Ne pas être satisfait de sa vie

Paris – credit: @DronalistDailyDose YouTube

Psychologie évolutionnaire 119

“Le titre de la conférence, c’est un titre approximatif là, parce que c’est l’inconfort de ne pas être ce que l’on veut être, ou l’inconfort de ne pas avoir été ce que l’on aurait voulu être. Puis je vais l’étudier à partir d’une lecture tout de suite pour bien s’enligner. Ils disent que l’Homme ne peut être dans la vie “que ce qu’il est marqué pour”. Ils disent que comprendre ceci ou accepter ceci, ou comprendre ceci, …” BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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Le titre de la conférence, c’est un titre approximatif là, parce que c’est l’inconfort de ne pas être ce que l’on veut être, ou l’inconfort de ne pas avoir été ce que l’on aurait voulu être. Puis je vais l’étudier à partir d’une lecture tout de suite pour bien s’enligner. Ils disent que l’Homme ne peut être dans la vie “que ce qu’il est marqué pour”. Ils disent que comprendre ceci ou accepter ceci, ou comprendre ceci, est une réalité très difficile à accepter parce que l’ego, à cause de sa réflexion, interfère ou veut interférer avec sa programmation.

La programmation est une autre dimension de la réalité humaine qui est difficile à accepter, parce que l’ego croit à un libre arbitre, alors que le libre arbitre est une illusion universelle de l’Homme, alors que l’Homme doit un jour le dépasser le libre arbitre, ou en dépasser l’illusion psychologique pour en arriver éventuellement à être libre. L’inconfort de ne pas être ce que l’on veut ou ce que l’on aurait voulu être, c’est une réflexion de l’ego, et en tant que telle n’a aucune valeur fondamentale, dans le sens que seul l’ego peut ou ne peut pas traiter avec cette illusion-là.

Un ego qui a très conscience des lois occultes de la vie n’a pas de problème avec cette condition-là. Mais un ego qui n’a pas conscience des lois occultes de la vie peut avoir des problèmes avec cette condition-là, et certaines personnes ont des graves problèmes avec cette condition-là. Ne pas être satisfait avec sa vie engendre d’autres insatisfactions, et l’Homme peut s’amener au cours des années sur un train qui mène nulle part.

La question que je pose c’est : Est-ce que l’on peut faire ce que l’on veut ? Ils disent : Vous pouvez faire ce que vous voulez dans la mesure où vous avez une volonté équivalente pouvant vous libérer de vos craintes. Si l’Homme ne se libère pas de ses craintes, il ne peut pas faire ce qu’il veut. Puis d’ailleurs, vous regardez les gens dans la vie qui ont fait des grandes choses, qui ont bâti des grands empires, des grandes corporations, des grands ci, des grands ça, en général ce sont des gens qui avaient très très peu de crainte.

En langage commun, on dit : “Ils sont capables de défoncer les obstacles, de passer à travers les obstacles”, ainsi de suite, ainsi de suite. Alors le facteur de crainte chez l’ego… Puis d’ailleurs, c’est un facteur qui doit être investigué ça, pendant des générations, parce que c’est très très occulte la crainte et c’est très personnel à chacun de nous, ça varie selon chaque individu, c’est une catégorie de conscience existentielle extrêmement spécifique à l’âme. Il y a des gens qui ont des craintes pour certaines choses, pour d’autres ce ne sont absolument pas des craintes.

Alors c’est très très variable la crainte, et c’est à travers la crainte que l’Homme est astralisé, c’est à travers la crainte que l’Homme perd sa volonté, donc c’est à travers la crainte que l’Homme éventuellement ne peut pas faire ce qu’il veut. La question que je pose – parce que c’est des questions d’ordre philosophique ou d’ordre psychologique que tout le monde se pose – c’est : Est-ce qu’il y a un déterminisme sur la Terre, est-ce qu’on est voué à telle chose, tel palier de vie, telle façon de vivre, ainsi de suite ?

Ils disent : Vous êtes voués, oui, parce que tout est écrit, mais ils disent : Si vous ne réfléchissez pas, autrement dit s’il n’y a pas de réflexion au niveau de l’ego, à ce moment-là vous ne vivez pas la déception. Donc c’est toujours la réflexion de l’ego qui est l’ombrage, c’est toujours la réflexion de l’ego qui est le talon d’Achille de l’Homme, qui est la faiblesse de l’Homme, qui est la source de son impuissance et “l’insaveur” de sa vie. Il dit : Pleurer sur ce que vous n’avez pas réussi à faire, c’est exercer votre droit à vous plaindre.

L’Homme a le droit apparemment de se plaindre, la preuve c’est qu’il se plaint. Mais il dit : Vous plaindre, ça vous instruit seulement de vos incapacités, ça ne vous en donne pas. C’est intéressant ça ! Ça vous instruit de vos incapacités mais ça ne vous en donne pas… De capacités. Voir la vie à partir des plans, c’est évident que ce n’est pas comme nous autres les Hommes on la voit, c’est sûr. Mais la solution est là. Les inconforts de ne pas avoir réussi ce qu’on veut, en général c’est pas mal universel, parce que la plupart des Hommes sur la Terre ne réussissent pas ce qu’ils veulent.

Puis il dit : Même ceux qui réussissent ce qu’ils veulent, qui ont réussi ce qu’ils veulent, ont d’autres comptes à rendre. Il dit : La vie sur la Terre n’est pas faite pour être parfaite, elle est faite pour être éclairée. Il dit : L’inconfort de ne pas être ce qu’on veut, ainsi de suite, c’est une grande illusion de l’ego, mais il dit aussi : C’est une grande grande perte d’énergie, l’Homme perd beaucoup d’énergie dans ce travail-là de réflexion.

