Psychologie évolutionnaire 95
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Je voudrais porter mon attention sur… Je voudrais faire la différence entre la conscience et la philosophie de la conscience. Autrement dit, la raison pour laquelle je veux faire la différence entre la conscience et la philosophie de la conscience, c’est parce que dans la mesure où l’Homme pense, dans la mesure où l’Homme réfléchit, dans la mesure où il essaie de saisir la réalité, la sienne, ou celle qui est à l’extérieur de lui-même dans le monde, il est obligé d’inventer un catalogue d’idées, afin de pouvoir saisir la réalité, mais à partir de son point de vue psychologique, c’est-à-dire en fonction de sa façon de penser, de sa manière de penser. Et l’Homme a fait ça pendant des siècles.
Et cette manière de penser qui fait partie de la structure mentale de son ego, de l’architecture de son ego, lui permet au niveau de l’Esprit, au niveau de son Esprit, de s’amuser avec la forme, la pensée de forme, mais ne lui permet pas d’inventer sa réalité, c’est-à-dire de scruter sa propre infinité, de la faire apparaître à sa vue, en utilisant un outil qu’on appelle le mot ou la parole. Et cette différence fait en sorte que l’Homme a créé deux stages de réalité : un stage que j’appelle l’involution, c’est-à-dire la descente dans la matière, l’incorporation de son Esprit dans le matériel, et l’éducation de son mental à partir d’une perspective psychologique subjective qui est très très conditionnée par la mémoire de la race.
Et ça, ça lui a donné ce qu’on appelle la pensée philosophique qui était nécessaire pendant l’involution, parce qu’elle a permis à l’Homme de saisir un peu les nuances psychologiques de son moi à travers les grandes envergures de sa réalité dont il ne pouvait pas manier le fond, parce qu’il n’était pas suffisamment conscient pour comprendre l’origine de la pensée.
Dans le deuxième cas, dans le cas de la conscience pure, dans le cas de la conscience “dé-philosophisée”, l’Homme au cours de l’évolution apprendra à traiter avec le terrain même de sa nature, c’est-à-dire il apprendra à générer, à partir de son infinité, des idées, des concepts, mais des idées, des concepts dont lui en tant qu’être sera libre, pour lui permettre d’aller plus loin dans l’investigation de la réalité, et il se servira des idées simplement comme marche allant vers une infinité, c’est-à-dire une capacité interminable d’exposer à son ego les fondations de son moi ou les fondations de la réalité.
Donc les deux thèmes sont extrêmement importants, le contraste des deux est fondamental, parce que nous devons dans l’évolution sortir de la philosophie, autrement dit s’affranchir de la conceptualisation théorique des mots, pour en arriver éventuellement à réinventer instantanément la nature de la vibration, la nature du verbe, et l’exposer, si vous voulez, à la fragmentation des idées qui fait partie du plaisir de l’Esprit, mais qui n’empêche pas l’Homme finalement de toucher à son but ; c’est-à-dire de se révéler à lui-même, ce qu’on appelle le réel, l’infinité, l’absence des mystères, l’univers tel qu’il est, en fonction de son habilité d’y pénétrer les arcanes.
C’est très important de comprendre, de réaliser qu’il y a une différence entre la philosophie de la conscience et la conscience pure. La philosophie de la conscience, que vous essayez d’y penser autant que vous voulez, vous n’en arriverez, au cours des générations ou au cours de votre propre vie, qu’à philosophiser, c’est-à-dire qu’à vous installer comme observateur d’une chose, mais qui fait déjà partie de votre irréalité, c’est-à-dire de votre mémoire psychologique ; alors que dans la conscience, ou ce que j’appelle la conscience, c’est un mouvement perpétuel, c’est une façon à l’Homme de s’ingérer dans ce que j’appelle le monde de son Esprit, c’est-à-dire dans cet univers interne qui est très très vaste, dont il n’a pas besoin de saisir les contours, mais à l’intérieur duquel il peut nager autant qu’il veut, planer aussi loin qu’il veut, dans la mesure où il n’a pas peur de savoir.
La crainte de savoir n’est pas nécessairement instinctive chez l’Homme, elle fait partie de la particularité de son ego, elle fait partie de l’inquiétude qu’il a d’apostropher la civilisation. Autrement dit, si Platon dit telle chose, si Archimède dit telle chose, si le Pape dit telle chose, si le PhD à l’université a dit telle chose, si “le Jésus” a dit telle chose, c’est très dur pour l’Homme qui n’a pas d’identité de pouvoir se mettre en opposition avec ce qui a été dit, non pas simplement pour l’opposer, mais pour aller plus loin dans la restructuration de l’idée, afin de permettre éventuellement à l’ego de pouvoir développer des assises fondamentales concernant la réalité, au lieu de simplement s’amuser avec les mots pour en développer une architecture qui fait déjà partie de la limite de sa raison.
Donc l’Homme a besoin de pouvoir apostropher la réalité qui a été dite, c’est-à-dire la mémoire de la race, qu’il soit Chinois, qu’il soit Africain, qu’il soit n’importe quoi ; apostropher cette réalité et finalement la vaincre pour en arriver un jour à pouvoir la dépasser et s’instruire lui-même ou instruire le monde, mais à partir d’une conscience qui n’est plus philosophique mais simplement créative.
La conscience c’est un univers qui se révèle à l’Homme, qui se révèle à l’ego dans la mesure où il est libre de la laisser couler à travers lui. La conscience, ce n’est pas quelque chose de réfléchi, de réflectif. Ce n’est pas quelque chose qui appartient à la philosophie, bien qu’elle puisse créer des systèmes qui un jour seront perçus par des Hommes pensants comme de la philosophie, mais la conscience elle-même n’est pas philosophique.
