L’Esprit de l’ego dans l’ego

Paris – credit: @DronalistDailyDose YouTube

Psychologie évolutionnaire 127

“Je voudrais étudier avec vous autres, ce qu’on peut appeler l’Esprit de l’ego. Qu’est-ce que c’est l’Esprit de l’ego ? Si on fait une lecture là : L’Esprit de l’ego c’est la qualité d’intelligence qui n’est pas colorée par le moi. Donc la partie de l’intelligence de l’Homme qui n’est pas …” BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

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Je voudrais étudier avec vous autres, ce qu’on peut appeler l’Esprit de l’ego. Qu’est-ce que c’est l’Esprit de l’ego ? Si on fait une lecture là : L’Esprit de l’ego c’est la qualité d’intelligence qui n’est pas colorée par le moi. Donc la partie de l’intelligence de l’Homme qui n’est pas colorée par le moi, c’est ce qu’ils appellent l’Esprit de l’ego. C’est cette partie de l’intelligence qui est créative, qui n’est pas formatée par la mémoire de la race, c’est cette partie de l’intelligence qui est libre, cette intelligence est infinie dans le sens qu’elle n’est pas limitée par le passé.

Puis dans la psychologie évolutionnaire, l’Esprit de l’ego devient la force de la conscience mentale de l’Homme, ça devient sa force, le centre de sa force, de sa puissance, c’est l’origine de sa manifestation en tant qu’être. C’est à partir de cet Esprit de l’ego que l’Homme devient libre ou que l’Homme deviendra libre dans son évolution. Ils disent que lorsque l’Homme comprendra l’Esprit de l’ego, il devient… Ah ! Je l’ai perdu… Quand l’Homme comprendra l’Esprit de l’ego, il comprendra parfaitement sa psychologie personnelle.

Donc à ce moment-là, il ne sera plus, il n’aura plus besoin de vivre la recherche, la recherche de soi, car il aura instantanément accès à son intelligence, de sorte qu’il n’aura plus besoin de penser pour se connaître. Donc l’Esprit de l’ego c’est très intéressant, parce qu’une fois que l’Homme en aura conscience, il commencera à se développer chez lui une science de lui-même suffisamment avancée pour qu’il devienne complètement libre de la conscience de la race.

Qu’il appartienne à n’importe quelle nation de la Terre, l’Homme sera totalement libre de la conscience de la race, parce qu’il n’aura plus besoin d’être supporté à l’extérieur de lui-même. L’Esprit de l’ego lui donnera accès à une forme de communication intérieure suffisamment développée pour qu’il ait conscience très avancée de son identité. Le problème avec l’Esprit de l’ego, c’est que la conscience de cet état mental là, c’est une conscience de lutte, ce n’est pas une conscience pacifique, c’est une conscience de lutte.

Et l’Homme n’est pas habitué à lutter intérieurement parce que pendant son existence, il a été motivé ou conditionné à chercher la paix. Il a cherché la paix en dehors de la lutten et pour cette raison il n’a jamais réussi à gagner la guerre. Dans l’évolution, l’Homme, non pas qu’il cherchera la lutte, mais il réalisera que sa conscience est un champ de force, que son moi est un territoire personnel, et que des dimensions ou des aspects de sa conscience totale vont au-delà de ce territoire personnel, et éventuellement invoquent en lui ou évoquent en lui un certain besoin de lutter pour s’affranchir de ses craintes.

Un Homme qui ne sait pas s’affranchir de ses craintes ne peut pas sur la Terre parler de liberté. Il peut parler de bonheur temporairement, mais il ne peut pas parler de liberté. Et un Homme qui ne peut pas parler de liberté ne peut pas en réalité parler de paix fondamentale et de paix soutenue, parce qu’il y a trop de “démons” en lui qui doivent êtres brisés, fracassés, éliminés, conquis, pour qu’il puisse lui-même finalement assertir l’absence de domination sur sa conscience.

Donc l’Esprit de l’ego, c’est une notion nouvelle, c’est une notion très occulte de la conscience de l’Homme, c’est une notion qui fait partie de l’évolution de la conscience supramentale ou sa psychologie attenante qui est une psychologie évolutionnaire, fondée seulement sur le mouvement de libération du moi inférieur en relation avec le moi systémique ou le moi supérieur de la conscience universelle de l’Homme.

Donc pour que l’Homme en arrive éventuellement à pouvoir vivre sa vie sans aucune contestation, ni extérieure, ni intérieure, autrement dit une vie libre en dehors des illusions du libre arbitre, il lui faudra avec le temps en arriver à pouvoir avoir une suffisante conscience de l’Esprit du moi. Le problème avec la philosophie ou le problème avec la psychologie, ou le problème avec les religions, ou le problème avec les manières de penser des différentes races humaines sur la Terre, c’est l’inhabilité de l’Homme appartenant à ces races ou appartenant à ces idéologies de pouvoir se structurer un moi à la mesure de sa puissance.

Pendant l’involution, l’Homme n’a jamais pu se structurer un moi à la mesure de sa puissance, parce qu’il a toujours été dominé, il s’est toujours laissé dominer, il a toujours eu peur ou craint l’autorité, et en fin de compte sur une base un peu plus systémique ou une base un peu plus absolue, il a toujours eu peur, il a toujours craint Dieu. Et à partir du moment où l’Homme craint Dieu ou craint un Dieu, ou craint une autorité quelconque, il est foutu parce qu’il perd la possibilité de pouvoir entrevoir l’Esprit de l’ego ou l’Esprit de son moi.

