Psychologie évolutionnaire 113
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
(…) ça fait que je fais des lectures pour me mettre en matière là. Ils disent que la pensée humaine c’est une structure mentale qui se dissocie de l’ego, ça se dissocie complètement de l’ego, la pensée humaine. La pensée humaine se dissocie facilement de l’ego… Ils disent : Dans la mesure où l’ego est volontaire à se dissocier d’elle. Ça se comprend ça ? Ça se dissocie de l’ego dans la mesure où l’ego peut se dissocier d’elle.
Puis si l’ego se dissocie de la pensée, elle commence à être créative, ce qui veut dire… Ils disent : Ça veut dire : À ce moment-là, la pensée elle peut pénétrer des arcanes de la nature qui sont fermés à la pensée rationnelle. C’est comme une porte, c’est comme une porte très très très sensible, une fenêtre très très sensible. Si l’ego est capable de se dissocier de la pensée, la pensée devient créative dans le sens qu’elle peut entrer dans les arcanes de la nature.
Les arcanes, ça veut dire les côtés cachés de la nature qui ne sont pas accessibles par la pensée rationnelle, mais il faut que l’ego soit capable de s’en dissocier. Puis on va regarder ça ce soir, on va étudier ce phénomène-là. Il faut que l’ego soit capable de s’en dissocier. Ils disent que l’ego a de la difficulté à s’en dissocier de la pensée parce qu’il a été scolarisé pendant l’involution, il a été scolarisé à penser, à rationaliser. C’est du conditionnement ça.
Puis on a été tellement conditionné, puis on est conditionné à partir du moment où on vient au monde, quand on va à la petite école, ainsi de suite, ça fait que l’ego a été tellement scolarisé pendant l’involution que c’est très très difficile pour lui de se dissocier de la pensée. Ils disent : C’est à cause de ça que la pensée est limitée puis que l’Homme a de la difficulté à comprendre tous les aspects de sa vie, autant sa vie personnelle que la vie en général.
Puis ils disent : Pour que l’Homme en arrive à s’en libérer de cette limitation-là, il va falloir un jour au cours de l’évolution de la conscience sur la Terre, qu’il en arrive à faire une connexion entre sa pensée et ce qu’ils appellent eux autres “l’entitésation” de la pensée. Autrement dit l’Homme a le choix ; l’Homme vit une pensée au niveau de “l’entitésation” de la pensée, ce qui veut dire que la pensée est connectée à une entité qui est à l’origine, ou l’Homme vit la pensée simplement au niveau subjectif, donc de la réflexion.
L’Homme a le choix, si l’Homme veut en arriver à progresser au niveau du mental, à avoir une conscience plus universelle pour comprendre les arcanes de la nature à tous les niveaux ! C’est comme… On prend, par exemple, le phénomène de la politique, les ennuis politiques qu’on vit aujourd’hui, vous avez le choix d’étudier la politique à partir des journaux, des opinions, ce que vous avez à l’Université, l’Histoire, ou l’Homme peut aller plus loin au niveau de “l’entitésation” de la pensée, aller chercher de l’information dans les arcanes de la nature pour comprendre le phénomène politique, par exemple, qui se passe au Moyen Orient.
À ce moment-là, l’Homme est automatiquement libéré de la grande émotivité qui participe à la structuration de sa pensée philosophique et rationnelle, pour en arriver à un constat politique, planétaire, karmique, sur une base de plusieurs années, plusieurs générations, plusieurs siècles. Donc l’Homme en arrive à se dissocier émotionnellement de ce qu’il sait, parce que sa pensée est connectée à une entité quelconque qui est très très personnelle à lui, dépendant de son niveau d’évolution – on a tous des entités à différents niveaux – au lieu de vivre une pensée purement réfléchie basée sur des opinions que la presse nous fournit à gauche puis à droite, souvent des opinions qui sont totalement limitées, nocturnes, et même des opinions souvent réellement stupides.
Ils disent que la limite de la pensée est la cause, est à l’origine de la souffrance de l’Homme sur la Terre. C’est à cause des limitations de la pensée qu’on souffre. Si la pensée était connectée au principe “d’entitésation”, comme je l’explique, à ce moment-là l’Homme pourrait se dissocier émotionnellement de sa pensée et en arriver à comprendre les arcanes de sa conscience.
Et à ce moment-là, l’Homme ne pourrait pas vivre sur le plan matériel avec les mêmes inquiétudes existentielles qu’il connaît ou qu’il a connues pendant l’involution. Et ça, ça touche tous les arcanes de sa vie, tous les arcanes de la nature, tous les arcanes de sa nature. À ce moment-là le stress existentiel qui est généreusement offert dans une civilisation extrêmement compromettante et aliénante, ne l’affecterait plus au niveau psychologique, et l’Homme serait capable de vivre dans différentes sortes de civilisations, dans différentes architectures sociales et ne pas être affecté psychologiquement, psychiquement, émotionnellement par les avenues involutives de ses constats ou de ses perceptions.
Ils disent que la limitation de la pensée c’est un des grands problèmes de l’Humanité sur la Terre. Et si vous extrapolez sur la problématique de cette limitation-là, ben, vous regardez l’Histoire de l’Homme, vous regardez l’Histoire des religions, l’Histoire des politiques, l’Histoire des religions et des politiques mélangées, comme on vit là, et vous avez suffisamment de problèmes dans le chaudron social ou dans le chaudron international pour avoir de l’angoisse pour le restant de vos jours.
Ils disent que le plus grand problème qu’ils ont avec l’Humanité de cette planète-ci, c’est la limitation de la pensée. Puis c’est un problème très grave pour les autres plans, parce qu’il faut réaliser que la vie n’est pas simplement planétaire, physique. On ne vit pas simplement dans des espaces-temps matériels. Un jour on change de plan – ce que vous appelez la mortalité – on change de plan puis on va ailleurs. Autrement dit la vie est beaucoup plus expansive ailleurs qu’ici. La vie est très contrôlée, très limitée sur le plan matériel, à cause de la domination des sens.