Elle est simplement pulsative, elle est réelle, elle est fondamentale et elle s’appuie sur toutes les structures, mais elle ne fait pas partie d’aucune structure. Elle s’appuie sur les structures parce qu’elle a besoin de s’exprimer, mais elle ne fait pas partie d’aucune structure parce qu’elle est libre, c’est-à-dire qu’elle a la capacité d’engendrer, dépendant du cycle à l’intérieur duquel elle évolue, dépendant de son rôle, dépendant de sa fonction, dépendant de ce qu’elle veut faire dans le monde, dépendant de ce qu’elle veut faire apparaître dans le monde.
Et ceci dépend de l’individu, dépend de son psychisme, dépend de la fusion, de l’union avec l’Esprit, dépend de sa capacité d’intégrer cette énergie puissante qui fait partie de ce qu’on appelle la conscience, donc des forces de vie qui structurent le mental et qui donnent à l’intelligence un caractère réellement infini et aussi un caractère absolu dans la mesure où il est capable, ou elle est capable, cette intelligence, de s’adapter à tous les temps, à tous les cycles et à toutes les générations, donc capable de se modifier selon les besoins de l’Humanité, au lieu de demeurer structurée, imparfaite, pierreuse, comme les idées de l’involution, comme la philosophie et comme les systèmes de pensée qui ont servi à modeler l’ego de l’Homme pendant l’involution, mais qui en même temps lui ont enlevé sa liberté d’être, c’est-à-dire sa liberté de créer.
Il est très important de faire la différence entre la conscience et la philosophie de la conscience, dans ce sens que l’Homme a besoin de savoir, et le besoin de savoir fait partie de la conscience, il fait partie de sa générosité. Le besoin de savoir fait partie du lien entre l’Homme et son Esprit, du lien entre sa mortalité et son infinité, son immortalité.
La conscience fait partie de l’ajustement vibratoire d’un fluide cosmique qui transperce l’ego et qui permet à l’Homme de réaliser, qu’au-delà de la raison, il y a un univers total, c’est-à-dire un univers capable de se rappeler de lui-même, et en même temps de rappeler aux Hommes qu’il est plus grand que lui. La conscience dans un sens, c’est un peu comme le soleil. Vous le voyez aujourd’hui, mais vous ne le reverrez jamais pareillement. Même si demain vous revoyez le soleil, le soleil que vous voyez demain n’est pas celui que vous avez vu hier.
La conscience, c’est une force génératrice, c’est un soleil que vous voyez aujourd’hui, qui pulse en vous aujourd’hui, qui se révèle à vous aujourd’hui, mais qui demain sera autre. Bien que dans son ensemble elle demeure la même, dans sa réalité elle est autre, parce qu’elle est infinie et ne se rappelle pas du passé puisque elle est totalement créatrice. Donc la conscience, quand on parle de conscience, on ne parle pas de philosophie, c’est-à-dire qu’on ne parle pas de choses qui sont réfléchies, réfléchissables, saisissables par l’intellect. On parle de choses qui sont perçues, percevables, saisissables par une autre région de soi qu’on appelle la conscience pure et non pas l’intellect réfléchissant de l’ego involutif.
Quand je parle de l’Homme nouveau, quand je parle de l’évolution, quand je parle des nouveaux temps, quand je parle des nouvelles générations, quand je parle de la conscience supramentale, quand je parle de conscience pure, je parle de l’élévation de la vibration de l’intelligence de l’Homme, c’est-à-dire de la capacité chez l’Homme, de dépasser son ego réfléchissant pour en arriver finalement à pouvoir, de lui-même, nager, plonger, se mouvoir dans les eaux extrêmement subtiles de son Esprit qui font partie de ce qu’on appelle la conscience pure.
L’Homme a été éduqué, il a été éduqué parce qu’il n’avait pas les moyens, nous n’avions pas les moyens pendant l’involution, de le plonger directement dans une conscience pure, parce qu’il devait développer des assises fondamentales au niveau de l’ego, une certaine architecture pour pouvoir supporter la puissance de l’Esprit, la présence de l’Esprit, et ne pas au niveau de son ego perdre son Esprit, c’est-à-dire devenir aliéné.
Donc l’Homme a développé un ego solide, l’Homme a développé une conscience architecturale lui permettant de saisir en surface, d’étudier en surface, d’observer avec une certaine profondeur les phénomènes de la vie à travers la science, la philosophie, la psychologie, la théologie et les différents systèmes qui ont servi à développer ce que nous appelons sur la Terre, une civilisation. Mais la civilisation ne représente qu’une partie infime de l’Homme. La civilisation, elle sert simplement aux masses humaines.
La civilisation sert à protéger les Humanités, les unités de conscience, dans des structures fondamentalement dynamiques, mais aussi fondamentalement statiques qui permettent à l’ego d’être suffisamment à l’aise au niveau des religions, des philosophies, des médecines, des sciences, pour pouvoir, sur le plan psychologique, travailler, se réinventer et avoir l’impression d’être intelligent.
Donc les civilisations ont donné à l’Homme, que ce soit des Civilisations Chinoises, que ce soit de la Renaissance, que ce soit la Civilisation Égyptienne, les Grecs, ainsi de suite, ou les civilisations futures, elles ont donné à l’Homme l’opportunité de sentir qu’il est intelligent. Mais cette capacité, cette opportunité de sentir qu’il est intelligent ne fait pas partie de la conscience de l’Homme.