Le plus grand mal qui a été… Le plus grand mal, dans un sens psychique, qui a été imposé, forcé sur la conscience de l’Humanité, ça a été la conscience spirituelle ou religieuse d’un Dieu. Le concept d’un Dieu ou le concept de Dieu, ou le concept d’une autorité suprême sur la conscience de l’Homme, c’est une anomalie universelle d’un tel niveau qu’il est impossible à un être humain de pouvoir penser en dehors de cette réalisation, tant qu’il n’a pas pris conscience de l’Esprit du moi ou de l’Esprit de son ego, et commencer lentement à défaire le temple qui jusqu’ici, pendant l’involution, avait été construit pour l’amenuisement de sa conscience et la diminution de sa liberté.

Bien qu’on puisse, qu’on soit obligé de dire sur un plan général ou sur un plan universel, sur un plan politique, sur un plan mondial que les religions sont nécessaires, la seule raison pour laquelle les religions sont nécessaires, c’est parce qu’elles ont antidaté la conscience universelle de l’Homme, donc elles sont venues avant le moment où l’Homme pouvait finalement prendre conscience de lui-même.

Et pendant ce grand espace de temps, cette grande tyrannie historique, les forces astrales ont réellement envahi la conscience de l’Homme, l’Homme a perdu conscience de lui-même, et automatiquement n’a jamais pu… Pouvoir, comprendre, saisir la réalité de l’Esprit de son moi, de sorte que l’Homme aujourd’hui n’a aucune identité ! Et il est laissé seul à sa lutte existentielle sans pouvoir jamais amener la guerre en dehors de sa propre conscience psychologique et la faire sur le plan psychique de son être, où ayant conscience des autorités ou de l’autorité psychique qui manipule son ego, il ne peut plus aujourd’hui, ou il ne pouvait pas dans le passé prendre contrôle de sa destinée. Mais avec l’évolution, ça va changer.

Quand on regarde ce que nous avons fait sur la Terre en cent ans, en science pure, en science mécaniste, nous pouvons nous imaginer ce que nous allons faire en science pure, sur une base de mille ou deux-mille, ou trois-mille ans ! Alors c’est la même chose sur le plan de l’évolution, sur le plan psychique, sur le plan de l’évolution de la conscience de l’Homme.

Il ne faut pas croire qu’aujourd’hui à la fin du vingtième siècle, nous avons épuisé toutes nos ressources psychologiques, toutes nos ressources psychiques et que nous avons cessé de pouvoir étendre notre liberté à tous les plans, sur tous les plans, et à tous les horizons de la conscience possible de l’Homme. L’Homme est un être de lumière, c’est un être qui saura avec le temps s’affranchir, mais il ne pourra le faire que dans une condition uniquement personnelle, c’est-à-dire totalement déraciné de cette mémoire de la race qui a astralisé sa conscience, pulvérisé son moi et fait de lui un être, une créature du “bon Dieu”, pendant des siècles.

Le problème avec les philosophies, les religions, autrement dit les systèmes qui enseignent à l’Homme ou qui donnent à l’Homme des doctrines de vie pour se donner ou se garder un pouvoir temporel sur sa psychologie personnelle, c’est que ces systèmes-là, ces institutions, ces idéologies n’ont aucune réalité. Elles sont simplement fondées sur les aspects astraux de la conscience spirituelle de l’Homme. Et elles n’ont aucune validité à long terme, si ce n’est qu’en fonction d’une petite segmentation ou d’un petit segment de l’histoire humaine qui peut durer deux, trois, quatre-mille ans, avec toutes ces variations, toutes ces manifestations, toutes ces reniements et tous ces renouements, pour la recherche d’une vérité quelconque.

Mais l’Homme s’apercevra avec le temps que la vérité est le fossoyeur de la conscience, que la vérité est l’empire à travers lequel le mensonge se fait roi, et l’Homme découvrira avec le temps que la vérité est une illusion, de la même manière que le mensonge est une illusion. Et de là, il sera obligé de passer à la conquête de sa psyché, c’est-à-dire en arriver au constat universel de sa conscience, ce que nous appelons aujourd’hui le réel, la conscience du réel, où l’Homme deviendra libre, mais cessera d’avoir besoin d’un libre arbitre que la philosophie lui avait imposé, pour que sur le plan de l’ego il puisse avoir l’impression d’être libre.

C’est pour ça que le concept de l’Esprit de l’ego est important, parce que l’Homme est arrivé à un point dans son mouvement, dans l’interlocution de sa conscience personnelle, avec un système de vie extrêmement vaste qu’on appelle le monde matériel ou qu’on appelle le monde psychique, l’Homme est arrivé à un point où il a besoin de constater l’universalité de sa conscience et la qualité fondamentalement unique de son être, de son moi, en relation avec des doctrines de vie ou des lois de vie extrêmement occultes qui font partie de la structure mentale de sa conscience, et de son habilité d’interposer dans sa vie des formes de pensées qui sont à l’origine de la structure de son moi, mais qui vont beaucoup plus loin que la simple manifestation réfléchie de son ego ; c’est-à-dire la communication télépathique avec des plans, des mondes, des univers de vie qui sont à l’origine de la formation de l’âme et aussi à l’origine de la formation de la pensée.

Donc l’Homme a beaucoup de choses à apprendre en ce qui concerne l’évolution de son être, le statu quo de sa conscience et l’empire universel de l’Humanité qui n’est pas encore sur la Terre, manifesté. Nous n’avons aucune idée aujourd’hui à la fin du vingtième siècle de la puissance de la pensée.

