Psychologie évolutionnaire 109
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Quand il n’y a pas grand monde, j’en profite pour vous demander s’il y a des questions. Oui ? Parlez fort.
Question : Quand on a de la musique dans la tête tout le temps, on ne peut pas dormir… (inaudible)…Est-ce qu’il y a un moyen de s’en débarrasser ?
BdM : Dans ce temps-là, c’est parce que vous manquez de repos, vous avez besoin de repos, l’Esprit est trop agité, trop fatigué, reposez-vous, prenez… Les gens ne se reposent pas assez.
Question : Oui, mais quand c’est depuis tout petit qu’on est comme ça ?
BdM : Ouais, mais c’est le stress ça, c’est du stress intérieur. Je vais parler du stress. Et-ce que j’ai parlé du stress dernièrement ? C’est bien intéressant le stress quand on le regarde d’un point de vue occulte là ! Si on fait une petite lecture là, ils disent que l’Homme moderne est en train de perdre sa paix, l’Homme moderne perd sa paix. Ce qu’ils veulent dire dans le fond, c’est que l’Homme moderne se déséquilibre dans ses énergies petit à petit, petit à petit, à un rythme de plus en plus accéléré là, mais l’Homme moderne se déséquilibre dans ses énergies.
Il dit que ça, ça lui cause beaucoup d’anxiété au niveau de l’âme, puis de l’anxiété au niveau de l’âme c’est une vibration, c’est une vibration astrale, c’est une vibration qui est connectée au corps émotionnel, puis qui est connectée à l’imagination, puis qui est connectée aux problèmes de la vie, donc d’argent, les problèmes dans nos intimités, les problèmes à tous les niveaux, puis ça se règle tout ça.
L’Homme est capable de régler ses problèmes de tension, de stress à l’intérieur d’une modernité, mais ça prend beaucoup d’intelligence parce que la vie est complexe, puis l’Homme aussi est complexe. Puis l’interaction de sa complexité au niveau émotionnel, mental, imaginaire, plus la vie qu’il a, une panoplie d’expériences qui attirent toujours l’Homme dans une sorte de guet-apens, ça demande beaucoup d’intelligence pour garder sa paix, autrement dit s’extraire de ce fameux… Ce que les psychologues appellent le stress.
Regardez ce qu’ils disent. Ils disent : Vous ne pouvez pas toujours vivre comme la civilisation vous le demande ; si vous vivez comme la civilisation vous le demande, vous allez payer le prix. Tu veux faire cent-mille piastres par année, cent-cinquante-mille piastres par année, la Compagnie va te les donner mais il y a un prix à payer. Ça fait qu’il ne s’agit pas pour l’Homme d’être en dehors de la société, ça c’est réellement ridicule.
Mais il s’agit pour l’être humain de réellement savoir balancer ses vibrations à l’intérieur d’une civilisation ou d’une société qui en demande de plus en plus sur le plan de la responsabilité par rapport à l’ego. Regardez ce qu’ils disent… Ils disent : Vous êtes constamment attirés à dépenser, parce qu’il y a des choses, il y a des beaux produits, des belles choses, des belles autos, des CD, du beau linge, des voyages en Europe. Ça fait qu’on est toujours sollicité à dépenser, il faut faire un contrôle, il faut ajuster ça.
Mais pourquoi est-ce que l’Homme ne le fait pas ? Ils disent : Parce que l’Homme a l’impression que la vie lui doit tout, ça nous est dû, on devrait l’avoir. L’autre l’a, pourquoi est-ce qu’on ne l’aurait pas nous autres ? Puis regardez ce qu’ils disent, ce n’est pas que la vie vous doit ou ne vous doit pas tout, il s’agit pour vous autres de vous donner la paix, parce que dans le fond la vie ne doit rien, parce que la vie elle va toujours… La vie sur la Terre c’est une conscience expérimentale, puis ça va toujours tester l’Homme. Parce qu’à partir des plans, tout ce qui se passe ici c’est pour l’évolution de l’âme.
C’est tout ce qui les intéresse, cette “crisse de gang” là, l’évolution de l’âme ! On n’a pas d’idée qu’est-ce que c’est qui se passe de l’autre bord, on peut parler avec eux autres, mais on ne les voit pas. Ça fait que parler avec eux autres, ça ne nous donne pas une perception mltidimensionnelle de leur réalité, ça fait que c’est quand on sort du corps matériel qu’on sait ce qui se passe de l’autre bord.
Ça fait qu’en attendant, le plus loin qu’on peut aller avec eux autres, c’est avoir une conversation avec eux autres, une communication télépathique dans la mesure où on a un mental assez ouvert, le canal assez développé, mais à part tout ça, tout ce qui se passe sur la Terre c’est pour l’évolution de l’âme. Si on rentre dans l’occulte de ça, on peut le comprendre mais ça prend une ouverture d’Esprit abominable pour réellement accepter tout ce grand processus d’évolution là.
Ça fait qu’à ce moment-là, l’Homme il faut qu’il se protège au niveau de ça… Il faut qu’il se protège. C’est pour ça que… Surtout dans une société complexe comme la société dans laquelle on vit aujourd’hui, c’est important pour l’être humain de savoir réellement gérer ses énergies, éliminer son stress, puis développer un équilibre entre lui-même puis la société. Sans ça, la société elle nous bouffe, la Compagnie nous bouffe, la famille nous bouffe, le monde nous bouffe, les gouvernements nous bouffent !
Tout nous bouffe, puis pas parce qu’ils veulent nous bouffer, c’est parce que ça fait partie des lois de croissance. On ne vit plus dans des sociétés agraires où ça fait mille ans que ça fonctionne de même, on vit dans des sociétés de croissance. Puis ça ne va pas arrêter, quand bien même vous feriez des protestations à Seattle, en France, en Suisse, ça ne va pas arrêter, ça fait partie des grandes forces sociales, politiques, économiques, puis on s’en va vers la globalisation.
Ça fait que si l’Homme a accès à beaucoup de choses, ben, il y a un prix à payer, il faut qu’il travaille. En travaillant il a le stress parce qu’il est obligé de faire du neuf à cinq, puis il a un autre stress parce qu’il peut un jour perdre son job, la Compagnie peut s’éclater comme “Enron” aux États Unis là ! Ça fait que faire la gestion de son stress, ça prend beaucoup d’intelligence, il y a des “patterns” là-dedans.
Faire la gestion de son stress, si on le regarde à partir des plans, dans sa forme la plus rudimentaire, autrement dit à un niveau où l’Homme est réellement capable de le faire, s’il s’actualise créativement, qu’est-ce qu’ils disent ? Ils disent que l’Homme doit être heureux avec lui-même. Ça veut dire quoi ça ? Ça veut dire qu’il doit être en équilibre avec ce qu’il touche. Ce qu’il touche c’est quoi ? Ses enfants, son job, sa femme, sa vie, son travail.
