des atomes, il va falloir que l’Humanité évolue, pour qu’un jour l’Homme puisse marier à la fois la conscience qui vient de l’invisible avec les théories mécanistes, qui sont l’expression matérialisée de cette conscience à travers les chiffres.

Sur le plan de la conscience personnelle en évolution, sur le plan de l’évolution personnelle de l’Homme, nous nous en allons vers ceci, nous nous en allons là. Mais ce processus-là sera long pour l’Humanité mais il peut être d’une certaine durée suffisamment courte pour l’Homme en tant qu’ego, en tant qu’ego personnel, personnalisé. Mais tout repose sur le doute.

Et si on me demandait : “Mais, Mr Bernard qu’est-ce que c’est le doute dans sa définition la plus fondamentale que vous puissiez nous donner maintenant”… Je vous dirais que le doute c’est la fermeture à l’Homme, l’élimination de son droit à une voyance absolue. Si l’Homme avait la voyance absolue, le doute n’existerait pas. Si vous perdiez votre job et on vous disait : “Bon, en l’an 2003, mardi à telle heure tu auras un autre job”. Pas de problème !

En attendant, on s’en va à la plage ! Si on vous disait : “Ta femme, elle est morte mais elle est rendue sur tel plan, on est en train de la réévaluer, on est en train de lui créer un nouveau cerveau, pour qu’elle puisse dans une autre incarnation faire un certain travail sur une certaine planète”. “Parfait, pas de problème, est-ce que je peux lui parler”… ? Pas de problème !

J’ai eu une amie dernièrement, la semaine dernière ou il y deux semaines, qui est morte, puis j’ai parlé avec elle, pas de problème ! “Très bien, qu’est-ce que tu fais ? Est-ce que tu connais quelqu’un que je connais”… Papapa papapa… Mais tant que l’Homme ne pourra pas bénéficier des avantages réels d’une conscience qui n’est pas planétaire, mais d’une conscience qui est universelle, totalement fluide, il ne pourra pas sur la Terre vivre à l’extérieur du doute, parce que son ego est incapable sur le plan psychologique de se remplir par lui-même, il est toujours un vase à moitié plein, alors qu’un Homme qui est en conscience universelle, un Homme qui est en conscience télépathique, il est un vase au moins presque plein.

Et si vous dites : “Mais pourquoi n’est-il pas parfaitement plein”… ? Je vais vous dire : “Parce qu’il est encore dans son corps matériel”. Une fois sorti du corps matériel, le vase il est plein, il déborde. Tant qu’il est sur le plan matériel, le vase ne peut pas être trop plein, parce qu’une conscience trop pleine crée trop de chocs dans les structures actuelles de notre civilisation. Mais probablement qu’un jour l’Homme pourra avoir un vase parfaitement plein dans une société parfaitement en évolution.

Et lorsque l’Homme sera créatif à quelque niveau de sa destinée qu’il soit, il pourra à ce moment-là faire des “pronunciamiento”, et même des “manifesto” qui feront partie de la sagesse de la race, et il n’aura plus besoin à ce moment-là de restreindre son pouvoir créatif, c’est-à-dire qu’il n’aura plus besoin à ce moment-là d’étudier sa conscience pour devenir sur le plan humain ou sur le plan planétaire, ou sur le plan morontiel, un être totalement créatif, c’est-à-dire un être, un Homme qui a trois têtes !

Un Homme doit avoir trois têtes, il a trois corps, il doit avoir trois têtes, il a le corps mental, il a le corps astral, il a le corps morontiel. Ces trois corps, ces trois véhicules ont trois niveaux de conscience et ont trois niveaux d’architecture.

