Psychologie évolutionnaire 141
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Un phénomène qui devient de plus en plus universel, surtout dans le monde occidental, dans le monde moderne, dans le monde affecté par la modernité : Le célibat ! Pendant des siècles, nous avons été plongés dans une culture religieuse, ensuite au dix-septième siècle, dix-huitième siècle, évolution française, nous sommes entrés dans une sorte de culture philosophique qui, au vingtième siècle, s’est mélangée avec une culture idéologique en Europe ; et maintenant dans le monde, à cause de la modernité nous entrons dans une culture psychologique.
Mais ce n’est pas parce que nous entrons dans une culture psychologique que l’homme et la femme se rapprochent, au contraire, l’homme et la femme vont se séparer, prendre distance l’un de l’autre, et la découverte, la formation du couple, la formation d’une relation intime, joyeuse, plaisante, long terme, va devenir de plus en plus difficile dans les nations affectées par la modernité, mais surtout par la culture psychologique.
Parce qu’il y a des peuples qui vivent la modernité, le Japon par exemple, ils vivent la modernité, mais ils ne vivent pas de culture psychologique comme nous dans l’Occident, culture psychologique qui est extrêmement présente et qui n’est pas la solution au problème du couple ou au problème du célibat, pour la simple raison que même si dans le monde occidental nous sommes extrêmement psychologiques, nous discutons, nous parlons, nous communiquons, nous analysons, il y a beaucoup d’inconscience dans notre culture psychologique.
Et c’est à cause de l’inconscience de cette culture psychologique que les couples vont se former difficilement et que les hommes et les femmes vont vivre de la distance pendant un certain nombre de générations, et surtout jusqu’à ce que l’homme et la femme en arrivent à s’individualiser d’une manière consciente, mais ça, c’est sur une base extrêmement individuelle.
Donc on ne peut pas réellement considérer la psychologie, par exemple, évolutionnaire, que j’ai créé depuis trente ans, comme étant la solution pour l’Humanité. C’est une solution personnelle ! Personnelle ! Parce qu’à partir du moment où l’Homme entre dans une culture, dans une conscience psychologique évolutionnaire, qu’il développe une psychologie évolutionnaire, il commence à ajuster sa psychologie culturelle qui est extrêmement polarisée, à l’intérieur de laquelle il n’y a pas d’identité de l’individu et à l’intérieur de laquelle les conflits qu’on veut résoudre se résolvent difficilement, parce qu’il n’y a pas suffisamment de conscience chez l’Homme. Alors que dans une psychologie évolutionnaire, la conscience permettra à l’Homme éventuellement de pouvoir réellement répondre à ce problème de célibat.
Mais le grand responsable du célibat dans le monde, c’est l’homme, ce n’est pas la femme ! Et je vais faire une séparation ce soir entre la psychologie évolutionnaire dont je parle, autrement dit le système avec lequel je travaille, et la psychologie culturelle à l’intérieur de laquelle nous sommes plongés dans le monde et qui nous crée autant d’angoisse aujourd’hui que nous en avions il y a vingt-cinq, trente, quarante ans !
Il y avait un article chez Le POINT où on parle de dix millions de célibataires en France. Qu’il y ait dix millions de célibataires en France, ça se comprend. Les Français étant aussi chiants qu’ils sont (rires du public), c’est normal qu’ils ne s’entendent pas. C’est normal. Donc ça, c’est leur problème, ils devront traiter avec ce problème-là, et comme les femmes en France disent : “Quand je suis seule, je veux être avec quelqu’un, quand je suis avec quelqu’un je veux être seule”.
Alors, quelque part dans le cours de l’évolution, il faudra que ça se règle, mais tout ça pour démontrer qu’une culture psychologique très très développée, ça menace le couple. Si l’homme… Et je parle surtout de l’homme, parce que pour moi dans mon optique, l’homme est celui qui manque beaucoup dans sa relation avec la femme parce que l’homme ne réalise pas que la femme elle est bonne, la femme en soit elle est bonne, elle n’est pas parfaite mais elle est bonne.
Tandis que l’homme lui, il est con, il est réellement con. Donc il va falloir que l’homme à l’intérieur de sa culture psychologique s’enligne, réalise, regarde, regarde la femme, se regarde lui-même et en arrive éventuellement à apprendre à aimer la femme. Mais son potentiel d’amour pour la femme il est extrêmement réduit, il est extrêmement limité parce qu’il est con. Mais pourquoi l’homme est con ?