Il faut qu’il soit en équilibre, s’il n’est pas en équilibre, il est en stress, automatiquement il va vouloir faire quoi ? Il va vouloir compenser. Compenser, c’est quoi ? C’est s’acheter une autre bière, peut-être deux bières, peut-être trois bières, quatre bières, aller au forum en fin de semaine, aller voir, pour les jeunes, un show de… Je ne sais pas moi… De Springsteen, je ne sais pas comment il s’appelle là… Pourquoi ? C’est quoi l’affaire de compensation ? Il dit : Vous n’êtes pas capables de ne pas compenser parce que vous n’êtes pas capables de créer sur place.
Qu’est-ce que c’est que ça veut dire “créer sur place” ? Il dit : Ça veut dire prendre le moins de ce que vous avez puis en faire un plus. Pas prendre le plus de ce que vous avez puis en faire un plus, prendre le moins de ce que vous avez puis en faire un plus. Ça veut dire quoi “prendre le minimum de ce qu’on a puis en faire un plus” ? Il dit : Évaluez ce que vous avez puis partez avec ça. Évaluer ce que tu as, tu fais ton inventaire, tu pars avec ça. Si tu es le moindrement créatif, tu vas faire quelque chose, pourquoi ? Il dit : L’Esprit a besoin d’être canalisé, parce que c’est une loi universelle, l’Esprit il faut que ça se canalise.
Mais si vous ne partez pas du minimum pour vous rendre créatifs, à ce moment-là, vous allez avoir besoin du maximum. Il y a du monde qui ont besoin de cinq-cent-mille piastres dans leur compte de banque pour être heureux ; en bas de ça, ils ne fonctionnent pas. Là, tu as un “crisse” de gros problème si le “Stock Market” (Marché Boursier) tombe. Il y a du monde, quinze piastres dans leur compte de banque, ils fonctionnent. Du moment qu’ils ont quinze piastres, ils sont corrects. Ça veut dire quoi ça ? Il dit : Sachez, connaissez vos besoins minimums. C’est quoi ça, vos besoins minimums ? Il dit : C’est le point où votre paix est attaquée.
Je vous donne des exemples personnels. Moi, c’est quoi mon besoin minimum ? Moi, mon besoin minimum c’est : Je ne veux pas voir personne dans la vie. Quand je ne vois pas personne dans la vie, je suis bien. Quand je vois quelqu’un, je commence à travailler. Si je veux travailler, il n’y a pas de problème, je suis créatif. Mais techniquement là, je ne veux pas voir personne ! J’ai invité des gens chez nous hier en fin de semaine, parce que c’est des gens que je connais depuis des années, du monde intelligent, je les ai invités. Mais avant de les inviter, je ne voulais pas les voir. J’ai même fait la popote pour eux autres, mais je l’ai faite, tu sais… Il fallait qu’ils mangent ! Bon ! J’ai fait la popote (rires du public).
Mais quand ils sont rentrés dans la maison, puis que là je les ai vus, là j’étais content qu’ils viennent. Mais avant qu’ils viennent, je n’étais pas content qu’ils viennent. Je suis toujours de même. Puis des fois, tu t’échappes, tu dis : “Bon, ben, pourquoi est-ce que vous ne venez pas faire un petit tour chez nous”… Le monde vient, là c’est mon erreur.
Question : Tu étais content quand ils sont partis ?
BdM : Non, parce que la vibration a monté, puis elle a monté, puis elle a monté, puis elle a monté, puis elle a monté, puis rendu à deux heures du matin, eux autres ils voulaient partir, parce qu’ils savaient que je travaillais le lendemain, puis ils ne voulaient pas imposer. J’ai dit : “Non, restez là”, j’ai dit : “Quand je commence à enlever mes souliers, il est temps de partir” (rires du public). Ça fait qu’on est restés jusqu’à trois heures du matin, puis j’étais content. Parce qu’une fois qu’elle est partie la balle, parce que la vibration elle monte, là on parle, puis on parle, on a commencé à parler à partir de quatre heures, puis on en était à deux heures du matin.
Quand ils sont partis, je suis sûr qu’ils n’ont pas dormi de la nuit, tu sais… (rires du public). Ça fait que là, c’était le fun. Mais avant qu’ils arrivent chez nous… Puis c’est toujours de même, ça fait que mon minimum je le connais. Mon minimum je le connais, je le connais même au niveau financier, je le connais au niveau ci, je le connais… Il faut connaître notre minimum.
Qu’est-ce que c’est qu’ils disent sur ça ? Il dit : Pour connaître votre minimum, il faut que vous ayez goûté déjà à un niveau de perte satisfaisante, ce qu’ils veulent dire, c’est que… Bon, on est comme un arbre de Noël, on veut bien des boules, on veut bien des lumières, là il se passe quelque chose, il y a un grand vent qui passe, les boules tombent à terre, les lumières s’éteignent… Brrrrr… Puis finalement on reste avec un arbre de Noël dénudé, ça c’est la vie. On a tous un arbre de Noël dénudé !
Quand tu as vécu, dix, quinze, vingt, trente ans, tu as passé un système différent en politique, tu a fais ci, tu as fait ça, tu t’es marié deux, trois fois, ton arbre de Noël il est dénudé ! Tu as investi dans le “Stock Market”, ton arbre de Noël il est réellement dénudé, tout ça.. Bon ! Ça fait que tu arrives à un point où tu connais ton arbre de Noël dénudé. Si tu es capable de “dealer” avec un arbre de Noël dénudé, puis partir de là, tu es correct parce que c’est probablement le niveau le plus beau que tu vas arriver dans la vie pour fonctionner.
Ça fait que si tu fonctionnes avec ton minimum, quand tu vas avoir un maximum, tu vas être correct. Mais si tu n’es pas capable de fonctionner avec ça, tu as un gros problème, pourquoi ? Parce qu’ils disent que quand vous avez un minimum, le mental va commencer à vous marcher, l’astral va rentrer, puis vous allez commencer à regarder en arrière quand vous aviez un gros arbre de Noël, quand il était plein. Puis si tu commences à regarder ton arbre de Noël voilà dix ans, quinze ans, vingt ans, quand tu étais riche, quand tu étais Président de la Compagnie avant qu’elle fasse faillite, ainsi de suite, quand ta femme est moins belle, puis dans le temps elle était belle, puis… Tu sais… Tu avais bien des enfants, puis ils t’ont “crissé” là, TOUT ! Ça fait que quand tu es capable de ne pas te laisser astraliser par ton passé, tu es capable de “dealer” avec ton minimum.
