Polarité de la pensée et du rêve

Paris – credit: @DronalistDailyDose YouTube

Psychologie évolutionnaire 115

“Alors on va faire une lecture. Vous êtes-vous déjà demandé la question : “Comment ça se fait qu’il y a des gens qui tuent, comment ça se fait qu’il y a des gens qui volent, comment ça se fait qu’il y ait des gens qui font ci, qui font ça”… ? Desfois, on se pose la question, qu’est-ce que c’est qui mène l’Homme à faire tel ou tel acte, des actes qui sont incompréhensibles, ainsi de suite. Puis avec toute notre bonne volonté on essaie de …” BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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Alors on va faire une lecture. Vous êtes-vous déjà demandé la question : “Comment ça se fait qu’il y a des gens qui tuent, comment ça se fait qu’il y a des gens qui volent, comment ça se fait qu’il y ait des gens qui font ci, qui font ça”… ? Desfois, on se pose la question, qu’est-ce que c’est qui mène l’Homme à faire tel ou tel acte, des actes qui sont incompréhensibles, ainsi de suite. Puis avec toute notre bonne volonté on essaie de comprendre puis c’est difficile. Les psychiatres essaient de comprendre, les psychologues… Puis la raison pour laquelle on ne comprend pas, c’est parce qu’on ne réalise pas que… On ne comprend pas réellement le phénomène de la pensée.

On ne comprend pas que ce qu’on appelle de la pensée, c’est une énergie qui est polarisée dans notre conscience mentale, autrement dit c’est une énergie qui est polarisée à un point tel qu’on perd notre identité. C’est une énergie qui si elle n’était pas polarisée nous donnerait accès à un phénomène de télépathie ou de pensée pure ou de pensée universelle. Donc plus l’Homme est polarisé, dépendant de ses émotions, de sa culture, de son environnement, les influences, la pensée qui passe à travers lui devient de plus en plus subjective.

Donc si vous avez un individu qui a été extrêmement mal éduqué, mal formé quand il était jeune, débalancé dans ses émotions, violenté par ses parents, ainsi de suite, l’énergie quand elle passe à travers son système mental est extrêmement astralisée. Et à ce moment-là, le type est capable de capter n’importe quelle pensée de cet ordre vibratoire là.

Si vous considérez la pensée comme une énergie qui flotte dans une atmosphère quelconque, un individu qui a un ego très polarisé va capter cette pensée-là. Alors qu’un autre individu qui n’a pas un ego polarisé comme ça ne pourra pas capter une pensée comme ça. C’est ce phénomène-là qui fait qu’un ego, dépendant de la polarité de sa conscience, autrement dit du débalancement de ses corps, un ego va aller chercher une pensée qu’un autre ego ne pourra pas capter.

Puis c’est ce point-là que je veux développer avec vous autres ce soir parce que c’est bien intéressant de regarder ça en profondeur. Mais je veux le faire à partir d’une lecture pour approfondir le sujet, puis l’amener à des niveaux un peu plus occultes. Regardez bien ce qu’ils disent sur ça ! Il dit : Quand vous pensez, vous recevez une pensée. Si vous avez une certaine polarité, la pensée que vous recevez, vous allez l’accepter, elle va faire partie de votre moi. Vous allez la joindre à votre conscience égoïque votre conscience personnelle. Elle va faire votre affaire.

Si vous n’êtes pas polarisés, vous ne pourrez pas la recevoir cette pensée-là. Vous ne pourrez pas la rendre vôtre cette pensée-là, vous ne pourrez pas vous l’approprier cette pensée-là, parce qu’il dit : Elle n’aura pas de terreau. Ça fait qu’automatiquement vous allez la repousser cette pensée-là. Il dit : Une pensée c’est une énergie mentale mais astralisée ; ça veut dire que ça flotte un peu comme un virus mais c’est dirigé vers l’ego ! Ça flotte comme un virus mais c’est dirigé vers l’ego !

Si l’ego est polarisé, la pensée colore sa personnalité, colore sa personne ; si l’ego est dépolarisé, la pensée devient pure, elle devient automatiquement télépathique. À ce moment-là l’Homme est en communication avec un plan mental supérieur au lieu d’être dans un processus de réflexion. Il dit : On vous envoie souvent des pensées pour voir, pour tester à notre niveau – ils disent – pour voir si vous êtes polarisables. Des fois, vous allez recevoir des pensées qui vous fatiguent. OK. On va regarder ça, l’affaire des pensées qui nous fatiguent.

Quand vous recevez des pensées qui vous fatiguent, ils disent : Ce sont des pensées qui vous sont envoyées pour voir si vous êtes polarisés, polarisables. Si vous l’êtes, à ce moment-là vous souffrez de la pensée que vous recevez, parce qu’ils disent : Vous faites de la pensée comme si elle vous appartient, vous ne voyez même pas le jeu entre nous autres puis vous autres, entre le plan mental – la source – puis vous autres, les récepteurs. À ce moment-là, ils disent : Vous souffrez de la pensée.

Mais si vous êtes conscients qu’on vous teste, la pensée ne vous appartient plus, à ce moment-là vous êtes capables de facilement la repousser au niveau de l’ego. Puis dans ce processus-là, vous vous dépolarisez. Donc éventuellement, ces pensées-là vous ne pouvez plus les recevoir. Comprenez-vous ? Les pensées les plus virulentes, ce sont celles qui traitent avec le bien puis le mal, parce que le bien puis le mal c’est la polarité même de l’énergie. Parce que dans le fond, le bien puis le mal ça n’existe pas, mais la polarité de l’énergie crée ce qu’on appelle le bien ou le mal.