Je fais une lecture, comme ça vous ne m’accuserez pas d’être partial (rires du public). Ils disent que l’homme est con parce qu’il ne sait pas qu’est-ce que c’est l’amour. Il pense qu’il sait, il pense parce qu’il peut faire l’amour avec son “machin”, que c’est l’amour. Il pense que c’est ça que la femme aime, c’est tout son monde ! L’homme est con. Ils disent : L’homme n’a pas de maturité par rapport à la femme, il a la maturité par rapport au monde, par rapport aux armements, les guerres, les systèmes, la création des grandes architectures, mais par rapport à la femme il n’a pas de maturité. Pourquoi ? Parce qu’on ne lui a jamais dit qu’il était con (rires du public).
L’Église ne lui a pas dit qu’il était con, au contraire ! Dans le temps de l’Église, dans le temps de la culture religieuse, c’était lui le prince. Dans le temps des philosophes, c’était lui le grand philosophe, le penseur. Mais il y a des changements dans le monde, il y a des bouleversements dans le monde, les temps modernes, la femme qui travaille, et la femme qui en a ras-le-bol de se faire chier, de se faire dominer.
Le problème de l’homme, ils disent : C’est la domination de la femme. Un homme qui ne domine pas la femme, qui ne la domine pas, qui échange avec elle, qui est en relation avec elle, qui respecte son Esprit, n’a pas de problème de couple. Mais l’homme qui domine la femme, aujourd’hui, vingtième siècle, vingt-et-unième siècle, à l’intérieur d’une culture psychologique, il va finir sur le tas. Il va s’ennuyer ou il va courir !
À soixante ans, il va regarder pour voir s’il peut avoir de l’aide parce que son corps va dépérir ! Il ne voudra pas être seul à soixante, soixante-cinq, soixante-dix ans, mais la femme ne sera pas intéressée à lui à soixante-dix ans. Donc l’homme c’est un con. Il faut savoir que l’homme est un con. Si vous ne partez pas de cette hypothèse, vous ne comprendrez jamais la femme. Je fais une lecture sur sa connerie. Ils disent qu’il est con, parce qu’ils disent : On ne lui a jamais démontré qu’il ne savait pas aimer, et savoir aimer à partir des plans, c’est respecter sa compagne, respecter sa femme, la respecter.
Ça veut dire quoi ça, respecter une femme ? Ils disent : Ça veut dire que si tu la prends, tu n’essaies pas de lui en imposer pour qu’elle puisse elle-même sortir, manifester ses ondes, sa vibration, son intelligence, sa sensibilité, ainsi de suite. Mais ils disent que la femme, elle a un rôle à jouer dans toute cette situation de célibat et de rupture des couples, puis tout. Elle a un rôle à jouer, la femme. C’est un rôle important. Elle doit cesser de croire qu’elle a besoin d’un homme dans sa vie. Ça ne veut pas dire qu’elle n’a pas de besoins ! Mais elle doit en arriver à pouvoir être autonome.
Émotionnellement, mentalement, physiquement, monétairement, la femme doit devenir autonome, parce que si elle ne devient pas autonome la femme, elle se sentira toujours obligée de se mettre sous l’aile d’un homme et c’est à ce moment-là qu’elle perd son levier, qu’elle perd son identité. Donc la femme a besoin d’être autonome et dans la société moderne, elle a l’occasion.
Ils disent : Le concept du prince charmant, c’est très dangereux. Le prince charmant, ce sont des notions qui éloignent la femme de son centre, qui empêchent la femme d’être autonome ! Vous avez des femmes qui aujourd’hui vont dans l’espace, des “ingénieures” qui vont sur la Lune, qui travaillent pour NASA, qui enseignent les mathématiques à Berkeley. La femme ce n’est pas une conne !
La femme doit se prendre en main et elle ne se prendra pas en main par rapport au mécanisme culturel de l’involution, culture religieuse, culture philosophique, culture idéologique ou culture psychologique, atrophiée, inconsciente. La femme va se prendre en main lorsqu’elle aura réellement compris l’importance de l’autonomie. Ce n’est pas parce qu’une femme est autonome qu’elle ne peut pas avoir d’homme dans sa vie, qu’elle ne veut pas avoir d’homme dans sa vie. Mais quand une femme n’est pas autonome, elle est en danger de devenir ou de demeurer servile, et quand une femme commence à être servile, c’est fini l’équilibre entre elle et l’homme. Et petit à petit la domination masculine prend place, et la femme en devient victime, et un jour le couple fracture.