Puis c’est la même chose pour les étudiants, les étudiants il sont dans le minimum ; être un étudiant, c’est être dans le minimum. Être un étudiant, tu t’en vas vers le maximum. Vous autres les vieux, quarante, cinquante ans, on était dans le maximum, on s’en va dans le minimum. Si tu es un étudiant, au moins tu t’en vas vers le maximum, ton job c’est quoi ? C’est d’aller aux études puis ramasser des diplômes le plus possible, te bourrer la tête le plus possible pour qu’éventuellement tu puisses voir, reconnaître les outils que tu as pour rentrer dans une niche dans la société.
Ton job en tant qu’étudiant, ce n’est pas savoir si tu es en bonne ligne, tu vas le savoir avec le temps ça, ton job c’est de prendre des cours… Je ne sais pas moi… En maths puis en physique, puis en chimie, puis en histoire, puis en politique, ça c’est ton job ! Puis avec le temps, tu vas voir une annonce dans le journal, ils ont besoin d’un gars qui “matche” (s’accorder) cette “pattern-là”, (modèle, schéma), tu y vas, puis ils aiment ta “fraise”, puis tu t’es coupé les cheveux, tu es correct… Tu commences vers le maximum !
Mais si tu ne comprends pas ça, ben là, tu vas aller dans la musique, puis tu vas aller dans la drogue, parce que tu vas trouver que la vie elle ne répond pas à tes aspirations ; là, tu vas commencer à faire tes premières gaffes. Tu vas perdre des années, peut-être un an, deux ans, trois ans, puis peut-être plus tard, tu vas dire : “Je vais retourner à l’Université”, mais si tu avais continué à l’Université, ben là, aujourd’hui tu aurais fini à l’Université, tu aurais “bypassé” la drogue, puis tout ça, puis là, tu aurais un job peut-être avec JF. Puis tu commencerais à aller vers ton maximum.
Mais ça dépend de ton éducation, tes parents, comment est-ce que tu “deales” avec toi-même, puis comment est-ce que tu “deales” avec tes “chums” (amis) qui essaient de t’influencer, puis les musiciens, puis les artistes qui essaient de t’influencer, pendant qu’eux autres font des millions, qu’ils sont dans leur maximum !
Ils disent : Quand vous êtes dans votre minimum, c’est là que vous avez la chance de mettre le doigt sur la perte, parce que dans un minimum vous ne serez pas tentés par les forces astrales, puis par les forces de vie, puis votre programmation, pour vous lancer dans des expériences d’envergure qui vont vous servir d’expériences de l’âme à différents niveaux, parce que tu es dans ton minimum. Tandis qu’avant quand tu étais dans ton maximum, là il y avait toutes sortes d’opportunités, tu faisais des affaires, puis après ça, ça tombait à l’eau, tandis que là, tu es réellement dans ton minimum.
Si tu fais une bonne gestion de ton minimum, tu peux te sortir du stress, tu peux avoir une vie un petit peu plus ralentie mais tu peux avoir une vie agréable, mais elle n’aura pas le même rythme que l’autre que tu avais avant quand tu étais dans ton maximum. Mais tu vas avoir moins d’expériences négatives, ta santé elle va être plus assurée pendant longtemps. Il y a un mythe dans la société moderne, c’est quoi ? Que plus tu en as, mieux c’est. Ça c’est un mythe, ça c’est créé par la société, c’est créé par le capitalisme, c’est créé par le corps astral, le corps émotionnel, ça c’est un mythe.
Puis ils disent que ce mythe-là il est difficile à éteindre parce qu’on veut toujours l’atteindre. On veut toujours l’atteindre ! C’est quoi la différence entre un jeune puis un plus vieux. Ils disent : Un jeune il ne sait pas qu’il est bien, puis le vieux voudrait être jeune. Moi j’ai soixante ans ou soixante-deux, je ne sais pas, quelque chose comme ça… Soixante-deux… S’il fallait que j’aie vingt ans, puis que je sache ce que je sais, je ne vivrais pas ma vie comme je l’ai vécue, ça c’est sûr. Ça fait que tu essaies de transférer ça avec tes enfants. Mais on ne s’occupe pas des jeunes, on ne s’occupe pas de donner aux jeunes une psychologie alternative. Pourquoi ? Parce qu’on n’en a même pas une pour nous autres.
Ça fait que les jeunes ne sont pas intéressés aux vieux, parce que les vieux, pour les jeunes en général, sont cons. Puis ils ont raison. Ils sont barrés, ils sont bornés, ils sont autoritaires. Ça fait que les jeunes ont besoin d’une psychologie créative qui vienne des vieux, mais des vieux qui sont allumés, des vieux qui fonctionnent, autrement dit des vieux qui sont jeunes. Mais il n’y en a pas gros des vieux qui sont jeunes, autrement dit des vieux qui ont de l’Esprit, des gens avancés en âge qui ont de l’Esprit qui sont capables de communiquer ça à des jeunes qui n’ont pas la chance de goûter à ça encore, parce qu’encore ils sont jeunes.
Question : Vous avez dit tantôt que si vous aviez su, vous auriez voulu savoir à vingt ans ce que vous savez…
BdM : C’est une façon de parler là.
Question : Mais est-ce que ce n’est pas ça, de l’avoir avant de vivre l’expérience ?
BdM : Ça dépend de notre éducation. Moi j’ai une fille, je l’ai éduquée avec ce que je sais, ça fait qu’au moins elle est jeune, puis elle est capable de goûter à sa jeunesse, mais à un niveau de maturité qu’on n’avait pas nous autres dans le temps. Ça fait qu’à ce moment-là, au niveau des amours, au niveau du travail, au niveau de ci, au niveau de ça, ça fait que c’est intéressant pour eux autres à ce moment-là. Mais au moins elle n’a pas le père, tu sais le père, l’autorité du père, il n’y a aucune dominance.
C’est ma “chum”, tu sais, complicité totale… “Papa, qu’est-ce que tu penses de tout ça ? J’ai rencontré un Iranien”… J’ai dit : “Pas de problème, du moment que tu ne le maries pas” (rires du public). Elle dit : “Pourquoi”… ? Parce que j’ai dit : “Si tu le maries, là ce n’est pas que tu vas avoir des problèmes avec lui mais tu vas avoir des problèmes avec la famille.” J’ai dit : “En attendant tu peux être “chum” avec lui “forever”… Mais si tu le maries… Tu peux le marier, ça c’est tes affaires, mais il ne parle pas français, il ne parle pas anglais, ça vient de l’autre bord ce monde-là.”.. J’ai dit : “Même lui, il a un problème avec eux autres parce qu’il est obligé de les supporter là”…
Question : C’est un chef de culture !
BdM : C’est un chef de culture, j’ai dit : “Combien de temps tu penses que ton chum va pouvoir les supporter, les cousins puis les cousines”, puis j’ai dit : “Toi tu vas être là-dedans avec ton mental occidental, que ça vient de l’autre bord, puis tu les supportes”… Ça fait qu’elle m’appelle voilà deux ans, elle me dit : “Il m’avait demandé de faire un repas pour toute la famille, ils étaient vingt-trois”. Elle dit : “J’ai refusé”. J’ai dit : “Je comprends” ! (rires du public).