Ça fait simplement partie de la conscience philosophique de l’Homme, sa capacité en tant qu’être “dit” intelligent de réfléchir, de mesurer, d’observer, d’analyser, de faire synthèse et de pouvoir, en regardant la thèse et l’antithèse, d’en arriver à une conclusion, une synthèse qui lui permet en tant qu’individu d’aller plus loin dans la recherche de l’inconnu. Mais faire la recherche de l’inconnu, rechercher l’inconnu, ça, c’est un devoir de l’ego.
Ça fait partie de l’intellect, ça fait partie de la flèche psychologique de l’ego, mais ça ne fait pas partie de la conscience créative. Ça fait partie de la philosophie de la conscience, la recherche de l’inconnu, mais ça ne fait pas partie de la conscience pure. L’eau qui sort de votre robinet ne se pose pas la question si elle vient de la mer ou si elle vient du lac, ou si elle vient de la rivière. Elle est en soi totale. Vous pouvez la boire, vous pouvez cuisiner avec elle. Elle est en soi parfaite. La conscience c’est la même chose.
La conscience ne se demande pas d’où elle vient, la conscience ne se demande pas pourquoi elle est là, la conscience ne se demande pas si elle vient de la rivière, du lac ou de l’océan, la conscience, elle est créative. Elle est en soi totale. Vous pouvez cuisiner avec elle, vous pouvez la boire, mais vous n’avez pas besoin de la fragmenter pour l’étudier parce qu’elle n’est pas philosophique, elle est intégrale. La conscience supramentale est intégrale.
Elle n’est ni spirituelle, elle n’est ni matérielle, elle se convient bien du monde spirituel parce qu’elle le comprend, elle se convient bien du monde matériel parce qu’elle le comprend, donc elle n’est aucunement effrayée par la thèse et l’antithèse, par la polarité, par la spiritualité ou la matérialité. Elle est bien dans tous les mondes, parce qu’elle les comprend tous les deux, parce qu’elle est capable d’expliquer à l’Homme qu’à l’origine de tout, il y a simplement une chose : de la lumière.
Mais de la lumière, c’est quoi ? De la lumière c’est une vibration. Mais une vibration, c’est quoi ? Une vibration c’est un mouvement. Un mouvement de quoi ? Pour l’Homme, c’est un mouvement d’Esprit. Qu’est-ce que c’est un mouvement d’Esprit ? C’est la perception fondamentale, inéluctable, chez l’ego conscient, qu’il y a en lui une présence qu’il peut sentir, avec laquelle il peut vibrer, avec laquelle il peut travailler.
Et dans la mesure où il travaille avec elle facilement, il l’intègre facilement et il peut l’utiliser, cuisiner facilement. Ça, c’est la conscience en mouvement dans le monde. Ce sera la conscience qui permettra à l’Homme de demain de sortir de la philosophie, de sortir du besoin de se rechercher, de chercher, de sortir du besoin de vouloir comprendre, parce que l’eau qui sort du robinet n’a pas à se comprendre, elle est totale.
L’Homme qui aura ou qui sera dans sa conscience pure n’aura pas à comprendre, il aura simplement à expliquer le phénomène humain, expliquer le phénomène de la conscience, expliquer le phénomène de la vie, de la science, de la théologie ; expliquer aux Hommes ce qu’ils ont besoin de savoir en fonction de leurs besoins et non pas en fonction d’une irréalité qui a fait partie des structures mentales de l’involution, celui de toujours se rechercher.
La seule raison que l’Homme se cherche, c’est parce qu’on ne lui a jamais dit qu’il savait tout. On a voulu garder pour soi le pouvoir de savoir et lui transmettre une parcelle de ce pouvoir que nous avons appelé l’éducation, que nous avons appelé la philosophie, que nous avons appelé la théologie, que nous avons rendu extrêmement complexe pour que les esprits simples, pour que l’Esprit de l’Homme simple dans le monde ne puissent pas saisir les arcanes d’une connaissance qui, dans le fond, n’est pas réelle ; elle n’est que l’expression réfléchie d’une plus grande réalité qu’on appelle la conscience non philosophique.
J’ai rencontré dans mon expérience des hommes, des femmes, des êtres très simples, des êtres très peu cultivés dans la forme, des êtres qui n’avaient jamais touché à l’idée de la conscience philosophique, mais des êtres qui étaient dans la conscience. Ils savaient des choses. Et ces choses qu’ils savaient ne pouvaient pas être remises en doute par des êtres qui eux aussi savaient.
Parce que quand deux êtres savent, quand deux hommes savent, quand deux femmes savent la même chose, elles se regardent, et dans le fond, lorsqu’elles se regardent, elles apprécient mutuellement leur Esprit, parce que c’est l’Esprit qui sait, ce n’est pas l’ego. L’ego c’est simplement la “champlure” (robinet) ; l’Esprit c’est l’eau avec laquelle on fait la cuisine.
Mais nous avons mal été éduqués, parce que nous avons été éduqués en fonction du principe de la vanité, de l’orgueil. Nous avons été éduqués en fonction de la hiérarchie des valeurs. Nous avons été éduqués en fonction de réaliser qu’il y a des êtres qui ont des doctorats, il y a des êtres qui n’ont pas de doctorat. Il y a des êtres qui ont beaucoup de mémoire, il y a des êtres qui ont peu de mémoire. Il y a des êtres qui peuvent réellement facilement jouer avec les mots, il y a des êtres qui ne peuvent pas facilement jouer avec les mots.
Donc nous avons été éduqués à penser, à croire que nous étions moins intelligents que d’autres, parce que nous ne pouvions pas manipuler la forme comme d’autres. Et ça, c’est une grave erreur, ça fait partie de l’involution, ça fait partie des structures involutives du mental réfléchissant de l’Homme ; ça fait partie du mensonge de la connaissance ; ça fait partie du privilège d’accès à la vérité.