Ma question à eux autres c’est : Comment faire ce qu’on veut ? La réponse qu’il donne, c’est que l’Homme doit se distinguer de ses ambitions et se créer ou chercher à se créer un pavillon de paix. Autrement dit, si l’Homme est un petit peu évolué là, il se distinguerait de ses ambitions. Donc, des ambitions il n’aurait pas ça, c’est purement psychologique une ambition, c’est purement égoïque. Tu peux être créatif, mais pas nécessairement avoir d’ambition. Ça, c’est difficile à comprendre.

Et dans ce processus-là, l’Homme se créerait un pavillon de paix, mais ce n’est pas ça qu’il fait. Il repose sa vie ou il mesure sa vie seulement avec de l’ambition. Rendu à un certain âge, l’ambition commence à diminuer parce qu’il n’a plus les forces vitales, ainsi de suite. Puis il n’a plus l’inconscience, il n’a plus les illusions de la jeunesse. La question que je pose : Est-ce que l’ambition est bonne ? Il dit : L’ambition c’est nécessaire quand vous n’avez pas d’autres choses pour la remplacer. Ça, ça va être intéressant ce qui va venir après, je le vois venir !

L’ambition est bonne tant que vous n’avez pas d’autres choses pour la remplacer ! Comment est-ce qu’on remplace l’ambition ? Il dit : On remplace l’ambition par un processus créatif qui nous remplit. Ce qui veut dire quoi ? Le processus créatif qui est parfaitement adapté à notre conscience. Ça veut dire quoi ? Il dit : Ça veut dire c’est réellement l’expression de notre être. Donc quand tu es dans un processus créatif qui est réellement l’expression de ton être, tu n’as plus besoin d’ambition.

Quand tu n’as pas un processus créatif qui est l’expression de ton être, tu as besoin de l’ambition pour compenser, parce que tu as besoin d’une grosse énergie astralisée, des grandes forces de l’âme pour te propulser dans le monde. Puis à ce moment-là, tu es confronté à toute une dynamique sociale, de société, dépendant dans quelle société tu vis. Là, tu es en compétition avec le monde au lieu d’être simplement seul dans un processus créatif où tu mets le monde en vibration, au lieu d’être en compétition avec le monde et ruiner ta vie, ruiner ta santé, puis vivre des éclats d’obus.

Je lisais un article dans “Vanity Fair” sur le Baron Von Thyssen qui est mort en 1994, issu d’une famille allemande richissime, dans l’industrie de l’acier, puis sa vie, ça a été un fiasco de son point de vue à lui. Pourtant il était très riche, puis sa faiblesse c’était les femmes. Puis il avait tellement peur d’être seul dans la vie que quand il en rencontrait une, il la mariait, paf ! Quand ça ne marchait plus, il en mariait une autre, paf ! Ça ne marchait plus, il en mariait une autre, paf. Puis il a fait ça…. Il a eu jusqu’à cinq femmes.

Puis chaque femme lui a volé sa fortune, lui faisait des enfants à gauche et à droite. Il y a des enfants qui lui appartenaient, des enfants qui ne lui appartenaient pas, autrement dit un vrai gâchis de vie. Puis on se pose des questions, comment ça se fait que des gens aussi riches, aussi proches de la noblesse, ainsi de suite, ne sont pas capables de s’organiser pour avoir des vies qui ont de l’allure, des pavillons de paix ? Parce que l’Homme ne sait pas vivre.

Ce n’est pas parce que tu es riche que tu sais vivre. Ce n’est pas parce que tu es belle que tu sais vivre… Si tu n’as pas d’Esprit, tu es fait à l’os ! C’est rien que de l’âme qui “run le show”. Tu as des beautés, des modèles, des beautés qui se droguent à la cocaïne, elles ne sont plus capables de vivre. Comment ça se fait que des belles femmes ne sont pas capables de vivre puis se créer des pavillons de paix ? Parce qu’il n’y a pas d’Esprit. C’est rien que de l’âme !

On est poussé par l’âme tout le temps, tout le temps, tout le temps, tout le temps, tout le temps. Le Baron Van Thyssen… Poussé par l’âme tout le temps, tout le temps, tout le temps. Puis nous autres, on veut vivre comme eux autres, on veut être des beaux modèles, on veut être des barons, on veut être des ci, on veut être des ça. Ça fait qu’on s’en projette des illusions. C’est abominable ! Ça fait que de l’autre bord, ils ont du fun ! Être inconfortable, il dit : Parce qu’on n’a pas atteint nos buts dans la vie, c’est une forme d’égocentrisme. C’est une forme d’égocentrisme !

Là, je leur pose la question : Chaque être humain, dépendant de sa disposition psychologique, culturelle, son niveau d’éducation, ainsi de suite, devrait pouvoir se tailler un morceau dans la tarte sociale ? La réponse… Il dit : C’est vrai que tout être humain voudrait se tailler un morceau de la tarte sociale, mais il dit : Ça ne veut pas dire que chaque être humain amènerait à bien son action. Quelqu’un dirait : “J’aimerais ça, être médecin”. Ça ne veut pas dire qu’il va être un bon médecin. Donc la projection de l’ego par rapport à la médecine, ça c’est une projection de l’ego.

Si la fille disait : “Je voudrais être une actrice”. Ça ne veut pas dire qu’elle serait une bonne actrice, qu’elle serait capable de supporter le regard du monde sur elle chaque fois qu’elle sort dans un restaurant. Il y a des gens qui ont une vibration pour ça, pas tout le monde. Ça fait que tu ne peux pas vivre la vie des autres. Puis le plus grand danger dans la société moderne, c’est que le marketing est tellement fort que les gens s’imaginent pouvoir vivre la vie des autres.

L’engouement pour l’autre, l’engouement des hommes pour les CEO (PDG) qui font des millions, l’engouement des femmes pour Bellucci, on est toujours dans l’engouement pour les autres. C’est quoi ça, cette affaire-là ? Il dit : Parce que vous n’avez pas d’identité. Il dit : Ce que les autres sont, c’est leur karma, ce n’est pas le vôtre. Chacun son karma. Bellucci, elle a son karma. Elle va vieillir un jour, elle va arriver à soixante, soixante-cinq ans, Bellucci ! Qu’est-ce qu’elle va faire si elle n’a pas assez d’Esprit, être obligée de supporter un corps qui est en train de se fripper !