Les gens voient trop de cinéma. Un homme qui veut avoir une relation, développer une relation avec une femme, s’il est sérieux, intelligent, et qu’il veut garder et maintenir cette relation aujourd’hui dans une culture psychologique, a fortement besoin de regarder s’il est niaiseux, s’il est con. Et si l’homme ne voit pas qu’il est con, il a un gros, gros, gros, gros problème. Il a simplement à demander à sa “blonde” (à sa femme) : “Est-ce que je suis con”… ? Elle va lui dire, elle connaît, elle connaît tout. Elle connaît tous les points ! “T’es con là, t’es con là, t’es con là, t’es con là, t’es con là, t’es con là”… (rires du public).
Et si la femme faisait la liste des conneries du mâle, elle serait découragée. Un homme c’est con ! J’aime l’homme pour ce qu’il a fait au niveau de la construction de la civilisation, mais je déteste ce que l’homme a fait à la femme. Et on est en Amérique, imaginez-vous ce qui se passe dans les autres pays, aux Indes, aux Pays Islamiques !
Donc cette culture psychologique à l’intérieur de laquelle nous nous déplaçons aujourd’hui, donc qui fait partie de nos atmosphères conversationnalistes, cette culture bien qu’elle soit bonne dans le sens que l’homme et la femme peuvent discuter leur situation, cette culture n’est pas suffisante pour donner à l’individu, le mâle et la femelle, la fondation nécessaire pour corriger leurs tirs, parce que dans la culture psychologique, il y a toujours l’ego mâle, l’ego femelle qui se confrontent.
Et comme c’est devenu très très sophistiqué maintenant la conversation, vous entendez ça dans les bars, quand vous vous rencontrez dans les restaurants, c’est rendu très sophistiqué, il y a beaucoup de choses écrites sur ça, et pourtant le problème demeure toujours le même : L’homme est seul et la femme elle est seule. Et la raison fondamentale, c’est le manque de respect. Le manque de respect d’un homme par rapport à une femme, par exemple, vu du point de vue d’une psychologie évolutionnaire, ce n’est pas ce que vous pensez, ça va très loin.
À partir du moment où un homme fait souffrir une femme, c’est un manque de respect. Et quand vous avez des individus très évolués, des femmes très évoluées, des hommes très évolués qui ont une conscience vibratoire, ça n’en prend pas beaucoup pour sentir la vibration du manque de respect, ça n’en prend pas beaucoup, le radar est toujours allumé ! Mais même dans une culture psychologique, même si les gens n’ont pas la même sensibilité, ainsi de suite, ils ne vibrent pas autant à ce manque de respect, il s’enregistre.
L’homme qui manque de respect à sa femme, ça s’enregistre. La seule différence entre une femme inconsciente à l’intérieur d’une culture psychologique, une femme consciente dans une psychologie évolutionnaire, c’est dans la psychologie évolutionnaire, elle va le rentrer dans le mur ! Elle va le “crisser” à la porte ! Elle va lui mettre le pied au cul ! Tandis que dans le monde normal de la psychologie culturelle, la femme ne fait pas ça, elle encaisse, elle encaisse, elle encaisse, elle encaisse… Et à cinquante ans, elle a les yeux tristes ! Elle a une âme qui pleure, elle a une vie qui n’est pas débloquée. Elle se ressource sur ses enfants, mais ce n’est pas suffisant ça, se ressourcer sur ses enfants ! Il faut se ressourcer sur soi-même, faire exploser à l’intérieur de soi ce monde imaginaire créatif qui fait partie des forces de l’âme et de l’Esprit, pour reconnaître en soi-même notre propre identité, vivre notre identité .
Et j’insiste quand je dis, quand je dis que l’homme dans sa relation avec la femme, il est con, et si vous n’êtes pas capables de voir ceci, cette mesure, et regarder où vous avez failli, où vous faillissez chaque jour, à ce moment-là vous êtes loin, loin, loin de pouvoir vous assurer que votre femme est heureuse et que vous en retour, vous êtes bien. Alors prenez cette situation, projetez-la dans une société aussi psychologique, aussi critique que la France, ben, vous avez dix millions de célibataires, et ça ne va pas s’améliorer cette situation !
J’ai plein de gens qui viennent me voir me disent : “Bon, ben, je ne peux pas former de couple, je ne peux pas rencontrer d’homme, je ne peux pas rencontrer de femme”… Papapa… Papapa ! Et quand je les regarde, parce que j’ai accès à l’Être, Je vois pourquoi. Parce qu’ils sont cons ! C’est toujours de la connerie qui sépare l’homme et la femme, et la connerie de l’homme elle est très différente de la connerie de la femme. La connerie de l’homme elle est fondée sur sa domination. Il la domine !