Et ce privilège d’accès à la vérité, ben, c’est un privilège qu’on a volé à l’Homme, parce qu’aucun Homme, aucun Homme ne peut se permettre de dire qu’il a la vérité, puisque la vérité dans le fond ne sert à rien parce que la vérité fait partie des thèses et des antithèses ; la vérité fait partie autant du mensonge que de la réalité ; elle est une face cachée de la réalité et elle a servi pendant l’involution à l’Homme, parce qu’il ne pouvait pas comprendre que la vérité c’était un mensonge.
Un mensonge qui sert pendant une certaine période aux Grecs, un mensonge qui sert pendant une certaine période aux Romains, un mensonge qui sert pendant une certaine période aux Jésuites, un mensonge qui sert pendant une certaine période à la Renaissance, un mensonge, c’est-à-dire une retenue d’information : c’est ça de la vérité. Si la vérité existait, ce qui était véritable pour les Égyptiens serait véritable pour les Français aujourd’hui, serait véritable pour les Italiens, serait véritable pour les Romains, serait véritable pour la Renaissance, serait véritable pour l’Homme moderne, serait véritable pour l’Africain.
Mais non ! Cette vérité elle se fragmente, elle devient Islamiste, elle devient Chrétienne, elle devient Judaïque, elle devient Bouddhique, elle devient Védique, elle devient toutes sortes de choses. Pourquoi ? Parce que l’Homme pense, parce que sa conscience est philosophique. Et la structure de la vie sur la Terre à partir de tous les horizons que nous connaissons, c’est-à-dire à partir de toutes les mémoires qui existent, est directement liée au pouvoir.
Les Hommes sur la Terre ont toujours été retenus de savoir parce que le pouvoir les instruisait, mais quand on instruit les Hommes à partir du pouvoir, on garde toujours pour soi les clés de la vérité. On peut se rappeler les années, les générations, les siècles où l’Homme ne pouvait pas lire le Nouveau Testament. Ça faisait partie des clés, des privilèges de l’Église. Il y a combien de choses même aujourd’hui qui ne peuvent pas être enseignées à tous parce que ça fait partie du privilège du pouvoir.
Mais ça, ça fait partie de la philosophie de la conscience, ça fait partie des structures philosophiques de la conscience, alors que l’Homme, la conscience chez l’Homme, elle est libre, elle peut accéder à tout. Elle doit accéder à ce que l’Homme a besoin pour évoluer, pour faire évoluer l’Humanité. Elle ne peut pas se restreindre simplement à ce que le pouvoir veut lui rendre possible, agréable ou accessible.
Donc lorsque nous parlons de conscience supramentale ou lorsque l’Homme découvrira ce qu’est la conscience supramentale, il découvrira que la conscience supramentale est totalement non philosophique, c’est-à-dire qu’elle n’appartient à personne, elle n’appartient pas à l’ego, elle fait partie de la réunion de deux principes qu’on appelle l’ego et son Esprit. Elle est une unification, elle est une fusion de ces deux principes-là et elle appartient à toute l’Humanité.
Elle appartient à toutes les consciences, elle appartient à la conscience de l’Homme sur la Terre qui est vivant, elle appartient à la conscience de l’Homme sur les autres plans qui est mort, elle appartient aussi à la conscience des êtres qui ne sont pas sur le plan astral mais qui sont sur le plan morontiel, et qui sont en vertu de conscience éternelle.
Donc quel est le problème fondamental que nous faisons face ou auquel nous faisons face lorsque nous sommes des êtres éduqués, lorsque nous avons une conscience philosophique et lorsqu’on nous dit – ceux qui ont le pouvoir – que vous pouvez savoir ceci, mais que vous ne pouvez pas savoir cela, ou qu’on nous dit : “Comment pouvez-vous vous permettre de penser que vous savez ceci ou que vous savez cela”… ? Qui êtes-vous pour nous dire : “Bon, ben, Dieu existe ou Dieu n’existe pas”… !
Parce qu’il y a des conventions, il y a des confréries sur la Terre qui disent : “Ah ! Nous, nous pouvons parler de Dieu. Nous, nous pouvons expliquer ce qu’est Dieu, mais vous, vous ne pouvez pas le faire, vous devez écouter ce que nous vous disons. Nous avons fait des grandes études pour comprendre qu’est-ce que c’est Dieu”.
Mais si l’Homme vient un jour et dit : “Ah ! Dieu, ça n’existe pas, je m’excuse, mon grand jésuite, Dieu n’existe pas. Malgré toutes vos grandes études, Dieu n’existe pas”… !
Et on lui dira : “Pour qui vous prenez-vous, monsieur, pour dire que Dieu n’existe pas ? Regardez ce monde, cet univers, ces grandes choses, cette grande horlogerie”. Et le nouvel Homme dira : “Ben, Dieu n’existe pas, parce que c’est impossible, ce n’est pas intelligent qu’il y ait un Dieu”.
Et le grand jésuite dira : “Ben, comment pouvez-vous dire que ce n’est pas intelligent qu’il y ait un Dieu, puisque tout a été créé ? Et s’il y a création, il y a origine, s’il y a origine il y a intelligence, s’il y a intelligence il y a volonté, s’il y a volonté il y a conscience, s’il y a conscience il y a une divinité ; s’il y a divinité il y a quelque chose qu’on appelle Dieu, c’est-à-dire un être suprême”.
Et l’Homme nouveau dira : “Ben non, ça n’existe pas un être suprême, mon cher jésuite. Et la raison pour laquelle ça n’existe pas un être suprême, c’est parce que tout est Énergie”.
Et le grand jésuite reviendra et dira : “Oui, mais c’est ça Dieu”.