Regardez Onassis, quand son fils est mort, il a commencé à descendre. Quand toute la haute société Américaine, Européenne, Internationale, s’est mis contre le fait qu’il va marier “la Kennedy” ! Comment ça se fait qu’on ne prend pas l’expérience de ces gens-là ? Pourquoi est-ce qu’on ne regarde pas ? Il dit : Vous ne regardez pas parce que vous êtes aveugles de vous-mêmes. Vous n’êtes même pas capables d’apprécier vos propres vies.

Comme vous n’êtes pas capables d’apprécier vos propres vies, vous êtes toujours dans le théâtre des autres. Vous regardez la vie des autres, appréciez la vie des autres, comparez la vie des autres avec la vôtre ! Je comprends que le monde déprime, surtout à la fin du vingtième siècle, avec les millions qui flottent, puis les beautés qui se promènent, puis tout ce qui se passe, puis tout le panache, puis tout le “high” américain.

Il dit : Le drame des Hommes c’est de ne pas vivre leur vie. Ça, c’est le drame des Hommes. Il dit : On est inconfortable parce qu’on n’a pas réussi à faire ce qu’on voulait, il dit : C’est la quintessence de la stupidité. Il dit : Si vous parliez avec nous autres, on vous corrigerait ça tout de suite. Mais vous ne parlez pas avec nous autres, vous pensez. Il dit : Être inconfortable parce qu’on n’a pas réussi ce qu’on a voulu, c’est regarder un processus irréversible.

Puis il dit : Ce qu’on doit faire, quand on est devant un processus irréversible, c’est s’élever au-dessus de lui, parce que si vous ne vous élevez pas au-dessus du processus irréversible d’avoir pas réussi votre vie, vous allez être malheureux pour le restant de vos jours, vous allez vous penser “petits culs” pour le restant de vos jours, en souffrir le restant de vos jours.

Les jeunes, comment est-ce qu’ils doivent faire les jeunes, comment est-ce que les jeunes doivent approcher la vie ? Il dit : Les jeunes doivent approcher la vie premièrement en allant à l’école. Se chercher une éducation, pourquoi ? Parce qu’il dit : L’éducation, c’est monnayable, parce qu’il dit : Ça vous donne des atouts spécifiques à votre personnalité. Puis il dit : Dans ce processus-là, vous avez plus de chance que l’opposé d’en arriver à faire ce que vous voulez, ou approximativer ce que vous voulez.

Sans ça, il dit : Vous êtes obligés de vivre au niveau des détritus sociaux, si vous n’avez pas de formation intellectuelle. On vit dans une société complexe où l’éducation fait partie des paramètres socioculturels. Là, ils font les comiques… Il dit : Combien il y a de jeunes… Il dit… qui vont mettre l’éducation de côté pour aller dans les bières ! Ce qu’il veut dire, c’est pour avoir du fun, ils veulent avoir du fun, ils veulent s’amuser, avoir du fun, courir avec les filles, papapa-papapa… Ça, c’est bon quand tu es jeune, ça ne paie pas à long terme.

Il dit : Aller chercher l’éducation, c’est une forme de volonté forcée. Quand tu rentres dans un sytème éducationnel, tu vas à l’Université chercher un doctorat, une maîtrise, n’importe quoi, c’est une forme d’éducation forcée, tu es forcé “par le système de”. C’est une sorte de volonté qui t’est imposée d’aller le faire. Si tu n’es pas capable de rentrer dans ce “track-là” (voie), tu débarques. Il dit : Ça ne veut pas dire que si tu n’as pas d’éducation, tu ne peux pas réussir. Il y en a qui n’ont pas d’éducation, ils réussissent très bien.

Ils vont aller chercher l’équivalence par l’expérience, ça fait que tu n’as pas d’éducation, mais tu as l’expérience. Si tu as l’expérience et l’éducation, ben, tu es riche. Si tu n’as ni l’un, ni l’autre, tu as un gros problème dans une société comme la nôtre. Puis après ça, tu dis : “Comment ça se fait que je n’ai pas réussi ma vie comme je voulais la faire”… L’Homme doit composer avec la vie et pour composer avec la vie, il faut qu’il compose avec ses forces, mais ses forces ce n’est pas suffisant, parce que ses forces c’est des talents, ça fait que ce n’est pas suffisant.

Il a besoin d’une volonté inaliénable. Il y a des gens qui ont de la volonté, c’est ceux qui sont passés à la guerre, la guerre d’Algérie, la guerre européenne, la guerre ici, c’est un parking pour eux autres. Tu vois les Italiens qui arrivent ici, après une génération, eux ils ont deux maisons, trois maisons, quatre maisons, nous autres on leur paie des loyers. Même chose pour les Juifs. Nous autres, on est sur… Le social !

Il dit : Souffrir à un niveau ou à un autre dans la vie, il dit : Ce n’est pas une nécessité, mais il dit, c’est un grand besoin. Ce n’est pas une nécessité mais c’est un grand besoin ; parce que si tu es moindrement évolué, puis tu souffres ou que tu as souffert pour telle raison, telle raison, telle raison, puis tu es évolué, tu vas t’en sortir. Donc tu manifestes quoi ? La volonté de t’en sortir ! Et tu en arrives éventuellement à te greffer à ce que tu veux faire, faire ce que tu veux faire, approximativement faire ce que tu veux faire.