Je connais des gens très très intelligents, et je dis : “Tu domines cette femme par intelligence et tu ne le vois pas. Simplement parce que tu es intelligent, simplement parce que tu as un doctorat et elle n’a pas de doctorat, tu la domines. Tu veux toujours composer rationnellement, tu veux toujours faire voir que tu as raison. C’est de la domination”… “Ah ! Je n’avais pas vu ça”… Et ensuite il se demande pourquoi elle le laisse, pour aller vers quelqu’un de plus simple, un garçon de table. Il la domine moins. La femme en a ras-le-bol de se faire dominer, et plus elle va être consciente, pire ça va être !
Je connais des femmes très très avancées en conscience évolutionnaire et il n’y a aucun Homme qui va les dominer. Aucun Homme ! Elles ne sont pas dominables, elles sont dans leur identité ! Mais là, elles ont le problème de rencontrer des hommes. Pourquoi ? Parce qu’ils sont cons. Des belles femmes intelligentes ! Les hommes sont cons. Ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas d’hommes qui ne sont pas cons ! Je dis simplement que les hommes sont cons !
Ils disent que quand l’homme sera suffisamment rejeté par la femme, il commencera à regarder ses conneries, où il faille, où il faille, où il faille et c’est là que ça se rapprochera, l’homme et la femme, et que là, nous aurons finalement commencé à mettre un terme à cette dislocation du couple pour la reformation du couple. Il n’y a pas de raison que l’homme soit seul et que la femme soit seule. Effectivement il y a des aspects de programmations, ça je comprends. Une femme peut rencontrer son homme dans dix ans. Ça, je comprends, pas de problème. Mais il n’y a pas de raison qu’une femme ne rencontre pas son homme, que l’homme ne rencontre pas sa femme ! Pas de raison, c’est plein de monde !
C’est plein de monde qui veulent se rencontrer. Tous les âges ! Mais dans une société, dans une culture psychologique à l’intérieur de laquelle nous vivons aujourd’hui, il faut faire très très attention, parce que si vous développez, si vous vous entraînez à penser en fonction d’une culture psychologique et que vous ne développez pas de psychologie individualisée fondée sur de la conscience, la culture psychologique va vous rendre la vie plus difficile, parce qu’elle va exercer votre sens critique au lieu de votre sens synthétique. Facile, critiquer… Critiquer… Critiquer… Critiquer… On est différents ! La femme, elle est différente de l’homme, vice versa.
Mais toujours être dans un mode de critique et de critique et de critique, c’est maladif, les Français en ont fait un art. Donc la culture psychologique à l’intérieur de laquelle nous évoluons présentement, elle doit être considérée comme étant un tableau contre lequel nous pouvons mesurer des choses. Nous pouvons mesurer des habilités, des qualités de la femme, nous pouvons mesurer des qualités et des défauts de l’homme ! Pas de problème. Il est ci, elle est ça, il est ci, elle est ça. Pas de problème !
Mais si nous n’allons pas au-delà de la culture psychologique, nous allons finir seul, parce qu’il n’y a pas dans la culture psychologique d’éléments de conscience intelligente pouvant neutraliser la polarité que nous retrouvons chez l’ego. Donc nous vivons toujours en relation avec les forces de l’âme. Nous vivons toujours en relation avec la personnalité. Alors que chez l’homme et la femme, il y a beaucoup plus que l’âme et la personnalité, il y a l’identité, il y a l’Esprit qu’il faut reconnaître, il faut lui donner une chance à cet Esprit de se manifester, d’être entendu, d’être écouté.
Et si nous le bloquons toujours cet Esprit et que nous restons au niveau de la personnalité de l’homme et de la personnalité de la femme, dans nos relations, nous allons activer cette culture psychologique qui fait partie de la modernité et nous allons devenir victimes de célibat à long terme. C’est ce qui se passe dans le monde maintenant. L’histoire que vivre avec une femme ce n’est pas possible, c’est difficile, c’est une histoire ! C’est très très facile de vivre avec une femme.
Il faut la laisser vivre, il faut la laisser se découvrir, se manifester, lui donner la chance, l’occasion d’être. Vous l’avez aimée à tel âge, pourquoi vous ne l’aimeriez pas demain ? Et si vous tombez dans la culture psychologique et que vous commencez à analyser, bababa bababa, comparer, bababa bababa, c’est foutu votre affaire, parce que vous ne prendrez pas en considération son Esprit, vous ne prendrez en considération que sa personnalité. Alors qu’elle a aussi une personne, une identité.