Nous savons que la pensée, de par sa manifestation, crée dans la conscience des Hommes inconscients, des Hommes endormis, des remous qui à un niveau ou à un autre éveillent son ego, mais nous n’avons pas conscience de la puissance de la pensée, parce que nous n’avons jamais réalisé que l’Homme a le pouvoir sur le plan matériel de manifester son ego, autrement dit l’Esprit de son ego, d’une manière tellement, tellement universelle que la mémoire de la race s’assoupit, s’endort devant lui, et que l’Homme ne peut plus ensuite réfléchir à ce qui a été donné, ce qui a été transmis, ce qui a été dit, parce qu’à un certain niveau de conscience supramentale sur la Terre, la mémoire de l’ego ne peut plus enregistrer les données d’une conscience systémique qui fait partie du renouvellement de l’Esprit dans la matière à travers un mental ou un cerveau qui n’est que le transporteur temporaire d’une puissance créative.

C’est pour ça que l’étude de l’Esprit de l’ego est une étude fondamentale pour la construction d’une dynamique psychique qui permettra à un Homme un jour de relever le défi de sa conscience mortelle, comprendre les mystères, et finalement interroger les dieux concernant la systématisation de son intelligence, le pouvoir de son incarnation, la distribution aussi de l’incarnation à travers les différentes races et la formation ou la formulation des besoins systémiques pour la création d’une civilisation sur la Terre qui, dans le fond, devait naître simplement pour une chose : Relever le défi du sommeil des âmes qui depuis très longtemps fut le résultat de l’impuissance de l’âme de s’autocorriger dans une évolution non voulue par des êtres de lumière qui n’appartiennent plus à notre systémique, à nos systèmes de vie, mais font partie de systèmes extérieurs avec lesquels nous sommes complètement en désaccord, c’est-à-dire non harmonisés, c’est-à-dire incapables de communiquer avec.

Donc l’Homme vit réellement en quarantaine sur une planète à l’extérieur du système solaire, à l’extérieur de la galaxie sur le petit coin de la galaxie, mais il ne réalise pas qu’en réalité, il est un être universel et que simplement sa corporalité physique, simplement sa dimension physique lui donne l’allure qu’il est petit ou qu’il est créature ! Alors qu’en réalité, il est un être de lumière à pleine mesure et qu’il est essentiellement capable de communiquer par télépathie avec les différents plans de vie astrale ou mentale, et qu’en réalité, il n’a besoin d’aucune autorité au-dessus de lui pour lui faire comprendre, pour lui donner la mesure des assises systémiques qui sont à la base de la construction des univers visibles et invisibles.

Lorsque l’Homme prendra conscience de l’Esprit de l’ego, il prendra conscience de trois choses. Premièrement, il prendra conscience que l’Esprit n’est pas une unité de conscience séparée de la sienne, mais que l’Esprit est une unité de conscience réglée au même taux vibratoire que son ego, que son moi, et c’est cette régulation qui lui donne en tant qu’être sur la Terre le privilège de penser, donc d’appartenir à une catégorie de conscience que nous appelons Humanité en “contradistinction” avec d’autres catégories de conscience qu’on pourrait appeler animales.

Et c’est la nature de cet Esprit de l’ego qui permet à l’Homme de formuler, selon son niveau d’évolution, selon le temps de son évolution, selon sa capacité créatrice, selon sa liberté d’Esprit, selon l’absence de crainte qui régit sa pensée, c’est ça qui permet à l’Homme de finalement définir la réalité et de pouvoir avec le temps s’instruire, autrement dit communiquer avec des intelligences unitaires qui ne font pas partie du grand programme d’incarnation sur la Terre.

Et lorsque l’Homme pourra faire ceci, il aura finalement établi un pont entre lui-même en tant que mortel et d’autres niveaux de vie qui sont à la source de sa pensée. Et l’Homme deviendra un être systémique, et automatiquement même s’il est incorporé dans une matérialité, n’appartiendra plus à la mémoire de la race. N’appartenant plus à la mémoire de la race sur la Terre, il sera libre des Hommes sur le plan psychique, bien qu’il puisse contenir avec le reste des Hommes sur le plan matériel.

Mais sur le plan psychique, l’Homme sera libre de la conscience de la race, parce qu’il sera obligé pour finalement vibrer – c’est-à-dire pour finalement exercer son droit à connaître, à savoir – il sera obligé de communiquer par télépathie avec des intelligences qui ne sont pas de la conscience de l’Homme, qui ne font pas partie de la conscience de l’Homme, et qui ne font pas aussi partie de ces êtres qui s’incarnent et qui meurent et qui retournent dans l’astral, mais qui sont des êtres systémiques totalement libres de la réincarnation, et totalement en relation, harmonisés avec lui, dans la mesure où il aura la capacité de sentir en lui cette vibration qui lie les rivages de l’infinité avec les terrains ou les lacs extrêmement brumeux de l’expérience mortelle sur le plan matériel.

Lorsque l’Homme aura cessé de craindre, lorsque l’Homme aura la capacité de pénétrer les mystères, d’étudier les mystères comme il étudie la matière, l’Homme sera un être affranchi. Et à partir de ce moment-là, il aura conquis finalement le dernier passage de son incarnation, c’est-à-dire la crainte de Dieu. Il ne faut jamais oublier que la crainte de Dieu a été inspirée par les religions, et que les religions sont les grandes manufactures de l’inquiétude existentielle, que les religions sont à la source, à l’origine même de l’impossibilité de l’ego de se situer en relation universelle avec les forces qui dirigent l’évolution, les forces qui créent et les forces qui détruisent.