Il disent : Si vous êtes très spirituels, on vous envoie une pensée cochonne, vous êtes faits ! Parce que votre polarité va vous faire souffrir. Si vous étiez conscients de nous autres et qu’on vous envoyait une pensée cochonne, là vous ririez ! Vous verriez la “game” qu’on joue. Puis cette pensée-là cesserait de vous affliger au niveau émotionnel, puis elle ne servirait plus à rien. L’Homme n’a pas une conscience suffisamment occulte pour voir le jeu, il a plutôt une conscience psychologique ; ça fait que l’Homme se fait prendre facilement dans le jeu du bien puis du mal.

Regardez l’affaire des prêtres catholiques. Est-ce que tu penses que ça ne souffre pas ces gens-là ? Tu imagines un bon prêtre… Qui veut être un bon prêtre ! Puis qui est poussé, puis qui est mis en contact avec des pensées comme ça qu’il n’est pas capable de refouler pour toutes sortes de raisons, puis qui ne connaît pas la “game”, il ne voit pas la “game”. C’est abominable ! Ce sont des souffrances de l’âme abominables. Pourquoi ? Parce qu’il n’a pas une conscience occulte. Il a une conscience psychologique.

Qu’est-ce que c’est une conscience occulte, de leur point de vue ? Il dit : C’est une conscience qui est totalement indépendante de votre psychologie, ça n’a rien à faire avec votre psychologie, donc ça n’a rien à faire avec votre ego, donc ça n’a rien à faire avec votre culture. Ça n’a rien à faire avec le fait que vous soyez Juif, Chrétien, Catholique, Arabe… Je ne sais pas moi, Chinois… Ça n’a rien à faire avec ça ! C’est totalement indépendant de votre humanité. Quand ils parlent d’humanité, ils veulent dire de votre mémoire humaine culturelle subjective.

Donc, une conscience occulte dans le fond c’est une conscience qui est capable de prendre conscience d’un autre monde. Nous autres, on n’est pas capables de prendre conscience d’un autre monde, il n’y a rien que notre monde à nous autres, le monde de notre culture, le monde de notre foi, le monde de notre réflexion, le monde de notre philosophie, le monde de notre mémoire raciale ; on n’est pas capables de prendre conscience d’un autre monde.

Il dit : Le fait que l’Homme n’est pas capable de prendre conscience d’un autre monde, d’une autre dimension au niveau de son mental, est la raison pour laquelle il se fait toujours prendre dans la polarité de sa pensée. Il dit : Notre travail c’est de vous faire vibrer mais non pas de vous faire penser ; l’origine c’est de mettre l’Homme en vibration mais pas de le faire penser. Ça veut dire quoi ça ? Il dit : Ça veut dire vous rendre conscients de l’illusion de la forme.

Si l’Homme est conscient de l’illusion de la forme, autrement dit l’illusion de la polarité, l’illusion qu’il reçoit une pensée cochonne par exemple, si l’Homme est conscient de l’illusion qu’il reçoit une pensée cochonne, il ne reçoit plus de pensée cochonne. Mais s’il n’est pas conscient de l’illusion de la pensée cochonne parce qu’il n’est pas conscient de l’origine de la mise en vibration de son mental, à ce moment-là, il vit de la pensée cochonne. Puis si c’est un “bonhomme”, puis un bon religieux, puis un bon curé, il est fait !

Il dit : La pensée, elle flotte dans des univers parallèles mais elle est dirigée vers votre mental. C’est comme les rêves ça ; dans les rêves vous avez des infinités de formes. Ils peuvent créer des rêves qui n’ont ni queue ni tête pour nous autres, mais ça a tout une signification. Même un rêve qui est bien, bien, bien incompréhensible, tu leur parles, ils te l’expliquent, c’est bien bien simple. Mais s’ils ne te l’expliquent pas ou tu n’as pas l’intuition pour l’interpréter, là ça devient incompréhensible puis farfelu, puis ça n’a pas de signification, ça fait que tu ne peux pas l’utiliser.

Ça fait que le rêve qui est une forme-pensée – parce que le rêve c’est une forme-pensée – mais au lieu d’être une forme-pensée qui est dirigée vers l’Homme en vibration, c’est une forme-pensée qui est dirigée vers l’Homme dans une forme. C’est ça la différence entre un rêve puis la pensée, quand vous êtes réveillés. Quand vous êtes réveillés, vous êtes en vibration dans le mental, ce que vous appelez vous autres de la pensée. Tu ne rêves pas quand tu es réveillé, quand tu es réveillé tu penses. Mais quand tu dors tu rêves. Pourquoi ?

Parce que quand tu rêves, tu reçois la pensée – cette énergie-là – sous une forme, alors que le jour quand tu es réveillé, tu reçois la pensée sous forme de vibration. C’est quoi la différence entre rêver puis être éveillé ? Quand tu rêves, tu ne penses pas parce que ton ego est en suspension, mais le monde de la pensée est toujours là pareil. Ça fait qu’il faut que tu reçoives quelque chose, ça fait que tu reçois une forme. La forme elle, te parle, elle te dit quelque chose, il y a un langage, il y a une histoire dans ce rêve-là.