Mais à partir du moment où l’Homme sort de son corps où il peut être en vigile à l’extérieur de sa corporalité, l’Homme sait ou accède à des choses qui sont très très vivantes. Donc, les plans autrement dit les mondes ou les intelligences qui sont à l’origine de ce qu’on peut appeler la cosmopolitique, ont beaucoup de difficultés à traiter avec l’Humanité planétaire, parce que réellement le rayonnement psychologique de notre ego est extrêmement faible.
Bon, cette faiblesse-là, cette diminution-là de la conscience humaine sur la Terre est à l’origine ou fait partie des structures de ce qu’on appelle l’involution. L’involution, c’est-à-dire la descente de l’ego dans la matière. Avec l’évolution, autrement dit la reprise de la conscience de l’Homme et le re-contact, la refacture de sa conscience au cours des générations, des siècles à venir, on appellera ça l’évolution. Puis éventuellement, l’Homme en arrivera éventuellement à reconquérir la totalité de son territoire psychique, parce qu’aujourd’hui l’Homme existe très très peu sur le plan psychique. Il existe plutôt sur le plan psychologique, réflectif de son ego, dans une conscience matérialisée, cristallisée par ses sens.
Ils disent que la limitation de la pensée de l’Homme sur la Terre, c’est une erreur de construction. Autrement dit, avant que l’Homme soit sur la Terre, avant que l’Homme soit invité à incarner dans un corps matériel, les espèces intelligentes qui sont à l’origine de la construction des formes, de l’Esprit de l’Homme et de ses corps subtils, ont fait des erreurs de construction.
Et ces erreurs de construction là sont à l’origine aujourd’hui de notre incapacité, de la limitation psychique de notre mentalité, autrement dit de la grande ignorance qui existe dans la conscience des races humaines sur la Terre. C’est une erreur de construction qui avec le temps sera corrigée, mais c’est long. Ils disent : En effet, la limitation de la pensée humaine, c’est une erreur de construction au niveau des architectures du mental, ainsi de suite.
Mais d’un autre côté, ça va permettre à l’Homme finalement de se libérer un jour, se libérer des forces cosmiques, parce que l’Homme sur la Terre est extrêmement, extrêmement endetté aux forces cosmiques, aux forces universelles, aux forces karmiques. L’Homme est très prisonnier de son passé. L’Homme est très prisonnier de la mémoire de l’âme, et c’est à cause de cette limitation, cet emprisonnement-là lié à la mémoire de l’âme, qu’il n’est pas capable de s’autosuffire au niveau psychique.
Mais avec l’évolution, l’Homme reprendra sa conscience et reprendra complètement, ou aura complètement accès aux archives universelles qui font partie de sa conscience universelle. À ce moment-là l’Homme sera réellement un être intégral, il ne participera plus à la conscience de l’Humanité. Ils disent : Le problème avec les limitations… Avec la limite de la pensée humaine, c’est que vous avez dans les mondes parallèles, des mondes qui nous sont invisibles à nos yeux, vous avez dans ces mondes-là des êtres qui utilisent la pensée humaine contre l’Homme.
Et cette utilisation de la pensée humaine contre l’Homme – que j’appelle l’astralisation de sa conscience – est à l’origine des grands problèmes qu’on a sur la Terre à tous les niveaux et de l’ignorance qui couvre la superficie de la planète, et qui structure l’évolution historique de la conscience humaine en fonction de la programmation karmique des âmes incarnées à l’extérieur ou à l’intérieur des structures sociales qui font partie du domaine de l’Histoire.
Et ça, c’est très grave, parce qu’au niveau cosmique, au niveau universel, les entités de très très haut niveau ont de la difficulté à se mettre en contact télépathique avec l’Homme, donc l’Homme est obligé pour survivre sur le plan matériel de réfléchir constamment par rapport aux évènements de la Terre. Et en réfléchissant constamment par rapport aux évènements de la planète, il n’est pas capable de créer une constante universelle pour établir un pont entre lui-même et l’invisible pour la correction des erreurs qui ont été commises à l’origine de sa création. Question ?
Question : C’est quoi une constante universelle ?
BdM : Une constante universelle, c’est une capacité à l’Homme de pénétrer ou de se mettre en vibration pour aller s’informer, aller chercher de l’information dans les archives qui font partie de la mémoire cosmique. Tout est enregistré sur les plans, et l’Homme devrait être capable d’aller chercher ces informations à volonté et il n’est pas capable parce que sa pensée est trop limitée, parce qu’il est fondamentalement un être réflectif.
Et la conscience de son ego est formulée ou est structurée par rapport à une mémoire de la race qui a une grande grande influence sur son comportement social, psychique et philosophique, et psychologique, de sorte que l’Homme est extrêmement limité à s’allumer, c’est-à-dire à prendre conscience d’une totalité intégrale en ce qui concerne le phénomène.
Question : Est-ce que ça regarde l’ego ?
BdM : Ben, ça regarde l’ego dans le sens que l’ego n’est pas suffisamment intégré à sa propre lumière pour pouvoir seul de manière magistrale, entrer en contact avec les archives, puis aller chercher l’information dont il a besoin pour s’éclairer sur un plan quelconque ; dans notre cas, sur le plan matériel. Sinon, l’Homme aurait une conscience universelle, donc il vivrait à l’intérieur d’une constante universelle.
Ce n’est pas normal que l’Homme ne soit pas capable d’aller chercher dans les archives toute l’information dont il a besoin pour s’instruire. Si vous avez sur le plan psychologique, sur le plan historique, sur le plan philosophique, si vous avez besoin d’informations, vous avez les livres, vous ouvrez les livres si vous savez lire. Si vous ne savez pas lire, à ce moment-là vous n’avez pas de constante planétaire. C’est la même chose au niveau des archives.
Si vous n’avez pas de constante universelle, vous ne pouvez pas lire les archives, donc vous avez techniquement une conscience unitaire planétaire très très limitée, techniquement ignorante – même si vous avez un doctorat – parce que vous n’êtes pas capables de vous instruire universellement des arcanes de la vie, de la nature, qui touchent à tous les aspects du phénomène humain, social, politique, génétique, “whatever”. C’est normal que l’Homme ait accès à tout.