Mais l’identité d’une femme, d’un homme, ça ne se manifeste pas tout de suite, ça prend du temps. Ça demande à l’ego de réellement pénétrer les couches profondes de l’être pour toucher à sa lumière et faire venir sa lumière en surface, donc il faut donner la chance, et c’est le respect qui permet ça. C’est le respect et on ne parle pas suffisamment de respect, ou on connaît la notion de respect. La femme doit respecter que l’homme doit travailler dans la vie. Une femme qui ne respecte pas ça, elle fait une erreur.
L’homme est programmé pour travailler, il est programmé pour se lever le matin. Il est programmé pour aller à l’œuvre. Il est programmé pour, lui, voir les machines. Il n’est pas programmé pour faire de la dentelle à la maison ! En général ! Donc la femme doit respecter ça dans la mesure où l’homme aussi respecte la femme. Quand le travail est fini, on revient à la maison ! On ne s’en va pas avec les “boys”. On ne passe pas notre temps à arriver deux heures en retard, quand la femme a mis des heures à préparer un repas ! C’est comme ça que l’homme respecte la femme.
La culture psychologique dans laquelle nous vivons, c’est une culture qui, constamment froisse l’Esprit et qui donne à l’ego l’impression que… Ah ! Il le connaît ou je le connais lui. Il est bon, il n’est pas bon. Elle est bonne, elle n’est pas bonne ! Vous ne pouvez pas mesurer des relations entre un homme et une femme à partir de paramètres psychologiques offerts par une culture psychologique qui vous convient ! Vous mesurez la relation entre un homme et une femme par la vibration, ce qui se passe, la paix, le calme, le vouloir “être avec” tout le temps, le plus possible.
Et lorsque ces éléments sont manquants, dans une société psychologique qui n’est plus maintenue, qui n’a plus les garde-fous de la religion ou les garde-fous d’une philosophie ancienne, c’est le célibat. C’est la rupture des couples, ça. C’est la conflagration, c’est la seule étude des masses et c’est l’épanouissement des “gogo-bars”, des “topless-bars”, de toute cette confiserie de monde astral, où les âmes perdues, seules, ennuyeuses, plongées dans l’ennui perpétuel, sont incapables de se reconstituer un patrimoine ; un patrimoine qui appartient à tout le monde, qui appartient à tous les hommes, à toutes les femmes, le patrimoine de la relation, du couple, de l’amitié, des amours, “whatever”.
Et le problème qui est au niveau du célibat, qui existe pour les masses entières, dans le monde occidental, aujourd’hui il n’existe pas seulement pour ces masses-là, il existe aussi pour les individus techniquement évolués qui savent un peu comment fonctionne la vie sur le plan mental. Pourquoi ? Parce qu’encore une fois, même pour ces gens-là, ils ne savent pas aimer. Donc si je fais une étude à partir du plan mental de l’amour, non pas à partir de Hollywood, mais à partir du plan mental, regardez ce qui ressort !
Aimer, qu’est-ce que ça veut dire aimer ? Oublions la notion d’aimer que nous avons développée à partir de l’âge de la Chevalerie… Les chevaux. Aimer veut dire quoi ? Aimer veut dire : Faire tout pour bien s’entendre. Vous croyez que c’est facile ? Essayez-le. Essayez-le, de faire tout avec votre femme pour bien s’entendre et vous allez voir qu’il y aura des parties de votre corps qui vont craquer, les os vont craquer, vous allez trouver ça ardu, difficile. Aimer veut dire : Faire tout pour ne pas faire souffrir l’autre.
Ça aussi, les os vont vous craquer, surtout quand elle va brûler la soupe et que vous arrivez du chantier et que vous avez faim. Aimer veut dire quoi ? Cherchez toujours à vivre dans la paix. La paix c’est quelque chose qu’on crée, ce n’est pas quelque chose qu’on achète chez Eaton ! La paix c’est le produit mutuel de deux consciences en évolution, c’est ça la paix. C’est un éther mental. Qu’est-ce que c’est aimer ? C’est ne jamais vouloir troubler la paix de l’autre là, les os vont vous casser !
Toutes les autres notions d’amour que vous avez lues dans les romans, que vous avez vues dans les films, que vous allez chercher à Hollywood, ainsi de suite, qui vous ont été transmises de père en fils, qui vous ont été transmises par les religieux, les philosophes, c’est totalement inutile, ça ne sert pas dans la vie, parce que ça ne fait pas partie de la conscience de l’Homme. Ça fait partie du miroitement de l’ego. Ça ne fait pas partie de la conscience, ça ne fait partie de la conscience créatrice de l’Homme. Ça fait partie des miroitements de l’ego.