Mais tu es trop inconscient pour le comprendre. Puis le lendemain quand tu te réveilles, tu peux le comprendre si tu te libères de la forme pour rentrer dans la vibration de la forme. À ce moment-là, tu vas dire : “Ça veut dire quoi ça cette affaire-là”… ? “Ça veut dire quoi le chien qui monte sur le mur puis qui se jette sur le chat”… ? Ils vont te le dire : “Le chien qui monte sur le mur, ça veut dire telle affaire, puis qui se jette sur le chat, ça veut dire telle affaire”. Ça fait que tu regardes ta vie depuis une journée ou deux, puis c’est ça qui se passe !

Mais dans le rêve tout est polarisé, c’est très polarisé un rêve, puis c’est seulement dans le rêve que la polarité est utile. Le jour quand tu es réveillé, si tu vis une polarité dans le mental, ce n’est plus utile. Pourquoi ? Il dit : Dans le rêve, on est obligés d’utiliser la polarité parce qu’on ne peut pas vous faire comprendre par la logique. Alors que le jour, on essaie de vous faire comprendre par la logique, l’intelligence logique organisée. Mais dans le rêve, on n’essaie pas de vous faire comprendre par la logique, on essaie de vous faire comprendre par la polarité de la forme.

Si la forme est très très polarisée dans le rêve, elle crée un choc dans le corps éthérique, puis tu t’en rappelles le lendemain matin. Dans ton rêve, ta mère elle t’a “crissé” une claque sur la gueule. Bang ! Pourtant tu l’aimes ta mère. Le jour, jamais elle ne te ferait ça, mais dans le rêve elle te donne un coup de poing sur la gueule. Bang ! C’est très polarisé ça. Ça va te faire soulever des émotions ça. Puis si tu es conscient le jour, tu ne vas pas aller voir ta mère pour lui donner un coup de poing.

Ce que tu vas faire, tu vas étudier pourquoi est-ce qu’elle t’a donné un coup de poing. Ils vont te le dire. Ce qui fait que la polarité dans le rêve, elle est utile. La polarité le jour, elle n’est pas utile. Mais ils disent que le problème avec l’Humanité, c’est que la polarité dans le rêve, l’Homme ne l’utilise pas tellement parce qu’il ne comprend pas ses rêves tellement. Puis le jour, la polarité elle continue au lieu que l’Homme soit simplement polarisé dans le rêve puis dépolarisé le jour.

Autrement dit, que l’Homme ait une conscience astrale dans le rêve et qu’il ait une conscience mentale le jour, ils disent que l’Homme a une conscience astrale dans le rêve puis il continue le jour avec une conscience mentale astralisée. Ça amène quoi ça ? Ça fait que l’Homme n’est pas capable de voir la différence entre l’éveil puis le sommeil. Quand ils disent que l’humain c’est un mort-vivant, quand ils disent que l’Homme a une conscience endormie, l’Homme n’est pas capable de voir la différence entre l’éveil puis le sommeil.

C’est quoi les conséquences de tout ça ? Il n’a pas d’identité. Ne pas avoir d’identité, c’est ne pas voir la différence entre l’éveil puis le sommeil, autrement dit c’est ne pas voir la différence entre une conscience qui est libre de la polarité puis une conscience qui utilise la polarité. Ça fait que nous autres le jour, on ne voit pas la différence. Ça fait que dans un sens, l’Homme sur la Terre est dans un état de rêve partiel. Ça fait quoi ça ? Comment est-ce qu’on peut reconnaître qu’on est dans un état de rêve partiel, qu’on ait une preuve, une mesure qu’on est dans un état de rêve partiel ? Ils disent : Le fait de ne pas savoir qui vous êtes, c’en est une. On ne sait pas qui on est.

Ne pas avoir d’identité, ça fait partie de ça ; être à la recherche de soi ça fait partie de ça ; ne pas être capable de comprendre la vie dans tous ses aspects, ça fait partie de ça, quelque soit ce qui nous arrive. Il dit : Être constamment en expérience mais jamais en étude de l’expérience. On est en expérience mais on n’est pas en étude de l’expérience. Je n’ai rien contre l’étude de l’expérience. L’étude de l’expérience nous permet de comprendre la mécanique occulte de la vie, pas de problème, mais être en expérience ce n’est pas bon.

Tu t’en vas à la banque, tu te casses une jambe, tu tombes sur le cul, il faut que tu saches pourquoi. Tu devrais être en étude de l’expérience. Si tu vas par en dedans puis que tu leur parles, ils vont te dire : “Bon, ben, jambe cassée, vie changée” ! Ils viennent de t’envoyer ça : “Jambe cassée, vie changée” ! Puis ça c’est l’étude de l’expérience. Mais si tu n’es pas en étude de l’expérience, tu es pris avec : “Jambe cassée” seulement. Ça ne mène pas nulle part ça !

“Jambe cassée, vie changée”, ce n’est pas un problème, tu te casses la jambe pour changer ta vie, pas de problème, c’est très bon que tu te casses une jambe. Il y a du monde qui devrait se casser une jambe plus souvent. Mais “jambe cassée” puis ne pas savoir pourquoi parce que tu ne peux pas faire l’étude de l’expérience, c’est un gros problème. Moi j’ai un “bearing” sur mon “char” (auto) qui est en train de péter, il faut que je sache pourquoi est-ce qu’il pète, pourquoi est-ce que mon “bearing” pète ?