Ça ne veut pas dire que tout va être parfait, mais au moins, tu vas y arriver. Il dit : Les gens qui n’acceptent pas un certain niveau de souffrance dans la vie ne peuvent pas avoir une mesure de leur volonté. C’est un petit peu comme les gars qui font les jeux olympiques. Le gars qui a la médaille d’or a une mesure de sa volonté, parce qu’il a une mesure de la souffrance qu’il est obligé de vivre pour en arriver là… N’importe quoi… Ils jouent le hockey…

Des fois, on dit : “Ah ! Ces gars ils font de l’argent, il faut aller jouer au hockey”. Les petits Brésiliens qui sont sur la plage là, puis qui jouent au basket là, ou au foot depuis qu’ils ont cinq, six ans, quatre ans, cinq ans, six ans, avec l’espoir un jour de “play” (jouer), “they’ll make it” (ils vont le faire, ils réussiront). Ils veulent maîtriser la “balloune” (ballon), t’sé, ils font de la magie avec la “balloune”. Puis un jour, ils sont “spottés” (observés) puis, paf ! La volonté de contrôler la matière.

Ça fait qu’il y a de la souffrance là-dedans, il y a de la pauvreté, l’angoisse de ne pas réussir. Il dit : L’Homme qui ne comprend pas la souffrance liée au fait qu’on ne connaît pas le temps, ne peut pas en arriver à la maîtrise du temps. Il faut avoir une certaine souffrance pour en arriver à maîtriser le temps, autrement dit maîtriser tous les évènements qui viennent dans notre direction pour en arriver finalement, dans le creuset de l’expérience, à faire ce qu’on veut. Faire ce qu’on veut !

Mais c’est quoi ça, faire ce qu’on veut ? Ça, c’est intéressant cette affaire-là ! Il dit : Faire ce qu’on veut, c’est être à la fine pointe de notre Esprit. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire être capable de projeter notre intelligence dans le monde. Ça veut dire quoi ça ? Ça veut dire faire la double action de mouler notre désir et notre volonté. Mouler notre désir et notre volonté ! Mais la question que je leur pose : Comment est-ce qu’on peut être sûr que notre désir est correct ?

Il dit : Votre désir, c’est rien qu’une plateforme pour vous projeter. Il dit : Vous ne pouvez pas connaître les conséquences de votre désir, parce qu’il y a une affaire qui mène à une autre affaire, qui mène à une autre affaire, qui mène à une autre affaire ! La seule chose qui est constante dans ce tandem-là, c’est votre volonté. Tu perds ta volonté, tu es fait ! Tu perds ton désir, ce n’est pas grave, tu vas en avoir un autre. Ils vont t’en reconnecter un autre, parce que la pensée ça continue, la pensée ça continue, la pensée ça continue !

Ça se modifie, le regard sur la vie se modifie, mais si tu perds ta volonté, tu es fait ! Tu n’as pas eu de job depuis cinq ans, tu te décourages, tu es fait ! Tu es fait ! Mais tu n’as pas eu de job depuis cinq ans, puis tu veux continuer dans ce domaine-là ou un domaine parallèle, où tu veux péter la barrière, mais tu ne perds pas ta volonté, éventuellement tu vas réussir, il va se faire une connexion. Ils sont obligés de s’asseoir à ta table.

Il y a des positions planétaires, il y a une programmation, tu passes à travers les cycles, éventuellement il faut que ça pète. Tu ne peux pas être… Il dit : Vous ne pouvez pas être retardés toute votre vie, mais vous pouvez vous retarder toute votre vie. Celle-là, je l’aime ! (rires du public). Tu ne peux pas être retardé toute ta vie, mais tu peux te retarder toute ta vie. Questions ?

Question : Comment est-ce qu’on peut se retarder toute notre vie ?

BdM : Il dit : Dans le sens que vous devez réaliser en tant qu’êtres que vous avez la capacité de re-déplacer vos atouts. Bon, je vais l’expliquer là, le réexpliquer. Je regarde dans ma situation parce qu’il faut que je me prenne comme exemple, je me comprends mieux. Si j’avais un accident ou je ne sais pas moi, si je perdais la parole ou la capacité de parler comme je parle, ou d’écrire, “whatever it is”, je ferais quelque chose !

Je m’ouvrirais une petite salle quelque part où je mettrais des tables d’échecs – parce que j’aime ça les échecs – ou je vendrais du café, puis je me ferais assez d’argent pour vivre, ou j’irais au Mexique, puis je me ferais quelque chose dans le désert avec…. Je me ferais quelque chose ! Je ne pleurerais pas sur le fait que je ne suis plus capable de parler ou je ne suis plus capable de remplir le rôle de ce personnage-là que j’ai créé. Je déplacerais mes atouts.

J’irais chez vous dans ton restaurant, je dirais : “Me donnerais-tu un job, je vais laver la “crisse” de vaisselle jusqu’à tant que j’achète ton restaurant”… Comprends-tu ? Mais je ferais quelque chose. Pas faire quelque chose, pas être capable de faire quelque chose, être barré, se sentir barré, je vais l’étudier avec eux autres ça, parce que c’est des choses qu’on ressent dans la vie, ça. Ils disent que ne pas sentir d’ouverture dans notre vie, ils disent que c’est un cloisonnement astral.

C’est l’astral qui cloisonne l’Homme. C’est impossible… C’est une impossibilité psychique, vibratoire, créative, de ne pas voir des dizaines d’alternatives. C’est impossible. Au niveau de l’Esprit, je parle. Je ne parle pas au niveau de l’âme, de l’astral. Je parle au niveau du plan mental, c’est impossible. C’est impossible, c’est psychiquement impossible. D’ailleurs, la vie c’est un continuum de possibilités. C’est au niveau de l’âme qu’il y a un cloisonnement.

Qu’est-ce que c’est qu’Ils disent sur ça ? Ils disent : Le cloisonnement de l’âme est à la base de la souffrance de l’ego dans une société, et surtout dans une société complexe comme aujourd’hui on a. C’est pour ça que moi, je dis toujours aux jeunes : “Allez-vous en à l’école, allez à l’Université, apprenez n’importe quoi”. Le jeune, il dit : “Ben oui, mais je sais pas où aller”. Je lui dis : “Va n’importe où, apprends la science des “bibittes” (insectes), ça va te mener à d’autres choses, n’importe quoi”… Le gars, il veut être tout de suite sur sa ligne !