L’Homme devrait avoir accès à tout. Pour ça, il faut qu’il soit libre de la limitation de sa pensée. Donc il faut qu’il accède éventuellement à ce que j’appelle une constante universelle. Si on regarde à travers la lecture que je vais faire, qu’est-ce que c’est une constante universelle ? Ça devient intéressant. Une constante universelle c’est techniquement l’empire de l’Homme sur la forme. L’empire de l’Homme sur la forme, ça veut dire que quand l’Homme veut accéder à la forme, donc à la mesure de la vibration exprimée – c’est ça une forme – à ce moment-là il y a empire dessus.
S’il y a empire dessus, l’Homme ne vit plus la limitation de ses sens, il ne vit plus la limitation de sa pensée. Il accède aux archives universelles et il peut selon le cas, selon le besoin, s’éclairer personnellement ou en éclairer d’autres si c’est nécessaire. Ça, ça fait partie du mouvement de sa conscience dans le monde en tant qu’individu. C’est normal. Il n’y a rien d’extraordinaire là-dedans. Vous comprenez ? Moi si je veux savoir quelque chose, il faut que je le sache.
Question : Vous posez une question ?
BdM : Non, il faut que j’aille le chercher ; parce que tu n’as pas besoin de questionner. Au niveau d’une pensée libre, tu n’as pas besoin de questionner pour savoir, tu as simplement à aller le chercher. Parce que le phénomène de questionner, c’est un phénomène de curiosité. Moi je n’ai pas ça, questionner. Si vous me posez une question, ben, je vais vous répondre. Moi je ne m’en pose pas de questions parce que je ne pense pas. Ça fait que ce problème-là, je ne l’ai pas. Mais si on me pose une question ou si j’écris un livre, je vais le chercher, mais ce que je vais chercher c’est seulement la vibration.
Après ça, la vibration se transforme en formes pour l’écriture, comme elle se transforme en formes pour le langage ou comme elle se transforme en formes pour répondre à vos questions. Les questions que vous posez, qui sont intelligentes, moi je ne me les pose pas, je ne me les suis jamais posées. Je n’ai pas besoin de me les poser parce que je ne pense pas. Par contre, il faut que je sois capable d’y répondre, sans ça je n’ai pas d’affaires ici. Vous comprenez ce que je veux dire ?
Question : Nous autres, on entre en introspection, puis c’est évident qu’on finit par se questionner…
BdM : Bon, si on regarde ça, ce que vous dites, au niveau de la lecture : Votre introspection c’est le début du mouvement de votre conscience vers une infinité. Mais votre introspection elle va être finale, elle va être totale, elle va être parfaite quand vous accéderez à votre propre infinité. Mais c’est quoi votre infinité ? C’est votre capacité d’avoir ou d’atteindre ou d’accéder à une constante universelle, c’est-à-dire pouvoir savoir ce que vous avez besoin, pas savoir n’importe quoi que tu n’as pas besoin, il y a trop d’intelligence dans l’univers pour perdre son temps avec ça, mais d’avoir besoin de ce que vous avez besoin de savoir. Ça fait que l’introspection c’est le début de tout ça.
Mais dans l’introspection il y a un problème. Dans l’introspection il y a toujours le problème qu’il y a une réflexion un petit peu. Il y a toujours un petit peu de réflexion dans l’introspection. Et il y a un problème avec la réflexion, c’est que la réflexion de par sa nature, ça diminue le pouvoir de l’Esprit, parce que n’oubliez pas une chose, ce qu’on appelle l’Esprit ou l’intelligence intégrale, c’est pur ça ! Autrement dit, ça n’a aucune base dans l’ego.
Alors si c’est pur, ça n’a pas de base dans l’ego, il faut absolument que l’ego lui, en tant que vecteur humain, soit capable d’accepter l’infinité de cette affaire-là. Pour ça, il faut que l’ego soit capable d’accepter ça, sans vivre le doute de ça. Il est là le “touch”. Il est là le test. Ça fait que quand vous faites de l’introspection, vous allez aller aussi loin que votre ego vous le permet. C’est ça le problème de l’introspection.
L’ego, à un certain moment donné, vous allez vivre un choc “down” (en bas). Où vous vivez le choc “down”, c’est là que l’infinité apparaît. Vous autres, vous arrêtez là, là ! C’est pour ça que dans l’introspection ou même dans l’intuition, il y a toujours un peu de réflexion de l’ego, c’est pour ça que ça fait aussi partie des “out of limits” (hors limites) de la pensée limitée, mais c’est déjà un mouvement créatif partiel. OK.
Ils disent qu’un des grands problèmes de la pensée limitée, c’est la polarité. Je veux l’étudier avec vous autres la polarité à un autre niveau. Qu’est-ce que c’est la polarité ? La polarité, au niveau mécanique, c’est l’inhabilité de l’Homme de détruire sa propre pensée. Je vous donne un exemple, parce que ce n’est pas évident ce que je vous dis là. Tu prends un type qui est né catholique ou un type qui est né mahométan. Si tu es né mahométan puis tu veux passer à une conscience universelle, tu vas être obligé quelque part de faire sauter le concept d’Allah. Si tu n’es pas capable de faire ça, oublie ça.
Si tu es catholique, puis tu n’es pas capable de faire sauter le concept de Dieu, oublie ça, parce que ton introspection va t’amener au point, puis elle va t’arrêter au point où l’infinité commence ! Comment est-ce que tu veux accéder aux archives universelles si tu n’es pas capable de faire sauter les concepts fondés sur une infinité réfléchie qu’on appelle dans la dialectique universelle, philosophique : Dieu !
Dieu, le concept de Dieu, c’est la dernière des montagnes que l’Homme va être obligé de dépasser pour en arriver un jour à entrer dans les archives universelles, parce que si l’Homme un jour est pour en arriver à avoir de l’autorité dans le mental… De l’autorité dans le mental, ça veut dire que l’Homme sur la Terre, dans la chair, sur le plan matériel, est capable de définir ce qui se passe dans les Éthers de vie, tu n’as pas besoin d’être mort pour savoir ce qui se passe dans la mort, tu n’as pas besoin d’être mort pour parler aux morts ; il faut que l’Homme soit libre de pouvoir exercer sa conscience universelle en fonction justement de cette liberté de penser.