Tu vas par en dedans, ils vont te le dire pourquoi est-ce que le “bearing” pète. Ça veut dire quoi un “bearing” sur ton “char” qui pète ? Ça veut dire quoi sur ton “char” ton “muffler” (silencieux) qui saute ? Ça veut dire quoi un oiseau qui arrive dans ta vitre puis qui se casse le cou… Paf ! Le matin ? Ça veut dire quoi, tu arrives sur la glace, tu tombes sur le cul… Paf ! Tu te casses un os ? Ça fait que si tu n’es pas dans l’étude de l’expérience, tu n’es rien que dans l’expérience.

Il dit : Vous pensez qu’il n’y a pas de constante universelle… Il y en a une. La vie part des plans les plus élevés puis elle descend dans les plans les plus bas. Il y en a une de constante universelle. C’est quoi une constante universelle ? Ça veut dire qu’on est toujours capable d’expliquer ce qui se passe dans votre vie. Que ça fasse votre affaire ou non, ça c’est votre problème, mais on peut toujours vous l’expliquer. Ça c’est l’étude de l’expérience.

C’est quoi l’étude de l’expérience ? Il dit : C’est votre capacité en tant qu’ego de transcender votre polarité pour comprendre votre vie, après ça vous n’avez plus de problème. Même si votre maison passe en feu, il n’y a pas de problème. Mais si tu n’es pas dans l’étude de l’expérience, ta maison passe en feu, là tu as un gros problème. Mais si elle passe en feu puis que tu es dans l’étude de l’expérience, il n’y a pas de problème. Il n’y a jamais de problème quand tu es dans l’étude de l’expérience. Pourquoi ? Parce que vous n’êtes plus polarisés.

Qu’est-ce qui arrive quand l’Homme n’est plus polarisé ? Il n’est plus sujet à l’émotion dans le mental. Qu’est-ce qui arrive quand tu n’es plus sujet à l’émotion dans le mental ? Tu ne vis plus d’expériences comme les autres. L’autre, sa maison brûle il capote, on le rentre à la “grande bâtisse” (HP). Toi ta maison brûle, il n’y a rien là. Ça fait partie de ce que tu devais vivre dans ta programmation. Un jour tu en construiras une autre.

Là vous allez dire : “Ben oui, mais la maison qui brûle c’est une grosse affaire”. Regarde ce qu’ils disent : Vous pensez toujours que vos expériences, c’est des grosses affaires parce que vous pensez que la vie c’est une petite affaire. Alors qu’en réalité, la vie c’est une grosse affaire. C’est vaste la vie. Puis tout est inclus dedans. Toute la maison qui brûle, le “bearing” qui pète… TOUT ! Dans l’étude de l’expérience tu n‘as plus de problème ; tu n’es pas dans l’étude de l’expérience, tu as un gros problème !

Pourquoi est-ce que tu as marié tel gars ? Si tu n’es pas dans l’étude de l’expérience tu as un gros problème ! Tu es dans l’étude de l’expérience il n’y a pas de problème ! Tu fais dix ans avec, tu apprends quelque chose, vous vous séparez, vous êtes bien “chums”. Il s’en va d’un bord, tu t’en vas de l’autre. Ça continue la vie ! Mais si tu n’es pas dans l’étude de l’expérience tu as un gros problème !

Si tu es religieux, tu vas dire : “Pourquoi est-ce que le bon Dieu nous a fait ça”… ? Si tu es purement psychologique, tu vas dire : “C’est-tu chien de me laisser de même” (c’est-tu : utilisé dans le langage québécois). Pas d’étude de l’expérience ! Il dit : À ce moment-là, vous passez votre temps à blâmer les autres ou à blâmer la vie, puis quand vous faites ça, qu’est-ce qui arrive ? Il dit : Quand vous blâmez la vie, vous restez dans le rêve. Quand tu blâmes la vie, tu restes dans le rêve ! C’est impossible pour un Homme conscient des plans de blâmer la vie. Pourquoi ? Parce qu’il n’est pas polarisé.

C’est la polarité qui vous fait blâmer la vie, blâmer les autres, blâmer le gouvernement, blâmer la mère, blâmer le père, blâmer le mari, blâmer… Mais quand tu es dans l’étude de l’expérience, tu ne peux pas blâmer personne. Pourquoi tu ne peux pas blâmer personne ? Parce que tu n’es plus polarisé. C’est quoi être polarisé ? C’est être dans le rêve. C’est quoi être dans le rêve ? C’est “pas être conscient”.

C’est quoi “pas être conscient” ? C’est “pas être intelligent”. C’est quoi “pas être intelligent” ? Il dit : C’est pas savoir comment ça marche l’occulte de la vie. C’est quoi l’occulte de la vie ? C’est la partie que l’ego refuse de savoir. Pourquoi ? Parce qu’il a peur de savoir. Pourquoi ? Parce qu’il a peur de faire sauter les barrières qui lui donnent une fausse sécurité. Il dit : Il n’y a rien dans votre vie qui est sûr. Même la femme que tu aimes, ce n’est pas sûr, le gars que tu aimes, ce n’est pas sûr, le job que tu aimes, ce n’est pas sûr, la santé que tu as, ce n’est pas sûr. Ça fait que, qu’est-ce qui est sûr ? RIEN.

Qu’est-ce que c’est que tu fais avec le fait que rien n’est sûr ? Il dit : Ce n’est pas que rien n’est sûr qui est le problème, c’est que toi tu le sois. Que rien ne soit sûr, ce n’est pas un problème, mais que toi tu ne le sois pas, ça c’est un problème. Que tu aies le cancer ce n’est pas grave, la vie n’est pas sûre. Mais que toi tu sois sûr que tu es capable de le convertir ça, de le neutraliser ça, que tu as la volonté pour faire les affaires que tu as à faire pour l’éliminer, ça… Ça fait partie du corps physique. Tout se change dans le corps physique, c’est une affaire d’équilibre.