C’est pour ça que depuis des siècles, on cherche à être heureux. Je vous l’ai toujours dit : Ça n’existe pas le bonheur ! La paix, oui. Le bonheur, non. Et les gens qui prêchent le bonheur et qui veulent vous vendre du bonheur, que ce soit des clercs ou des philosophes, ce sont des gens qui n’ont aucune notion des aspects occultes de la vie. Le bonheur n’existe pas. C’est un mouvement d’énergie astrale qui demain deviendra plus bas, qui demain, après demain, deviendra plus haut, heureux, malheureux, heureux, malheureux, heureux…
Il y a des gens qui ne pourraient même pas vivre dans la paix. Ils sont tellement habitués aux hauts et aux bas de la vie, ils ont l’impression de vivre ! Ça, c’est comme les types qui se jettent en bas des “buildings” avec des ailes en papier. Ils veulent avoir l’impression de vivre. Ils veulent toucher un peu à la mort pour avoir l’impression de vivre tant qu’ils sont morts ! La vie, ça se conserve, ça se protège. On ne prend pas de chance avec la vie, elle est trop précieuse, elle est trop courte. On ne l’assoit pas dans une auto à deux-cent-cinquante-miles à l’heure, la vie.
Aujourd’hui, tout le monde se jette en bas de quelque chose ! Donc si on ne se jette pas, on a l’impression de manquer quelque chose ! Pourquoi ? Parce qu’on n’a pas d’identité, c’est abominable ! Ça fait trente ans que je suis en communication télépathique avec le plan mental et que j’étudie le phénomène de l’identité, et je n’ai même pas encore parfaitement compris son mystère. C’est extraordinaire l’identité ! Ça traverse tous les plans de l’Homme, l’identité, jusqu’au plan matériel, et lorsqu’il se retrouve dans l’amour, le lien avec l’homme et la femme, c’est une affaire de rien vivre avec une femme ou vivre avec un homme. C’est un plaisir perpétuel !
On croit souvent que nos femmes s’accommodent très bien de nous parce qu’elles ne pleurent pas, elles ne disent rien, tout va bien. Elles sortent l’après-midi pour s’acheter des bijoux au magasin, faire des petites randonnées, de petits voyages de temps en autre, elles rencontrent leurs amies, ainsi de suite, mais elles ne sont pas nécessairement heureuses ! C’est de la compensation, il n’y a personne sur la Terre qui compense autant que la femme. Elle l’a inventé… Le problème.
Une semaine elle a les cheveux rouges, l’autre semaine ils sont blonds, l’autre semaine ils sont gris… elle a soixante-quinze paires de bottines, de chaussettes, de souliers… Pour plaire à son homme. Que la femme veuille plaire à son homme, je n’ai pas de problème, mais qu’elle compense toute sa vie pour le faire, ça c’est un problème. Ça c’est son problème. Parce qu’il est con ! S’il n’était pas con, elle n’aurait pas besoin de changer de souliers et de chevelure à toutes les… Plus de problème ! Mais la pauvre, elle essaie, elle veut garder son homme. Elle veut garder son “con”, parce qu’elle n’est pas autonome (rires du public).
Si jamais vous avez des enfants, surtout des filles, surtout aujourd’hui, qui sont jeunes, la première chose à leur enseigner, la première, quand elles ont sept ans, huit ans, c’est la finance. Les secrets de la finance, pour qu’un jour elle puisse dire à son “con” : “OK. Bye ! Poup”… ! La finance ! Bon job, bonne éducation. Parce que la femme elle est intelligente. Ça ne veut pas dire qu’elle ne préfèrerait pas avoir un homme qui prend soin d’elle, non ! Merveilleux ça, celles qui ont ça ! InshAllah ! Mais il y en a combien qui ne l’ont pas !
C’est pour ça que je déteste les religions – je hais les religions mais je comprends leurs fonctions – parce que les religions n’ont pas enseigné à l’homme de respecter la femme. Je déteste les religions. Jusqu’à ma mort, je haïrai les religions, j’écrirai contre les religions, cet aspect des religions qui a été manipulé par les hommes, pas par les prophètes, par les hommes ! Ce ne sont pas les prophètes que je blâme, ce sont ceux qui viennent après. Les autres, les cons, et les philosophes n’ont pas fait mieux, mais ils ont aidé à la libération de la femme… L’âge des lumières.