Puis elle lui a dit : “Je ne suis pas ici pour faire des repas pour ta famille, je suis ici pour faire des repas pour toi”. Ça fait qu’ils se sont agencés, puis il évolue le bonhomme, puis il est très bien. Puis il n’y pas l’affaire de religion dans son affaire, ça fait que… Ça marche… Puis un grand bonhomme… Un grand Iranien, mais tu rentres dans l’affaire de la famille, là c’est une autre paire de manches ! Parce que le “petit” là, il ne va pas simplement appartenir à toi là, puis à lui, ça appartient à la famille, là tu vas commencer à avoir des problèmes. J’ai dit : “Avant de marier un extraterrestre, t’es mieux de bien bien le checker” ! (rires du public). Ça fait qu’on s’entend bien, mais elle bénéficie de mon expérience, mais pas de domination.
Ça c’est intéressant celle-là… Il dit : Pour gérer le stress, il dit : Il ne faut pas avoir peur d’être tout seul. Qu’est-ce que ça veut dire ça ? Il dit : Pas avoir peur d’être seul, ça veut dire être capable si c’est nécessaire de pouvoir fonctionner avec le minimum, parce que quand tu fonctionnes avec bien du monde, tu as bien des “chums”, puis tu as une grosse vie sociale, ton niveau de stress monte parce qu’il faut que tu fasses des “partys”, il faut que tu invites du monde…
Mais quand tu es tout seul, tu n’as rien que le moineau, puis le moineau à nourrir qui vient chez vous dans ta petite boîte, là tu peux dire : “Je n’ai pas d’argent, je te nourris pas” ! Ça fait que l’argent que tu as, tu le gardes pour toi puis tu te nourris. Tu es capable de fonctionner réellement au minimum. Si tu es capable de fonctionner au minimum comme ça, puis tu es libre du phénomène de comparaison, tu es sain puis tu vas régler ton problème de stress.
La raison pour laquelle les gens ne sont pas capables de régler leur problème de stress, c’est parce qu’ils se comparent tout le temps aux autres. Si tu te compares aux autres, tu es fini ! Là tu viens d’élever ton stress tout de suite, mais si tu ne te compares pas à personne, tu fais ton affaire… Puis là, les affaires sont basses, le marché tombe, tu as perdu ton job, ta femme l’a laissé, puis tes enfants se retournent de bord, tu es tout seul, tu es capable de manager ton stress.
Mais si tu te compares au gars de l’autre bas de la rue qui a deux femmes, deux “chars” (voitures), deux chiens, tu es fini ! Tu viens de te mettre dans un état de stress, c’est ça qu’ils veulent dire par gérer ton minimum. Mais il dit : Pour gérer son minimum, il ne faut pas attendre rien de la vie. C’est une grave erreur ça, attendre quelque chose de la vie, parce que la vie c’est comme un “net” (filet), un “net” qui va chercher à te “pogner” dedans. Il ne faut pas que tu attendes rien de la vie, ça veut dire quoi ça ?
Ça veut dire : il faut que tu “run ton show” comme tu le vois, puis comme tu le veux. Si tu attends de la vie, tu es fait ! Attends ton chèque du gouvernement, il s’agit qu’il y ait une grève puis qu’il ne rentre pas ! Attends que ta belle-mère meurt, puis “crisse” elle va vivre quinze ans plus longtemps ! Tu es fait ! C’est sûr qu’elle va vivre plus longtemps (rires du public) si tu attends l’héritage ! C’est sûr !
Tu veux un job, c’est sûr que tu ne l’auras pas. La journée que tu en voulais un, il y en cinq qui rentrent, là tu es “pogné” avec : “Est-ce que je prends celui-là, celui-là, celui-là, celui-là”… La vie, c’est de la grosse merde, puis le monde, l’Homme… Il dit : Le monde pense que la vie c’est grand, ce n’est pas grand, c’est chiant, ce n’est pas pareil ! Ça fait qu’on a une attitude mystique, spirituelle, par rapport à la vie… Bababa… Dans le fond, ce n’est pas que c’est grand la vie, c’est chiant !
Il dit : Si vous regardez la vie comme étant grande, vous allez perdre la perspective individuelle, puis vous allez vous connecter à une perspective collective. La vie c’est chiant ! Moi j’ai une belle vie, mais elle est chiante pareil, c’est chiant la vie. Pourtant j’ai une belle vie dans le sens que je sais comment ça marche. J’ai des signes à gauche puis à droite, le marché il va tomber demain matin, il va y avoir un signe un soir dans ma main droite, dans ma main gauche. Je suis totalement “plogué”, je sais ce qui va se passer demain matin ! Mais je comprends tellement la “game” que je ne m’en fais pas, puis le marché tombe, ça ne me dérange pas, il monte ça ne me dérange pas ! Pourquoi ? Parce que la vie est chiante !
Question : Il faut rester neutre ?
BdM : Ah ! C’est quoi être neutre ? Il dit : Être neutre, c’est ne pas se faire prendre dans la “game” ! Puis plus tu es conscient, surtout quand tu peux parler avec eux autres, parce que pour moi c’est des “chiens”, quand tu peux parler avec eux autres, là à ce moment-là tu comprends réellement, tu en arrives éventuellement à être bien bien neutre. Parce que l’histoire des autres plans, tout ce qui est sur les autres plans, que ce soit sur le plan astral ou que ce soit sur le plan mental, que ce sont des grands êtres spirituels, ça, c’est tout de la connerie !
Ça, c’est tout de la connerie, c’est des intelligences, ils ont un mandat à faire, puis ils ont un job à faire, puis ça, je le comprends puis ils ont raison, puis ça je comprends, pas de problème ! Mais le point n’est pas là ! C’est qu’il y a eux autres puis il y a moi ! Puis moi je suis aussi important qu’eux autres. Quand tu as compris ça, que tu es aussi important qu’eux autres, ta relation au lieu d’être verticale elle devient horizontale. Puis c’est là que tu commences à arrêter de te faire “chier” par eux autres !
Ça fait que quand tu penses – puis on pense tous – quand tu penses, tu penses, puis tu penses à l’envers, puis tu penses que tu es jaloux, puis tu penses que tu es paresseux, tu penses que tu es un ci, puis tu penses que tu es un ça, là tu commences à réaliser que tu es train de te faire manipuler, autrement dit tu prends conscience de la “game”, puis éventuellement tu horizontalises ça, puis éventuellement tu ne te fais plus manipuler comme ça, elles ne passent plus ces pensées-là parce que ton taux vibratoire est changé. Ça ne passe plus ces pensées-là.