On n’est pas en 1955 là, avant l’évolution tranquille, quand tu avais trois jobs : médecin, curé puis avocat… Puis éducateur. Aujourd’hui, il y a une panoplie de choses. Les jeunes sont mélangés. “Crissez-vous” dans le bain de l’éducation, si vous n’êtes pas sûrs, puis essayez d’apprendre le plus proche de choses que vous pensez que vous aimez, puis si ça “flop”, inquiétez-vous pas, mais allez chercher vos affaires, allez chercher votre BA, allez chercher votre maîtrise, puis avec le temps, c’est comme la température, les nuages vont se dissiper, puis un jour il va y avoir le soleil.

Regardez les secteurs, si vous êtes des gars, vous avez un petit peu de facilité avec certaines choses, regardez les computers. Dans mon temps, c’était “l’engineering”. En 1958, tout le monde s’en allait en “engineering” parce qu’aux États-Unis on avait découvert les transistors, ben, tu t’en allais dans “l’engineering”, tu t’en allais dans la prêtrise, c’était fini cette affaire-là ! (rires du public). Regardez ce qui se passe, mais ne tombez pas dans l’illusion que vous allez aller en ligne droite. Oubliez ça, la ligne droite. Occupez-vous de la ligne !

Il y en a qui sont chanceux, ils ont une ligne droite, puis ce qui arrive, tout à coup… Oups… Ils ne sont plus intéressés. Moi je connais des médecins qui ne veulent plus pratiquer de médecine. Nous autres, on dirait : “Il devient fou”. Les médecins, ils sont écœurés, ils en souffrent, ils veulent sortir de là. Ah ! Ils ont été chanceux quand ils étaient jeunes, le père était médecin, le gars est allé en médecine… Le père était dans la ferronnerie, le gars il est allé dans la ferronnerie.

Mais qu’est-ce qui arrive quand le gars se réveille, puis que ce n’est pas dans la médecine qu’il veut être ? Oubliez ça la ligne droite ! Occupez-vous de la ligne ! Prenez le “subway” (métro), “crisse” ! Une fois que vous êtes dans le “subway”, vous êtes corrects, oubliez où est-ce qu’il s’en va le “subway”. Il va aller quelque part. Ça mène toujours quelque part le train bleu. Le train bleu mène toujours quelque part !

Question : C’est quoi les bases de ce cloisonnement-là ? C’est lié à la crainte ?

BdM : Ah ! Ben, c’est sûr que c’est lié à la crainte, regarde ! La crainte c’est le cloisonnement. Un Homme qui n’est pas cloisonné, il n’en a pas de crainte. Van Thyssen dont je parlais ce soir, sa crainte c’est d’être seul dans sa vie, de ne pas avoir de femme dans sa vie. Un milliardaire qui a peur de ne pas avoir de femme dans sa vie ? Il y a soixante-quinze-millions de femmes qui le veulent ! Mais lui, il a peur de ne pas avoir de femmes dans sa vie. “Faut-il” être con ! Ça fait que le cloisonnement c’est de la crainte !

On devrait étudier ça, de la crainte, jusqu’à la fin de nos jours. C’est extraordinaire ! Je vous en donne des couches, des échantillons. Ils disent qu’un aspect de la crainte, ils disent : C’est l’incapacité… Comment est-ce qu’ils disent ça… Dans la difficulté qu’on a d’être seul, c’est de la crainte. Un gars là qui vit à Saint Tite, qui n’est jamais sorti de Saint Tite toute sa vie là, puis la Compagnie ferme, il faut qu’il se trouve un job à Montréal, sais-tu qu’il y a des gars qui vivent la crainte ? À Saint Tite, il avait toute la famille, tous ses “chums”. Aller à Montréal tout seul, aller à New York tout seul, aller à Paris tout seul, aller dans le monde tout seul ! C’est de la crainte ! Ça, c’est de l’englobement, c’est de l’astral. C’est ça qui nous crée des limites. Ça fait partie de notre programmation, il faut qu’on casse ça, cette affaire-là. Il n’y en a pas de job là, tu prends ton corps, tu l’amènes là, bang !

Les émigrés c’est ce qu’ils font, ils partent des guerres, ils partent des terrains de guerre, puis ils s’en viennent, puis ils déménagent, ils s’en vont dans les bateaux, dans des cales de bateaux, “crisse”, pour arriver ici. Après ça, on se demande pourquoi est-ce qu’après une génération ici, ils nous possèdent ! Je comprends. Ils l’ont fait sauter la crainte. Un autre aspect de la crainte. Ils disent : La crainte… L’inconscience de notre moi c’est de la crainte.

Mais quand ils disent l’inconscience de notre moi là, ce qu’ils veulent dire, c’est l’inconscience d’eux autres à travers nous autres. Ils parlent du grand moi là. Quand tu es inconscient du grand moi, le phénomène d’être inconscient du grand moi, c’est de la crainte. Donc l’Humanité vit dans de la crainte. L’involution c’est de la crainte. Ce n’est pas une crainte qu’on s’impose, c’est une crainte qui est le résultat d’un conditionnement culturel qui date depuis des siècles, mais c’est de la crainte.

Il dit : La crainte ce n’est pas seulement de la crainte dans le sens qu’on le conçoit, il dit : C’est n’importe quelle forme d’empêchement. N’importe quelle forme d’empêchement, c’est de la crainte. N’importe quelle ! Ça fait qu’un Homme qui n’a pas d’empêchement parce qu’il a conscience de son moi, autrement dit il est dans son intelligence créative, il va toujours faire dans la vie ce qu’il veut. Il ne va jamais réfléchir dessus parce qu’il n’est pas en réflexion, donc parce qu’il n’est pas astral. Donc il n’aura jamais le problème d’être dans l’inconfort de ne pas avoir réussi ce qu’il a fait.