Et à cause de ceci, l’Homme a été obligé de vivre une période que nous appelons l’involution, c’est-à-dire une période où il fut obligé à l’âme de cesser d’être responsable d’elle-même afin que l’ego puisse, pour une raison ou une autre, parachever sa période d’endormitoire sur un plan où la mémoire de la race devenait reine et l’Homme devenait esclave.

L’Esprit de l’ego est une puissance naturelle de la lumière de l’Homme. L’Esprit de l’ego est une façon à l’Homme de prendre conscience des forces qui font ingérence dans son ego, dans son moi. L’Esprit de l’ego est cette partie de lui qui est libre mais dont il n’a pas conscience parce qu’il est trop imbu de lui-même, c’est-à-dire il a trop l’impression d’être intelligent et il met trop de valeur dans son intellect, c’est-à-dire dans cette partie de l’intelligence qu’il convient d’appeler essentiellement “intellect” pour le besoin de la cause.

Alors qu’en réalité, dans l’intellect l’intelligence n’existe pas, il y a simplement la formulation à plusieurs exemplaires et à plusieurs niveaux d’une mémoire raciale très très développée, permettant à l’ego par réflexion de se croire intelligent, alors qu’en réalité, l’intelligence est libre et n’a aucun besoin de mémoriel pour se manifester. Mais ça, ça fait partie des conditions de l’involution, ça fait partie des miroirs de l’involution, ça fait partie des doctrines de l’involution.

L’Homme en est la manifestation, il en est le pourvoyeur, il en est l’esclave, il en est le support, et pour cette raison il n’a aucune identité, quel que soit son ego, son niveau d’éducation, quelle que soit l’étendue de sa mémoire, quelle que soit l’autorité que les institutions ont bien voulu lui donner, à travers les diplômes qui font partie de la force intellectuelle de la connaissance réfléchie.

L’Esprit de l’ego est une vibration, une source de lumière d’intelligence, une partie seulement de la totalité réelle de la conscience systémique de l’Homme. L’Esprit de l’ego est une manifestation à une petite échelle de ce que l’Homme est à une grande échelle, tout ceci à cause de sa corporalité, tout ceci à cause du fait qu’il ne peut pas dans un même temps saisir sa conscience systémique et sa conscience planétaire en même temps. Sinon il mourrait, il n’aurait aucune raison de vivre sur le plan matériel, donc il y a dans l’Esprit de l’ego, des limites. Mais ce ne sont pas des limites créatives, ce sont simplement des limites structurelles, nécessaire à la formulation du moi, simplement pour ou dans le but d’éteindre dans la conscience de l’Homme les différentes réflexions qui rendent son frère aveugle, esclave de la mémoire de la race.

Mais en réalité, cet Esprit de l’ego est une conscience infinie à laquelle l’Homme en tant qu’ego peut participer à une petite ou à une grande échelle, dépendant de son niveau d’évolution ! Mais dans la nature même de cet Esprit, sur le plan vibratoire de ce mouvement d’énergie, il n’y a aucune limite puisque l’ego n’est plus présent dans la formulation de cette symphonie qui existe entre la matérialité et l’Invisible. L’Esprit de l’ego, c’est ou ce sera, si vous voulez, pour l’Homme, la première étape de la destruction dans sa vie matérielle de l’impression d’être.

Une fois que l’Homme sera dans l’Esprit de son ego, l’impression d’être n’existera plus chez lui, il sera simplement. L’impression sera éliminée puisque la réflexion n’existera plus, et que l’Homme finalement pour la première fois depuis l’involution sera dans une mesure ou dans une autre, capable d’interpeler à volonté les forces universelles occultes de sa conscience systémique pour venir à l’aide dans la déconstruction de sa pensée planétaire.

Une fois que l’Homme aura bénéficié d’une déconstruction de sa pensée planétaire, lorsqu’il saura, il pourra par lui-même déconstruire sa pensée planétaire, il pourra dans un même moment, dans un même mouvement, construire une pensée systémique, et on n’a aucune idée où il pourrait aller, jusqu’où il pourrait aller un jour.

Nous pouvons avoir une idée dans ce sens que l’Homme certainement un jour, dans un certain temps, lorsqu’il aura avancé, transmuté, corrigé les erreurs de l’involution, l’Homme sera capable de réellement communiquer par télépathie avec les Hommes, comme il saura communiquer par télépathie avec les invisibles. Et à ce moment-là il pourra facilement reconnaitre ce qui est réel et on ne pourra plus lui imposer de doctrine, d’idéologie, parce qu’il sera totalement au-dessus de la mémoire de la race.

Ayant compris les limites de la mémoire de la race, il sera libre et il pourra à ce moment-là entrer dans la mémoire universelle et réellement conquérir les hauts sommets du savoir, c’est-à-dire les aspects des mystères qui ont toujours forcé l’Humanité à se créer un Dieu, afin de pouvoir d’une manière silencieuse répondre à des questions brûlantes que l’ego ne pouvait pas par lui-même développer. Parce qu’il avait la crainte de s’opposer ou de lutter contre une entité divine, si vous voulez, qu’il considérait comme parfaite, alors qu’il n’existe pas dans le cosmos systémique aucune entité parfaite, bien qu’il y ait plusieurs et beaucoup d’entités très très développées, très perfectionnées, mais aucune de ces entités n’existe sous le parapluie d’une unité systémique irréconciliable avec la vie dans sa totalité, comme ce fut le cas d’un Dieu, que nous avons voulu adorer pendant des siècles.