Mais tant que ça peut passer, c’est comme du café dans un filtre, ça passe. Puis ils en font du café, puis il en font du café, puis ils en font du café… Mais pour nous autres, ce n’est pas facile ça, parce qu’on a été habitués à penser qu’on pensait tout seuls. L’Homme pense qu’il pense tout seul. C’est comme la radio qui parle toute seule. Ça ne vient pas de Radio Canada, ça vient de la radio. Ça fait que le temps qu’on commence à réaliser que la pensée vient d’ailleurs, puis que l’Homme est un être multidimensionnel, que le phénomène de la manipulation fait partie de la stratégie de la vie, à ce moment-là on peut commencer à exercer une sorte d’autorité sur différents aspects de notre conscience puis notre expérience.
Ça fait qu’à ce moment-là, quand on vit le minimum, parce qu’on est jeune puis qu’on n’est pas encore dans le maximum, ou qu’on vit le minimum parce qu’on est des vieux qui ont été ramenés au minimum, à ce moment-là on est capable de “dealer” avec d’une manière intelligente, d’une manière créative, puis conserver nos forces, puis nos énergies. On perd trop d’énergie dans la vie, on perd trop de force. Il y a du monde (des gens) qui arrivent, qui claquent des crises cardiaques à quarante, quarante-cinq ans ! Quarante-cinq ans c’est jeune !
La machine, elle devrait être “full speed to end”, quarante-cinq ans, crise cardiaque ! Les autres c’est la dépression, l’autre c’est ci, l’autre c’est ça ! Pourquoi ? Parce qu’on a abusé de notre système. Pourquoi est-ce qu’on a abusé de notre système ? Parce qu’on voulait être dans le maximum, puis la vie elle nous ramène toujours au minimum, tout le temps, tout le temps ! Tu perds ta femme, tu perds ta “blonde” (amie), tu perds ton job, tu perds ton argent, tu perds toujours quelque chose !
Question : (concernant la comparaison).
BdM : C’est sûr. C’est ça, c’est toujours plus beau de l’autre côté de la clôture, c’est toujours plus beau ! Tu prends un étudiant aujourd’hui, un étudiant qui est moindrement intelligent aujourd’hui là, qu’est-ce qui se passe dans le monde aujourd’hui ? Aujourd’hui on s’en va dans le monde de l’électronique, on s’en va dans le monde des computers, ainsi de suite. Nous autres les vieux, on est en dehors de tout ça, on ne vaut rien là-dedans techniquement. Les jeunes, eux autres ils rentrent là-dedans, c’est facile.
Ça fait qu’un jeune aujourd’hui qui s’en va à l’Université ou qui s’en va à l’école, il faut qu’il regarde les options, il faut que tu regardes les options, qu’est-ce que c’est qui marche, computers ça marche, si tu n’as pas le talent pour le computer, qu’est-ce qui marche à part ça ? Être un avocat ça marche, tu as le talent pour un avocat, ça marche, mais regarde ce qui marche. Va-t’en à l’Université puis prends des cours dans ce qui marche, puis avec le temps tu vas éliminer ça, tu vas éliminer ça, tu vas éliminer ça, tu vas éliminer ça, mais au moins ça t’enligne.
Regardez ce qui marche, ça fait que vous allez commencer à vous lancer vers un maximum, même si vous ne l’avez pas atteint encore, mais il faut que vous alliez vous chercher des outils, tu ne peux pas vivre dans une société technique comme aujourd’hui quand tu es jeune, puis ne pas te donner une formation, soit un métier, couper du bois ou l’électronique, ou la science, sans ça, tu es fait !
Ça fait que tu vas être découragé, puis là tu vas aller voir ton “chum”, ton “chum” qui est fils de médecin, qui va t’arriver un jour, puis qui va te dire… Il va arriver chez vous, il va dire : “Hé, Jean-Paul veux-tu un lift” (te déposer en voiture), le gars il arrive dans une grosse BMW, toi tu as de la misère à t’acheter un bicycle… Ça fait qu’il faut que le monde (les gens) s’enlignent par “eux-mêmes”, il faut que le monde (les gens) regardent au lieu de critiquer le système, regardez ce qui est bon dans le système pour vous autres.
Tu aimes l’histoire, ben, regarde. Tu aimes la géographie, regarde. Tu aimes la physique, tu aimes les chiffres, regarde, “whatever it is” (quoi que ce soit), puis va-t’en là-dedans, puis pige, puis pige, puis pige, puis pige, puis va chercher autant d’informations que tu as besoin, jusqu’à tant qu’un jour il se passe quelque chose, il y a un déclic, puis tu rentres dedans. Moi le petit gars ici, le fils de ma secrétaire, il était haut de même… Puis il avait toujours le nez fourré dans les plugs, il risquait de mettre le feu à la maison, il était toujours dans les plugs, il défaisait les plugs, il regardait les fils, il faisait des chocs !
Puis j’avais dit : “Il va finir dans l’électronique lui un jour, c’est sûr, il a toujours le doigt fourré où il n’y a pas d’affaires”, puis c’est ça qu’il fait aujourd’hui ! J’ai dit : “Enligne-le là-dedans, donne lui des lignes, ouvre-les, emmène-le là-dedans”, ça fait que c’est ce qu’elle a fait, puis aujourd’hui il est très bon là-dedans, puis là dernièrement il vient d’ouvrir sa propre compagnie, puis c’est lancé son affaire ! Pourquoi ? Parce qu’on a dit : “Il a le nez dans les plugs”.
Ça fait que son maximum, il s’en va dans cette direction-là, puis on ne sait pas encore qu’est-ce que c’est exactement mais c’est connecté à de l’électricité. Ça fait que les jeunes, il faut qu’ils regardent, les parents qui ont des jeunes, il faut qu’ils regardent où ils se mettent les doigts qui n’ont pas d’affaires, puis c’est là qu’il y a des affaires pour plus tard.
Question : Comment faire pour se trouver ?
BdM : Il dit : L’Esprit c’est le fil conducteur, puis l’âme c’est la mémoire. Regarde ce qu’ils disent sur “se trouver”, le phénomène, l’affaire de se trouver, on se cherche dans la vie, c’est quoi ça “se trouver” ? Qu’est-ce que ça veut dire, de leur point de vue à eux autres ? C’est drôle comment est-ce qu’ils répondent… Ils disent : Trouver, c’est chercher où on n’est pas. Se trouver, c’est chercher où on n’est pas, ça veut dire quoi ?
Il dit : Ça veut dire qu’où tu es bien, c’est là que tu commences à vibrer, puis après ça, ça peut changer, puis ça peut changer, puis ça peut changer ! Mais où tu es bien, c’est parce que tu vibres. Ça fait que quand tu vibres à quelque chose, ça fait partie d’avoir trouvé où tu n’étais pas. Ça veut dire que tu commences à trouver où tu es, où tu devrais être. Ça fait que l’affaire d’être bien avec quelque chose, ça fait partie de se trouver.