Mais s’il n’est pas capable d’éliminer le grand concept qui a dominé sa conscience involutive qui est le concept de Dieu, que ce soit au niveau catholique ou n’importe quoi, à ce moment-là il ne pourra jamais en arriver à entrer dans les arcanes universels. Il va toujours rester prisonnier de la mémoire de la race. Tu comprends ce que je veux dire ? Pour le faire, pour sortir de cette mémoire-là, il faut éventuellement que l’Homme subisse le test de la polarité.
La polarité, ça veut dire qu’il y a deux forces dans l’Homme. Il y a une force positive, puis il y a une force négative. La force positive c’est ce qui est bon ; la force négative c’est ce qui est mauvais. Dieu lui, le concept de Dieu contient les deux. Si l’Homme n’est pas capable émotionnellement ou mémoriellement, ou psychologiquement, ou philosophiquement, ou psychiquement, de passer d’une vibration à l’autre… De pouvoir ne pas être prisonnier du positif, puis ne pas être prisonnier du négatif, à ce moment-là il détruit la fondation psychologique de la construction triangulaire de son ego, dont Dieu est l’apex.
C’est pour ça que les gens qui vivent en contact… Par exemple, les gens qui s’avancent vers une sorte de conscience un petit peu plus avancée, un petit peu plus ésotérique, un petit peu plus occulte de la conscience humaine, éventuellement, en arrivent à vivre l’impression qu’ils sont en train de craquer. Pourquoi ? Parce que l’impression de craquer, ça fait partie du grand test de la polarité dans l’ego.
Si l’Homme est capable de supporter l’impression qu’il craque, à ce moment-là il n’est plus craquable un jour. Quand tu ne peux plus craquer, à ce moment-là tu commences à rentrer dans les archives universelles. Tant que tu penses que tu peux craquer, ben, à ce moment-là c’est parce que tu as encore trop d’ego. Autrement dit tu n’es pas passé à travers la polarité de ta conscience.
Tous les initiés au cours de l’évolution, tous les êtres qui vont atteindre un certain niveau de conscience, autrement dit de développement de pensée libre, vont en arriver à subir à un niveau ou à un autre ce que j’appelle le choc de la polarité, parce que la polarité c’est la porte qui garde l’Homme dans l’inconscience. L’élimination, la “réductio ad absurdum” (raisonnement par l’absurde) de la polarité, c’est-à-dire la capacité de comprendre, de passer du négatif au positif, pour en arriver finalement à faire une intégration de toute l’énergie de la conscience humaine, il va falloir que l’Homme se libère de la polarité. Il va le vivre. Ça, ça va faire partie de son évolution.
Quand les psychologues disent souvent, par exemple, le génie puis la folie c’est proche ; le génie puis la folie… Vous avez vu le film là… Comment est-ce qu’on appelle là : “A Beautiful Mind”. Tu es un mathématicien, autrement dit tu es un génie qui vit la schizophrénie, autrement dit la folie ; le génie et la folie c’est proche, pourquoi est-ce que c’est proche le génie puis la folie ?
Parce que les gens qui sont “géniaux”, autrement dit qui ont du génie, même s’ils ne s’en rendent pas compte – parce que ce n’est pas parce que tu es un génie que tu sais ce qui se passe dans ta tête, tu es simplement le véhicule de ça – mais souvent les gens qui sont “géniaux” sentent qu’il y a des forces en eux autres qui sont agissantes. Les grands écrivains dans le temps appelaient ça des muses, je ne sais pas moi, Chateaubriand, Victor Hugo, les grands peintres, ils savent que… Même celui qui écrit des livres là, l’Américain qui écrit des livres… Stephen King !
Il est après écrire un livre qui s’appelle “On Writing” ; au lieu d’écrire sur “Writing” (l’écriture), il écrit son livre sur la “On Writing”. Autrement dit comment est-ce que ça marche son écriture ? Qu’est-ce qui se passe dans l’écriture ? Puis il en parle de ces muses, il en parle de ces forces qui sont en dehors de sa conscience planétaire et qui s’exécutent à travers lui, qui lui donnent la caractéristique d’être “génial” dans le sens d’avoir accès à de l’information dans une quantité qui dépasse en général la pensée limitée réfléchie de l’ego.
Donc le phénomène de la polarité, ces gens-là ont tous vécu un petit peu de folie, un petit peu de schizophrénie, un petit peu de grands questionnements. Puis plus tu vas loin dans l’occulte de la conscience, ben, plus tu vis cette polarité-là et éventuellement quand tu es capable de la vivre dans l’extinction totale de l’ego, à ce moment-là tu as définitivement accès aux archive universelles, puis tu as une conscience télépathique, tu n’as plus de conscience réfléchie, tu n’as plus besoin de penser.
Et tu peux communiquer à différents niveaux avec le monde sur le plan matériel ou avec des entités sur les autres plans, et à ce moment-là tu as accès à une pensée libre qui n’est plus ou qui est totalement libérée du connu comme disait Krisnamurti dans le temps. Parce que tant que la pensée n’est pas libérée du connu, la pensée elle est contenue dans les archives mémorielles d’une conscience planétaire qui fait partie de la mémoire de la race.
Tu vas aller nulle part avec ça. Soit tu peux aller à l’université Mcgill puis faire une thèse doctorale en citant, puis en citant, puis en citant ce que l’autre a dit, puis ce que l’autre a dit, mais tu ne vas jamais éclairer l’Humanité. C’est pour ça que des gens qui font des thèses doctorales amènent très peu de lumière à la Terre. Pourquoi ? Parce que dans le doctorat, il n’y a pas d’intelligence, il y a simplement de la grande réflexion et une grande utilisation de la mémoire à des niveaux qui sont suffisamment subtils et développés qu’en général, les masses, ça les éblouit.
Mais il n’y a rien d’éblouissant là-dedans, c’est rien que la “réductio ad absurdum” du processus analytique. Mais où il y a créativité dans le domaine des mathématiques, par exemple, ou dans le domaine des grandes conceptions abstraites, à ce moment-là les gens qui sont possédants de ces vibrations-là, ou qui sont exécutants de ces vibrations-là, ce sont réellement ces gens-là qui font avancer le monde. Puis souvent ils paient le prix, parce qu’il n’y a pas de psychologie dans le monde supportée par les Universités, par les gouvernements ou par les institutions, pour expliquer à l’Homme les infrastructures psychiques et occultes de son moi planétaire, pour qu’il en arrive un jour à mettre le doigt sur les infrastructures psychiques et occultes de son moi interplanétaire. Ça fait qu’on a du chemin à faire.