Quand il va être tanné de faire ça, il va faire autre chose, quand il va être tanné de faire ci, il va faire autre chose, il va être tanné de faire ça, il va faire autre chose, mais il va toujours être satisfait de ce qu’il fait. Pourquoi ? Parce qu’il n’a pas de crainte. Il dit : La crainte c’est la désarticulation de l’Esprit à travers l’ego. N’importe quel niveau de désarticulation de notre Esprit, donc de notre moi universel, de notre conscience créative à travers l’ego. C’est de la crainte.

Il dit : Un Homme n’est pas supposé de se sentir petit à quelque niveau de l’échelle sociale. Un Homme n’est pas sensé se sentir petit, parce qu’il n’y a pas de petitesse dans l’Esprit. Mais s’il est dans l’âme, c’est sûr qu’il va se sentir “petit cul”. Mais s’il est dans sa centricité, son identité, un Homme ne peut pas se sentir petit. Puis si tu te sens petit, ben, tu ne vas pas t’occuper des grands, tu n’as pas le problème des grands.

Il répète : La crainte c’est inconsistant avec l’Esprit. Moi je suis quasiment mort voilà quatre, cinq ans, si j’avais eu de la crainte je serais mort, c’est sûr, je ne pouvais même plus respirer. Que tu sois malade, c’est correct, mais que tu aies de la crainte ce n’est pas bon. Être malade… Pfff… C’est des “bibittes” qui se promènent, mais de la crainte !

Question : (Personnelle et inaudible)

BdM : Parle-moi pas de ta vie. Posez-moi des questions. Il dit : L’inconfort de ne pas être ce que vous voulez, il dit : C’est dû à votre incapacité de saisir votre essence. Ça veut dire quoi ça ? Il dit : Votre essence, c’est quand vous êtes bien malgré tout le reste. Quand tu es bien malgré tout le reste, il dit : C’est ton essence. Je donne un exemple. Si quelqu’un vient à moi, puis il dit : “Bon, ben, je me suis acheté une belle Porsche”. Je lui dis : “Ben, je suis bien content pour toi, tu as un beau char”. Mais moi, je suis bien avec ma Volkswagen, si je suis bien avec ma Volkswagen, je suis dans mon essence. Mais si je commence à t’envier parce que tu as une Porsche, là je ne suis plus dans mon essence, je rentre dans la tienne, puis là j’ai des problèmes d’essence, de “gaz” (rires du public).

Question : Bernard, est-ce qu’on peut connaître pour quoi on est marqué ? Vous avez parlé, au début de la conférence, qu’on est marqué dans le sens qu’on a une programmation, on a un genre de déterminisme. Est-ce qu’on peut reconnaître ce en quoi on est marqué, au-delà de la crainte ? Est-ce qu’on peut savoir pour quoi on est marqué, ou bien on doit considérer ça comme un cheminement d’une étape à l’autre ?

BdM : Il dit : Ce n’est pas tellement que vous êtes marqués, il dit : Vous avez une mission de vie et ça, ça fait partie de votre incarnation, puis cette mission de vie là il faut qu’elle soit remplie. Le problème ce n’est pas la mission de vie, c’est quand on commence à la comparer à un autre qui a une autre mission de vie. On a tous une mission de vie. On a tous un rôle à jouer à notre niveau, à notre échelle. Puis essentiellement, ce que l’Homme doit être, c’est d’être bien dans sa peau.

Si tu es bien dans ta peau, tu n’as plus de problème avec ta vie. À ce moment-là, tu es maître dans ta programmation. L’Homme ne sera jamais sans programmation. Tu ne peux pas être sur la Terre puis ne pas avoir de programmation, c’est comme un computer qui n’a pas de “software” (logiciel). Ça prend du “software” pour qu’un computer marche. Notre programmation c’est la même chose. On a tous ça. On a une programmation. Par contre, l’Homme doit en arriver à être maître dans sa programmation.

À ce moment-là il n’a plus de problème, ça fait que tu ne te sens plus marqué. On l’a cette marque, mais on n’est plus marqué. Il ajoute à ce que tu viens de dire ici, il dit : Quand on est insatisfait avec soi-même, c’est parce qu’on n’a pas tout rempli notre casier intellectuel, notre casier créatif. On a un casier créatif, autrement dit on a un potentiel d’action dans la vie. Si on n’a pas tout rempli ce casier créatif là, à ce moment-là, ben, on vit une sorte d’insatisfaction avec soi-même.

C’est pour ça que c’est si beau la jeunesse, parce que quand tu es jeune, ton casier créatif il est “wide open” (grand ouvert). Quand tu arrives à un certain âge, ben, tu n’as plus les mêmes énergies, tu n’as plus les mêmes forces, ainsi de suite, ainsi de suite. Ça fait que ton casier créatif est supposé avoir été suffisamment rempli. S’il a été bien rempli, tu as une vieillesse intéressante. Tu vieillis, mais tu ne vieillis pas, ton Esprit reste toujours jeune. Mais c’est important que l’Homme remplisse son casier créatif. Ça veut dire quoi ça ?

Il dit : Ça veut dire tout faire ce que vous pouvez faire. Un être humain qui au cours des années fait tout ce qu’il peut faire, ça, ça va coïncider avec tout ce qu’il veut faire. Parce que tu ne vas pas chercher à faire ce que tu ne peux pas faire, ce n’est pas intelligent. Moi je ne vais pas chercher à être banquier demain matin. Mais il faut que tu cherches à faire ce que tu peux faire. Tu regardes dans ton casier créatif, puis tu vas identifier ce que tu peux faire, puis tu le fais. Puis après ça, il y a d’autres choses qui vont apparaître, puis d’autres qui vont apparaître. Première chose que tu sais, ben, les années passent puis tu as eu une vie remplie.

Question : Est-ce qu’un Homme peut savoir ce qui va se passer dans sa vie dans vingt ans ? Est-ce que c’est légitime pour un Homme de savoir ça ?