Il dit : Si vous ne regardez pas ça comme ça, vous allez regarder ça à partir d’un plan philosophique compliqué, puis vous allez vous casser la tête pour rien, alors que tout ce que vous avez à réaliser, c’est qu’où vous êtes bien, ça fait partie de vous trouver. Puis après ça, tu cherches un meilleur “bien”, puis un meilleur “bien”, puis un meilleur “bien”, puis tu passes ta vie à approfondir ton “TROU-VÉ” (rires du public).
Il dit : Trouver, c’est facile si tu ne cherches pas trop. Si tu cherches trop, là tu ne trouveras pas, mais si tu ne cherches pas trop, tu vas trouver. Pourquoi ? Il dit parce qu’en ne cherchant pas trop, tu ne fais pas trop de stress. Si tu cherches trop, tu vas faire trop de stress, tu vas passer à côté de l’affaire. Il dit : La vie c’est plus simple que vous la voyez, c’est vous autres qui la rendez compliquée, en tant qu’ego.
Il dit : L’Homme est intelligent mais il ne sait pas comment ça marche son nez, il ne sait pas comment son nez marche. Puis il dit : Il ne sait pas comment ça marche son nez parce qu’il n’a pas les conséquences du mouvement de son nez, il dit : Ce n’est pas de votre affaire de savoir aujourd’hui ce que vous allez faire dans cinq ans, mais il dit : C’est votre affaire d’être aujourd’hui où vous devez être pour être là dans cinq ans.
Puis il dit : Nous autres, on veut savoir qu’est-ce qu’on va faire dans cinq ans ! Ce n’est pas votre affaire, la vie elle va vous boycotter tout le temps, tout le temps, tout le temps, pour vous amener ailleurs. Ça fait que le jeune lui, qui s’en va à l’Université, il s’en va là, s’il cherche à vouloir aller là, ils vont l’amener là parce que son plan de vie, c’est d’aller là. Ça fait que qu’est-ce qu’il va faire s’il cherche à aller là, puis la vie l’amène là ? Il va faire du “sang de cochon”, il va faire du stress, au lieu de se laisser aller là par son nez.
Question : (concernant le fait de se trouver rapidement).
BdM : Le fait de se trouver rapidement ? Il dit : Ce n’est pas parce que vous vous trouvez rapidement que vous allez être satisfaits de votre vie nécessairement. Tu peux te trouver rapidement, ton père était médecin, tu t’en vas en médecine, tu te trouves rapidement, tu ouvres ton bureau… Bababa bababa… Mais ça ne veut pas dire que tu vas être bien dans ta peau “forever” ! Moi j’en connais des médecins qui sont écœurés d’être dans le système, t’sé !
Il dit : Il ne s’agit pas pour vous autres de vous trouver rapidement, il s’agit vous autres d’avancer, puis être bien tout le temps. Se trouver rapidement c’est des pressions extérieures, c’est ça le stress. Se trouver rapidement voilà quarante ans, cinquante ans, c’était facile, tu étais un curé, un militaire ou un avocat, ou un mécecin… Aujourd’hui tu as toute une panoplie d’affaires. Si tu veux te trouver rapidement aujourd’hui… !
Moi, ma fille elle voulait se trouver rapidement parce qu’elle était bien bien impliquée dans l’Histoire de l’Art, puis comment est-ce qu’on appelle ça là ? Tous les artefacts anciens, les antiquités, c’est ça, bon ! Puis elle avait ça dans la tête, elle voulait aller à New York, étudier à NewYork chez Sotheby’s, puis elle aime ça. Ça, réellement c’est son monde, bon, OK. Puis la vie l’a amenée complètement, complètement à côté, complètement à côté, complètement à côté ! Finalement elle s’en va chercher son bac en Histoire de l’Art, puis là, elle est en train de regarder la linguistique, parce que la linguistique ça fait partie de sa vibration, elle parle bien les langues, puis là, elle est avec un Iranien. Ça fait que là, elle est en train de regarder même pour aller chercher une maîtrise des études Islamiques… Ça fait que c’est encore connecté à l’Art tout ça là, mais ça a beaucoup varié depuis qu’elle est jeune.
Question : Ça fait quand même partie de l’Art ?
BdM : Oui effectivement, puis il y a toute une beauté dans le mysticisme oriental, tout ça, ça fait tout partie d’un tout, mais la spécificité de son mouvement, il a été constamment cassé, cassé, cassé, cassé !
Question : Est-ce que c’est su d’avance ?
BdM : Effectivement c’est su d’avance, ça fait partie de sa programmation mais nous autres on ne le sait pas, ça fait que quand on veut aller dans une direction, qu’on n’est pas capable d’y aller, ben, on se fait du “sang de cochon”, on se fait du stress.
Question : Si c’est su d’avance, on n’a pas de pouvoir ?
BdM : Ce n’est pas qu’on n’a pas de pouvoir sur ça, c’est que ça fait partie de l’expérience de l’âme de connaître comment ça marche. T’sé, quand tu es dans la vie, la vie c’est vaste, bon, OK. Quand tu es dans la vie, tu as une programmation, OK. Puis comme j’ai toujours dit : Tu es à l’intérieur d’une programmation, il ne s’agit pas pour l’Homme de neutraliser sa programmation. Tu ne peux pas neutraliser ta programmation. Ça, ça fait partie de toi, ça fait partie de ton évolution.
Mais il faut que tu saches patiner sur la glace à l’intérieur des bandes, ça fait qu’il y a du monde qui patine bien à l’intérieur des bandes, il y a du monde qui patine mal à l’intérieur des bandes, ça dépend des individus. Mais effectivement, quand Charles De Gaulle disait en 1929 qu’un jour il deviendrait Président de la France, sur les autres plans la vie de l’Homme est sue. On ne vit pas d’un vide. L’Homme c’est un être multidimensionnel.
Quand tu as un contact avec les plans, ben, c’est évident que… Quand tu as un contact avec les plans, ils sont capables de te dire : “Bon, ben, dans dix ans, il va arriver telle affaire, dans quinze ans il va arriver telle affaire”. Comment ça se fait que dans dix ans il va arriver telle affaire, puis les évènements ne sont même pas là encore ! Pourquoi ? Parce qu’ils sont dans un autre temps, mais nous autres on est victimes quand on est inconscients de la programmation de l’Homme, parce qu’on ne sait pas comment ça marche.
Ça fait que nous autres, on veut aller là ! Parce que ton père était médecin, tu vas aller en médecine, tu t’en vas là. Puis après ça, il arrive d’autres choses, puis il arrive d’autres choses, puis il arrive d’autres choses, puis il arrive d’autres choses ! Un jour, tu as un choc, tu perds ta femme, tu deviens alcoolique… Puis un jour, tu fais une gaffe, le médecin il te “crisse” en dehors de l’association médicale, puis un jour tu finis endetté, suicidaire, puis, boum ! Je te donne un exemple que la vie c’est connu d’avance.