Donc, de la même façon que sur la Terre nous avons des gouvernements, nous avons plusieurs unités à travers les gouvernements qui gouvernent, nous avons des députés, nous avons des présidents, nous avons des gens ou des ordres de conscience à différents niveaux, il en est de même dans l’invisible, nous avons des gouvernements. Sur le plan astral nous avons des gouvernements, dans le monde de la mort il y a des gouvernements, dans le monde mental il y a des gouvernements, et tout est gouverné, tout est gouvernable !

Il n’existe aucune situation systémique, planétaire, invisible, qui demande ou qui impose, ou qui voudrait imposer l’unité cosmique systémique d’une conscience universelle qui paternalise, de par sa réalité, la totalité des êtres affranchis ou forcés de passer au stage de l’involution, au stage de la périgrination des âmes, au stage de l’incarnation. C’est une illusion qui a été créée par les Églises, c’est une illusion qui a été créée par le passé par les religions !

Et cette illusion-là sera détruite par l’Homme lui-même, car seul l’Homme peut tuer Dieu, Dieu ne tuera jamais l’Homme. Tant que l’Homme ne pourra pas dans sa conscience tuer Dieu, c’est-à-dire éliminer le besoin psychologique, émotionnel, infantile, d’une entité paternelle qui surveille son évolution, qui est ni bonne ni mauvaise, l’Homme ne pourra pas en arriver à se construire ou à prendre conscience, si vous le voulez, de l’Esprit de son ego !

Parce qu’en tant qu’ego, en tant que mortel, il aura refusé la lutte finale et l’affranchissement de sa conscience personnelle, par rapport à une divinité techniquement universelle qui n’existe pas, mais qui fait partie de la mémoire de sa race, donc du besoin chez le mortel d’appartenir à une infinité qui est silencieuse peut-être, invisible certainement, mais techniquement… Techniquement bonne ou de bonne volonté par rapport à lui.

Et tant que l’Homme n’éliminera pas cette condition cette illusion, cette fantasmagorie qui fait partie de l’involution, il ne pourra jamais connaître, savoir, expérimenter l’Esprit de l’ego, et à cause de ceci il fera partie de l’involution. Lorsqu’il mourra il retournera en conscience astrale, mais il ne connaîtra pas la conscience morontielle, c’est-à-dire ce plan de conscience faisant partie de l’évolution de ces Hommes qui au cours de leur affranchissement de la mémoire de la race, auront finalement conquis la crainte occulte qui est inculquée, installée dans le centre de l’âme par la voix de la mortalité.

L’Esprit de l’ego est une structure personnelle et universelle à la fois. Un Homme qui est dans l’Esprit de l’ego, qui avance dans l’Esprit de l’ego, il avance avec tous les Hommes qui sont dans l’Esprit de l’ego dans un même temps, c’est-à-dire que tous les Hommes qui sont dans l’Esprit de l’ego, qui ont conscience de l’Esprit de l’ego peuvent facilement comprendre la même chose, bien qu’ils ne peuvent pas nécessairement avoir la même capacité créative. Ils peuvent comprendre la même chose, parce que tout est universel, mais ils n’ont pas nécessairement la même conscience créative, la même puissance créative, parce qu’ils ne sont pas arrivés au même niveau de développement dans leur relation avec l’abolition de la crainte.

Vous savez qu’est-ce que c’est la crainte ? La crainte, c’est la séparation du mortel avec l’Esprit de l’ego. Donc si on prenait n’importe quel Homme sur la Terre et qu’on regardait la relation qu’il a avec l’Esprit de son ego, nous aurions une mesure de sa crainte. Moins il y a de relation entre l’Homme et l’Esprit de l’ego, plus il y a de crainte, parce que l’Homme est obligé de remplacer l’Esprit de l’ego par une certaine liaison avec l’Esprit de la race.

C’est pour ça que la mémoire subjective, la mémoire de la race… Je ne parle pas de la mémoire concernant les chiffres, concernant les choses nécessaires pour vivre, mais je parle de la mémoire qui est nécessaire chez l’Homme pour donner substance à sa conscience de vie, sa conscience personnelle, sa conscience animale, sa conscience mortelle, cette mémoire existentielle, tout ce qui fait partie de lui en tant qu’ego et qui est nécessaire pour qu’il ne perde pas son Esprit.

Cette mémoire elle fait partie de l’involution, et tant que l’Homme ne sera pas libre de cette mémoire, il ne pourra pas avoir une mesure de l’Esprit de l’ego parce qu’il y aura en lui trop de crainte, et c’est ce que la mémoire de la race crée, elle crée de la crainte parce qu’elle force l’ego en tant que conscience unitaire, de se lier d’amitié avec le reste des Hommes afin de pouvoir protéger sa vie matérielle.