Sur le corps éthérique, vous avez l’architecture fondamentale qui est l’A.D.N.A. Sur le corps astral, vous avez la structure fondamentale qui est l’émotion. Sur le plan mental, vous avez la pensée qui est la structure fondamentale du mental. Et sur le plan psychique, à ce moment-là, l’Homme est capable d’épouser les trois cerveaux, les trois têtes inférieures, pour découvrir quoi ? Pour découvrir l’infinité, pour découvrir l’universalité, pour découvrir l’absence de Dieu, pour découvrir la structure cosmologique des mondes et des gouvernements qui gèrent l’universel.

On demandait à Hawking dans le journal : “Est-ce qu’un jour l’Homme en arrivera à développer des cerveaux électroniques intelligents”… Bon, il fait la comparaison, il dit : “Bon, le problème aujourd’hui, c’est que les cerveaux électroniques ont de la vitesse mais ils ne sont pas suffisamment complexes en structure”. Mais avec le temps, la science pourra développer des cerveaux électroniques de plus en plus complexes en structure, parce qu’on pourra développer avec le temps des structures atomiques de plus en plus mobiles, de plus en plus fluides, de plus en plus structurées, de plus en plus développées, de plus en plus complexes.

Mais si on peut développer des structures matérielles complexes au niveau de l’atome, imaginez-vous ce qu’on peut développer de structures complexes au niveau de la pensée, surtout lorsque la pensée n’appartient pas au corps mental inférieur, c’est-à-dire au corps qui pense qu’il pense, mais à un mental universel qui peut réduire la réflexion, afin de donner de plus en plus d’expression créative, c’est-à-dire de Feu à la pensée, c’est-à-dire amener les trois corps : éthérique, astral et mental dans une communion d’Esprit qu’on appelle “la fusion”.

À ce moment-là, l’Homme n’aura plus besoin de vivre sur le plan matériel, il pourra épouser l’évolution des mondes morontiels et donner finalement à son Humanité une nouvelle impulsion. Mais ceci doit commencer sur le plan humain individualisé, donc il doit commencer où ? Dans la Genèse de l’Homme ou dans la Genèse du Surhomme, il doit commencer au niveau du doute. Si vous croyez en arriver à une conscience éventuelle sans passer par l’élimination du doute dans votre conscience personnelle, à ce moment-là vous allez vivre une illusion pendant longtemps, parce que vous serez obligés de spiritualiser les notions que vous avez de votre propre réalité.

Mais si vous éliminez les notions personnelles que vous avez par rapport à votre propre réalité, c’est-à-dire que vous vous libérez de ce que vous, en tant qu’ego, pensez du réel, donc de ce que vous, en tant qu’ego, pensez de votre pensée, donc de ce que vous, en tant qu’ego, pensez de la réflexion de votre pensée, donc de ce que vous, en tant qu’ego, imaginez vivre émotivement par rapport à votre pensée, vous vous libèrerez finalement du lien qui a toujours fait la jonction sur la Terre entre le corps astral et le corps mental.

Le corps mental fonctionnera seul, le corps astral fonctionnera seul, le corps éthérique fonctionnera seul, et vous ne serez plus obligés de vivre de domination dans votre conscience, parce que les aspects astrologiques de vos signes ne pourront plus vous affecter dans votre conditionnement planétaire. Donc vous ne serez plus Poissons, vous ne serez plus Scorpion, vous ne serez plus Bélier, vous ne serez plus Lion, vous ne serez plus ceci, vous serez autre chose.

Cette autre chose, ce sera simplement une conscience en évolution qui pourra comprendre toutes les autres consciences, mais ne pas être assujettie à elles, qu’elles soient matérielles ou occultes. Donc c’est très important pour l’Homme d’en arriver à comprendre essentiellement l’importance du doute dans son expérience. Donc comment il en arrivera à comprendre le doute, à voir le doute, à le saisir ? À en éliminer la tête, à en couper la tête ? C’est en vivant les expériences qui le créent.