Si tu es sûr, même le cancer n’est pas un problème. Si tu n’es pas sûr, le cancer c’est un gros problème. Ta femme te laisse, si tu es sûr, pas de problème, tu es content, refais ta vie, il est temps qu’elle parte ou il est temps que tu partes. Mais si tu n’es pas sûr, tu as un gros problème. Si vous cherchez le “sûr” dans la vie, un jour on va vous avoir. Que vous soyez riches, pauvres, beaux, pas beaux, puissants, impuissants, intelligents (entre parenthèses), pas intelligents, on va vous avoir un jour. Pourquoi ? C’est ça la vie !

Il dit : Vous ne pouvez pas fonder votre vie sur la certitude de la vie. Vous devez fonder votre vie sur votre certitude à vous autres. C’est quoi ça ? Il dit : La certitude de l’Homme… Dans la certitude de l’Homme existe le phénomène de ne pas être polarisé. Un Homme qui a de la certitude, il n’est pas polarisable, il n’est pas polarisable ! Plus il a de la certitude, moins il est polarisable. Moins il a de certitude, plus il est polarisable. C’est quoi la polarité ? C’est l’excitation de votre ego.

Votre ego il est excité quand le médecin vous dit que tu as un cancer. Il s’excite tout de suite l’ego. L’émotion rentre en jeu. Ton mari te dit : “Bon, ben, je te laisse”… L’ego s’excite tout de suite. L’enfant meurt dans un accident, l’ego s’excite tout de suite. Il dit : Vous êtes tellement excités puis excitables que vous en êtes niaiseux. Regardez ce qui se passe dans le Moyen-Orient, l’Arabe excité puis le Juif excité, ce que ça fait là ! Plus vous êtes excités, moins vous êtes capables de contrôler votre polarité, plus vous êtes dans le rêve.

Il dit : C’est évident, quand vous êtes excités, vous allez “pogner” toutes les pensées qui sont là dans les atmosphères parallèles. Vous allez toutes les “pogner”, dépendant de votre nature, de votre tempérament. Si vous êtes une personne qui a peur, vous allez “pogner” les pensées qui sont connectées à de la peur. Si vous êtes une personne qui est jalouse, vous allez “pogner” les pensées qui sont connectées à de la jalousie. Si vous êtes une personne orgueilleuse, vous allez “pogner” des pensées qui sont connectées à l’orgueil. C’est comme ça que ça marche. Puis ils ne peuvent rien faire… Parce que vous êtes polarisés.

Donc il dit : Une conscience occulte c’est une conscience qui connaît tout ça, qui comprend tout ça, qui sait tout ça. Ce n’est pas une conscience ésotérique, une conscience occulte. En passant, je vous le dis, il y a une grosse différence entre une conscience ésotérique et une conscience occulte. Une conscience ésotérique c’est une conscience qui est perdue dans les chimères. C’est ça une conscience ésotérique… Des chimères intéressantes. On va se guérir avec des p’tits cristaux. On va se guérir avec de l’encens dans la maison… Des chimères intéressantes !

Alors qu’une conscience occulte c’est une conscience, c’est une intelligence des chimères, n’importe quelle chimère, psychologique, ésotérique… Il dit : Un Homme qui a une conscience occulte, il n’est plus un Homme, il est simplement un être dans un corps matériel. Ça fait qu’à ce moment-là, les pensées, ça ne “pogne” plus, ces pensées-là, ces affaires-là, quand la maison brûle, puis l’enfant meurt puis tu as le cancer, ça ne “pogne” plus ! Il n’y a plus de polarité. On regarde “polarité”… Il dit : c’est l’ingrédient fondamental de toute souffrance humaine sur la Terre.

Prenez toutes vos expériences à n’importe quel niveau, dans n’importe quel secteur, par rapport à n’importe quelle physique ou métaphysique, toute souffrance est connectée à une forme quelconque de polarité. Donc quand vous souffrez, vous êtes polarisés. La seconde que vous souffrez, que ce soit pour des bonnes raisons, des pas bonnes raisons, vous êtes polarisés. Ça fait qu’à ce moment-là, il dit : Quand vous êtes polarisés, vous êtes incapables de prendre de décision. Vous pensez que vous en prenez une mais vous n’en prenez pas, arce que prendre une décision dans le sens intelligent du terme, c’est pouvoir agir sans polarité.

Prendre une décision, c’est pouvoir agir sans polarité ! Ça fait qu’aussitôt que tu agis avec de la polarité, un petit peu, beaucoup, tu ne peux pas prendre de décision. Tu penses que tu en prends une parce que tu as un libre arbitre. Mais dans le fond, tu n’en prends pas parce que tu es encore dans un état de sommeil. Tu es encore dans un état de rêve transposé durant ta conscience diurne, ça fait que tu ne prends pas de décision. Tu penses que tu prends une décision.

Moi je m’en viens sur l’autoroute un soir, j’ai un “bearing” de cassé dans mon “char”. Puis à un certain point, le “bearing” commençait à craquer pas mal, puis ça fait des drôles de bruits. Tu as l’impression que la roue va sauter. Je lui dis : “La roue, est-elle correcte”… ? Il dit : “Elle est correcte”. Je continue mon chemin. Ça, ce n’est pas polarisé. Si je commence à “freaker” (paniquer), là je suis fait. Là, il faut que j’arrête, il faut que j’appelle la police, il faut que j’aille chez un garagiste. Je suis bon encore pour soixante-quinze-mille. Ils vont me dire : “On sait qu’est-ce que c’est des bearings, il n’y a rien là, continue”… Mais si tu es polarisé, tu entres tout de suite au garage. Puis tu vas aller dans le garage que tu ne devrais pas être, parce que le gars il n’est pas honnête, il va te donner un vieux “bearing” au lieu d’un neuf.