Alors qu’en réalité, si l’Homme était dans une conscience universelle systémique où la mémoire de la race est à un minimum, et où elle ne s’emploie pas à créer en lui le miroitement dont il est en tant qu’ego, esclave, l’Homme serait libre ! Il serait avec les Hommes, il se mélangerait avec les Hommes, il travaillerait avec les Hommes mais il serait libre des fantasmagories des Hommes, des fantasmes des Hommes, des fantasmes des idéologies humaines, des fantasmes des religions. Et automatiquement, s’il était à plusieurs unités sur la Terre, la civilisation telle que nous la connaissons aujourd’hui n’existerait plus, elle serait instantanément renversée, parce que les Hommes ne pourraient pas supporter des idéologies qui iraient à l’encontre de sa réalité.

Donc ceci nous donne une idée jusqu’à quel point la mémoire de la race, bien qu’elle fût nécessaire pour l’incubation de l’Humanité, le développement des religions, le développement des civilisations, le développement des États-Nations, la restructuration démographique des peuples et la distribution des peuples dans le monde pour un meilleur emploi des exercices matériels, il demeure quand même que l’Homme fut pendant des siècles utilisé par les forces astrales, et maintenu dans un momentum de pensées tellement, tellement primitif, qu’aujourd’hui à la fin du vingtième siècle, bien que nous soyons très très avancés en science, sur le plan psychique nous sommes absolument primitifs, absolument sans capacité de pouvoir déterminer d’où nous venons, où nous sommes et où nous nous en allons dans tout le grand voyage, dans toute la grande expérience systémique de l’Humanité en évolution.

Et même aujourd’hui, avec toutes nos sciences, notre chimie, nos mathématiques, notre aéronautique, notre médecine, nous sommes encore des êtres rattachés plus ou moins à des doctrines, des idéologies religieuses, spirituelles, qui sont tellement, tellement naïves, tellement stupides, fondées sur des principes de croyance tellement aberrants, qu’un jour viendra où l’Homme prenant conscience de cet état d’esprit sera forcé de rejeter son passé et de finalement reprendre conscience ; c’est-à-dire se reprendre en main, épouser sa conscience universelle à travers la prise de conscience de l’Esprit de son ego, parce que c’est à travers la conscience de l’Esprit de son ego que l’Homme en arrivera à avoir une conscience universelle et mettre de côté toutes ces flâneries qui firent partie de son expérience involutive.

On ne peut pas amener un cheval à boire, mais un jour le cheval aura suffisamment soif qu’il viendra à boire par lui-même. L’Esprit de l’ego pour l’Homme, c’est une capacité créative émanant d’un mental universel faisant partie de sa conscience systémique. “Conscience systémique” veut dire : Conscience libre du plan de la mort, autrement dit non influencée par des entités astrales ou des esprits de basses vibrations. À partir du moment où l’Homme fonctionnera sur la base d’une conscience morontielle, d’une conscience universelle et systémique, il n’aura plus à se défendre contre la connaissance de l’involution.

Il n’aura qu’à construire les nouveaux remparts de l’évolution, et à ce moment-là il sera libre parce qu’il aura finalement compris que l’Esprit de son moi ou l’Esprit de son ego est la partie, l’étincelle fondamentale de sa conscience qui fut à l’origine le grand constructeur de son âme, c’est-à-dire de sa capacité de se remémorer le passé. Un jour l’Homme comprendra que l’âme n’existe qu’en tant que mémoire, que l’âme n’existe pas en tant qu’intelligence.

Et lorsque l’Homme aura compris que l’âme n’existe qu’en tant que mémoire, qu’elle n’existe pas en tant qu’intelligence, il sera forcé d’aller plus loin dans sa conquête, d’aller plus loin dans sa découverte – je ne dis pas de sa recherche – de sa découverte ! Et lorsqu’il aura suffisamment pris conscience des différents niveaux de vie, de réalités qui font partie de son devenir, il verra que l’âme est simplement mémorielle, que l’âme fait partie de toute l’information accumulée pendant des siècles et des siècles de cette expérience dans le matériel, et qu’en réalité, la seule partie de lui-même qui vaut la peine de survivre à la mortalité, c’est l’Esprit de son ego. Et cet Esprit de son ego existe, évolue et est présent sur le plan morontiel, mais ne fait pas partie du plan astral de la mort.

L’Homme doit comprendre, même quand il est dans la vie matérielle, sur le plan matériel, l’Homme doit comprendre qu’est-ce que c’est la mort. Qu’est-ce que ça veut dire la mort ? La mort c’est un plan de vie qui coexiste avec la matérialité. La mort c’est un plan d’existence qui évolue en dehors de la conscience de l’ego. La mort c’est un monde, c’est un espace psychique aussi valable que notre plan ici. Il n’y a pas de différence d’ailleurs, entre la mort et notre plan ici, puisque lorsque l’Homme passe du plan matériel au plan de la mort, il amène avec lui toute sa mémoire, tout son disque dur, toute son âme, et que sur ce plan il continue à évoluer ou il continue à prendre conscience du besoin de revenir une autre fois peut-être, deux autres fois peut-être, dans la matérialité, pour perfectionner son rapport avec quoi ? Son rapport avec la vie future.

Qu’est-ce que c’est pour un mort, la vie future ? Qu’est-ce que c’est pour un être matériel, la vie future ? La vie future, c’est un état de conscience qui permettra un jour à l’Esprit de l’ego de se libérer, de ne plus avoir besoin de la mémoire de l’âme pour constituer en soi-même une unité de conscience systémique, à partir de laquelle l’Homme sera totalement libre, et à partir de laquelle l’Homme n’appartiendra plus à la race humaine, c’est-à-dire à la cinquième, à la sixième ou à la septième race-racine.