Moi ça fait trente ans que je passe mon temps à dire : “Je n’ai même pas commencé à parler encore”, ça fait que ça vous donne une idée qu’on est réellement ignorant. On ne sait rien. Puis pour rentrer dans l’absence de la limitation de la pensée, il faut avoir en tant qu’ego une très grande aversion pour la pensée. Si tu n’as pas d’aversion pour la pensée, c’est évident que tu ne pourras pas… Que l’Homme ne pourra pas vivre d’une conscience mentale libre.
Vous autres, pour l’Homme en général, “penser” c’est le fun parce que vous êtes tellement habitués à aller clopin-clopant dans votre vie à un niveau de pensée réfléchie que vivre ou avoir la notion, ou prendre conscience de la notion d’une pensée non réfléchie où tu ne peux plus penser, pour vous autres – je ne parle pas de vous autres dans la salle là – mais pour l’Homme en général, c’est très inquiétant au niveau de l’ego.
Mais l’Homme va être obligé de faire ce saut-là un jour, parce que c’est à partir de point-là qu’il va rentrer dans une autre étape où il va pouvoir convertir finalement la vibration dans une forme, mais cette fois-ci librement, c’est-à-dire dans le cadre d’une conscience qui a accès à volonté à ce qu’on appelle les archives universelles, autrement dit ce qui est su et connu. Question ? OK. Je continue. Il dit : Un des problèmes que vous avez en tant qu’ego sur le plan matériel, c’est que quand vous savez quelque chose, vous le questionnez.
Quand vous savez quelque chose, vous le questionnez ! C’est comme si l’ego a peur de savoir qu’il sait quelque chose tout seul. Ça fait que si moindrement tu sais quelque chose, exemple, si tu sais que Dieu n’existe pas, là tu vas le questionner, tu vas aller voir le curé, tu vas dire : “Dieu existe-t-il”… Il va dire : “Ben oui”. Là, tu es fait à l’os ! (rires du public). Puis on fait ça constamment. Aussitôt qu’on sait quelque chose, on le questionne. Puis il y a des gens qui sont très très habiles à ça.
Il y a des gens qui savent des choses incroyables. Moi il y a du monde (des gens) qui me parlent des fois, puis je leur dis… Parce que moi, quand je parle avec le monde, j’établis toujours des règles du jeu, je leur laisse toujours savoir que je ne suis pas plus intelligent qu’eux autres… La seule chose, c’est que j’ai accès à plus d’intelligence facilement qu’eux autres, mais je ne suis pas plus intelligent qu’eux autres. Ça fait qu’à ce moment-là, ça leur calme le casque, puis s’ils me disent quelque chose qui a de l’allure, je suis obligé de leur dire : “Bon, ben ce que tu dis, c’est ça”.
Moi je connais un homme intelligent, il est ici. Ça c’est un homme intelligent que je connais depuis des années, un grand intuitif ! Quand tu parles avec un type comme ça qui comprend la “game”, puis que toi tu comprends la “game”, à ce moment-là tu t’aperçois que l’Homme n’est pas intelligent tout seul dans la vie. Il y a bien du monde intelligent dans la vie. Puis moi, j’entends du monde (des gens) parler des fois qui sont réellement intelligents, puis ils ne réalisent même pas que ce qu’ils viennent de dire, ça ne vient pas d’eux autres. Puis si tu disais : “Tu viens de dire ça”, il dirait : “Ah ! Ben non, je n’ai pas dit ça, ce n’est pas ça que je voulais dire”, l’ego ferme la trappe tout de suite, parce que l’ego n’est pas capable de supporter tout seul ! Il n’est pas capable de supporter tout seul, il a de la difficulté à supporter tout seul qu’il sait.
Puis ça, c’est très grave pour l’Homme de ne pas être capable de supporter tout seul ce qu’il sait. Puis ce n’est certainement pas nos parents qui nous aident, ce n’est pas les curés qui nous aident, ce n’est pas les institutions qui nous aident, il n’y a personne qui nous aide. Tu rencontres des gens dans la vie qui… Moi je rencontre bien du monde dans la vie, puis c’est toujours la même histoire. Le monde, les gens me content des histoires, des perceptions qu’ils ont.
Je dis : “As-tu déjà dit ça à quelqu’un”… ? Là, je parle des professionnels là, des avocats, des médecins, des physicistes : “As-tu déjà dit ça à quelqu’un”… ? Il dit : “Ben non, je ne peux pas parler de ça à mes collègues, ils vont penser que je suis fou”. Ça, c’est l’histoire classique : “Je ne peux pas parler de ça à mon monde, ils vont penser que je suis fou”. Ça fait que qu’est-ce qu’il fait le gars, l’ego ? Il refoule, puis il refoule, puis il refoule !
Puis éventuellement il devient tellement habitué à refouler qu’il n’est plus capable de se libérer du connu, puis éventuellement il finit comme tous les autres : un ignorant bien éduqué ! (rires du public). Ça fait que si vous savez quelque chose, trouvez-vous un “partner”, parce que c’est évident vous n’êtes pas capables de parler tout seuls encore, parce que même là si vous parlez tout seuls, vous allez vous inquiéter. Vous n’êtes pas capables de vous parler tout seuls sans vous inquiéter.
Aussitôt que vous parlez tout seuls, vous vous posez des questions : “Est-ce que je suis en train de capoter”… ? Le psychiatre, qu’est-ce qu’il va dire si tu parles tout seul ? Il va te donner des pilules. Le curé, si tu parles tout seul, qu’est-ce qu’il va dire ? “Tu parles à Satan”. Ça fait qu’on est toujours dans la merde. Tandis que si tu rencontres quelqu’un qui est sympathique, puis tu lui dis : “Je parle tout seul”, il dit : “Ben, moi aussi.” Bon, ben là, tu es correct. Là tu viens de régler ton affaire. Si tu en as quatre de même, ben là, tu vas réellement régler ton affaire.