Donc s’il y a beaucoup de célibat aujourd’hui, c’est à cause justement de la culture psychologique qui n’est pas capable de se réinventer. Une psychologie, ce que nous appelons une psychologie, ce que j’appelle une psychologie, c’est un mouvement de l’Esprit qui passe à travers la forme existentielle de la conscience, sur une planète en évolution, et qui permet à l’individu, en tant qu’individu, en tant qu’unité essentielle, de pouvoir corriger les erreurs de la culture, les erreurs du milieu, les erreurs de la race, de la mémoire de la race.
Et de ce processus naît un homme nouveau, un homme libre, un homme qui connait la femme, qui comprend la femme, une femme qui connaît l’homme, qui comprend l’homme. Un homme qui ne domine plus la femme, une femme qui n’est plus dominable par l’homme. C’est merveilleux. Mais la psychologie culturelle ne permet pas ça. Pourquoi ? Parce qu’il y a trop d’ego… Il y a trop d’ego ! Ce n’est plus de L’Esprit qui éclaire, c’est l’ego qui cherche à tirer de son côté la couverture pour se donner raison.
C’est pour ça que je vous mets en garde et que je vous apostrophe, et que je dis : Si vous n’êtes pas capables en tant qu’hommes de savoir que vous êtes cons dans votre relation avec la femme, vous ne pourrez jamais éliminer totalement vos conneries, et si vous êtes capables de le faire, de l’admettre et surtout de le corriger, de le neutraliser, de l’arrêter, de l’extirper de votre conscience involutive, votre femme sera heureuse, elle vous verra grandir en sensibilité, et elle grandira, elle, en joie. Sinon, ce sera le statu quo.
Vous vieillirez ensemble, elle ne vous laissera pas parce qu’elle est vieille, elle n’est pas autonome, elle perd sa beauté, et vous, vous resterez avec elle parce que vous ne voulez pas lui faire de peine et vous finirez tous les deux dans le cercueil, des couples mal emmanchés. L’homme a un intellect facile en général, il est en général plus éduqué, ainsi de suite. Ça, c’est intéressant, mais je vois souvent à travers cet intellect facile, je vois l’orgueil.
Je vois l’orgueil du mâle, je vois l’orgueil de l’intellectuel, je vois l’orgueil de l’intellect et c’est ça qui mine la relation, et c’est ça qui fait que cette culture psychologique, au lieu d’être une plateforme pour la libération du couple, devient de plus en plus une plateforme pour l’enterrement. Donc l’homme a le devoir de regarder dans la glace de sa conscience expérimentale, et d’être dit par moi ou par d’autres qu’il est con.
Comme je suis objectif, comme ça fait partie d’une lecture, on ne peut pas m’accuser d’être anti-homme, contre l’homme. Je ne suis pas contre rien. Mais il y a le savoir et ce ne sont pas les religions, ce n’est pas la culture religieuse qui va lui dire, ce n’est pas la culture philosophique qui va lui dire. La culture philosophique va lui dire qu’il est grand. Il est le grand penseur, c’est lui qui a créé les grandes architectures de la pensée, dix-sept, dix-huit, dix-neuvième siècle, c’est lui qui a ébauché la science. Et ce ne sont pas les religions non plus, parce que les religions sont toutes patriarcales.
La femme c’est un être secondaire dans la religion. Je déteste les religions. Mais je connais leurs fonctions, et un jour l’Homme conscient qui aura une psychologie évolutionnaire ne pourra plus appartenir à aucune religion, aucune ! Les plus grandes, les plus enveloppantes, les plus charmantes, les plus envoûtantes seront démasquées par l’individu. Si les philosophies et les religions, ces deux cultures ne sont pas suffisamment puissantes, ne l’ont pas été pour donner à l’homme l’heure juste concernant sa nature et sa relation avec la femme, moi je le fais.
Je ne fais pas partie d’une culture religieuse, je ne fais pas partie d’une culture philosophique, je ne fais pas partie d’une culture psychologique moderne, j’ai une conscience totalement occulte, mentale, défraîchie ou déliée, n’appartenant pas aux racines du mal de l’involution. Les racines du mal sont toutes ces choses, toutes ces forces astrales, lunaires, qui font parties de la conscience de l’être humain et qui empêchent l’homme et la femme d’être libres, d’être bien en eux, être en paix en eux. On n’offre pas à la femme et à l’homme le bonheur, on offre à l’homme et à la femme la paix.
Nous ne trafiquons pas avec le monde des âmes pour offrir à l’Humanité le bonheur ! Ce que fut l’enjeu de toute une involution. Ils disent qu’il est évident dans les conditions actuelles que l’homme et la femme vont devoir, surtout l’homme et la femme avancés, sensibles, ainsi de suite, vont devoir attendre plus qu’auparavant avant de se découvrir un partenaire, parce que la culture psychologique a rendu l’homme et la femme méfiants l’un de l’autre.