Donc vos expériences, à quelque niveau qu’elles soient, sont toujours sur le plan cosmique, sont toujours, doivent toujours être utilisées à des fins d’élimination du doute, au lieu d’être simplement utilisées à des fins d’expériences de l’âme. C’est ce que l’Homme vit sur la Terre aujourd’hui. L’Homme ne vit pas la souffrance de son expérience. Vous allez sur la rue aujourd’hui et vous dites : “Mais monsieur, vous êtes souffrant de telle chose, est-ce que vous cherchez à éliminer le doute dans votre expérience”… ? Et il va vous dire : “Non, non, ça va mal, câlisse”…

Alors que si vous allez voir un Homme conscient qui est en souffrance et que vous dites : “Monsieur, est-ce que vous cherchez à éliminer le doute de votre souffrance”… ? Il va dire : “Effectivement Monsieur, il faut absolument que j’élimine le doute de ma souffrance, parce que si j’éliminais le doute de ma souffrance, il n’y aurait plus de souffrance”. Donc l’Homme de l’involution ne vit pas son expérience comme l’Homme de l’évolution la vivra, effectivement.

C’est pour ça que je souligne l’importance du doute, je souligne l’importance de l’expérience par rapport à l’étude ou à l’observation du doute dans votre conscience personnelle lorsque vous la vivez. Si vous commencez à faire ce travail, vous commencerez à réaliser dans un temps suffisamment court que vous accédez à une conscience un peu plus intelligente, une conscience un peu moins émotivée, une conscience un peu plus réelle, une conscience moins chétive de votre réalité.

Et déjà, vous aurez atteint un point intéressant dans votre évolution personnelle, parce que déjà vous sentirez que vous commencez à avoir un peu la maîtrise sur ce que vous vivez, quel que soit ce que vous vivez, c’est sans importance. Donc si vous vivez la jalousie dans votre expérience, regardez le doute. Si vous vivez un manque d’identité regardez le doute, si vous vivez quoi que ce soit regardez le doute ! Le doute est au fond même de votre expérience psychologique.

Donc si vous vous attaquez au doute au lieu de vous attaquer aux différents maux qui affligent votre conscience personnelle, vous allez couper le tronc de l’arbre, au lieu de passer votre vie à couper les branches. Parce que vous pouvez travailler longtemps à couper les branches, surtout chez un arbre qui est extrêmement vital. Mais si vous vous attaquez au tronc, c’est-à-dire au doute, vous allez régler le problème de votre conscience personnelle à un certain niveau, dans un temps suffisamment court.

Il est sûr que l’Homme n’en arrivera pas à une conscience universelle en passant par les études philosophiques d’une instruction occulte. L’instruction occulte se doit d’être parce que ce doit être communiqué, mais c’est à travers l’expérience du doute que l’Homme découvrira jusqu’à quel point il est prêt de lui-même ou loin de lui-même. Si on me demandait à moi, pourquoi je suis bien, pourquoi je me sens bien ? Parce que je n’ai pas de doute.

Si j’avais le moindre doute, surtout dans les états ou dans les profondeurs de conscience où je m’avance, je vivrais probablement la folie. La folie, c’est l’extrême du pouvoir du doute chez l’ego. Les gens qui vivent la folie sont des gens qui sont prisonniers du doute, et ensuite l’astral entre en jeu, ainsi de suite. On dit souvent le génie… La folie… La ligne elle est mince parce que c’est une affaire de doute. Si vous n’avez pas le doute, vous êtes plus “génial”. Si vous avez le doute, éventuellement ça mène à la folie chez les êtres trop sensibles.

Donc je suggère que l’Homme regarde le problème du doute, qu’il le regarde à travers les évènements de sa vie, et lorsque ces évènements se produisent, qu’il ne se rattache pas trop aux évènements eux-mêmes, mais à ce qu’ils créent dans sa conscience en tant que doute. À travers quoi ? Ben, à travers l’utilisation de ses émotions qui vont affliger ses pensées et ultimement affecter son corps matériel.

mise à jour le 21/08/2024

Retour en haut