Question : Si une personne se suicide, c’est connu d’avance ?
BdM : Si une personne se suicide, ça fait partie de son évolution, c’est su d’avance sur certains plans, puis la raison pour laquelle une personne se suicide, c’est parce que le contact mental n’est pas suffisamment évolué au niveau de la source pour l’évolution de l’âme, puis ça, ça fait partie de l’évolution de l’entité sur le plan mental comme ça fait partie de l’évolution de l’individu, parce qu’un ego ça ne suicide pas tout seul.
Question : Ça peut se corriger ?
BdM : Ça se corrige, oui, si tu as des bons parents, si tu as du monde intelligent, mais même ça, ça va être su.
Question : Donc, il n’y a rien à faire ?
BdM : Ça dit : il n’y a rien à faire. Regarde ce qu’ils disent sur ça. “If you live intelligently, if you are intlligent, if you have a good psychology, if you are good in a knowledge, il you are good self, you know, then you can bypass a lot of points of excellence. So that’s where you have control, that’s what freedom is. Not free will ! Free will is an illusion. Freedom”.
(Traduction : Si vous vivez intelligemment, si vous êtes intelligents, si vous avez une bonne psychologie, si vous êtes bons dans une connaissance, si vous êtes bons vous-mêmes, vous savez, alors vous pouvez contourner beaucoup de points d’excellence. C’est là que vous avez le contrôle, c’est ça la liberté. Pas le libre arbitre ! Le libre arbitre est une illusion. La liberté).
Tu deviens libre. Un Homme qui est libre, il ne va pas se faire sauter, mais un Homme qui a l’illusion du libre arbitre peut se faire sauter, parce qu’il n’a pas assez de conscience, mais un Homme qui est libre il ne va pas se faire sauter, il va connaître la “game”, il la voit la “game”.
Question : Une personne qui aurait une forte personnalité, beaucoup de volonté, de la persévérance, est-ce que c’est valable ? Ça ne va pas à l’encontre de son idée… (inaudible).
BdM : Ben, effectivement c’est valable. Tu peux avoir une forte personnalité, tu peux être persévérant, ainsi de suite, ça ne veut pas dire que tu ne vas pas avec le flux, ça fait partie de ton flux… OK. On regarde ce qu’ils disent. Ils disent : Si la vie vous envoie des obstacles, votre réaction, ça va toujours être au niveau de l’âme, ça dépend de l’âme, “it depends on the soul (ça dépend de l’âme). If the sould is bold (si l’âme est hardie), elle est capable de les prendre les obstacles, “and make something great for itself through these obstacles” (et de faire naître quelque chose de beau à travers ces obstacles).
Ça fait que si tu as une forte personnalité, si tu es persévérant, c’est des “plus” ça, c’est des éléments positifs par rapport à ta personnalité, ça ne veut pas dire que la vie ne va pas t’envoyer des obstacles mais tu as la chance de passer à travers plus facilement que quelqu’un d’autre qui n’a pas ces qualités-là. Il dit : “Whatever qualities you have, it should always be added to your inventory but make sure they are qualities” (Quelles que soient les qualités que vous possédez, elles devraient toujours être ajoutées à votre inventaire, mais assurez-vous que ce sont des qualités).
Mais si, comme tu dis, tu es persévérant, mais être persévérant pour toi, ça devient de la tête de cochon, là c’est plus une qualité. Il dit : La différence entre une qualité puis un défaut, c’est quand le défaut ne te sert plus. Quand ça ne te sert plus là, à ce moment-là ton défaut il ne te sert plus, là tu as un problème. Il y a des gars ou des femmes qui peuvent avoir des têtes de cochon, puis ils vont persévérer là-dedans, un jour ils vont frapper un mur, c’est sûr. Pourquoi ? Parce que ça ne leur pas été mis sous le nez qu’avoir une tête de cochon, ça peut durer un certain temps, mais éventuellement la vie va te casser, ça fait que ça fait partie de l’évolution.
Mais si tu ajustes ta tête de cochon, tu deviens plus fluide, un petit peu plus fluide, un petit peu plus flexible, ainsi de suite. Ça, ça fait partie de développer une certaine maturité. À ce moment-là, ça fait partie d’une intelligence qui s’optimalise. Ça fait qu’à ce moment-là, tu as la chance de mieux patiner à l’intérieur de ta programmation, puis éventuellement tu deviens maître dans ta programmation. Tu deviens maître DANS ta programmation. Devenir maître DANS ta programmation, ça veut dire : Ce que la vie t’envoie, tu en arrives éventuellement à “dealer” avec d’une façon maximale, tu es capable de “dealer” avec ça d’une façon maximale.
Question : Il n’y a pas un taux vibratoire plus haut ?
BdM : Il y a toujours un taux vibratoire plus haut mais ça fait toujours partie… Tu es toujours sur la glace ! Tu patines tout le temps à l’intérieur d’un périmètre quelconque. Si ton taux vibratire est bon, tu vas passer du patin bien “plate” (ennuyeux) à du patin de fantaisie, mais tu vas toujours être sur la glace pareil. Puis si tu fais du patin de fantaisie, puis tu es bien créatif parce que ton taux vibratoire est bien élevé, ben, il y a du monde sur les bandes qui vont t’applaudir (rires du public). C’est une façon de parler ! Il y a le taux vibratoire, ça fait que tu deviens plus créatif, mais tu es toujours sur la glace.
Question : (sur la domination).
BdM : Il ne faut pas que tu sois dominé, il ne faut pas que tu sois dominateur, il faur que tu sois dominant. Si tu es dominé, tu vas faire de la merde, si tu es dominateur tu vas faire faire la merde aux autres, puis si tu es dominant, tu vas être parfait. Tu t’ocupes de tes oignons, puis tu t’en vas là. Ça fait qu’à ce moment-là tu peux aider la société comme tu t’aides toi-même.
Mais si tu es dominateur, c’est évident que tu vas réduire les autres pour pouvoir, toi, grandir, puis si tu es dominé, ben, à ce moment-là tu n’as réellement pas de force intérieure, ça fait qu’à ce moment-là, c’est le monde autour de toi, la société, les structures sociales, les forces extérieures qui vont te manger… C’est ça exactement. Regarde ce qu’ils disent sur les chocs de vie. Il dit : Les chocs de vie sont simplement là pour tester, pour voir si vous êtes faibles. Ça fait que si tu es faible, tu casses, si tu es fort, ben, tu vas aller plus loin, ainsi de suite. Ça fait que c’est un ajustement. Ça fait partie du karma, ça fait partie de ta programmation, ça fait partie de l’évolution de l’être.