Et le nouvel Homme dira : “Mais non, ce n’est pas ça Dieu, mon cher, de l’Énergie c’est de l’Énergie. De l’énergie c’est du Feu. De l’Énergie c’est de la conscience en puissance. Mais Dieu il apparaît au monde. La conscience elle apparaît au monde. La volonté, elle vient dans le monde lorsqu’elle organise ce Feu, lorsqu’elle organise cette puissance, lorsqu’elle crée une forme pour que cette puissance, ce Feu puisse la pénétrer et lui donner vie, et donner, créer ce qu’on appelle l’âme, l’Homme, les bestiaux, les plantes. C’est là qu’apparaît la création. Il faut que le Feu soit maté. Il faut que l’Énergie soit matée”.
Et le jésuite viendra et dira : “Oui, mais c’est ça qu’il a fait Dieu, il a maté l’Énergie”.
Et le grand Homme dira : “Mais non, ce n’est pas ça ; ce n’est pas Dieu qui a maté l’Énergie. L’Énergie, elle était là, et petit à petit, elle a commencé à se former, à prendre corps. Elle a formé des nuages. Ces nuages ont formé des Esprits. Ces Esprits ont formé d’autres nuages, ils ont formé des âmes, et avec le temps, et le temps, et le temps, et le temps, et des éons, et des grandes périodes, cette Énergie s’est ajustée, elle est devenue plus vibrante, elle est devenue solaire, elle est devenue intelligence. À un certain point, l’Énergie, elle est devenue intelligence. Quand elle est devenue Intelligence, c’était la fin du chaos, c’était la fin du néant, elle fut, la Lumière fut. Mais avant la Lumière, il y avait simplement Énergie, mais quand la Lumière fut, c’était la fin du néant ; et quand le néant a commencé à disparaître, la forme a commencé à apparaître, l’Esprit s’est mis à se mouvoir ; l’Esprit a commencé à planer dans le temps ; l’Esprit a commencé à regarder ; l’Esprit a commencé à identifier son propre potentiel.
Mais le jésuite dira : Mais c’était ça le potentiel de l’Esprit, c’était le potentiel de Dieu !
Et le grand Homme dira, le nouvel Homme dira : Ben non, ce n’était pas ça ! C’est qu’avec le temps, l’Énergie, son mouvement, l’Énergie devait se rassasier d’elle-même, se réinventer, se réfléchir, s’amuser sur le plan de sa propre atomicité, c’est-à-dire qu’elle devait pulser pour en arriver finalement à utiliser au plus possible, le mieux possible ce que nous appelons aujourd’hui l’espace, parce que l’espace n’existait pas dans le néant. Donc l’Énergie en utilisant bien l’espace a commencé à créer la forme, de là est venu l’Esprit, l’âme, l’Homme, tout, tout, tout. Et à un certain moment donné, quand est venu l’Homme, après longtemps, et qu’il a commencé à regarder l’espace, la grandeur de l’espace, les planètes, les mondes, il se sentait petit, il se sentait chétif, parce qu’il disait : Ben, il y a quelqu’un qui a créé tout ça. Et un Homme est venu du désert et il a dit : Bon, ben, c’est Dieu”… !
Et l’Homme a commencé à croire que c’était Dieu, parce que l’Homme du désert lui a dit que c’était Dieu. Et l’Homme a cru pendant des siècles. Et de ce Dieu est née la religion des dieux. Et ceci a créé l’involution jusqu’au jour où l’Homme retournera à l’évolution, retournera au néant de la pensée réfléchie, c’est-à-dire la conscience pure, non plus la conscience philosophique.
Et à ce moment-là, lorsqu’il retournera au néant de la conscience pure de l’intelligence non réfléchie, il saura que la forme, le concept de Dieu, c’était quelque chose dont il avait besoin pendant l’involution parce qu’il était trop faible. Il était petit. On lui “avait dit que”. Il croyait. Il avait besoin de croire, parce qu’il ne pouvait pas savoir. Mais une fois qu’il saura, il saura que Dieu n’existe pas.
Il saura que dans les autres mondes, dans les autres univers, en dehors de la matérialité, il y a d’autres plans, d’autres intelligences, d’autres niveaux d’intelligence, et que l’univers est régi, l’univers de l’Homme est régi ; que l’univers de l’âme est régi ; et que l’univers des esprits est régi ; et que toute cette régence, à tous les niveaux fait partie de ce que nous appelions dans le temps, Dieu.
Mais dans le nouveau temps, nous ne dirons pas que c’est Dieu, nous dirons que ce sont des intelligences, des niveaux d’intelligence, des plans d’intelligence en relation avec l’Homme qui à l’origine créent la pensée, pour que l’Homme sur la Terre puisse se satisfaire d’être, puisse se satisfaire de pouvoir créer, puisse se satisfaire de comprendre qu’à l’origine, au début de sa petite matérialité, il y a une infinité qu’on appelle son Esprit, qu’on appelle un ajusteur de pensée, qu’on lui donne le nom qu’on veuille, dans la mesure où on ne lui donne pas le nom de Dieu, pour que l’Homme cesse d’être petit, pour que l’Homme cesse d’être une créature du “bon Dieu” et devienne son propre créateur. C’est ça, la conscience créative.
C’est la différence entre la conscience réfléchie, entre la conscience philosophique que nous avons eue pendant des siècles, qui nous a servi dans un sens bien, dans un sens mal, mais qui nous a servi parce que nous n’avions pas d’autres moyens dans ce temps-là de savoir que Dieu n’existe pas, que la conscience créatrice est une pulsion, est un mouvement d’énergie, que de l’intelligence c’est de l’énergie.