Puis la vie c’est fait de même. Il dit : La polarité, vous allez savoir qu’est-ce que c’est – pas intellectuellement – vous allez savoir qu’est-ce que c’est quand vous allez réaliser que vous allez avoir une mesure de jusqu’où vous êtes manipulables. C’est là que vous allez savoir qu’est-ce que c’est de la polarité. Avant ça, c’est un concept intellectuel. Mais savoir qu’est-ce que c’est de la polarité là, c’est quand vous allez être manipulés. Ton “bearing” va casser sur la route, tu vas “freaker” net, tu vas être énervé. Là tu es polarisé.

Ta femme te “crisse” là, elle en a plein le casque de toi là, il est temps, là le monde s’écrase autour de toi, ton monde s’écrase. Là tu vois que tu es polarisé. Dans le fond, si ta femme te “crisse” là, tu devrais lui dire : “Merci, tu es bien gentille, on a fait un chemin ensemble, ça a été merveilleux, on peut se donner un petit coup de fil de temps en temps”. Non ! Là c’est la grosse décompression : “Je vais me suicider, tu es en train de fucker ma vie, j’ai tout investi pendant tant d’années”… C’est la polarité. C’est abominable !

Et puis on fait ça tout le temps, tout le temps, tout le temps, on est tout le temps polarisé. Même les saints sont polarisés, encore pire, parce qu’eux autres quand ils font un petit péché, ils souffrent. Le bon saint là, quand il voit passer une belle femme bien coupée sur la rue là, puis là il se retourne, puis il n’est pas capable de ne pas regarder, puis ça reste dans son imagination le soir quand il rentre dans sa petite cellule ! Je te dis que c’est dur pour un saint. Il se flagelle, il se flagelle, il se flagelle. C’est abominable la polarité !

Tandis que s’il était conscient, en haut ils diraient : “Regarde-la, elle est belle”. Il la regarderait, puis après ça : “Si tu la regardes tant que ça, puis qu’elle est si belle que ça, ben, tu es mieux de sortir de là”… (rires du public). L’affaire des prêtres, c’est tout de la polarité, puis l’Église a voulu cacher ça pendant des générations, puis des siècles. Tu ne peux pas faire ça. Un jour ça “pète dans le frette” ! Ça pète. C’est bon que ça pète.

Ils disent que comprendre la polarité de la conscience humaine, c’est comprendre l’essence de la vie. Pas besoin d’aller aux Indes pour ça. Ils disent : La polarité c’est la coexistence de ce qu’on appelle nous autres, le bien et le mal, le bon le pas bon, le beau le pas beau, le vrai le pas vrai. C’est la coexistence. Ils disent : Comment voulez-vous avoir des Esprits en paix si vous avez cette coexistence dans votre tête tout le temps ? Tu es marié au Christ puis tu vois une belle femme qui passe, tu es fait ! Tu n’es pas capable de “dealer” avec la coexistence.

Il faut que tu prennes une décision dans la vie de couper la polarité ! Soit que tu restes dans l’Église ou tu t’en vas avec la femme, mais tu ne peux pas faire les deux. C’est dans ce sens-là qu’ils disent qu’on ne prend pas de décisions. On pense qu’on prend des décisions mais on ne prend pas de décisions. Vos décisions, c’est toujours des manœuvres de l’ego, alors qu’en réalité une décision devrait être la brisure de la polarité.

Tu veux un job, tu es polarisé, tu as peur parce que c’est nouveau. Tu n’as pas l’expérience du job. C’est quoi prendre une décision ? C’est prendre ton “crisse” de “char”, amener ton corps au bureau, allez voir le gars, puis dire : “Ce job-là, je le veux”… Le gars va dire : “Tu le veux, mais tout le monde le veut”… Le gars : “Je le veux, quand bien même que tu ne me payerais pas pendant six mois, je le veux je vais travailler en fin de semaine, je le veux”… Le gars il dit : “Bon, ben, j’ai quelqu’un d’autre”.

Tu reviens trois semaines plus tard : “Est-il encore là le gars que tu avais”… ? L’autre gars dit : “Non, il est parti”. Toi, tu dis : “Donne-moi le, je le veux”. Éventuellement il va te le donner. Il va dire : “Tabarnak, il le veut tellement ce job-là”… C’est ça une décision. Mais si tu es polarisé, tu as peur. (BdM s’adressant à un participant) : As-tu pris une bonne décision pour aller en cours, es-tu sûr que c’est une bonne décision ?…

Il dit : L’élimination chez l’Homme de ce qu’on appelle la polarité, c’est notre habilité en tant qu’être de s’introduire dans le centre de ce qu’on est. Ça veut dire quoi ? Il dit : Le centre de ce que vous êtes, c’est un centre de paix, ça ne bouge pas. C’est comme “the eye of the storm” (l’œil du cyclone). Où l’on est, où l’Homme devrait être dans son centre, c’est la paix. C’est totalement de la paix là. À l’extérieur ça bouge, il y a de la polarité. Mais dans le centre c’est la paix. Comment est-ce que l’Homme y arrive ?