Une fille qui a toujours les yeux dans la “graisse de bines” (regard altéré), puis qu’elle veut rencontrer son cheval blanc, puis son homme, son bel Italien, c’est sûr, “ostie”, qu’elle va le rencontrer son Italien, puis un jour, il va la “crisser” là pour une autre Italienne. T’sé, je veux dire, ça va faire partie de son expérience ! Ils vont la prendre là où elle est faible. C’est comme ça que ça marche. Il dit : “Checkez” bien ce que vous voulez dans la vie, puis c’est là qu’on va vous tester. “Checkez” ce que vous voulez dans la vie, puis c’est là qu’on va vous tester ! Tu veux un bel Italien, tu vas être testée là…
Question : Puis quand on n’a pas de but ?
BdM : Si vous n’avez pas de but, regardez ça l’affaire du but ! C’est quoi ça l’affaire de ne pas avoir de but ? Il dit : Quand vous n’avez pas de but, c’est parce que vous n’avez pas assez bu à votre propre fontaine (rires du public). Ça veut dire quoi ça, “pas avoir bu à votre propre fontaine” ? Il dit : Ça veut dire que vous avez peur de vous découvrir, ça veut dire quoi ça ? Il dit : Ça veut dire que vous pensez que vous êtes déjà limités. Puis ça veut dire quoi ça ? Il dit : Ça veut dire que vous avez mis vos patins de côté sur la glace, que vous ne voulez pas faire du patin de fantaisie. Pourquoi ? Parce qu’il dit : Vous pensez que vous n’avez pas le talent.
(S’adressant à une participante) : Regardez ce qu’ils disent de vous, regardez bien ça ! Il dit : Elle, c’est une femme qui a toujours peur de… “To assert onesel” (s’affirmer), “what does that mean in french”… Qu’est-ce que ça veut dire en français… Une femme qui a peur de s’affirmer ! Il dit : Vous, vous avez peur de vous affirmer dans la vie, puis ça, ça vous traîne depuis que vous avez à peu près dix-neuf ans. Pas avoir peur de s’affirmer ! Ben, ça retarde, ça vous met des barrières. C’est important s’affirmer… C’est ça, c’est ça, qu’est-ce que ça fait s’affirmer ? Il dit : Premièrement, quand vous vous affirmez, vous prenez mesure de ce que vous êtes, petits ou grands.
Alors tu t’affirmes, tu peux te trouver petit ; tu t’affirmes, tu peux te trouver grand, ou au moins, tu te trouves quelque chose (rires du public). Il faut que tu te trouves quelque chose. Ça fait que si tu t’affirmes puis que tu te trouves petit, ben là, tu peux t’agrandir. Si tu te trouves grand, tu peux te rapetisser. Mais il faut que tu t’affirmes. Ça fait que s’affirmer, c’est bien important, parce que ça mène à quelque chose, s’affirmer.
Il dit : Premièrement, ça vous fait prendre conscience de vos craintes, ça vous fait prendre conscience de l’illusion de vos craintes, puis ça vous fait prendre conscience que toute le monde a les mêmes craintes. Ça fait que ça te met sur le même pied d’égalité avec tout le monde… Il faut que vous le fassiez, il faut que vous vous affirmiez. Regardez ce qu’ils disent du monde moderne. Il dit : Le monde moderne, c’est une situation parfaite pour s’affirmer. Pourquoi ? Parce qu’il dit : Vous avez des myriades de plateformes pour vous trouver des talents, c’est plein, c’est plein ! Tu regardes la presse, c’est plein, plein, plein, plein, plein !
Intervention de la participante : (inaudible).
BdM : Parce qu’il dit : Vous ne vous êtes jamais donnée la chance de vous mesurer.
Question : La révolte, c’est bon comme affirmation ?
BdM : Il dit : La révolte, elle est bonne seulement si elle permet de vous libérer de l’illusion de l’affirmation. Autrement dit là, comme les étudiants, quand on est étudiants, on se révolte ; ça, ça fait partie du fait qu’on n’est pas encore dans notre maximum. Ça, c’est comme… Je ne sais pas moi… Bob Dylan qui était en révolte contre le système dans les années 60, je me rappelle, moi j’étais aux États-Unis dans le sud dans ce temps-là, puis aujourd’hui Bob Dylan quand il chante, il fait trois-cent-cinquante-mille piastres en un soir, puis il arrive en grosse limousine noire.
Ça fait que la révolte, c’est… Comment est-ce qu’il disait ça… C’est bon dans la mesure où il faut voir l’illusion de l’affirmation. Ils disent : C’est une illusion si elle est faite dans le vide. L’affirmation, il faut qu’elle soit faite dans un plein, autrement dit si tu t’affirmes… Bon, je te donne un exemple simpliste là. Si tu te révoltes contre… Supposons que tu te révoltes contre le gouvernement ou les pratiques économiques du gouvernement, ou les pratiques politiques du gouvernement, pour être libre de l’illusion de l’affirmation, va-t’en dans le gouvernement !
Prends des cours en politique, prends des cours en économie, deviens un fin du droit international, lance-toi, prends le peu de ta révolte pour te créer une plateforme. Il y en a qui ont fait ça, puis ils sont devenus des chefs d’état plus tard, mais si la révolte est simplement un mouvement temporaire, un mouvement passager qui fait partie de la mode, puis qui fait partie de l’électricité, l’électricité qui enflamme une jeunesse parce qu’elle ne s’est pas encore trouvée, puis qu’elle trouve dans la révolte une fausse identité, tu risques à ce moment-là de devenir piégé dans la révolte ! Parce que tu vas diminuer ton intérêt pour apprendre les choses qui techniquement en attendant sont “plates” (ennuyeuses), mais qui plus tard au niveau d’une maîtrise puis d’un doctorat te donneraient une autorité sociale.
C’est dans ce sens-là que je la comprends la révolte de la jeunesse, mais d’un autre côté je la comprends aussi comme étant un phénomène social qui est basé sur le fait que le jeune n’a pas d’identité, parce que les parents n’ont pas suffisamment fait comprendre au jeune les illusions de la croissance au niveau de la puberté.
Ça fait que quand on est jeune, surtout aujourd’hui dans un médium qui est extrêmement controversé, que le jeune soit en révolte parce qu’il y a tellement de discordance dans nos sociétés, je le comprends ! Mais prends-là la révolte… Si c’est au niveau… Je ne sais pas… Ton sens de la justice ou ton sens de droit, à ce moment-là prends la révolte, va-t’en à l’Université, va chercher un bac en droit, va chercher une maîtrise en droit ! Deviens un avocat, puis un jour “kick some ass” (botte des culs) un petit peu comme ça (rires du public). À ce moment-là, la révolte elle devient créative au lieu d’être simplement passive, puis au lieu que le jeune perde deux, trois, quatre, cinq années… (Fin – coupure)
mise à jour le 21/08/2024