BdM : Il dit : Oui, c’est légitime, mais il dit : Ça ne veut pas dire que vous allez connaître tous les détails de tout ça, puis il dit : Ça ne veut pas dire aussi qu’ils vont vous révéler les données négatives de l’expérience. Moi en 1972, trois ans après ma fusion, je savais qu’un jour je bâtirais un club dans les îles. 1972 ! Je connaissais personne dans ce temps-là, je n’étais même pas en public dans ce temps-là. Un jour, ils m’avaient dit : “Tu vas construire un club privé dans les îles”. Je l’ai fait. Je l’ai construit. J’ai souffert dedans. Du monde a souffert dedans.

Ça a sauté, puis c’était nécessaire que ça saute, pour pas faire de secte, ainsi de suite, mais je l’ai fait. Mais ils ne m’ont jamais révélé les… Sans ça, il n’y a pas d’évolution, il n’y a pas de transmutation. Mon job, ce n’est pas de savoir le fin fond de l’histoire, mon job c’est d’être capable d’atteindre les buts que je me donne. C’est ça mon job, puis dans ce processus-là, de le faire sans crainte.

Question : Donc, c’est impossible de savoir réellement ce qu’on va vivre ?

BdM : Il dit : Vous seriez toujours en déprime. Vous seriez toujours en déprime ! Il faut être libéré à un certain niveau de nos émotions. Moi je sais quand est-ce que je vais mourir. Là, je suis encore assez loin là. Quand j’étais bien bien malade, depuis six, sept ans, c’était encore assez loin. Mais il va venir un jour où je vais être proche de cette affaire-là. Quand je vais être proche de cette affaire-là, il ne faut pas que je panique parce que je le sais d’avance. Mais je suis moins émotif dans le mental que l’Homme en général. Ça fait que pour moi, savoir que c’est à ce stade-là, au moins je vais rentrer là-dedans de bonne humeur. Mais l’Homme a trop d’émotion dans le mental. Ça fait que connaître l’avenir, ce n’est pas bon.

Question : Les buts qu’on se donne, est-ce que ça peut être des faux buts ?

BdM : Bonne question. Il dit : Les buts que vous vous donnez, c’est des buts que vous voulez “scorer” (marquer), mais il dit : Ça ne veut pas dire que vous allez les “scorer”. Mais au moins pendant que vous avez des buts, vous vous mettez en mouvement, et ça c’est bon, c’est ça qui compte. Créez-vous en des buts. Donnez-vous en des buts. Ça marche, ça marche, ça mène à d’autres choses ! La vie c’est un processus, c’est un continuum. Moi ils me disent tout le temps : Votre vie, ce n’est pas de vos affaires. Imagine-toi le genre de réponse qu’ils me donnent. Ma vie, c’est pas mes affaires ? Ça, ça veut dire que vous en savez long de même, puis travaillez avec ça.

Question : Le fait qu’ils te fassent une réponse comme ça, Bernard, ça t’aide dans la vie ?

BdM : Ah ! Ben, c’est sûr, c’est sûr ! Moi me faire dire par eux autres, me faire donner des réponses aussi plates que ça : “C’est pas tes affaires là”, pour moi c’est merveilleux. C’est merveilleux ! Ça m’enlève toute angoisse.

Question : Ça force à faire confiance finalement ?

BdM : Non, ça te force à te mêler de tes affaires au niveau de l’ego, ce n’est pas pareil. Ce n’est pas pareil ! Tu fais ce que tu as à faire au niveau de l’ego. Tu ne peux jamais croire l’occulte, tu es fait ! Tu ne peux pas faire confiance à l’occulte, c’est de même la religion ! Ça, c’est la grande illusion des occultistes, des ésotéristes, faire confiance à l’occulte. Tu ne peux pas faire confiance à l’occulte. Tu ne peux pas faire confiance à la vie, on ne fait pas confiance à la vie, on se fait confiance à soi-même, la vie fournit le reste. Les gens qui font confiance à la vie se font automatiquement mettre en initiation à un niveau ou à un autre. Tu ne peux pas faire confiance à la vie.

Question : Mais comment tu peux relaxer en ayant une réponse comme ça, si tu ne fais pas confiance en ce qu’ils peuvent dire ?

BdM : Tu fais confiance à toi !

Question : OK. Malgré leurs réponses ?

BdM : Malgré leurs réponses. Moi, ils me donnent des réponses simples comme ça, parce que je connais trop les lois occultes. Ça fait que comme je ne cherche pas d’être supporté psychologiquement par eux autres, je me supporte tout seul. Quand je suis tombé malade, je leur disais : “Est-ce que je suis malade”… ? Ils me disaient : “Non”. Ils me donnent une réponse. Je suis mourant, ils me disent : “Je ne suis pas malade”. Qu’est-ce que tu veux de plus ! La médecine ne te donnera jamais une réponse de même (rires du public), vous comprenez ? Je ne peux pas me plaindre.

Éventuellement tu en arrives à pouvoir “dealer” avec eux autres, tu sais comment ils te parlent, tu connais leur psychologie. Finalement, c’est comme… Éventuellement tu en arrives à avoir une bonne science de l’occulte. Quand tu as une bonne science de l’occulte, là tu peux techniquement, entre parenthèses, te fier sur eux autres. Puis encore ! Puis encore ! C’est vibratoire ça, quand tu sais, tu sais.

Question : Ils deviennent seulement des partenaires ?

BdM : Ils deviennent simplement un partenaire, puis toi tu es le paratonnerre. Regarde ce qu’ils disent : Tout revient à vous autres. Si vous vous fiez à nous autres, vous êtes faits ! C’est l’histoire de l’Humanité ça. Pourquoi est-ce que l’Homme n’a jamais eu d’identité ? Il s’est toujours fié à eux autres. Dans le passé, c’était à travers les religions. Plus tard, dans l’évolution, au niveau du contact avec le plan mental, ça va être dans l’inexpérience occulte de l’Homme. Mais un jour, l’Homme va comprendre. Se fier à toi ! Mais se fier à soi-même, ça veut dire quoi ? Ne pas avoir de crainte. Ça fait que ça revient à la même affaire. Quand tu n’as pas de crainte, tu n’as plus besoin de personne, tu n’as plus besoin des autres. Ils sont là comme “partners”, comme tu dis. Ils ont un rôle à jouer avec l’Homme, chaque individu.