Moi j’en ai cinq-mille “chums” (amis) dans la Province de Québec qui parlent tout seuls. Ben, je viens de régler mon affaire ! Mais la seule différence, c’est que moi, la différence entre moi et vous autres, c’est que moi j’ai commencé tout seul à me parler tout seul (rires du public). Ça fait que là, c’était “tough” (toffe : difficile), parce que je n’avais pas de “chum” dans ce temps-là pour dire : “Est-ce que je suis correct”… ? Je me rappelle moi un soir en 1969, quand je me parlais tout seul, j’étais dans la jungle au Mexique… Dans ce temps-là, c’est aller loin longtemps ça !
Question : C’est plus facile de se parler tout seul dans la jungle ?
BdM : Oui, mais ça, c’était rien que pour me protéger contre des accidents d’automobile, parce que je te dis que j’étais pas mal sauté dans ce temps-là. Bon ! Ça fait qu’arrêtez donc de vous questionner. Mauvaise habitude. Ils disent qu’un ego se donne des problèmes. Exemple : Donnez-vous des problèmes !
Bon, si vous êtes un chrétien ou si vous êtes un musulman, ben, donnez-vous des problèmes : “Allah existe-t-il ou il n’existe pas… ? Dieu existe-t-il ou il n’existe pas”…? C’est peut-être plus dur pour un musulman de répondre à ça qu’un chrétien. Mais c’est un bon départ ça : “Dieu existe-t-il pour vous ou il n’existe pas”… “Checkez” ça. Si vous êtes un ancien curé là, une ancienne sœur, si vous avez été bien religieux, si vous avez un certain âge, “checkez” ça : “Dieu existe-t-il”… Comment est-ce que vous allez… Parce qu’il faut le résoudre le problème de Dieu un jour. Pourquoi ? Parce qu’ils disent que le concept de Dieu, c’est le concept qui empêche l’ego de subir la polarité.
Quand tu as le concept de Dieu, quand tu crois en Dieu, le bien et le mal est dans ses mains. C’est lui qui “run le show” du bien puis du mal. Toi, tu n’as plus de problème de bien et de mal. Tandis que quand tu es tout seul, puis que tu as éliminé consciemment le concept de Dieu là, c’est toi qui es obligé de “dealer” avec le bien puis le mal. Là, c’est toi qui deviens Dieu ! C’est toi qui deviens la tête du triangle là, puis tu es obligé de “dealer” avec le bien puis le mal. C’est toi qui es obligé de faire une bonne action, puis c’est toi qui es obligé de faire une mauvaise action. Puis quand tu fais la bonne action, il faut que tu sois sûr que ça soit intelligent ; puis quand tu fais la mauvaise action, il faut que tu sois sûr que ça soit intelligent aussi, parce que Dieu est toujours intelligent. Comprends-tu ce que je veux dire ? C’est subtil ! T’sé, quand tu vas à l’église le dimanche puis tu donnes dix piastres dans le bol, il n’y a pas de problème pour toi de supporter la bonne action.
Ce qui est bon, c’est bon, puis si tu as bien de l’argent, c’est intelligent. Mais si un gars vient chez vous, puis il vole dans ta maison, puis il viole ta femme, puis tu as un “gun”, là tu vas avoir… Puis il risque… Supposons qu’il peut tuer ta femme, il peut tuer ton enfant, c’est un vrai criminel, mais tu as un “gun” dans ton tiroir, là il faut que tu fasses une mauvaise action pour prendre le contrôle de la situation. Si tu n’es pas capable de faire la mauvaise action puis supporter ton action négative, à ce moment-là tu es fait à l’os !
Le gars il va violer ta femme, puis il va peut-être te tuer toi aussi. Mais si tu es capable de supporter la mauvaise action parce que tu es finalement libre du concept de Dieu, à ce moment-là, ben, tu n’as plus de problème de tuer le gars dans ta maison. Même tu es content de le faire. Tu le ramènes simplement sur les plans, tu aides la société, tu comprends ? Moi un gars qui vient chez nous, il est fait, ça c’est sûr ! Quand bien même je serais Bernard de Montréal, que je serais bien conscient, le gars il ne sort pas de la maison, c’est sûr !
Je vais le mettre dans un drap, dans un sac, je vais le mettre dans le lac, je le dompte, c’est sûr ! Il n’y a personne qui va le savoir (rires du public). Je n’ai aucune émotion. C’est réglé mon affaire. “Don’t fuck with me my house” (viens pas me faire chier dans ma maison). Ça, c’est sûr ! Pourquoi ? Parce que je ne l’ai pas moi le problème de Dieu, donc le problème de la moralité sociale, ainsi de suite. Je ne l’ai pas, je suis capable de “dealer” avec le positif, puis je suis capable de “dealer” avec le négatif, parce que j’ai réglé le problème de polarité.
Je vais très bien dormir le soir quand il va être sous l’eau, lui. Ça, c’est sûr, tandis que vous autres, vous allez avoir des inquiétudes. Vous allez faire des gaffes. Vos émotions vont vous faire faire des gaffes au point qu’un jour, vous allez dire quelque chose dans un restaurant, puis il va y avoir une police à côté, puis tu vas te faire donner. Rien qu’à cause de tes émotions, tu vas te donner. Tandis que moi c’est fini, il est mort. Même que je vais lui parler, mais qu’il soit de l’autre bord (rires du public). Je vais aller le voir en astral. (Voir le début de la PE 114 pour l’explication de BdM, concernant ce passage).
Ça fait que le problème de la polarité, c’est bien bien important, puis c’est le grand problème de l’involution, puis c’est pour ça que les religions sont très nécessaires pour les masses – ça je suis sûr, puis je n’ai pas de problème avec ça – les religions sont très nécessaires pour les masses, parce que l’Homme est trop ignorant pour passer à la conscience. L’Homme a besoin de religion, mais les religions ont créé tellement de polarité dans la conscience humaine qu’aujourd’hui l’Homme est émotivement prisonnier de son ego, rien qu’avec ses émotions spirituelles.