Et tant que l’Homme croira que Dieu existe, il croira que le pouvoir existe au-dessus de lui, et tant que l’Homme donnera à d’autres choses, à quelqu’un d’autre, que ce soit un jésuite, que ce soit un pape, que ce soit un Dieu, le pouvoir, il ne l’aura pas pour lui-même. Et si l’Homme n’a pas le pouvoir, il ne pourra pas créer, il ne pourra pas engendrer à partir de son propre néant, il ne pourra pas travailler avec la forme et la manipuler d’une façon créative.
Il ne pourra pas cuisiner avec l’eau qui sort du robinet, parce qu’il aura l’impression qu’il est trop petit pour savoir, il aura l’impression qu’il n’est pas capable de déchirer les voiles des mystère, il aura l’impression qu’il est trop petit pour être une infinité, il aura l’impression de croire qu’il est trop petit pour être grand. Ça, c’est une introduction (rires du public). Mais ça nous touche tous, cette introduction.
Il est temps que l’Homme se donne le pouvoir. Il est temps que l’Homme cesse de croire. Il est temps que l’Homme sache que ce qu’il sait, même si c’est dans une mesure très restreinte, c’est indiscutable, ça fait partie de la réalité ; ça fait partie de sa réalité ; ça fait partie de la réalité des autres. Avec le temps, il s’habituera à savoir. Il s’habituera à supporter un poids qui est immense mais avec le temps, le poids ne sera plus sur ses épaules, pesant, parce qu’il n’aura plus la crainte de s’écraser.
Alors, quand vous savez quelque chose, quand vous savez quelque chose, quand vous êtes sûr quelque part en vous, d’une réalité, cette réalité c’est la même qui appartient à tous les Hommes. Elle est peut-être cachée chez d’autres. Peut-être qu’ils ne l’ont pas énoncée, mais elle est là, et si vous l’énoncez, ben, elle fait partie de vous, vous ne pouvez plus la quitter et elle ne fait pas partie de la philosophie de la conscience.
Il y a des gens parmi vous que je connais, avec lesquels j’ai eu des discussions, des gens que j’ai écouté parler et qui m’ont dit des choses qui étaient réelles, qui faisaient partie de la conscience créative ; des Hommes, des gens qui m’ont enseigné, des gens à qui j’ai été obligé de dire : “Ah ! Ce que tu dis, c’est ça. Ce que tu dis, c’est réel ! Merci de me le dire”. Donc ce n’est pas vrai que la conscience appartient à des gens spécialement grands. C’est la conscience qui est grande.
Elle fait les Hommes grands, mais ce ne sont pas les Hommes qui sont grands dans la conscience. Donc s’il y a chez vous de la conscience, elle vous fait grand, et les Hommes qui auront une sensibilité diront : “Bon, il y a chez vous, monsieur ou madame, une grande conscience. Je l’écoute. Je vous écoute. J’écoute cette conscience”. On admettra devant vous que vous savez quelque chose, que nous, nous n’avions pas exprimé en savoir.
Donc à ce moment-là, les Hommes, les êtres sur le plan matériel deviendront de grands amis. Ils deviendront liés en Esprit et ils ne chercheront plus entre eux à savoir qui est le plus grand des deux. Ça, c’est une autre qualité de la conscience créative. Il n’y a plus de hiérarchie dans la conscience créative, il n’y a plus de doctorat, il n’y a plus de maîtrise, il n’y a plus de catéchèse, il n’y a plus de jésuite.
Autrement dit, il n’y a plus de vanité, il n’y a plus d’orgueil. Il y a simplement la réalisation que l’Homme finalement est arrivé sur le plan de l’évolution, au terminal, au terminal de son involution. Il y a des Hommes aujourd’hui sur la Terre qui savent. Il y a des Hommes aujourd’hui sur la Terre qui ont une conscience créative. Il y a des Hommes aujourd’hui sur la Terre qui sont seuls dans leur conscience créative, mais qui peuvent avec d’autres communiquer cette conscience créative.
Mais dans une conscience créative, on est toujours seul, mais seul avec d’autres qui sont seuls. Et si l’Homme n’est pas prêt à supporter cette solitude, s’il n’est pas prêt à être seul avec ce qu’il sait, à vivre ce qu’il sait, à le communiquer avec ceux avec lesquels il peut le faire, s’il a besoin constamment d’être adulé, il est dans la conscience philosophique, il n’est pas dans la conscience créative.
L’eau du robinet n’a pas besoin de votre verre pour être. Elle est là ! Elle attend ! Vous lui présentez le verre, on la ramasse, elle est ramassée, on cuisine avec. Mais elle est là. La conscience créative chez l’Homme, elle est là. Elle attend d’être mise dans un verre, c’est-à-dire recueillie par l’ego, “cuisinée avec”, transformée pour l’Humanité, parce que ce que l’Homme sait ce n’est jamais pour lui. La connaissance c’est pour soi.
Quand on a un doctorat, c’est pour soi. “Ah ! moi j’ai un doctorat, monsieur. Je suis docteur en ci. Vous, vous êtes quoi”… ? “Un petit menuisier”. “Ah ! Je ne parle pas à des menuisiers, parce que je suis un Homme de grandes idées”. Alors que l’Homme qui a une conscience créatrice, il parle avec n’importe qui, il peut parler avec n’importe qui, il peut écouter n’importe qui, qui a une conscience créatrice.
Donc il n’y a plus de hiérarchie, il n’y a plus de pouvoir qui domine la connaissance parce que le savoir ça ne se contient pas. La connaissance, oui. On peut la mettre dans les livres, on peut la quantifier. Il y a tant de mots qui la mesurent depuis les Grecs ! Alors que la conscience créative peut créer instantanément les mots qu’elle veut pour expliquer à l’Homme le phénomène humain, le phénomène universel, le phénomène de la vie, le phénomène de la conscience, de la mort, de… Elle est créative.