Un jour l’Homme n’appartiendra plus à ces races parce qu’il sera affranchi de la pérégrination du mouvement vers la matière. Il sera affranchi du besoin de s’incarner sur une planète qui est extrêmement limitée, par le fait qu’il a été décidé il y a des milliers, et des milliers, et des milliers d’années, que l’âme devait passer par la matérialité pour pouvoir exercer un jour sur le plan matériel un rôle sans équivoque, un rôle exactement égal avec les êtres qui l’avaient originalement créé.

Et c’est la raison pour laquelle l’Homme est sur la Terre, mais dans tout ce long processus de l’involution, où l’Homme fut sur la Terre, à partir de ses balbutiements en tant qu’être jusqu’à sa plus grande, sa dernière modernité, l’Homme n’a jamais saisi, n’a jamais compris le besoin de se libérer de l’empire du mal, c’est-à-dire de l’empire astral sur sa conscience. Pourquoi ? Parce que l’Homme n’avait jamais conscience de l’Esprit de son ego, parce que le contact télépathique avec le plan morontiel n’avait pas été établi, et qu’on avait passé pendant l’involution à travers des initiés de différents niveaux pour inculquer en lui des valeurs spirituelles ou des valeurs universelles qu’il ne pouvait pas réellement comprendre, parce qu’il y avait en lui trop de mémoire humaine.

Et lorsque l’Homme est trop affecté, trop affligé par la mémoire humaine, il n’est pas capable de se libérer sur le plan de l’âme. Vous n’avez qu’à regarder les grands débats, les grands cris, les grandes luttes, les grandes souffrances des peuples comme les peuples en Israël, les peuples en Palestine, ces grands peuples qui souffrent depuis des siècles, pourquoi ils souffrent tant ? Parce qu’ils sont totalement piégés par la mémoire de la race.

Vous n’avez pas à aller trop loin dans l’étude de la politique pour comprendre pourquoi le peuple Juif et les peuples Arabes, Palestiniens, souffrent tant, ils souffrent parce qu’ils sont prisonniers de la mémoire de la race. C’est la même chose pour les vieux peuples, les Hindous, les Pakistanais. Pourquoi en Amérique nous sommes si libres ? Non pas parce que nous sommes plus intelligents que ces peuples, nous sommes plus libres parce qu’il y a moins de mémoire en Amérique qu’il y en a en Europe, en Asie.

C’est pour ça que nous sommes plus libres. Ne cherchez pas les grandes réponses ! Ne cherchez pas les grands discours, nous sommes plus libres parce que nous avons moins de mémoire raciale. Et si jamais ces peuples viennent ici, émigrent, et apportent avec eux leur mémoire de race dans nos peuples, dans nos tempéraments, dans nos plaines, où la mémoire n’existe pas, nous aurons le même problème, la même problématique ! Parce que la mémoire a tendance à créer de la collusion, elle a tendance à créer un monde d’intelligence, elle a tendance à maintenir l’Homme dans l’esclavage de ses émotions.

Et si jamais vous êtes dans la politique ou si jamais vous êtes dans la formation professionnelle en Amérique, aux États-Unis ou au Canada, assurez-vous de laisser savoir à vos parlementaires que dans la mesure où les peuples viennent en Amérique, qu’ils viennent en Amérique pour travailler, qu’ils viennent en Amérique pour apporter ce qu’ils savent, ce qu’ils ont d’expérience créative.

Mais s’ils viennent en Amérique pour apporter leurs conflits régionaux, leurs conflits ancestraux, nous aurons en Amérique un jour ce que nous avons en Europe et dans les autres pays aujourd’hui. Autrement dit la mémoire de la race sera responsable pour la répétition des karmas universels, des karmas mondiaux, qui durent depuis que l’Homme est Homme ! Toujours voter pour des gens qui ont un peu ou suffisamment d’intelligence pour garder nos pays libres de la pollution ancestrale de ces peuples.

Que ces peuples viennent avec leurs talents, leurs belles intelligences, leurs belles éducations ou leurs grands sentiments, leur amour pour la liberté, mais qu’ils ne viennent pas pour apporter ici les fléaux de leur mémoire, parce que nous serons prisonniers comme eux et nous paierons comme eux le prix ! Ça fait partie des lois universelles. Nous pouvons facilement faire des erreurs dans la politique parce que nous ne connaissons pas les lois de conséquences.

Nous posons des gestes politiques aujourd’hui qui dans vingt ans, trente ans, quarante ans, deviendront néfastes, parce que nous voulons être élus. Il y a un terme qui devient de plus en plus populaire en Europe, nous l’appelons le compassionisme, c’est une nouvelle forme d’idéologie, c’est très dangereux le compassionisme, parce que dans le compassionisme, lorsqu’il y a des peuples qui souffrent, qui sont affectés par d’autres peuples plus puissants, nous allons toujours vers les peuples qui souffent le plus.

Et ce n’est pas parce qu’un peuple souffre ou en apparence souffre le plus, qu’il est en réalité plus correct dans sa façon de déterminer sa propre histoire. Il faut faire attention au compassionisme, et si nous avons trop de compassionisme au Canada et aux États-Unis – je ne crois pas que les Américains aient trop de compassionisme parce qu’ils viennent de se faire sauter le compassionisme il y a quelque temps à New York – mais que nous au Canada, nous ayons trop de compassionisme, nous nous retrouverons un jour dans des situations très très dangereuses, parce que nous ne comprendrons pas en réalité ce qui se passe dans l’âme de la race, ce qui se passe dans l’esprit de la race.