Alors que dans la psychologie évolutionnaire, ce n’est pas que l’homme et la femme sont méfiants l’un de l’autre, mais c’est que la femme sait où elle s’en va et l’homme aussi. Donc les lois de probabilité, les programmations sont très différentes d’antan, parce qu’auparavant c’était très facile pour les forces de la vie de piéger l’homme et la femme dans une relation karmique, alors que dans l’évolution, ce sera beaucoup plus difficile.
L’histoire d’une fille qui se marie à quinze ans, c’est impossible si elle a une conscience évolutionnaire. C’était possible pendant l’involution parce que tous les liens étaient karmiques, tout était karmique, tout faisait partie de l’expérience de la race ! Donc si la femme peut une fois pour toutes se débarrasser de cette vieille impression qu’elle doit avoir absolument un homme dans sa vie, elle commencera à relaxer, prendre l’énergie dédiée à la recherche de l’homme dans sa vie, pour se donner une éducation, pour se former un portefeuille, pour se rendre autonome.
Et un jour l’homme viendra, il sera là. Il y aura là ! Mais ce sera un choix, ce ne sera plus une programmation karmique. Mais la femme a été tellement bombardée… Et il y a le côté hormonal là-dedans, il y a tout le côté de la procréation, une fille de vingt ans, ça veut un enfant, ainsi de suite, ça c’est normal. Mais avec un peu d’intelligence, ça peut être retardé, ce processus. Même les unités qui en ressortent peuvent êtres diminuées.
Au lieu d’en avoir dix, neuf, huit, sept, en avoir deux “max”, un “max”… “Pantoute” (pas du tout), correct (rires du public). Et c’est cette mémoire que nous avons, nous sommes esclaves de la mémoire de la race ! Et si nous appartenons à certaines races, nous savons très bien combien ces mémoires nous plafonnent, combien ces mémoires nous entourent, nous enveloppent à un point où nous n’avons plus de capacité de voir clair par soi.
Il y a quelqu’un qui me demandait, quand j’étais en France : “Quel est le plus grand problème de l’Humanité”… ? Je disais : “Le plus grand problème de l’Homme sur la Terre, c’est l’identité. L’Homme n’a aucune identité. Aucune”. Et il est revenu, et il me dit : “Ben oui, mais il y a des Hommes qui ont de l’identité”. Non. J’ai dit : “L’Homme n’a aucune identité”. Alors, il me dit : “Comment êtes-vous sûr que l’Homme n’a aucune identité”… ? J’ai dit : “Vous, par exemple, vous croyez que vous avez de l’identité”… ?
“Ouais”, il dit : “J’ai quand même une certaine identité” ! Ah ! J’ai dit : “Vous avez une “certaine” identité. Ce n’est pas de l’identité ça, une certaine identité ! Moi si vous me demandez si j’ai de l’identité ou une certaine identité, je vais vous dire, j’ai de l’identité”. Mais il dit : “Comment on voit, comment on mesure la différence entre une certaine identité et une identité”… ? Je lui dis : “Une certaine identité, ça peut vous être enlevé”.
Vous travaillez pour une grosse boite, vous êtes l’équivalent de “Chairman of the Board” (président du Conseil), la journée que votre boîte ne marche plus parce que les finances ne fonctionnent plus, qu’il y a un scandale et que vous êtes dans la rue, qu’est-ce qui se produit à votre identité ? Vous devenez instantanément le lendemain un “street person” (Itinérant), c’est plein de “street people” qui pensaient avoir de l’identité, mais qui n’en avaient pas. Un “street person” c’est une personne qui n’a plus d’identité réellement, mais qui l’avoue.
Il y a des juges qui sont rendus dans la rue, de grands avocats qui sont dans la rue. Ils avaient de l’identité !? Ce n’était pas de l’identité, c’était une certaine identité parce qu’ils avaient le manteau de l’avocat, le manteau du juge, le poste extérieur ! Mais quand on a de l’identité et que le monde autour de soi tombe, que le monde bascule, que la vie nous chambranle, vous croyez qu’on change ? Non !On ne devient plus pauvre, ça c’est de l’identité. Alors si vous avez de l’identité basée sur des structures culturelles qui sont valables, vous êtes médecin, vous êtes architecte, vous êtes plombier, ainsi de suite, pas de problème, mais ne venez pas me dire que vous avez de l’identité !
mise à jour le 21/08/2024