Elle est maîtresse des mots, on ne la domine pas. Elle dit ce qu’elle veut, pas ce que l’Homme veut. (J’ai une sinusite aujourd’hui. Ça apparaît quand je parle, non ? Excusez si je renifle comme un mufle). Qu’est-ce que vous voulez savoir ? Vous avez des questions ? Si vous avez des questions, il faut les poser fort, parce qu’apparemment on a des problèmes avec les cassettes ensuite, il y a des gens qui disent : “On ne comprend pas la question”.
Alors si vous avez une question, je vais la reposer pour qu’elle puisse enregistrer. Ensuite on ira avec ça. Vous avez des questions ? Pas de question ! Je continue. Vous n’avez pas de question ? Pas une question ? C’est bien ! Qu’est-ce qui est le plus difficile pour vous à comprendre quand on parle de conscience ? Vous avez une question ?…
Si on fait de la voyance et qu’on regarde le phénomène de la conscience à partir des plans, regardez ce qu’ils disent quand on parle de conscience philosophique ou de conscience pure. On dit : La conscience philosophique c’est une façon, c’est une manière pour l’Homme de penser. Une manière ! Cette manière lui sert dans la mesure où il croit qu’elle lui sert, mais en réalité ça ne sert qu’à son ego.
Et quand l’Homme est dans une conscience philosophique, nous, nous ne sommes plus là. Ça veut dire que l’Esprit n’est pas là. C’est simplement la mémoire qui est retravaillée et retravaillée. Et si nous ne sommes pas là, vous ne pouvez pas être intelligents. Vous pouvez être éduqués, mais vous ne pouvez pas être intelligents. Parce qu’ils disent : Être intelligent, c’est ne pas avoir besoin de comprendre. Avoir besoin de comprendre, ce n’est pas être intelligent, c’est déjà un signe qu’on ne l’est pas.
Quand l’Homme n’aura plus besoin de comprendre, il commencera à être intelligent. Mais l’Homme a peur de savoir qu’il sait, et ils disent : Parce qu’on ne lui a jamais dit qu’il savait, on ne lui a jamais donné l’autorité de savoir. C’est le pouvoir qui le gardait. Avec l’évolution, l’Homme saura qu’il sait, il passera à la conscience pure et, à ce moment-là, il sera en constante référence avec nous. Ça, ça veut dire quoi ?
Ça veut dire que l’Homme, en tant qu’ego en relation avec cette partie universelle de lui-même qu’on appelle pour des raisons simplement formelles “l’ajusteur de pensée”, pourra entendre, dans sa tête ou par vibration, réaliser qu’il est habité. Habité, ça veut dire qu’il n’est plus seul. Donc chez un Homme qui a une conscience pure, il n’est plus seul. C’est une vie à deux. Je ne dirais pas à trois, parce que là on tombe dans la schizophrénie, mais à deux.
Alors que dans la conscience psychologique, philosophique, il croit être seul. Et il croit être seul, c’est pour ça qu’il croit qu’il est un être intelligent. Alors que l’Homme qui se sait à deux ne peut pas se croire intelligent, puisque déjà il se sait être à deux. Ce serait impensable pour un Homme qui a une conscience pure de croire qu’il est intelligent puisqu’il sait qu’il est à deux, parce que même s’il disait : “Ah, moi je suis intelligent”, on lui dirait intérieurement : “Pas aussi intelligent que tu penses, je suis là, oublie pas, je te souffle, alors que toi, tu te dégonfles”. (rires du public).
Dans la conscience philosophique, l’Homme s’appointe penseur. Il s’appointe. Il s’appointe penseur. Ils disent : Alors que dans la conscience créative pure, on l’amène à parler avec intelligence. Ce n’est pas pareil ! Ce n’est pas pareil ! Dans la conscience philosophique, il s’appointe penseur. Alors que si on l’amène à parler avec intelligence… Ça prend des années, ce n’est pas facile, avec le temps on s’habitue à être intelligent.
Dans la conscience créative, il est obligé de mettre de côté son ego parce que notre présence en lui est tellement grande qu’il est forcé de prendre conscience de nous, alors que dans la conscience philosophique, l’ego prend toute la place. Quand vous essayez de comprendre votre vie et que vous ne la comprenez pas, la seule raison, c’est parce que vous nous parlez pas. Sinon, on vous expliquerait tout.
On sait pourquoi vous êtes né bâtard, on sait pourquoi vous êtes né infirme, on sait pourquoi vous êtes né beau, on sait pourquoi vous êtes né laid. Il dit : Il y a des réponses à tous vos questionnements. Mais si vous ne leur demandez pas, vous allez faire toute votre vie de la psychanalyse, et faire de la psychanalyse toute sa vie, c’est se compliquer la vie. Nous ne disons pas que ce n’est pas valable, la psychanalyse, mais il dit : Ce n’est pas suffisant pour vous amener aux frontières de l’âme.
Vous ne pouvez pas comprendre votre âme, vous ne pouvez pas comprendre votre vie, vous ne pouvez pas comprendre pourquoi vous avez été violée à dix-sept ans, à travers la psychanalyse. Il y a une raison pour laquelle vous avez été violée. Il y a une raison pourquoi vous êtes né mongole ! Il y a une raison pour laquelle vous êtes né beau garçon, belle fille, riche, pauvre. Né en Afrique, né en Amérique, il y a des raisons. Ce n’est pas la psychanalyse qui va vous enseigner ces raisons. C’est l’ajusteur de pensée.