L’Homme aujourd’hui est prisonnier de son ego, puis ça, ça mène à quoi ? À ce qu’on vit dans le monde, les guerres, tout. Mais un jour ça va disparaître les religions, puis ça va être très long, parce que l’Humanité c’est un processus évolutionnaire, c’est très long. Regarde ce qui se passe en Palestine là, ou en Israël, c’est abominable. Ça fait que ça, ça fait partie du karma des nations, tu ne t’en occupes pas ! Il dit : La pensée chez l’Homme est limitée à un tel point qu’on ne peut pas parler avec.
On a des bonnes radios, on a des Philips, on a des Sony, puis le cristal il est mort. Puis on a des radios parfaites, parfaites, parfaites ! Il n’y a aucun problème avec l’Homme. C’est une machine superbe, mais on est toujours sur le AM. On ne sait même pas que ça existe le FM. On est sur le AM, puis c’est le fun le AM, on a écouté pendant des siècles du AM, on pense que c’est rien que ça qui existe du AM ! Tu dis au gars : “Il y a du FM”. “Ben non, c’est rien que du AM”… Question sur la limite de la pensée ?
Question : L’agrandissement de la pensée, ça va avec l’ouverture de la conscience, l’agrandissement de la conscience ?
BdM : Ça fait partie de ça. C’est ça. L’agrandissement de la conscience, ça mène à l’ouverture de la pensée, le développement de la pensée.
Question : La conscience en tant que telle, c’est quelque chose… C’est quoi ?
BdM : La conscience en tant que telle ? Il dit : La conscience en tant que telle c’est la capacité de l’ego d’être libre de la pensée. Plus l’ego est libre de la pensée, ben, plus il est conscient.
Question : Et l’opposition de l’ego…
BdM : Ooooh, il dit : C’est la tête de cochon de l’ego ; l’opposition que l’ego met tout le temps.
Question : C’est parce que l’ego, il ne veut pas évoluer ?
BdM : Il dit : Ce n’est pas qu’il ne veut pas évoluer, il veut évoluer mais il veut évoluer sans souffrance. Ça, ce n’est pas possible.
Question : Pourquoi ?
BdM : Il dit : Parce que l’ego, sa structure émotionnelle puis mentale, c’est de l’opposition à la lumière.
Question : La lumière ne contient aucune souffrance ?
BdM : Non, la lumière n’a pas de souffrance, c’est quand elle rentre… Ce n’est pas la lumière, c’est toujours l’ego.
Question : Il existe toujours un ego plus ou moins évolué, dépendant de l’individu ?
BdM : C’est ça.
Question : Dépendant du cheminement qu’on a fait ?
BdM : C’est ça… C’est ça, exactement.
Question : Est-ce que plus on est conscient, plus la présence est forte ou moins forte ?
BdM : Ah, ça, c’est intéressant ! Il dit : Plus vous êtes conscient, plus notre présence est forte, leur présence est forte en nous autres, puis le fait de leur présence… Quand tu prends conscience que tu es réellement habité des autres plans, à ce moment-là leur présence est très forte, donc leur volonté est très grande, puis ça, c’est dur pour l’ego. Ça, c’est dur, c’est dur. Puis ça, ça crée une souffrance, puis plus tu es conscient, plus cette souffrance-là est aiguë.
Par contre, ça c’est quand ils font du travail de transmutation. Mais quand il n’y a pas de travail de transmutation, à ce moment-là, ben, la vie de l’ego est très créative, est très plaisante. Comme là, je ne souffre pas là. Demain matin je vais souffrir à neuf heures et quart, mais là tout de suite, je ne souffre pas. Ça fait que demain matin, si je souffre à neuf heures et quart, là il va y avoir une souffrance, ça va être aigu, mais ce qui arrive c’est que l’ego devient tellement habitué à la “game” que même dans la souffrance, même dans la souffrance, tu ne souffres pas pareil.
Après trente ans de fusion dans mon corps, je ne souffre plus comme je souffrais en 1969. Ça fait qu’il y a une souffrance quand ils travaillent sur tes corps subtils, parce qu’ils sont toujours après ajuster. Par contre, tu ne souffres pas pareil parce que tu sais qu’il y a une illusion là, tu la comprends l’illusion là. Ils te font voir tes inquiétudes si tu en as, “whatever it is”. Ils en font du “clean up”. Mais éventuellement tu deviens tellement habile là-dedans, c’est un petit peu comme un gars qui fait des olympiades.
Le coach, il le hait, puis il le hait, puis il le hait, mais éventuellement quand il est coaché pendant dix ans là, le coach travaille encore. La souffrance est encore là, de se faire dire de faire un autre quinze-mille ! Mais c’est moins souffrant qu’avant, parce qu’il connaît les résultats, il sait ce que ça fait, il sait qu’il a un bon coach.
Question : Il y a toujours de la souffrance ?
BdM : C’est pas que… Bon, on y adhère moins, elle est là mais on y adhère moins. Moi quand je souffre, c’est bien aigu, mais je ne vis plus ça comme avant. Mais c’est aigu. Je les hais. Je pourrais… Je les hais, c’est terrible, mais par contre je connais la “game”, ça fait qu’à ce moment-là la souffrance est moins au niveau de l’ego qu’elle est au niveau seulement purement énergétique. C’est au niveau du système nerveux là. C’est un peu de même, mais ça dépend des individus. J’essaie de vous expliquer un petit peu comment ça marche.
Question: Mais pourquoi est-ce que vous devez souffrir tellement dans votre corps ?
BdM : Pourquoi je dois souffrir tellement dans mon corps ? Parce qu’ils vont ajuster mes corps. Ils ajustent mes corps. Ça va durer deux, trois minutes, deux, trois minutes. C’est un….
Question : Mais pourquoi ?
BdM : Mais ça, ça ne te regarde pas. Mais moi, je vais le savoir demain matin à neuf heures et quart. Ils ne me le diront pas tout de suite. Ils vont dire : Tu verras demain matin à neuf heures et quart.