L’Homme va y arriver quand il va comprendre qu’il ne peut pas substituer ce qu’eux autres appellent la paix… Pour nous autres là, parce qu’on a un concept de paix qui est pas mal guerrier, mais ce qu’eux autres appellent la paix, l’Homme ne peut pas substituer ce qu’eux autres appellent la paix pour… Je ne me rappelle plus le reste… Qu’ils disaient ! Il dit : L’Homme ne peut pas substituer la paix pour d’autres choses. La paix c’est sans équivoque, c’est un absolu, c’est… “Whatever it is”, ça ne se “deale” pas la paix ! La paix c’est de l’absolu. Ça fait partie du centre.

Comment est-ce que l’Homme réalise ça ? Comment est-ce que l’Homme en arrive à réaliser qu’est-ce que c’est la paix, la valeur de la paix, tout ça ? Il dit : Pour ça, il faut qu’il ait souffert un peu, parce que quand tu as souffert, éventuellement tu veux la paix, Il dit : L’Homme est “wise”. Il dit : L’Homme il aime ça, un petit peu de trouble. Pourquoi ? Parce que c’est créatif pour lui. Un petit peu de trouble c’est créatif, c’est le fun un petit peu de trouble. Il y a du monde qui aime ça un petit peu de trouble. Il dit : Tu paies toujours un prix quand il y a un petit peu de trouble. Dans ta santé, dans tes émotions, dans ton mental, tu paies toujours un prix quand il y a un petit peu de trouble. Puis il dit : L’Homme aime ça, un petit peu de trouble parce qu’il y a de l’adrénaline là-dedans, il y a des éléments dans son cerveau qui lui donnent du plaisir. Mais un jour il paie le prix.

Tu paies toujours le prix pour un petit peu de trouble. Trop de paix pour l’Homme normal c’est “plate” (ennuyeux). C’est pour ça qu’il faut que l’Homme souffre pour un jour réaliser qu’est-ce que c’est la paix, c’est quoi la paix, qu’est-ce qu’on est prêt à faire pour avoir la paix, en attendant, un petit peu de trouble c’est le fun.

Il y a des gars qui vont se taper des femmes, c’est des vraies… Il y a des hommes qui aiment des femmes qui vont leur donner du fil à retordre… Des panthères, “crisse” ! Tu ne peux pas vivre avec une panthère toute ta vie, elle va te brûler c’est sûr. Ça, c’est bon entre dix-huit puis dix-neuf ans. Mais ils aiment ça les panthères ! Moi j’en connais un dans mes “chums”, toutes ses femmes c’est des panthères ! Ça fait quarante ans qu’il essaie de se faire un couple, il n’est pas capable, il est toujours “pogné” avec des panthères.

Une panthère, ce n’est pas fait pour faire un couple, une panthère c’est pour te mettre à terre (rires du public). Elle va te mettre à terre. Un coup de patte, tu es à terre. Tasse-toi p’tit gars ! Mais une femme avec laquelle tu peux avoir la paix, ce n’est pas assez de panthère. Comment est-ce qu’il finit ? Il finit un jour brûlé par la panthère, puis tout seul. On aime ça du trouble. La société nous présente des méthodes : Comment avoir du trouble ? Des techniques : Comment avoir du trouble ? Le crédit à volonté : Comment avoir du trouble ? Vivre plus haut que nos moyens : Comment avoir du trouble ?!

Il dit : Quand vous avez trop de trouble, la pression monte dans votre système psychique, puis un jour vous devenez très très polarisés, puis un jour la machine saute. Vous n’êtes plus capables de prendre des décisions. Votre compas est tout “fucké” (fou). Tu n’es plus capable de vivre avec une femme qui est calme puis intelligente, puis relaxe. Tu es habitué à de la panthère, tu as vécu avec des panthères pendant des années de temps. Tu n’as pas vécu. Des panthères ont passé à travers toi pendant des années de temps. Elles t’ont brûlé, elles t’ont “grafigné”, tu as aimé ça !

Ça fait que rendu à cinquante ou soixante ans là, quand tu n’as plus le physique pour prendre la panthère, tu restes avec des mohairs ! Ils disent que chaque être humain a sa propre polarité ; elle, elle a sa polarité ; elle, elle a sa polarité ; lui, il a sa polarité. Vous avez tous votre polarité. Puis ils disent que chaque être humain devrait savoir quand est-ce qu’il est polarisé. Ce qui est polarisé pour elle n’est pas nécessairement polarisé pour elle, polarisé pour lui. Chacun de nous autres, on devrait savoir quand est-ce qu’on est polarisé.

Question : On peut dire que c’est quand il y a une souffrance ?

BdM : Quand il y a une souffrance, ce qui est une souffrance pour toi, ce n’est pas nécessairement une souffrance pour elle, ce n’est pas nécessairement une souffrance pour lui. Pour moi, voir une belle femme ce n’est pas une souffrance, mais pour un curé !… Il dit : La vie c’est comme un entonnoir, les souffrances sont dans un entonnoir, puis il dit : Plus vous avancez en âge et techniquement en compréhension, plus… Bon, c’est un petit peu comme des roches. Vous mettez des roches là-dedans, puis plus la vie avance, ben, éventuellement des roches passent, des roches passent… Puis éventuellement, il y en a de moins en moins. Plus tu es conscient, moins il y a de roches, d’obstacles, au passage dans ton entonnoir. À ce moment-là, éventuellement la vie est simple. Mais vous êtes supposés le savoir, les connaître les obstacles, identifier les obstacles, autrement dit identifier les roches, ces pièces-là qui vont vous créer de la souffrance.