Tout ce que vous êtes, même si vous êtes homosexuel, il y a une raison. Si vous comprenez pourquoi vous êtes homosexuel, vous n’avez plus de problème d’homosexualité. Il n’y a rien dans la vie qui n’est pas valable. Mais si vous ne parlez pas avec nous, il dit, vous ne pouvez pas comprendre pourquoi vous êtes telle chose, telle chose, telle chose. Et alors, vous faites de la psychanalyse, vous vous comparez aux Hommes !
Et à ce moment-là, votre vie diminue en importance, parce que vous voyez toujours celle des autres plus grande que la vôtre ; alors qu’en réalité, si vous étiez dans votre propre conscience, seuls avec votre propre intelligence, vous n’auriez pas de problème à être ce que vous êtes, à apprécier votre mesure et vous ne sentiriez jamais que vous êtes en démesure de vous-mêmes. Donc pauvres, vous seriez riches ; riches, vous seriez plus riches.
Il dit : Ce que vous êtes n’a rien à voir avec ce que vous êtes, mais a tout à voir avec ce que vous devez être. On est tous ce que l’on doit être. Donc un Homme qui comprend pourquoi il est telle chose, une femme qui comprend pourquoi elle est telle chose, parce qu’il est en communication, parce qu’il a une conscience pure, n’a plus de problème avec ce qu’il est. Il n’a plus besoin de psychanalyse. Il n’a plus besoin de psychanalyste. Il n’y a plus besoin d’asiles mentaux.
Il n’y a plus besoin de maladie mentale. Il n’y a plus besoin de rien. L’Homme est libre. Il n’appartient plus à la race humaine. Physiquement oui, mais psychiquement non, parce qu’il ne pense plus comme les Hommes. S’il est Chinois, il ne pense plus comme les Chinois. S’il est Africain, il ne pense plus comme les Africains. S’il est né Juif, il ne pense plus comme les Juifs. S’il est né Arabe, il ne pense plus comme Arabe, il pense comme un Homme libre. Ça, c’est l’évolution.
Il dit : Vous pensez que vous n’avez pas besoin de nous, mais quand vous êtes dans la merde, vous allez à l’église. Donc dans le fond, vous avez besoin de nous, mais vous ne savez pas ce que nous sommes, donc vous allez à l’église et vous fantomatisez notre réalité, vous lui donnez un nom : la Vierge, les esprits, les saints, St-Christophe, le “bon Dieu”, alors qu’en réalité nous sommes totalement autres et nous ne faisons pas partie de vos fantasmagories. Nous faisons partie d’un monde avec lequel nous pouvons parler à l’Homme.
Nous faisons partie d’un monde qui est à l’origine de la régie de ce que vous appelez la pensée. Nous donnons à l’Homme le pouvoir de la pensée sinon il serait simplement animal. L’Homme se casse la tête sur la Terre à savoir qui il est, d’où il vient, où il est, où il va, parce qu’on ne lui a jamais dit qu’il était habité. Donc dans l’évolution l’Homme saura qu’il est habité. Et ce sera aussi naturel pour l’Homme de savoir qu’il est habité que pendant l’involution de savoir qu’il ne l’était pas.
Donc ceci séparera les Hommes. Il y aura deux Humanités : une qui pense qu’elle pense et l’autre qui sait qu’elle ne pense pas. Donc il dit : À partir de ce temps-là, il y aura des foyers d’intelligence sur la Terre qui naîtront dans différents pays, et petit à petit au cours des siècles, des générations, et du temps et des temps, il y aura de plus en plus d’intelligence sur la Terre, de plus en plus de conscience sur la Terre. Et un jour, il n’y aura plus d’Hommes qui pensent.
Ce sera la fin d’un cycle et l’Homme commencera une nouvelle évolution qu’on appelle pour le moment “Évolution jupitérienne”. Et à ce moment-là, l’Homme n’aura plus besoin de s’incarner dans la matière pour évoluer, parce que déjà son âme sera très liée avec l’Esprit ; et une fois que l’âme sera liée avec l’Esprit, elle n’aura plus besoin d’expériences. La conscience philosophique, c’est toujours l’expression d’une recherche. La conscience créative, c’est toujours l’expression d’un savoir. Et les deux sont séparés par l’ignorance. Question ? Oui ?
Question : Tout à l’heure, vous avez dit qu’il y en a qui entendent, puis d’autres, qu’ils sentent la vibration. C’est quoi la différence entre les deux ?
BdM : C’est sans importance !
Question : Comment est-ce qu’on fait pour le savoir ?
BdM : Quand vous saurez identifier ce qui se passe en vous – parce que chaque Homme, chaque être est différent – quand vous saurez identifier ce qui se passe en vous qui est réel, ceci sera suffisant pour vous et vous n’aurez pas besoin de savoir ce qui se passe ailleurs. Vous vous habituerez à ce que vous êtes. Vous vous habituerez à ce que vous ressentez. Vous vous habituerez à ce que vous pouvez mesurer, sentir, et vous devrez rester avec ça.
Donc si c’est par vibration, si c’est par pensée, si c’est par communication, c’est sans importance. Ce sera pour vous votre signe personnel qu’il y a chez vous de la vie, il y a chez vous de l’intelligence naissante, donc de la conscience. Ne vous occupez jamais trop de comprendre les différences. Ne vous occupez jamais trop de savoir si vous êtes intelligents astralement ou si vous êtes intelligents mentalement.
Sachez savoir simplement que si vous êtes intelligents, vous êtes intelligents. Et si vous êtes intelligents, personne ne peut venir et vous dire que vous ne l’êtes pas, mais certains viendront et vous diront que vous ne l’êtes pas, et à ce moment-là ils testeront, ils serviront à tester… (Fin de l’enregistrement).
mise à jour le 21/08/2024