Question : C’est quoi le libre choix de l’ego de dépasser la limite de la pensée ? La liberté de l’ego à dépasser…
BdM : Le libre choix de l’ego… Il dit : Quand il en arrive à développer, à dépasser les craintes qui sont connectées à ça. Les craintes ! Parce que dans la souffrance de l’ego il y a toujours de la crainte. Il n’y a pas de crainte quand tu es heureux. Ce n’est pas quand tu fais l’amour à ta femme que tu as de la crainte, c’est quand tu ne peux pas lui faire l’amour. Ça fait que quand l’ego en arrive à se libérer de la crainte, c’est là qu’il commence à rentrer dans la liberté de sa conscience mentale, parce que la crainte c’est une caractéristique de l’architecture astrale de la conscience humaine. Puis c’est ça qui est à la base des illusions, ainsi de suite.
Ça fait que plus l’ego devient conscient, moins il y en a, puis moins il y en a, plus sa pensée devient libre, moins elle est restreinte, ainsi de suite. Ils disent que quand la pensée de l’Homme est trop limitée, à ce moment-là ça permet à des entités astrales de rentrer dans la conscience de l’Homme au lieu qu’il soit en contact avec sa source.
C’est pour ça que c’est dangereux la limite de la pensée. Les gens, par exemple, qui vivent la folie, ainsi de suite, c’est des pensées trop trop limitées, ça. Ça fait qu’à ce moment-là, ben, l’astral rentre en jeu, puis là tu as des entités, puis tu as des problèmes de maladie mentale, puis comme j’ai dit voilà vingt ans : “Au vingt-et-unième siècle le grand problème de l’Humanité, ça va être la maladie mentale, parce que l’Homme devient de plus en plus incapable de traiter avec l’aliénation que lui impose une société mécanique”.
Ça fait que si l’Homme n’est pas solide mentalement, émotionnellement, ainsi de suite, avec ce qui se passe, puis ce qui va se passer, il va y avoir beaucoup de maladies mentales. Ça, ça fait partie des limites de la pensée. Tandis que si l’Homme était réellement libre dans sa conscience mentale, quelles que soient les conditions de l’involution, les conditions historiques de la Terre à l’avenir, à tous les niveaux, l’Homme ne serait jamais affecté par ce qui se passe dans le monde. Tu comprends ?
Ils disent que l’accès aux archives, ça fait partie de la domination de l’Homme sur la forme. Ça fait partie de son droit à l’Homme d’accéder à la forme. Il y a des contrôles, ça je suis d’accord. Il y a des contrôles sur la forme, parce que s’il n’y avait pas de contrôle sur la forme, l’Homme aurait des connaissances sur la Terre qui seraient trop rapides, trop avancées pour sa civilisation. Ça créerait des dégâts.
Mais pour son bien-être à lui, l’Homme devrait avoir accès dans un temps ou dans un autre aux archives, donc à la forme. C’est un droit qui revient naturel ça, mais ça ne peut pas lui être donné gratuitement, il faut qu’il y ait transmutation de ses corps subtils, parce que s’il était donné à l’Homme une conscience libre comme ça, puis qu’il avait accès aux archives, à toutes ces connaissances-là, et qu’il y aurait de la réflexion dans l’ego, ben, l’Homme voudrait posséder l’Homme.
Ce serait de la domination abominable, puis on aurait de la magie noire sur la Terre. Ça fait que ça ne sera jamais permis, ça. Ils disent que l’étude de l’Homme devrait être basée sur l’étude de sa pensée. Quand vous pensez à quelque chose, vous devriez être capables de l’étudier, de le comprendre, de le savoir, pourquoi vous pensez de même. Si vous n’êtes pas capables d’évaluer votre pensée, surtout quand votre pensée est traumatisante ou aliénante, à ce moment-là, ben, vous êtes prisonniers de cette pensée-là.
Et en tant qu’ego, vous allez en souffrir, vous êtes supposés savoir qu’est-ce que c’est qui se passe dans votre tête. Ça fait que si tu as une pensée dans ta tête, qui se passe dans ta tête, comme : “Tu es jaloux, tu es paresseux, tu es ci ou tu es ça”, il faut que tu saches qu’est-ce que c’est qui se passe dans ta tête. Si tu sais pas ce qui se passe dans ta tête, à ce moment-là ta pensée est extrêmement limitée, extrêmement limitative.
Puis à ce moment-là tu as un problème psychologique, parce que tu vas croire que ce qui se passe dans ta tête, c’est réel. Tu vas croire que tu es jaloux, puis tu vas croire que tu es paresseux, alors que c’est simplement de la manipulation à partir du plan astral par une entité qui essaie de taper sur ta ligne. La lumière elle ne parle pas à l’Homme de même. Ça fait que le problème de la limitation de la pensée chez l’Homme, c’est un problème qui est très grave et on le réalise au fur et à mesure qu’on évolue.
Ils disent que dans la mesure où l’Homme se situe par rapport à lui-même, il doit en arriver à se situer par rapport à nous autres. Tu ne peux pas te situer par rapport à toi-même de manière parfaite si tu n’es pas capable de te situer en tant qu’Homme par rapport aux plans. Puis ça, c’est un exercice en conscience, c’est un exercice en conscience ! Ça fait que si tu vis, si tu as des pensées… Une pensée comme : “Tu es jalouse ou tu es jaloux ou tu es paresseux”, puis que vous savez que la pensée vient d’ailleurs, à ce moment-là tu es capable de questionner la validité de cette pensée-là. Ça fait qu’à ce moment-là tu te situes par rapport aux plans.
En te situant par rapport aux plans, si ça vient du plan astral, autrement dit des niaiseux dans le plan astral, tu vas le savoir, ça fait que là, automatiquement tu vas t’en libérer. Puis si ça vient du plan mental, ben, tu vas savoir simplement qu’ils font un travail sur ta conscience psychologique pour voir jusqu’à quel point tu “pognes” dans la “game”. Ça fait que tu ne peux pas… La grande histoire de se connaître soi-même, c’est facile “se connaître soi-même”, ce n’est pas aussi compliqué que Socrate le dit. C’est bien plus facile. Par contre, c’est beaucoup plus dur. C’est facile si tu as accès aux plans, puis c’est dur si tu as une pensée limitée par la réflexion. Et tout ça, ça demande la transmutation du corps mental de l’Homme, puis la transmutation de ses émotions, puis c’est ça qu’on appelle… (Fin – Coupure)
mise à jour le 21/08/2024