Pour telle personne c’est des dettes, pour telle personne c’est la jalousie, pour telle personne c’est l’inquiétude, pour telle personne c’est l’insécurité de l’ego, pour telle personne c’est autre chose. Ça, c’est toutes les roches dans votre entonnoir. Vous êtes supposés les connaître, les identifier. Il y en a qui en ont trois ou quatre. Il y en a qui en ont soixante-quinze. Vous êtes supposés les connaître. Pourquoi ? Il dit : Connaître vos roches ça veut dire connaître vos faiblesses, ce que vous appelez connaître vos faiblesses. Connaître vos faiblesses, ça veut dire savoir où vous pouvez souffrir.

Ça fait que le gars qui aime une panthère, il devrait savoir que c’est sa faiblesse parce que c’est là qu’il va souffrir. La personne qui est jalouse, elle devrait connaître sa faiblesse parce que c’est là qu’elle va souffrir. Ça fait que si vous connaissez vos faiblesses, éventuellement vous allez les dépolariser ces énergies-là, ça fait qu’éventuellement vous allez en être libres.

Mais si vous n’en prenez pas conscience de vos faiblesses… (BdM s’adressant à quelqu’un dans la salle) : “Donne-moi une de tes faiblesses, une, vite”… ? Une femme répond : “La peur d’être abandonnée”. OK. Il dit : La peur d’être abandonnée dans son cas à elle, ça la ronge. Ça revient, puis ça revient, puis ça fait quoi ça ? Ça la rend “insécure”. Ça fait quoi ça, la rendre “insécure” ? Il dit : Ça l’empêche de se concentrer en focus sur d’autres affaires dans la vie, ça lui enlève du focus.

Ce qui veut dire que ça lui enlève de la puissance, ce qui veut dire que ça lui enlève de la volonté, ce qui veut dire que ça lui enlève du sens décisionnel, ce qui veut dire que ça lui enlève toute une panoplie d’expériences qu’elle pourrait vivre si elle n’avait pas ça ! Ça fait que son rôle à elle, son job en tant qu’individu, c’est d’identifier cette polarité-là. Comment est-ce qu’elle peut le faire ? Il faut qu’elle sache que c’est une “game”, d’abord !

Si tu ne sais pas que c’est une “game”, tu es fait à l’os, parce que si tu ne sais pas que c’est une “game”, tu vas prendre ça au sérieux, tu vas le vivre au sérieux. Quand la pensée va passer, tu vas la capter, tu vas la magnétiser, tu vas la faire tienne. Ce n’est pas à toi cette pensée-là. Elle te passe dans le canal, tu la magnétises à cause de ton corps émotionnel, puis tout ça. Mais en réalité elle ne t’appartient pas cette pensée-là. Ça fait que la souffrance te permet d’identifier la polarité.

L’identification de la polarité permet d’identifier le point où la personne est en déséquilibre. Ça fait que ça permet de te remettre en équilibre, de mettre ça de côté puis faire ton chemin. Mais il se produit quelque chose dans la vie. Il dit : Ce n’est pas parce que vous identifiez quelque chose que ça va disparaître instantanément, la vie ne marche pas de même, ce n’est pas un casino la vie ! Ça ne marche pas comme ça, il y a des programmations.

Il y a des gens qui ont des programmations à court terme, il y a des gens qui ont des programmations à long terme, comme moi par exemple. Toute ma vie, programmation à long terme ! Il dit : Plus vous identifiez vos polarités, autrement dit où vous souffrez, il dit : Plus vous devenez libres de votre souffrance, même si elle continue… Éventuellement elle disparaît. Mais elle ne va pas disparaître tout d’un coup ; avec le temps elle disparaît, parce qu’il y a une programmation.

Moi si je suis programmé pour péter mes “bearings” sur mon “char” pendant vingt ans, bon, au début ça m’énerve. Deux ans plus tard, ça m’énerve moins. Dans cinq ans je dis à ma femme : “Il n’y a rien là”. Dans dix ans, je ne les entends quasiment plus les “bearings”. Dans quinze ans, je ne me fais même plus de souci. Puis dans vingt ans, mon “char” est toujours correct. Ça marche de même la vie. Ça dépend de nos programmations.

Ça fait que vos problèmes dépendent de la longueur de vos programmations ; si vous identifiez la polarité, c’est le début de la déprogrammation. Mais identifiez-les, sachez que c’est une “game”. Vous ne pouvez pas vous permettre de penser que vos pensées vous appartiennent. Ça fait qu’avec le temps tu t’habitues, tu deviens bon à décoder, puis décoder, puis décoder, puis décoder, puis décoder, puis décoder. Puis un jour tu ne penses plus ça, les affaires de même !

Ça fait que là tu deviens décisionnel, volontaire, tu t’enlignes puis tu découvres des choses que tu peux faire que tu n’aurais jamais pensé que tu pouvais faire. Sans ça vous restez polarisés toute votre vie. Puis si vous ne vous dépolarisez pas, comme c’est le cas de l’Homme, éventuellement ça affecte vos corps, votre santé mentale, émotionnelle, physique, ainsi de suite ; vous mourez plus jeunes, vous mourez avant le temps, au lieu d’avoir une bonne vieille vie, puis possiblement même, si vous êtes chanceux, savoir quand vous allez mourir !

mise à jour le 21/08/2024

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