Et si nous ne comprenons pas ce qui se passe dans l’esprit de la race, la mémoire de la race, et que nous ne sommes pas capables d’arrêter à nos frontières les grands débits, les grandes larmes, les grandes souffrances de la race qui sont basées sur une mémoire trop vive, nous paierons cher ici de nos libertés, et un jour nous n’aurons plus de liberté. C’est un “à-côté” que je fais pour faire comprendre qu’il y a une relation entre la compréhension interne de l’Homme, la compréhension de son histoire, la compréhension de sa politique, et aussi la compréhension de l’intelligence.

Et si nous voulons nous associer avec une forme de compassionisme, à ce moment-là nous perdrons conscience de la raison pour laquelle nous avons formé ces nouveaux pays, ces pays libres de trop de mémoire ancienne. Et à ce moment-là nous serons comme les anciens peuples, comme les vieux peuples, et nous paierons le prix d’une nouvelle forme d’esclavage, parce que nous serons prisonniers encore dans nos pays de la crainte qui ancestralement a pollué les relations de ces anciens peuples.

Donc l’Esprit de l’ego, c’est une conscience universelle qui appartient à l’Homme, c’est une conscience universelle qui fait partie de l’Homme, c’est une conscience universelle qui est totalement libre de la mémoire de la race. Et la raison pour laquelle la conscience évolutive évoluera ou se développera chez l’Homme en relation avec le développement de l’Esprit de l’ego, c’est parce que c’est l’Esprit de l’ego qui permettra à l’Homme finalement de s’affranchir de la conscience psychologique de l’involution.

Comment définir l’Esprit de l’ego ? Bon, on peut dire beaucoup de choses, on peut dire que l’Esprit de l’ego, c’est la liberté créative de l’Homme, on peut dire que l’Esprit de l’ego, c’est une plateforme mentale totalement déracinée de la conscience de la race. On peut dire que l’Esprit de l’ego, c’est la partie créative de l’Homme qui n’est plus empêchée par la réflexion.

On peut dire que l’Esprit de l’ego, c’est la capacité de l’Homme de pénétrer les mystères de sa propre conscience ou les mystères de la race, et de finalement voir à travers l’involution la nécessité historique du développement de l’ego, mais le besoin à un certain moment d’abollir complètement les structures qui ont fait de lui un monstre, c’est-à-dire une unité de conscience incapable de se voir et incapable de dénicher, de régler sa lutte avec une entité divine qu’on a appelée pendant l’involution Dieu, entité ou concept qui a servi simplement de nous garder prisonniers de notre propre impuissance.

Il n’y a aucune entité à quelque niveau que ce soit, que ce soit sur le plan astral – je ne parle même pas du plan matériel – que ce soit sur le plan astral des âmes, que ce soit sur le plan morontiel ou mental des entités systémiques, il n’y a aucune entité qui puisse, qui soit capable d’imposer à l’Homme la notion de créature. Donc si la notion de créature ne peut pas être installée, imposée à l’Homme, je parle de l’Homme conscient, pourquoi elle s’impose à l’Homme inconscient ?

Elle s’impose à l’Homme inconscient parce que lui-même en tant qu’individu endormi, sans conscience, se laisse piéger par des doctrines, par des idéologies, qui font partie des lois de domination et qui techniquement font partie du principe luciférien sur la Terre qui est à l’origine du développement de l’ego et de la structure mentale de l’Homme en réflexion.

Notre expérience dans la lutte, notre expérience dans la confrontation avec des entités de différents niveaux, nous a démontré pendant une trentaine d’années, une grande partie de notre vie, qu’il n’y a aucune réalité au-dessus de l’Homme qui a le pouvoir de s’installer dans sa conscience et d’encrypter dans son ego la notion d’une souveraineté absolue. Aucune !

À moins que l’Homme ne se laisse endormir, ne se laisse posséder par des notions qui viennent de plans inférieurs et qui résultent de son incapacité, en tant qu’être, de se libérer de son émotivité animale qui le garde prisonnier de la mémoire de la race, parce qu’il a crainte de faire face aux mystères de sa propre conscience. L’Homme un jour fera face à sa propre conscience, et à ce moment-là la recherche personnelle n’existera plus. L’Homme ne peut pas se rechercher toute sa vie, c’est de la connerie ça !

On se recherche, on va aux Indes, on va à l’église, on lit, on fait des démarches, il faut que l’Homme cesse un jour de se rechercher. Il est total. Il n’a pas besoin de se rechercher. Il y a quelqu’un dans un séminaire qui me posait la question la semaine dernière : “Monsieur Bernard, qu’est-ce que c’est la pierre philosophale, je cherche la pierre philosophale”… ? Je lui dis : “Vous allez chercher longtemps mon cher, la pierre philosophale”… !

Tout le monde cherche la pierre philosophale depuis des siècles, le symbole est intéressant, il cherche la pierre philosophale !… Je l’ai dans le cul, la pierre philosophale ! (rires du public). Excusez-moi ! Et on se dore la pilule, on se dore la pilule ! On fait pitié, on fait réellement pitié ! Et vous savez pourquoi on fait pitié ? Parce qu’on fait confiance. C’est pour ça qu’on fait pitié. On fait confiance à ceux qui parlent de pierre philosophale, on fait confiance à ceux qui parlent de Dieu, on fait confiance à ceux qui parlent de foi en Dieu. C’est fini ? On va ranger la machine ! (rires du public).

mise à jour le 21/08/2024

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