Chaque individu a un partenariat avec sa source. Moi j’en ai un, c’est ce que je fais, c’est mon travail. Ça, c’est mon partenariat. C’est le seul domaine où je suis réellement maître, si tu veux, de ma conscience créative. “The best”, je n’ai pas d’égal là, ça c’est sûr !

Question : Mais comment tu établis l’équilibre entre toi puis eux autres ? Comment ils peuvent parfois dire : c’est écrit puis toi toujours écrire ?

BdM : Je peux toujours écrire parce qu’il y a une loi occulte qui dit que quand les plans donnent à l’Homme, ils ne peuvent plus retirer. C’est une loi occulte. Moi je me rappelle en 1978, quand j’ai commencé à faire des conférences, j’ai commencé à faire des séminaires, puis j’ai commencé à parler librement comme je parle, j’ai trouvé ça extraordinaire. Ça m’a pris une couple de semaines à m’habituer. Puis d’ailleurs je leur avais dit : “Si tout d’un coup vous arrêtez un jour, vous décidez un jour d’arrêter de me ploguer, de me canaliser”… Puis, ils m’avaient répondu : “Quand le travail est fait, les corps sont ajustés, ça continue”. Une fois que la radio, autrement dit, est syntonisée à la source, ça continue. Sans ça, ça ne serait pas intelligent.

Question : Pourquoi c’est basé sur le fait qu’ils donnent quelque chose à l’Homme, pourquoi ils te l’ont donné ? Pour un besoin quelconque créatif ? Sur quoi ils se sont basés pour… Avec quoi il y a un contact équilibré ?

BdM : Ça fait partie de ma vie, ça fait partie de ma programmation, ça fait partie de mon travail.

Question : C’est pareil pour tout le monde ?

BdM : C’est pareil pour tout le monde ! La seule chose, c’est que c’est difficile pour eux autres de contacter l’Homme, c’est pour ça qu’ils appellent ça l’évolution, ça va être long. Ça va se faire au cours des générations, puis au cours des siècles, lentement, graduellement, que l’Homme va devenir télépathique avec eux autres. Ça, c’est rien que la première étape. Éventuellement l’Homme va pouvoir les voir, parler avec eux autres, ils vont se matérialiser.

Mais ça, ça va amener à une autre civilisation, ça va amener l’Homme en contact avec des niveaux de conscience puis de science qui aujourd’hui font partie de la science-fiction, qui ne doivent même pas être expliqués “anyway”… Autrement dit les mystères n’existeront plus, puis la conscience des mondes va être totale, l’intégration des mondes va être totale, la relation entre le système solaire ici puis d’autres systèmes solaires va être établie.

Il va y avoir des gouvernements intermondiaux, il va y avoir toutes sortes de choses. La civilisation continue, la vie continue, l’exploration des espaces continue, la modification des processus de transport continue, la science continue. Ça n’arrête pas la vie. La vie c’est un continuum. Nous autres, on voit la science sur une base de cent ans. La science c’est sur des bases de milliers, puis de milliers, puis de centaines de milliers d’années.

L’Homme va dématérialiser son corps, l’Homme va atomiser ses corps subtils, l’Homme va passer d’un espace-temps à un autre, les théories Esteiniennes du temps vont être dépassées. La théorie de la relativité ne sera plus utile, ainsi de suite, ainsi de suite. Ça n’a pas de fin la vie. Le problème de l’Homme, c’est qu’il a une conscience subjective qui réfléchit et cette réflexion-là est basée sur le fait qu’il est issu d’un marasme astral. Le marasme astral c’est le plan de la mort.

Quand l’Homme sera libre du plan de la mort, autrement dit libre des entités astrales, qu’on appelle des “guides spirituels”, l’Homme sera simplement connecté à sa source. Puis à ce moment-là, il aura une conscience intégrale, il vivra une certaine unité avec les plans, puis à ce moment-là il sera dans un processus d’évolution extrêmement rapide, puis il ne pourra plus vivre sur la Terre en relation avec la conscience commune de l’Humanité.

L’Homme n’appartiendra plus à la conscience, à la mémoire de la race, l’Homme appartiendra à une autre race. Il créera une autre race, puis éventuellement l’Homme ne pourra plus vivre dans un corps matériel parce que son taux vibratoire va être trop élevé. À ce moment-là il va passer à une conscience morontielle pour entrer dans une évolution jupitérienne. Le contact avec d’autres niveaux de civilisations va se faire. Il y a des choses qui aujourd’hui peuvent simplement faire partie de la science-fiction.

La vie ça n’a pas de fin, regardez ce qu’ils disent : La vie c’est l’explication des mystères. Les mystères ça ne devrait jamais exister. Un jour ça n’existera plus parce que l’Homme sera “plogué”. Pourquoi est-ce que ça existe des mystères ? C’est parce qu’on vit dans une dimension, puis qu’on n’a pas de contact avec les autres dimensions qui sont le fondement de notre existence, de notre réalité autant personnelle que civilisatrice, que planétaire, que solaire, que cosmique, ainsi de suite.

On est réellement dans une ignorance fondamentale. Puis ça, ça fait partie de la première fondation de l’Homme, puis un jour l’Homme va être rendu dans sa seconde fondation. Quand il va rentrer dans sa seconde fondation, l’Homme ne pourra plus voir la vie comme il la voit aujourd’hui. Ça va être une nouvelle évolution. Comme moi je ne pense pas, moi je ne peux pas penser, autant… (FIN)

mise à jour le 21/08/2024

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